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Conférence

Comment ralentir dans nos vies

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, la conférenciÚre (cinquiÚme à partir de la gauche) entourée de participants.

Le rĂ©seau d’éclaireurs a prĂ©sentĂ©, en collaboration avec la Maison d’aide et d’hĂ©bergement de Fermont (MAHF) et le Centre intĂ©grĂ© de santĂ© et de services sociaux (CISSS) de la CĂŽte-Nord, la confĂ©rence « Ralentir, prendre le temps ! » au cafĂ© Entracte situĂ© au 8, venelle 11 dans les venelles communautaires, le 5 novembre 2024.

L’évĂ©nement qui faisait partie du mois thĂ©matique « Contrer les blues de l’automne » a regroupĂ© une douzaine de participants. La dĂ©marche animĂ©e par l’agente de relations humaines, Marianne Creysson, visait la transmission d’outils destinĂ©s Ă  amĂ©liorer la gestion du temps notamment grĂące Ă  des Ă©changes interactifs et des exercices dirigĂ©s par la confĂ©renciĂšre.

Les sujets abordĂ©s durant l’activitĂ© Ă©taient multiples et traitaient notamment de l’harmonisation du temps, des changements Ă  apporter Ă  nos habitudes de vie et Ă  notre train-train personnel incluant les tĂąches quotidiennes routiniĂšres ainsi que d’une meilleure perception de la notion de performance afin de rĂ©ussir Ă  diminuer le stress et Ă  ralentir le rythme pour Ă©viter un Ă©puisement Ă©ventuel. D’autres notions ont Ă©galement Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es comme l’importance de bien dĂ©finir les prioritĂ©s et de ne pas les confondre avec les urgences, qui ne peuvent ĂȘtre repoussĂ©es.

Selon l’animatrice communautaire, l’idĂ©al est de ne pas effectuer deux tĂąches de façon simultanĂ©e, mais plutĂŽt de les rĂ©aliser par sĂ©quences pour Ă©viter de brĂ»ler de l’énergie inutilement et de provoquer l’émergence d’un sentiment d’envahissement et de dĂ©passement puisque le cerveau ne peut gĂ©rer qu’une seule chose Ă  la fois. « La plupart du temps, on pense Ă  autre chose que ce que l’on fait et cela nuit Ă  notre concentration. Il s’agit d’appuyer sur la pĂ©dale de frein afin de se donner un rĂ©pit dans l’exĂ©cution de nos occupations afin d’obtenir de meilleurs rĂ©sultats. », confie celle qui prĂŽne plutĂŽt une approche de pleine conscience centrĂ©e sur le moment.

« Il faut rĂ©ussir Ă  se ramener Ă  ici et maintenant afin de savourer et de vivre l’instant prĂ©sent ce qui permet gĂ©nĂ©ralement de nous apaiser en dissipant l’anxiĂ©tĂ© et Ă  accorder de la valeur Ă  ce que l’on est en train de faire en actualisant cette action ou cette besogne et en la rendant agrĂ©able le plus possible. »

Mme Creysson a aussi parlĂ© du principe de dĂ©sencombrement qui consiste Ă  se dĂ©partir d’objets qui occupent de l’espace et dont on ne fait plus usage en les recyclant par exemple, ce qui aide Ă  se libĂ©rer d’un lien d’attachement matĂ©riel. Elle a aussi insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© Ă  l’occasion de faire le vide grĂące Ă  une dĂ©connexion du monde virtuel en dĂ©branchant les appareils Ă©lectroniques environnants comme la tĂ©lĂ©vision, les ordinateurs et les tĂ©lĂ©phones portables pour lesquels les gens sont souvent victimes d’une forte dĂ©pendance. « Il s’agit de se trouver des passions destinĂ©es Ă  crĂ©er de nouvelles habitudes plus saines et de se rĂ©guler en faisant des activitĂ©s qui vont nous ressourcer. Un bon moyen d’y parvenir est d’agir en fonction de nos valeurs en faisant preuve d’autodĂ©termination et de contrĂŽle de soi en prenant soin de dĂ©finir nos limites et en ne se laissant pas embrigader par les flatteries de la reconnaissance », conclut Mme Creysson.

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Publié le 19 novembre, 2024, dans la publication : Numéro_19 Volume_42

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Publié sur le site le 19 novembre 2024

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Imposition fédérale

La CÎte-Nord pénalisée

par Éric Cyr

Le Bloc quĂ©bĂ©cois (BQ) dĂ©nonce le manque de formation des employĂ©s fĂ©dĂ©raux qui travaillent Ă  l’Agence de revenu du Canada (ARC) en ce qui a trait aux dĂ©ductions fiscales relatives aux rĂ©gions Ă©loignĂ©es comme la CĂŽte-Nord, ce qui entraĂźne constamment et de façon rĂ©currente des mĂ©andres administratifs inutiles pour un trĂšs grand nombre de contribuables qui produisent de toute bonne foi leurs dĂ©clarations d’impĂŽts sur le revenu comme ceux de Fermont et de Schefferville.

La dĂ©putĂ©e de Manicouagan, MarilĂšne Gill, affirme que la CĂŽte-Nord est dĂ©savantagĂ©e par l’ARC en raison de son Ă©loignement, que le gouvernement fĂ©dĂ©ral ne comprend pas la rĂ©alitĂ© des Nord-CĂŽtiers et que ceux-ci en subissent les dĂ©sagrĂ©ments. Selon l’élue de la formation indĂ©pendantiste, les agents de l’ARC ne sont pas formĂ©s pour rĂ©pondre aux besoins et aux dĂ©ductions fiscales particuliĂšres qui s’appliquent Ă  la CĂŽte-Nord, notamment en ce qui a trait Ă  la dĂ©duction pour les voyages des rĂ©sidents de rĂ©gions Ă©loignĂ©es.

« Lorsque les citoyens nord-cĂŽtiers rĂ©ussissent Ă  joindre l’ARC, aprĂšs un temps d’attente trop souvent dĂ©mesurĂ©, les agents, bien qu’ils soient bien intentionnĂ©s, n’ont pas de connaissances spĂ©cifiques concernant les dĂ©ductions fiscales auxquelles les Nord-CĂŽtiers ont droit. Évidemment, des erreurs dans le traitement de leurs demandes s’en suivent et ce sont les contribuables qui Ă©copent, n’ayant pas accĂšs Ă  des montants d’argent qui leur sont pourtant dus. Nous sommes pĂ©nalisĂ©s, encore une fois, en raison de la mĂ©connaissance des rĂ©alitĂ©s de notre milieu », explique la dĂ©putĂ©e du Bloc quĂ©bĂ©cois.

« La dĂ©duction pour les voyages des habitants de rĂ©gions Ă©loignĂ©es est un exemple flagrant. Le gouvernement fĂ©dĂ©ral offre une dĂ©duction d’impĂŽts pour venir en aide aux citoyens qui doivent quitter leur village par avion pour obtenir des soins mĂ©dicaux, par exemple. Or, au lieu de calculer la dĂ©duction sur la totalitĂ© du prix du billet d’avion, l’ARC a instaurĂ© le concept de « ville dĂ©signĂ©e la plus proche ». Ce faisant, lorsque cela correspond Ă  la possibilitĂ© la moins chĂšre, l’ARC calcule la dĂ©duction en fonction d’un hypothĂ©tique dĂ©placement vers cette localitĂ©, qui ne correspond Ă  aucune rĂ©alitĂ© concrĂšte, ou mĂȘme gĂ©ographique. Par exemple, la ville dĂ©signĂ©e pour une personne qui partirait de l’aĂ©roport de Blanc-Sablon en Basse-CĂŽte-Nord est St-John, Ă  Terre-Neuve-et-Labrador, ce qui est absolument aberrant. Le concept de ville dĂ©signĂ©e la plus proche ne sert donc qu’à faire Ă©conomiser de l’argent Ă  Ottawa aux dĂ©pens des contribuables sans tenir compte des frontiĂšres gĂ©ographiques mĂȘme celles du QuĂ©bec », mentionne la politicienne bloquiste.

« Le gouvernement fĂ©dĂ©ral place les Nord-CĂŽtiers dans un dĂ©dale administratif alors que leur demande est pourtant simple : ĂȘtre compris et avoir droit Ă  ce qui leur revient. Le calcul de dĂ©duction pour les voyages des habitants de rĂ©gions Ă©loignĂ©es devrait donc ĂȘtre fait selon le vĂ©ritable trajet effectuĂ© et non en se basant sur des donnĂ©es fictives qui ne reprĂ©sentent que du vent pour nous. Vous pouvez compter sur moi pour exprimer notre voix et faire entendre raison au gouvernement fĂ©dĂ©ral », conclut Mme Gill.

