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Les 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes

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Polyvalente Horizon-Blanc

Encore une nouvelle direction

par Éric Cyr

Source photo : Facebook CSS du Fer

Le Centre de services scolaire (CSS) du Fer a fait l’annonce, le 17 janvier 2025, que la polyvalente Horizon-Blanc (PHB) de Fermont accueillera à nouveau une directrice, la cinquième nomination à ce titre depuis 2020, afin de pourvoir le poste laissé vacant par sa prédécesseure Patricia Thibault au début janvier.

La successeure de l’ancienne directrice, Julie Déry, qui occupait au préalable un emploi similaire dans une école primaire et secondaire au Nunavut, est entrée en fonction au début février. Cette dernière, qui possède un baccalauréat en enseignement en adaptation scolaire et sociale ainsi qu’une spécialisation en intervention pédagogique et orthopédagogique et qui vise l’obtention d’un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) de second cycle en gestion d’établissements scolaires, peut compter sur plus d’une vingtaine d’années d’expérience dans le domaine de l’éducation. Ces compétences acquises au cours des deux dernières décennies lui seront fort utiles dans le cadre de ce rôle d’importance clé, car elle aura un défi d’importance à relever surtout si l’on considère que c’est la deuxième à être nommée directrice depuis juin dernier. Le CSS du Fer a indiqué sur sa page Facebook que l’expérience, la formation et la capacité d’adaptation en milieu éloigné permettront certainement à Mme Déry de relever ce défi avec brio.

Chaise musicale involontaire

Ayant constaté ces circonstances qu’ils jugent pour le moins inusitées, certains parents sont inquiets pour l’avenir éducatif de leurs enfants et espèrent que cette fois-ci sera la bonne et que la relève connaîtra un franc succès. Ils s’interrogent cependant à savoir s’il n’y aurait pas un problème systémique au sein de l’administration scolaire locale qui semble selon eux incapable de conserver une tête dirigeante à ce poste essentiel et nécessaire afin d’assurer une direction stable à l’établissement d’enseignement fermontois. La directrice générale par intérim du Centre de services scolaire du Fer, Lise Madore, qui a elle-même déjà mis la main à la pâte en effectuant un remplacement transitoire à ce poste, assure que cette perception n’est pas fondée et que la problématique d’attraction et de rétention de candidats pour les fonctions de direction est la même pour d’autres régions éloignées et isolées du Québec. « C’est souvent une personne de l’extérieur qui dispose des compétences et de l’expérience nécessaires pour occuper cette tâche. C’est donc un emploi qui exige une adaptation au milieu en plus de comporter de nombreuses responsabilités. Je discute avec des collègues d’autres régions qui sont aux prises avec la même réalité. Ce n’est pas exclusif à Fermont », confie Mme Madore, qui est fière d’avoir réussi à relever le défi de recruter une personne qualifiée en cours d’année scolaire.

« Nous allons nous assurer d’apporter notre appui à Mme Déry en lui donnant tous les outils dont elle aura besoin afin de faciliter son acclimatation et son intégration. Nous souhaitons évidemment qu’elle puisse s’épanouir dans son rôle et qu’elle demeure longtemps au sein de notre organisation. »

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Publié le 4 février, 2025, dans la publication : Numéro_2 Volume_43

  • Adaptation scolaire et sociale
  • Administration scolaire locale
  • Centre de services scolaire du Fer
  • Directrice scolaire
  • Éducation
  • Fermont
  • Gestion d’établissements scolaires
  • Intervention pédagogique
  • Julie Déry
  • Lise Madore
  • Polyvalente Horizon-Blanc
  • Recrutement
  • Régions éloignées et isolées du Québec

Publié sur le site le 4 février 2025

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Historique et évolution

Les 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, des participants lors du départ de la marche contre les féminicides incluant une délégation de la Maison des jeunes Alpha solidaire de cette cause.

« Les 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes » se veut une campagne planétaire visant à mobiliser et à sensibiliser le public contre toutes les formes de violence sexiste. Cet événement annuel, qui a lieu entre le 25 novembre (Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes) et le 6 décembre (Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes au Québec et au Canada), est l’un des piliers du mouvement mondial pour les droits des femmes.

Origines

Cette initiative a été lancée en 1991 par le Centre pour le leadership mondial des femmes (Center for Women’s Global Leadership), une organisation basée aux États-Unis. Elle s’inscrit dans un contexte où la reconnaissance universelle des violences faites aux femmes comme violation des droits de la personne restait limitée. Les organisateurs souhaitaient établir un lien explicite entre les luttes pour les droits des femmes et les droits de la personne. Le choix des dates est symbolique. Le 25 novembre, proclamé en 1981 par des militantes latino-américaines pour honorer les sœurs Mirabal assassinées en République dominicaine, marque le début de la campagne. Le 6 décembre fait référence au massacre de l’École polytechnique de Montréal en 1989, où 14 femmes ont été tuées par un homme revendiquant une haine explicite envers les féministes.

Objectifs

La campagne a pour objectif de sensibiliser les citoyens, les gouvernements et les organisations à l’ampleur des violences basées sur le genre. Elle vise à promouvoir des mesures concrètes pour éradiquer ces brutalités, qu’il s’agisse de lois plus strictes ou de services de soutien accessible. Au fil des ans, des thèmes particuliers ont été abordés, comme la violence conjugale, le harcèlement sexuel, les violences en ligne et celles en période de conflit. Ces sujets permettent d’approfondir la compréhension des différentes formes de violence et de mettre en lumière les inégalités sous-jacentes qui en découlent.

