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Journal le Trait d'Union du Nord
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Ottawa

Un sous-ministre adjoint originaire de Fermont

Haute fonction publique

Un sous-ministre adjoint originaire de Fermont

Victoire incontestable de Marilène Gill

Circonscription de Manicouagan

Victoire incontestable de Marilène Gill

Un véritable cri du coeur

Parachèvement de la 138

Une 27 mai, 2019

Un véritable cri du coeur

La députée de Manicouagan revient à la charge

Désenclavement de la Côte-Nord

La députée de Manicouagan revient à la charge

Transport : maillage et consensus

Côte-Nord

Une 4 février, 2019

Transport : maillage et consensus

Transports défaillants et inadaptés?

Côte-Nord

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Front commun historique à Ottawa

Désenclavement de la Côte-Nord

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Cancer Fermont honoré à Ottawa

Reconnaissance nationale

Une 28 mai, 2018

Cancer Fermont honoré à Ottawa

Haute fonction publique

Un sous-ministre adjoint originaire de Fermont

par Éric Cyr

Source photo : LinkedIn

L’ancien Fermontois Daniel Roussy a été nommé, le 12 novembre dernier, sous-ministre adjoint délégué du secteur des services juridiques au Bureau du Conseil privé (BCP) à Ottawa, un comité indépendant du cabinet fédéral qui gère les procédures de décision au sein du conseil des ministres et assure la coordination entre les ministères.

Le BCP, le plus haut organe de la fonction publique fédérale, est le secrétariat du Conseil privé et du cabinet chargé de conseiller de manière impartiale le premier ministre par des conseils objectifs neutres basés sur l’expertise de la fonction publique et en concertation avec les ministères des différents paliers de gouvernements. Le BCP ne manifeste aucun parti pris contrairement au cabinet du premier ministre qui regroupe des collaborateurs politiques du chef du gouvernement. Un autre volet de son mandat est la direction de la fonction publique : il coordonne le travail des ministères et agences du gouvernement du Canada et prépare les nominations des hauts fonctionnaires. Son portefeuille comprend aussi le ministre des Affaires intergouvernementales, le leader du gouvernement à la Chambre des communes et le ministre des Institutions démocratiques. Dirigé par le greffier, qui porte depuis 1940 la désignation de secrétaire du cabinet, le ministère du premier ministre aide le gouvernement à réaliser sa vision, ses objectifs et ses décisions avec efficacité. Le BCP est l’un des plus anciens et plus importants organismes centraux du gouvernement du Canada.

Expérience fermontoise

Selon monsieur Roussy, dont le père d’origine gaspésienne était conducteur de grues mobiles à la mine du Mont-Wright à l’époque où cette dernière était exploitée par la compagnie minière Québec Cartier, cette nomination est quelque peu reliée à son expérience dans la ville nordique qui a marqué son enfance de façon positive : « Je me souviens d’une formation que j’ai suivie en leadership dans le cadre de ma carrière. J’y ai appris que l’endroit où l’on grandit façonne en grande partie notre tempérament et développe nos aptitudes. Fermont constitue selon moi un microcosme particulier et en quelque sorte un laboratoire expérimental qui m’a permis de ne pas avoir peur de l’inconnu, d’expérimenter et de développer un esprit innovateur. Nous avions à l’époque accès à tous les outils modernes nécessaires à assurer notre plein potentiel : des ordinateurs à l’école, des infrastructures sportives avant-gardistes, une bibliothèque bien garnie que je fréquentais souvent, car Internet n’existait pas encore. Nous devions aussi apprendre à bien communiquer de façon claire et précise puisque la distorsion d’un message amplifiée par le phénomène du téléphone arabe pouvait parfois s’avérer problématique dans ce petit milieu isolé. »

Daniel Roussy a obtenu un baccalauréat en droit à l’Université d’Ottawa où il a suivi une formation juridique en Common Law et en droit civil du Québec avant de compléter un diplôme supérieur d’études en gestion de l’administration publique de l’Université du Québec – École nationale d’administration publique. Il a aussi étudié au Harvard Kennedy School à Cambridge au Massachusetts aux États-Unis. Il était, jusqu’à sa récente nomination, directeur général et avocat général principal des services juridiques d’Affaires mondiales Canada – le ministère des Affaires étrangères. Auparavant, il a aussi occupé le poste de sous-directeur exécutif et avocat général au secteur des affaires juridiques du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) et a occupé diverses fonctions au ministère de la Justice du Canada notamment aux services juridiques de Pêches et Océans Canada et à Emploi et Développement social Canada. Demeurant maintenant à Gatineau, il célèbrera sous peu ses 25 ans de mariage avec sa conjointe Gillian avec qui ils sont parents de cinq enfants.

