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  • ArcelorMittal

  • La route 389 fermée durant 14 heures

    Météo, collision et circulation

    Une 18 février, 2019

    La route 389 fermée durant 14 heures

  • Nécessaire ajustement des revenus anticipés

    Ville de Fermont

    Une 3 décembre, 2018

    Nécessaire ajustement des revenus anticipés

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    Nouveaux bassins d’eau au Mont-Wright

    Une 22 janvier, 2018

    Début de l’audience publique à Fermont

  • Période d’information et de consultation des renseignements

    Deux nouveaux bassins à la mine du Mont-Wright

    Une 9 octobre, 2017

    Période d’information et de consultation des renseignements

  • L’entente de principe est acceptée

    Métallos/ArcelorMittal

    Une 29 mai, 2017

    L’entente de principe est acceptée

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ArcelorMittal

La route 389 fermée durant 14 heures

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Un pont d’étagement essentiel

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Nouveaux bassins d’eau au Mont-Wright

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L’entente de principe est acceptée

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Météo, collision et circulation

La route 389 fermée durant 14 heures

par Éric Cyr

Selon le ministère des Transports du Québec (MTQ), qui curieusement ne patrouillait pas cette journée-là, la circulation sur la route nationale 389 a été interrompue, le 9 février dernier, à la hauteur du km 552 entre Fermont et la mine du Mont-Wright en raison d’une triple collision survenue vers 19 h et occasionnée par les mauvaises conditions météorologiques.

Transports Québec explique qu’un premier automobiliste s’est d’abord immobilisé sur la route en raison du manque de visibilité occasionné par la poudrerie. Deux autres véhicules sont par la suite entrés en collision avec la camionnette stationnaire. Ayant été alertés de la situation, le Ministère ainsi que la Sûreté du Québec (SQ) se sont rendus rapidement sur place afin de sécuriser les lieux. Constatant les mauvaises conditions routières imputables à la tempête, le MTQ a procédé à la fermeture de la route 389 pour une durée totale de 14 heures. Le seul lien routier de la région a finalement été rouvert à la circulation vers 9 h le lendemain matin.

La SQ affirme avoir reçu un appel d’un déneigeur signalant la collision entre deux véhicules au km 550 à 19 h 29 et confirme que la visibilité problématique constitue un facteur majeur ayant entraîné un impact important qui a nécessité un transport en ambulance pour des blessures mineures et précise que la circulation n’a pas été entravée complètement.

Travailleurs escortés

Transports Québec explique qu’afin de permettre aux entreprises ArcelorMittal et Minerai de fer Québec de poursuivre leurs opérations, des convois routiers par autobus ont été organisés par ces minières afin de sécuriser le transport de leurs employés et des entrepreneurs travaillant sur les sites miniers. Des patrouilleurs étaient postés de part et d’autre de la portion fermée.

Les usagers de la route en provenance du Labrador étaient invités à rebrousser chemin et à se réfugier à Fermont alors que ceux en provenance du sud étaient escortés jusqu’à cette même municipalité. Les opérations de déneigement ont continué durant la durée de la fermeture de la route.

Opérations minières avant tout

Cette procédure gérée par la Sûreté du Québec fut développée par le corps policier, Transports Québec, ArcelorMittal et Minerai de fer Québec pour ne pas nuire aux activités minières. Celle-ci prévoit une circulation restreinte par convois d’autobus seulement afin de limiter la circulation, aucun autre véhicule n’étant autorisé à emprunter la route. Une partie de la population fréquentant les réseaux sociaux a partiellement été informée de ces mesures exceptionnelles, notamment par la page Facebook Info Fermont utilisée par l’équipe de gestion d’ArcelorMittal pour transmettre certaines directives à ses employés. La minière a aussi fait circuler un mémo afin de les renseigner.

Autres sources

La version d’un témoin crédible diverge légèrement. Une automobile roulant à une vitesse excessive non adaptée aux conditions routières aurait percuté l’arrière d’une camionnette qui le précédait. Un autre pick-up non impliqué dans la collision aurait auparavant fait une sortie de route sans gravité dans le même secteur.

Publié le 18 février, 2019, dans la publication : Numéro 3 Volume 37

  • ArcelorMittal
  • Fermont' Sûreté du Québec
  • Mine du Mont-Wright
  • Minerai de fer Québec
  • Route 389
  • Transports Québec
  • Transquébeclabrador

Publié sur le site le 14 février 2019

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Ville de Fermont

Nécessaire ajustement des revenus anticipés

par Éric Cyr

Fermont doit s’inspirer constamment de sa devise « Faire front, faire face » puisqu’elle peut parfois être assaillie par certaines industries établies sur son territoire qui tentent de faire diminuer l’évaluation foncière de leurs installations résidentielles et minières, ce que la Ville a réussi jusqu’à présent à contenir au maximum afin d’éviter une incidence sur les services offerts aux citoyens.

