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Aider des enfants démunis au Cameroun

par Éric Cyr

LĂ©gende photo : JosĂ©e Alvine Tchouta Yotcha (sixiĂšme Ă  partir de la gauche) et quelques-uns des participants Ă  l’activitĂ© de bienfaisance.

Originaire du Cameroun, en Afrique centrale, JosĂ©e Alvine Tchouta Yotcha, a suivi son mari, Guy-Romain Kouam, pour s’installer au QuĂ©bec en 2011. Ils ont choisi de s’établir Ă  Fermont Ă  l’étĂ© 2018, son conjoint ayant dĂ©crochĂ© un poste d’ingĂ©nieur Ă  la mine de fer du Mont-Wright. La mĂšre de quatre enfants s’est vite intĂ©grĂ©e Ă  la communautĂ© nordique oĂč elle Ă©lĂšve sa famille et se sent chez elle.

Lors des journĂ©es de la culture, l’automne dernier, elle participe Ă  un repas multiculturel incluant une dĂ©gustation de menus de diffĂ©rents continents qui est couronnĂ© de succĂšs. Cet Ă©vĂ©nement gastronomique l’inspire et l’idĂ©e d’organiser un souper-bĂ©nĂ©fice au profit d’enfants dĂ©munis dans son pays d’origine germe dans son esprit, aprĂšs tout, elle adore cuisiner. Qui de mieux placĂ© pour faire dĂ©couvrir les plats typiques du Cameroun qu’une femme d’origine camerounaise ? Elle approche donc le club social des Moose pour faire part de son projet qui est accueilli avec enthousiasme. La dĂ©marche se met alors en branle de concert avec l’aide de bĂ©nĂ©voles sympathiques Ă  l’Ɠuvre de bienfaisance.

Plus d’une centaine de personnes de Fermont et du Labrador voisin, incluant des familles, se sont rassemblĂ©s, le 26 novembre dernier, pour prendre part Ă  l’expĂ©rience culinaire qui a proposĂ© plusieurs plats : beignets, boulettes de viande de bƓuf, frites de bananes plantain, riz pilaf poulet braisĂ©, porc braisĂ© et sauce jardiniĂšre. Une ambiance chaleureuse et festive rĂ©gnait dans la loge des Moose oĂč se tenait l’activitĂ©. Des enfants couraient partout et les convives dĂ©gustaient leur succulent repas en bonne compagnie. AprĂšs le souper, l’organisatrice principale s’est exprimĂ©e afin de remercier les participants : « Quelle joie immense de vous accueillir. Je vous remercie du plus profond du cƓur. Vous avez Ă©tĂ© si nombreux Ă  venir participer Ă  l’activitĂ©-bĂ©nĂ©fice pour les enfants dĂ©munis du Cameroun. Le temps d’un souper, un Ă©lan du cƓur et la gĂ©nĂ©rositĂ© se sont manifestĂ©s autour d’une passion qui m’anime, la cuisine. Du bon monde autour d’une mĂȘme nourriture en train de partager un repas, que c’était beau ! »

La soirĂ©e s’est terminĂ©e avec de la danse au son de musiques africaines et sud-amĂ©ricaines.

Mme Tchouta Yotcha remercie la quinzaine de bĂ©nĂ©voles qui ont donnĂ© un coup de main pour l’organisation et la prĂ©paration de l’évĂ©nement et souligne la gentillesse de sa belle-mĂšre, Mawambe Odette, qui a fait cuire des beignets. Elle remercie aussi les gens qui ont fait des dons mĂȘme s’ils n’ont pu participer. Fait Ă  souligner, le gagnant du tirage du prix en argent (moitiĂ©-moitiĂ©), Hamza Mousti, a cĂ©dĂ© son gain pour appuyer la cause. L’entiĂšretĂ© des profits sera remise Ă  des organismes venant en aide aux enfants pauvres du Cameroun.

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Publié le 12 décembre, 2022, dans la publication : Numéro_21 Volume_40

  • ActivitĂ©-bĂ©nĂ©fice
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  • Plats camerounais
  • SolidaritĂ© internationale

Publié sur le site le 12 décembre 2022

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Fine gastronomie

Un chef cuisinier au Labrador

par Éric Cyr

Qui aurait cru qu’un jour un cuisinier de renommĂ©e internationale exercerait son art gastronomique crĂ©atif dans la rĂ©gion ? C’est pourtant le cas. Le chef Mico Galligues prĂ©pare le menu du nouveau bar-salon du restaurant Grenfell de l’hĂŽtel Wabush, The Frozen Rooster (Au coq gelĂ©). Ce dernier a complĂštement rĂ©organisĂ© le menu de la cuisine et concocte dĂ©sormais de petits plats sophistiquĂ©s pour la clientĂšle du bar lounge qui en fait la demande.

