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  • Sauver le caribou, une nécessité

    Environnement

    Sauver le caribou, une nécessité

  • Mini convoi « de la  liberté » dans la région

    Fermont et Labrador Ouest

    Mini convoi « de la liberté » dans la région

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    Route 138

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    Parachèvement de la 138

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    Côte-Nord

    Une 4 février, 2019

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    Côte-Nord

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    Désenclavement de la Côte-Nord

    Une 21 janvier, 2019

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    Projet de loi C-372

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    Reconnaissance nationale

    Une 28 mai, 2018

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Ottawa

Sauver le caribou, une nécessité

Environnement

Sauver le caribou, une nécessité

Mini convoi « de la  liberté » dans la région

Fermont et Labrador Ouest

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Un prolongement qui se prolonge…

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Autre coup dur pour les régions

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Autre coup dur pour les régions

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La députée de Manicouagan revient à la charge

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Transport : maillage et consensus

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Cancer Fermont honoré à Ottawa

Reconnaissance nationale

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Environnement

Sauver le caribou, une nécessité

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

La survie du caribou, en constante diminution au Québec et au Labrador depuis de nombreuses années, suscite les passions. Le gouvernement fédéral prépare un décret sur l’habitat essentiel de cette espèce au Québec, une mesure inédite jamais utilisée au pays auparavant qui permettrait à Ottawa d’intervenir relativement à la protection de ce cervidé en sol québécois.

Après avoir pressé Québec d’agir, Environnement Canada, qui évalue actuellement le sort du caribou des bois, déclaré vulnérable sur le territoire québécois en mars 2005, a donné à la mi-avril 2022 un ultimatum au gouvernement du Québec relativement à l’intensification des mesures de protection de cette espèce afin de faciliter la survie et le rétablissement des hardes de l’écotype forestier, c’est-à-dire les populations de caribous qui habitent la forêt boréale entre les 49e et 55e parallèles de latitude nord, sauf pour les petites populations isolées et presque décimées de caribou forestier de Val-d’Or et de Charlevoix. Insatisfait du traitement de la situation par le gouvernement Legault, le ministre fédéral de l’Environnement, Steven Guilbault, estime que Québec ne prend pas entièrement ses responsabilités dans ce dossier et évoque la possibilité d’avoir recours à ce mécanisme prévu à la Loi sur les espèces en péril si Québec ne collabore pas davantage à la protection de cet écotype forestier.

Quelques semaines auparavant à la fin février, alors que Québec repoussait encore l’adoption d’une stratégie pour freiner l’affaissement de la population de caribous forestier, plusieurs nations autochtones avaient annoncé des recours juridiques. C’est dans cette foulée que le Conseil des Innus de Pessamit sur la Côte-Nord a joint le mouvement en rappelant que le caribou est d’une importance capitale pour les Innus et que son déclin engendre des pertes culturelles inestimables qui menacent directement l’identité de ce peuple. Selon le chef des Innus de Pessamit, Jean-Marie Vollant : « Non seulement le gouvernement du Québec ne respecte pas ses engagements à freiner le déclin, mais les taux de perturbation dans l’habitat essentiel du caribou ne cessent de s’accroître… En autorisant les coupes forestières sur les sites essentiels pour le maintien du caribou et en refusant de s’asseoir avec nous afin de discuter de la mise en place de solutions efficaces, le gouvernement nuit consciemment au maintien du lien fondamental qui nous unit à Atiku, le caribou, depuis des temps immémoriaux. » Le projet d’aire protégée Pipmuakan, qui vise à protéger l’habitat du caribou et le patrimoine culturel innu sur le territoire du Nitassinan de la Première nation innue de Pessamit, a été déposé au gouvernement du Québec à l’automne 2020 et est demeuré lettre morte.

La porte-parole de Québec solidaire en matière de forêts, de faune et de parcs, la députée Émilise Lessard-Therrien, a donné, le 13 avril, la note E pour échec au ministre québécois des Forêts, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région Nord-du-Québec, Pierre Dufour, qu’elle qualifie de roi de l’inaction. La députée solidaire en a profité pour lui réitérer, encore une fois, sa demande de sursis concernant les coupes forestières. « Ça fait des mois que je talonne le ministre pour qu’il assure la protection des caribous… Je lui ai envoyé une lettre pour l’implorer d’imposer un moratoire sur les coupes forestières dans l’habitat du caribou. Il a mis sur pied une commission indépendante et des consultations bidon pour gagner du temps, mais en attendant il ne fait rien pour protéger l’une de nos espèces les plus emblématiques. Nous n’avons plus de temps à perdre et Ottawa ne devrait pas avoir à rappeler au ministre de faire son travail. C’est gênant et le ministre Dufour devrait avoir honte », a fustigé la députée de l’Abitibi-Témiscamingue qui juge que ce dernier est incapable de jouer son rôle de protéger les espèces vulnérables et qu’il préfère plutôt protéger l’exploitation forestière. « Quand je regarde le bilan de M. Dufour et son absence totale dans le dossier, j’ai l’impression qu’il est aussi le ministre des Ressources naturelles. Si c’est le cas, qui va faire la job qu’il est censé faire ? Qui va s’occuper de notre faune et de nos espèces en péril ? On le voit, le ministre Dufour a choisi son camp et ce n’est pas celui de la faune. » En mai 2019, Québec solidaire a proposé l’abolition du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs pour que le volet « forêts » soit rapatrié vers le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles et que les aspects « faune et parcs » relèvent du ministère de l’Environnement.

Le saviez-vous ?

Le caribou de la Gaspésie fait partie d’une population de caribous montagnards, l’un des trois écotypes que l’on trouve au Québec aux côtés du caribou forestier et du caribou migrateur. Il vit en altitude dans le massif gaspésien et passe la majeure partie du temps à l’intérieur du parc national de la Gaspésie. Il constitue l’unique vestige des populations de caribous qui peuplaient autrefois la péninsule gaspésienne, les provinces maritimes du Canada et la Nouvelle-Angleterre aux États-Unis. Cette population isolée et unique est désignée comme menacée au Québec et en voie de disparition au Canada.

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Publié le 25 avril, 2022, dans la publication : Numéro_8 Volume 40

  • Caribou des bois
  • Coupes forestières
  • Environnement Canada
  • Espèces en péril
  • Faune menacée
  • Gouvernement Legault
  • Habitat essentiel
  • MFFP
  • Ottawa
  • Québec

Publié sur le site le 25 avril 2022

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Fermont et Labrador Ouest

Mini convoi « de la liberté » dans la région

par Éric Cyr

Le convoi « de la liberté » composé principalement de camionneurs insatisfaits des mesures sanitaires imposées par le gouvernement de Justin Trudeau afin de lutter contre la pandémie de Covid-19, mais qui regroupe aussi des citoyens de tous les horizons originaires de plusieurs endroits au Canada qui affichent des revendications multiples et éclectiques et dont certains à tendance anarchiste ou religieuse, fait des adeptes partout au pays et paralyse Ottawa depuis la fin janvier où la tension monte entre les manifestants pour la plupart pacifiques, mais très bruyants, et les résidents et commerçants exaspérés du centre-ville. En lien avec ce déploiement populaire, le maire de la capitale fédérale, Jim Watson, a déclaré l’état d’urgence, le 6 février.

La région de Fermont et de l’Ouest du Labrador suit la tendance. Un cortège de véhicules tapissés de drapeaux du Canada et de slogans pour la liberté est parti de Wabush au Labrador, le 29 janvier dernier, et s’est dirigé vers Labrador City où des manifestants se sont rassemblés dans le stationnement du centre commercial Mall avant de se rendre à Fermont où la procession a aussi défilé dans les rues de la ville jusqu’au stationnement de l’aréna Daniel-Demers où la cinquantaine de participants se sont arrêtés pour scander des cris de ralliement. La cohorte motorisée a par la suite pris le chemin de la mine de fer du Mont-Wright d’ArcelorMittal avant de se disperser.

