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    Route 138

    Un prolongement qui se prolonge…

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    Désenclavement du territoire

    La grogne s’amplifie sur la Côte-Nord

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    Désenclavement de la Côte-Nord

    Une 17 février, 2020

    Le gouvernement Legault fait la sourde oreille

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    Parachèvement de la 138

    Une 27 mai, 2019

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    Côte-Nord

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    Désenclavement de la Côte-Nord

    Une 21 janvier, 2019

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    Relier le Labrador par voie terrestre

    Pour véritablement boucler la boucle

Transports

Un prolongement qui se prolonge…

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La grogne s’amplifie sur la Côte-Nord

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Le gouvernement Legault fait  la sourde oreille

Désenclavement de la Côte-Nord

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Le gouvernement Legault fait la sourde oreille

La Côte-Nord s’enclave dans les bureaux du Ministère

Transports Québec

La Côte-Nord s’enclave dans les bureaux du Ministère

La Côte-Nord prise en otage

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La Côte-Nord prise en otage

Un véritable cri du coeur

Parachèvement de la 138

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Un véritable cri du coeur

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Désenclavement de la Côte-Nord

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Transport : maillage et consensus

Côte-Nord

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Transports défaillants et inadaptés?

Côte-Nord

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Front commun historique à Ottawa

Désenclavement de la Côte-Nord

Une 21 janvier, 2019

Front commun historique à Ottawa

Pour véritablement boucler la boucle

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Pour véritablement boucler la boucle

Route 138

Un prolongement qui se prolonge…

par Éric Cyr

source photo : Connie F. Stone

Voilà belle lurette que les gouvernements successifs à Québec et à Ottawa promettent le désenclavement de la Côte-Nord et du Labrador par le parachèvement de la route 138 jusqu’à Blanc-Sablon en Basse-Côte-Nord. Une autre récente annonce confirme la tendance. Cette fois-ci, certains travaux devraient bel et bien commencer cet été, près de La Romaine.

Le 10 juin dernier, le ministre des Transports, François Bonnardel, le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, Jonatan Julien, le ministre responsable des Affaires autochtones, Ian Lafrenière, ainsi que la ministre fédérale du Revenu national, Diane Lebouthillier, au nom de la ministre de l’Infrastructure et des Collectivités, Catherine McKenna, ont annoncé de bonnes nouvelles aux Nord-Côtiers, lors d’une conférence de presse virtuelle. Ils étaient accompagnés du préfet de la MRC du Golfe-du-Saint-Laurent, Randy Jones, féru du dossier, qui assistait à l’événement depuis son lit d’hôpital, ainsi que des trois Chefs des communautés innues du territoire, le chef du Conseil de la Première nation de Nutashkuan, Réal Tettaut, le chef du Conseil des Innus d’Unamen Shipu, Bryan Mark, et le chef du Conseil des Innus de Pakua Shipu, Guy Mestenapéo. Les maires de Baie-Comeau, Yves Montigny, de Sept-Îles, Réjean Porlier, et de Port-Cartier, Alain Thibault ainsi que les préfets de Manicouagan, Marcel Furlong, et de la Minganie, Luc Noël, ont aussi assisté à la rencontre.

Les ministres ont confirmé que des étapes cruciales à la poursuite du projet de prolongement de la route 138 viennent d’être franchies. Les travaux de construction pour le tronçon situé entre Kegaska et La Romaine commenceront cet été, près de La Romaine. Quant au tronçon situé entre Tête-à-la-Baleine et La Tabatière, les travaux devraient commencer au cours de 2022. Au total, près de 80 kilomètres de route seront construits d’ici 2025 dans l’objectif de relier les localités de la Basse-Côte-Nord entre elles et éventuellement, à plus long terme, avec le reste du Québec, tout en soutenant le développement du territoire nordique.

Approbation du Conseil des ministres et ententes-cadres

La démarche a reçu l’aval du Conseil des ministres pour la réalisation des travaux de construction des tronçons retenus. De plus, le gouvernement du Québec a signé une entente-cadre avec la communauté d’Unamen Shipu, une avec celle de Nutashkuan et une avec la communauté de Pakua Shipu, afin de développer des collaborations déterminées liées à la réalisation du projet. Pour sa part, le gouvernement fédéral poursuit toujours sa consultation auprès des trois communautés innues du territoire. L’aboutissement de ces jalons importants pour le projet en assure ainsi la poursuite.

• La réalisation de ces deux tronçons représente un investissement de 695,5 millions de dollars, soit 285,6 M$ du ministère des Transports, 225,1 M$ de la Société du Plan Nord et 184,8 M$ du Nouveau Fonds Chantiers Canada – volet Infrastructures provinciales-territoriales – Projets nationaux et régionaux du gouvernement du Canada.

• Le projet consiste à aménager, sur deux tronçons, une route à deux voies, soit une dans chaque direction.

• Le tronçon situé entre Kegaska et La Romaine aura une longueur d’un peu moins de 49 kilomètres et comprendra 13 structures.

• Pour relier Tête-à-la-Baleine à La Tabatière, environ 30 kilomètres de route et cinq ponts devront être construits.

• Deux autres tronçons sont inscrits au Plan québécois des infrastructures, dans la catégorie « à l’étude », soit ceux situés entre La Romaine et Tête-à-la-Baleine ainsi qu’entre La Tabatière et Vieux-Fort.

• L’amélioration de la route 138 fait partie des 49 mesures du Plan d’action nordique 2020-2023 (PAN 20-23), sous l’orientation 1 : améliorer l’accès au territoire. Le PAN 20-23 répond aux priorités énoncées par les acteurs du Nord québécois. Il vise à fournir les outils appropriés aux communautés concernées afin qu’elles habitent pleinement leur territoire.

• Le gouvernement du Québec investira ainsi 778,6 millions de dollars, soit plus de la moitié de la somme prévue dans le PAN 20-23, pour soutenir les entreprises et les citoyens établis et actifs au nord du 49e parallèle. Les 49 actions socio-économiques du PAN 20-23 ont été précisées conjointement par 20 ministères et organismes du gouvernement du Québec.

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Publié le 21 juin, 2021, dans la publication : Numéro_12 Volume 39

  • Basse-Côte-Nord
  • Côte-Nord
  • Désenclavement
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  • Québec
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Publié sur le site le 17 juin 2021

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Désenclavement du territoire

La grogne s’amplifie sur la Côte-Nord

par Éric Cyr

Source photo : CSN

Alors que l’isolement était de plus en plus marqué au début février en Basse-Côte-Nord, qui est recluse en moyenne plus de 300 jours par année; route 138 inachevée, service maritime interrompu pour la saison, Route blanche pour les déplacements à motoneige fermée à cause des conditions météo, retards et annulations de vols aériens, la Coalition Union 138 et la Société du Pont sur le Saguenay passent à nouveau à l’action pour faire valoir l’urgence d’agir dans le dossier du désenclavement de la Côte-Nord.