Publié le 18 novembre, 2019, dans la publication : Numéro_19 Volume 37

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Publié sur le site le 18 novembre 2019

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Circonscription de Manicouagan

Victoire incontestable de Marilène Gill

par Éric Cyr

Source photo : Bloc québécois

À peine réélue par une écrasante majorité de 54 % des voix, lors du scrutin du 21 octobre dernier, la députée de Manicouagan, Marilène Gill, du Bloc québécois (BQ) effectue un retour en force en entamant son second mandat avec optimisme et détermination. Combative, elle a déjà repris le flambeau des intérêts nord-côtiers afin d’assurer la continuité des dossiers à Ottawa et souhaite mettre en branle des états généraux sur la Côte-Nord afin de briser son isolement, une idée qui est très bien accueillie par ses concitoyens.

Fourbir les armes

La politicienne bloquiste se dit satisfaite de la campagne électorale qu’elle a menée avec énergie et remercie les électeurs de lui faire confiance. Elle explique que l’objectif de tenir des états généraux sur la Côte-Nord et son désenclavement en particulier est principalement de permettre d’entendre les groupes nord-côtiers et d’expliquer les grands enjeux auxquels est confrontée la région tout en lui donnant de la crédibilité et de la visibilité. Il s’agit de brosser un portrait d’ensemble de la situation actuelle, de faire le point et de transmettre l’information exacte aux citoyens afin qu’ils comprennent bien le processus dans une perspective globale avant d’enclencher des actions concrètes structurantes et déterminantes qui mèneront éventuellement à l’aboutissement des prépondérances régionales et de la priorité évidente qu’est le désenclavement.

L’épaule à la roue

La dynamique a complètement changé dans le contexte de cette nouvelle législature puisque le BQ, qui a effectué une remarquable remontée en récoltant 32 sièges, affiche toute sa légitimité. Le Québec n’a jamais été aussi fort à Ottawa en plus d’une décennie et le BQ détient la balance du pouvoir au Québec. Mme Gill se veut rassembleuse et amorce son nouveau mandat en demeurant près des aspirations légitimes de ses concitoyens tout en étant convaincue que son parti ira chercher des gains significatifs pour la Côte-Nord et pour le Québec.

« Le Bloc québécois est le seul parti qui défend et qui promeut les intérêts du Québec, rien que du Québec, et cela, sans compromis. Que ce soit dans les dossiers économiques, sociaux ou environnementaux, nous veillons à ce que le Québec soit respecté et à ce qu’il reçoive sa juste part du fédéral. Nous sommes un parti indépendantiste et cela suppose nécessairement que nous soyons résolument nationalistes. C’est pourquoi les Nord-Côtiers peuvent également compter sur nous pour défendre les consensus de l’Assemblée nationale du Québec ainsi que pour porter des dossiers qui touchent directement à notre nation, tels que la laïcité (loi 21), la langue française ou encore la culture. En résumé, c’est simple : le Québec, c’est nous ! » rappelle la députée nord-côtière qui considère que les gens ont voté avec leur cœur.

« Je suis fière d’avoir pris plusieurs engagements qui m’ont été demandés sur le terrain par les Nord-Côtiers. Que ce soit entre autres pour le désenclavement de la Côte-Nord, pour la protection des fonds de pension et des assurances des travailleurs et des retraités, pour les demandes des Premières nations et pour la réforme de l’assurance-emploi, le travail que je propose d’effectuer vise à donner toute la place à la population de façon à contribuer à son mieux-être. Je suis également fière que le Bloc québécois les ait inscrits dans sa plateforme électorale nationale. Cela montre toute l’importance que nous accordons à nos régions », conclut la députée bloquiste.

Publié le 4 novembre, 2019, dans la publication : Numéro_18 Volume 37

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Publié sur le site le 4 novembre 2019

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Parachèvement de la 138

Un véritable cri du coeur

par Éric Cyr

Source photo : Randy Jones

Un mémoire a été présenté au Comité permanent des transports de l’infrastructure et des collectivités de la Chambre des communes à Ottawa, le 14 mai dernier, par le préfet de la MRC Le Golfe-du-Saint-Laurent, Randy Jones, au sujet du nécessaire et très attendu aboutissement de la route 138 jusqu’à Blanc-Sablon en Basse-Côte-Nord, qui s’avérerait bénéfique tant au Québec qu’à Terre-Neuve-et-Labrador. Une fois complétée, la route 138 permettrait de relier la Trans-Québec-Labrador en formant une boucle désenclavant ainsi à la fois la Côte-Nord et le Labrador : d’une pierre deux coups.

C’est ce comité, qui étudie principalement les mesures législatives, politiques, programmes et autres questions d’importance nationale liées au transport, à l’infrastructure et aux villes canadiennes, ainsi que le fonctionnement de Transports Canada et d’Infrastructure Canada, qui a invité M. Jones dans la capitale fédérale afin de présenter ce dossier jugé prioritaire à l’unanimité par tous les élus nord-côtiers et les chefs autochtones ainsi que par l’ensemble des maires du Labrador.

