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Expédition des Premières Nations

L’hospitalité fermontoise au rendez-vous

par Éric Cyr

Un total de quatre étapes de la première édition du périple à motoneige Expédition des Premières Nations, qui se déroulera du 16 février au 4 mars 2023, sont prévues dans la MRC de Caniapiscau. Le lac Pau, Matimekush – Lac John et Kawawachikamach, dans le secteur de Schefferville, ainsi que Fermont, constituent des points de relais du circuit. La Ville de Fermont, la MRC de Caniapiscau et Minerai de fer Québec (MFQ) travaillent actuellement de concert afin d’organiser l’accueil des participants, dont le passage est attendu à Fermont, le 26 février prochain.

Dans le cadre de cet événement culturel, social et sportif d’envergure, qui nécessite de nombreux préparatifs, une soixantaine de motoneigistes testeront leur endurance en franchissant plusieurs parallèles durant leur parcours à bord de leurs montures d’acier. Ils parcourront un itinéraire éprouvant de 4 500 km sur le territoire ancestral de sept nations autochtones et s’arrêteront dans 16 communautés dans une démarche d’ouverture entre peuples et de réconciliation entre citoyens allochtones et autochtones.

Une halte a été fixée à Fermont ou les participants prendront une pause en cours de trajet pour une nuit de repos bien méritée. La minière MFQ s’est dite honorée de recevoir, en collaboration avec la MRC et la Ville, des motoneigistes au sein de ses installations. Des remerciements sont également destinés aux bénévoles du Club de motoneige les Lagopèdes de Fermont pour leur important appui logistique à l’activité.

Selon l’instigateur du projet, Christian Flamand, cette symbolique culturelle est avant tout destinée à stimuler un rapprochement entre les différentes nations autochtones et les Québécois ainsi qu’une meilleure compréhension des réalités inhérentes aux différents peuples.

« Cette première, qui rassemble des guerriers de la paix et de la réconciliation, a pour objectif de parcourir, dans le grand respect de mère Terre, le plus long trajet à motoneige au monde sur le grand territoire des ancêtres des peuples des Premières Nations du Québec et vise à ressusciter le feu sacré entre les communautés. On invoque le grand créateur afin d’obtenir sa bénédiction et sa protection ».

Pour accueillir chaleureusement les participants de l’excursion, les organisateurs locaux invitent la population à se rassembler devant un feu extérieur, considéré comme une cérémonie du grand feu sacré par les Autochtones, qui aura lieu à l’arrivée des motoneigistes en fin de journée, le 26 février. Plus de détails locaux seront publiés sur la page Facebook Ville de Fermont dans les prochaines semaines. Pour en apprendre davantage sur le tracé complet et l’évolution de cette aventure nordique, consulter la page Facebook Expédition des Premières Nations.

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Publié le 16 janvier, 2023, dans la publication : Numéro_01 Volume_41

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Publié sur le site le 16 janvier 2023

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Schefferville

Triste quarantième anniversaire

par Éric Cyr

Source photo : Ville de Schefferville

Il y a quatre décennies, le 2 novembre 1982, la compagnie minière IOC annonçait l’abandon de ses activités minières à Schefferville condamnant ainsi la majorité des habitants de cette petite localité nordique, qui comptait 5000 habitants à son apogée, à un exode vers le sud mettant ainsi fin abruptement à leurs habitudes et à leur mode de vie.

Cette décision du principal employeur de l’endroit, qui a érigé ses premières installations sur place en 1947 et qui a commencé son exploitation en 1949, de délaisser sa mine de fer coïncide avec la quasi-fermeture de la petite ville mono-industrielle, qui a déjà constitué lors de sa période de prospérité économique l’un des trois fleurons de l’industrie du fer au Québec de concert avec Gagnon et Fermont, deux autres villes minières de la MRC de Caniapiscau.

Après la surprise, c’est la consternation pour les résidents de l’endroit. La vaste majorité des Blancs, soit environ 4000 personnes à l’époque, devra se résigner à plier bagage et à partir ailleurs pour refaire sa vie. Ce déracinement forcé laissera des traces et inspirera même une chanson au musicien québécois Michel Rivard, Le dernier train. Bien que certains choisissent de rester, dont les Autochtones des deux communautés adjacentes de Matimekush-Lac John (Innus) et de Kawawachikamach (Naskapis), la minière IOC détruit tout de même la plupart des infrastructures municipales : hôpital, maisons, piscine, sans considération pour ceux qui demeureront sur place. Le gouvernement du Québec adopte une loi afin de fermer la ville, mais se ravise et modifie sa position en 1990 en se heurtant à la volonté des membres des Premières nations et de quelques blancs de demeurer sur le territoire. Sans cette détermination et cette présence physique, Schefferville aurait été rasée de la carte comme ce fut le cas trois ans plus tard, en 1985, pour Gagnon.

La crise du fer en 1981

Selon le président de la minière IOC à l’époque, Brian Mulroney, devenu plus tard premier ministre du Canada, le minerai de fer que l’on extrait du sol à Schefferville n’est plus compétitif et dans un tel contexte la mine n’est plus viable. Le coût de production, combiné à celui de la main-d’œuvre, ne peut rivaliser avec la concurrence mondiale féroce de pays comme le Brésil et c’est ce qui justifie cette décision de cesser les opérations minières scheffervilloises, ce qui entraînera du même coup la fermeture du concentrateur et de l’usine de bouletage de Sept-Îles.

L’histoire se répète ?

Schefferville a connu un second souffle en 2010 avec une deuxième ruée vers le fer lors de l’arrivée de Labrador Iron Mines puis de Tata Steel en 2012. L’industrie minière n’emploie cependant que peu d’employés locaux favorisant plutôt le navettage aérien (fly-in/fly-out) et les travailleurs vivent à l’extérieur du périmètre urbain. Ce regain semble avoir été de courte durée puisque Tata Steel vient d’annoncer en novembre la cessation de ses activités pour une période indéterminée.

Actuellement, environ 2000 Autochtones et 250 Allochtones vivent à Schefferville.

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Publié le 12 décembre, 2022, dans la publication : Numéro_21 Volume 40

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Publié sur le site le 12 décembre 2022

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Fonds régions et ruralité

Améliorer la qualité de vie et renforcer l’identité territoriale

par Éric Cyr

La ministre de l’Emploi, ministre responsable de la région de la Côte-Nord et députée de Duplessis, Kateri Champagne Jourdain (à droite) a annoncé, le 29 novembre dernier, au nom de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH), Andrée Laforest, la concrétisation d’une entente de 1 123 344 $ avec la MRC de Caniapiscau pour améliorer la qualité de vie des citoyennes et des citoyens de Fermont et de Schefferville notamment par l’optimisation de l’offre de services de proximité.

L’entente permettra la réalisation d’initiatives structurantes et durables s’appuyant sur le caractère nordique et atypique qui distingue la MRC de Caniapiscau. Ces projets apporteront une diversification et une amélioration de l’offre de services dans la région. Pour ce faire, des partenariats seront développés avec les acteurs des collectivités du territoire afin de renforcer le positionnement de la MRC comme un milieu de vie où il fait bon vivre.