Peu après la sortie des membres de l’alliance nord-côtière qui se sont invités aux bureaux de la direction des grands projets du ministère des Transports à Québec pour réclamer une rencontre extraordinaire avec le premier ministre, François Legault, à ce sujet considéré prioritaire, un autre rassemblement pacifique s’est tenu cette fois à Baie-Comeau en face de l’édifice administratif de Transports Québec sur la Côte-Nord, le 4 février dernier. Le fer de lance du mouvement, qui compte déjà en son sein la totalité des élus nord-côtiers des trois paliers de gouvernement et les chefs autochtones innus, récolte également de très nombreux appuis auprès de la population. En plus des représentants politiques et des citoyens, plusieurs groupes sont venus épauler la démarche dont l’importance hiérarchique fait l’unanimité notamment des délégués syndicaux et un regroupement de plusieurs propriétaires de camions et d’équipements lourds.

Faux fuyants aux gouvernements

Le message des élus nord-côtiers et des chefs innus est clair. Ils réclament un échéancier détaillé pour le prolongement de la route 138 et son parachèvement jusqu’à Blanc-Sablon ainsi que la reprise d’études reliées aux coûts de construction d’un pont à l’embouchure de la rivière Saguenay. Selon la Coalition Union 138 qui souhaite véritablement relier la Côte-Nord à l’ensemble du Québec : « Le ministre des Transports du Québec, François Bonnardel, doit rapidement ordonner la reprise des travaux du bureau de projet pour le pont sur le Saguenay de qui relève l’étude de faisabilité pour sa construction. Il doit également nous doter d’un échéancier précis pour la poursuite de la route 138 à l’est de Kegaska. Il est grand temps qu’il arrête de tergiverser sur ce dossier. »

Un porte-parole de l’organisation qui milite pour le désentravement nord-côtier, Guillaume Tremblay, explique : « Après avoir fait plusieurs demandes de rencontre et des démarches politiques de toutes sortes, nous sommes toujours en attente d’une réponse concrète du gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ). Notre patience a des limites. Ce manque de considération et l’inaction de monsieur Bonnardel et du ministre responsable de la région, Jonathan Julien, ne nous laissent pas le choix de nous mobiliser et nous continuerons de le faire jusqu’à ce que nous soyons entendus. Soyez assurés que nous ne reculerons pas sur cet enjeu qui fait consensus et qui est prioritaire pour les citoyens de la Côte-Nord. Les actions se poursuivront jusqu’à l’obtention de réponses satisfaisantes et d’un plan concret pour réellement et concrètement intégrer la Côte-Nord au reste du Québec. »

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Publié le 17 février, 2020, dans la publication : Numéro_03 Volume 38

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Publié sur le site le 17 février 2020

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Désenclavement de la Côte-Nord

Le gouvernement Legault fait la sourde oreille

par Éric Cyr

Source photo : Dean Andrew-King

Le mécontentement est de plus en plus marqué sur la Côte-Nord dont les revendications légitimes en matière de transport semblent relayées aux oubliettes par le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) tout comme elles le furent par les gouvernements successifs précédents tant à Québec qu’à Ottawa. Sauf qu’aujourd’hui tous les élus de cette région, de tous les paliers de gouvernement, incluant les chefs autochtones innus, s’entendent à l’unanimité sur l’importance et l’urgence de rompre son isolement une bonne fois pour toutes, ce qui pourrait faire entrave à l’indifférence caquiste.

Les astres s’alignent

Après plus d’un demi-siècle de tergiversation, le message des élus nord-côtiers et des intervenants du milieu socio-économique, qui trouve écho auprès de l’ensemble des citoyens de ce vaste territoire, est dorénavant clair et sans équivoque : le désenclavement de la Côte-Nord est la priorité absolue. Les dossiers du parachèvement de la route 138 jusqu’à Blanc-Sablon et de la construction d’un pont à l’embouchure de la rivière Saguenay sont à l’avant-scène suivis de celui de la réfection de la route nationale 389, qui fait aussi partie de ce dossier d’envergure qui suscite les passions. Le gouvernement Legault a bien annoncé de façon très discrète qu’il priorisait le prolongement de la route 138 jusqu’à Blanc-Sablon, mais les élus sont de plus en plus perplexes quant à la réelle volonté de celui-ci, malgré une motion unanime adoptée par l’Assemblée nationale à Québec pour obtenir un échéancier pour l’ensemble des tronçons à compléter. Même chose du côté du pont sur le Saguenay à la hauteur de Tadoussac/Baie-Sainte-Catherine, pour lequel un bureau de projet avait été mis en place par le gouvernement précédent et qui semble réduit au silence depuis environ un an.

À l’unisson avant les tensions

Littéralement pris en otage, les Nord-Côtiers sont de plus en plus hargneux face aux décideurs politiques au pouvoir qui ignorent leurs aspirations. Les frustrations au sujet du désenclavement de la Côte-Nord, incluant la Basse-Côte-Nord, ne datent pas d’hier et ont été la source de plusieurs initiatives et impulsions récentes notamment la formation d’un front commun historique. Un mouvement civil a aussi vu le jour; la Coalition Union 138 qui milite pour le désenclavement de la Côte-Nord et vient en appui aux élus fédéraux, provinciaux et municipaux ainsi qu’aux chefs autochtones innus de ce territoire. Les maires des plus grandes villes du Labrador ont joint le mouvement et entretiennent des liens de plus en plus serrés avec ceux de la Côte-Nord. Lentement mais sûrement, le soutien se fait de plus en plus nombreux à l’extérieur de la région. Un premier appui est venu des 27 cités régionales du Québec regroupées sous l’Union des municipalités du Québec (UMQ). Sont venus ensuite les appuis des conseils d’administration de l’UMQ et de la Fédération québécoise des municipalités (FQM) et plus récemment celui des instances provinciales de la Confédération des syndicats nationaux (CSN). Rappelons qu’une importante délégation nord-côtière s’est déplacée à Ottawa puis à Québec l’an passé afin de réclamer l’implication de nos gouvernements provincial et fédéral dans le dossier du désenclavement.