Suite logique et équité

Un front commun historique pour le désenclavement de la Côte-Nord, qui regroupe au sein d’une importante coalition l’ensemble des élus de cette région issus des paliers politiques fédéral, provincial et municipal, comprenant les députés, les préfets, les maires, incluant ceux du Labrador, et les chefs autochtones ainsi que des représentants des diverses collectivités nord-côtières et labradoriennes, s’était d’ailleurs rendu à Ottawa, à la fin de l’année dernière, afin de faire valoir cette revendication légitime.

Des ambassadeurs de trois cultures, s’exprimant dans trois langues en provenance de deux provinces : un symbole fort pour relayer un seul discours.

Des Innus, des Québécois et des citoyens du Labrador ont uni leurs forces et leur voix en faisant retentir un message clair et sans équivoque : il est grand temps de compléter la route 138. Leur présence sur la colline parlementaire avait aussi pour objectif de démontrer leur solidarité et leur détermination ainsi que toute l’importance de cette démarche de prolongement et d’aboutissement de la route 138 jusqu’à Blanc-Sablon.

Occupation dynamique du territoire

Le maire de Gros-Mécatina, Randy Jones, a livré un discours empreint d’émotions : « Je ne sais trop comment interpréter cette invitation à cette tribune de choix. Après toutes ces années à nous relayer, moi, mes amis maires et chefs de communautés autochtones afin de tenter d’obtenir des audiences auprès des gouvernements pour faire valoir cet enjeu primordial considéré d’une importance capitale, le désenclavement de la Côte-Nord, afin d’extirper une bonne fois pour toutes nos communautés de l’isolement en les reliant au reste du pays. J’ose y voir de l’espoir et j’espère que cette fois sera la bonne et qu’enfin on nous entendra après plus d’un demi-siècle de revendications auxquelles les gouvernements successifs, tant au fédéral qu’au provincial, ont fait la sourde oreille. » Le capitaine de bateau à la retraite poursuit : « Les résidents de nos vastes régions sont liés par une même réalité, par le même sentiment d’abandon, et ont l’impression d’être considérés comme des citoyens de deuxième classe laissés à eux-mêmes. Comment passer sous silence cette flagrante injustice qui consiste à multiplier les autoroutes, les ponts, les circuits aériens pour les habitants des grands centres urbains alors que chez nous des gens perdent la vie faute d’un simple lien routier ? Encore tout récemment, un homme est mort d’hypothermie alors que sa motoneige, le seul moyen de transport à notre portée, s’enlisait sur un lac et que, gelé, il a dû marcher de longues heures. Quel paradoxe! Après plus de 50 ans de promesses, l’heure est venue de passer à l’action! On a assez attendu! »

Publié le 27 mai, 2019, dans la publication : Numéro_10 Volume 37

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Publié sur le site le 27 mai 2019

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Désenclavement de la Côte-Nord

La députée de Manicouagan revient à la charge

par Éric Cyr

Source photo : Le Nord-côtier. Légende photo : Un panneau de signalisation routière indique la fin de la route 138 en Basse-Côte-Nord.

La députée de Manicouagan, Marilène Gill, du Bloc québécois, se réjouit de la connaissance du dossier du désenclavement de la Côte-Nord dont a fait montre le ministre de l’Infrastructure et des Collectivités, François-Philippe Champagne, lors de sa visite éclair dans la circonscription. Elle réclame toutefois un engagement ferme du gouvernement fédéral dans le dossier prioritaire, lequel doit se traduire par les sommes nécessaires pour mener le projet à terme.

Primauté de la 138

« Mon collègue du fédéral a rappelé aux Nord-Côtiers l’échéancier dévoilé par le gouvernement du Québec, à l’été 2017, en ce qui concerne les tronçons de Kegaska à La Romaine et de Tête-à-la-Baleine à La Tabatière. Jusque-là, rien de neuf sous le soleil ! Mais du même souffle, le ministre a dit faire du dossier de la route 138 une priorité de son gouvernement. Vous comprendrez que j’attends avec impatience l’annonce par monsieur Champagne de l’octroi des 94 millions de dollars demandés par le gouvernement du Québec pour que les chantiers ouvrent cet été comme prévu. Je me demande d’ailleurs pourquoi le ministre n’a pas profité de ce moment privilégié chez nous pour en faire l’annonce », s’interroge la députée.

Demeurer aux aguets

« Restons à l’affût. Le gouvernement déposera son budget en février prochain. Ce sera l’occasion de voir si le désenclavement de la Côte-Nord est vraiment un dossier qu’il priorise. Les investissements doivent être là, noir sur blanc ! », insiste Marilène Gill. « Mais ne soyons pas dupes. Ce que les Nord-Côtiers veulent, c’est une route complète et pas seulement la réalisation de tronçons ! Le gouvernement fédéral doit s’engager à participer financièrement pour compléter les 400 kilomètres restants qui relieront le Québec à Blanc-Sablon », exige la bloquiste.