Organisateur de la Côte-Nord

Dans cette mouvance, le syndicaliste nord-côtier Bernard « Rambo » Gauthier a pris la tête d’une colonne de camionneurs québécois issue des régions qui s’est rendue, au début février, dans la capitale nationale du Québec afin de faire part de ses revendications, dans ce cas-ci aussi très variées, au gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ). Le moment choisi pour ce déplacement coïncide avec un événement culturel d’envergure internationale dans la Vieille Capitale, soit le Carnaval de Québec, ce qui déplaît aux organisateurs de cet attrait touristique majeur ainsi qu’aux commerçants locaux.

Le droit de manifestation est accepté en démocratie. Il existe cependant des considérations de maintien de l’ordre et, contrairement au premier ministre du Canada, Justin Trudeau, qui a été très évasif, le premier ministre du Québec, François Legault, a été ferme et a mis en garde les manifestants en leur signifiant clairement qu’aucun écart de conduite ne serait toléré. La chaîne de routiers québécois a été dissoute, le 6 février, mais un nouveau rassemblement est prévu après le carnaval.

Liberté à tout prix

Ces manifestations de ras-le-bol d’une certaine frange de la population surviennent après deux ans de restrictions destinées à freiner la propagation du coronavirus en constante mutation imposées par les gouvernements et qui ont nécessité de nombreuses adaptations et des sacrifices importants des citoyens, des commerçants et des entreprises, mais aussi des professionnels de la santé sur la corde raide et dont l’expertise a été constamment sollicitée. Personne ne peut prédire quand ce mouvement de contestation populaire et la Covid-19 vont s’essouffler. Un certain parallèle peut cependant être fait avec ce convoi « de la liberté » et les gilets jaunes qui ont surgi avant l’apparition de la pandémie en France en ce qui a trait au message ressemblant à un pot-pourri de revendications constituant un mélange hétéroclite.

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Publié le 14 février, 2022, dans la publication : Numéro_3 Volume 40

  • Contestation populair
  • Convoi de la liberté
  • Covid-19
  • Fermont
  • Gouvernement canadien
  • Justin Trudeau
  • Labrador
  • Manifestations
  • Mesures sanitaires
  • Ottawa
  • Québec

Publié sur le site le 14 février 2022

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Route 138

Un prolongement qui se prolonge…

par Éric Cyr

source photo : Connie F. Stone

Voilà belle lurette que les gouvernements successifs à Québec et à Ottawa promettent le désenclavement de la Côte-Nord et du Labrador par le parachèvement de la route 138 jusqu’à Blanc-Sablon en Basse-Côte-Nord. Une autre récente annonce confirme la tendance. Cette fois-ci, certains travaux devraient bel et bien commencer cet été, près de La Romaine.

Le 10 juin dernier, le ministre des Transports, François Bonnardel, le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, Jonatan Julien, le ministre responsable des Affaires autochtones, Ian Lafrenière, ainsi que la ministre fédérale du Revenu national, Diane Lebouthillier, au nom de la ministre de l’Infrastructure et des Collectivités, Catherine McKenna, ont annoncé de bonnes nouvelles aux Nord-Côtiers, lors d’une conférence de presse virtuelle. Ils étaient accompagnés du préfet de la MRC du Golfe-du-Saint-Laurent, Randy Jones, féru du dossier, qui assistait à l’événement depuis son lit d’hôpital, ainsi que des trois Chefs des communautés innues du territoire, le chef du Conseil de la Première nation de Nutashkuan, Réal Tettaut, le chef du Conseil des Innus d’Unamen Shipu, Bryan Mark, et le chef du Conseil des Innus de Pakua Shipu, Guy Mestenapéo. Les maires de Baie-Comeau, Yves Montigny, de Sept-Îles, Réjean Porlier, et de Port-Cartier, Alain Thibault ainsi que les préfets de Manicouagan, Marcel Furlong, et de la Minganie, Luc Noël, ont aussi assisté à la rencontre.

Les ministres ont confirmé que des étapes cruciales à la poursuite du projet de prolongement de la route 138 viennent d’être franchies. Les travaux de construction pour le tronçon situé entre Kegaska et La Romaine commenceront cet été, près de La Romaine. Quant au tronçon situé entre Tête-à-la-Baleine et La Tabatière, les travaux devraient commencer au cours de 2022. Au total, près de 80 kilomètres de route seront construits d’ici 2025 dans l’objectif de relier les localités de la Basse-Côte-Nord entre elles et éventuellement, à plus long terme, avec le reste du Québec, tout en soutenant le développement du territoire nordique.

Approbation du Conseil des ministres et ententes-cadres

La démarche a reçu l’aval du Conseil des ministres pour la réalisation des travaux de construction des tronçons retenus. De plus, le gouvernement du Québec a signé une entente-cadre avec la communauté d’Unamen Shipu, une avec celle de Nutashkuan et une avec la communauté de Pakua Shipu, afin de développer des collaborations déterminées liées à la réalisation du projet. Pour sa part, le gouvernement fédéral poursuit toujours sa consultation auprès des trois communautés innues du territoire. L’aboutissement de ces jalons importants pour le projet en assure ainsi la poursuite.

• La réalisation de ces deux tronçons représente un investissement de 695,5 millions de dollars, soit 285,6 M$ du ministère des Transports, 225,1 M$ de la Société du Plan Nord et 184,8 M$ du Nouveau Fonds Chantiers Canada – volet Infrastructures provinciales-territoriales – Projets nationaux et régionaux du gouvernement du Canada.

• Le projet consiste à aménager, sur deux tronçons, une route à deux voies, soit une dans chaque direction.

• Le tronçon situé entre Kegaska et La Romaine aura une longueur d’un peu moins de 49 kilomètres et comprendra 13 structures.

• Pour relier Tête-à-la-Baleine à La Tabatière, environ 30 kilomètres de route et cinq ponts devront être construits.

• Deux autres tronçons sont inscrits au Plan québécois des infrastructures, dans la catégorie « à l’étude », soit ceux situés entre La Romaine et Tête-à-la-Baleine ainsi qu’entre La Tabatière et Vieux-Fort.

• L’amélioration de la route 138 fait partie des 49 mesures du Plan d’action nordique 2020-2023 (PAN 20-23), sous l’orientation 1 : améliorer l’accès au territoire. Le PAN 20-23 répond aux priorités énoncées par les acteurs du Nord québécois. Il vise à fournir les outils appropriés aux communautés concernées afin qu’elles habitent pleinement leur territoire.

• Le gouvernement du Québec investira ainsi 778,6 millions de dollars, soit plus de la moitié de la somme prévue dans le PAN 20-23, pour soutenir les entreprises et les citoyens établis et actifs au nord du 49e parallèle. Les 49 actions socio-économiques du PAN 20-23 ont été précisées conjointement par 20 ministères et organismes du gouvernement du Québec.

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Publié le 21 juin, 2021, dans la publication : Numéro_12 Volume 39

  • Basse-Côte-Nord
  • Côte-Nord
  • Désenclavement
  • Innus
  • Ottawa
  • Prolongement route 138
  • Québec
  • Route 138
  • Transports

Publié sur le site le 17 juin 2021

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Transport aérien

Autre coup dur pour les régions

par Éric Cyr

Source photo : John McArthur/Unsplash

Le transporteur aérien Air Canada, subventionné par le gouvernement fédéral, qui en est actionnaire, ne reprendra pas ses liaisons régionales sur une base régulière dans de nombreux aéroports du Québec et en abandonnera plusieurs autres après un accord conclu avec Ottawa, le 13 avril dernier. C’est le Québec qui est le grand perdant de l’entente puisque bien que le siège social de la compagnie aérienne se situe à Montréal, la belle province est le territoire qui récupérera le moins de dessertes.

Air Canada a de plus confirmé qu’il ne reprendra pas ses liaisons régulières vers Wabush au Labrador, qui dessert Fermont. Le même scénario s’applique pour Baie-Comeau sur la Côte-Nord, Mont-Joli au Bas-Saint-Laurent, Gaspé en Gaspésie, les Îles-de-la-Madeleine et Val-d’Or en Abitibi.