Lors de la visite du ministre du cabinet Trudeau, François-Philippe Champagne, à Sept-Îles en janvier 2019, ce sont des représentants de deux provinces et de trois cultures ayant les mêmes visées qui livraient un message fort à l’élu fédéral. Les maires labradoriens appuient la démarche qui permettrait par ricochet de faciliter l’accès au Labrador, lequel sera le cas échéant, relié en boucle en passant par les routes 510, 500 et 389 qui forment la Trans-Québec-Labrador. Pour la première fois, des ambassadeurs autochtones et allochtones de la Côte-Nord étaient côte à côte pour faire valoir leurs réclamations, du jamais vu.

Les précurseurs

La Coalition Union 138 et la Société du Pont sur le Saguenay ont décidé d’unir leurs forces dans ce dossier et de soutenir les élus dans leur démarche. Les deux organisations ont formé une alliance stratégique qui a occupé les bureaux de la direction des grands projets du ministère des Transports à Québec, le 13 décembre dernier, afin de demander une rencontre d’urgence avec le premier ministre québécois, François Legault, au sujet du désenclavement. Devant l’absence d’une réponse favorable, les délégués de cette cohorte nord-côtière ont donc récidivé, le 4 février, après avoir lancé une invitation à la population, cette fois-ci devant les bureaux de Transports Québec à Baie-Comeau où une foule de plus de 200 manifestants s’est rassemblée. Les organisateurs du regroupement promettent d’autres sorties publiques. La question que tous se posent : comment un gouvernement peut-il faire abstraction à ce point de la priorité ultime de toute une région ? Une région qui semble bien décidée à briser une fois pour toutes ce cercle vicieux qui la prive de son développement.

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Publié le 17 février, 2020, dans la publication : Numéro_03 Volume 38

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  • Gouvernement Lagault
  • Pont sur le Saguenay
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  • Route 389
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Publié sur le site le 17 février 2020

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Transports Québec

La Côte-Nord s’enclave dans les bureaux du Ministère

par Éric Cyr

Source photo : CSN

Des membres de la Coalition Union 138 et de la Société du Pont sur le Saguenay, soutenus par leurs élus, ont occupé de façon pacifique les bureaux de la direction des grands projets du ministère des Transports à Québec, le 13 décembre dernier, afin de réitérer au ministre québécois des Transports, François Bonnardel, la nécessité de poursuivre les travaux du bureau de projet de la construction d’un pont à l’embouchure de la rivière Saguenay.

La délégation nord-côtière, qui refuse de considérer la position de M. Bonnardel et juge inacceptables les réponses obtenues par le ministre lors de ses récentes déclarations, n’a pas été bien accueillie et s’est fait évincer des lieux par les policiers sans avoir pu au préalable transmettre à qui de droit ses doléances légitimes. Les représentants considèrent que le gouvernement agit de façon sournoise pour gagner du temps dans le dossier du désenclavement de la Côte-Nord. « Nous devons obtenir l’assurance que les travaux du bureau de projet pour le pont sur le Saguenay reprennent de la façon initialement convenue et annoncée par l’ancien gouvernement libéral » explique le porte-parole de la Coalition Union 138, Guillaume Tremblay. « On ne demande pas à monsieur Bonnardel de construire un pont. On lui demande tout simplement de poursuivre l’étude déjà débutée pour ensuite prendre une décision éclairée dans l’intérêt des contribuables québécois », souligne à son tour le président de la Société du Pont sur le Saguenay, Marc Gilbert.

Conviction et détermination

Le front commun, qui était accompagné des préfets des MRC de Charlevoix-Est et de Manicouagan (Baie-Comeau) ainsi que du maire de Sept-Îles, dénonce le fait que la Côte-Nord est recluse depuis trop longtemps et qu’il est impératif pour la région de conserver son seul acquis dans le dossier du désenclavement de son territoire en s’assurant de la reprise des travaux du bureau de projet, qui était inscrit au programme québécois des infrastructures et que le gouvernement Legault s’était engagé à maintenir lors de la dernière campagne électorale.

Par cette action engagée à Québec, dans un endroit symbolique qu’est le bureau des grands projets du MTQ, la Côte-Nord réaffirme de façon claire et sans équivoque au gouvernement qu’elle espère obtenir un soutien et une collaboration réelle et qu’il démontre véritablement de la considération pour les citoyens et les citoyennes de la région.

« Monsieur Bonnardel dit comprendre nos préoccupations, il doit maintenant le démontrer et ordonner la poursuite des travaux et le désenclavement de la Côte-Nord. C’est un signe inquiétant de constater qu’on n’est pas capable de parler à personne. On ne demandait même pas un pont, mais juste un appel d’offres pour lancer une étude de faisabilité. Ce qu’on en tire comme constat, c’est que le gouvernement n’a pas du tout l’intention d’aller de l’avant dans ce dossier. Ça en dit long et ça démontre qu’il va falloir se serrer les coudes et qu’on devra inévitablement se mobiliser comme région », a conclu le syndicaliste Guillaume Tremblay.

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Publié le 20 janvier, 2020, dans la publication : Numéro_01 Volume 38

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Publié sur le site le 20 janvier 2020

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Transports

La Côte-Nord prise en otage

par Coalition Union 138, Assemblée des MRC de la Côte-Nord et Société du Pont sur le Saguenay

Source photo : Le Manic

Au cours des derniers mois, la Coalition Union 138, qui regroupe la société civile de divers horizons et les élus régionaux (Côte-Nord et Charlevoix) accompagnée de la Société du Pont sur le Saguenay ont fait la démonstration claire auprès du gouvernement Legault que la situation actuelle dans le dossier du désenclavement de la Côte-Nord est totalement inacceptable.

De nombreuses demandes de rencontre ont été faites pour informer le ministre québécois des Transports, monsieur Bonnardel, sur la pertinence de lancer l’étude déjà prévue du bureau de projet du pont sur le Saguenay et de l’achèvement de la route 138. Malgré nos demandes et d’autres actions, c’est finalement l’incident où un traversier a percuté le quai de Baie-Sainte-Catherine qui l’a forcé à sortir de son mutisme et commenter la situation. Sa position est claire. Désenclaver la Côte-Nord ne figure pas dans la liste de ses priorités.