Mme Champagne Jourdain confie : « Je suis très fière d’annoncer la concrétisation de cette entente de plus de 1,1 million de dollars avec la MRC de Caniapiscau. Pour réduire les effets négatifs du fly-in fly-out (travail par navettage aérien) et pour permettre aux gens de s’enraciner, ça prend encore plus de services de proximité. Je félicite la MRC qui, avec son projet signature, exprime avec fierté son appartenance à la région et met l’humain au centre de son développement socioéconomique. Avec l’amélioration des services de proximité, les communautés pourront profiter pleinement des attraits et des avantages de vivre en territoire nordique. »

« Comme ministre des Affaires municipales, je trouvais essentiel que les MRC aient les leviers financiers nécessaires pour stimuler la vitalité de leur région. C’est exactement pour cette raison que notre gouvernement a créé le Fonds région et ruralité (FRR). La somme investie entraînera des répercussions concrètes sur la MRC et sur la qualité de vie de la population », explique Mme Laforest.

Selon le préfet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent (à gauche) : « L’entente entre le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation et la MRC pour la réalisation du projet  » Signature innovation Caniapiscau, proche de l’essentiel  » nous permettra de faire rayonner la qualité de vie en milieu nordique et atypique, une démarche significative pour l’avenir et l’attractivité de notre région. »

L’apport de fonds publics consentis par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) s’élève à 936 120 $ provenant du volet Projets  » Signature innovation  »
des MRC et du Fonds régions et ruralité (FRR). La participation de la MRC de Caniapiscau totalise, quant à elle, 187 224 $.

La signature « Caniapiscau, proche de l’essentiel », qui guidera l’ensemble des actions, se décline en quatre axes : proche de l’humain; proche d’environnements favorables à la santé; proche d’une culture inclusive; proche et accessible grâce aux technologies.

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Publié le 12 décembre, 2022, dans la publication : Numéro_21 Volume 40

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Publié sur le site le 12 décembre 2022

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Schefferville

Blocus d’un chemin de fer

par Éric Cyr

Source photo : Gracieuseté

Un chemin de fer privé de la région scheffervilloise a été bloqué, le 5 septembre dernier et durant plus d’une semaine, par des manifestants innus de la communauté autochtone de Matimekush-Lac John qui accusent leur conseil de corruption, d’extorsion et de fraude. Cette action a été revendiquée par une organisation appelée Comité des droits des premiers peuples qui dénonce notamment les injustices liées à la distribution des fonds à la suite d’une entente de réconciliation conclue par deux conseils innus avec la compagnie minière IOC en 2020.

Le lendemain, le 6 septembre, des contestataires innus de la région de Sept-Îles ayant des revendications communes se sont aussi rassemblés pour les mêmes raisons devant le Conseil des Innus de Uashat mak Mani-Utenam.

Ce blocage, qui a paralysé le chemin de fer de Knob Lake and Timmins (KLT) sur lequel le minerai de fer de la minière Tata Steel est acheminé jusqu’à celui de Quebec North Shore and Labrador (QNS&L) à destination de Sept-Îles, avait pour objectif d’exprimer une exaspération et une insatisfaction de plusieurs citoyens innus envers les deux conseils qui les représentent et aussi de dénoncer une problématique environnementale associée à Tata Steel concernant de la poussière qui se répand dans la communauté autochtone. Des véhicules ont été immobilisés à un passage à niveau afin d’interrompre la circulation ferroviaire. Cette entrave n’a pas interrompu le transport de passagers et de marchandises de Transport ferroviaire Tshiuetin entre Sept-Îles et Schefferville. L’acheminement de minerai sur la voie ferrée a cependant été perturbé occasionnant un ralentissement de la production qui a été temporairement considérablement réduite.

Cet événement a eu des répercussions jusqu’au Saguenay où un autre collectif composé de militants allochtones et autochtones a bloqué par solidarité la voie ferrée de l’entreprise Roberval-Saguenay qui appartient à Rio Tinto IOC à Chicoutimi.

Une rencontre a eu lieu entre les porte-paroles du mouvement et des représentants de l’entreprise, le 11 septembre, et une seconde, le lendemain, afin de discuter des enjeux et de trouver un terrain d’entente. À la suite d’engagements sur le plan environnemental et de la confirmation d’une assurance que le groupe aura un siège au sein du comité santé, sécurité, environnement et communauté de Tata Steel afin de pallier le manque de transparence des conseils, le blocus a finalement été levé, le 16 septembre, et le transport du minerai a pu reprendre son cours normal.

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Publié le 3 octobre, 2022, dans la publication : Numéro_16 Volume 40

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Publié sur le site le 3 octobre 2022

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MRC de Caniapiscau

Rencontre au sommet pour les grands projets

par Éric Cyr

Des représentants de la MRC de Caniapiscau incluant des responsables de la Ville de Fermont et de la Ville de Schefferville ont discuté avec le ministre québécois responsable de la région de la Côte-Nord et de celle de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, qui est aussi vice-président du Conseil du trésor et ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec, Jonatan Julien, et des membres de son cabinet, dans le cadre d’une réunion virtuelle, le 25 février dernier, afin de leur exposer les enjeux prioritaires pour les deux localités nordiques.

La consultation regroupait le préfet de MRC de Caniapiscau et maire de la Ville de Fermont, Martin St-Laurent, le directeur général de la MRC, Jimmy Morneau et le directeur général de la municipalité, Claude Gagné, ainsi que l’administrateur de la Ville de Schefferville, Jean Dionne. Ces derniers se sont entretenus avec le ministre Julien et ses collaborateurs afin de leur faire part des dossiers prioritaires relatifs à des initiatives de développement retenues pour Fermont et Schefferville.

Selon le DG de la Ville de Fermont, Claude Gagné, un lien existe entre les instances de la MRC et le cabinet du ministre Julien et des discussions se tiennent quelques fois par année afin de démystifier les dossiers importants concernant les deux municipalités et qu’elles souhaitent voir se concrétiser avec l’aide et l’appui du gouvernement. « Il est important que les élus restent en contact avec le milieu toute allégeance politique confondue afin de mener à terme des objectifs communs profitables aux citoyens concernés. Actuellement la Ville de Fermont et la MRC de Caniapiscau travaillent tous azimuts et de concert au développement résidentiel et industriel ainsi que sur la capacité énergétique », explique M. Gagné.

L’interlocuteur principal pour la MRC, Martin St-Laurent, a expliqué la démarche. « Cette rencontre était une occasion pour la MRC de Caniapiscau et la Ville de Fermont de faire le point sur les priorités régionales en matière d’infrastructures et de développement de projets. »

Fermont

En haut de la liste, et justifié par la crise du logement qui sévit actuellement, la construction de logements à prix abordable de la Société d’habitation communautaire de Fermont, un nouvel organisme à but non lucratif, s’avère essentielle et a reçu la confirmation d’une contribution financière d’ArcelorMittal et de la Société du Plan Nord, dont les détails seront dévoilés ultérieurement. La Ville de Fermont, qui appuie le projet, vient de conclure l’achat de 20 terrains afin de commencer bientôt la construction de nouvelles résidences destinées à héberger entre autres des employés d’organismes communautaires, d’entreprises d’économie sociale comme la coopérative alimentaire, du centre de la petite enfance, et de petites entreprises de services comme la pharmacie, afin de les aider à retenir localement une main-d’œuvre compétente.