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Publié le 19 novembre, 2024, dans la publication : Numéro_19 Volume_42

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Publié sur le site le 19 novembre 2024

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Industrie miniĂšre

Un nouveau joueur dans la région ?

par Éric Cyr

Source photo : Scandium Canada

Des reprĂ©sentants de la compagnie Scandium Canada, qui souhaite exploiter le gisement de scandium de Crater Lake qui se situe Ă  environ 200 kilomĂštres de Schefferville Ă©taient de passage dans la rĂ©gion, dans la semaine du 7 octobre 2024, afin d’évaluer les possibilitĂ©s d’y implanter une Ă©ventuelle usine hydromĂ©tallurgique. Le projet phare de l’entreprise miniĂšre constitue la plus importante source primaire de scandium, qui fait partie de la liste des minĂ©raux critiques et stratĂ©giques, actuellement en dĂ©veloppement Ă  travers le monde.

Scandium Canada a annoncĂ© qu’elle a complĂ©tĂ© une campagne de forage au diamant durant la pĂ©riode estivale. La dĂ©marche avait deux objectifs principaux. Le premier volet consistait Ă  rĂ©aliser des forages gĂ©omĂ©caniques afin de dĂ©terminer les angles optimaux des pentes pour la conception de la fosse Ă  ciel ouvert proposĂ©e dans l’étude de prĂ©faisabilitĂ©. Le deuxiĂšme objectif Ă©tait de confirmer l’extension potentielle de la zone ciblĂ©e sur une longueur additionnelle. La minĂ©ralisation se retrouve dans les Ă©chantillons de carottes de forage prĂ©levĂ©s dans tous les trous forĂ©s. Le chef de la direction de l’entreprise, Guy Bourassa, a dĂ©clarĂ© :

« Nous sommes trĂšs enthousiasmĂ©s par le rĂ©sultat des analyses gĂ©ologiques. Il ne fait aucun doute que la zone minĂ©ralisĂ©e s’étend vers le sud. Ceci pourrait augmenter considĂ©rablement la taille du projet de Crater Lake. »

Soucieux de dĂ©velopper ses activitĂ©s en harmonie avec les communautĂ©s et dans le respect du territoire, Scandium Canada collabore avec plusieurs parties prenantes associĂ©es au projet. En avril dernier, l’entreprise et la Nation naskapie de Kawawachikamach ont signĂ© une entente d’avant-projet (prĂ©-dĂ©veloppement) dĂ©montrant un intĂ©rĂȘt mutuel dans la dĂ©marche. L’accord illustre que la rĂ©ciprocitĂ© est une valeur fondamentale de la sociĂ©tĂ© qui se reflĂšte dans son intention d’inclure les Naskapis dans toutes les Ă©tapes du projet en plus d’une reconnaissance d’importance envers l’environnement et le territoire traditionnel naskapi, ainsi que les droits autochtones et les droits issus de traitĂ©s de la Nation naskapie et de ses membres qui y sont associĂ©s.

La miniĂšre Ă©value actuellement divers emplacements pour son usine hydromĂ©tallurgique en vue de la transformation du concentrĂ© de scandium (Sc) en oxyde de scandium (Sc2O3). Ainsi plusieurs endroits ont Ă©tĂ© visitĂ©s dans la rĂ©gion de Fermont, Labrador City et Wabush Ă  la mi-octobre. La direction continuera ses dĂ©marches afin d’identifier et de sĂ©curiser un site idĂ©al pour l’implantation Ă©ventuelle de cette usine.

Selon Scandium Canada, des travaux d’optimisation des schĂ©mas de procĂ©dé de concentration du minerai et de production d’oxyde de scandium par hydromĂ©tallurgie sont en cours au laboratoire de SGS Canada Ă  Lakefield en Ontario Ă  partir d’un Ă©chantillon. Les Ă©tapes de concentration du minerai ont Ă©tĂ© validĂ©es. Le procĂ©dé hydromĂ©tallurgique de conversion du concentrĂ© en oxyde de scandium est la prioritĂ©. La totalitĂ© des essais devrait ĂȘtre complĂ©tĂ©e en janvier 2025 et un rapport final dĂ©voilĂ© en mars suivant. Certaines des Ă©tapes du procĂ©dĂ© font l’objet de demandes de brevets pour protĂ©ger la propriĂ©tĂ© intellectuelle de la sociĂ©tĂ© puisqu’en parallĂšle des Ă©tapes de dĂ©marrage du projet Crater Lake, la compagnie a entrepris des travaux de conception d’alliages d’aluminium et de scandium (Al-Sc) pour intĂ©resser des utilisateurs potentiels Ă  se joindre au processus. C’est ainsi que furent dĂ©veloppĂ©s deux nouveaux alliages menant au dĂ©pĂŽt d’une demande de brevet pour les alliages A535 et AA7075, modifiĂ©s avec entre autres Ă©lĂ©ments, du scandium, pour permettre l’impression 3D. À la suite du dĂ©pĂŽt de cette demande de brevet, la sociĂ©tĂ© qui travaille Ă©galement au dĂ©veloppement d’un alliage Al-Sc propre Ă  l’extrusion visant ainsi de nouvelles utilisations ciblĂ©es de profilĂ©s d’aluminium, a entrepris des dĂ©marches auprĂšs d’utilisateurs potentiels dĂ©sireux de tester, indĂ©pendamment, les propriĂ©tĂ©s de piĂšces qui seront fabriquĂ©es par impression 3D.

L’entreprise est Ă  la recherche d’actionnaires et de nouveaux investisseurs afin de poursuivre l’avancement du projet et de concrĂ©tiser ses visĂ©es.

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Publié le 5 novembre, 2024, dans la publication : Numéro_18 Volume_42

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Publié sur le site le 6 novembre 2024

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PremiĂšres Nations

Kawawachikamach est l’hĂŽte d’un Ă©vĂ©nement majeur

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, les aßnés innus Rosalie Vollant et Martin Hervieux de Uashat mak Mani-utenam se sont déplacés pour assister à la réunion.

La communautĂ© naskapie de Kawawachikamach dans la rĂ©gion de Schefferville a accueilli des centaines d’Autochtones en provenance du QuĂ©bec et du Labrador dans le cadre de la 28e Ă©dition d’une manifestation culturelle d’envergure, le rassemblement des aĂźnĂ©s (RDA) de la nation innue.

Ce regroupement annuel qui se tient depuis plus d’un quart de siĂšcle s’est Ă©chelonnĂ© sur une pĂ©riode de dix jours, du 26 aoĂ»t au 4 septembre 2024, et a rĂ©uni des participants de plusieurs communautĂ©s des PremiĂšres Nations « sur la terre des ancĂȘtres pour un retour aux sources d’une vie simple, terre Ă  terre, oĂč chaque chose reprend son vrai sens ». Toutes les communautĂ©s innues du QuĂ©bec (9) et du Labrador (2) se sont jointes aux Naskapis pour cĂ©lĂ©brer l’hĂ©ritage transmis par les anciens. En primeur cette annĂ©e, le rassemblement, qui se rĂ©unissait pour la premiĂšre fois en sol naskapi, a ralliĂ© des dĂ©lĂ©gations des nations crie et atikamekw qui Ă©taient invitĂ©es pour l’occasion.

Ces retrouvailles, qui permettent de renouer avec les traditions et de fraterniser en prenant part Ă  plusieurs activitĂ©s de nature traditionnelle tout en cĂ©lĂ©brant les cultures autochtones, ont proposĂ© un programme diversifiĂ© incluant des ateliers d’artisanat, des cĂ©rĂ©monies spirituelles, des chants et des danses, des confĂ©rences, des dĂ©gustations culinaires, des formations, des spectacles et des tables de discussion traitant de divers sujets d’intĂ©rĂȘt comme l’avenir du caribou, les plantes mĂ©dicinales ainsi que la santĂ© mentale, le tout dans un endroit exceptionnel qui revĂȘt une signification particuliĂšre. Les organisateurs ont choisi de tenir l’évĂ©nement dans un lieu propice Ă  ce genre de rencontre soit le site culturel de Ka Mamunuiitananuch situĂ© en pleine forĂȘt qui a Ă©tĂ© spĂ©cialement amĂ©nagĂ© pour le dĂ©roulement des activitĂ©s notamment avec l’installation de nombreuses tentes traditionnelles innues (shaputuan).

Selon Fred McKenzie qui Ɠuvre Ă  perpĂ©trer les recettes de ses ancĂȘtres qui participait Ă  la rencontre : « C’est un moment exceptionnel de communion avec la nature sur la terre du Nitassinan, d’échanges et de transmission du savoir ancestral. »

Le RDA 2024 a honorĂ© la mĂ©moire de l’ancien chef de Matimekush-Lac John, Alexandre McKenzie, considĂ©rĂ© comme un bĂątisseur qui a incarnĂ© la volontĂ© de reprĂ©sentation et de dĂ©veloppement des communautĂ©s innues, qui est dĂ©cĂ©dĂ© en mai dernier. Celui-ci a notamment ƓuvrĂ© Ă  l’Institut Tshakapesh qui met en valeur la culture et la langue innue (l’innu-aimun).

Le groupe de musique Maten, de Uashat mak Mani-utenam, a prĂ©sentĂ© le spectacle de clĂŽture des festivitĂ©s. L’an passĂ©, le rassemblement annuel a eu lieu Ă  Unamen Shipu en Basse-CĂŽte-Nord et il se dĂ©roulera Ă  Mashteuiatsh au Saguenay-Lac-Saint-Jean pour l’édition de 2025.