Les acteurs politiques impliqués dans le dossier du désenclavement accueillent ce refus avec déception. Selon le député de René-Lévesque, Martin Ouellet : « Malgré le fait que le gouvernement actuel se targue d’être celui des régions et qu’en mai dernier l’Assemblée nationale adoptait une motion unanime pour annoncer un échéancier au terme duquel la route 138 serait achevée, il n’y a toujours que les deux tronçons planifiés qui apparaissent dans un quelconque horizon et le bureau de projet pour le pont est au point mort. »

« Le choix politique du ministre des Transports est extrêmement frustrant et inacceptable. C’est de revenir à la case départ et d’assister une fois de plus au jour de la marmotte » explique le président de l’Assemblée des MRC de la Côte-Nord, Marcel Furlong.

« Même si monsieur Bonnardel annonce qu’il priorise le prolongement de la route 138, il n’y a rien de concret à ce qui est déjà prévu. Pour nous, les deux dossiers sont liés. Le ministre des Transports doit agir concrètement et non de tenter d’acheter du temps » estime pour sa part le maire de Sept-Îles et préfet de la MRC des Sept-Rivières, Réjean Porlier.

Le président de la Société du Pont sur le Saguenay, Marc Gilbert, considère que « nous sommes face à un abus de confiance de la part du gouvernement. On continue de faire rire de nous et ça dure depuis trop longtemps. » C’est également en ce sens que les porte-paroles de la Coalition Union 138, messieurs Guillaume Tremblay et Steeve St-Gelais abondent. « Les citoyens et entreprises de la Côte-Nord en ont assez d’être pris en otage. La Coalition avenir Québec (CAQ) doit respecter ses engagements politiques et agir de façon responsable envers nous. »

Après avoir franchi rigoureusement toutes les étapes nécessaires pour obtenir la collaboration de notre gouvernement, on peut s’attendre à ce que la mobilisation citoyenne pose de nouvelles actions prochainement. Le désenclavement c’est maintenant!

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Publié le 16 décembre, 2019, dans la publication : Numéro_21 Volume 37

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Publié sur le site le 16 décembre 2019

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Parachèvement de la 138

Un véritable cri du coeur

par Éric Cyr

Source photo : Randy Jones

Un mémoire a été présenté au Comité permanent des transports de l’infrastructure et des collectivités de la Chambre des communes à Ottawa, le 14 mai dernier, par le préfet de la MRC Le Golfe-du-Saint-Laurent, Randy Jones, au sujet du nécessaire et très attendu aboutissement de la route 138 jusqu’à Blanc-Sablon en Basse-Côte-Nord, qui s’avérerait bénéfique tant au Québec qu’à Terre-Neuve-et-Labrador. Une fois complétée, la route 138 permettrait de relier la Trans-Québec-Labrador en formant une boucle désenclavant ainsi à la fois la Côte-Nord et le Labrador : d’une pierre deux coups.

C’est ce comité, qui étudie principalement les mesures législatives, politiques, programmes et autres questions d’importance nationale liées au transport, à l’infrastructure et aux villes canadiennes, ainsi que le fonctionnement de Transports Canada et d’Infrastructure Canada, qui a invité M. Jones dans la capitale fédérale afin de présenter ce dossier jugé prioritaire à l’unanimité par tous les élus nord-côtiers et les chefs autochtones ainsi que par l’ensemble des maires du Labrador.

Suite logique et équité

Un front commun historique pour le désenclavement de la Côte-Nord, qui regroupe au sein d’une importante coalition l’ensemble des élus de cette région issus des paliers politiques fédéral, provincial et municipal, comprenant les députés, les préfets, les maires, incluant ceux du Labrador, et les chefs autochtones ainsi que des représentants des diverses collectivités nord-côtières et labradoriennes, s’était d’ailleurs rendu à Ottawa, à la fin de l’année dernière, afin de faire valoir cette revendication légitime.

Des ambassadeurs de trois cultures, s’exprimant dans trois langues en provenance de deux provinces : un symbole fort pour relayer un seul discours.

Des Innus, des Québécois et des citoyens du Labrador ont uni leurs forces et leur voix en faisant retentir un message clair et sans équivoque : il est grand temps de compléter la route 138. Leur présence sur la colline parlementaire avait aussi pour objectif de démontrer leur solidarité et leur détermination ainsi que toute l’importance de cette démarche de prolongement et d’aboutissement de la route 138 jusqu’à Blanc-Sablon.

Occupation dynamique du territoire

Le maire de Gros-Mécatina, Randy Jones, a livré un discours empreint d’émotions : « Je ne sais trop comment interpréter cette invitation à cette tribune de choix. Après toutes ces années à nous relayer, moi, mes amis maires et chefs de communautés autochtones afin de tenter d’obtenir des audiences auprès des gouvernements pour faire valoir cet enjeu primordial considéré d’une importance capitale, le désenclavement de la Côte-Nord, afin d’extirper une bonne fois pour toutes nos communautés de l’isolement en les reliant au reste du pays. J’ose y voir de l’espoir et j’espère que cette fois sera la bonne et qu’enfin on nous entendra après plus d’un demi-siècle de revendications auxquelles les gouvernements successifs, tant au fédéral qu’au provincial, ont fait la sourde oreille. » Le capitaine de bateau à la retraite poursuit : « Les résidents de nos vastes régions sont liés par une même réalité, par le même sentiment d’abandon, et ont l’impression d’être considérés comme des citoyens de deuxième classe laissés à eux-mêmes. Comment passer sous silence cette flagrante injustice qui consiste à multiplier les autoroutes, les ponts, les circuits aériens pour les habitants des grands centres urbains alors que chez nous des gens perdent la vie faute d’un simple lien routier ? Encore tout récemment, un homme est mort d’hypothermie alors que sa motoneige, le seul moyen de transport à notre portée, s’enlisait sur un lac et que, gelé, il a dû marcher de longues heures. Quel paradoxe! Après plus de 50 ans de promesses, l’heure est venue de passer à l’action! On a assez attendu! »

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Publié le 27 mai, 2019, dans la publication : Numéro_10 Volume 37

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Publié sur le site le 27 mai 2019

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Désenclavement de la Côte-Nord

Fermeté, unanimité et unité dans la diversité

par Éric Cyr

Légende : Route blanche à Baie-des-Moutons en Basse-Côte-Nord. Source : Juanita Jones

Le front historique de la Côte-Nord poursuit ses représentations et une importante délégation s’est rendue à Québec, le 28 mars dernier, afin de faire valoir les revendications légitimes de la région à l’Assemblée nationale. Le groupe a accordé un point de presse dans le hall de l’hôtel du Parlement en compagnie des députés du Parti québécois de Duplessis, Lorraine Richard, et de René-Lévesque, Martin Ouellet. La délégation comprenait, tout comme la précédente qui s’est déplacée à Ottawa, des représentants des localités nord-côtières et des communautés innues de partout sur le territoire et qui se sont exprimés au diapason.