Concurrence déloyale et manque de fiabilité

Les régions du Québec sont actuellement dans une impasse en ce qui a trait à l’accès à leur territoire par voie aérienne puisque plusieurs escales ont été complètement abandonnées ou partiellement délaissées par Air Canada. La grande majorité des élus des régions, qui jugent que le service du transporteur national manque de fiabilité, sont heureux que certains petits transporteurs régionaux poursuivent leur mission alors que d’autres ont manifesté l’intérêt de prendre le relais, où l’ont déjà fait, en tentant tant bien que mal d’offrir des services sans toutefois être soutenus par les gouvernements. Les élus demandent donc aux gouvernements de leur venir en aide afin d’assurer la pérennité des dessertes aériennes régionales. Air Canada entend conclure « de nouveaux accords interlignes avec des transporteurs régionaux tiers » pour les déplacements qu’elle ne pourra assurer au moyen de services directs, ce qui fait craindre aux élus la réapparition d’une concurrence déloyale aux frais des contribuables.

L’annonce de l’aide financière de près de 5,9 milliards de dollars par Ottawa a fait réagir L’Alliance des chambres de commerce de la Côte-Nord qui réclame depuis de nombreuses années un service aérien adéquat, fiable et à prix raisonnable. Les chambres de commerce dénoncent le fait qu’aucune aide n’ait été octroyée par le gouvernement du Canada aux transporteurs du Québec, ou à ceux qui ont manifesté le désir de reprendre le flambeau dans les régions du Québec, et demandent des actions pour une desserte aérienne durable et efficace.

Pire qu’avant pour les régions

Dans le cadre de cet accord bâclé qui ne tient pas compte des spécificités régionales, Air Canada a conclu avec le gouvernement du Canada une série d’accords de financement par instruments d’emprunt et de capitaux propres qui lui donnera accès à des liquidités maximales de 5,879 milliards de dollars par l’intermédiaire du Crédit d’urgence pour les grands employeurs (CUGE). Dans le cadre du montage financier, Air Canada a pris un certain nombre d’engagements liés au remboursement des clients, à la desserte des collectivités régionales, à des restrictions touchant l’utilisation des fonds fournis, à l’emploi et aux dépenses d’investissement. Air Canada offre aux clients admissibles qui ont acheté des billets non remboursables pour un voyage commençant au plus tôt en février 2020, mais qui n’ont pas voyagé en raison de la Covid-19, le choix d’un remboursement selon le mode de paiement initial.

TREQ

La Coopérative de transport aérien régional du Québec (TREQ), dont la mission est de doter le Québec d’un réel transporteur aérien régional au service des régions et de leur développement tout en assurant l’offre de billets d’avion à bas prix, envisage de desservir l’aéroport de Wabush au Labrador. Le conseil municipal de Fermont a adopté, en mars dernier, une résolution afin que la mairie paie les frais d’adhésion de 10 $ à la Coop TREQ aux citoyens fermontois qui en feront la demande et pour rembourser ceux qui se sont déjà inscrits.

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Publié le 26 avril, 2021, dans la publication : Numéro_08 Volume 39

  • Aéroports régionaux
  • Air Canada
  • Aviation civile
  • Dessertes aériennes
  • Escales régionales
  • Gouvernement fédéral
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  • Transport aérien
  • Treq

Publié sur le site le 26 avril 2021

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Loi sur les mesures de guerre

Le Bloc québécois exige des excuses officielles

par Éric Cyr

Le Bloc québécois a déposé, le 29 octobre dernier, une motion à la Chambre des communes exigeant que le gouvernement fédéral présente des excuses officielles aux 497 Québécoises et Québécois qui ont injustement subi les exactions de la loi sur les mesures de guerre promulguée, le 16 octobre 1970, par Ottawa.

Voici le texte de la motion déposée par le Bloc québécois : « Que la Chambre réclame des excuses officielles du premier ministre au nom du gouvernement du Canada pour la promulgation, le 16 octobre 1970, de la loi sur les mesures de guerre et le recours à l’armée contre la population civile du Québec afin d’arrêter de façon arbitraire, d’incarcérer sans accusation et d’intimider près de 500 Québécoises et Québécois innocents. »

Il y a cinquante ans, le 16 octobre, et dans les jours qui ont suivi, des soldats de l’armée canadienne et des policiers ont fait irruption dans des milliers de foyers québécois pour procéder à des perquisitions et des arrestations. Près de 500 citoyens innocents ont été arrêtés sans mandat et des dizaines de milliers d’autres ont été interpellés. « Le Bloc québécois est contre toute forme de violence. En octobre 1970, le gouvernement Trudeau a suspendu les droits et libertés au Québec et a lancé l’armée contre la population du Québec », rappelle le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet.

Injustement écroués

« Des citoyens innocents ont été menacés, intimidés à la pointe d’une mitraillette, arrêtés et incarcérés dans des conditions qui sont réservées à de grands criminels. Imaginez un seul instant que des soldats armés s’introduisent avec fracas dans votre maison, en pleine nuit, et vous interpellent à la pointe d’une mitraillette… Il s’agit bien ici, d’une violence politique indigne d’une société démocratique », a signalé la députée de Manicouagan, Marilène Gill. « Le gouvernement fédéral, ce même gouvernement qui se proclame contre la violence et l’extrémisme à travers le monde, doit faire montre de compassion à l’égard des 497 citoyens québécois ainsi qu’à leurs familles qui ont vécu des moments de terreur et qui ont dû composer avec les séquelles de ces agressions. C’était inadmissible il y a 50 ans et ça l’est toujours aujourd’hui. Ottawa doit s’excuser », a conclu la députée bloquiste nord-côtière.

Malgré la demande officielle du Bloc québécois et bien qu’un demi-siècle se soit écoulé depuis l’application injustifiée de la loi sur les mesures de guerre, en octobre 1970, le gouvernement fédéral s’entête à ne pas présenter d’excuses aux Québécois pour les centaines d’arrestations arbitraires menées au Québec durant la crise d’Octobre. Le gouvernement Trudeau choisit donc de perpétuer encore aujourd’hui une injustice historique grave commise envers la nation québécoise et fait preuve d’un manque total de compassion. Le député bloquiste de Montarville, Stéphane Bergeron, qui, lors du dépôt de la motion, a directement interpellé le fils de celui qui était à l’époque premier ministre du Canada et qui avait autorisé la mise en œuvre des mesures de guerre, en lui demandant de rendre justice aux victimes s’exprimait aussi à la suite du vote, le 2 novembre. « Le premier ministre Trudeau est pourtant prompt à faire preuve de contrition lorsque cela sert ses desseins politiques et s’inscrit dans cette perspective multiculturaliste qu’il privilégie. Les seuls, en fait, auxquels le parti libéral fédéral a toujours refusé de présenter des excuses sont les Acadiens, les Métis et les Québécois ! Et pour comble d’insulte, Justin Trudeau ne s’est même pas donné la peine de se présenter au vote, laissant ses députés porter l’odieux de cette inique décision. »

Un mensonge

Le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet a aussi pris la parole : « La ligne de fracture est claire entre la nation québécoise et les provinces canadiennes. Les députés de la Chambre des communes ont adhéré à une version de l’histoire du Canada qui semble pour le mieux biaisée. Le fondement de ce mensonge institutionnel repose sur la fausse croyance que la loi sur les mesures de guerre a été promulguée en réponse à l’enlèvement et à l’assassinat du ministre Pierre Laporte, que nous condamnons et déplorons sans équivoque, et pour contrer une insurrection armée dirigée par nul autre que René Lévesque, entre autres…Évidemment tel que la GRC l’avait bien dit au premier ministre Trudeau père, tout cela est faux. La mort de Pierre Laporte a suivi la promulgation et ne l’a pas précédé. Elle sert encore aujourd’hui de prétexte pour justifier l’injustifiable soit la suspension des libertés civiles. » Le Bloc québécois est par la suite revenu à la charge sur cette question lors de sa journée d’opposition aux Communes pour demander à la Chambre de sommer le gouvernement canadien de s’excuser d’avoir promulgué la loi sur les mesures de guerre en 1970.