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Publié le 10 septembre, 2024, dans la publication : Numéro_14 Volume_42

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Publié sur le site le 10 septembre 2024

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Schefferville

Une exposition itinérante

par Éric Cyr

Une exposition ambulante relatant quelques pages d’histoire de Schefferville, de Matimekush-Lac John et de Kawawachikamach, proposĂ©e par l’écrivaine et ancienne rĂ©sidente du lieu, Jocelyne Lemay, « Une montĂ©e vers le Nord », s’est arrĂȘtĂ©e Ă  Fermont au local vitrĂ© en face de l’escalier central au deuxiĂšme Ă©tage du centre commercial du mur-Ă©cran, du 3 au 6 juin 2024.

L’exposition historique, qui relate une partie du passĂ© de l’une des trois villes-champignons de la MRC de Caniapiscau qui ont poussĂ© Ă  la suite de la dĂ©couverte de gisements de fer avec une incursion dans celui des deux communautĂ©s autochtones voisines, a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e au MusĂ©e rĂ©gional de la CĂŽte-Nord Ă  Sept-Îles, d’octobre 2021 Ă  mars 2022, puis au centre d’achats Les Galeries montagnaises Ă©galement Ă  Sept-Îles avant de se dĂ©placer par la suite Ă  Schefferville et d’ĂȘtre exhibĂ©e Ă  Labrador City, le 1er juin, Ă  la demande de la miniĂšre Rio Tinto IOC avant d’ĂȘtre dĂ©ployĂ©e Ă  Fermont. Elle devrait ĂȘtre de retour Ă  Sept-Îles en septembre selon un souhait d’IOC.

Dans le cadre de cette exposition qui regorge de multiples objets : drapeaux, Ă©pinglettes, cartes postales, photos, livres historiques (La grande aventure du fer et L’hĂ©ritage de CaĂŻn). Mme Lemay invitait le public dans un voyage au cƓur de l’histoire qui traverse le temps sur une pĂ©riode de plus d’un siĂšcle. Elle a quittĂ© sa ville natale par la voie ferrĂ©e, qu’elle a rebaptisĂ©e la route d’acier, en novembre 1988, juste avant le dĂ©but de la dĂ©molition de la ville qui Ă©tait prĂ©vue au printemps 1989 et qui a durĂ© quelques annĂ©es Ă  la suite des consĂ©quences de la fermeture de la mine de fer d’IOC en novembre 1982, avant de s’établir Ă  Sept-Îles.

L’auteure qui a publiĂ© en 2015 le livre Terre rouge, considĂ©rĂ© comme un document de rĂ©fĂ©rence historique, qui traite entre autres de la vie Ă  Schefferville incluant l’époque de la ruĂ©e vers le fer, les grands moments de son histoire et sa quasi-disparition est une passionnĂ©e de cet endroit mĂ©connu du QuĂ©bec. « Cette exposition est une dĂ©marche de longue haleine qui dĂ©coule directement de la parution de mon livre qui aborde le mĂȘme sujet. À l’origine, cet ouvrage Ă©crit qui relate une pĂ©riode de grands dĂ©veloppements de la mer jusqu’au 55e parallĂšle en plus de divers Ă©vĂ©nements marquants de l’endroit principalement depuis sa fondation. » L’exposition prĂ©sente le chantier de Burnt Creek devenu Knob Lake puis rebaptisĂ© Schefferville, mais aussi de la prĂ©sence des communautĂ©s innue et naskapie en plus de la prospection qui a permis la dĂ©couverte de gisements de minerai de fer. Le pĂšre Louis-François Babel et ses guides des PremiĂšres Nations ont Ă©tĂ© les premiers Ă  signaler du « gravier rouge » sur le territoire en 1866. Ce n’est qu’à partir de 1937 que les 400 millions de tonnes furent dĂ©couverts.

« La dĂ©marche s’est Ă©tirĂ©e sur de nombreuses annĂ©es puisque j’ai commencĂ© Ă  amasser des souvenirs et des photos Ă  l’ñge de douze ans. Quand j’ai constatĂ© que je ne pouvais inclure dans l’impression toutes les photos que j’aurais aimĂ©es et que je devais faire des choix, l’idĂ©e d’une exposition en complĂ©ment Ă  la publication a germĂ© dans mon esprit et j’ai finalement concrĂ©tisĂ© cette aspiration. En fait, ce sont les boĂźtes de souvenirs de mon grand-pĂšre et de mon pĂšre qui m’ont amenĂ©e Ă  vouloir relater l’histoire du milieu oĂč j’ai vu le jour et oĂč j’ai grandi. »

Mme Lemay se veut un peu la gardienne du riche passĂ© de Schefferville oĂč Ă  une certaine Ă©poque, des gens de 22 diffĂ©rentes ethnies se sont cĂŽtoyĂ©s. « Saviez-vous que durant prĂšs de trois ans, 6900 hommes ont travaillĂ© en Ɠuvrant sur sept chantiers dont celui de la construction du chemin de fer qui mĂšne Ă  Schefferville, que la reine Élisabeth II s’est rendue Ă  Schefferville en 1959 et que cette localitĂ© nordique a dĂ©jĂ  accueilli les Jeux de l’Arctique ? »
confie la Scheffervilloise de cƓur qui travaille pour que cette exposition soit accueillie au MusĂ©e Shaputuan Ă  Uashat (Sept-Îles).

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Publié le 25 juin, 2024, dans la publication : Numéro_12 Volume_42

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Publié sur le site le 25 juin 2024

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Services de santé

Fermont et Schefferville Ă©pargnĂ©s pour l’instant

par Éric Cyr

LĂ©gende : Sur la photo, le Centre de santĂ© de Fermont rĂ©siste Ă  la vague d’interruptions de services qui sĂ©vit actuellement.

MalgrĂ© la crise actuelle liĂ©e Ă  la pĂ©nurie de main-d’Ɠuvre et aux mesures transitoires menant Ă  la fin du recours aux agences privĂ©es, d’ici octobre 2026, et au bras de fer entre celles-ci et le gouvernement du QuĂ©bec qui en dĂ©coule et qui entraĂźne une offre de services rĂ©duite pour les Nord-CĂŽtiers, le Centre intĂ©grĂ© de santĂ© et de services sociaux (CISSS) de la CĂŽte-Nord a confirmĂ©, le 17 mai 2024, que les services sont maintenus Ă  Fermont et Ă  Schefferville.

Selon le conseiller en communications au CISSS de la CĂŽte-Nord, Jean-Christophe Beaulieu, la fermeture d’une salle d’opĂ©ration Ă  Sept-Îles et d’une autre Ă  Baie-Comeau pourrait cependant engendrer des ralentissements, mais aucun transfert de patients n’est envisagĂ© actuellement.

« Certains transferts nĂ©cessitant une hospitalisation pourraient ĂȘtre dirigĂ©s vers des Ă©tablissements de santĂ© en dehors de la rĂ©gion advenant l’incapacitĂ© des hĂŽpitaux de Baie-Comeau et de Sept-Îles d’accueillir ces usagers. »

Le CISSS mentionne que certaines rĂ©ductions de services prĂ©vues ont pu ĂȘtre annulĂ©es grĂące aux efforts consentis par ses Ă©quipes ainsi que par ses partenaires, dont le ministĂšre de la SantĂ© et des Services sociaux et d’autres Ă©tablissements du rĂ©seau.

Le CISSS prĂ©cise qu’il n’y aura pas de fermeture de 40 lits d’hospitalisation (20 Ă  Baie-Comeau et 20 Ă  Sept-Îles). Toutefois, les unitĂ©s de dĂ©bordement des deux hĂŽpitaux demeurent fermĂ©es (8 lits Ă  Sept-Îles et 13 lits Ă  Baie-Comeau). Les urgences de Baie-Comeau et de Sept-Îles ont suffisamment de personnel pour fonctionner, mais la capacitĂ© d’occupation des civiĂšres demeure trĂšs limitĂ©e en cas de dĂ©bordement. Dans le contexte actuel, des dĂ©marches ont Ă©tĂ© faites afin de bonifier les services ambulanciers sur le territoire. Des travaux sont aussi en cours afin de bonifier le service d’évacuation mĂ©dicale de la Basse-CĂŽte-Nord.

Le CISSS de la CĂŽte-Nord explique que la situation demeure prĂ©caire partout sur le territoire et que des Ă©quipes sont mobilisĂ©es afin de rĂ©tablir les divers services dans les plus brefs dĂ©lais. Les transferts mĂ©dicaux vers les hĂŽpitaux receveurs habituels (Baie-Comeau et Sept-Îles) pourraient ĂȘtre perturbĂ©s si leur capacitĂ© d’accueil est limitĂ©e. Dans les centres hospitaliers de soins de longue durĂ©e (CHSLD) et en soutien Ă  domicile, il y a toujours des besoins de personnel, mais les services requis sont offerts et des suivis sont faits pour assurer des soins sĂ©curitaires.