Le chef cuisinier de renom au parcours hors du commun est un passionnĂ© d’art culinaire qui a fait ses preuves sur la scĂšne de la gastronomie mondiale. Originaire de Manille, la capitale des Philippines, Mico Galligues confie que ses parents qui Ɠuvrent dans le domaine mĂ©dical l’ont poussĂ© Ă  se diriger vers la mĂ©decine. Il a donc obtenu un diplĂŽme en biologie au collĂšge de mĂ©decine de l’UniversitĂ© Our Lady of Fatima avant de se rendre compte que c’était plutĂŽt la cuisine qui l’intĂ©ressait. « Dans la famille, nous aimons beaucoup cuisiner. Nous avons ça dans le sang. Mon grand-pĂšre Ă©tait un chef et mon frĂšre est un pĂątissier Ă  Macao, une ancienne colonie portugaise en Chine. » Ce dernier s’est donc rĂ©orientĂ© vers sa passion premiĂšre en frĂ©quentant l’École internationale des arts culinaires et de la gestion hĂŽteliĂšre (International School for Culinary Arts and Hotel Management) Ă  Manille avant d’exercer son talent Ă  l’hĂŽtel Intercontinental local.

Du golfe persique au pays du Soleil-Levant

Se rendant compte de son potentiel, les responsables du groupe hĂŽtelier international, devenu par la suite Radisson, l’envoient suivre une formation de six mois Ă  Tokyo au Japon avant de lui offrir un poste Ă  DubaĂŻ aux Émirats arabes unis oĂč il dĂ©marre le premier restaurant nippon de viande grillĂ©e cuite Ă  la façon yakiniku, en 2002. Il reste dans ce pays du golfe persique durant sept ans. C’est Ă  cette Ă©poque qu’il participe annuellement Ă  deux compĂ©titions culinaires internationales.

Distinctions et tournée en Europe

En 2007, il se hisse Ă  la deuxiĂšme place du concours international George Foreman Grill Cook Showdown qui rĂ©unit 170 participants et c’est le boxeur George Foreman qui lui remet le prix en personne Ă  DubaĂŻ. En 2008, il remporte le titre de sous-chef (chef junior) de l’annĂ©e, ce qui lui a valu de se rendre parfaire son art gastronomique au prestigieux institut d’arts culinaires et de management hĂŽtelier Le Cordon Bleu fondĂ© Ă  Paris en France en 1895. C’est lĂ  qu’il se familiarise avec la gastronomie molĂ©culaire, une discipline scientifique qui a pour objectif la recherche des mĂ©canismes des phĂ©nomĂšnes qui surviennent lors des transformations culinaires. GrĂące Ă  son talent et Ă  son expertise, il parcourt le continent europĂ©en en travaillant en Allemagne, en Italie, en Espagne et en Belgique avant de retourner dans l’Hexagone puis de nouveau Ă  DubaĂŻ oĂč il Ă©volue avec la lĂ©gende culinaire, le chef allemand Uwe Micheel. « J’ai prĂ©parĂ© des repas pour le pilote automobile allemand Michael Schumacher sur son yacht privé », confie modestement Mico Galligues, comme si avoir Ă©tĂ© le chef personnel de « Schumi » Ă©tait totalement banal. Le chef philippin a aussi rĂ©digĂ© des articles culinaires pour une revue spĂ©cialisĂ©e et est membre de l’Association mondiale des sociĂ©tĂ©s de chefs créé Ă  la Sorbonne en 1928.

Pourquoi le Labrador ?

ArrivĂ© au pays en 2008, il applique ce qu’il considĂšre les trois qualitĂ©s essentielles d’un bon chef soit l’optimisme, la dĂ©brouillardise et l’adaptation. Il travaille dans de bons restaurants Ă  Toronto oĂč il a pour cliente rĂ©guliĂšre l’écrivaine canadienne bien connue Margaret Atwood et oĂč il prĂ©pare des plats pour des personnalitĂ©s publiques (acteurs, rĂ©alisateurs) lors du Festival international du film dans la Ville Reine avant de se rendre Ă  Calgary et Ă  Vancouver. C’est Ă  MontrĂ©al qu’il croise l’homme d’affaires Jeannot Gamache qui lui apprend qu’il existe une petite communautĂ© philippine au Labrador et qui l’invite Ă  venir travailler dans son restaurant, le Pub 215, en lui faisant miroiter des pĂȘches miraculeuses. Comme le chef aime beaucoup taquiner le poisson, il accepte.