 

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Publié le 16 novembre, 2020, dans la publication : Numéro_19 Volume 38

  • Bloc québécois
  • Chambre des communes
  • Excuses officielles
  • Gouvernement du Canada
  • Gouvernement fédéral
  • Loi sur les mesures de guerre
  • Motion
  • Ottawa

Publié sur le site le 16 novembre 2020

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Assurance-emploi

Importante victoire du Bloc québécois

par Éric Cyr

Source photo : BQ

Une motion du Bloc québécois concernant le rallongement des prestations spéciales d’assurance-emploi a été adoptée, le 20 février dernier, par la Chambre des communes à Ottawa qui a voté en faveur de l’augmentation des semaines admissibles en cas de maladies graves, qui étaient au préalable de 15 courtes semaines et qui passeront à 50 dans le prochain budget fédéral.

La députée de Manicouagan, Marilène Gill, dont c’était l’un des chevaux de bataille, est satisfaite que la motion du Bloc québécois à l’effet d’augmenter les prestations des travailleurs dans des situations de maladies graves comme le cancer ait été adoptée. « C’est une victoire pour le Bloc québécois et pour les prestataires de l’assurance-emploi », déclare la politicienne nord-côtière.

Corriger une iniquité

Les députés bloquistes n’entendaient pas se contenter de la maigre proposition du gouvernement libéral de Justin Trudeau qui souhaitait faire passer le seuil de semaines admissibles à seulement 26 semaines. Le Bloc québécois en a donc appelé au principe même de l’équité afin que les travailleurs plus vulnérables qui cotisent au programme de l’assurance-emploi dans leur combat pour le retour à la santé n’aient pas à s’inquiéter pour leur avenir.

L’exemple fermontois

La présentation de la motion faite par le Bloc québécois a certainement été moussée par l’émouvante intervention à la Chambre des communes de l’ancienne Fermontoise et députée du Bloc québécois de Beauport-Limoilou, Julie Vignola, qui a inévitablement contribué à faire pencher la balance en citant l’exemple du vigoureux combat mené contre le cancer par une de ses amies, une courageuse Fermontoise, Joan Rhéaume, qui nous a malheureusement quittés récemment.

« Se battre contre la maladie est le combat d’une vie et les soucis financiers ne doivent pas miner les forces des combattants. »

Le combat se poursuit

Selon Mme Gill : « Ça fait maintenant 30 ans qu’on exige que le programme de l’assurance-emploi soit pensé pour notre monde, non pas pour les besoins du gouvernement, mais pour ceux des nôtres, ceux qui nous ont donné le privilège de les représenter. » La députée de Manicouagan qui s’était engagée lors de la dernière campagne électorale à travailler à la réforme de l’assurance-emploi se réjouit évidemment de cette victoire dans le dossier, mais rappelle que, dans un même ordre d’idées, l’objectif de mettre fin à la période du trou noir, qui touche aussi particulièrement les travailleurs de l’industrie saisonnière de l’est du Québec, demeure plus que jamais au cœur de ses priorités.

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Publié le 2 mars, 2020, dans la publication : Numéro_04 Volume 38

  • Assurance-emploi
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  • Congé médical
  • Gouvernement fédéral
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  • Maladies graves
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Publié sur le site le 2 mars 2020

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Haute fonction publique

Un sous-ministre adjoint originaire de Fermont

par Éric Cyr

Source photo : LinkedIn

L’ancien Fermontois Daniel Roussy a été nommé, le 12 novembre dernier, sous-ministre adjoint délégué du secteur des services juridiques au Bureau du Conseil privé (BCP) à Ottawa, un comité indépendant du cabinet fédéral qui gère les procédures de décision au sein du conseil des ministres et assure la coordination entre les ministères.

Le BCP, le plus haut organe de la fonction publique fédérale, est le secrétariat du Conseil privé et du cabinet chargé de conseiller de manière impartiale le premier ministre par des conseils objectifs neutres basés sur l’expertise de la fonction publique et en concertation avec les ministères des différents paliers de gouvernements. Le BCP ne manifeste aucun parti pris contrairement au cabinet du premier ministre qui regroupe des collaborateurs politiques du chef du gouvernement. Un autre volet de son mandat est la direction de la fonction publique : il coordonne le travail des ministères et agences du gouvernement du Canada et prépare les nominations des hauts fonctionnaires. Son portefeuille comprend aussi le ministre des Affaires intergouvernementales, le leader du gouvernement à la Chambre des communes et le ministre des Institutions démocratiques. Dirigé par le greffier, qui porte depuis 1940 la désignation de secrétaire du cabinet, le ministère du premier ministre aide le gouvernement à réaliser sa vision, ses objectifs et ses décisions avec efficacité. Le BCP est l’un des plus anciens et plus importants organismes centraux du gouvernement du Canada.

Expérience fermontoise

Selon monsieur Roussy, dont le père d’origine gaspésienne était conducteur de grues mobiles à la mine du Mont-Wright à l’époque où cette dernière était exploitée par la compagnie minière Québec Cartier, cette nomination est quelque peu reliée à son expérience dans la ville nordique qui a marqué son enfance de façon positive : « Je me souviens d’une formation que j’ai suivie en leadership dans le cadre de ma carrière. J’y ai appris que l’endroit où l’on grandit façonne en grande partie notre tempérament et développe nos aptitudes. Fermont constitue selon moi un microcosme particulier et en quelque sorte un laboratoire expérimental qui m’a permis de ne pas avoir peur de l’inconnu, d’expérimenter et de développer un esprit innovateur. Nous avions à l’époque accès à tous les outils modernes nécessaires à assurer notre plein potentiel : des ordinateurs à l’école, des infrastructures sportives avant-gardistes, une bibliothèque bien garnie que je fréquentais souvent, car Internet n’existait pas encore. Nous devions aussi apprendre à bien communiquer de façon claire et précise puisque la distorsion d’un message amplifiée par le phénomène du téléphone arabe pouvait parfois s’avérer problématique dans ce petit milieu isolé. »

Daniel Roussy a obtenu un baccalauréat en droit à l’Université d’Ottawa où il a suivi une formation juridique en Common Law et en droit civil du Québec avant de compléter un diplôme supérieur d’études en gestion de l’administration publique de l’Université du Québec – École nationale d’administration publique. Il a aussi étudié au Harvard Kennedy School à Cambridge au Massachusetts aux États-Unis. Il était, jusqu’à sa récente nomination, directeur général et avocat général principal des services juridiques d’Affaires mondiales Canada – le ministère des Affaires étrangères. Auparavant, il a aussi occupé le poste de sous-directeur exécutif et avocat général au secteur des affaires juridiques du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) et a occupé diverses fonctions au ministère de la Justice du Canada notamment aux services juridiques de Pêches et Océans Canada et à Emploi et Développement social Canada. Demeurant maintenant à Gatineau, il célèbrera sous peu ses 25 ans de mariage avec sa conjointe Gillian avec qui ils sont parents de cinq enfants.

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Publié le 18 novembre, 2019, dans la publication : Numéro_19 Volume 37

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Publié sur le site le 18 novembre 2019

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Circonscription de Manicouagan

Victoire incontestable de Marilène Gill

par Éric Cyr

Source photo : Bloc québécois

À peine réélue par une écrasante majorité de 54 % des voix, lors du scrutin du 21 octobre dernier, la députée de Manicouagan, Marilène Gill, du Bloc québécois (BQ) effectue un retour en force en entamant son second mandat avec optimisme et détermination. Combative, elle a déjà repris le flambeau des intérêts nord-côtiers afin d’assurer la continuité des dossiers à Ottawa et souhaite mettre en branle des états généraux sur la Côte-Nord afin de briser son isolement, une idée qui est très bien accueillie par ses concitoyens.

Fourbir les armes

La politicienne bloquiste se dit satisfaite de la campagne électorale qu’elle a menée avec énergie et remercie les électeurs de lui faire confiance. Elle explique que l’objectif de tenir des états généraux sur la Côte-Nord et son désenclavement en particulier est principalement de permettre d’entendre les groupes nord-côtiers et d’expliquer les grands enjeux auxquels est confrontée la région tout en lui donnant de la crédibilité et de la visibilité. Il s’agit de brosser un portrait d’ensemble de la situation actuelle, de faire le point et de transmettre l’information exacte aux citoyens afin qu’ils comprennent bien le processus dans une perspective globale avant d’enclencher des actions concrètes structurantes et déterminantes qui mèneront éventuellement à l’aboutissement des prépondérances régionales et de la priorité évidente qu’est le désenclavement.