Réévaluations foncières à répétition

Trois entreprises contestaient initialement leurs comptes d’impôt foncier, ArcelorMittal, Champion (propriétaire de Minerai de fer Québec), et les liquidateurs de Cliffs, l’ancien propriétaire de la mine du lac Bloom. L’administration municipale a réglé deux dossiers en signant d’abord un accord avec ArcelorMittal, en juillet 2017 et en concluant une entente avec Minerai de fer Québec (MFQ), en novembre dernier, ce qui clarifie la situation et permet d’entrevoir un avenir à plus long terme. La Ville a réajusté son revenu en conséquence après avoir puisé dans un montant qui avait été conservé en provision en raison de l’incertitude relative aux dossiers de contestation judiciaire de l’avis d’imposition des minières en suspens.

ArcelorMittal

La Ville, qui a accepté de réduire la valeur des infrastructures d’ArcelorMittal en sol fermontois d’environ 5 %, dans le cadre d’un règlement concernant les années 2016 à 2018, a dû émettre un chèque de 1 196 000 $ à la multinationale, occasionnant une baisse des revenus en impôts pour la municipalité de 556 000 $ pour cette période. Port-Cartier, qui avait pourtant également obtenu une entente en 2013, alors qu’ArcelorMittal avait contesté son compte de taxes de 2013 à 2015, a plutôt choisi d’emprunter la voie des tribunaux afin de régler un nouveau litige pour les années 2016 à 2018. C’est donc la Cour supérieure du Québec qui tranchera dans le dossier l’opposant à la compagnie. Selon la mairesse port-cartoise de l’époque, Violaine Doyle, ArcelorMittal a bafoué sa parole et n’a pas respecté ses engagements. Son successeur, le nouveau maire Alain Thibault, espère obtenir gain de cause par crainte de devoir composer avec un manque à gagner important. Il considère pour sa part que l’entreprise « n’agit pas en bon citoyen corporatif. »

Minerai de fer Québec/Champion

Fermont s’est aussi entendu récemment avec Minerai de fer Québec (MFQ), une filiale de Champion, et doit réduire la valeur foncière des installations de la minière qui avaient auparavant été estimées à 336 M $ par l’évaluateur municipal sans obtenir de consensus sur ce montant et qui sont dorénavant fixées à 199 M $ à la suite d’un règlement.

En plus de devoir réajuster ses revenus de près de 4 M $ par année, la Ville doit rembourser à la société plus de 11 millions de dollars en taxes foncières perçues en trop pour les années 2016 à 2018 à la suite de la révision de l’évaluation des équipements et des bâtiments du site minier de la mine du lac Bloom.

Cliffs Natural Resources

Les démarches juridiques se poursuivent dans le cadre du litige en suspens opposant la Ville de Fermont au contrôleur de la faillite de la défunte minière Cliffs, qui exploitait la mine du lac Bloom, FTI Consulting. Une requête pour faire appel de la décision rendue par le tribunal administratif du Québec (TAQ), qui avait tranché en faveur de la municipalité, a été déposée. Le différend concerne le compte d’impôt foncier des années 2013 à 2015. La première manche a été remportée par Fermont qui a été fortement appuyé par l’Union des municipalités du Québec (UMQ) puisque dans ce cas particulier, c’est beaucoup plus que simplement l’évaluation foncière qui est contestée. Le requérant souhaite une interprétation plus large de la Loi sur la fiscalité municipale (LFM) demandant à ce que la totalité des bâtiments faisant partie de l’unité d’évaluation soit écartée de la démarche d’imposition, ce qui pourrait avoir une incidence sur une vingtaine de localités québécoises. Le maire de Fermont, Martin St-Laurent, demeure optimiste et espère que la Cour du Québec maintiendra le précédent verdict.

Publié le 3 décembre, 2018, dans la publication : Numéro 20 Volume 36

  • ArcelorMittal
  • Champion
  • Cliffs
  • Évaluation foncière
  • Fermont
  • Impôt foncier
  • Minerai de fer Québec
  • Taxes municipales
  • UMQ
  • Union des municipalités du Québec

Publié sur le site le 3 décembre 2018

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L’économie locale

C’est mieux ailleurs…

par Éric Cyr

Certaines minières de la région établies en sol québécois semblent souvent favoriser les entreprises de l’extérieur de la région au détriment des commerces locaux qui, à quelques exceptions près, tirent le diable par la queue et qui subissent les contrecoups de telles décisions.

Plusieurs commerces fermontois ont de la difficulté à maintenir leurs activités à long terme. La pénurie de main-d’œuvre peut être un facteur dans cette équation, mais pas seulement cela. À titre d’exemple L’Authentique Bistro, l’un des deux seuls restaurants ouverts à l’année, adjacent à l’Hôtel Fermont, a mis la clé dans la porte récemment.

Laver son linge sale

Minerai de fer Québec (MFQ), filiale de Champion, ne semble pas non plus très enclin à prioriser les commerces locaux puisque cette société vient d’abandonner le service de nettoyeur de Fermont avec qui elle faisait affaire depuis plusieurs mois, pour se tourner vers Baie-Comeau tout comme l’autre minière qui a déjà fait de même.