La crĂ©ation d’une Ă©quipe volante composĂ©e d’infirmiĂšres et de prĂ©posĂ©s aux bĂ©nĂ©ficiaires qui pourra ĂȘtre dĂ©ployĂ©e dans les rĂ©gions oĂč la situation est critique, notamment sur la CĂŽte-Nord, a Ă©tĂ© annoncĂ©e par QuĂ©bec en collaboration avec la ConfĂ©dĂ©ration des syndicats nationaux (CSN) et la FĂ©dĂ©ration des travailleurs et travailleuses du QuĂ©bec (FTQ).

Pour plus de détails au sujet des réductions de services, vous pouvez visiter la page à ce sujet sur le site Web du CISSS de la CÎte-Nord qui est mise à jour réguliÚrement.

Lettre ouverte

par 22 signataires

Soins de santé

Le 13 mai 2024

Objet : Plan de contingence du CISSS de la CĂŽte-Nord

Madame, monsieur,

Nous sommes les mĂ©decins-omnipraticiens, spĂ©cialistes, pharmaciens et prĂ©sidents de conseils professionnels qui pratiquent sur le territoire de la CĂŽte-Nord. Nous sommes aujourd’hui tĂ©moins d’une crise sans prĂ©cĂ©dent dans notre systĂšme de santĂ© rĂ©gional. Cette fois-ci, il s’agit bel et bien d’une crise prĂ©cipitĂ©e par notre gouvernement.

Depuis des annĂ©es, nous vivons un effritement de nos effectifs au CISSS de la CĂŽte-Nord. Il s’agit ici d’infirmiĂšres, d’infirmiĂšres auxiliaires, de technologues, de prĂ©posĂ©s et autres professionnels qui quittent le rĂ©seau pour rejoindre les agences privĂ©es. La main-d’Ɠuvre indĂ©pendante a progressivement remplacĂ© les retraites et les dĂ©parts dans un rĂ©seau Ă©puisĂ© et sous pression jusqu’à occuper plus de 60 % des postes dans nos hĂŽpitaux. La santĂ© de notre population et la capacitĂ© de nos salles d’urgence Ă  accueillir des malades et Ă  les soigner en dĂ©pendent maintenant entiĂšrement. On ne peut s’en passer.

Tout comme le MinistĂšre et le gouvernement actuel, nous dĂ©plorons le recours chronique Ă  la main-d’Ɠuvre indĂ©pendante et nous souhaitons ultimement que ces professionnels rĂ©intĂšgrent le rĂ©seau et s’établissent chez nous durablement au sein de la fonction publique. Mais cette main-d’Ɠuvre, qui reprĂ©sente maintenant l’essentiel de nos forces, n’habite pas notre rĂ©gion et s’y dĂ©place pour y travailler.

À partir du 19 mai, de nouvelles rĂšgles mises en place au ministĂšre de la SantĂ© et des Services sociaux effacent l’essentiel des avantages de notre main-d’Ɠuvre indĂ©pendante, qui cessera alors en bloc de venir travailler dans notre rĂ©gion. Ces mesures visent la rĂ©intĂ©gration des professionnels dans le rĂ©seau, mais elles sont inapplicables et dangereuses sur la CĂŽte-Nord. Les infirmiĂšres et autres travailleurs rĂ©intĂ©greront le rĂ©seau proche de leur domicile, laissant ainsi un trou bĂ©ant dans les services essentiels des Nord-CĂŽtiers.

Le 19 mai, nous devrons fermer plus du tiers des lits de santĂ© physique dans les hĂŽpitaux de Sept-Îles et de Baie-Comeau pour une pĂ©riode indĂ©finie. Nos salles d’urgence ne fonctionneront qu’à une fraction de leur capacitĂ© actuelle et n’auront plus de soupape de dĂ©bordement, mĂȘme pour des patients gravement malades. Des dizaines de patients seront transfĂ©rĂ©s inutilement vers les grands centres et hospitalisĂ©s Ă  des centaines de kilomĂštres de chez eux, engendrant des coĂ»ts faramineux et des dĂ©lais de transferts Ă©vitables. Tous les services hospitaliers seront atteints, notamment le bloc opĂ©ratoire oĂč des rĂ©ductions de plus de 50 % des activitĂ©s sont planifiĂ©es. L’enjeu de sĂ©curitĂ© et les risques de consĂ©quences dĂ©lĂ©tĂšres sont rĂ©els pour les patients. Des Ă©quipes de soignants dĂ©jĂ  fragilisĂ©es s’épuiseront et il y aura un effritement du recrutement, de la rĂ©tention de mĂ©decins et de pharmaciens Ă  long terme.

Le 19 mai, la CĂŽte-Nord devient essentiellement un immense territoire quĂ©bĂ©cois sans rĂ©seau de santĂ© fonctionnel capable de prendre en charge les besoins de sa population. Et cette population devra s’exiler Ă  des centaines de kilomĂštres pour recevoir des soins appropriĂ©s, ajoutant un stress supplĂ©mentaire sur d’autres Ă©tablissements. Si le gouvernement veut Ă©liminer le recours Ă  la main-d’Ɠuvre indĂ©pendante dans le systĂšme de santĂ© en rĂ©gion, il doit mettre en place des incitatifs pour qu’elle s’y installe et qu’elle y demeure. En attendant, nous avons besoin de la main-d’Ɠuvre indĂ©pendante pour faire fonctionner nos hĂŽpitaux. C’est une rĂ©alitĂ© incontournable.

Cette crise est accĂ©lĂ©rĂ©e inutilement par des dĂ©cisions politiques et un manque d’écoute face Ă  notre rĂ©alitĂ© rĂ©gionale. Les solutions ne peuvent ĂȘtre les mĂȘmes dans l’ensemble du rĂ©seau, sur tout le territoire du QuĂ©bec. Il faut trouver rapidement une voie de sortie de crise. Nous le devons Ă  nos proches et Ă  nos patients.

 

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Publié le 28 mai, 2024, dans la publication : Numéro_10 Volume_42

  • Baie-Comeau
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Publié sur le site le 29 mai 2024

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Course Cain’s Quest 2024

Un parcours éprouvant et éreintant

par Éric Cyr

LĂ©gende : Sur la photo, l’équipe de Fermont en pleine action. Source photo : Tim Collins

Attendue avec enthousiasme et impatience, la course internationale d’endurance Ă  motoneige Cain’s Quest, qui affiche l’un des parcours les plus difficiles et les plus longs au monde avec la compĂ©tition Iron Dog Race en Alaska, dont la derniĂšre manifestation remontait Ă  2020, a repris son envol cette annĂ©e aprĂšs l’annulation des deux derniĂšres Ă©ditions Ă  cause de la pandĂ©mie de Covid-19 et des conditions mĂ©tĂ©orologiques dĂ©favorables.

Afin d’éviter d’autres problĂšmes liĂ©s aux conditions climatiques dĂ©savantageuses dans le sud du Labrador et pour ne pas risquer une Ă©ventuelle annulation de l’épreuve sportive d’envergure, les organisateurs ont modifiĂ© l’itinĂ©raire prĂ©vu Ă  la derniĂšre minute en sacrifiant ce secteur et y en intĂ©grant exceptionnellement la rĂ©gion de Schefferville au QuĂ©bec.

La plus longue course Ă  motoneige au pays, qui a gagnĂ© en popularitĂ© depuis sa crĂ©ation en 2006, a attirĂ© un public nombreux venu encourager les athlĂštes en provenance du Labrador, mais aussi du QuĂ©bec, d’autres provinces canadiennes et des États-Unis avec une forte reprĂ©sentation de communautĂ©s autochtones, principalement innues. Les motoneigistes se sont Ă©lancĂ©s vers la grande aventure de prĂšs de 3500 km sur des sentiers non damĂ©s Ă  travers les rĂ©gions sauvages du Labrador oĂč ils ont pu mettre Ă  l’épreuve leur courage et leur dĂ©termination. De nombreuses difficultĂ©s attendaient les athlĂštes endurcis qui ont fait preuve tout au long du trajet de dĂ©brouillardise et de tĂ©nacitĂ© face Ă  l’adversitĂ©.

Degré élevé de motivation

Sur les 32 Ă©quipages de deux motoneigistes, totalisant 64 coureurs, qui se sont Ă©lancĂ©s lors du dĂ©part sur le lac Tanya Ă  Labrador City, le 3 mars 2024, un total de 18 a dĂ» se rĂ©signer Ă  abandonner l’épreuve pour diverses raisons, incluant des blessures, des bris mĂ©caniques et des incendies de motoneiges. Seulement huit Ă©quipes ont franchi le fil d’arrivĂ©e dans les dĂ©lais prescrits.