L’épaule à la roue

La dynamique a complètement changé dans le contexte de cette nouvelle législature puisque le BQ, qui a effectué une remarquable remontée en récoltant 32 sièges, affiche toute sa légitimité. Le Québec n’a jamais été aussi fort à Ottawa en plus d’une décennie et le BQ détient la balance du pouvoir au Québec. Mme Gill se veut rassembleuse et amorce son nouveau mandat en demeurant près des aspirations légitimes de ses concitoyens tout en étant convaincue que son parti ira chercher des gains significatifs pour la Côte-Nord et pour le Québec.

« Le Bloc québécois est le seul parti qui défend et qui promeut les intérêts du Québec, rien que du Québec, et cela, sans compromis. Que ce soit dans les dossiers économiques, sociaux ou environnementaux, nous veillons à ce que le Québec soit respecté et à ce qu’il reçoive sa juste part du fédéral. Nous sommes un parti indépendantiste et cela suppose nécessairement que nous soyons résolument nationalistes. C’est pourquoi les Nord-Côtiers peuvent également compter sur nous pour défendre les consensus de l’Assemblée nationale du Québec ainsi que pour porter des dossiers qui touchent directement à notre nation, tels que la laïcité (loi 21), la langue française ou encore la culture. En résumé, c’est simple : le Québec, c’est nous ! » rappelle la députée nord-côtière qui considère que les gens ont voté avec leur cœur.

« Je suis fière d’avoir pris plusieurs engagements qui m’ont été demandés sur le terrain par les Nord-Côtiers. Que ce soit entre autres pour le désenclavement de la Côte-Nord, pour la protection des fonds de pension et des assurances des travailleurs et des retraités, pour les demandes des Premières nations et pour la réforme de l’assurance-emploi, le travail que je propose d’effectuer vise à donner toute la place à la population de façon à contribuer à son mieux-être. Je suis également fière que le Bloc québécois les ait inscrits dans sa plateforme électorale nationale. Cela montre toute l’importance que nous accordons à nos régions », conclut la députée bloquiste.

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Publié le 4 novembre, 2019, dans la publication : Numéro_18 Volume 37

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Publié sur le site le 4 novembre 2019

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Parachèvement de la 138

Un véritable cri du coeur

par Éric Cyr

Source photo : Randy Jones

Un mémoire a été présenté au Comité permanent des transports de l’infrastructure et des collectivités de la Chambre des communes à Ottawa, le 14 mai dernier, par le préfet de la MRC Le Golfe-du-Saint-Laurent, Randy Jones, au sujet du nécessaire et très attendu aboutissement de la route 138 jusqu’à Blanc-Sablon en Basse-Côte-Nord, qui s’avérerait bénéfique tant au Québec qu’à Terre-Neuve-et-Labrador. Une fois complétée, la route 138 permettrait de relier la Trans-Québec-Labrador en formant une boucle désenclavant ainsi à la fois la Côte-Nord et le Labrador : d’une pierre deux coups.

C’est ce comité, qui étudie principalement les mesures législatives, politiques, programmes et autres questions d’importance nationale liées au transport, à l’infrastructure et aux villes canadiennes, ainsi que le fonctionnement de Transports Canada et d’Infrastructure Canada, qui a invité M. Jones dans la capitale fédérale afin de présenter ce dossier jugé prioritaire à l’unanimité par tous les élus nord-côtiers et les chefs autochtones ainsi que par l’ensemble des maires du Labrador.

Suite logique et équité

Un front commun historique pour le désenclavement de la Côte-Nord, qui regroupe au sein d’une importante coalition l’ensemble des élus de cette région issus des paliers politiques fédéral, provincial et municipal, comprenant les députés, les préfets, les maires, incluant ceux du Labrador, et les chefs autochtones ainsi que des représentants des diverses collectivités nord-côtières et labradoriennes, s’était d’ailleurs rendu à Ottawa, à la fin de l’année dernière, afin de faire valoir cette revendication légitime.

Des ambassadeurs de trois cultures, s’exprimant dans trois langues en provenance de deux provinces : un symbole fort pour relayer un seul discours.

Des Innus, des Québécois et des citoyens du Labrador ont uni leurs forces et leur voix en faisant retentir un message clair et sans équivoque : il est grand temps de compléter la route 138. Leur présence sur la colline parlementaire avait aussi pour objectif de démontrer leur solidarité et leur détermination ainsi que toute l’importance de cette démarche de prolongement et d’aboutissement de la route 138 jusqu’à Blanc-Sablon.

Occupation dynamique du territoire

Le maire de Gros-Mécatina, Randy Jones, a livré un discours empreint d’émotions : « Je ne sais trop comment interpréter cette invitation à cette tribune de choix. Après toutes ces années à nous relayer, moi, mes amis maires et chefs de communautés autochtones afin de tenter d’obtenir des audiences auprès des gouvernements pour faire valoir cet enjeu primordial considéré d’une importance capitale, le désenclavement de la Côte-Nord, afin d’extirper une bonne fois pour toutes nos communautés de l’isolement en les reliant au reste du pays. J’ose y voir de l’espoir et j’espère que cette fois sera la bonne et qu’enfin on nous entendra après plus d’un demi-siècle de revendications auxquelles les gouvernements successifs, tant au fédéral qu’au provincial, ont fait la sourde oreille. » Le capitaine de bateau à la retraite poursuit : « Les résidents de nos vastes régions sont liés par une même réalité, par le même sentiment d’abandon, et ont l’impression d’être considérés comme des citoyens de deuxième classe laissés à eux-mêmes. Comment passer sous silence cette flagrante injustice qui consiste à multiplier les autoroutes, les ponts, les circuits aériens pour les habitants des grands centres urbains alors que chez nous des gens perdent la vie faute d’un simple lien routier ? Encore tout récemment, un homme est mort d’hypothermie alors que sa motoneige, le seul moyen de transport à notre portée, s’enlisait sur un lac et que, gelé, il a dû marcher de longues heures. Quel paradoxe! Après plus de 50 ans de promesses, l’heure est venue de passer à l’action! On a assez attendu! »

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Publié le 27 mai, 2019, dans la publication : Numéro_10 Volume 37

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Publié sur le site le 27 mai 2019

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Désenclavement de la Côte-Nord

La députée de Manicouagan revient à la charge

par Éric Cyr

Source photo : Le Nord-côtier. Légende photo : Un panneau de signalisation routière indique la fin de la route 138 en Basse-Côte-Nord.

La députée de Manicouagan, Marilène Gill, du Bloc québécois, se réjouit de la connaissance du dossier du désenclavement de la Côte-Nord dont a fait montre le ministre de l’Infrastructure et des Collectivités, François-Philippe Champagne, lors de sa visite éclair dans la circonscription. Elle réclame toutefois un engagement ferme du gouvernement fédéral dans le dossier prioritaire, lequel doit se traduire par les sommes nécessaires pour mener le projet à terme.

Primauté de la 138

« Mon collègue du fédéral a rappelé aux Nord-Côtiers l’échéancier dévoilé par le gouvernement du Québec, à l’été 2017, en ce qui concerne les tronçons de Kegaska à La Romaine et de Tête-à-la-Baleine à La Tabatière. Jusque-là, rien de neuf sous le soleil ! Mais du même souffle, le ministre a dit faire du dossier de la route 138 une priorité de son gouvernement. Vous comprendrez que j’attends avec impatience l’annonce par monsieur Champagne de l’octroi des 94 millions de dollars demandés par le gouvernement du Québec pour que les chantiers ouvrent cet été comme prévu. Je me demande d’ailleurs pourquoi le ministre n’a pas profité de ce moment privilégié chez nous pour en faire l’annonce », s’interroge la députée.

Demeurer aux aguets

« Restons à l’affût. Le gouvernement déposera son budget en février prochain. Ce sera l’occasion de voir si le désenclavement de la Côte-Nord est vraiment un dossier qu’il priorise. Les investissements doivent être là, noir sur blanc ! », insiste Marilène Gill. « Mais ne soyons pas dupes. Ce que les Nord-Côtiers veulent, c’est une route complète et pas seulement la réalisation de tronçons ! Le gouvernement fédéral doit s’engager à participer financièrement pour compléter les 400 kilomètres restants qui relieront le Québec à Blanc-Sablon », exige la bloquiste.