Nettoyeur en péril

Le directeur général de la Coop Metro qui administre en parallèle la blanchisserie fermontoise, Karim Khimjee, confie que ces décisions déplorables viennent menacer l’existence même du nettoyeur, le seul dans la région, qui attire également une clientèle du Labrador. « On vient d’investir 10 000 $ pour la mise à jour de nos équipements et un contrat important qui avait été prévu pour l’achat de nouvelles machines à laver a dû être annulé à la dernière minute à la suite du désintérêt de MFQ, qui a indiqué de façon subite que dorénavant l’entreprise ne souhaitait plus faire affaire avec nous en transmettant un simple avis de 24 heures sans aucune raison valable. »

Visiblement très déçu de ce volte-face des minières, ce dernier poursuit : « L’appui aux entreprises locales est grandement apprécié et contribue à assurer la vitalité du milieu. »

M. Khimjee précise qu’une employée très motivée qui apprécie son travail devra se contenter à l’avenir d’un horaire considérablement réduit et d’un poste à mi-temps. Les heures d’ouverture seront diminuées à un maigre 15 heures/semaine au lieu du 40 heures préalable. « Si la tendance se maintient et sans une meilleure disposition des minières, le service pourrait malheureusement être voué à disparaître après de nombreuses années d’opération. »

Le maire de Fermont, Martin St-Laurent, est au courant du dossier et tente de sensibiliser les principaux intervenants à l’importance de favoriser les entreprises d’ici.

Publié le 10 septembre, 2018, dans la publication : Numéro 14 Volume 36

  • ArcelorMittal
  • Blanchisserie
  • Champion
  • Commerces fermontois
  • Économie locale
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  • Karim Khimjee
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  • Nettoyeur de La Place

Publié sur le site le 10 septembre 2018

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Rio Tinto

Possible scission chez IOC

par Éric Cyr

Source photo : IOC

Le géant minier australien Rio Tinto songerait à se départir de ses intérêts dans la minière IOC et à profiter du prix avantageux du fer sur le marché pour inscrire la minière, dont il détient près de 59 % de la chaîne de production, en bourse selon des sources bancaires et industrielles citées par l’agence de presse Reuters.

Rio Tinto, dont le minerai de fer constitue le secteur d’activité le plus profitable et qui l’utilise dans la fabrication de l’acier, aurait approché la banque d’investissement européenne Crédit Suisse pour entamer une éventuelle vente aux enchères de sa participation majoritaire dans l’entreprise d’après des informations divulguées par Sky News.

Quel avenir pour la minière ?

Le deuxième producteur de minerai de fer au monde, qui avait acquis 58,7 % des parts d’IOC lors d’une offre publique d’achat (OPA) hostile de l’australienne North en 2000, serait en processus de liquidation de sa participation évaluée à 6 milliards de dollars selon le site internet mining.com qui indique que le groupe Crédit Suisse ferait partie des démarches de succession. La multinationale Rio Tinto aurait déjà été approchée par d’autres joueurs d’envergure comme ArcelorMittal et Teck Resources de potentiels acheteurs et envisagerait également comme scénario alternatif la vente d’actions publiques de la compagnie IOC à la bourse de Toronto (TSX) et a mandaté la banque Royale du Canada (RBC) pour obtenir des conseils dans ce sens. Des sources bancaires estiment que le prix demandé est important mais que la vente est envisageable considérant que les prix du minerai de fer ont atteint leur niveau le plus élevé depuis février dernier.

La dernière tentative de Rio Tinto de vendre ses parts dans la minière IOC remonte à 2012 et avait finalement été abandonnée. Si une telle transaction survenait, cela constituerait une occasion pour l’australienne de mettre la main sur des liquidités. Le député provincial du Labrador Ouest, Graham Letto, a confié à Radio-Canada/CBC que plusieurs propriétaires se sont déjà succédés et la transaction envisagée ne constituerait, si elle se concrétise, qu’un autre chapitre dans la vie de la minière.

La boucle ferroviaire

Certaines sources non officielles au Labrador indiquent qu’il pourrait y avoir un intérêt pour ArcelorMittal à se porter acquéreur d’IOC qui œuvre dans le même domaine, qui dispose de ressources en fer pour plusieurs années et qui possède le chemin de fer QNS&L qui pourrait éventuellement être relié au chemin de fer Cartier dont dispose ArcelorMittal afin de former une boucle reliant le nord au sud facilitant ainsi le transport en continu du minerai de fer.