C’est l’équipe numĂ©ro 99 des Saga Boys Vikings composĂ©e d’un pĂšre et de son fils, Randy Malleck, 41 ans, et Sebastian Malleck, 19 ans, de la communautĂ© innue de Sheshatshiu sur la cĂŽte du Labrador, qui a remportĂ© la victoire, le 7 mars, sur des motoneiges de marque Bombardier Ski-Doo Backcountry 2023. Les deux Innus Ă©taient suivis de trois Ă©curies de Labrador City. L’équipe numĂ©ro 73 de PWR Sports composĂ©e de Kevin Willmott, 43 ans, et de Spencer Robinson, 25 ans, a franchi la ligne d’arrivĂ©e en deuxiĂšme sur des motoneiges Lynx Xterrain 2023. Les frĂšres Eric Newhook, 28 ans, et Daniel Newhook, 26 ans, de l’équipe numĂ©ro 79 de Bay Marine Racing ont pour leur part ravi la troisiĂšme place sur des bolides Lynx Xterrain RE 2024. Les coĂ©quipiers ĂągĂ©s de 27 ans, Rielly Adams et Cameron Boozan, de l’équipe numĂ©ro 92 de C&R Racing, qui enfourchaient des Ski-Doo Backcountry XRS 850 2023, se sont classĂ©s quatriĂšmes.

Les deux Ă©quipages de la MRC de Caniapiscau qui Ă©taient inscrits n’ont malheureusement pas rĂ©ussi Ă  complĂ©ter le circuit. L’équipe Naskapi arborant le numĂ©ro 88 et regroupant les recrues d’origine autochtone Lee Sandy, 32 ans, de Matimekush-Lac John et Christopher Mameanskum, 28 ans, de Kawawachikamach sur des motoneiges Backcountry XRS 850 a abandonnĂ©. L’équipe numĂ©ro 26 de Fermont composĂ©e des recrues Anthyme Bastien et Alexis DubĂ© sur leurs motoneiges Bombardier Ski-Doo Backcountry X-RS 2024 a Ă©galement dĂ» se rĂ©signer Ă  dĂ©clarer forfait Ă  mi-parcours Ă  cause d’une succession de nombreux problĂšmes mĂ©caniques. Les coĂ©quipiers fermontois ont fait preuve d’audace en prenant le dĂ©part, une premiĂšre depuis 2006 alors qu’une Ă©quipe de Fermont composĂ©e de RenĂ© Arsenault et de Luc Desrosiers avait terminĂ© en seconde place. Cette expĂ©rience leur a Ă©tĂ© fort profitable. Ce n’est que partie remise. La prochaine course arrive Ă  grands pas et pourrait rĂ©server des surprises en 2026. FĂ©licitations Ă  tous les participants.

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Publié le 19 mars, 2024, dans la publication : Numéro_05 Volume_42

  • Alexis DubĂ©
  • Anthyme Bastien
  • Cain's Quest
  • Cameron Boozan
  • Christopher Mameanskum
  • CommunautĂ© innue
  • CommunautĂ©s autochtones
  • CompĂ©tition Iron Dog Race en Alaska
  • Course internationale d’endurance Ă  motoneige
  • Daniel Newhook
  • Équipe Naskapi
  • Eric Newhook
  • Fermont
  • Kawawachikamach
  • Kevin Willmott
  • Lee Sandy
  • Luc Desrosiers
  • Matimekush-Lac-John
  • motoneiges
  • RenĂ© Arsenault
  • Rielly Adams
  • Schefferville
  • Sheshatshiu
  • Spencer Robinson
  • Sud du Labrador

Publié sur le site le 19 mars 2024

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Transport ferroviaire

Tshiuetin modernise sa flotte de trains

par Éric Cyr

Source photo : Tshiuetin

Transport ferroviaire Tshiuetin (qui signifie vent du Nord en innu-aimun) qui assure depuis 2005 le transport de passagers et de marchandises par rail de Sept-Îles Ă  Schefferville, rajeunit sa flotte de locomotives et amĂ©liore son offre de services dans le cadre d’une planification stratĂ©gique et en injectant des investissements majeurs de 25 millions de dollars sur une pĂ©riode de cinq ans.

Le conseil d’administration (CA) et la direction gĂ©nĂ©rale du transporteur administrĂ© par trois communautĂ©s autochtones de la Côte-Nord qui en sont les copropriĂ©taires ont annoncĂ©, le 29 fĂ©vrier 2024, que l’entreprise, qui vise l’amĂ©lioration continue du service Ă  la clientĂšle et de l’expĂ©rience des voyageurs, procĂ©dera dans le cadre d’un ambitieux plan quinquennal Ă  de nombreux travaux de rĂ©fection destinĂ©s Ă  amĂ©liorer ce service essentiel.

Les wagons de passagers actuels sont de provenance variĂ©e notamment des États-Unis. Un total de sept de ceux-ci subira une rĂ©novation par groupes de deux qui devrait prendre de deux Ă  trois ans. La nouvelle mouture de ce moyen de transport prĂ©voit un chauffage mieux contrĂŽlĂ©, une isolation plus efficace des installations Ă©lectriques conformes et le rembourrage des siĂšges. La dĂ©marche inclura des mesures favorisant un meilleur confort des clients et un accĂšs Ă  un rĂ©seau de communication efficace incluant l’interphone (intercom) et les Ă©crans Ă  bord afin d’accroĂźtre les commoditĂ©s des passagers qui pourront aussi profiter du rĂ©seau Wi-Fi sur l’ensemble du trajet.

Afin d’assurer la durabilitĂ©, la fiabilitĂ© et la sĂ©curitĂ© des infrastructures ferroviaires, Tshiuetin, qui gĂšre 217 kilomĂštres de rails situĂ©s dans la portion entre Emeril et Schefferville, s’est rĂ©cemment procurĂ© de nouveaux Ă©quipements spĂ©cialisĂ©s destinĂ©s Ă  assurer l’entretien de la voie ferrĂ©e, ce qui rĂ©duira aussi les coĂ»ts associĂ©s Ă  la manutention.

La construction d’un nouveau camp de travailleurs situĂ© Ă  la station d’Emeril Ă  l’intersection de l’autoroute TransLabrador (route 500) Ă  une soixantaine de kilomĂštres de Labrador City qui comprend 35 chambres, qui pourront Ă©galement ĂȘtre offertes Ă  des passagers du Labrador et de Fermont qui prennent le train, a aussi Ă©tĂ© amorcĂ©e. Les premiers modules, qui ont Ă©tĂ© construits Ă  Sept-Îles et Ă  Schefferville et qui comprendront l’eau et l’électricitĂ©, devraient ĂȘtre assemblĂ©s sur place et fonctionnels en mai 2024. 

Selon les administrateurs, ces initiatives qui s’échelonnent jusqu’en 2029 visent Ă  atteindre les objectifs de l’organisation tout en tenant compte des besoins spĂ©cifiques de la clientĂšle et des employĂ©s.

La compagnie qui pourra, dans le cadre de ce projet, compter sur un financement de 50 millions de dollars sous forme d’un prĂȘt Ă  faible taux d’intĂ©rĂȘt de la Banque de l’infrastructure du Canada (BIC) transporte annuellement par chemin de fer de 12 000 à 15 000 passagers, emploie 150 personnes dont 89 % sont d’origine autochtone.

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Publié le 19 mars, 2024, dans la publication : Numéro_05 Volume_42

  • Autoroute TransLabrador
  • Banque de l’infrastructure du Canada
  • CommoditĂ©s des passagers
  • CommunautĂ©s autochtones
  • CĂŽte-Nord
  • Investissements
  • Route 500
  • Schefferville
  • Sept-Îles
  • Station d’Emeril
  • Transport de marchandises
  • Transport de passagers
  • Transport ferroviaire
  • Tshiuetin

Publié sur le site le 19 mars 2024

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Ressources naturelles

ConfĂ©rence « État du fer au QuĂ©bec 2023 »

par Éric Cyr

Sur la photo, la ministre du Travail et ministre responsable de la rĂ©gion Côte-Nord, Kateri Champagne Jourdain lors de son allocution durant la confĂ©rence « État du fer au QuĂ©bec 2023 ». Source photo : Facebook dĂ©putĂ©e Kateri Champagne Jourdain.

Le prĂ©fet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent, a assistĂ© Ă  la confĂ©rence « État du fer 2023 », organisĂ©e par le pĂŽle de recherche et d’innovation en matĂ©riaux avancĂ©s Prima QuĂ©bec, qui se tenait au ManĂšge militaire Voltigeurs de QuĂ©bec, les 4 et 5 octobre derniers.

L’élu, qui compte le plus important nombre d’entreprises miniĂšres de fer sur son territoire, soit deux Ă  Fermont (ArcelorMittal et Minerai de fer QuĂ©bec) et une Ă  Schefferville (Tata Steel), est particuliĂšrement concernĂ© par le sujet. Monsieur St-Laurent, qui travaille lui-mĂȘme au sein de l’industrie miniĂšre, juge important de valoriser le milieu qu’il reprĂ©sente et qui constitue le jalon quĂ©bĂ©cois de la filiĂšre du fer dans le cadre de cet Ă©vĂ©nement qui a rĂ©uni les principaux acteurs du domaine au QuĂ©bec.