Évolution

Depuis ses débuts, cette croisade a connu une expansion et une résonance importantes. Elle est aujourd’hui observée dans plus de 187 pays et rassemble des millions de participants, allant des militants de terrain aux responsables politiques. Chaque année, des événements commémoratifs, des vigiles et des initiatives éducatives sont organisés pour rappeler les défis persistants et afin de rendre hommage aux victimes de violence. Le rôle des médias sociaux a également transformé la portée de cette démarche, permettant aux organisations et aux individus de partager des histoires, des ressources et des statistiques, tout en dénonçant les comportements abusifs.

Impact

Bien que cette manifestation ait contribué à une meilleure sensibilisation à l’échelle internationale, des défis demeurent. Les violences faites aux femmes restent omniprésentes, touchant une femme sur trois dans le monde au cours de sa vie, selon l’Organisation des Nations Unies (ONU). Des résistances socioculturelles, des politiques inefficaces et un manque de ressources freinent souvent les progrès. On note cependant des avancées notables. Par exemple, de nombreux pays ont renforcé leur législation contre les violences domestiques et instauré des mesures de sensibilisation permanentes. Des mouvements comme #MeToo et Ni una menos se sont également inscrits dans cet élan mondial de lutte contre la violence sexiste. Cette action est cruciale dans la lutte pour l’égalité et la justice et incarne un appel à l’action collective, à la solidarité et à la transformation des mentalités. En poursuivant cet engagement, les sociétés peuvent espérer construire un monde où les femmes vivent sans peur ni oppression.

MAHF
Les 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes

La Maison d’aide et d’hébergement de Fermont (MAHF) a offert, comme elle en a l’habitude, une programmation gratuite variée dans le cadre de la campagne annuelle 12 jours contre la violence faite aux femmes qui comprenait plusieurs événements de sensibilisation pour les citoyens, du 26 novembre au 6 décembre 2024.

Les activités proposées incluaient le vernissage d’une exposition d’artistes locales qui se sont inspirées de ce sujet qui était agrémenté de bouchées et d’un coquetel à la salle Aurora, le 26 novembre, le traditionnel « dîner en blanc » dans les locaux de la MAHF au 4, rue Holway, le 27 novembre, la projection du film Jamais plus (It Ends With Us), une adaptation cinématographique du roman éponyme de Colleen Hoover qui traite du courage d’une femme qui réussit à surmonter ses traumatismes d’enfance et à sortir du cercle vicieux de la violence conjugale, à l’auditorium Alain-Frappier, le 29 novembre. Une marche commémorative à la mémoire des victimes de féminicides dont le point de départ était le stationnement de l’aréna Daniel-Demers a également été organisée, le 1er décembre, suivie d’un déjeuner à la loge des Moose pour les participants. Un dîner accompagné d’un jeu-questionnaire (quizz) sur la thématique de la violence faite aux femmes et une distribution de prix, a été offert aux élèves de la polyvalente Horizon-Blanc, le 4 décembre. De plus, un kiosque d’information a été installé dans le centre commercial du mur-écran, le 6 décembre. Les organisatrices de la MAHF sont très satisfaites de l’intérêt suscité au sein de la population par cette démarche de sensibilisation et du taux de participation aux diverses activités.

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Publié le 17 décembre, 2024, dans la publication : Numéro_21 Volume_42

  • 12 jours d’action
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Publié sur le site le 17 décembre 2024

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Parlement écolier

De jeunes fermontois à l’Assemblée nationale

par Éric Cyr

Légende photo : De gauche à droite sur la photo : Élodie Turbide, l’enseignante Janie Lavoie, Malee Saulnier, la ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, ministre responsable de la Côte-Nord et députée de Duplessis Kateri Champagne Jourdain, Zack St-Germain et Émile Gauthier. Source photo : Facebook/députée Champagne Jourdain.

Quatre élèves de l’école Des Découvertes de la classe de Janie Lavoie ont eu la chance de se rendre à l’Assemblée nationale du Québec en compagnie de leur enseignante afin de prendre part au parlement écolier, les 4 et 5 mai 2023. Cette activité éducative annuelle rassemble des élèves de partout au Québec pour discuter et adopter des lois fictives. L’exercice qui se tient à l’hôtel du Parlement dans la capitale du Québec permet notamment aux jeunes participants de se familiariser au fonctionnement de la démocratie québécoise en se plongeant au cœur des travaux parlementaires.

Cette activité pédagogique complémentaire de la vie scolaire qui s’adresse aux élèves de sixième année du primaire est une simulation des travaux parlementaires. Elle permet à des représentants écoliers de plusieurs régions de siéger à l’Assemblée législative élective du Québec pour les aider à mieux comprendre les principales règles de fonctionnement d’un État démocratique, de s’initier à la procédure parlementaire et au travail législatif des députés par la simulation et le jeu de rôles, de valoriser la participation à l’enrichissement de la société québécoise, de saisir l’importance du rôle des citoyens en démocratie et de celle de participer à l’élection de son représentant ainsi que de se sensibiliser au respect de l’institution démocratique.