La seconde demande concerne l’octroi d’une aide financière pour le projet Réno Fermont qui vise à rénover l’enveloppe des bâtiments résidentiels afin d’améliorer leur bilan énergétique grâce à une réfection du parement extérieur (finition), de l’isolation thermique incluant les murs et le comble (entretoit), des portes et fenêtres et de la toiture. L’objectif est de réduire la consommation énergétique des édifices.

Étant donné que la ligne de transmission hydroélectrique de 315 kV qui relie les postes Montagnais et Fermont arrive à saturation et sera sollicitée à sa pleine capacité sous peu, le troisième point consistait à convaincre le ministre d’entretenir une relation d’affaires avec la société d’État Hydro-Québec. Ce rapprochement vise à doubler la capacité du réseau électrique local en favorisant la construction d’une deuxième ligne de même tension (voltage) située dans la même emprise pour prévoir de répondre à une éventuelle demande accrue en hydroélectricité des industries minières fermontoises qui anticipent des projets d’envergure, en lien notamment avec la décarbonation et destinés à réduire leur empreinte de gaz à effet de serre, en suivant la tendance et les exigences des marchés mondiaux qui réclament un acier plus vert.

Schefferville

L’administrateur de la Ville de Schefferville, Jean Dionne, a pour sa part fait valoir l’importance de mener une réflexion sur la gouvernance de Schefferville au cours des prochains mois. Il a aussi présenté les besoins importants de Schefferville en ce qui concerne le renouvellement de ses infrastructures. Les projets les plus avancés sont ceux du traitement des eaux usées et de la production de l’eau potable en partenariat avec le Conseil de la Nation innue de Matimekush-Lac John.

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Publié le 14 mars, 2022, dans la publication : Numéro_5 Volume 40

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Publié sur le site le 14 mars 2022

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Cinéma

Une fiction réaliste à Schefferville

par Éric Cyr

Source photo : Voyelles Films

Un film dont l’action se déroule dans la région de Schefferville, Nouveau-Québec, a été tourné sur place avec des comédiens professionnels, mais aussi des acteurs et des figurants locaux qui ont été formés pour jouer un rôle dans la trame du récit. L’œuvre cinématographique a récemment été présentée en salle dans le cadre du Festival du nouveau cinéma de Montréal, le 9 octobre dernier, et en ligne le lendemain.

Tourné en 2019, Nouveau-Québec, le premier long métrage de fiction pour la réalisatrice de documentaires Sarah Fortin, peint un portrait romancé, mais inspiré d’un fort réalisme, du lieu nordique qui présente au début des images historiques avant d’enchaîner avec une trame narrative fictive très crédible et des images à couper le souffle. La documentariste, qui a travaillé en milieu autochtone en tant que cinéaste formatrice pour Wapikoni Mobile, un organisme de médiation, d’intervention, de formation et de création audiovisuelles qui dispose d’une roulotte mobile munie d’équipements et qui s’adresse aux jeunes autochtones dans le but de contrer les taux élevés de suicide, de décrochage scolaire et de toxicomanie, s’est déplacée à plusieurs reprises dans les communautés innue de Matimekush-Lac John et naskapie de Kawawachikamach, de 2008 à 2012. C’est à cette époque qu’elle a eu un coup de cœur pour ce « territoire immense et très envoûtant ».

Relation émotive et géographique

« J’ai un parcours de documentariste, mais je souhaitais mélanger deux genres cinématographiques. J’aime voir les véritables lieux. Le Québec est pluriel et je voulais présenter une part d’exotisme à travers le regard des personnages, une relation allochtone-autochtone dans le cadre d’une rencontre interculturelle qui demande un certain effort, montrer à quel point les codes sociaux diffèrent, que ceux-ci peuvent sembler à la fois familiers et étranges et que le contexte peut s’avérer très dépaysant. Le passage des Blancs à Schefferville a laissé des traces et des souvenirs douloureux et beaucoup de ressources et de services ont été abandonnés lors de leur départ laissant un paysage lunaire rempli de trous de mines. Je me suis intéressée à l’histoire et au passé de ce lieu et aux Innus qui y ont survécu à la suite de la fermeture de la mine de fer avant la reprise des activités minières », confie la réalisatrice.

Selon Mme Fortin, il est fortuit que le sujet traité obtienne beaucoup d’écho actuellement, mais cela démontre qu’il est devenu totalement pertinent. « J’avais envie de montrer une partie méconnue du Québec, un territoire qui s’ouvre sous nos yeux avec sa nordicité, sa fascinante réalité et les gens qui y habitent. Ce fut une belle révélation pour l’équipe de tournage, constituée d’une vingtaine de techniciens en plus des acteurs, qui a filmé en temps réel durant 14 heures à l’intérieur des wagons de passagers du train Tshiuetin. Cela aura permis de sentir la réelle fatigue des comédiens durant le long trajet. Les artisans du film, qui ont principalement été hébergés dans une maison de travailleurs munie d’une quinzaine de chambres louée durant un peu plus d’un mois, ont pu s’imprégner de l’essence du milieu. La distribution artistique a aussi intégré plusieurs habitants locaux notamment dans des rôles principaux et de la figuration. Le jeu des acteurs amateurs a été modulé par un professionnel afin de ne rien perdre de l’homogénéité des échanges. De nombreuses personnes de la communauté se sont impliquées dans la concrétisation du projet et je leur en suis reconnaissante. »

Sarah Fortin travaille déjà sur une autre production dont l’action se déroulera en Abitibi et dans le nord de l’Ontario. Le film Nouveau-Québec devrait sortir en salles au Québec en février prochain. Pour en connaître plus sur la scénariste et réalisatrice de cinéma, consulter le site internet : https://reals.quebec/sarahfortin et sur le long métrage, rendez-vous sur la page Facebook : Nouveau-Québec le film.

Produit par Voyelles films et mettant en vedette Christine Beaulieu, Jean-Sébastien Courchesne et Jean-Luc Kanapé, Nouveau-Québec, qui prendra l’affiche au Québec à l’hiver 2022, a été réalisé par la cinéaste québécoise Sarah Fortin qui, dans le cadre du tournage, est allée passer plus d’un mois près du 55e parallèle, à Schefferville, à Matimekush-Lac John et à Kawawachikamach.