Anticiper l’avenir

Ce dernier confie : « Il est essentiel d’avoir une vision stratĂ©gique de l’avenir de cette matiĂšre premiĂšre afin de prendre des dĂ©cisions Ă©clairĂ©es relatives Ă  d’éventuels nouveaux projets touchant les communautĂ©s de Caniapiscau. Je me dois d’ĂȘtre bien informĂ© sur la recherche et les orientations que prendra le marchĂ© du fer afin de mieux servir les intĂ©rĂȘts des citoyens et des entreprises qui font des affaires dans la rĂ©gion. Je considĂšre qu’il est de mon devoir de me tenir Ă  jour en ce qui concerne l’évolution de la recherche sur le principal vecteur Ă©conomique de Fermont et de Schefferville afin de prĂ©voir des changements qui pourraient survenir et ainsi ĂȘtre mieux prĂ©parĂ© aux dĂ©fis et aux enjeux modernes qui touchent le secteur de l’extraction et de la transformation du fer. »

Un terreau fertile

Cette confĂ©rence, qui a rassemblĂ© de nombreux dĂ©cideurs et experts, a abordĂ© plusieurs sujets notamment la transition Ă©nergĂ©tique et une migration vers les Ă©nergies propres qui nĂ©cessiteront une croissance de la production mondiale d’acier, l’augmentation de la demande pour le fer Ă  haute puretĂ©, les perspectives Ă©conomiques Ă  long terme de l’industrie du fer et la dĂ©carbonation dans ses sphĂšres d’activitĂ©s ainsi que la perspective positive de la demande pour le fer Ă  rĂ©duction directe (FRD). La ministre du Travail et ministre responsable de la rĂ©gion de la Côte-Nord, Kateri Champagne Jourdain, et la ministre des Ressources naturelles et des ForĂȘts, MaĂŻtĂ© Blanchette VĂ©zina, ont toutes deux prononcĂ© une allocution pour l’occasion. M. St-Laurent a pu s’entretenir avec des participants et Ă©changer sur les rĂ©alitĂ©s actuellement vĂ©cues sur le terrain et qu’il connaĂźt bien.

« J’en ai profitĂ© pour brosser un profil rĂ©gional en discutant avec diffĂ©rents intervenants de nos rĂ©alitĂ©s et des besoins qui vont de pair avec l’évolution et l’accroissement de la prĂ©sence de l’industrie du fer dans nos localitĂ©s », explique le politicien qui souhaite que le milieu sache pleinement tirer parti de la richesse extraite de son sol.

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Publié le 16 octobre, 2023, dans la publication : Numéro_17 Volume_41

  • ConfĂ©rence
  • Fermont
  • Industrie du fer
  • Kateri Champagne Jourdain
  • Maire de Fermont
  • MaĂŻtĂ© Blanchette VĂ©zina
  • ManĂšge militaire Voltigeurs de QuĂ©bec
  • Martin St-Laurent
  • Ministre des Ressources naturelles et des ForĂȘts
  • Ministre du Travail et ministre responsable de la rĂ©gion de la Côte-Nord
  • MRC de Caniapiscau
  • PĂŽle de recherche et d’innovation en matĂ©riaux avancĂ©s Prima QuĂ©bec
  • Production mondiale d’acier
  • Schefferville

Publié sur le site le 16 octobre 2023

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Société du Plan Nord

Plus de 2,5 M $ pour la CĂŽte-Nord

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

La ministre de l’Emploi et ministre responsable de la rĂ©gion CĂŽte-Nord, Kateri Campagne Jourdain, a annoncĂ© au club de curling de Sept-Îles un investissement de 2 504 150 $, le 20 mars 2023, pour soutenir 25 projets de la CĂŽte-Nord dans le cadre du Fonds d’initiatives nordiques (FIN), dont quatre dans la MRC de Caniapiscau.

La ministre Champagne Jourdain qui Ă©tait accompagnĂ©e pour l’occasion du dĂ©putĂ© de RenĂ©-LĂ©vesque, Yves Montigny, a fait l’annonce au nom de la ministre des Ressources naturelles et des ForĂȘts, et ministre responsable de la SociĂ©tĂ© du Plan Nord, MaĂŻtĂ© Blanchette VĂ©zina.

Les projets retenus, qui touchent une grande variĂ©tĂ© de domaines, comme les services de proximitĂ©, l’adaptation aux changements climatiques et l’entrepreneuriat, reprĂ©sentent des investissements totaux de plus de 6,6 millions de dollars dans la rĂ©gion. Des projets nord-cĂŽtiers retenus, 21 s’inscrivent dans le volet A du FIN qui vise Ă  favoriser l’essor des communautĂ©s et conservation de l’environnement. Quatre autres initiatives de nature entrepreneuriale se classent sous le volet B. Le FIN, qui clĂŽt son quatriĂšme appel de projets, fait partie du Plan d’action nordique 2020-2023 (PAN 20-23) du gouvernement du QuĂ©bec. Il est assorti d’une enveloppe budgĂ©taire totale de 12,7 millions de dollars. La SociĂ©tĂ© du Plan Nord, qui coordonne la rĂ©alisation du PAN 20-23, est responsable de ce programme.

La ministre Blanchette VĂ©zina confie : « Je suis fiĂšre que notre gouvernement dispose d’un outil comme le Fonds d’initiatives nordiques pour appuyer les initiatives qui voient le jour sur le territoire nordique. Ce programme a permis de soutenir 84 projets nord-cĂŽtiers depuis le lancement du Plan d’action nordique, en dĂ©cembre 2020. Il s’agit de retombĂ©es concrĂštes sur le territoire, reprĂ©sentant des investissements de plus de 22,9 millions de dollars sur la CĂŽte-Nord. »

« Je suis ravie que les organismes et les entrepreneurs nord-cĂŽtiers aient encore rĂ©pondu nombreux Ă  cet appel Ă  projets du Fonds d’initiatives nordiques. La diversitĂ© des initiatives sĂ©lectionnĂ©es dĂ©montre bien le dynamisme de notre rĂ©gion, tout comme sa prĂ©occupation pour le dĂ©veloppement durable de son territoire », conclut la ministre Champagne Jourdain.

Quatre projets dans la MRC de Caniapiscau

Volet A. Essor des communautĂ©s nordiques et conservation de l’environnement.

-La MRC de Caniapiscau obtiendra 18 375 $ afin d’évaluer le revenu viable nĂ©cessaire pour permettre aux rĂ©sidents de la rĂ©gion d’atteindre un niveau de vie digne et sans pauvretĂ©. Fait Ă  noter, il existe des disparitĂ©s entre les secteurs de Fermont et de Schefferville puisqu’en 2020 le revenu mĂ©dian annuel aprĂšs impĂŽts des mĂ©nages de Fermont Ă©tait de 125 000 $. Le coĂ»t des denrĂ©es alimentaires est aussi plus Ă©levĂ© Ă  Schefferville.

-La Ville de Schefferville recevra 100 000 $ pour aménager une aire de jeux pour enfants au parc des Ailes.

Volet B. Initiatives de nature entrepreneuriale

-Le Conseil de la nation innue de Matimekush- Lac John disposera de 97 954 $ pour réaliser un projet pilote de revégétalisation de sites miniers abandonnés.

-La nation naskapie de Kawawachikamach pourra disposer de 100 000 $ afin de mener une étude pour structurer une initiative entrepreneuriale portée par la communauté.

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Publié le 10 avril, 2023, dans la publication : Numéro_07 Volume_41

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Publié sur le site le 11 avril 2023

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Mot de la présidente

Le Trait d’union du Nord Ă  vos cĂŽtĂ©s depuis 1983

par Louise Vachon

Lisez les 8 pages du cahier spĂ©cial 40e anniversaire dĂ©diĂ© Ă  l’évĂ©nement dans la version papier distribuĂ©e le lundi 13 mars 2023 ainsi que dans la version numĂ©rique des abonnĂ©s.

En tant que prĂ©sidente du journal Le Trait d’union du Nord depuis 2006, je suis fiĂšre de voir Ă  quel point cette vitrine mĂ©diatique a Ă©voluĂ© au fil des annĂ©es pour devenir une source d’informations locales et rĂ©gionales de premier plan. Je suis convaincue que les fondateurs de ce mĂ©dia Ă©crit seraient eux aussi fiers de constater que leur travail acharnĂ© a portĂ© ses fruits et que leur Ɠuvre perdure en 2023.

Le mandat du bimensuel consiste essentiellement, en plus de transmettre l’actualitĂ© et les informations locales et rĂ©gionales, Ă  mettre en valeur les activitĂ©s et les Ă©vĂ©nements, la culture, les personnes, les organisations ainsi que les instances de la rĂ©gion. Cette mission est rĂ©alisĂ©e grĂące Ă  la publication d’articles, de caricatures, de chroniques, de critiques, de photos, de portraits, de textes d’opinion et de publicitĂ©s, qui encouragent la participation des citoyens.

En parcourant les archives du journal des villes nordiques, je suis en admiration devant les artisans journalistiques qui ont contribuĂ© Ă  son succĂšs, qu’ils aient Ă©tĂ© bĂ©nĂ©voles ou employĂ©s. Ils ont traitĂ© de nombreux Ă©vĂ©nements de la vie courante, et des plus inusitĂ©s, qui ont marquĂ© l’histoire de nos localitĂ©s, tels que l’apparition de nouvelles infrastructures, la fermeture des villes de Gagnon et de Schefferville, la vie miniĂšre avec ses hauts et ses bas, la construction de la route 389 et ses pĂ©ripĂ©ties et j’en passe.