Publié le 27 août, 2018, dans la publication : Numéro 13 Volume 36

  • Actions publiques
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  • Banque Royale du canada-RBC
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  • Chemin de fer QNS&L
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  • Minière IOC
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  • Teck Ressources

Publié sur le site le 27 août 2018

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Site minier et réalité virtuelle

Le Mont-Wright en substance et en informatique

par Éric Cyr

Une foule d’activités ont été organisées dans toutes les régions du Québec afin de célébrer le dynamisme et la vitalité de son secteur minier dans le cadre de la semaine minière 2018, une initiative de l’Association minière du Québec (AMQ), qui s’est déroulée du 30 avril au 6 mai. La minière ArcelorMittal a pris part avec enthousiasme à cet événement annuel. Des élèves de troisième secondaire du cours Projet personnel d’orientation (PPO) ont eu l’occasion de visiter les installations minières de la mine du Mont-Wright, le 3 mai dernier, et la population a été par la suite invitée à vivre une expérience de réalité virtuelle à la Maison des jeunes Alpha, en compagnie de représentants des relations publiques de l’entreprise.

Le public principalement composé d’enfants et d’adolescents accompagnés de leurs parents a pu  découvrir « l’univers gigantesque de la mine du Mont-Wright » située à proximité de Fermont, en visionnant des images en trois dimensions (3D) de celle-ci grâce à des lunettes spéciales adaptées, dont deux paires plus sophistiquées qu’on aurait dit sorties tout droit d’un film de science-fiction.

Le futur est à nos portes

« Il nous tient à cœur d’être au plus proche de nos communautés d’appartenance et de partager avec elles le monde géant de notre mine du Mont-Wright, ainsi que nos expertises, métiers et formations. De plus, nous souhaitons être un acteur du changement et de la transformation par le numérique. L’utilisation de la réalité virtuelle n’est qu’une première étape dans notre virage technologique. Nous sommes heureux et fiers d’avoir pu faire vivre une expérience immersive en 360 à notre communauté de Fermont », explique une porte-parole du service des communications d’ArcelorMittal AMEM / AMIC, Marjorie Sittler. Cette opération de relations publiques cache à peine un objectif sous-jacent qui est de stimuler l’intérêt de la relève en révélant toute la splendeur et la grandeur de l’une des plus grosses mines à ciel ouvert au pays grâce à cette technologie futuriste qui sert d’outil pédagogique d’avant-garde.

Les jeunes ont évidemment été impressionnés de pouvoir admirer en détail les différentes facettes des opérations minières, en réel et en virtuel, et ont pu poser des questions et échanger avec les intervenants sur place ou entre deux bouchées de hors-d’oeuvre.

On pourrait dire sans employer de mauvais jeu de mots que leur champ oculaire pourrait les diriger vers un champ de compétence recherché par l’industrie minière qui est en mode séduction afin d’attirer de nouveaux talents. C’est en effet un monde de possibilités de carrières et de foyers d’innovations qui présentent des défis emballants dans une industrie à la fine pointe de la technologie, à des années-lumière de l’image dépassée que certains s’en font encore, qui attend ceux qui démontrent un intérêt pour le domaine minier et qui ont la motivation de faire des études orientées en ce sens.

Publié le 14 mai, 2018, dans la publication : Numéro 09 Volume 36

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  • Association minière du Québec
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  • Semaine minière 2018
  • Univers gigantesque

Publié sur le site le 14 mai 2018

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Sécurité et transports

Un pont d’étagement essentiel

par Éric Cyr

Légende : Viaduc entre Labrador City et Wabush

Les citoyens du Labrador Ouest se sont mobilisés afin d’inciter la compagnie minière Cliffs, alors en activité, à construire un pont d’étagement (viaduc) surplombant la route 500 (Translabradorienne) entre Labrador City et Wabush pour permettre le passage du chemin de fer acheminant ses convois de minerai de fer par wagons. Le passage à niveau ralentissait considérablement la fluidité de la circulation entre les deux municipalités et aurait pu nuire au travail des premiers répondants appelés à se déplacer rapidement sur un lieu d’accident ou à transporter des blessés et des malades vers l’hôpital de Labrador City et à l’aéroport de Wabush dans le cas d’une évacuation médicale aérienne d’urgence.

Question de vie ou de mort

L’argument de taille invoqué était de permettre de faciliter la fluidité de la circulation des ambulances et des véhicules d’urgence afin de maximiser le délai d’intervention et économiser ainsi un temps précieux pouvant faire toute la différence entre la vie et la mort de personnes en situation de danger et la sauvegarde de biens matériels nécessitant des mesures rapides. Le débat était teinté d’émotivité puisque l’arrêt forcé obligatoire au seul passage à niveau de l’endroit pouvait s’étirer sur une période de plus d’une demie heure lors du passage de la locomotive, un temps précieux perdu lors d’un transport d’un blessé ou d’un malade en ambulance et aurait pu faire la différence entre la vie et la mort d’un patient. Les citoyens ont finalement obtenu gain de cause et la minière a consenti à ériger une structure remédiant ainsi au problème.

Et pour Fermont?