Synopsis

Alors qu’ils se rendent à Schefferville, un village isolé du nord du Québec, pour régler la vente d’un chalet, Sophie et Mathieu se retrouvent confrontés malgré eux à une situation grave et inattendue. Forcé de rester sur place plus longtemps que prévu, le temps que se mette en branle une enquête policière plombée par les moyens réduits de l’endroit, le couple se retrouve isolé du reste du monde, en contact, pour une rare fois, avec la réalité autochtone locale. Le duo voit sa relation mise à l’épreuve, alors que chacun prend une voie opposée face à cette situation oppressante, dans ce huis clos des grands espaces.

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Publié le 1 novembre, 2021, dans la publication : Numéro_18 Volume 39

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Publié sur le site le 1 novembre 2021

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Transport ferroviaire

Investissements importants pour Transport Tshiuetin

par Éric Cyr

Source photo : Tshiuetin

Le corridor ferroviaire du nord-est du Québec et de l’ouest du Labrador qui relie Sept-Îles à Schefferville sera modernisé grâce à un investissement de 55 millions de dollars de Québec et d’Ottawa. Les gouvernements québécois et fédéral ont fait l’annonce conjointe de ce partenariat, le 8 juillet dernier. Cette voie ferrée, qui constitue un levier économique et un moyen de transport privilégié, est jugée essentielle pour les trois communautés situées dans la région scheffervilloise qui n’est pas connectée par un réseau routier.

La première compagnie de chemin de fer détenue et gérée par des membres des Premières Nations au pays, Transport ferroviaire Tshiuetin, qui transporte des passagers et approvisionne Schefferville en marchandises, pourra bénéficier d’un financement de la Banque de l’infrastructure du Canada dans le cadre de l’Initiative d’infrastructure pour les communautés autochtones, qui investira 50 millions de dollars dans la société sous forme de prêt à long terme.

Transports Canada, qui soutient Tshiuetin depuis sa création en 2005, a également renouvelé son engagement et augmentera ses subventions annuelles d’au moins 12 millions de dollars pour les dépenses d’exploitation et d’investissement par l’entremise de son Programme de contribution pour les services ferroviaires voyageurs.

Le gouvernement du Québec octroie pour sa part une aide financière de 5 millions de dollars sous forme de prêt remboursable par le biais de la Société du Plan Nord, qui a déjà fait un prêt de 1,9 million de dollars pour des travaux de réfection urgents, pour la rénovation du chemin de fer qui assure la liaison terrestre entre Sept-Îles, le Labrador, et la ville minière québécoise. Ce soutien financier permettra d’assurer la pérennité d’une entreprise et d’une infrastructure qui revêtent une importance stratégique pour faciliter l’accès au territoire nordique et pour la vitalité économique de la région de la Côte-Nord tout en améliorant leur efficacité.

Nouvelle gare et Internet

Ces montants destinés à consolider les activités du transporteur sur rails serviront notamment à la rénovation de la structure des voies ferrées, des gares et mini-gares existantes, des camps de travailleurs. Ils seront aussi utilisés pour faire l’acquisition de nouvelles locomotives plus performantes qui permettront aux convois de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre par une consommation réduite en carburant tout en étant plus confortables, rapides et sécuritaires. Les nouveaux trains seront de plus munis de technologies de communication permettant de transmettre directement des instructions au centre d’exploitation grâce à un dispositif de contrôle bonifié et ultimement d’un réseau Internet LTE accessible aux passagers. La construction d’une gare à Mani-utenam (Sept-Îles) et d’un tronçon qui relierait cette communauté innue au chemin de fer principal de 574 kilomètres, dont 217 kilomètres (134 milles) appartiennent à Tshiuetin, est aussi envisagée.

Accès au territoire

Le gouvernement du Québec s’est engagé à assurer un accès multiusager à la fosse du Labrador dans son Plan d’action nordique 2020-2023. Le chemin de fer Tshiuetin, qui appartient aux nations innues de Takuaikan Uashat Mak Mani-utenam (Sept-Îles), Matimekush-Lac John (Schefferville) et naskapie de Kawawachikamach (Schefferville), permet d’offrir des services essentiels de transport aux communautés et à l’industrie, que ce soit pour le transport de passagers, de marchandises ou de minerai de fer. Les citoyens de Fermont et du Labrador Ouest peuvent prendre ce train à la jonction du quai Emeril, située à 200 mètres au nord de l’autoroute Trans-Labrador (route 500), après avoir parcouru 50 kilomètres (45 minutes de trajet) en voiture à partir de Labrador City, mais doivent prévoir un système de navette pour s’y rendre ou pour en revenir.

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Publié le 23 août, 2021, dans la publication : Numéro_13 Volume 39

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Publié sur le site le 23 août 2021

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Négociations

L’ACDQ souligne avec ironie un triste sixième anniversaire

par Éric Cyr

Sur la photo, le président de l’ACDQ, Carl Tremblay, accompagné de la fée des dents devant l’Assemblée nationale à Québec

Cela a fait six ans, le 31 mars dernier, qu’est échue l’entente entre le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et l’Association des chirurgiens-dentistes du Québec (ACDQ). Afin de marquer cet événement, l’Association a fait appel à la fée des dents, déclarée « service essentiel » durant la pandémie par le premier ministre Legault, pour l’aider à passer leur message au gouvernement et aux médias présents sur la colline parlementaire à Québec.

Le président de l’ACDQ, le docteur en médecine dentaire Carl Tremblay, considère que l’évolution des négociations tourne en rond depuis 2017 et juge la situation déplorable. « Il est temps que ça cesse ! C’est pour cette raison que nous profiterons du mois de la santé buccodentaire pour faire parler de nous et proposer des moyens de pression. » Cette visite vise à souligner le sixième anniversaire de l’échéance de l’entente liant le gouvernement du Québec aux dentistes qui exercent partout sur le territoire québécois.

Selon le dentiste Bernard Jolicoeur, qui a consacré toute sa vie professionnelle au service des communautés nordiques depuis 1985 et qui a longtemps exercé sa profession à temps plein à Fermont, soit de 1989 à 2013, et qui y revient régulièrement depuis ce temps à titre de dentiste-remplaçant quand les dentistes permanents prennent congé :

« Pour les dentistes en exercice privé au « sud » cela signifie que les tarifs qu’ils reçoivent pour des soins couverts par le service public couvrent à peine leurs frais d’exploitation. » Ce dernier explique, à titre d’exemple, qu’il leur reste à peu près 3 $ de profit pour une extraction dentaire une fois les frais d’exploitation de leurs cabinets pris en compte.

Régions éloignées et isolées

Pour les dentistes des communautés nordiques comme Fermont, mais aussi tout le Nunavik, la Baie-James et la Basse-Côte-Nord, la pratique privée n’existe pas et les dentistes sont rémunérés sous forme d’honoraires fixes ou au taux horaire et dans tous les cas, ces montants sont négociés dans l’entente gouvernementale. Le problème est qu’avec des tarifs négociés pour quatre ans, il y a maintenant dix ans, ces régions éloignées et isolées ne sont plus compétitives et le recrutement dans le Nord devient de plus en plus difficile. Actuellement, il y a plusieurs postes de dentistes permanents à plein temps qui ne trouvent pas preneurs, aussi bien au Nunavik qu’en Basse-Côte-Nord à Schefferville ou ici même à Fermont.