L’enseignante Janie Lavoie confie :

« C’est un projet éducatif scolaire pour lequel je souhaitais m’investir et qui était en préparation locale depuis octobre dernier. Un total de neuf personnes voulait prendre part à l’événement. Il a donc fallu procéder à un tirage au sort afin de déterminer ceux qui auraient la chance d’y participer. Normalement, il y a une limite de deux participants par école, mais comme c’était une première pour Fermont, en région éloignée, le conseiller aux programmes éducatifs de l’Assemblée nationale, Jérôme Poisson, a fait une exception en permettant à quatre élèves fermontois de se déplacer à Québec. C’est l’organisation qui a pris à son compte les frais de transport aérien, les repas et les nuitées à l’hôtel Le Concorde. »

Selon Mme Lavoie, le processus complexe nécessite une préparation de longue haleine. Il faut d’abord élaborer un projet de loi sur un sujet d’actualité et bien le structurer afin de le soumettre pour une éventuelle sélection. « C’est une expérience interactive enrichissante et très réaliste que les jeunes ont beaucoup aimée. Cette simulation qui a regroupé 164 participants, dont 125 écoliers et 39 enseignants, s’apparente grandement au réel. Il y a eu de bons débats et un élève fermontois a même mis un poing sur la table, ce qui a suscité l’attention de l’auditoire. Dans le cadre de la démarche, mes élèves ont pu notamment visiter l’hôtel du Parlement, se faire assermenter en tant que députés par le lieutenant-gouverneur du parlement écolier, débattre à la salle de l’Assemblée nationale et participer au processus législatif des projets de loi étudiés, expérimenter une période de questions adressées à la présidente de l’Assemblée nationale, Nathalie Roy, et assister à la sanction des projets de loi adoptés. »

Deux des trois projets de loi présentés par les élèves fermontois ont été retenus. Il s’agit de la loi visant à combattre la cyberintimidation et de la loi sur l’enseignement extérieur dans les écoles primaires du Québec. La loi sur la consommation d’eau potable n’a pas été débattue. Les jeunes ont pu en parallèle effectuer une visite du musée des plaines d’Abraham et découvrir le Vieux-Québec.

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Publié le 23 mai, 2023, dans la publication : Numéro_10 Volume_41

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Publié sur le site le 23 mai 2023

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Négociations syndicales

Première grève pour les enseignants

par Éric Cyr

Dans le but de faire avancer les discussions qui n’ont toujours pas donné de résultats satisfaisants aux tables de négociation, les enseignantes et enseignants du Syndicat de l’enseignement de la région du Fer-CSQ (SERF-CSQ), de concert avec les syndicats de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) et de l’Association provinciale des enseignantes et enseignants du Québec (APEQ-QPAT), ont exercé́, le 14 avril dernier, leur droit de grève légale de courte durée. Celle-ci se tenait jusqu’à 9 h 30, après quoi les professeurs étaient de retour au travail.

Cette grève visait tous les secteurs d’enseignement : le préscolaire et le primaire, le secondaire, la formation professionnelle et la formation générale des adultes des centres de services scolaires du Fer, du Littoral et de la Moyenne-Côte-Nord. À Fermont, le personnel enseignant a manifesté à trois endroits soit à l’entrée des écoles, à la sortie des écoles et en avant des logements de la Commission scolaire du Fer.

« Les enseignants, exaspérés, épuisés et à bout de ressources, veulent exprimer leur ras-le-bol, mais ils ont voulu limiter les conséquences sur les élèves, tout en faisant pression sur les administrations scolaires. Nous voulons maintenant que le gouvernement entende le cri du cœur des enseignants. Ils ont besoin d’une démonstration claire qu’il les soutient et les reconnaît dans leur tâche, parce qu’ils n’en peuvent plus de tenir l’école à bout de bras. Il faut que le gouvernement passe de la parole aux actes », a fait savoir la présidente du SERF-CSQ, Monica Chiasson.

Deuxième mouvement de grève

Afin de faire avancer les négociations et d’atteindre les priorités fixées par les 73 000 enseignantes et enseignants qu’elles représentent, la FSE-CSQ et l’APEQ-QPAT ont annoncé, le 16 avril, la tenue d’une seconde action de grève légale, le 27 avril de 14 h 45 à 17 h. Cette grève vise également tous les secteurs d’enseignement. Conformément au mandat accordé à la FSE-CSQ et à l’APEQ de tenir des grèves innovantes, cette façon de faire a comme objectif de perturber l’administration scolaire, tout en minimisant les répercussions sur les services éducatifs. Les organisations syndicales ont en main un mandat de grève allant jusqu’à l’équivalent de cinq jours, à exercer au moment jugé opportun.

« Depuis l’annonce de la tenue de notre première action de grève, force est de constater que les travaux ont progressé aux tables de négociation, mais ce qui s’y trouve est encore insuffisant pour répondre aux demandes prioritaires exprimées par les enseignants que nous représentons. Nous pensons qu’avec la volonté politique nécessaire, nous pourrions avancer vers une entente qui permette d’attirer des enseignants vers notre profession, mais aussi de les retenir en poste », a signifié la présidente de la FSE-CSQ, Josée Scalabrini.

Pour la présidente de l’APEQ, Heidi Yetman, « Le gouvernement a certes fait un bout de chemin, mais il faudra en faire plus, car la profession enseignante est en crise. Les enseignants sont épuisés et veulent une véritable reconnaissance de leur travail, ainsi que des changements qui améliorent significativement leur quotidien. Quand on valorise l’éducation, on prend soin de celles et ceux qui y travaillent tous les jours. Le gouvernement a voulu négocier malgré la pandémie, alors qu’il nous entende maintenant ».

