Presse écrite
Le Trait d’union du Nord finaliste dans sept catégories
par Journal TDN
Le bimensuel Le Trait d’union du Nord a été finaliste dans sept catégories dans le cadre des prix de l’Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ) qui s’est tenu en parallèle du congrès annuel du regroupement à l’hôtel Le Georgesville à Saint-Georges de Beauce, du 2 au 4 mai 2025.
Le rédacteur en chef et journaliste, Éric Cyr, a été en lice pour une distinction dans les catégories « reportage » pour l’article « Feux de forêt. Du jamais vu dans la région », « entrevue-portrait » pour le texte « Illustratrice-jeunesse. Une passion qui perdure », « critique » pour « De l’humour à saveur exceptionnelle » et « opinion » pour le texte « Le ventre creux, un phénomène de plus en plus répandu ». Le membre du conseil d’administration (CA) et chroniqueur, Marc Labelle, a pour sa part été finaliste dans les catégories « texte d’humeur » pour sa chronique « La Brute » et « journaux à petit tirage » pour « Cuisiner du woke ». Le caricaturiste, Gilles ‘Letour’ Létourneau, était aussi en nomination pour le prix « Robert-Gagnon » qui honore le bénévole de l’année.
La présidente du CA de la publication, Louise Vachon, qui s’est déplacée pour aller représenter Le Trait d’union du Nord sur place a malheureusement dû se résigner à repartir les mains vides. « C’est décevant de ne pas avoir reçu de reconnaissance cette année, cependant le journal a obtenu plus d’une distinction au cours de ses 42 années d’existence notamment le prix du média écrit communautaire de l’année durant deux années consécutives, en 2012 et 2013, en plus d’avoir récolté de nombreux prix par le passé pour son contenu médiatique tant pour les professionnels que pour les bénévoles qui se sont investis à assurer sa qualité », confie cette dernière. Le vice-président, Guy Simard, abonde dans le même sens. « C’est un journal qui publie du contenu d’information de qualité et qui véhicule des nouvelles importantes et nécessaires pour la communauté, ce qui contribue à stimuler son dynamisme et à façonner son orientation. Ce n’est que partie remise. »
Une pensée va aux médias de presse écrite communautaire québécois abandonnés et ignorés par les gouvernements qui ont dû se résigner à cesser leurs activités. En 2024 seulement, cinq journaux québécois membres de l’association, dont le thème très pertinent du congrès cette année était « Gouvernance et survivance », ont mis la clé sous la porte pour diverses raisons notamment la chute de revenus publicitaires et le manque de relève.