Le Trait d’union du Nord est ainsi devenu un prĂ©cieux tĂ©moin de l’histoire locale et rĂ©gionale.

Depuis l’avĂšnement de l’ùre de l’Internet et des mĂ©dias sociaux tel que Facebook, les mĂ©dias de presse Ă©crite traversent la pire crise de leur histoire. La demande publicitaire a drastiquement chutĂ©, ce qui a entraĂźnĂ© de graves problĂšmes financiers pour de nombreux journaux. De grands quotidiens ont abandonnĂ© leur Ă©dition papier et plusieurs autres ont mis la clĂ© sous la porte. Bien que la plupart des publications Ă©crites aient pris le virage numĂ©rique, cela n’a cependant pas permis de compenser la tendance marquĂ©e Ă  la baisse des revenus publicitaires, principale source de financement pour la couverture mĂ©diatique. L’aspect financier demeure donc le dĂ©fi majeur pour les annĂ©es Ă  venir et le journal doit faire appel Ă  des bĂ©nĂ©voles pour occuper plusieurs postes tant au niveau de la direction que de la rĂ©daction. Nous espĂ©rons que la relĂšve se manifestera pour continuer l’Ɠuvre commencĂ©e par nos valeureux pionniers.

Je tiens Ă  remercier tous ceux qui se sont impliquĂ©s au sein du conseil d’administration ainsi que les bĂ©nĂ©voles qui ont donnĂ© de leur temps en collaborant Ă  assurer la pĂ©rennitĂ© du journal, que ce soit par leurs textes, leurs caricatures, leurs photographies, leur aide Ă  la rĂ©vision ou au soutien technique. Je souligne l’apport des organismes communautaires, des commerces et des entreprises, ainsi que celui de la Ville de Fermont et de la MRC de Caniapiscau qui croient en la visibilitĂ© que leur offre cette tribune. Je remercie aussi tous les employĂ©s qui ont ƓuvrĂ© Ă  la qualitĂ© du contenu dans le cadre de cette belle aventure mĂ©diatique et merci Ă  l’équipe actuelle qui, par son professionnalisme, contribue Ă  la vitalitĂ© de ce mĂ©dia communautaire. Merci Ă  nos lecteurs : vous ĂȘtes notre raison d’ĂȘtre.

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Publié le 13 mars, 2023, dans la publication : Numéro_05 Volume_41

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Publié sur le site le 13 mars 2023

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Tata Steel

Réouverture de la mine de fer à Schefferville

par Éric Cyr

Source photo : Expertise PG

La compagnie Tata Steel Minerals Canada (TSMC), qui avait interrompu ses activitĂ©s miniĂšres Ă  Schefferville le 30 novembre dernier en Ă©voquant un contexte Ă©conomique dĂ©favorable et des coĂ»ts d’exploitation Ă©levĂ©s, a repris ses opĂ©rations, le 22 fĂ©vrier 2023. La relance de la production est possible grĂące Ă  l’augmentation du prix du fer sur les marchĂ©s mondiaux.

Redémarrage

Une analyse approfondie de la situation, combinĂ©e Ă  un regain dans la demande du fer, a convaincu les membres de la direction de l’entreprise Tata Steel de la viabilitĂ© d’un redĂ©marrage. Ces derniers jugent que le scĂ©nario a Ă©voluĂ© de façon propice et qu’une reprise des activitĂ©s est opportune. Les dirigeants ont donc pris la dĂ©cision d’investir de maniĂšre substantielle afin d’entreprendre des changements opĂ©rationnels et une transformation majeure destinĂ©e Ă  amĂ©liorer les performances et Ă  soutenir les actions futures notamment par une amĂ©lioration des procĂ©dĂ©s d’extraction et de traitement.

Restructuration

Des travaux de restructuration importants seront effectuĂ©s par la firme d’ingĂ©nierie-conseil et de maintenance industrielle Construction & Expertise PG qui se chargera, de concert avec son partenaire issu des PremiĂšres Nations Construction & Expertise Maikan, du fonctionnement et de la maintenance du concentrateur dans le cadre d’un contrat d’une durĂ©e de huit mois. « Cette entente permettra Ă  notre entreprise d’embaucher plus d’une centaine d’employĂ©s afin d’assurer les fonctions d’exploitation et de maintenance. Ce service constitue une belle alternative pour les grandes compagnies en lien avec la pĂ©nurie de main-d’Ɠuvre. Par ailleurs, nous pourrons l’offrir Ă  d’autres miniĂšres et alumineries », mentionne le vice-prĂ©sident de Construction & Expertise PG, SĂ©bastien Tessier.

Des rĂ©parations d’équipements sont prĂ©vues notamment sur certaines installations de l’usine, construite sous un dĂŽme afin de l’abriter des conditions climatiques hivernales rigoureuses, qui Ă©prouve souvent des difficultĂ©s de fonctionnement.

L’administrateur de la Ville de Schefferville, Jean Dionne, se rĂ©jouit pour sa part de cette remise sur les rails qui contribuera Ă  la vitalitĂ© de l’endroit.

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Publié le 27 février, 2023, dans la publication : Numéro_04 Volume_41

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Publié sur le site le 27 février 2023

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Entente « Aganow »

Réconciliation entre Rio Tinto IOC et les Naskapis

par Éric Cyr

Source photo : IOC

La nation naskapie de Kawawachikamach, situĂ©e prĂšs de Schefferville, et la compagnie miniĂšre IOC ont signĂ©, le 31 janvier 2023, une entente visant Ă  Ă©tablir des relations mutuellement avantageuses, fondĂ©es sur le dialogue, la collaboration et la confiance entre l’entreprise et la communautĂ© pour des dizaines d’annĂ©es Ă  venir. Cet accord a symboliquement Ă©tĂ© nommĂ© « Aganow », ce qui signifie « minerai de fer » en naskapi.

Le partenariat socioĂ©conomique dont la signature a eu lieu Ă  Kawawachikamach en prĂ©sence du Conseil de la nation naskapie, d’aĂźnĂ©s de la communautĂ© et d’une dĂ©lĂ©gation de reprĂ©sentants d’IOC a pour but de crĂ©er des occasions en faveur d’une participation active du peuple naskapi dans les activitĂ©s d’IOC, notamment par la formation et le dĂ©veloppement, l’emploi, la collaboration Ă  des projets environnementaux et l’approvisionnement. Cette dĂ©marche permettra aussi de protĂ©ger et d’encourager la pratique des activitĂ©s traditionnelles ainsi que de gĂ©nĂ©rer des retombĂ©es financiĂšres Ă  long terme pour la nation naskapie.

La cheffe de la nation naskapie, Teresa Chemaganish, confie : « L’histoire rĂ©cente de notre communautĂ© est Ă©troitement liĂ©e Ă  celle d’IOC. Nos grands-parents ont quittĂ© Fort Chimo (aujourd’hui Kuujjuaq) en bateau et Ă  pied dans les annĂ©es 1950 pour s’installer Ă  Schefferville (Ă  l’époque) la nouvelle ville miniĂšre d’IOC, et ils ont dĂ» s’adapter Ă  un mode de vie complĂštement diffĂ©rent. Les temps ont Ă©normĂ©ment changĂ© depuis lors, et notre nation, qui dispose dĂ©sormais d’un traitĂ© moderne, est autonome et tournĂ©e vers l’avenir depuis les annĂ©es 1980. » Selon cette derniĂšre, ce pacte aidera les Naskapis Ă  rĂ©pondre Ă  de nombreux projets prioritaires comme la protection et la promotion de leur langue et de leur culture, la fourniture de logements adĂ©quats, la crĂ©ation de possibilitĂ©s d’emplois intĂ©ressantes et satisfaisantes, la protection de l’environnement ainsi que l’amĂ©lioration de la qualitĂ© de vie en gĂ©nĂ©ral.

« Nos aĂźnĂ©s ont souffert de prĂ©jugĂ©s et de discrimination, le plus souvent en silence. L’entente Aganow n’est pas une finalitĂ©, mais plutĂŽt un nouveau chapitre dans le processus de rĂ©conciliation et nous espĂ©rons qu’elle aidera ceux qui ont souffert Ă  guĂ©rir et Ă  avancer. »

Selon le prĂ©sident et chef de la direction de la miniĂšre IOC, Mike McCann, cet arrangement bilatĂ©ral bĂ©nĂ©ficiera aux deux parties. « Aganow tĂ©moigne du ferme engagement d’IOC Ă  dĂ©velopper des relations mutuellement profitables avec ses partenaires autochtones. Au cours des dix derniĂšres annĂ©es, nous avons rĂ©alisĂ© d’importants progrĂšs en signant des ententes avec l’ensemble des cinq communautĂ©s des PremiĂšres Nations prĂ©sentes dans les rĂ©gions oĂč nous exerçons nos activitĂ©s. Nous sommes reconnaissants des liens de collaboration que nous entretenons avec la nation naskapie et nous sommes impatients de continuer Ă  travailler de concert afin d’intĂ©grer notre objectif de rĂ©conciliation dans nos actions quotidiennes. »

Cette convention est l’aboutissement d’environ deux ans de nĂ©gociations. IOC a exprimĂ© ses regrets quant Ă  son manque de comprĂ©hension, par le passĂ©, de la rĂ©alitĂ© historique, de la culture et des moyens de subsistance du peuple naskapi. Durant les derniĂšres annĂ©es, IOC a eu l’occasion de collaborer sur plusieurs projets avec la nation naskapie, notamment en faisant profiter de son expertise Ă  Transport ferroviaire Tshiuetin, dont la nation naskapie est actionnaire, en amenant la fibre optique dans la communautĂ© ainsi qu’en soutenant une Ă©tude de prĂ©faisabilitĂ© portant sur un projet d’élevage de caribous.