Les enseignantes et enseignants du Québec sont sans contrat de travail depuis plus d’un. C’est le gouvernement Legault qui a voulu poursuivre les négociations malgré́ le contexte de la pandémie. Le personnel enseignant réclame des améliorations significatives dans son quotidien, notamment par une meilleure composition des classes et des ajouts de services, un allègement de la tâche, de meilleurs salaires et moins de précarité́.

Sur la photo : le personnel enseignant fermontois s’est rejoint à l’entrée principale des écoles afin de manifester. Quelques autres représentants syndicaux notamment des Métallos se sont déplacés afin de les appuyer.

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Publié le 26 avril, 2021, dans la publication : Numéro_08 Volume 39

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Publié sur le site le 26 avril 2021

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Négociations syndicales

Du popcorn devant l’Assemblée nationale

par Éric Cyr

Source photo : Syndicat de l’enseignement des Deux Rives. Légende photo : La mascotte Ed appuie les revendications du personnel enseignant.

Soufflés par la décision de compenser les pertes liées à la vente de popcorn dans les cinémas, des enseignantes et enseignants de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) ont fait un pied de nez au gouvernement Legault en distribuant symboliquement du maïs soufflé devant l’Assemblée nationale à Québec, le 25 février dernier, pour exprimer leur indignation face au manque de ressources en éducation qui devrait être une priorité pour les décideurs politiques.

Rapidité pour le privé

La mascotte Ed était sur place pour l’occasion afin d’accompagner les enseignants dont les négociations piétinent et qui sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2020 et qui s’étonnent qu’en seulement deux jours le gouvernement a trouvé des fonds pour indemniser les propriétaires de cinémas.

Scénario douteux et mauvais film

« On peut sérieusement se questionner sur les priorités d’un gouvernement qui trouve aussi rapidement le financement nécessaire pour régler la saga du popcorn dans les cinémas, mais qui a les poches presque vides quand on parle d’ajouter des services aux élèves en difficulté et d’améliorer les conditions d’apprentissage dans les écoles. Qu’on se le dise, ni les élèves ni les profs ne sont dédommagés pour les manques dans les services disponibles. Les enveloppes sont insuffisantes et le délestage est pratique courante dans nos milieux qui peinent à attirer et à retenir leur monde en raison des conditions de travail difficiles. Il est temps pour le premier ministre François Legault de faire de l’ordre dans ses priorités, car nous refusons de jouer dans ce mauvais film. En éducation, il faut changer de scénario maintenant ! » a fait savoir la présidente de la FSE-CSQ, Josée Scalabrini, qui parle d’un « sentiment d’indignation » de la part des enseignants qui remettent en question la bonne foi du gouvernement dans le renouvellement des conventions collectives.

Le personnel enseignant, en négociation depuis près d’un an, réclame notamment des améliorations significatives dans son quotidien et dans les services aux élèves en difficulté. Il exige aussi un allègement de la tâche, de meilleurs salaires, de meilleures conditions d’entrée dans la profession et moins de précarité.

La Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE) regroupe 34 syndicats représentant plus de 65 000 enseignantes et enseignants de centres de services scolaires et de commissions scolaires de partout au Québec. Elle compte parmi ses membres du personnel enseignant de tous les secteurs : préscolaire, primaire, secondaire, formation professionnelle et formation générale des adultes. Elle est affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).

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Publié le 15 mars, 2021, dans la publication : Numéro_05 Volume 39

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  • FSE-CSQ
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Publié sur le site le 15 mars 2021

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Monde de l’enseignement

Délégation syndicale à Fermont

par Éric Cyr

Accompagnés de la présidente du Syndicat de l’enseignement de la région du Fer (SERF), Monica Chiasson, les présidents des deux fédérations du réseau scolaire affiliées à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) étaient de passage à Fermont, le 22 janvier dernier, dans le cadre d’une tournée de la Côte-Nord. Ils en ont profité pour aller à la rencontre de leurs membres lors de plusieurs activités liées à la négociation 2020.

La présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), Josée Scalabrini, et le président de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), Éric Pronovost, étaient sur le terrain afin notamment de discuter des grands enjeux reliés à la négociation avec leurs membres et de bien leur transmettre la réponse patronale qui fait fit, selon eux, des demandes exprimées par la partie syndicale. Ils ont pris part à un 4 à 7 et à une rencontre syndicale portant sur les négociations.

Changer de paradigme

« C’est un cri du cœur et il y a des besoins pressants en éducation. On a cru en la possibilité d’un changement et là on s’attendait à des solutions, pas à la même façon de faire que durant le régime Couillard en 2015. On attend des gestes concrets et notamment un rattrapage salarial. On parlait de valoriser la profession d’enseignant. On demande des classes équilibrées et là il est temps de faire le point. Il est grand temps que le gouvernement écoute, entende et comprenne les enseignants. Ils en ont assez des conditions d’exercice difficiles et de la tâche de plus en plus lourde qu’ils doivent assumer et qui les éloigne de la profession qu’ils ont choisie et qu’ils aiment. Si la pénurie de professeurs est le plus grand défi de 2020 en éducation, comme le dit le ministre (de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec) Jean-François Roberge, alors on se serait attendus à plus de sérieux de sa part dans le cadre de la négociation qui commence », souligne Josée Scalabrini.