Un siècle d’exclusion

« Ça fait plus de cent ans qu’on parle du dossier du désenclavement de la Côte-Nord, mais aujourd’hui plus que jamais nous sommes unis pour faire valoir nos intérêts. En novembre dernier, nous étions nombreux à Ottawa à réclamer un engagement formel du gouvernement libéral (de Justin Trudeau) dans le cadre d’une délégation historique. En quelques mois, jamais le sujet de la route 138 n’a fait autant parler de lui. Je sens qu’un mouvement est en train de se soulever, de prendre de l’expansion. Le temps des paroles est révolu, nous voulons des gestes, pour l’économie et la sécurité des Nord-Côtiers et des Coasters. Nous devons rester unis, chercher d’autres alliés et maintenir la pression sur le gouvernement, car nous n’en serons que plus forts ! », conclut la députée.

L’aboutissement de la route 138 coïnciderait avec la création d’une boucle interprovinciale reliant finalement le Québec au Labrador via les routes 510, 500 et 389, permettant de réellement connecter l’extrémité est du Québec, le Labrador et le nord-est québécois par voie terrestre au reste du continent.

Publié le 4 février, 2019, dans la publication : Numéro 2 Volume 37

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Publié sur le site le 4 février 2019

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Côte-Nord

Transport : maillage et consensus

par Éric Cyr

Après avoir rencontré une imposante délégation nord-côtière qui s’était déplacée à Ottawa à la fin de l’année dernière, le ministre fédéral de l’Infrastructure et des Collectivités, François-Philippe Champagne, était de passage sur la Côte-Nord les 22, 23 et 24 janvier dernier à l’invitation des élus de cette vaste région. La députée de Manicouagan, Marilène Gill, qui avait facilité la démarche dans la capitale fédérale et qui demeure convaincue de l’importance de désenclaver la Côte-Nord, n’a pu se rendre à la rencontre en raison du caucus présessionnel du Bloc québécois.

Le ministre du cabinet Trudeau a d’abord assisté à un dîner-conférence organisé par la Chambre de commerce de Sept-Îles avant de se rendre à Baie-Comeau le lendemain. Le sujet des transports, et en particulier la nécessité pour la région du prolongement de la route 138, a mobilisé sans surprise l’attention durant sa brève visite.

Unité exemplaire

Il était impatiemment attendu à Sept-Îles par une impressionnante brochette de personnalités influentes, composée de nombreux élus et d’intervenants du milieu socio-économique, qui l’a sensibilisé au sujet des défaillances logistiques du transport sur la Côte-Nord et qui a discuté des grands enjeux relatifs à ce domaine, en tête d’affiche depuis des décennies. Ils ont évoqué leurs préoccupations légitimes concernant le manque d’efficacité des modes de transport et le prolongement très attendu de la route 138 jusqu’à Blanc-Sablon. Ce sont essentiellement les aspects de la fluidité ainsi que la libre circulation des personnes et des marchandises, et ce, jusqu’au Labrador, dont il est question. Rappelons que pour nos voisins, le seul accès terrestre passe par les deux liens routiers de la Côte-Nord au Québec incluant la route 389.

Au diapason et à l’unisson

Image forte, de nombreux élus s’agglutinaient autour de la table d’honneur afin d’accueillir le représentant du gouvernement canadien. Alignés pour l’événement, on retrouvait le président de l’Association des MRC de la Côte-Nord et maire de Sept-Îles Réjean Porlier, le préfet de la MRC de Minganie Luc Noël, le préfet de Manicouagan Marcel Furlong, la préfète de la MRC de la Haute-Côte-Nord Micheline Anctil, le préfet de la MRC de Golfe-du-Saint-Laurent et maire de Gros-Mécatina Randy Jones, le maire de Baie-Comeau Yves Montigny, le maire de Port-Cartier Alain Thibault, le maire de Havre-Saint-Pierre Pierre Cormier, le maire de l’Île d’Anticosti John Pineault, le maire de Ragueneau Joseph Imbeault, le maire de Pointe-Lebel Normand Morin, le maire de Godbout Jean-Yves Bouffard, le maire de Baie-Johan-Beetz Martin Côté, le préfet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont Martin St-Laurent, l’administrateur de la Ville de Schefferville Ghislain Lévesque, le maire d’Happy-Valley-Goose Bay Wally Andersen et le maire de Wabush Ron Barron, tous deux du Labrador, et plusieurs chefs de communautés autochtones, le chef de Uashat mak Mani-Utenam Mike McKenzie, le chef de Unamen Shipu Brian Mark, le chef de Pakua Shipu Denis Mestenapéo, le chef d’Ekuanitshit Jean-Charles Piétacho et le chef de Nutashkuan Rodrigue Wapistan. Solidaire de la démarche, la députée de Duplessis Lorraine Richard du Parti québécois a mandaté son attachée politique afin de la remplacer, car elle devait assister à une réunion de caucus.