« Ce n’est guère mieux pour les dentistes-remplaçants, comme moi-même, qui prennent le relais quand les réguliers sont en vacances. Tous les remplaçants sont payés à l’échelon 1 (celui des débutants) et pour vous donner une idée de la couverture des frais de voyage, une nuitée d’hôtel/motel sur la route entre Québec et Fermont est remboursée à seulement 79 $. C’est le tarif prévu à l’entente des dentistes; or nous sommes en 2021. Imaginez-vous. Ça fait six ans depuis que l’entente est échue ! » s’indigne M. Jolicoeur qui poursuit : « J’ai écrit deux fois à la députée de Duplessis, Lorraine Richard, afin de l’inciter à dénoncer cette situation à son collègue député et ministre de la Santé, Christian Dubé. Je vous confie ma déception de ne pas avoir reçu d’appui concret ou significatif de sa part. Il est navrant d’élire à répétition une députée qui ne se préoccupe pas davantage des enjeux locaux des communautés nordiques. »

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Publié le 12 avril, 2021, dans la publication : Numéro_07 Volume 39

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Publié sur le site le 12 avril 2021

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Pandémie

Un couvre-feu à Fermont et à Schefferville

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

En raison de l’évolution récente de la situation épidémiologique, tout le Québec incluant la Côte-Nord, à l’exception des Terres-Cries-de-la-Baie-James et le Nunavik situés au nord du 55e parallèle, se retrouve en alerte maximale (zone rouge) du 9 janvier au 8 février 2021 inclusivement. Le gouvernement Legault a choisi de ne faire aucune exception pour la MRC isolée de Caniapiscau qui ne comptait aucun cas actif de Covid-19 sur son territoire.

Dans l’intérêt commun, le gouvernement a imposé un couvre-feu qui est entré en vigueur le 9 janvier dernier. Des restrictions de déplacement ont été instaurées de 20 heures à 5 heures du matin et les Fermontois et Scheffervillois doivent impérativement s’y conformer. Les policiers feront preuve de compréhension, mais aucune intransigeance ne sera tolérée par les autorités et des amendes seront imposées aux récalcitrants et aux réfractaires. Il est donc dorénavant interdit à quiconque de se trouver hors de son lieu de résidence, de son chalet, ou de son terrain durant ces heures, hormis dans le cas d’exceptions justifiées.

Application de la loi

Les policiers continueront d’assurer le respect des mesures sanitaires et pourront intervenir si un citoyen se trouve à l’extérieur de son domicile lors des heures non autorisées. Les contrevenants s’exposent à des amendes de 1000 $ à 6000 $ et seront sanctionnés s’ils ne sont pas en mesure de justifier adéquatement la raison de leur sortie durant les périodes de restriction. Les jeunes de 14 ans et plus sont passibles de recevoir une amende de 500 $.

Afin de permettre aux gens qui circulent durant le couvre-feu en raison de leur travail de démontrer facilement la nécessité de leur déplacement, les employeurs sont invités à télécharger, à remplir et à signer le formulaire « Attestation de l’employeur – déplacement » durant le couvre-feu décrété par le gouvernement du Québec.

Dérogations permises pour les déplacements

– Une personne qui doit obtenir des soins ou des services requis par son état de santé, qui doit fournir de tels soins ou de tels services à une personne qui les requiert; qui doit se rendre à l’hôpital ou à la clinique, chez le dentiste, l’optométriste, ou en revenir.
-Quelqu’un qui doit accompagner une autre personne incapable de conduire pour se rendre à un rendez-vous médical. Un parent qui doit accompagner un enfant malade à l’hôpital ou à une clinique.
– Une personne qui doit se procurer des biens essentiels ne pouvant être différés par exemple des médicaments dont elle a besoin à la suite d’un rendez-vous médical.
– À des fins humanitaires par exemple une personne qui doit se rendre au chevet d’un parent malade ou blessé.
– Un étudiant ou un enseignant à destination ou en provenance d’un établissement d’enseignement ou de formation pour adultes qui doivent participer à un cours du soir en présentiel ou à un laboratoire dans une école reconnue.
– Une personne dont la présence est essentielle sur les lieux de son travail pour une activité professionnelle et dont le déplacement ne peut être différé.
– Une personne qui effectue un déplacement de longue distance et qui doit faire un transit vers ou depuis une gare ou un aéroport (en raison d’un retour de l’étranger ou du travail par exemple) par un vol de nuit et doit retourner à sa résidence.
– Un parent qui doit aller reconduire son adolescent à son travail.
– Une personne qui doit répondre à une convocation judiciaire ou administrative.
– Une personne qui doit se conformer à une ordonnance contenue dans un jugement rendu par un tribunal ou pour permettre l’exercice des droits de garde ou d’accès parentaux contenus dans une entente. Un parent qui doit reconduire son ou ses enfants chez l’autre parent qui en a la garde.
– Une personne qui assure le transport de biens et de marchandises en transit au Québec (avions, bateaux, camions, trains).
– Une personne qui doit sortir pour que son chien puisse faire « ses besoins » dans un rayon restreint maximal d’un kilomètre autour du domicile.

Pour en savoir plus sur les nouvelles mesures ou pour télécharger le document, consulter le site internet : https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/a-z/coronavirus-2019/confinement-du-quebec-covid-19/

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Publié le 18 janvier, 2021, dans la publication : Numéro_01 Volume 39

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Publié sur le site le 18 janvier 2021

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CISSS de la Côte-Nord

Coronavirus : des renseignements utiles

par Éric Cyr

Source photo : CDC

Dans un effort de freiner la propagation de la Covid-19, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord a transmis, le
19 mars dernier, des informations utiles à la population de Fermont et de Schefferville en cette période de bouleversement liée à cette crise.

À Fermont, les lignes téléphoniques Info Santé/Info Social 811 et Info Covid-19 sont accessibles via la ligne du Centre multiservice de santé et de services sociaux local en composant le 418 287-5461 option 1 pour le 811 et option 2 pour la ligne Info Covid-19. L’horaire habituel peut être changé quotidiennement afin de permettre au personnel médical de s’adapter à la situation au jour le jour. En dehors des heures d’ouverture, les personnes qui se présentent doivent d’abord sonner et répondre à un questionnaire afin de déterminer si elles peuvent entrer dans l’établissement de santé. Si l’autorisation est accordée, la porte sera débarrée et quelqu’un de mandaté à cet effet viendra immédiatement accueillir les patients et leur donner les instructions à suivre afin de les aiguiller vers le bon service tout en veillant à restreindre l’accès aux visiteurs non autorisés. Pour Schefferville, il n’y a pas de changement en ce sens pour l’instant.

La clinique dentaire est fermée au public, mais demeure ouverte pour les urgences seulement. Il faut cependant appeler avant de s’y rendre. Certains rendez-vous non urgents ont été reportés et des interventions chirurgicales non urgentes sont annulées et seront reportées. Toutes les visites sont interdites dans l’ensemble des installations du CISSS de la Côte-Nord y compris pour Fermont et Schefferville, à l’exception de certaines visites humanitaires (par exemple pour un patient en soins de fin de vie).