Reconnaissance et valorisation

De son côté, Éric Pronovost ajoute : « L’attraction et la rétention d’un personnel de soutien compétent passent nécessairement par de meilleures conditions de travail. Les membres du personnel de soutien, qui font partie de l’équipe-école, possèdent des compétences uniques pour assurer les services liés à l’éducation. Il est primordial que l’on s’assure de conserver ces ressources précieuses notamment par la valorisation de nos métiers et une meilleure qualité d’emploi incluant une bonification des salaires. »

Monica Chiasson conclut : « Le personnel de l’éducation a besoin de valorisation et le gouvernement doit se mettre de la partie. Il doit passer de la parole aux actes pour faire de l’éducation une véritable priorité. En éducation, il faut que ça change maintenant! »

La vice-présidente du SERF-CSQ, Sheila Leblanc, était aussi à Fermont pour l’occasion. Mme Scalabrini s’est par la suite déplacée, en présence de représentants du SERF-CSQ, à Havre-Saint-Pierre, le 23 janvier ainsi qu’à Port-Cartier et à Sept-Îles, le 24 janvier.

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Publié le 3 février, 2020, dans la publication : Numéro_02 Volume 38

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Publié sur le site le 3 février 2020

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Rentrée scolaire

Un retour toujours attendu

par Louise Vachon, collaboration spéciale

C’était jour de rentrée pour les 246 élèves de l’école Des Découvertes et les 125 élèves de la polyvalente Horizon-Blanc, le 27 août dernier. Sous la direction de madame Marie-Josée Murray, plus d’une trentaine d’enseignants, sept éducatrices, une dizaine d’employés de soutien, deux professionnelles, ainsi qu’une assistante à la direction (qui devrait être choisie bientôt), veilleront au bien-être et à la qualité de l’éducation des jeunes fermontois. Les écoles auront aussi la chance d’accueillir une monitrice de langue provenant de la Nouvelle-Angleterre.

Pour l’année scolaire, l’entraide, l’honnêteté et le respect sont les valeurs prônées par l’école Des Découvertes alors que ce sont la rigueur, le respect et l’entraide pour la polyvalente Horizon-Blanc. Du côté de l’école Des Découvertes, parents et enfants étaient conviés à l’auditorium, où grâce au jeu L’union fait la force et par des indices, ils étaient amenés à découvrir le nom des enseignants ainsi que ceux du personnel qu’ils côtoieront tout au long de l’année. C’est notamment sur cette thématique « l’union fait la force » que les jeunes seront guidés tout au long de l’année. Par la suite, les listes d’élèves ont défilé et chaque étudiant est parti avec son enseignant pour découvrir sa nouvelle classe ainsi que ses camarades. Les jeunes ont également savouré une collation saine lors d’une récréation plus longue permettant de profiter de beaux instants et de retrouver des amis.

De même, du côté de la polyvalente Horizon-Blanc, les étudiants furent aussi rencontrés à l’auditorium le matin pour connaître les membres du personnel qui se sont engagés à les aider dans leur réussite scolaire. Ils se sont ensuite promenés de classe en classe afin de participer à des jeux plus ou moins loufoques, histoire de s’amuser et de s’initier aux diverses matières du secondaire. La compagnie Minerai de fer Québec s’est associée à la rentrée en offrant un dîner hot-dogs sous un soleil radieux. Pour clore cette première semaine, une partie de baseball entre des membres du personnel de l’école Des Découvertes et des parents était organisée le vendredi en fin de journée, mais a dû être reportée à cause de la pluie.

« Le personnel de nos écoles et moi sommes unanimes quant à l’année scolaire qui s’annonce avec une équipe plus dynamique que jamais. Nous souhaitons offrir un environnement propice aux apprentissages et permettre à tous jeunes de s’épanouir tel que mentionné dans le plan d’engagement vers la réussite (PEVR) de notre commission scolaire. Nous souhaitons travailler en collaboration avec nos familles et faire de nos écoles une place de choix pour nos élèves! », déclare la directrice des deux écoles, Marie-Josée Murray.

Bonne année scolaire à vous tous!

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Publié le 9 septembre, 2019, dans la publication : Numéro_14 Volume 37

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Publié sur le site le 9 septembre 2019

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Éducation à Fermont

Nouvelle orientation à la direction

par Éric Cyr

La nouvelle directrice de l’école Des Découvertes et de la polyvalente Horizon-Blanc, Marie-Josée Murray, est entrée en fonction récemment et a pu s’entretenir avec le personnel enseignant dans le cadre d’un brunch d’accueil, le 23 août dernier. Celle qui a pris le gouvernail des deux écoles souhaite mener à bien son mandat et aborde ses fonctions avec optimisme et professionnalisme.

Résidente de Fermont depuis 2004, Mme Murray, qui était jusqu’à tout récemment directrice du Centre éducatif L’ENVOL à Labrador City, est habituée à faire beaucoup avec peu de ressources. Sa vision de l’enseignement repose sur la réussite de tous les apprenants en respectant l’unicité et les différences de chaque enfant tout en réussissant à bien le guider dans son évolution personnelle et d’apprentissage. « L’enseignement n’est pas une profession, c’est une vocation. Il faut accompagner l’enfant et construire une fondation autour de ce qu’il est afin de l’aider à bien cheminer. » Elle affiche une approche positive et souhaite demeurer à l’écoute des aspirations du milieu tout en établissant un trait d’union entre les écoles dans un esprit harmonieux et rassembleur.