Des gens d’influence

Plusieurs dignitaires notables faisaient partie des invités, notamment des représentants du cabinet du ministre québécois de l’Énergie et des Ressources naturelles et de la direction générale de la Côte-Nord de Transports Québec, des représentants des Affaires autochtones du Canada, la présidente de la Société du Plan Nord Élizabeth Blais, le président du Port de Sept-Îles Pierre Côté, le directeur général de Tourisme Côte-Nord Mario Leblanc, le directeur général de Transport ferroviaire Tshiuetin Orlando Cordova, des représentants de l’industrie incluant le chef des opérations de la minière Rio Tinto IOC Maurice McClure et le directeur général de Port et Chemin de fer QNS&L Benoit Méthot, le directeur du développement stratégique d’Aluminerie Alouette Richard Lapierre, le directeur des ressources humaines du CISSS Côte-Nord Marc Brouillette, le président de Développement économique Sept-Îles Langis St-Gelais et la présidente de la Chambre de commerce de Sept-Îles Karine Lebreux.

Consensus indéniable

Dans le cadre de cette seconde rencontre en moins de deux mois entre des élus nord-côtiers et le ministre Champagne, ce dernier a reconnu l’intérêt de réellement relier le pays d’un océan à l’autre. Celui-ci s’est senti interpellé par l’unité et la détermination des décideurs politiques multiethniques issus des deux côtés de la frontière Québec-Labrador. Le visiteur fédéral a affirmé avoir rarement vu un consensus si fort autour d’un projet dans l’ensemble d’une région et qui mobilise tant les leaders politiques et autochtones de deux provinces.

Clarté indiscutable

La cohésion du message dont la pertinence résonne de façon unanime et sans fausses notes ne pouvait faire autrement que l’impressionner.

Il a semblé à l’écoute des revendications et notamment celle qui fait consensus et qu’il place en priorité : le prolongement et l’aboutissement de la route 138 en Basse-Côte-Nord. M. Champagne souhaite l’avancement de ce dossier qu’il a qualifié de projet ambitieux et d’envergure. Ce qui était auparavant considéré comme un rêve, en tenant compte des 400 kilomètres nécessaires pour la connexion interprovinciale, fait aujourd’hui parler de lui, ce que le ministre considère être un pas important. Il a d’ailleurs dit espérer être en mesure d’annoncer d’éventuels investissements pour le lancement des travaux dès cet été.

Détermination exemplaire

Illustrant bien la sérieuse problématique dont est victime la région en matière de transports, le maire de Labrador City, Wayne Button, n’a pu assister à la rencontre, car son vol était cloué au sol, contrairement aux maires de Wabush et de Fermont partis la veille. Le préfet Randy Jones a, pour sa part, réussi à s’envoler in extremis afin de se rendre à la rencontre malgré les conditions météo difficiles, mais son retour lui a pris quatre jours, car il a dû rentrer par bateau et le bateau a été retardé à cause des intempéries.

Volonté mitigée

Malgré la volonté du ministre québécois des Transports, François Bonnardel, qui souhaite voir aboutir le projet d’ici une décennie et qui a déposé une demande de contribution fédérale de 94 millions de dollars pour réaliser des tronçons totalisant environ 85 kilomètres qui relieraient Kegaska à La Romaine et Tête-à-la-Baleine à Kegaska, son homologue fédéral ne s’est toujours pas engagé de façon formelle et attend les orientations provinciales de Québec et de Terre-Neuve-et-Labrador avant de s’engager. Ottawa peut investir à hauteur de 60 % pour des projets en infrastructures.

Publié le 4 février, 2019, dans la publication : Numéro 2 Volume 37

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Publié sur le site le 4 février 2019

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Côte-Nord

Transports défaillants et inadaptés?

par Éric Cyr

En plus des conditions météo difficiles, la Côte-Nord doit composer avec un réseau de transport, terrestre, aérien et maritime, inefficace à bien des égards, et qui soulève l’indignation de plusieurs citoyens qui se sentent abandonnés par les différents gouvernements qui se sont succédé tant au provincial qu’au fédéral.

Consternation et indignation

Il n’y a pas de pont sur la rivière Saguenay. La route 138 est inachevée et la Basse-Côte-Nord, dépendante des aléas des intempéries, doit être ravitaillée à partir d’un navire. La route 389, un axe interprovincial qui fait partie du réseau routier national depuis 2005, ne répond toujours pas aux normes minimales de sécurité fixées par Transports Québec. Le prix des billets d’avion, dissuasif et exorbitant, est plus élevé que celui de plusieurs destinations internationales éloignées. La goutte d’eau qui fait déborder le vase est la récente acquisition par Québec d’un traversier problématique et inefficace de conception italienne le F.A. Gauthier pour remplacer le Camille Marcoux et qui semble incapable d’assurer sa mission entre les deux rives du fleuve Saint-Laurent à cause notamment de bris à répétition.

Lacunes et omissions

Ces lacunes, qui contribuent à accentuer l’isolement des Nord-Côtiers, nuisent à de nombreux aspects de la vie sociale et économique en créant des embûches à la libre circulation des résidents et des marchandises. Elles freinent l’économie en coupant sporadiquement ce grenier de ressources, un poumon économique du Québec, de l’approvisionnement nécessaire à son plein épanouissement.