Le dépistage s’amorce

Des cliniques désignées de la Covid-19 ont ouvert à la mi-mars sur le territoire nord-côtier dont les premières, à Sept-Îles et à Baie-Comeau, ont fait preuve de créativité puisque ce sont dans les arénas Guy-Carbonneau et Henry-Léonard que celles-ci ont été installées dans un concept de service à l’auto. Cette formule permet aux passagers de demeurer à l’intérieur du véhicule pour subir leur test tout en désenclavant l’Hôpital de Sept-Îles et l’Hôpital Le Royer de Baie-Comeau. D’autres cliniques attitrées à la même fonction ont suivi à Port-Cartier, Havre-Saint-Pierre, Fermont, Blanc-Sablon, Les Escoumins et Forestville. Dans ces nouvelles installations, les prélèvements s’effectuent dans les garages pour ambulances rattachés aux établissements du réseau de la santé à l’exception de Fermont où ceux qui passeront le test devront le faire à pied dans le nouveau garage des livraisons adjacent au Centre de santé récemment rénové. Comme ailleurs au Québec, les gens doivent au préalable composer le numéro de téléphone de la ligne Info-Covid-19, le 1 877 644-4545 ou le 418 287-5461 option 2, afin de déterminer si un dépistage est recommandé. Si tel est le cas, il faudra d’abord obtenir un rendez-vous avant de se présenter sur place. Les symptômes les plus apparents de la Covid-19 sont la toux ou la fièvre et parfois des difficultés respiratoires qui peuvent devenir sévères. Au moment de mettre sous presse, un seul cas positif à été confirmé sur la Côte-Nord.

Mesures de prévention

« Chaque personne a un rôle majeur à jouer afin de diminuer les risques de propagation du virus. Il est donc très important de respecter les différentes mesures en vigueur », soutient le porte-parole du CISSS de la Côte-Nord, Pascal Paradis. Parmi ces mesures, mentionnons : respecter les mesures d’hygiène, telles que le lavage fréquent des mains, éviter les voyages, même les déplacements d’une région à l’autre, sauf en cas de nécessité, s’isoler pendant 14 jours si l’on revient de l’étranger et surveiller le développement de symptômes. Il est aussi important d’éviter les rassemblements et, pour les personnes âgées de 70 ans et plus, rester à la maison, sauf en cas de nécessité par exemple un rendez-vous médical important. Pour plus de détails, visitez lequebec.ca/coronavirus.

Deux respirateurs et une chambre à pression négative sont offerts à Fermont alors que Schefferville peut compter sur un respirateur pour les trois dispensaires et deux chambres à pression négative soit une au CLSC de Schefferville et l’autre sur la communauté autochtone naskapie de Kawawachikamach. L’hôpital de Labrador City dispose de deux respirateurs et de deux chambres à pression négative.

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Publié le 30 mars, 2020, dans la publication : Numéro-06 Volume 38

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Publié sur le site le 26 mars 2020

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Rio Tinto IOC

Vers la fin d’un litige qui s’éternise ?

par Éric Cyr

Le dialogue a été réamorcé, à la mi-janvier, entre la minière IOC, une filiale de la multinationale Rio Tinto, et les chefs autochtones des communautés innues de Matimekush-Lac John (Schefferville) et de Uashat mak Mani-utenam (Sept-Îles). Les deux partis ont entamé des pourparlers au sujet du conflit qui les oppose concernant l’exploitation par la minière, depuis le début des années 1950, du Nitassinan, territoire ancestral innu qui n’a jamais été cédé.

L’objectif du rapprochement est d’éventuellement conclure une entente afin de régler le différend qui perdure depuis dix ans (2010). Des tentatives de signer un accord ont été démarrées, mais sans résultat concluant à ce jour. Une poursuite conjointe de 900 millions de dollars a été intentée contre la multinationale par les deux communautés innues en 2013 alléguant que la compagnie IOC a illégalement occupé leur territoire pendant près de trois décennies (28 ans) et que les vastes installations de la compagnie incluant sa filiale de transport, le chemin de fer du littoral nord de Québec et du Labrador (QNS&L), ont violé leurs droits ancestraux les dépossédant de leur territoire traditionnel. Cette procédure déposée il y a sept ans est aujourd’hui devant la Cour suprême du Canada.

Effort de réconciliation

Ce déplacement, une visite de courtoisie, est un peu la continuité d’une rencontre survenue entre les hauts dirigeants de l’entreprise et les représentants innus en 2019. Une délégation, incluant le directeur général de la minière IOC à Sept-Îles, Benoit Méthot, et le chef des opérations, Chantal Lavoie, s’est rendue à Schefferville en compagnie d’avocats afin d’y rencontrer le conseil des Innus de l’endroit. Cette main tendue près de 40 ans après la fin des activités d’IOC à Schefferville est perçue par les premières nations innues concernées comme une réelle volonté de négocier de bonne foi afin de les compenser pour les erreurs commises et a été saisie par les chefs innus qui ont bon espoir de parvenir à l’atteinte d’un règlement à l’amiable. Le chef de Matimekush-Lac John, Réal Mckenzie, considère que c’est un début de discussion encourageant et a profité de l’occasion pour faire visiter sa collectivité aux personnes mandatées par Rio Tinto IOC en prenant soin de leur indiquer les cicatrices laissées par les activités de la minière qui ont dénaturé son apparence. Rio Tinto a pour sa part qualifié ces rencontres d’excellentes en indiquant vouloir maintenir les conversations. Une entente survenue en novembre dernier entre Rio Tinto Fer et Titane (Havre-Saint-Pierre) et la communauté innue Ekuanitshit (Mingan) semble de bon augure et dénote une certaine détermination du groupe minier à régler les bévues du passé.

Cheminement historique

La Compagnie minière IOC est constituée en 1949 après quatre ans d’exploration et de mise en valeur. En 1954, le chemin de fer QNS&L transporte le premier convoi de minerai de fer en provenance de Schefferville jusqu’au terminal portuaire de Sept-Îles. En 1958, IOC lance le projet Carol incluant la construction d’une mine et d’un concentrateur à Labrador City. En 1960, un embranchement de la voie ferrée principale de QNS&L relie les nouvelles opérations du Labrador qui sont complétées en 1962 permettant le début de l’exploitation minière à Labrador City. En 1982, IOC annonce la fin de ses activités à Schefferville.

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Publié le 3 février, 2020, dans la publication : Numéro_02 Volume 38

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Publié sur le site le 3 février 2020

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Conflit de travail chez Tshiuetin

La grève temporairement suspendue

par Éric Cyr

Source photo : Transport Tshiuetin

Les travailleuses et travailleurs de Transport ferroviaire Tshiuetin, le train de passagers et de marchandises qui relie Sept-Îles à Schefferville par chemin de fer en passant par le Labrador, ont voté massivement pour l’interruption momentanée de la grève déclenchée, le 27 septembre dernier, afin de laisser place à la discussion. Ils sont retournés au travail, le 18 novembre, et ont entrepris des pourparlers intensifs jusqu’au 15 décembre afin de tenter de s’entendre.