« Chacun a un rôle important à jouer dans la réussite des élèves tant le personnel enseignant que celui de soutien. Il faut harmoniser nos efforts afin de maximiser les différents services ainsi que les activités scolaires et parascolaires dans un milieu isolé comme le nôtre pour que chacun en bénéficie. »

Enthousiasme contagieux

Mme Murray, qui a tenu à souligner le travail accompli par sa prédécesseure Janice Rousseau, se dit déjà très satisfaite de l’engagement du personnel élargi des deux établissements d’enseignement depuis son entrée en fonction et qui s’est mobilisé afin d’assurer une rentrée mémorable. Celle-ci explique que travailler de concert et en équipe stimule la participation et favorise un environnement propice au plein épanouissement de tous. « Nous avons la chance localement de pouvoir compter sur des professeurs dévoués et de qualité. Je suis emballée et très heureuse de constater la motivation et l’implication des différents intervenants et des parents avec qui j’aurai à interagir. Il faut bien considérer l’importance de la famille, un maillon important avec qui la collaboration est essentielle afin d’unir nos efforts pour la réussite de l’élève. Je souhaite également entretenir les partenariats déjà établis avec la communauté et, pourquoi pas, les augmenter. » La nouvelle directrice indique que les deux écoles seront plus actives sur les réseaux sociaux et invite les parents à aller visiter les pages Facebook : École des Découvertes et Polyvalente Horizon-Blanc.

Marie-Josée Murray est mère de trois enfants (2, 5 et 7 ans), titulaire d’une maîtrise en administration scolaire de l’Université d’Ottawa, d’un baccalauréat en enseignement préscolaire et primaire de l’Université du Québec à Rimouski, d’un diplôme dans un microprogramme en adaptation scolaire et sociale de l’Université de Sherbrooke et a suivi un programme court en psychologie du développement de l’Université TÉLUQ affiliée à l’Université du Québec.

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Publié le 10 septembre, 2018, dans la publication : Numéro 14 Volume 36

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Publié sur le site le 10 septembre 2018

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Rentrée scolaire

Pour commencer l’année du bon pied

par Éric Cyr

Source photo : Yan Poirier

La rentrée scolaire s’est déroulée sous le thème du renouveau et de la continuité pour les élèves de l’école Des Découvertes et de la polyvalente Horizon-Blanc de la Commission scolaire du Fer à Fermont, le 28 août dernier. Un accueil spécial a été réservé aux jeunes et à leurs parents à l’auditorium des écoles où un spectacle a été présenté devant une salle comble par le personnel enseignant qui a mis la main à la pâte sous la supervision de l’enseignante en arts plastique, Nadia « Filiatrault » Brouillard, qui a assuré les préparatifs du spectacle.

Après l’allocution de la nouvelle directrice des deux établissements d’enseignement, Marie-Josée Murray, qui souhaitait se présenter et accueillir les jeunes et leur famille, place à une séance loufoque, hétéroclite et disparate. Plusieurs petits numéros de variété, écourtés à cause de leur forme dérisoire et improvisée, ont été présentés au public par le personnel incluant des sketchs, de la danse, de la musique, des chants, un chien savant, des meneuses de claque (cheerleaders) et des représentations de magie et d’illusion.

Le quatuor clownesque « Trouve ta voix », « Les sopranos », « Les cocoladas », les magiciens « Les fantastiques magistiques », « Sancho flamenco », « Les voltigeuses » et en primeur « Les métal profs » ont offert des performances grotesques et saugrenues pour le moins oubliables. C’était évidemment là l’objectif inavoué afin d’assurer une transition contrastée et discordante vers le clou du spectacle qui a fait fureur.

Coup de théâtre et étonnement

Une surprise inattendue a joyeusement ravi l’auditoire : l’apparition sur scène de Ludovick Bourgeois et de Fred St-Gelais qui ont charmé la foule massée à l’auditorium grâce à leurs chansons bien connues et à leur musique entraînante. Les deux artistes ont généreusement accepté de participer à l’événement divertissant avant de prendre l’avion au grand bonheur des parents et enfants rassemblés sur les lieux et qui s’en sont donnés à cœur joie en applaudissant chaudement les musiciens qui ont répondu de façon enthousiaste en leur offrant des refrains bien connus. Certains en ont même profité pour danser en avant de l’estrade. Cette manifestation spontanée et inattendue a grandement contribué à agrémenter l’ambiance en transmettant une énergie débordante et contagieuse au public. Les jeunes ont par la suite pu poser des questions au chanteur et prendre des photos en sa compagnie lors d’une séance d’autographes.

Une autre rentrée scolaire s’est tenue le lendemain, 29 août, pour les élèves fermontois de la Commission scolaire anglophone Eastern Shore.

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Publié le 10 septembre, 2018, dans la publication : Numéro 14 Volume 36

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Nature et environnement

Des Éco héros à Fermont

par Éric Cyr

Légende : Linus, la buse de Harris a volé la vedette aux présentateurs en émerveillant les enfants fermontois.