Un siècle d’exclusion

« Ça fait plus de cent ans qu’on parle du dossier du désenclavement de la Côte-Nord, mais aujourd’hui plus que jamais nous sommes unis pour faire valoir nos intérêts. En novembre dernier, nous étions nombreux à Ottawa à réclamer un engagement formel du gouvernement libéral (de Justin Trudeau) dans le cadre d’une délégation historique. En quelques mois, jamais le sujet de la route 138 n’a fait autant parler de lui. Je sens qu’un mouvement est en train de se soulever, de prendre de l’expansion. Le temps des paroles est révolu, nous voulons des gestes, pour l’économie et la sécurité des Nord-Côtiers et des Coasters. Nous devons rester unis, chercher d’autres alliés et maintenir la pression sur le gouvernement, car nous n’en serons que plus forts ! », conclut la députée.

L’aboutissement de la route 138 coïnciderait avec la création d’une boucle interprovinciale reliant finalement le Québec au Labrador via les routes 510, 500 et 389, permettant de réellement connecter l’extrémité est du Québec, le Labrador et le nord-est québécois par voie terrestre au reste du continent.

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Publié le 4 février, 2019, dans la publication : Numéro 2 Volume 37

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Publié sur le site le 4 février 2019

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Côte-Nord

Transport : maillage et consensus

par Éric Cyr

Après avoir rencontré une imposante délégation nord-côtière qui s’était déplacée à Ottawa à la fin de l’année dernière, le ministre fédéral de l’Infrastructure et des Collectivités, François-Philippe Champagne, était de passage sur la Côte-Nord les 22, 23 et 24 janvier dernier à l’invitation des élus de cette vaste région. La députée de Manicouagan, Marilène Gill, qui avait facilité la démarche dans la capitale fédérale et qui demeure convaincue de l’importance de désenclaver la Côte-Nord, n’a pu se rendre à la rencontre en raison du caucus présessionnel du Bloc québécois.

Le ministre du cabinet Trudeau a d’abord assisté à un dîner-conférence organisé par la Chambre de commerce de Sept-Îles avant de se rendre à Baie-Comeau le lendemain. Le sujet des transports, et en particulier la nécessité pour la région du prolongement de la route 138, a mobilisé sans surprise l’attention durant sa brève visite.

Unité exemplaire

Il était impatiemment attendu à Sept-Îles par une impressionnante brochette de personnalités influentes, composée de nombreux élus et d’intervenants du milieu socio-économique, qui l’a sensibilisé au sujet des défaillances logistiques du transport sur la Côte-Nord et qui a discuté des grands enjeux relatifs à ce domaine, en tête d’affiche depuis des décennies. Ils ont évoqué leurs préoccupations légitimes concernant le manque d’efficacité des modes de transport et le prolongement très attendu de la route 138 jusqu’à Blanc-Sablon. Ce sont essentiellement les aspects de la fluidité ainsi que la libre circulation des personnes et des marchandises, et ce, jusqu’au Labrador, dont il est question. Rappelons que pour nos voisins, le seul accès terrestre passe par les deux liens routiers de la Côte-Nord au Québec incluant la route 389.

Au diapason et à l’unisson

Image forte, de nombreux élus s’agglutinaient autour de la table d’honneur afin d’accueillir le représentant du gouvernement canadien. Alignés pour l’événement, on retrouvait le président de l’Association des MRC de la Côte-Nord et maire de Sept-Îles Réjean Porlier, le préfet de la MRC de Minganie Luc Noël, le préfet de Manicouagan Marcel Furlong, la préfète de la MRC de la Haute-Côte-Nord Micheline Anctil, le préfet de la MRC de Golfe-du-Saint-Laurent et maire de Gros-Mécatina Randy Jones, le maire de Baie-Comeau Yves Montigny, le maire de Port-Cartier Alain Thibault, le maire de Havre-Saint-Pierre Pierre Cormier, le maire de l’Île d’Anticosti John Pineault, le maire de Ragueneau Joseph Imbeault, le maire de Pointe-Lebel Normand Morin, le maire de Godbout Jean-Yves Bouffard, le maire de Baie-Johan-Beetz Martin Côté, le préfet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont Martin St-Laurent, l’administrateur de la Ville de Schefferville Ghislain Lévesque, le maire d’Happy-Valley-Goose Bay Wally Andersen et le maire de Wabush Ron Barron, tous deux du Labrador, et plusieurs chefs de communautés autochtones, le chef de Uashat mak Mani-Utenam Mike McKenzie, le chef de Unamen Shipu Brian Mark, le chef de Pakua Shipu Denis Mestenapéo, le chef d’Ekuanitshit Jean-Charles Piétacho et le chef de Nutashkuan Rodrigue Wapistan. Solidaire de la démarche, la députée de Duplessis Lorraine Richard du Parti québécois a mandaté son attachée politique afin de la remplacer, car elle devait assister à une réunion de caucus.

Des gens d’influence

Plusieurs dignitaires notables faisaient partie des invités, notamment des représentants du cabinet du ministre québécois de l’Énergie et des Ressources naturelles et de la direction générale de la Côte-Nord de Transports Québec, des représentants des Affaires autochtones du Canada, la présidente de la Société du Plan Nord Élizabeth Blais, le président du Port de Sept-Îles Pierre Côté, le directeur général de Tourisme Côte-Nord Mario Leblanc, le directeur général de Transport ferroviaire Tshiuetin Orlando Cordova, des représentants de l’industrie incluant le chef des opérations de la minière Rio Tinto IOC Maurice McClure et le directeur général de Port et Chemin de fer QNS&L Benoit Méthot, le directeur du développement stratégique d’Aluminerie Alouette Richard Lapierre, le directeur des ressources humaines du CISSS Côte-Nord Marc Brouillette, le président de Développement économique Sept-Îles Langis St-Gelais et la présidente de la Chambre de commerce de Sept-Îles Karine Lebreux.

Consensus indéniable

Dans le cadre de cette seconde rencontre en moins de deux mois entre des élus nord-côtiers et le ministre Champagne, ce dernier a reconnu l’intérêt de réellement relier le pays d’un océan à l’autre. Celui-ci s’est senti interpellé par l’unité et la détermination des décideurs politiques multiethniques issus des deux côtés de la frontière Québec-Labrador. Le visiteur fédéral a affirmé avoir rarement vu un consensus si fort autour d’un projet dans l’ensemble d’une région et qui mobilise tant les leaders politiques et autochtones de deux provinces.

Clarté indiscutable

La cohésion du message dont la pertinence résonne de façon unanime et sans fausses notes ne pouvait faire autrement que l’impressionner.

Il a semblé à l’écoute des revendications et notamment celle qui fait consensus et qu’il place en priorité : le prolongement et l’aboutissement de la route 138 en Basse-Côte-Nord. M. Champagne souhaite l’avancement de ce dossier qu’il a qualifié de projet ambitieux et d’envergure. Ce qui était auparavant considéré comme un rêve, en tenant compte des 400 kilomètres nécessaires pour la connexion interprovinciale, fait aujourd’hui parler de lui, ce que le ministre considère être un pas important. Il a d’ailleurs dit espérer être en mesure d’annoncer d’éventuels investissements pour le lancement des travaux dès cet été.

Détermination exemplaire

Illustrant bien la sérieuse problématique dont est victime la région en matière de transports, le maire de Labrador City, Wayne Button, n’a pu assister à la rencontre, car son vol était cloué au sol, contrairement aux maires de Wabush et de Fermont partis la veille. Le préfet Randy Jones a, pour sa part, réussi à s’envoler in extremis afin de se rendre à la rencontre malgré les conditions météo difficiles, mais son retour lui a pris quatre jours, car il a dû rentrer par bateau et le bateau a été retardé à cause des intempéries.