Responsabilités gouvernementales

Il est de la responsabilité des gouvernements d’assurer une équitable répartition des richesses. Selon plusieurs habitants du vaste territoire, la Côte-Nord ne reçoit pas sa juste part du gâteau et est traitée modestement par rapport à d’autres régions. Pour bien comprendre cette frustration, il faut considérer l’apport économique indéniable majeur de la Côte-Nord et du Labrador depuis plus d’un demi-siècle pour le Québec et le Canada. Ceux-ci peuvent compter sur ce grenier de ressources afin d’y puiser des matières premières importantes, notamment, grâce à de très nombreuses mines et de multiples barrages hydroélectriques d’importance à la fine pointe de l’ingénierie moderne et qui contribuent à garnir les coffres de l’État québécois et canadien.

Ces gouvernements n’ont malheureusement toujours pas retourné l’ascenseur de façon significative en matière de transports.

Du pareil au même ou de l’espoir?

Les gouvernements successifs de Charest et de Couillard, qui ont vanté sur toutes les tribunes les mérites du Plan Nord, semblent avoir oublié un élément essentiel : le transport constitue la pierre angulaire de toute forme de développement. Le gouvernement fédéral n’a pas non plus manifesté de grand intérêt pour la Côte-Nord et le Labrador et donc aucune modification significative n’a été apportée pour remédier à la situation problématique des transports. Les conditions et réalités n’ont donc pas changé et demeurent les mêmes que celles en vigueur durant le règne libéral au Québec. Une occasion en or pour le nouveau premier ministre François Legault, qui dit vouloir gouverner pour l’ensemble des Québécois, de s’illustrer de façon concrète en prenant un engagement réel, celui de désenclaver une bonne fois pour toutes la Côte-Nord. Le nouveau ministre québécois des Transports, François Bonnardel, devrait se déplacer à Sept-Îles, le 23 janvier pour de possibles annonces.

Publié le 21 janvier, 2019, dans la publication : Numéro 1 Volume 37

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Publié sur le site le 21 janvier 2019

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Désenclavement de la Côte-Nord

Front commun historique à Ottawa

par Éric Cyr

Source photo : BQ. Légende : Des représentants de la Côte-Nord font valoir leurs revendications sur la colline parlementaire à Ottawa.

À l’instigation du maire de Sept-Îles et sous l’impulsion de la députée de Manicouagan, Marilène Gill, du Bloc québécois, une imposante délégation, composée d’une majorité d’élus incluant des représentants autochtones et des intervenants socio-économiques nord-côtiers, s’est rendue à Ottawa, à la fin novembre, afin de faire valoir sans équivoque l’importance de désenclaver la Côte-Nord et d’obtenir l’appui inconditionnel du gouvernement fédéral en réclamant un financement dans ce dossier qui n’est pas que l’affaire de Québec.

Unité dans la diversité

L’objectif principal de cette alliance stratégique et de ce déplacement d’une quinzaine d’acteurs d’influence du milieu dans la capitale fédérale était de sensibiliser le gouvernement du Canada aux enjeux du transport et à la nécessité d’agir dans ce dossier qui traîne en longueur de promesse en promesse depuis de nombreuses années et de dissiper toute ambiguïté à ce sujet, qui a préséance et qui fait l’unanimité au sein des décideurs politiques et des intervenants de la région. La députée bloquiste, qui participait à la rencontre, était accompagnée notamment du président de la table des préfets de la Côte-Nord et maire de Sept-Îles, Réjean Porlier, du préfet de la MRC de Manicouagan, Marcel Furlong, du préfet de la MRC de Minganie, Luc Noël, du préfet de la MRC de Golfe-du-Saint-Laurent et maire de Gros-Mécatina, Randy Jones, du maire de Baie-Comeau, Yves Montigny, du grand chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard, du chef de Uashat mak Mani-Utenam, Mike McKenzie et du représentant de la communauté de Pakua Shipu, Guy Bellefleur.

Message fort à l’unisson

Le groupe a rencontré le ministre des Transports, l’ancien astronaute Marc Garneau, le ministre de l’Infrastructure et des Collectivités, François-Philippe Champagne et le secrétaire parlementaire de la ministre des Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord, Marc Miller, ainsi que des représentants du bureau du premier ministre Justin Trudeau, afin de discuter de cette priorité absolue qui met à l’avant-scène le prolongement de la route 138 en Basse-Côte-Nord jusqu’à Blanc-Sablon, attendu depuis plus d’un demi-siècle, afin de relier les localités isolées qui n’ont pas encore accès à un lien terrestre. Ils ont aussi abordé d’autres aspects relatifs à la question et également importants comme le pont sur la rivière Saguenay, la mise à niveau de la route 389 et les infrastructures portuaires.