Accord ou sursis ?

Selon le vice-président et trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP) affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Jean-Pierre Bourgault : « Le syndicat se donne quatre semaines pour régler la négociation et trouver un terrain d’entente concernant des points toujours en suspens, notamment certains avantages pécuniaires ainsi que le mouvement de personnel »

Points en litige

L’employeur demande aux syndicats d’accepter sa proposition de raccourcir la semaine de travail de 40 à 35 heures pour tous sans compensations et de réduire le nombre annuel de voyages pour le train de passagers. En contrepartie, la partie patronale accorderait une rétroactivité salariale de 2,5 % pour la période du 1er avril 2018 au 31 mars 2019. La portion des augmentations commençant au 1er avril reste à négocier. En ce qui concerne les salariés oeuvrant au transport de minerai de fer, ils auront dorénavant un horaire de travail de 10 heures par jour pour une durée de 14 jours pour un total de 140 heures. « Ils ont accepté de diminuer le nombre d’heures payées sur une période de 14 jours, tout en obtenant la possibilité de faire des heures supplémentaires lorsque nécessaire », ajoute le syndicaliste.

Mouvance et alternance

Par ailleurs, la direction de Transport ferroviaire Tshiuetin souhaite plus de flexibilité de la part des salariés de l’entreprise, ce qui lui permettrait d’interchanger sporadiquement des travailleurs d’une division à l’autre en puisant les ressources nécessaires au sein de sa propre organisation selon les besoins ponctuels afin de régler le problème de pénurie de main-d’œuvre dans l’une de ses ramifications. « Les syndiqués ne sont pas en désaccord avec le principe, mais veulent dans un premier temps que le travail soit offert aux employés de la division concernée avant de l’offrir aux travailleurs de l’autre. Il y a eu de bonnes discussions à ce sujet lors de séances de négociation antérieures et nous avons bon espoir de régler cette question dans l’actuel blitz de négociation », renchérit le président du Conseil central Côte-Nord de la CSN, Guillaume Tremblay.

Selon les deux porte-paroles syndicaux, les employés de Tshiuetin entendent fournir tous les efforts nécessaires afin de régler le différend. Ils considèrent que les syndicats ont fait preuve d’ouverture au sujet des mouvements de main d’oeuvre, mais expliquent qu’ils souhaitent cependant les encadrer afin de diminuer le mécontentement des travailleurs des deux divisions et précisent que quoi qu’il advienne, ceux-ci pourront compter sur la CSN pour les soutenir tant et aussi longtemps qu’ils n’auront pas obtenu gain de cause.

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Publié le 2 décembre, 2019, dans la publication : Numéro_20 Volume 37

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Publié sur le site le 2 décembre 2019

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Reconnaissance des pompiers

Distinction pour un Scheffervillois

par Éric Cyr

Source photo : Facebook de monsieur Daniel Vocelle.

Le directeur du Service de sécurité incendie de Schefferville-Matimekush-Lac-John, Daniel Vocelle, a reçu une citation d’honneur lors de la remise de décorations et de citations en matière de sécurité incendie décernées par le gouvernement du Québec durant la troisième cérémonie de reconnaissance des pompiers qui s’est tenue au salon rouge de l’Assemblée nationale à Québec, le 6 octobre dernier.

C’est la vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Geneviève Guilbault, qui a procédé à la remise de la distinction honorifique à M. Vocelle qui faisait partie des 39 lauréats, dont 12 citoyens, lors d’une cérémonie dans le cadre de la Journée nationale de reconnaissance des pompiers.

« Exerçant ses activités en milieu éloigné, à 500 km au nord de Sept-Îles, le Service de sécurité incendie de Schefferville-Matimekush-Lac-John fait face à des enjeux complexes. Malgré ceux-ci, le directeur Daniel Vocelle contribue toujours de manière exceptionnelle à son développement. Son engagement envers l’amélioration des services et son implication active méritent d’être soulignés. »

250 ans

La cérémonie a revêtu un caractère particulier cette année puisque la Ville de Québec célèbre le 250e anniversaire de son Service de protection contre l’incendie. La ministre a d’ailleurs profité de l’occasion pour remettre une plaque honorifique aux administrateurs de la capitale québécoise afin de souligner le travail de ses pompiers qui veillent à la protection de la population depuis 1769. « Je tiens à exprimer mon admiration et ma reconnaissance aux récipiendaires. Ces hommes et ces femmes qui ont fait preuve de bravoure lors d’incendies ou autres situations d’urgence. Aujourd’hui, ils se voient récompensés pour la nature remarquable de leurs actes. Leur courage, leur dévouement et leur dépassement de soi sont une véritable source d’inspiration pour la population. Bravo à tous et merci de porter ces valeurs de secours à autrui, chaque jour, aux quatre coins du Québec. »

Défi relevé avec succès

Nommé directeur de sécurité incendie de la localité minière nordique en septembre 2016, Daniel Vocelle constate dès son arrivée l’ampleur de la tâche qui l’attend. Il doit alors composer avec un manque flagrant d’effectifs et d’équipements. La brigade comprend à l’époque uniquement de cinq à six pompiers volontaires qui doit répondre aux appels d’urgence en misant sur des infrastructures rudimentaires. Le nouveau chef s’attelle immédiatement à former un service de sécurité incendie qui peut répondre aux besoins de la population vivant en milieu isolé en misant sur la formation et l’ajout d’appareillages. Ce dernier a su instaurer un lien de confiance avec les différentes communautés autochtones sur le territoire en s’engageant à mieux répondre à leurs besoins et spécificités malgré l’isolement et des moyens limités et cela a donné des résultats concluants puisqu’aujourd’hui, la moitié des membres de son équipe, maintenant composée de 18 personnes formées et compétentes, sont autochtones. Selon le ministère de la Sécurité publique : « Le leadership dynamique de Daniel Vocelle a permis de mobiliser les ressources sur place, tout en renforçant la collaboration entre les instances locales, régionales et nationales. Avec dévouement et détermination, il a réussi en quelques années seulement à réorganiser le Service, à s’assurer du bon déroulement et de la continuité des opérations, en plus de redonner un sentiment de sécurité et de confiance à la population. »

Ajout subséquent. M. Vocelle a été congédié le 29 septembre 2021 pour avoir tenu des propos racistes à l’endroit des Autochtones innus et naskapis de Schefferville.