« Habitant Ă  l’époque dans la mĂ©tropole quĂ©bĂ©coise, je n’avais jamais entendu parler du Labrador, mais une fois en voiture sur cette foutue route 389, en mai 2019, je me suis dit qu’il valait mieux me rendre jusqu’au bout. Finalement comme j’adore la pĂȘche et que je suis passionnĂ© de photographie, je me spĂ©cialise en nourriture et en paysages, j’aime bien vivre ici. » 

Malheureusement, il n’a toujours pas rĂ©ussi Ă  convaincre sa petite amie scandinave de le suivre. Il a cependant attirĂ© sur place l’un de ses amis philippins, Loyd Aleta, un rĂ©putĂ© mixologue, qui maĂźtrise l’art de confectionner des cocktails et des assemblages de boissons complexes qui accompagnent bien ses dĂ©gustations et ses repas.

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Publié le 23 mai, 2022, dans la publication : Numéro_10 Volume_40

  • Art culinaire
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Publié sur le site le 23 mai 2022

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Monde culinaire

Les petits plats d’Elizabeta

par Éric Cyr

La Fermontoise Elizabeta Chernyshev s’est rĂ©cemment lancĂ©e dans un nouveau concept de menus prĂ©parĂ©s inspirĂ© de sa passion pour la cuisine, qu’elle a dĂ©veloppĂ©e dĂšs son plus jeune Ăąge, en fondant Ta boĂźte Ă  lunch, un service de traiteur et de livraison de nourriture adaptĂ© aux besoins d’une clientĂšle locale friande de ce type de produits.

Gourmet pour les gourmands

Cette nouvelle entreprise spĂ©cialisĂ©e, qui suggĂšre une gamme diversifiĂ©e de produits maison, vise une offre locale de mets gastronomiques plus diversifiĂ©e en Ɠuvrant Ă  la prĂ©paration de repas et de collations et casse-croĂ»tes santĂ©. Ta boĂźte Ă  lunch propose des choix pour tous les goĂ»ts tirĂ©s d’un menu hebdomadaire original variĂ© et qui sont, Ă  la base, destinĂ©s Ă  venir prĂȘter main-forte aux mamans occupĂ©es qui ne disposent que de peu de temps pour prĂ©parer des repas. « Mon conjoint est le goĂ»teur officiel et il est trĂšs difficile donc je m’amĂ©liore constamment », confie la cuisiniĂšre.

Mettre la main Ă  la pĂąte

Elizabeta Chernyshev, qui s’est procurĂ© un second rĂ©frigĂ©rateur afin d’entreposer ses aliments frais, prĂ©fĂšre pour l’instant limiter les commandes afin de privilĂ©gier un produit de qualitĂ©. Cette derniĂšre, qui va corriger le tir une fois son commerce mieux Ă©tabli, confie que la population fermontoise a dĂ©montrĂ© dĂšs le dĂ©part un grand intĂ©rĂȘt pour son projet puisqu’il existe un marchĂ© pour ce crĂ©neau. Plusieurs l’ont encouragĂ©e Ă  persĂ©vĂ©rer dans son rĂȘve qui est actuellement en train de se concrĂ©tiser.

« J’ai toujours cuisinĂ© plusieurs plats avec ma mĂšre et ma grand-mĂšre qui ont certainement contribuĂ© Ă  ma passion pour le domaine culinaire qui n’a cessĂ© de croĂźtre au fil des ans. Je ne peux dire que je suis un cordon bleu, mais j’aime expĂ©rimenter de nouvelles recettes. J’essaie d’intĂ©grer le plus de produits locaux dans mes crĂ©ations alimentaires afin d’encourager les commerçants d’ici. Je m’inspire beaucoup des recettes familiales de mon enfance et de la cuisine du terroir ainsi que des dĂ©couvertes rĂ©alisĂ©es durant mes voyages, sur Internet, en Ă©coutant des Ă©missions de tĂ©lĂ©vision animĂ©es par des chefs et en cĂŽtoyant des gens inspirants et gĂ©nĂ©reux, comme ma belle-mĂšre, qui me transmettent leurs secrets pour agrĂ©menter de succulents petits plats. »