Une seule voix pour paver la voie

Cette initiative ne s’est pas arrêtée là puisque les membres de la cohorte nord-côtière ont sollicité une rencontre avec le nouveau gouvernement de la CAQ afin de s’assurer que cette priorité soit reconnue par Québec. Ces démarches semblent avoir porté fruit puisque le gouvernement Trudeau a démontré un intérêt relativement à une participation financière pour la continuité et l’achèvement de la 138 et a entamé des discussions avec l’entourage du premier ministre québécois François Legault. Le ministre fédéral des Transports devait se déplacer ce mois-ci sur la Côte-Nord afin de rencontrer les élus et discuter des priorités. Son homologue québécois, le caquiste François Bonnardel, était également de passage dans la région, à la mi-décembre, et pourrait être de retour à Sept-Îles, le 23 janvier, ce qui est de bon augure.

L’union fait la force

Marilène Gill, qui a qualifié ce rassemblement d’historique, considère que les résidents de la Basse-Côte-Nord sont littéralement pris en otage. « On veut illustrer que la Côte-Nord existe et qu’elle veut obtenir tous les moyens pour assurer son développement. Pour la première fois, des ambassadeurs autochtones et allochtones étaient côte à côte pour faire valoir leurs revendications légitimes », a confié la députée du Bloc québécois. Le grand chef Ghislain Picard a souligné la solidarité entre les Innus et les municipalités. L’instigateur de la démarche, Réjean Porlier, a confié être exaspéré d’entendre parler de troisième lien et de deuxième pont pour les grandes agglomérations urbaines alors que la Côte-Nord n’a même pas un réseau routier complété et sécuritaire. Le préfet Randy Jones souhaite qu’Ottawa donne à la Côte-Nord ce qu’il estime lui être justement dû. Le préfet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent, n’a pas pu assister à la rencontre, tout en étant solidaire de ses pairs.

Publié le 21 janvier, 2019, dans la publication : Numéro 1 Volume 37

  • Côte-Nord
  • Délégation historique
  • Désenclavement Côte-Nord
  • Front commun
  • Mobilisation
  • Ottawa
  • Pont Saguenay
  • Route 138
  • Route 389
  • Transports

Publié sur le site le 21 janvier 2019

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Projet de loi C-372

Le premier ministreTrudeau fait l’autruche

par Éric Cyr

Source : BQ

La députée de Manicouagan et responsable de l’Est-du-Québec pour le Bloc québécois (BQ) Marilène Gill a rencontré les membres des Métallos à Ottawa, au début novembre, afin d’interpeller les élus fédéraux pour qu’ils appuient son projet de loi qui vise à protéger les fonds de pension des travailleurs alors que les libéraux refusent toujours de rencontrer les représentants du syndicat.

Trudeau est à côté de la plaque

« Les Métallos auront passé quatre semaines cette année sur la Colline parlementaire dans le but de se porter à la défense des retraités qui ont perdu leurs rentes et leurs assurances dans la faillite de leur entreprise. Malgré les demandes qu’ils ont effectuées, il n’y a eu aucune rencontre avec le ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, Navdeep Bains, ni même avec aucun autre ministre », affirme Marilène Gill. Les Métallos étant confrontés à l’absence de réponse, la députée s’est portée à leur défense en interpellant directement le premier ministre Justin Trudeau à la période de questions, afin qu’il planifie une rencontre : « Je lui ai d’une part demandé s’il voulait les rencontrer, et d’autre part, s’il était prêt à appuyer le projet de loi C-372 que j’ai déposé soit la Loi modifiant la Loi sur la faillite et l’insolvabilité et la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (régimes de pension et régimes d’assurance collective). En guise de réponse, il a fait l’autruche et a changé de sujet. Il était tellement dans le champ que c’en était pitoyable! » poursuit la députée bloquiste.

Attitude méprisante

« L’attitude des libéraux à l’égard des travailleurs et des aînés est totalement condamnable. Sur la Côte-Nord, les effets de leur manque de collaboration se font ressentir. Ça fait trois ans que les travailleurs retraités de l’usine Cliffs se battent pour récupérer leur fonds de pension et leurs assurances. Ça fait plus d’un an que les travailleurs de Sears sont dans l’incertitude constante. Force est d’admettre que les travailleurs ne font pas partie des priorités du gouvernement Trudeau qui ignore complètement ces évidences et qui se démarque par son absence totale d’empathie. Pendant ce temps, des retraités vivent dans la misère. Le temps presse! », ajoute la bloquiste.

Les âneries libérales

Marilène Gill est souvent sollicitée par des retraités qui lui demandent son aide. « Ce sont des gens qui sont incapables de se payer une épicerie adéquate ou de payer leurs factures. Certains continuent à s’endetter, tandis que d’autres en subissent les effets psychologiques. C’est d’une tristesse infinie. Les libéraux n’ont aucune considération. Au même moment, ils se targuent d’être le parti des travailleurs. Dire de telles âneries, c’est une insulte pour ceux qui se battent quotidiennement pour obtenir de meilleures conditions de travail! Ils méritent mieux! », a conclu la députée de Manicouagan.