Le combat de la Côte-Nord

La députée péquiste confie : « Vous savez, quand la Côte-Nord se déplace à Québec, c’est que c’est important. On a des élus, des maires, des chefs autochtones et nous sommes tous unis derrière un objectif qui est prioritaire. Ce n’est pas le seul qui est important, il y en a d’autres notamment un pont sur la rivière Saguenay et la réfection de la route 389, mais il y a un projet pour lequel on continue à se battre : le prolongement de la route 138 jusqu’à Blanc-Sablon pour désenclaver la Basse-Côte-Nord qui n’est pas reliée au reste du Québec par un réseau routier. » Mme Richard a interpellé le premier ministre François Legault afin qu’il soutienne les Nord-Côtiers dans ces démarches en accordant les sommes nécessaires et en précisant un échéancier précis de réalisation des travaux. Elle a aussi parlé du coût astronomique des billets d’avion et de l’effet prohibitif de ceux-ci.

Un demi-siècle de promesses

Le préfet de la MRC de Sept-Rivières et maire de Sept-Îles, Réjean Porlier, a indiqué que le budget de 200 millions de dollars alloué pour la route 138 par le précédent gouvernement Couillard avait mystérieusement disparu : « On va voir si l’on a un gouvernement qui va travailler avec nous pour le parachèvement de la 138 qui nous est promis depuis au moins 50 ans. » Ce dernier a mis en perspective le fait que la Côte-Nord rapporte énormément au Québec, ne serait-ce que par le biais de l’énergie produite par Hydro-Québec sur ce territoire et dont 40 % de celle-ci est fournie ou transite par la Côte-Nord. Un bénéfice net qui devrait atteindre 5,3 milliards de dollars annuellement, ce qui, toutes proportions gardées équivaut à quelques 2 milliards 120 millions par année qui sont directement générés par la région. « On pourrait réserver 10 % de ce montant annuel, ce qui représente 200 M $, jusqu’à ce que la route 138 soit complétée. »

L’effet ping-pong

Le maire de Sept-Îles voudrait que les citoyens réalisent que toute la population du Québec profite de la Côte-Nord qui ne reçoit pas sa juste part dans cette équation qu’il juge inéquitable. « On a reçu l’appui de la Fédération québécoise des municipalités (FQM) et de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) dans ce dossier. Il est grand temps de nous donner une route, pas juste pour les communautés isolées dont plusieurs sont en mode survie, mais aussi pour ouvrir le corridor avec Terre-Neuve-et-Labrador, contribuant ainsi à stimuler des échanges commerciaux avec cette province, ce qui générerait des retombées économiques importantes pour la Côte-Nord dont la démographie est en constante diminution depuis les cinq dernières années. Le premier outil de développement économique pour une région, c’est l’accès à son territoire. J’espère que le gouvernement actuel va passer à l’action et déterminer un échéancier comme le ministre québécois des Transports, François Bonnardel, a dit vouloir le faire lors de son passage sur la Côte-Nord. Le gouvernement précédent nous a envoyés à Ottawa, on y est allés et l’on a reçu l’appui du ministre fédéral de l’Infrastructure et des Collectivités, François-Philippe Champagne, qui a dit qu’Ottawa sera au rendez-vous quand Québec aura priorisé cette route et là Québec nous dit attendre un engagement du fédéral. On a fini de jouer au ping-pong avec les Nord-Côtiers ! Il est grand temps que ça change et qu’on investisse les montants nécessaires pour finaliser la route 138 afin que la Côte-Nord puisse se développer comme toutes les autres régions du Québec. Qu’on arrête de jouer ça à la pièce, on veut tous le même scénario. On fait des études depuis des décennies. On a assez entendu la chanson et tous les gouvernements l’ont promis à tour de rôle. Comment développer une région si l’on n’a pas accès au territoire ? »

Le
combat
de la
Côte-Nord
s’intensifie…

Trans-Québec-Labrador

Le préfet de la Minganie, Luc Noël, réitère les besoins de la Côte-Nord après cette rencontre avec les ministres des Transports, François Bonnardel, et de la Côte-Nord, Jonatan Julien. « On demande un plan de match précis. On veut savoir combien ça coûterait de terminer la route 138 et quand cela va se faire.La Côte-Nord représente 1 % de la population du Québec, mais contribue pour 2,2 % du produit intérieur brut (PIB). Est-ce qu’on pourrait finalement obtenir le 200 M $ par année qu’on réclame pour finir la 138 jusqu’à Blanc-Sablon pour ouvrir la voie d’échanges commerciaux avec notre principal voisin Terre-Neuve-et-Labrador ? On veut occuper le territoire de façon dynamique, on veut que notre gouvernement qui se dit économique nous donne un engagement sans équivoque et une réponse favorable à notre demande. Ce qu’on veut c’est un plan d’affaires et un investissement pour la Côte-Nord. »

Alliés autochtones

Des représentants autochtones ont aussi pris la parole, dont Guy Bellefleur de la communauté innue de Pakua Shipu qui a dénoncé l’absence d’un lien routier. « Ce n’est pas le temps d’être malade le soir, parce qu’il n’y a pas de route ni d’aéroport pour une évacuation médicale, c’est l’armée qui bien souvent vient chercher les malades à l’aide d’un hélicoptère. On fait des annonces depuis des années, où est passé l’argent ? On apprend qu’il va y avoir du déboisement. Quand je conduis une motoneige, je peux la conduire les yeux fermés parce qu’il n’y a pas de forêt. On demande au gouvernement du Québec de mettre les sommes nécessaires pour une cause, désenclaver les communautés de la Basse-Côte-Nord et travailler ensemble afin de développer les ressources qui sont là et les mettre en valeur. C’est ce qu’on veut faire, tout le monde va en bénéficier. Les gens d’ici méritent l’obtention d’une route. »