Parcours personnel

Originaire d’Ukraine, Elizabeta Chernyshev a quittĂ© son pays natal en 1991 en compagnie de ses parents qui ont fui le communisme de l’ex-URSS afin de trouver une vie meilleure. Ils se sont d’abord dirigĂ©s vers IsraĂ«l avant de s’établir Ă  MontrĂ©al en 1995. C’est dans la mĂ©tropole quĂ©bĂ©coise que celle dont la langue maternelle est le russe et qui parlait l’ukrainien avec sa grand-mĂšre a appris le français et l’anglais avant d’obtenir sa citoyennetĂ©. La mĂšre de famille de deux jeunes filles, qui a travaillĂ© en dĂ©veloppement des affaires, a Ă©tudiĂ© durant deux ans Ă  l’UniversitĂ© Concordia dans le cadre d’un baccalaurĂ©at en administration qu’elle a l’intention de complĂ©ter Ă  distance. Elle a suivi il y a trois ans son mari qui travaille comme contremaĂźtre Ă  ArcelorMittal et aime beaucoup Fermont.

Bon appétit ! Pour en connaßtre davantage, consulter la page Facebook : Ta boßte à lunch.

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Publié le 1 mars, 2021, dans la publication : Numéro_04 Volume 39

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Publié sur le site le 1 mars 2021

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Rapprochement interculturel

Gastronomie innue à l’honneur

par Éric Cyr

Légende : Le cuisinier Alfred McKenzie et sa complice Annette Vollant présentent leurs créations culinaires inspirées des traditions innues.

Le cuisinier innu Alfred McKenzie Ă©tait de passage au complexe de Minerai de fer QuĂ©bec (MFQ) Ă  Fermont, Ă  la fin dĂ©cembre, rĂ©pondant Ă  l’invitation de cette derniĂšre, qui emploie un certain nombre d’Innus, dans le cadre d’une exploration de saveurs du terroir de ce peuple autochtone de la taĂŻga et de la toundra. Il Ă©tait accompagnĂ© de sa femme, Annette Vollant, Ă©galement cuisiniĂšre qui l’assistait dans la prĂ©paration et la prĂ©sentation des hors-d’oeuvre.

Voyage gustatif

L’artiste culinaire a offert aux convives, dirigeants, travailleurs et entrepreneurs de cette sociĂ©tĂ© plusieurs dĂ©gustations de produits alimentaires traditionnels et raffinĂ©s. L’activitĂ© visant le rapprochement culturel s’est Ă©chelonnĂ©e sur une pĂ©riode de quatre jours pour permettre Ă  un maximum de participants de profiter de cette expĂ©rience gustative. Afin de vivre pleinement cette aventure, un contenu visuel et musical d’artistes innus contribuait Ă  agrĂ©menter l’atmosphĂšre.

Stimuler les papilles

Le passionnĂ© cuisine depuis plus d’une trentaine d’annĂ©es et son approche s’inspire des traditions transmises par ses aĂŻeux et de produits culinaires qui remontent Ă  l’époque oĂč son peuple nomade assurait sa subsistance en s’adonnant Ă  la chasse et Ă  la pĂȘche sur un vaste territoire. Son exploration s’oriente du canard et de l’outarde (bernache) au caribou et au castor jusqu’aux petits fruits des champs ou cueillis dans les bois. Alfred McKenzie fait fumer de la viande de gibier et du poisson Ă  l’aide de branches d’épinette. « J’évite d’utiliser des Ă©pices afin de ne pas masquer l’agencement et les saveurs des aliments. J’essaie de conserver le goĂ»t d’origine et de perpĂ©tuer les recettes de mes ancĂȘtres. » Gourmets et gourmands ont pu faire bonne chĂšre et se sont dĂ©lectĂ©s du menu composĂ© de diffĂ©rents mets prĂ©parĂ©s par celui qui considĂšre que le garde-manger traditionnel amĂ©rindien, c’est la forĂȘt et les lacs.

Leur fille Ă©tudie actuellement l’art culinaire en Belgique.

Les Innus étaient jadis nommés Papinachois par les missionnaires jésuites et Montagnais par les explorateurs européens.

 

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Publié le 21 janvier, 2019, dans la publication : Numéro 1 Volume 37

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Publié sur le site le 21 janvier 2019

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Monde gastronomique

Un chef intermittent dans le Nord

par Éric Cyr

Légende : Le chef cuisinier Robert Wagner dans les cuisines du complexe ArcelorMittal à Fermont.