Publié le 19 novembre, 2018, dans la publication : Numéro 19 Volume 36

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  • Bloc québécois
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  • Travailleurs
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Publié sur le site le 19 novembre 2018

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Reconnaissance nationale

Cancer Fermont honoré à Ottawa

par Éric Cyr

Légende : Caroline Boudreau, Denis Grenier et la députée Marilène Gill. Source photo : Chambre des communes

Le président fondateur de Cancer Fermont, Denis Grenier, a été honoré sur la colline du Parlement à Ottawa par la députée fédérale de Manicouagan, Marilène Gill, du Bloc québécois, le 11 mai dernier, pour sa grande contribution communautaire et sociale dans sa collectivité grâce à la mission de cet organisme caritatif. C’est le troisième hommage de ce genre en moins de cinq ans pour l’homme qui a déjà reçu des mains de la députée de Duplessis, Lorraine Richard, du Parti québécois, la médaille de l’Assemblée nationale, l’an dernier à Québec, pour les mêmes raisons et qui a aussi obtenu une distinction similaire, le Prix du Gouverneur général pour l’entraide, remise par le gouverneur général du Canada, David Johnston, lors de son passage à Fermont en 2014 à l’occasion du 40e anniversaire de cette municipalité.

Reconnaissance méritée

La leader parlementaire du Bloc québécois, Marilène Gill, a présenté à la Chambre des communes cet homme altruiste et déterminé avant de lui remettre un certificat honorifique : « Monsieur le président. Aujourd’hui, c’est avec une fierté et une émotion certaines que j’ai le bonheur de recevoir à Ottawa un grand Nord-Côtier, M. Denis Grenier, le président et fondateur de Cancer Fermont auquel je tiens à rendre hommage. Depuis plus d’une décennie, cet homme au leadership indéniable aussi visionnaire que créatif, dont le dynamisme et la ténacité tout comme la générosité sont devenus légendaires, qui œuvre la nuit comme le jour sans relâche, sans compter, et cela sans rien attendre en retour sinon le mieux-être de sa communauté. Vous savez, dans cette communauté nordique isolée qu’est Fermont, M. Grenier amasse chaque année des dons afin d’adoucir la vie des gens, des Fermontois aux prises avec la maladie. Des dons destinés aux gens afin de rendre les traitements accessibles, réunir les familles, réaliser des rêves. Je lui souhaite que Cancer Fermont rayonne au-delà de chez-nous en inspirant d’autres grands hommes et grandes femmes à suivre son exemple édifiant. Au nom de tous les gens de Manicouagan, M. Grenier, je vous remercie du fond du cœur. » Marilène Gill a ensuite remis la distinction à Denis Grenier visiblement très ému.

Sur le certificat honorifique, on peut lire : « Pour la créativité, l’audace et la générosité dont vous avez fait montre en fondant Cancer Fermont. Pour votre engagement pérenne et indéfectible envers vos concitoyens et votre contribution aussi essentielle qu’exceptionnelle à votre milieu. Recevez l’expression de mon admiration et de toute ma gratitude. Marilène Gill, 11 mai 2018. »

Exemple de persévérance

M. Grenier était accompagné pour l’occasion de sa conjointe, Marlène Rioux, qui l’a toujours soutenu dans son cheminement et d’une bénévole de longue date, Caroline Boudreau, ainsi que d’une de ses sœurs et d’un beau-frère qui les ont rejoints à Ottawa. M. Grenier confie : « L’étau se resserre actuellement sur le système de santé et mon souhait le plus cher est que ce concept unique soit reproduit ailleurs à grande échelle sur la base de l’exemple du modèle fermontois. Je tiens à remercier les nombreux bénévoles dont je suis très fier, et qui se sont investis dans cette cause au cours des années, pour leur apport inestimable. Sans eux, rien de cela n’aurait pu se concrétiser. Je songe en particulier à Angèle Kenny, à Christine Dionne et à tous ceux qui les ont précédées, mais aussi à toutes les personnes, associations et entreprises qui ont contribué de près ou de loin au retentissement de Cancer Fermont, incluant les précieux donateurs qui permettent de poursuivre cette œuvre essentielle et qui contribuent ainsi à alléger les souffrances des personnes atteintes du cancer en leur permettant un peu de répit durant cette épreuve difficile. Le courage et la détermination des gens qui se battent contre la maladie ont toujours été et seront toujours pour moi une source d’inspiration et de motivation. »

Le leitmotiv de cette fondation, qui œuvre localement, se démarque par son approche d’aide financière directe aux personnes atteintes d’un cancer, un concept unique au pays. L’organisme de bienfaisance a déjà remis plus d’un demi-million de dollars aux personnes atteintes du cancer et à leur famille à Fermont depuis sa fondation en 2005.

Publié le 28 mai, 2018, dans la publication : Numéro 10 Volume 36

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  • Députée Marilène Gill
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Publié sur le site le 28 mai 2018

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