Volonté mitigée

Malgré la volonté du ministre québécois des Transports, François Bonnardel, qui souhaite voir aboutir le projet d’ici une décennie et qui a déposé une demande de contribution fédérale de 94 millions de dollars pour réaliser des tronçons totalisant environ 85 kilomètres qui relieraient Kegaska à La Romaine et Tête-à-la-Baleine à Kegaska, son homologue fédéral ne s’est toujours pas engagé de façon formelle et attend les orientations provinciales de Québec et de Terre-Neuve-et-Labrador avant de s’engager. Ottawa peut investir à hauteur de 60 % pour des projets en infrastructures.

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Publié le 4 février, 2019, dans la publication : Numéro 2 Volume 37

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Côte-Nord

Transports défaillants et inadaptés?

par Éric Cyr

En plus des conditions météo difficiles, la Côte-Nord doit composer avec un réseau de transport, terrestre, aérien et maritime, inefficace à bien des égards, et qui soulève l’indignation de plusieurs citoyens qui se sentent abandonnés par les différents gouvernements qui se sont succédé tant au provincial qu’au fédéral.

Consternation et indignation

Il n’y a pas de pont sur la rivière Saguenay. La route 138 est inachevée et la Basse-Côte-Nord, dépendante des aléas des intempéries, doit être ravitaillée à partir d’un navire. La route 389, un axe interprovincial qui fait partie du réseau routier national depuis 2005, ne répond toujours pas aux normes minimales de sécurité fixées par Transports Québec. Le prix des billets d’avion, dissuasif et exorbitant, est plus élevé que celui de plusieurs destinations internationales éloignées. La goutte d’eau qui fait déborder le vase est la récente acquisition par Québec d’un traversier problématique et inefficace de conception italienne le F.A. Gauthier pour remplacer le Camille Marcoux et qui semble incapable d’assurer sa mission entre les deux rives du fleuve Saint-Laurent à cause notamment de bris à répétition.

Lacunes et omissions

Ces lacunes, qui contribuent à accentuer l’isolement des Nord-Côtiers, nuisent à de nombreux aspects de la vie sociale et économique en créant des embûches à la libre circulation des résidents et des marchandises. Elles freinent l’économie en coupant sporadiquement ce grenier de ressources, un poumon économique du Québec, de l’approvisionnement nécessaire à son plein épanouissement.

Responsabilités gouvernementales

Il est de la responsabilité des gouvernements d’assurer une équitable répartition des richesses. Selon plusieurs habitants du vaste territoire, la Côte-Nord ne reçoit pas sa juste part du gâteau et est traitée modestement par rapport à d’autres régions. Pour bien comprendre cette frustration, il faut considérer l’apport économique indéniable majeur de la Côte-Nord et du Labrador depuis plus d’un demi-siècle pour le Québec et le Canada. Ceux-ci peuvent compter sur ce grenier de ressources afin d’y puiser des matières premières importantes, notamment, grâce à de très nombreuses mines et de multiples barrages hydroélectriques d’importance à la fine pointe de l’ingénierie moderne et qui contribuent à garnir les coffres de l’État québécois et canadien.

Ces gouvernements n’ont malheureusement toujours pas retourné l’ascenseur de façon significative en matière de transports.

Du pareil au même ou de l’espoir?

Les gouvernements successifs de Charest et de Couillard, qui ont vanté sur toutes les tribunes les mérites du Plan Nord, semblent avoir oublié un élément essentiel : le transport constitue la pierre angulaire de toute forme de développement. Le gouvernement fédéral n’a pas non plus manifesté de grand intérêt pour la Côte-Nord et le Labrador et donc aucune modification significative n’a été apportée pour remédier à la situation problématique des transports. Les conditions et réalités n’ont donc pas changé et demeurent les mêmes que celles en vigueur durant le règne libéral au Québec. Une occasion en or pour le nouveau premier ministre François Legault, qui dit vouloir gouverner pour l’ensemble des Québécois, de s’illustrer de façon concrète en prenant un engagement réel, celui de désenclaver une bonne fois pour toutes la Côte-Nord. Le nouveau ministre québécois des Transports, François Bonnardel, devrait se déplacer à Sept-Îles, le 23 janvier pour de possibles annonces.

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Publié le 21 janvier, 2019, dans la publication : Numéro 1 Volume 37

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Publié sur le site le 21 janvier 2019

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Désenclavement de la Côte-Nord

Front commun historique à Ottawa

par Éric Cyr

Source photo : BQ. Légende : Des représentants de la Côte-Nord font valoir leurs revendications sur la colline parlementaire à Ottawa.

À l’instigation du maire de Sept-Îles et sous l’impulsion de la députée de Manicouagan, Marilène Gill, du Bloc québécois, une imposante délégation, composée d’une majorité d’élus incluant des représentants autochtones et des intervenants socio-économiques nord-côtiers, s’est rendue à Ottawa, à la fin novembre, afin de faire valoir sans équivoque l’importance de désenclaver la Côte-Nord et d’obtenir l’appui inconditionnel du gouvernement fédéral en réclamant un financement dans ce dossier qui n’est pas que l’affaire de Québec.

Unité dans la diversité

L’objectif principal de cette alliance stratégique et de ce déplacement d’une quinzaine d’acteurs d’influence du milieu dans la capitale fédérale était de sensibiliser le gouvernement du Canada aux enjeux du transport et à la nécessité d’agir dans ce dossier qui traîne en longueur de promesse en promesse depuis de nombreuses années et de dissiper toute ambiguïté à ce sujet, qui a préséance et qui fait l’unanimité au sein des décideurs politiques et des intervenants de la région. La députée bloquiste, qui participait à la rencontre, était accompagnée notamment du président de la table des préfets de la Côte-Nord et maire de Sept-Îles, Réjean Porlier, du préfet de la MRC de Manicouagan, Marcel Furlong, du préfet de la MRC de Minganie, Luc Noël, du préfet de la MRC de Golfe-du-Saint-Laurent et maire de Gros-Mécatina, Randy Jones, du maire de Baie-Comeau, Yves Montigny, du grand chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard, du chef de Uashat mak Mani-Utenam, Mike McKenzie et du représentant de la communauté de Pakua Shipu, Guy Bellefleur.

Message fort à l’unisson

Le groupe a rencontré le ministre des Transports, l’ancien astronaute Marc Garneau, le ministre de l’Infrastructure et des Collectivités, François-Philippe Champagne et le secrétaire parlementaire de la ministre des Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord, Marc Miller, ainsi que des représentants du bureau du premier ministre Justin Trudeau, afin de discuter de cette priorité absolue qui met à l’avant-scène le prolongement de la route 138 en Basse-Côte-Nord jusqu’à Blanc-Sablon, attendu depuis plus d’un demi-siècle, afin de relier les localités isolées qui n’ont pas encore accès à un lien terrestre. Ils ont aussi abordé d’autres aspects relatifs à la question et également importants comme le pont sur la rivière Saguenay, la mise à niveau de la route 389 et les infrastructures portuaires.

Une seule voix pour paver la voie

Cette initiative ne s’est pas arrêtée là puisque les membres de la cohorte nord-côtière ont sollicité une rencontre avec le nouveau gouvernement de la CAQ afin de s’assurer que cette priorité soit reconnue par Québec. Ces démarches semblent avoir porté fruit puisque le gouvernement Trudeau a démontré un intérêt relativement à une participation financière pour la continuité et l’achèvement de la 138 et a entamé des discussions avec l’entourage du premier ministre québécois François Legault. Le ministre fédéral des Transports devait se déplacer ce mois-ci sur la Côte-Nord afin de rencontrer les élus et discuter des priorités. Son homologue québécois, le caquiste François Bonnardel, était également de passage dans la région, à la mi-décembre, et pourrait être de retour à Sept-Îles, le 23 janvier, ce qui est de bon augure.

L’union fait la force

Marilène Gill, qui a qualifié ce rassemblement d’historique, considère que les résidents de la Basse-Côte-Nord sont littéralement pris en otage. « On veut illustrer que la Côte-Nord existe et qu’elle veut obtenir tous les moyens pour assurer son développement. Pour la première fois, des ambassadeurs autochtones et allochtones étaient côte à côte pour faire valoir leurs revendications légitimes », a confié la députée du Bloc québécois. Le grand chef Ghislain Picard a souligné la solidarité entre les Innus et les municipalités. L’instigateur de la démarche, Réjean Porlier, a confié être exaspéré d’entendre parler de troisième lien et de deuxième pont pour les grandes agglomérations urbaines alors que la Côte-Nord n’a même pas un réseau routier complété et sécuritaire. Le préfet Randy Jones souhaite qu’Ottawa donne à la Côte-Nord ce qu’il estime lui être justement dû. Le préfet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent, n’a pas pu assister à la rencontre, tout en étant solidaire de ses pairs.