Le chef cuisinier Robert Wagner, qui habite Ă  QuĂ©bec, exerce son art culinaire pour les Services alimentaires Domco depuis prĂšs de six ans dans la rĂ©gion. Il a dĂ©butĂ© Ă  la cafĂ©tĂ©ria de la mine du Mont-Wright oĂč il a dĂ©jĂ  prĂ©parĂ© des repas pour la venue de Lakshmi Mittal avant d’ĂȘtre rĂ©affectĂ© au nouveau complexe d’ArcelorMittal Ă  l’entrĂ©e de la ville de Fermont. Ce maĂźtre des hors-d’Ɠuvre haut de gamme a dĂ» s’adapter Ă  une nouvelle façon de faire la cuisine puisqu’il doit composer comme plusieurs travailleurs avec un service de navette aĂ©rienne.

Une recette gagnante

« La cuisine c’est un peu une sorte de chimie avec le dosage des ingrĂ©dients et les mĂ©langes. J’aime beaucoup essayer de nouvelles recettes. Je me tiens au courant des tendances actuelles » confie l’artiste de la prĂ©paration des aliments. Quand il est en congĂ©, ce dernier va dĂ©couvrir de nouveaux produits au MarchĂ© du Vieux-Port de QuĂ©bec. Polyvalent, M. Wagner est diplĂŽmĂ© du Centre Calixa-LavallĂ©e de l’École hĂŽteliĂšre de MontrĂ©al et a travaillĂ© Ă  l’hĂŽtel Four Seasons Inn dans la mĂ©tropole oĂč il a occupĂ© des fonctions de chef tournant, de saucier, de poissonnier et de grillardin. C’est lĂ  qu’il a cuisinĂ© pour des artistes de renommĂ©e comme Michael Jackson et Rod Stewart avant de prendre les rĂȘnes d’une cafĂ©tĂ©ria au Centre de plein air de l’AcadĂ©mie Laurentienne Ă  Val-Morin oĂč il a aussi enseignĂ© avant d’implanter par la suite un service de traiteur Ă  domicile pour des Ă©vĂ©nements et des cocktails dĂźnatoires. « J’avais besoin de nouveaux dĂ©fis. J’ai travaillĂ© en restauration dans le domaine de l’hĂŽtellerie, mais j’aime mieux la gestion de plus grands volumes ou l’orchestration de banquets entre autres pour des personnalitĂ©s et des mariages. J’ai toujours la flamme mĂȘme si mon expertise m’a dirigĂ© vers la gestion de cuisine », poursuit le chef passionnĂ© qui a aussi eu son propre restaurant, L’autre table, Ă  Saint-Donat avant de travailler Ă  l’auberge Le P’tit Bonheur Ă  Saint-Faustin. « De la cuisine, il faut que tu en manges pour aimer ça ! » lance-t-il Ă  la blague.

« C’est valorisant de voir les gens heureux, c’est une bonne partie du salaire. Cette profession est en quelque sorte une vocation. »

Composer avec la distance

L’éloignement gĂ©ographique des grands centres compte pour beaucoup dans la qualitĂ© de la nourriture disponible et il faut prĂ©voir le coup. « Les fournisseurs sont plus flexibles et on conserve des denrĂ©es non pĂ©rissables en rĂ©serve dans nos congĂ©lateurs en cas de pĂ©nurie. La gestion des produits frais (fruits et lĂ©gumes) est le plus grand dĂ©fi Ă  relever pour une rĂ©gion Ă©loignĂ©e. » Des ententes ont aussi Ă©tĂ© conclues en cas de problĂšmes d’approvisionnement avec la Coop Metro de Fermont afin de dĂ©panner. Le cuisinier privilĂ©gie aussi certains produits locaux par exemple, ceux de la boulangerie Nascopie Bakery et le lait de Twin City Dairy desservi par Natrel Ă  Labrador City. Adepte de nature, M. Wagner apprĂ©cie la qualitĂ© de vie Ă  Fermont oĂč il fait du vĂ©lo dans ses temps libres. « Pour travailler ici, il faut ĂȘtre capable de vivre en solitaire ou savoir apprivoiser la solitude. Pour ma part, je me ressource sur une roche oĂč je fais le vide en admirant le lac. »

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Publié le 26 juin, 2017, dans la publication : Numéro 12 Volume 35

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Publié sur le site le 26 juin 2017

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