Appui total

Le chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard, parle d’un appui total et sans réserve à cette démarche et évoque la solidarité entre les Premières Nations et les Québécois dans ce dossier particulier. « Les gens sont tannés d’atterrir ou d’amerrir, c’est le temps d’avoir le choix et de ne pas dépendre d’horaires précis déterminés par d’autres. Il y a trop longtemps qu’on parle de la 138, il faut passer à l’action. Les Premières Nations sont étroitement associées à cette démarche pour plusieurs raisons : faire la promotion d’un esprit de collaboration entre les municipalités et nos communautés à l’échelle du Québec et le prolongement de la 138 est un bel exemple. L’absence de route contribue à créer des situations extrêmement précaires dans le domaine de la santé et à une problématique de logement. Une route permettrait de diminuer les coûts astronomiques au niveau de l’habitation. Comment se fait-il que la route pour se rendre à la Baie-James soit totalement asphaltée sur toute sa longueur pour une population de 450-500 personnes, soit beaucoup moins de monde qu’en Basse-Côte-Nord, la seule région du Québec, à l’exception du Nunavik et de Schefferville, qui n’est pas reliée par un réseau routier. Nos communautés demandent simplement d’avoir accès à une route qui leur permet de s’épanouir. »

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Publié le 15 avril, 2019, dans la publication : Numéro_07 Volume 37

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Publié sur le site le 15 avril 2019

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Côte-Nord

Transport : maillage et consensus

par Éric Cyr

Après avoir rencontré une imposante délégation nord-côtière qui s’était déplacée à Ottawa à la fin de l’année dernière, le ministre fédéral de l’Infrastructure et des Collectivités, François-Philippe Champagne, était de passage sur la Côte-Nord les 22, 23 et 24 janvier dernier à l’invitation des élus de cette vaste région. La députée de Manicouagan, Marilène Gill, qui avait facilité la démarche dans la capitale fédérale et qui demeure convaincue de l’importance de désenclaver la Côte-Nord, n’a pu se rendre à la rencontre en raison du caucus présessionnel du Bloc québécois.

Le ministre du cabinet Trudeau a d’abord assisté à un dîner-conférence organisé par la Chambre de commerce de Sept-Îles avant de se rendre à Baie-Comeau le lendemain. Le sujet des transports, et en particulier la nécessité pour la région du prolongement de la route 138, a mobilisé sans surprise l’attention durant sa brève visite.

Unité exemplaire

Il était impatiemment attendu à Sept-Îles par une impressionnante brochette de personnalités influentes, composée de nombreux élus et d’intervenants du milieu socio-économique, qui l’a sensibilisé au sujet des défaillances logistiques du transport sur la Côte-Nord et qui a discuté des grands enjeux relatifs à ce domaine, en tête d’affiche depuis des décennies. Ils ont évoqué leurs préoccupations légitimes concernant le manque d’efficacité des modes de transport et le prolongement très attendu de la route 138 jusqu’à Blanc-Sablon. Ce sont essentiellement les aspects de la fluidité ainsi que la libre circulation des personnes et des marchandises, et ce, jusqu’au Labrador, dont il est question. Rappelons que pour nos voisins, le seul accès terrestre passe par les deux liens routiers de la Côte-Nord au Québec incluant la route 389.

Au diapason et à l’unisson

Image forte, de nombreux élus s’agglutinaient autour de la table d’honneur afin d’accueillir le représentant du gouvernement canadien. Alignés pour l’événement, on retrouvait le président de l’Association des MRC de la Côte-Nord et maire de Sept-Îles Réjean Porlier, le préfet de la MRC de Minganie Luc Noël, le préfet de Manicouagan Marcel Furlong, la préfète de la MRC de la Haute-Côte-Nord Micheline Anctil, le préfet de la MRC de Golfe-du-Saint-Laurent et maire de Gros-Mécatina Randy Jones, le maire de Baie-Comeau Yves Montigny, le maire de Port-Cartier Alain Thibault, le maire de Havre-Saint-Pierre Pierre Cormier, le maire de l’Île d’Anticosti John Pineault, le maire de Ragueneau Joseph Imbeault, le maire de Pointe-Lebel Normand Morin, le maire de Godbout Jean-Yves Bouffard, le maire de Baie-Johan-Beetz Martin Côté, le préfet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont Martin St-Laurent, l’administrateur de la Ville de Schefferville Ghislain Lévesque, le maire d’Happy-Valley-Goose Bay Wally Andersen et le maire de Wabush Ron Barron, tous deux du Labrador, et plusieurs chefs de communautés autochtones, le chef de Uashat mak Mani-Utenam Mike McKenzie, le chef de Unamen Shipu Brian Mark, le chef de Pakua Shipu Denis Mestenapéo, le chef d’Ekuanitshit Jean-Charles Piétacho et le chef de Nutashkuan Rodrigue Wapistan. Solidaire de la démarche, la députée de Duplessis Lorraine Richard du Parti québécois a mandaté son attachée politique afin de la remplacer, car elle devait assister à une réunion de caucus.

Des gens d’influence

Plusieurs dignitaires notables faisaient partie des invités, notamment des représentants du cabinet du ministre québécois de l’Énergie et des Ressources naturelles et de la direction générale de la Côte-Nord de Transports Québec, des représentants des Affaires autochtones du Canada, la présidente de la Société du Plan Nord Élizabeth Blais, le président du Port de Sept-Îles Pierre Côté, le directeur général de Tourisme Côte-Nord Mario Leblanc, le directeur général de Transport ferroviaire Tshiuetin Orlando Cordova, des représentants de l’industrie incluant le chef des opérations de la minière Rio Tinto IOC Maurice McClure et le directeur général de Port et Chemin de fer QNS&L Benoit Méthot, le directeur du développement stratégique d’Aluminerie Alouette Richard Lapierre, le directeur des ressources humaines du CISSS Côte-Nord Marc Brouillette, le président de Développement économique Sept-Îles Langis St-Gelais et la présidente de la Chambre de commerce de Sept-Îles Karine Lebreux.

Consensus indéniable

Dans le cadre de cette seconde rencontre en moins de deux mois entre des élus nord-côtiers et le ministre Champagne, ce dernier a reconnu l’intérêt de réellement relier le pays d’un océan à l’autre. Celui-ci s’est senti interpellé par l’unité et la détermination des décideurs politiques multiethniques issus des deux côtés de la frontière Québec-Labrador. Le visiteur fédéral a affirmé avoir rarement vu un consensus si fort autour d’un projet dans l’ensemble d’une région et qui mobilise tant les leaders politiques et autochtones de deux provinces.

Clarté indiscutable

La cohésion du message dont la pertinence résonne de façon unanime et sans fausses notes ne pouvait faire autrement que l’impressionner.

Il a semblé à l’écoute des revendications et notamment celle qui fait consensus et qu’il place en priorité : le prolongement et l’aboutissement de la route 138 en Basse-Côte-Nord. M. Champagne souhaite l’avancement de ce dossier qu’il a qualifié de projet ambitieux et d’envergure. Ce qui était auparavant considéré comme un rêve, en tenant compte des 400 kilomètres nécessaires pour la connexion interprovinciale, fait aujourd’hui parler de lui, ce que le ministre considère être un pas important. Il a d’ailleurs dit espérer être en mesure d’annoncer d’éventuels investissements pour le lancement des travaux dès cet été.