La même problématique pourrait s’appliquer aux citoyens fermontois puisque les convois ferroviaires de minerai de la mine du lac Bloom appartenant dorénavant à Minerai de fer Québec (MFQ), une filiale de Champion, doivent traverser cette même route au Labrador entre Fermont et Labrador City, à proximité du cimetière, coupant ainsi le passage aux résidents de Fermont et aux villégiateurs du terrain de camping Duley Lake et des nombreux chalets situés dans ce secteur. Les victimes d’un grave accident, incluant les travailleurs des minières, peuvent toujours être stabilisées au Centre de santé de l’Hématite à Fermont qui relève du CISSS de la Côte-Nord, mais pourraient être grandement pénalisées en cas de nécessaire évacuation médicale aérienne d’urgence si celle-ci coïncide avec le passage d’un train de minerai coupant le seul lien routier de la région vers l’aéroport.

Hélicoptère à la légère

Les chercheurs de la Chaire de recherche en médecine d’urgence de l’Université Laval de Québec ont d’ailleurs été étonnés de constater, dans le cadre de l’étude Mobilisation et recherche de pistes de solution concernant un seuil critique de services d’urgence à offrir à l’urgence de Fermont, le nombre si élevé de passages à niveaux dans la région et la quasi-absence de transport héliporté pour les blessés et malades notamment ceux de la mine de Fire Lake tel que mentionné par le responsable de l’étude, le docteur Richard Fleet, lors de son passage à Fermont, qui soulignait que plusieurs entreprises en milieu difficile d’accès proposent ce service à leurs travailleurs, notamment dans l’Ouest canadien.

Pour ce qui est de la douzaine de passages à niveau du chemin de fer Cartier appartenant à ArcelorMittal et situés sur le tracé actuel Fire Lake/Mont-Wright qui enjambent la route nationale 389, ils pourraient considérablement allonger le délai de transport des blessés et malades vers les ressources médicales appropriées.

Un éventuel nouveau tracé promis par le ministère québécois des Transports depuis plus d’une décennie devrait hypothétiquement régler le problème, du moins sur la route nationale 389, dans un avenir prochain. Il restera tout de même une entrave entre les trois agglomérations urbaines de la région, le passage à niveau appartenant à MFQ au Labrador.

Publié le 16 avril, 2018, dans la publication : Numéro 07 Volume 36

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  • Fermont
  • Labrador
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Publié sur le site le 16 avril 2018

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Chemin de fer ArcelorMittal

Important déversement de diesel

par Éric Cyr

Un bris sur un tuyau d’un réservoir d’alimentation d’une génératrice a occasionné un déversement de plus de 16 000 litres de diesel le long de la voie ferrée privée qui appartient à ArcelorMittal Infrastructure Canada (AMIC) et qui sert au transport de concentré de minerai de fer entre la mine du Mont-Wright et les installations de l’entreprise à Port-Cartier. L’écoulement qui s’est produit au millage ferroviaire 213,2 à mi-chemin entre la station Love (camp de cheminots) et le Mont-Wright, survenu le 10 février dernier, a nécessité l’intervention d’Urgence-Environnement.

C’est la direction régionale de la Côte-Nord du Centre québécois de contrôle environnemental du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) qui a dévoilé l’information après que l’entreprise lui a fait part de la situation. Selon la responsable des communications de la minière, Dina Guralnik, un spécialiste en environnement de la compagnie a d’abord été déployé sur les lieux en hélicoptère afin de constater l’ampleur des dégâts puisque le site n’est pas accessible par la route, ce qui a compliqué l’intervention.

« C’est un secteur isolé où n’y a pas d’électricité, raison pour laquelle une génératrice est utilisée pour alimenter les infrastructures à cet endroit dont la voie d’évitement et les systèmes de communications et de signalisation. »

Mme Guralnik explique qu’une alarme s’est déclenchée à 7 heures le matin du 10 février quand le groupe électrogène a manqué de carburant et arrêté de fonctionner ce qui a sonné l’alerte. Des travailleurs ont par la suite colmaté la fuite avant de réparer le bris et de répandre de l’absorbant pour tenter d’absorber le plus possible le diesel répandu et de déposer des couches et des boudins au sol afin de freiner sa propagation. Une pelle hydraulique a aussi été transportée sur place par train pour creuser des tranchées. Un total de six tranchées d’exploration de 10 pieds de profondeur ont été creusées pour vérifier la migration du liquide selon les exigences d’Urgence-Environnement, qui a dépêché une intervenante sur place le lendemain. Selon Mme Guralnik, cette procédure a permis de constater que le diesel était contenu dans un espace plutôt restreint sous le garage abritant la génératrice et sous la voie d’évitement et qu’aucun cours d’eau n’aurait heureusement été atteint. ArcelorMittal a mandaté la société d’experts-conseils Golder Associés des spécialistes dans ce type d’intervention afin de gérer l’aspect environnemental.

Aucune apparence de contamination de l’eau

La directrice régionale de la Côte-Nord du Centre de contrôle environnemental rattaché au MDDELCC, Nathalie Chouinard, a confirmé que la quantité de diesel déversé dans la nature d’abord évaluée à 20 000 litres a été réduite à un peu plus de 16 000 litres et a indiqué que l’entreprise collaborait de concert avec le Ministère afin de travailler sur un plan d’intervention efficace. Selon le porte-parole régional du MDDELCC, Frédéric Fournier, des mesures de mitigation ont été mises en place. « Les vérifications effectuées confirment que le diesel déversé a été confiné entre le devant du bâtiment abritant la génératrice et la voie ferrée soit sous et devant le garage. À environ 30 mètres derrière le garage abritant la génératrice se trouvent un milieu humide et un cours d’eau. Toutefois les cinq trous d’essai réalisés ne démontrent aucune apparence de contamination vers ceux-ci. » La récupération de la neige contaminée a été amorcée et à brève échéance, la compagnie soumettra un plan d’action concernant la récupération des sols contaminés.