IOC a menĂ© des activitĂ©s d’exploration et d’exploitation miniĂšres dans le secteur de Schefferville de 1954 Ă  1982. Les installations d’IOC chevauchaient la frontiĂšre entre le QuĂ©bec et le Labrador. On compte aujourd’hui 975 Naskapis dans la collectivitĂ© de Kawawachikamach et dans les environs.

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Publié le 27 février, 2023, dans la publication : Numéro_04 Volume_41

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Publié sur le site le 27 février 2023

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Expédition des PremiÚres Nations

L’hospitalitĂ© fermontoise au rendez-vous

par Éric Cyr

Un total de quatre Ă©tapes de la premiĂšre Ă©dition du pĂ©riple Ă  motoneige ExpĂ©dition des PremiĂšres Nations, qui se dĂ©roulera du 16 fĂ©vrier au 4 mars 2023, sont prĂ©vues dans la MRC de Caniapiscau. Le lac Pau, Matimekush – Lac John et Kawawachikamach, dans le secteur de Schefferville, ainsi que Fermont, constituent des points de relais du circuit. La Ville de Fermont, la MRC de Caniapiscau et Minerai de fer QuĂ©bec (MFQ) travaillent actuellement de concert afin d’organiser l’accueil des participants, dont le passage est attendu Ă  Fermont, le 26 fĂ©vrier prochain.

Dans le cadre de cet Ă©vĂ©nement culturel, social et sportif d’envergure, qui nĂ©cessite de nombreux prĂ©paratifs, une soixantaine de motoneigistes testeront leur endurance en franchissant plusieurs parallĂšles durant leur parcours Ă  bord de leurs montures d’acier. Ils parcourront un itinĂ©raire Ă©prouvant de 4 500 km sur le territoire ancestral de sept nations autochtones et s’arrĂȘteront dans 16 communautĂ©s dans une dĂ©marche d’ouverture entre peuples et de rĂ©conciliation entre citoyens allochtones et autochtones.

Une halte a Ă©tĂ© fixĂ©e Ă  Fermont ou les participants prendront une pause en cours de trajet pour une nuit de repos bien mĂ©ritĂ©e. La miniĂšre MFQ s’est dite honorĂ©e de recevoir, en collaboration avec la MRC et la Ville, des motoneigistes au sein de ses installations. Des remerciements sont Ă©galement destinĂ©s aux bĂ©nĂ©voles du Club de motoneige les LagopĂšdes de Fermont pour leur important appui logistique Ă  l’activitĂ©.

Selon l’instigateur du projet, Christian Flamand, cette symbolique culturelle est avant tout destinĂ©e Ă  stimuler un rapprochement entre les diffĂ©rentes nations autochtones et les QuĂ©bĂ©cois ainsi qu’une meilleure comprĂ©hension des rĂ©alitĂ©s inhĂ©rentes aux diffĂ©rents peuples.

« Cette premiĂšre, qui rassemble des guerriers de la paix et de la rĂ©conciliation, a pour objectif de parcourir, dans le grand respect de mĂšre Terre, le plus long trajet Ă  motoneige au monde sur le grand territoire des ancĂȘtres des peuples des PremiĂšres Nations du QuĂ©bec et vise Ă  ressusciter le feu sacrĂ© entre les communautĂ©s. On invoque le grand crĂ©ateur afin d’obtenir sa bĂ©nĂ©diction et sa protection ».

Pour accueillir chaleureusement les participants de l’excursion, les organisateurs locaux invitent la population Ă  se rassembler devant un feu extĂ©rieur, considĂ©rĂ© comme une cĂ©rĂ©monie du grand feu sacrĂ© par les Autochtones, qui aura lieu Ă  l’arrivĂ©e des motoneigistes en fin de journĂ©e, le 26 fĂ©vrier. Plus de dĂ©tails locaux seront publiĂ©s sur la page Facebook Ville de Fermont dans les prochaines semaines. Pour en apprendre davantage sur le tracĂ© complet et l’évolution de cette aventure nordique, consulter la page Facebook ExpĂ©dition des PremiĂšres Nations.

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Publié le 16 janvier, 2023, dans la publication : Numéro_01 Volume_41

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Publié sur le site le 16 janvier 2023

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Schefferville

Triste quarantiĂšme anniversaire

par Éric Cyr

Source photo : Ville de Schefferville

Il y a quatre dĂ©cennies, le 2 novembre 1982, la compagnie miniĂšre IOC annonçait l’abandon de ses activitĂ©s miniĂšres Ă  Schefferville condamnant ainsi la majoritĂ© des habitants de cette petite localitĂ© nordique, qui comptait 5000 habitants Ă  son apogĂ©e, Ă  un exode vers le sud mettant ainsi fin abruptement Ă  leurs habitudes et Ă  leur mode de vie.

Cette dĂ©cision du principal employeur de l’endroit, qui a Ă©rigĂ© ses premiĂšres installations sur place en 1947 et qui a commencĂ© son exploitation en 1949, de dĂ©laisser sa mine de fer coĂŻncide avec la quasi-fermeture de la petite ville mono-industrielle, qui a dĂ©jĂ  constituĂ© lors de sa pĂ©riode de prospĂ©ritĂ© Ă©conomique l’un des trois fleurons de l’industrie du fer au QuĂ©bec de concert avec Gagnon et Fermont, deux autres villes miniĂšres de la MRC de Caniapiscau.

AprĂšs la surprise, c’est la consternation pour les rĂ©sidents de l’endroit. La vaste majoritĂ© des Blancs, soit environ 4000 personnes Ă  l’époque, devra se rĂ©signer Ă  plier bagage et Ă  partir ailleurs pour refaire sa vie. Ce dĂ©racinement forcĂ© laissera des traces et inspirera mĂȘme une chanson au musicien quĂ©bĂ©cois Michel Rivard, Le dernier train. Bien que certains choisissent de rester, dont les Autochtones des deux communautĂ©s adjacentes de Matimekush-Lac John (Innus) et de Kawawachikamach (Naskapis), la miniĂšre IOC dĂ©truit tout de mĂȘme la plupart des infrastructures municipales : hĂŽpital, maisons, piscine, sans considĂ©ration pour ceux qui demeureront sur place. Le gouvernement du QuĂ©bec adopte une loi afin de fermer la ville, mais se ravise et modifie sa position en 1990 en se heurtant Ă  la volontĂ© des membres des PremiĂšres nations et de quelques blancs de demeurer sur le territoire. Sans cette dĂ©termination et cette prĂ©sence physique, Schefferville aurait Ă©tĂ© rasĂ©e de la carte comme ce fut le cas trois ans plus tard, en 1985, pour Gagnon.

La crise du fer en 1981

Selon le prĂ©sident de la miniĂšre IOC Ă  l’époque, Brian Mulroney, devenu plus tard premier ministre du Canada, le minerai de fer que l’on extrait du sol Ă  Schefferville n’est plus compĂ©titif et dans un tel contexte la mine n’est plus viable. Le coĂ»t de production, combinĂ© Ă  celui de la main-d’Ɠuvre, ne peut rivaliser avec la concurrence mondiale fĂ©roce de pays comme le BrĂ©sil et c’est ce qui justifie cette dĂ©cision de cesser les opĂ©rations miniĂšres scheffervilloises, ce qui entraĂźnera du mĂȘme coup la fermeture du concentrateur et de l’usine de bouletage de Sept-Îles.

L’histoire se rĂ©pĂšte ?

Schefferville a connu un second souffle en 2010 avec une deuxiĂšme ruĂ©e vers le fer lors de l’arrivĂ©e de Labrador Iron Mines puis de Tata Steel en 2012. L’industrie miniĂšre n’emploie cependant que peu d’employĂ©s locaux favorisant plutĂŽt le navettage aĂ©rien (fly-in/fly-out) et les travailleurs vivent Ă  l’extĂ©rieur du pĂ©rimĂštre urbain. Ce regain semble avoir Ă©tĂ© de courte durĂ©e puisque Tata Steel vient d’annoncer en novembre la cessation de ses activitĂ©s pour une pĂ©riode indĂ©terminĂ©e.

Actuellement, environ 2000 Autochtones et 250 Allochtones vivent Ă  Schefferville.

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Publié le 12 décembre, 2022, dans la publication : Numéro_21 Volume_40

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Publié sur le site le 12 décembre 2022

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