Deux représentants de l’organisme Éco héros (Earth Rangers) étaient de passage au gymnase du Centre éducatif de Fermont, le 25 septembre dernier, dans le cadre d’une présentation pour sensibiliser les enfants à l’importance de l’environnement, de la biodiversité et du développement durable. La mission de l’association consiste à responsabiliser et à inciter la relève de demain à adopter des comportements durables tout en lui donnant les moyens de devenir directement impliquée dans la protection des animaux et de leurs habitats. Cette activité scolaire inspirante destinée aux élèves fait la promotion de programmes de conservation qui aident à protéger la faune canadienne en proposant les outils nécessaires pour participer à cette cause.

Rescaper la nature grâce à l’éducation

Saviez-vous que 25 % de la forêt boréale, la plus grande superficie au monde, se retrouve au Canada et abrite des millions d’animaux? Un total de 4 milliards d’oiseaux migrateurs s’y retrouve aussi durant leur périple. La nouvelle génération est plus sensibilisée et renseignée sur les enjeux environnementaux. Les enfants adorent les animaux et veulent contribuer à les protéger, c’est la raison pour laquelle plus de 100 000 enfants de partout au Canada, qui compte 39 parcs nationaux d’une superficie de 300 000 km2, ont signé pour devenir des éco héros certifiés. Ce programme éducatif incite les jeunes à adopter des mesures concrètes pour sauvegarder les animaux et leurs habitats. La présentatrice et dresseuse d’animaux Carine Nolet, qui a étudié en environnement et conservation, a choisi de s’orienter en éducation afin d’avoir un impact et transmettre sa passion : « Il est gratifiant de constater que les jeunes prennent conscience de l’importance de rescaper la nature et développent un sentiment d’appartenance à une vaste communauté de préservation toujours en expansion grâce à un site internet et un blogue. » Le présentateur Vincent Corbin qui a étudié en zoologie souhaitait aussi inspirer la jeunesse à l’importance de préserver l’environnement et œuvrer à la protection de la vie sauvage. Il explique l’importance de présenter des animaux vivants, des ambassadeurs de leur milieu qui sont nés en captivité dans des zoos ou issus de programmes de reproduction, pour créer un contact réel avec les enfants qui sont émerveillés de pouvoir admirer quelques représentants du règne animal.

« Les espèces menacées que l’on présente varient. Les animaux migrateurs chevauchent plusieurs pays et c’est un enjeu mondial, mais notre énergie est orientée vers les espèces menacées sur notre territoire. L’an passé, on a protégé les abeilles et les pollinisateurs. Cette année on parle du béluga et de la salamandre à points bleus. »

Un total de cinq équipes composées de deux présentateurs bilingues de Éco héros sillonnent le pays selon la demande et visitent annuellement en moyenne 800 écoles. Les jeunes fermontois ont pu découvrir Shelly, la tortue peinte de Midland, Millie, le tatou à trois bandes, un insectivore qui a été la mascotte des Jeux olympiques d’été de Rio de Janeiro au Brésil en 2016, Linus, la buse de Harris et Silva le martin-chasseur géant dans le cadre de la présentation. Quel ne fut pas l’étonnement des enfants aux yeux admiratifs de pouvoir observer les oiseaux prendre leur envol devant eux. Cette présentation scolaire a été rendue possible grâce à ArcelorMittal.

Pour en savoir plus sur ce projet réalisé avec l’appui financier d’Environnement et Changement climatique Canada : https://www.ecoheros.ca/ et https://www.ecoheros.ong/a-propos/

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Publié le 9 octobre, 2017, dans la publication : Numéro 16 Volume 35

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Publié sur le site le 11 octobre 2017

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Commission scolaire du Fer

Des investissements fort attendus

par Éric Cyr

La Commission scolaire du Fer, qui procède actuellement à la réfection du système de ventilation de l’auditorium de la polyvalente Horizon-Blanc, a adopté des mesures concernant le maintien d’actifs immobiliers qui concernent Fermont lors de la séance extraordinaire du Conseil des commissaires, le 5 juin dernier. De nécessaires investissements seront accordés à plusieurs projets prioritaires dans le cadre du budget consenti pour 2017-2018.

Les travaux ciblant plutôt l’extérieur, qui devraient débuter à l’été 2018, consisteront en une mise en marche des humidificateurs et une révision du chauffage au Centre éducatif de Fermont pour une somme de 200 000 $. Un remplacement des portes extérieures couvertes de buée en été et givrées en hiver est prévu au coût de 150 000 $. Une réfection de l’enveloppe extérieure et de la toiture du corridor qui coule dans le secteur de la résidence du personnel dans le mur-écran a aussi été planifiée et une somme de 3 M $ a été allouée à la première phase de cette cure de rajeunissement. Le remplacement de la toiture et la décontamination d’une maison unifamiliale appartenant à la commission scolaire située au 4, rue Duchesneau coûteront pour leur part 125 000 $.