Détermination exemplaire

Illustrant bien la sérieuse problématique dont est victime la région en matière de transports, le maire de Labrador City, Wayne Button, n’a pu assister à la rencontre, car son vol était cloué au sol, contrairement aux maires de Wabush et de Fermont partis la veille. Le préfet Randy Jones a, pour sa part, réussi à s’envoler in extremis afin de se rendre à la rencontre malgré les conditions météo difficiles, mais son retour lui a pris quatre jours, car il a dû rentrer par bateau et le bateau a été retardé à cause des intempéries.

Volonté mitigée

Malgré la volonté du ministre québécois des Transports, François Bonnardel, qui souhaite voir aboutir le projet d’ici une décennie et qui a déposé une demande de contribution fédérale de 94 millions de dollars pour réaliser des tronçons totalisant environ 85 kilomètres qui relieraient Kegaska à La Romaine et Tête-à-la-Baleine à Kegaska, son homologue fédéral ne s’est toujours pas engagé de façon formelle et attend les orientations provinciales de Québec et de Terre-Neuve-et-Labrador avant de s’engager. Ottawa peut investir à hauteur de 60 % pour des projets en infrastructures.

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Publié le 4 février, 2019, dans la publication : Numéro 2 Volume 37

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Publié sur le site le 4 février 2019

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Côte-Nord

Transports défaillants et inadaptés?

par Éric Cyr

En plus des conditions météo difficiles, la Côte-Nord doit composer avec un réseau de transport, terrestre, aérien et maritime, inefficace à bien des égards, et qui soulève l’indignation de plusieurs citoyens qui se sentent abandonnés par les différents gouvernements qui se sont succédé tant au provincial qu’au fédéral.

Consternation et indignation

Il n’y a pas de pont sur la rivière Saguenay. La route 138 est inachevée et la Basse-Côte-Nord, dépendante des aléas des intempéries, doit être ravitaillée à partir d’un navire. La route 389, un axe interprovincial qui fait partie du réseau routier national depuis 2005, ne répond toujours pas aux normes minimales de sécurité fixées par Transports Québec. Le prix des billets d’avion, dissuasif et exorbitant, est plus élevé que celui de plusieurs destinations internationales éloignées. La goutte d’eau qui fait déborder le vase est la récente acquisition par Québec d’un traversier problématique et inefficace de conception italienne le F.A. Gauthier pour remplacer le Camille Marcoux et qui semble incapable d’assurer sa mission entre les deux rives du fleuve Saint-Laurent à cause notamment de bris à répétition.

Lacunes et omissions

Ces lacunes, qui contribuent à accentuer l’isolement des Nord-Côtiers, nuisent à de nombreux aspects de la vie sociale et économique en créant des embûches à la libre circulation des résidents et des marchandises. Elles freinent l’économie en coupant sporadiquement ce grenier de ressources, un poumon économique du Québec, de l’approvisionnement nécessaire à son plein épanouissement.

Responsabilités gouvernementales

Il est de la responsabilité des gouvernements d’assurer une équitable répartition des richesses. Selon plusieurs habitants du vaste territoire, la Côte-Nord ne reçoit pas sa juste part du gâteau et est traitée modestement par rapport à d’autres régions. Pour bien comprendre cette frustration, il faut considérer l’apport économique indéniable majeur de la Côte-Nord et du Labrador depuis plus d’un demi-siècle pour le Québec et le Canada. Ceux-ci peuvent compter sur ce grenier de ressources afin d’y puiser des matières premières importantes, notamment, grâce à de très nombreuses mines et de multiples barrages hydroélectriques d’importance à la fine pointe de l’ingénierie moderne et qui contribuent à garnir les coffres de l’État québécois et canadien.

Ces gouvernements n’ont malheureusement toujours pas retourné l’ascenseur de façon significative en matière de transports.

Du pareil au même ou de l’espoir?

Les gouvernements successifs de Charest et de Couillard, qui ont vanté sur toutes les tribunes les mérites du Plan Nord, semblent avoir oublié un élément essentiel : le transport constitue la pierre angulaire de toute forme de développement. Le gouvernement fédéral n’a pas non plus manifesté de grand intérêt pour la Côte-Nord et le Labrador et donc aucune modification significative n’a été apportée pour remédier à la situation problématique des transports. Les conditions et réalités n’ont donc pas changé et demeurent les mêmes que celles en vigueur durant le règne libéral au Québec. Une occasion en or pour le nouveau premier ministre François Legault, qui dit vouloir gouverner pour l’ensemble des Québécois, de s’illustrer de façon concrète en prenant un engagement réel, celui de désenclaver une bonne fois pour toutes la Côte-Nord. Le nouveau ministre québécois des Transports, François Bonnardel, devrait se déplacer à Sept-Îles, le 23 janvier pour de possibles annonces.

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Publié le 21 janvier, 2019, dans la publication : Numéro 1 Volume 37

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Publié sur le site le 21 janvier 2019

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Désenclavement de la Côte-Nord

Front commun historique à Ottawa

par Éric Cyr

Source photo : BQ. Légende : Des représentants de la Côte-Nord font valoir leurs revendications sur la colline parlementaire à Ottawa.

À l’instigation du maire de Sept-Îles et sous l’impulsion de la députée de Manicouagan, Marilène Gill, du Bloc québécois, une imposante délégation, composée d’une majorité d’élus incluant des représentants autochtones et des intervenants socio-économiques nord-côtiers, s’est rendue à Ottawa, à la fin novembre, afin de faire valoir sans équivoque l’importance de désenclaver la Côte-Nord et d’obtenir l’appui inconditionnel du gouvernement fédéral en réclamant un financement dans ce dossier qui n’est pas que l’affaire de Québec.