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Publié le 21 octobre, 2019, dans la publication : Numéro_17 Volume 37

  • Assemblée national du Québec
  • Citation d'honneur
  • Daniel Vocelle
  • Distinction honorifique
  • Matimekush-Lac-John
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  • Protection contre l'incendie
  • Schefferville
  • Service de sécurité incendie

Publié sur le site le 21 octobre 2019

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Blocus partiel de Schefferville

Grève au service de chemin de fer

par Éric Cyr

Source photo : Transport Tshiuetin

La seule liaison terrestre entre Sept-Îles et Schefferville a été partiellement rompue après que les deux syndicats de transport ferroviaire de l’entreprise Transport Tshiuetin ont déclenché une grève générale illimitée, le 27 septembre dernier. Ce scénario vient perturber l’approvisionnement en denrées essentielles de Schefferville et le mode de transport principal pour accéder à cette localité nordique isolée en plus d’arrêter complètement l’acheminement du minerai de fer vers le sud.

Bien que certains services essentiels soient maintenus, cette situation affecte le train de passagers et celui de marchandises ainsi que l’acheminement du minerai de fer des installations minières de Tata Steel qui sera totalement interrompu. L’offre du transport de passagers sera diminuée de moitié passant de deux à un aller-retour par semaine alors que la cargaison sera réservée aux provisions de nourriture et à l’essence.

Négociations infructueuses

Les propositions salariales de Transport ferroviaire Tshiuetin ont été jugées inacceptables par les travailleurs et aucune entente n’a donc été conclue. Selon le Conseil central de la Côte-Nord de la CSN, l’employeur n’a pas mis les efforts nécessaires pour régler la situation. Le directeur général de la compagnie s’était planifié des vacances au Chili et le porte-parole du comité de négociation n’a pas jugé bon de se déplacer préférant participer à la séance de négociation par visioconférence de Québec. Ça dénote le manque de sérieux de la partie patronale qui n’a fait aucune offre satisfaisante tout en disant vouloir trouver des solutions rapidement. Le syndicat explique que les pourparlers qui n’ont pas abouti ont principalement achoppé parce que l’employeur accepterait d’accorder une augmentation salariale seulement en contrepartie de suppressions de postes et d’heures de travail chez certains employés dans le cadre d’une restructuration qui demeure incertaine. Les membres syndiqués ont catégoriquement refusé la proposition qui voudrait financer les augmentations de la majorité au détriment d’un petit groupe de travailleurs.

« Ces personnes doivent se montrer conciliantes et prêtes à prendre les commandes du train durant 14 jours consécutifs pendant le mois. Or, leur travail dépend de la compagnie qui leur apporte le minerai. Il se peut qu’il n’y ait aucune marchandise à transporter durant une journée et que ces employés n’aient pas à travailler; ils doivent tout de même rester en poste, dans le bois, et l’employeur voudrait réduire de moitié leur salaire durant cette période. Ça ne passe pas », explique le président du syndicat, Guillaume Tremblay.

L’ensemble des demandes des travailleuses et travailleurs sont loin d’être excessives, estime le vice-président de la FEESP-CSN, Jean-Pierre Bourgault. Ceux-ci sont prêts à mettre de l’eau dans leur vin, le temps que le transporteur ferroviaire procède à certaines restructurations dans la gestion. Ils tiennent cependant à ce que leurs revendications soient prises en compte, car elles sont tout à fait légitimes. « Il ne faut pas oublier que les nombreux départs non remplacés de la dernière année ont occasionné une surcharge de travail importante. Nous sommes derrière eux pour les soutenir et pour qu’ils obtiennent ce qu’ils méritent », conclut-il. Pour sa part, le conseiller syndical à la CSN, Réjean Bradley, explique qu’étant donné qu’il s’agit d’une grève générale illimitée, le débrayage durera jusqu’à ce que les parties s’entendent sur une nouvelle convention collective.

Deux groupes distincts sont en grève, soit la soixantaine d’employés de Tshiuetin incorporé qui assure le service de passagers et la vingtaine de travailleurs de Tshiuetin SEC qui gère le convoyage sur rails de fret et de minerai entre ces deux destinations.

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Publié le 7 octobre, 2019, dans la publication : Numéro_16 Volume 37

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Publié sur le site le 7 octobre 2019

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Environnement

De l’eau rouge jaillit à l’Assemblée nationale

par Éric Cyr

L’eau rouge observée autour des installations de Tata Steel qui exploite une mine de fer à Schefferville a suscité des réactions jusqu’à l’Assemblée nationale à Québec où le phénomène cause l’inquiétude. Le premier ministre québécois François Legault s’est dit préoccupé par la problématique des déversements récurrents de la minière et veut faire appel à l’expertise de spécialistes.

Le gouvernement Legault a confié le dossier au ministère de l’Environnement qui a indiqué avoir transmis en début d’année un rapport au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) afin d’étudier les informations et de déterminer la pertinence de porter des accusations. L’opposition reproche notamment au gouvernement de la CAQ son manque de transparence dans cette affaire et exige que les résultats des analyses soient rendus publics. Les porte-parole en environnement des différents partis d’opposition sont également contrariés et se soucient d’un possible danger pour les populations innue et naskapie qui vivent à proximité ainsi que des répercussions sur la faune et sur la flore.

Friction et mécontentement

Le chef de la nation innue de Matimekush-Lac John, voisine de Schefferville, Tshani Ambroise, se soucie de la qualité des frayères et des cours d’eau situés à proximité où vivent et se reproduisent des poissons et des castors consommés par les membres de sa communauté. Moins d’un an après l’adoption d’une entente relative à l’environnement, le conseil innu épaulé par un biologiste indépendant, Michel La Haye, accuse Tata Steel de bafouer ses engagements à ce sujet et affirme que les pratiques de l’entreprise n’ont pas évolué depuis, alors qu’à cette époque, 23 sites d’écoulement d’eau rouge avaient été répertoriés aux abords des infrastructures minières.

C’est essentiellement la gestion de l’eau rouge qui est rejetée dans la nature qui est la principale source de discorde puisque ce déversement serait considérablement accru lors de la fonte des neiges. Selon le scientifique, la gestion environnementale est défaillante puisqu’il n’existerait actuellement aucun traitement et l’eau dont la qualité est inconnue serait tout simplement décantée dans des bassins avant d’être relâchée dans le milieu naturel.

La source de tension entre la communauté innue et la minière ne date pas d’hier puisque déjà, à la fin juillet 2018, des Innus avaient bloqué pour les mêmes raisons l’accès à la mine forçant l’interruption de ses activités durant au moins une semaine.

Tata Steel en eaux troubles

Pour sa part, Tata Steel, qui a subi en juin dernier un bris sur le bassin de sédimentation qui a causé un déversement d’eaux chargées de matières en suspension, ayant nécessité l’intervention d’Urgence-Environnement, admet une problématique de déversements tant au Québec qu’au Labrador, mais se veut rassurante et n’a pas souhaité donner de précisions concernant les infrastructures et les procédés instaurés afin de s’assurer de la qualité des eaux rejetées et des eaux de ruissellement. La compagnie estime que la couleur rougeâtre de cette eau est causée par la présence de particules de fer et n’est pas aussi alarmante que ce que l’on prétend et que l’eau rouge ne représente aucun risque pour les humains ni pour les espèces végétales et animales environnantes.

 

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Publié le 10 juin, 2019, dans la publication : Numéro_11 Volume 37

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Publié sur le site le 10 juin 2019

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