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Publié le 21 janvier, 2019, dans la publication : Numéro 1 Volume 37

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Publié sur le site le 21 janvier 2019

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Projet de loi C-372

Le premier ministreTrudeau fait l’autruche

par Éric Cyr

Source : BQ

La députée de Manicouagan et responsable de l’Est-du-Québec pour le Bloc québécois (BQ) Marilène Gill a rencontré les membres des Métallos à Ottawa, au début novembre, afin d’interpeller les élus fédéraux pour qu’ils appuient son projet de loi qui vise à protéger les fonds de pension des travailleurs alors que les libéraux refusent toujours de rencontrer les représentants du syndicat.

Trudeau est à côté de la plaque

« Les Métallos auront passé quatre semaines cette année sur la Colline parlementaire dans le but de se porter à la défense des retraités qui ont perdu leurs rentes et leurs assurances dans la faillite de leur entreprise. Malgré les demandes qu’ils ont effectuées, il n’y a eu aucune rencontre avec le ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, Navdeep Bains, ni même avec aucun autre ministre », affirme Marilène Gill. Les Métallos étant confrontés à l’absence de réponse, la députée s’est portée à leur défense en interpellant directement le premier ministre Justin Trudeau à la période de questions, afin qu’il planifie une rencontre : « Je lui ai d’une part demandé s’il voulait les rencontrer, et d’autre part, s’il était prêt à appuyer le projet de loi C-372 que j’ai déposé soit la Loi modifiant la Loi sur la faillite et l’insolvabilité et la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (régimes de pension et régimes d’assurance collective). En guise de réponse, il a fait l’autruche et a changé de sujet. Il était tellement dans le champ que c’en était pitoyable! » poursuit la députée bloquiste.

Attitude méprisante

« L’attitude des libéraux à l’égard des travailleurs et des aînés est totalement condamnable. Sur la Côte-Nord, les effets de leur manque de collaboration se font ressentir. Ça fait trois ans que les travailleurs retraités de l’usine Cliffs se battent pour récupérer leur fonds de pension et leurs assurances. Ça fait plus d’un an que les travailleurs de Sears sont dans l’incertitude constante. Force est d’admettre que les travailleurs ne font pas partie des priorités du gouvernement Trudeau qui ignore complètement ces évidences et qui se démarque par son absence totale d’empathie. Pendant ce temps, des retraités vivent dans la misère. Le temps presse! », ajoute la bloquiste.

Les âneries libérales

Marilène Gill est souvent sollicitée par des retraités qui lui demandent son aide. « Ce sont des gens qui sont incapables de se payer une épicerie adéquate ou de payer leurs factures. Certains continuent à s’endetter, tandis que d’autres en subissent les effets psychologiques. C’est d’une tristesse infinie. Les libéraux n’ont aucune considération. Au même moment, ils se targuent d’être le parti des travailleurs. Dire de telles âneries, c’est une insulte pour ceux qui se battent quotidiennement pour obtenir de meilleures conditions de travail! Ils méritent mieux! », a conclu la députée de Manicouagan.

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Publié le 19 novembre, 2018, dans la publication : Numéro 19 Volume 36

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Reconnaissance nationale

Cancer Fermont honoré à Ottawa

par Éric Cyr

Légende : Caroline Boudreau, Denis Grenier et la députée Marilène Gill. Source photo : Chambre des communes

Le président fondateur de Cancer Fermont, Denis Grenier, a été honoré sur la colline du Parlement à Ottawa par la députée fédérale de Manicouagan, Marilène Gill, du Bloc québécois, le 11 mai dernier, pour sa grande contribution communautaire et sociale dans sa collectivité grâce à la mission de cet organisme caritatif. C’est le troisième hommage de ce genre en moins de cinq ans pour l’homme qui a déjà reçu des mains de la députée de Duplessis, Lorraine Richard, du Parti québécois, la médaille de l’Assemblée nationale, l’an dernier à Québec, pour les mêmes raisons et qui a aussi obtenu une distinction similaire, le Prix du Gouverneur général pour l’entraide, remise par le gouverneur général du Canada, David Johnston, lors de son passage à Fermont en 2014 à l’occasion du 40e anniversaire de cette municipalité.

Reconnaissance méritée

La leader parlementaire du Bloc québécois, Marilène Gill, a présenté à la Chambre des communes cet homme altruiste et déterminé avant de lui remettre un certificat honorifique : « Monsieur le président. Aujourd’hui, c’est avec une fierté et une émotion certaines que j’ai le bonheur de recevoir à Ottawa un grand Nord-Côtier, M. Denis Grenier, le président et fondateur de Cancer Fermont auquel je tiens à rendre hommage. Depuis plus d’une décennie, cet homme au leadership indéniable aussi visionnaire que créatif, dont le dynamisme et la ténacité tout comme la générosité sont devenus légendaires, qui œuvre la nuit comme le jour sans relâche, sans compter, et cela sans rien attendre en retour sinon le mieux-être de sa communauté. Vous savez, dans cette communauté nordique isolée qu’est Fermont, M. Grenier amasse chaque année des dons afin d’adoucir la vie des gens, des Fermontois aux prises avec la maladie. Des dons destinés aux gens afin de rendre les traitements accessibles, réunir les familles, réaliser des rêves. Je lui souhaite que Cancer Fermont rayonne au-delà de chez-nous en inspirant d’autres grands hommes et grandes femmes à suivre son exemple édifiant. Au nom de tous les gens de Manicouagan, M. Grenier, je vous remercie du fond du cœur. » Marilène Gill a ensuite remis la distinction à Denis Grenier visiblement très ému.

Sur le certificat honorifique, on peut lire : « Pour la créativité, l’audace et la générosité dont vous avez fait montre en fondant Cancer Fermont. Pour votre engagement pérenne et indéfectible envers vos concitoyens et votre contribution aussi essentielle qu’exceptionnelle à votre milieu. Recevez l’expression de mon admiration et de toute ma gratitude. Marilène Gill, 11 mai 2018. »

Exemple de persévérance

M. Grenier était accompagné pour l’occasion de sa conjointe, Marlène Rioux, qui l’a toujours soutenu dans son cheminement et d’une bénévole de longue date, Caroline Boudreau, ainsi que d’une de ses sœurs et d’un beau-frère qui les ont rejoints à Ottawa. M. Grenier confie : « L’étau se resserre actuellement sur le système de santé et mon souhait le plus cher est que ce concept unique soit reproduit ailleurs à grande échelle sur la base de l’exemple du modèle fermontois. Je tiens à remercier les nombreux bénévoles dont je suis très fier, et qui se sont investis dans cette cause au cours des années, pour leur apport inestimable. Sans eux, rien de cela n’aurait pu se concrétiser. Je songe en particulier à Angèle Kenny, à Christine Dionne et à tous ceux qui les ont précédées, mais aussi à toutes les personnes, associations et entreprises qui ont contribué de près ou de loin au retentissement de Cancer Fermont, incluant les précieux donateurs qui permettent de poursuivre cette œuvre essentielle et qui contribuent ainsi à alléger les souffrances des personnes atteintes du cancer en leur permettant un peu de répit durant cette épreuve difficile. Le courage et la détermination des gens qui se battent contre la maladie ont toujours été et seront toujours pour moi une source d’inspiration et de motivation. »

Le leitmotiv de cette fondation, qui œuvre localement, se démarque par son approche d’aide financière directe aux personnes atteintes d’un cancer, un concept unique au pays. L’organisme de bienfaisance a déjà remis plus d’un demi-million de dollars aux personnes atteintes du cancer et à leur famille à Fermont depuis sa fondation en 2005.

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Publié le 28 mai, 2018, dans la publication : Numéro 10 Volume 36

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Publié sur le site le 28 mai 2018

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