Beaucoup de rattrapage à faire

Selon le directeur général de la C.S. du Fer, Lucien Maltais, les travaux les plus urgents ont été priorisés dans le cadre de cette enveloppe ministérielle tout comme ce fut le cas lors du remplacement des fenêtres de l’école il y a quelques années. « Les sommes allouées à ces travaux ne prennent pas en considération les opérations courantes qui sont dans une catégorie à part. Nous sommes conscients des nombreuses lacunes et du fait qu’il y a beaucoup de modernisation à apporter aux infrastructures afin de préserver les bâtiments en bon état. Il faut investir afin de tenter de rattraper le retard accumulé au cours des années, mais cette situation problématique est analogue dans plusieurs localités de la Côte-Nord et du Québec. On veut s’assurer de favoriser les endroits appropriés afin d’atteindre la cible. » Ce dernier explique que le gouvernement du Québec a fait le constat il y a quelques années d’un déficit d’entretien des infrastructures et semble finalement avoir quelque peu ajusté le tir cette année. « Ce sont des infrastructures québécoises qui appartiennent à la collectivité et éventuellement la situation, je l’espère, devrait s’améliorer avec le temps puisque le gouvernement investit plus récemment qu’il y a dix ans. » M. Maltais confie que le remplacement des vestiaires du gymnase a aussi été orchestré pour la seconde phase des travaux en 2019 qui devrait s’attarder à l’aspect intérieur des logements incluant le câblage et l’électricité, la tuyauterie et la plomberie, mais aussi au remplacement des fenêtres des appartements de la commission scolaire dans le mur-écran et à l’amélioration des patios.

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Publié le 25 septembre, 2017, dans la publication : Numéro 15 Volume 35

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Publié sur le site le 25 septembre 2017

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Décrochage scolaire

La solution a un visage

par Éric Cyr

Légende : Le spécialiste de la réussite scolaire monsieur Égide Royer, est un motivateur hors pair lors de ses conférences.

Pour amorcer la rentrée scolaire du bon pied, le psychologue spécialiste de la réussite scolaire de renommée internationale, le docteur Égide Royer, est venu partager son expertise en éducation. Celui-ci, qui s’est déjà adressé à l’UNESCO à Paris en France, était de passage à Fermont sur l’invitation de la polyvalente Horizon-Blanc, le 1er septembre dernier. Au grand bonheur des différents intervenants, dans le domaine du service de garde et de l’enseignement, qui ont pu apprivoiser certains outils bénéfiques à leur profession dans le cadre de deux séminaires. Le professeur associé en adaptation scolaire à l’Université Laval a aussi présenté en soirée à l’auditorium une conférence destinée plus particulièrement aux parents et à l’ensemble de la communauté.

Son leitmotiv, mieux vaut prévenir que guérir

Ce grand passionné, qui a développé un algorithme unique basé sur l’indice d’Apgar, qui sert à évaluer l’état des bébés à la naissance et qui permet d’estimer les probabilités de réussite d’un enfant à l’école, mise sur la prévention et l’intervention précoce et n’hésite pas à transmettre l’avancement des connaissances pour contrer l’abandon scolaire et à se placer en porte-à-faux avec les décideurs politiques en critiquant les cicatrices que peut laisser l’austérité. « Le monde peut sembler immuable, implacable. Il ne l’est pas. Une petite poussée au bon endroit peut le faire basculer » Égide Royer qui a été éducateur auprès de jeunes lourdement handicapés au début de sa carrière, enseignant au cégep et responsable provincial du dossier des jeunes en difficulté de comportement au ministère de l’Éducation du Québec sait très bien de quoi il parle. Il a l’expérience du terrain, mais entretient aussi la flamme de pouvoir parvenir à changer certaines approches afin de réussir à améliorer la situation et de maximiser les chances de réussite de la relève de demain.

« Nous avons tendance à penser que la cause doit nécessairement avoir la même ampleur que son effet. Or un changement mineur, mais stratégique peut avoir un énorme impact. »

Un de ses séminaires Passionnés de réussite. Comment l’école, les parents et l’ensemble de la communauté peuvent faire une différence encore plus grande dans la vie de plusieurs jeunes, résume bien son approche polyvalente qui cherche à intégrer tous les maillons de la chaîne dans une sorte d’effet levier afin de miser sur des actions précises pour cultiver la persévérance et la réussite. « Les pays les plus efficaces ne laissent pas un jeune prendre du retard », explique celui qui fait le constat que le Québec détient actuellement un des taux de décrochage scolaire les plus élevés dans les pays industrialisés. La sommité mondiale donne aussi des trucs et des astuces aux éducateurs, enseignants et parents pour éviter l’escalade des comportements difficiles et propose une recette pour composer avec ceux-ci qui est de demeurer d’un calme absolu « Cool as a Cucumber » tout expliquant pourquoi un comportement est inadéquat et qu’elles en sont les conséquences. Selon lui il est primordial de bien aiguiller les jeunes. « Cultiver la persévérance permettra de récolter la reconnaissance. » La directrice générale de l’école Des Découvertes et de la polyvalente Horizon-Blanc, Janice Rousseau se réjouit du dynamisme que ce grand passionné de réussite a su transmettre au milieu par sa grande générosité.

Égide Royer a publié six livres. Il a été directeur du Centre de recherche et d’intervention sur la réussite scolaire, fondé le Comité québécois pour les jeunes en difficulté de comportement (CQJDC) et reçu en 2011 le prix reconnaissance de l’Ordre des psychoéducateurs et des psychoéducatrices du Québec pour souligner sa contribution remarquable au rayonnement et à la reconnaissance de la profession et, en 2016, le prix professionnel décerné par l’Ordre des psychologues du Québec à un de ses membres qui s’est distingué par sa contribution remarquable à la profession et sa carrière exceptionnelle.

Twitter/Facebook/Linkedin : un fil en éducation @ egideroyer

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Publié le 11 septembre, 2017, dans la publication : Numéro 14 Volume 35

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Publié sur le site le 13 septembre 2017

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