ArcelorMittal dispose de trois génératrices le long de son chemin de fer qui totalise 420 kilomètres. L’impact sur les opérations ferroviaires est minime, car seule la voie d’évitement a été affectée.

Publié le 19 février, 2018, dans la publication : Numéro 03 Volume 36

  • ArcelorMittal
  • Contamination
  • Contrôle environnemental
  • Déversement
  • Diesel
  • Écologie
  • Environnement
  • Fuite
  • Pollution
  • Urgence-environnement

Publié sur le site le 19 février 2018

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Nouveaux bassins d’eau au Mont-Wright

Début de l’audience publique à Fermont

par Éric Cyr

La commission d’enquête du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) mandatée par le gouvernement Couillard a tenu la première partie des séances d’audiences publiques sur le « Projet d’aménagement de nouveaux bassins d’eau de procédé et de sédimentation à la mine du Mont-Wright à Fermont » par ArcelorMittal au Centre multifonctionnel Cliffs dans le mur-écran, les 19 et 20 décembre dernier.

Première partie : s’informer

Le président du BAPE, Philippe Bourke, a nommé un président de la commission, Michel Germain, et un commissaire Georges Lanmafankpotin, qui se sont déplacés à Fermont et se sont assurés que les différents intervenants, dont certains de l’extérieur, ainsi que les membres du public souhaitant le faire, puissent s’exprimer sur le sujet à tour de rôle et obtiennent des réponses satisfaisantes à leurs questions de la part du promoteur et des personnes-ressources (spécialistes) et organismes convoqués à cet effet.

Plusieurs représentants étaient sur place notamment pour le Québec, le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles et le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. Le ministère de la Sécurité publique ainsi que le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports ont aussi été invités mais ont choisi de répondre aux questions à distance par écrit tout comme Pêches et Océans Canada et Changement climatique Canada pour le fédéral.

Des délégués de l’entreprise minière et des instances syndicales et municipales incluant le préfet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent, ont pris part à la commission tout comme un porte-parole de la nation innue et des organismes incluant l’Association de protection de la rivière Moisie. D’autres ont participé à distance dont la Coalition pour que le Québec ait meilleure mine, Mining Watch Canada et le Réseau québécois des groupes écologistes. Les échanges étaient filmés et diffusés en direct sur le site Internet du BAPE où ils peuvent être consultés.

Deuxième partie : s’exprimer

La seconde partie de l’audience publique débutera le 23 janvier 2018 à Fermont au même endroit pour se déplacer à Sept-Îles le lendemain. La commission recueillera alors l’opinion et les suggestions du public. Elle entendra les participants qui désirent s’exprimer sur le projet sous forme de mémoire ou de présentation verbale.

En résumé, ArcelorMittal a l’intention d’entamer la construction d’un bassin d’eau de procédé et d’un bassin de sédimentation à la mine de fer du Mont-Wright afin de permettre de stocker 825 millions de tonnes de résidus miniers jusqu’en 2045 assurant ainsi la pérennité de ses opérations minières à Fermont. Les travaux pourraient commencer dès l’été 2018 si l’autorisation est obtenue. Les coûts de l’ensemble des infrastructures du projet et de la gestion de l’eau sont estimés à 458 M $.

La documentation sur le projet est mise à la disposition de la population à la bibliothèque publique de Fermont et l’ensemble du dossier est également disponible dans le site Web du BAPE à l’adresse : www.bape.gouv.qc.ca. Vous pouvez aussi vous informer par téléphone en composant sans frais le 1 800 463-4732. Le BAPE est un organisme consultatif et neutre qui rédige un rapport public. C’est au gouvernement que revient la décision d’accorder l’autorisation d’un tel projet.

Publié le 22 janvier, 2018, dans la publication : Numéro 01 Volume 36

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Publié sur le site le 22 janvier 2018

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Deux nouveaux bassins à la mine du Mont-Wright

Période d’information et de consultation des renseignements

par Éric Cyr

Source : Archives CMQC

Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) a dévoilé, le 26 septembre dernier, l’étude d’impact et l’ensemble du dossier relatif au projet d’aménagement de nouveaux bassins d’eau de procédé et de sédimentation à la mine du Mont-Wright que souhaite implanter ArcelorMittal Exploitation minière Canada (AMEM) près de Fermont et qui aura une incidence sur la faune et la flore de la région en plus d’engendrer la destruction de 11 lacs, 15 étangs et 25 ruisseaux. Les documents sont accessibles à la population dans le cadre de la période d’information et de consultation des renseignements par le public jusqu’au 10 novembre 2017.