Unité dans la diversité

L’objectif principal de cette alliance stratégique et de ce déplacement d’une quinzaine d’acteurs d’influence du milieu dans la capitale fédérale était de sensibiliser le gouvernement du Canada aux enjeux du transport et à la nécessité d’agir dans ce dossier qui traîne en longueur de promesse en promesse depuis de nombreuses années et de dissiper toute ambiguïté à ce sujet, qui a préséance et qui fait l’unanimité au sein des décideurs politiques et des intervenants de la région. La députée bloquiste, qui participait à la rencontre, était accompagnée notamment du président de la table des préfets de la Côte-Nord et maire de Sept-Îles, Réjean Porlier, du préfet de la MRC de Manicouagan, Marcel Furlong, du préfet de la MRC de Minganie, Luc Noël, du préfet de la MRC de Golfe-du-Saint-Laurent et maire de Gros-Mécatina, Randy Jones, du maire de Baie-Comeau, Yves Montigny, du grand chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard, du chef de Uashat mak Mani-Utenam, Mike McKenzie et du représentant de la communauté de Pakua Shipu, Guy Bellefleur.

Message fort à l’unisson

Le groupe a rencontré le ministre des Transports, l’ancien astronaute Marc Garneau, le ministre de l’Infrastructure et des Collectivités, François-Philippe Champagne et le secrétaire parlementaire de la ministre des Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord, Marc Miller, ainsi que des représentants du bureau du premier ministre Justin Trudeau, afin de discuter de cette priorité absolue qui met à l’avant-scène le prolongement de la route 138 en Basse-Côte-Nord jusqu’à Blanc-Sablon, attendu depuis plus d’un demi-siècle, afin de relier les localités isolées qui n’ont pas encore accès à un lien terrestre. Ils ont aussi abordé d’autres aspects relatifs à la question et également importants comme le pont sur la rivière Saguenay, la mise à niveau de la route 389 et les infrastructures portuaires.

Une seule voix pour paver la voie

Cette initiative ne s’est pas arrêtée là puisque les membres de la cohorte nord-côtière ont sollicité une rencontre avec le nouveau gouvernement de la CAQ afin de s’assurer que cette priorité soit reconnue par Québec. Ces démarches semblent avoir porté fruit puisque le gouvernement Trudeau a démontré un intérêt relativement à une participation financière pour la continuité et l’achèvement de la 138 et a entamé des discussions avec l’entourage du premier ministre québécois François Legault. Le ministre fédéral des Transports devait se déplacer ce mois-ci sur la Côte-Nord afin de rencontrer les élus et discuter des priorités. Son homologue québécois, le caquiste François Bonnardel, était également de passage dans la région, à la mi-décembre, et pourrait être de retour à Sept-Îles, le 23 janvier, ce qui est de bon augure.

L’union fait la force

Marilène Gill, qui a qualifié ce rassemblement d’historique, considère que les résidents de la Basse-Côte-Nord sont littéralement pris en otage. « On veut illustrer que la Côte-Nord existe et qu’elle veut obtenir tous les moyens pour assurer son développement. Pour la première fois, des ambassadeurs autochtones et allochtones étaient côte à côte pour faire valoir leurs revendications légitimes », a confié la députée du Bloc québécois. Le grand chef Ghislain Picard a souligné la solidarité entre les Innus et les municipalités. L’instigateur de la démarche, Réjean Porlier, a confié être exaspéré d’entendre parler de troisième lien et de deuxième pont pour les grandes agglomérations urbaines alors que la Côte-Nord n’a même pas un réseau routier complété et sécuritaire. Le préfet Randy Jones souhaite qu’Ottawa donne à la Côte-Nord ce qu’il estime lui être justement dû. Le préfet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent, n’a pas pu assister à la rencontre, tout en étant solidaire de ses pairs.

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Publié le 21 janvier, 2019, dans la publication : Numéro 1 Volume 37

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Publié sur le site le 21 janvier 2019

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Relier le Labrador par voie terrestre

Pour véritablement boucler la boucle

par Éric Cyr

Source photo : Jocelyn Blanchette

Les élus de la Côte-Nord relancent Québec qui a annoncé le prolongement de la route nationale 138 en Basse-Côte-Nord lors de la visite du premier ministre Philippe Couillard en août dernier. Les représentants de la région demeurent sceptiques et mettent en doute les réelles intentions de ce gouvernement surtout que la réfection de la route nationale 389 et en particulier la construction du nouveau tracé anticipé Fire Lake-Fermont, une priorité en 2009, s’étire depuis près d’une décennie.

Un catalyseur économique

Selon Radio-Canada, les élus de la Côte-Nord font preuve d’impatience en ce qui a trait au calendrier proposé par le gouvernement libéral et les craintes demeurent quant à ce dossier qui mobilise l’ensemble des acteurs régionaux pour qui le prolongement du réseau routier fait partie des enjeux majeurs à propulser à l’avant-plan. Le ministre responsable de la région de la Côte-Nord qui est aussi membre du Comité des priorités et des projets stratégiques, Pierre Arcand, croit que le processus devrait s’effectuer par étapes au cours des prochaines années, un pas à la fois avant « d’éventuellement » atteindre Blanc-Sablon.

Le préfet de la MRC de Sept-Rivières et maire de Sept-Îles, Réjean Porlier, rêve pour sa part du jour où il pourra finalement emprunter la route pour se rendre dans cette municipalité isolée de la Basse-Côte-Nord et souhaiterait obtenir un véritable échéancier décrivant les étapes précises du chantier incluant une date du début et de la fin anticipée des travaux ainsi qu’un budget qui y serait consacré. Selon ce dernier, la région a été trop longtemps uniquement simplement associée à l’extraction des ressources naturelles et on doit s’attaquer activement à la problématique des transports qui freine le développement de la Côte-Nord. Il cite en exemple le coût très élevé des billets d’avion.

Le fédéral à la rescousse ?

Les économies du Québec et du Labrador sont intimement liées et le préfet de la MRC de la Minganie, Luc Noël, interpelle Ottawa qui devrait selon lui s’engager dans cette démarche permettant ainsi au Québec de conclure une entente avec Terre-Neuve-et-Labrador, ce qui accélérerait le processus d’obtention d’une route nationale au nord du fleuve Saint-Laurent. Ce nouvel axe routier reliant en boucle les routes 138 et 389 au Québec aux routes 510 et 500 (totalement asphaltée) au Labrador désenclaverait ainsi le territoire des deux côtés de la frontière provinciale et stimulerait l’économie et le tourisme en plus de favoriser l’accès au territoire.

Pont sur la rivière Saguenay

Les élus misent aussi sur un autre élément important de l’équation soit l’implantation d’un bureau de projet pour la construction d’un pont sur la rivière Saguenay, la porte d’entrée de la Côte-Nord, qui permettrait de comparer les coûts et les bénéfices et ainsi constater la viabilité du projet.

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Publié le 22 janvier, 2018, dans la publication : Numéro 01 Volume 36

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Publié sur le site le 22 janvier 2018

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