La publication de l’étude d’impact par le BAPE constitue une des étapes prévues dans le processus que doit franchir le projet. Durant cette période d’information de 45 jours, tout citoyen, tout groupe, toute municipalité ou tout organisme qui désire que le dossier soit discuté et évalué publiquement peut réclamer la tenue d’une audience publique auprès du ministre québécois du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, en transmettant une demande écrite. Si une telle démarche est entreprise et que la revendication est considérée [Une seule requête jugée recevable (non frivole) par le ministre de l’Environnement peut justifier la tenue d’une audience publique], le ministre confiera alors au BAPE le mandat d’enquêter et de consulter la population sur le projet dans le cadre d’une audience publique à laquelle tous les citoyens et organismes peuvent participer.

Ces séances devraient normalement se dérouler à Fermont comme ce fut le cas par le passé dans d’autres dossiers. Le ministre pourrait aussi décider de confier au BAPE le mandat d’enquêter et, si les circonstances s’y prêtent, de procéder à une médiation en environnement. Ce mandat se déroule, en principe, entre la ou les personnes ayant adressé une demande d’audience publique et le promoteur du projet.

Selon une porte-parole du BAPE, Alexandra Barbeau, le BAPE ne prend pas de décisions, mais émet des recommandations au Conseil des ministres (le principal organe décisionnel du gouvernement qui est présidé par le premier ministre Philippe Couillard à qui appartient la prérogative de nommer ceux et celles qui le forment), qui prend les décisions finales.

Le projet

ArcelorMittal veut entreprendre l’aménagement de deux nouveaux réservoirs au complexe minier du Mont-Wright. Ce projet, visant à optimiser la gestion de l’eau, comprend la construction d’un bassin d’eau de procédé (bassin B+), qui aurait une superficie d’environ 3 610 000 m2, et d’un bassin de sédimentation du futur parc à résidus nord-ouest (bassin nord-ouest) d’environ 420 m2. La construction de canaux intercepteurs, de canaux d’eaux rouges et de chemins est également prévue. Le promoteur envisage de commencer les travaux de construction à l’été 2018 et ceux-ci devraient se poursuivre jusqu’en 2025. Les coûts de l’ensemble des infrastructures reliées au projet et de la gestion de l’eau jusqu’en 2045 sont estimés à 458 M$ et permettraient de poursuivre l’exploitation de la mine jusqu’à cette date.

Répercussions et mesures d’atténuation

Selon l’étude du BAPE, les principaux enjeux concernent la stabilité des sols qui peuvent entraîner des déversements accidentels, l’émission de poussières et de contaminants, ainsi que la perturbation d’habitats naturels pour la faune. En ce qui concerne le milieu physique, les activités de la mine en phase d’exploitation modifieraient le régime hydrologique et pourraient altérer la qualité de l’eau de surface surtout dans le cas d’une rupture accidentelle de digue ainsi que la qualité de l’eau souterraine dans le cas de contamination dans le sol. Afin de limiter ces risques, ArcelorMittal prévoit réaliser des inspections périodiques et, en cas d’accident, restaurer le milieu naturel.

Pour le milieu biologique, le projet engendrerait la destruction de 11 lacs, 15 étangs et 25 ruisseaux, causant une perte de l’habitat du poisson sur une superficie de 104 hectares (ha) et l’empiétement sur 205,9 ha de milieux humides. Le promoteur propose la restauration de près de 92 ha d’habitat du poisson et la création ou la restauration de 91,1 ha de nouveaux milieux humides dans le secteur de l’ancien site minier du lac Jeannine. Le projet impliquerait également des pertes d’habitats pour la faune aviaire (oiseaux) et pour certains mammifères (incluant le gros gibier). Selon l’étude d’impact, le déboisement se ferait en dehors des périodes de nidification afin d’empêcher la destruction de nids. Sur le plan humain, les activités de construction et d’exploitation pourraient modifier le climat sonore et la qualité de l’air pour les villégiateurs et les utilisateurs du territoire.

Consultation des documents

Les citoyens peuvent se renseigner en consultant l’étude d’impact réalisée par le promoteur et les autres documents décrivant le projet et, entre autres, ses répercussions sur l’environnement jusqu’au 10 novembre prochain aux endroits suivants : bibliothèque publique de Fermont, 10, rue le Carrefour et Conseil de la Nation innue de Matimekush-Lac John, 170, Pearce Lake, Schefferville. L’ensemble du dossier est aussi disponible sur le site internet du BAPE au www.bape.gouv.qc.ca sous la rubrique « Mandats en cours » et au bureau du BAPE à Québec au 575, rue Jacques Parizeau, bureau 2.10 ainsi qu’à Montréal à la bibliothèque des sciences juridiques de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) Pavillon Hubert-Aquin, au 400, rue Sainte-Catherine Est.

Les personnes désireuses d’obtenir plus de renseignements peuvent communiquer avec Alexandra Barbeau au 418 643-7447 ou sans frais au 1 800 463-4732 poste 532 ou par courriel à l’adresse suivante : bassins-mont-wright@bape.gouv.qc.ca

Comment requérir une audience publique

Toute personne, tout groupe, toute municipalité ou tout organisme peut faire une demande d’audience publique. Le demandeur décrit les motifs de sa requête et son intérêt par rapport au milieu touché par les mesures proposées. La demande doit être faite par écrit et transmise au plus tard le dernier jour de la période d’information et de consultation du dossier par le public soit le 10 novembre 2017. La demande comprend les coordonnées complètes et est acheminée par la poste au ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Édifice Marie-Guyart, 30e étage, 675 boulevard René-Lévesque Est, Québec (Québec) G1R 5V7.

Publié le 9 octobre, 2017, dans la publication : Numéro 16 Volume 35

  • Aménagement bassins d'eau
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  • Mesures atténuation exploitation minière
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  • Procédé et sédimentation fer
  • Répercution exploitation minière
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Publié sur le site le 11 octobre 2017

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Métallos/ArcelorMittal

L’entente de principe est acceptée

par Éric Cyr

Source photo : Serge Côté

La grève a finalement été évitée aux installations minières de la multinationale ArcelorMittal sur la Côte-Nord à la suite de l’adoption d’une entente de principe survenue avec l’employeur, en marge  d’un blitz de pourparlers et d’un vote subséquent, le 11 mai dernier. La majorité des quelque 2 000 travailleurs a penché en faveur de l’accord qui met fin aux négociations de la nouvelle convention collective qui durait depuis janvier 2017.

Le rythme de croisière est reparti

Les discussions ont été difficiles alors que les syndiqués avaient massivement rejeté la dernière offre patronale et menaçaient de déclencher la grève si aucune entente ne survenait après 72 heures. C’est à ce moment que l’entreprise a fait appel à l’ancien premier ministre du Québec, Lucien Bouchard, pour tenter de dénouer l’impasse. Les partis ont fini par trouver dans un intérêt commun un terrain fertile à un rapprochement. Le comité de négociations a recommandé à ses membres de voter favorablement pour l’adoption de l’entente. « Nous pensons avoir ce qu’il faut pour un règlement en fonction des mandats qui nous ont été confiés. » Le nouveau contrat de travail de quatre années comprend des augmentations salariales annuelles variant entre 2,2 et 3 %. Le coordonnateur régional du syndicat des Métallos pour la Côte-Nord, Nicolas Lapierre, se réjouit du résultat du scrutin. Il estime que les syndiqués ont obtenu des gains substantiels concernant principalement le régime de retraite puisque le contrat confirme le maintien d’un même régime de retraite pour tous les travailleurs, les assurances et la parité salariale progressive pour les travailleurs de la mine de Fire Lake qui rejoindront le salaire de ceux de la mine du Mont-Wright d’ici 2020. Le principal enjeu selon lui consistait à rétablir la situation et éviter les disparités de traitement.

« Les conditions doivent être les mêmes pour tous les syndiqués. On partait de loin pour les relations de travail. Nous avions la ferme volonté de tout rédiger alors que l’employeur ne voulait rien par écrit. Il fallait trouver un juste équilibre et rétablir le respect mutuel. Le climat de confiance est dorénavant rétabli. On se remet en selle pour quatre ans avec une entente de principe manifestement satisfaisante. »

Paix sociale pour quatre ans

Le géant mondial de l’acier a reculé sur sa volonté de faire disparaître le régime de retraite à prestations déterminées pour les nouveaux employés et a aussi retiré toutes ses demandes concernant la mobilité de la main-d’œuvre. ArcelorMittal souhaitait signer pour une période de six ans, mais les Métallos ont insisté pour limiter l’arrangement à quatre ans. « On ne voulait pas s’embarquer dans une longue convention. Ça n’a pas été facile au cours des six dernières années. On ne souhaitait pas étirer la prochaine rencontre à la table de négociations et régler nos problèmes seulement dans six ans. » ArcelorMittal a simplement réitéré qu’elle souhaitait en arriver à une entente « gagnante-gagnante ».

L’acceptation du contrat permettra également le rapatriement des emplois accordés au préalable en sous-traitance notamment au Mont-Wright et à Fermont. La mairesse de Port-Cartier, Violaine Doyle est soulagée du dénouement et heureuse de la paix sociale qui va s’installer pour les quatre prochaines années.

Les résultats dans les cinq sections syndicales locales de Fermont, Fire Lake et Port-Cartier varient entre 57,9 % et 94,7 %. Contrairement à ce qui avait été véhiculé au départ, le résultat du vote de la section locale 5778 à Fermont, Fire Lake et Gagnon n’est pas de 73 %, mais plutôt de 57,9 %. Une erreur de calcul était survenue et a été rectifiée par la suite.

Publié le 29 mai, 2017, dans la publication : Numéro 10 Volume 35

  • ArcelorMittal
  • Convention collective
  • Entente de principe
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Publié sur le site le 30 mai 2017

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