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  • Numéro_03

  • Continuité, dynamisme et vision d’avenir

    Diffusion Fermont et radio locale

    Une 13 février, 2023

    Continuité, dynamisme et vision d’avenir

  • Un bilan et des ajustements s’imposent

    Transport aérien régional

    Un bilan et des ajustements s’imposent

  • Québec aux antipodes de la Côte-Nord ?

    Pont à Tadoussac

    Québec aux antipodes de la Côte-Nord ?

  • Adoption de la déclaration de Gatineau

    Intégration des activités minières

    Adoption de la déclaration de Gatineau

Numéro_03

Continuité, dynamisme et vision d’avenir

Diffusion Fermont et radio locale

Une 13 février, 2023

Continuité, dynamisme et vision d’avenir

Un bilan et des ajustements s’imposent

Transport aérien régional

Un bilan et des ajustements s’imposent

Québec aux antipodes de la Côte-Nord ?

Pont à Tadoussac

Québec aux antipodes de la Côte-Nord ?

Adoption de la déclaration de Gatineau

Intégration des activités minières

Adoption de la déclaration de Gatineau

Diffusion Fermont et radio locale

Continuité, dynamisme et vision d’avenir

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, le directeur général adjoint de la station, Karl Gagné Côté (à gauche), les membres du nouveau CA de Diffusion Fermont et de la radio CFMF 103,1 et la directrice générale de Diffusion Fermont, Isabelle Nadon (à droite).

Les assemblées générales annuelles (AGA) du câblodistributeur Diffusion Fermont et de la radio CFMF 103,1 se sont tenues simultanément à la salle Aurora (centre multifonctionnel), le 24 janvier dernier. Le directeur général adjoint de la radio, Karl Gagné Côté, a présenté le rapport annuel de la direction et le plan d’action 2023-2024 incluant les réalisations et les grandes orientations de la station. La directrice générale de Diffusion Fermont, Isabelle Nadon, a fait de même pour le fournisseur de services Internet et de télévision.

Plusieurs projets audacieux sont en branle actuellement au sein des deux entreprises d’économie sociale.

Radiophonie

La radio CFMF 103,1 poursuit sa mission d’accompagnement, de divertissement et d’information, grâce à un choix musical diversifié et des émissions quotidiennes et préenregistrées ainsi que certaines productions externes tout en proposant une couverture journalistique locale et régionale qui comprend un bulletin de nouvelles et des informations générales, communautaires et municipales ainsi que la réalisation d’entrevues avec des intervenants du milieu. Une entente avec le diffuseur public Radio-Canada permet également de transmettre des informations nationales et internationales. La station, qui offre une voix à la communauté notamment par la promotion de multiples activités et la participation à différents événements, a conclu de nouveaux partenariats durant l’année et a entrepris d’augmenter sa diffusion en élargissant le rayonnement de son signal radiophonique grâce à un nouvel émetteur de 1300 W et une antenne plus performante, ce qui doublera sa puissance hertzienne. Des représentants du média local ont pris part à la première rencontre des directeurs généraux (DG) de l’Association des radiodiffuseurs communautaires (ARCQ) à Québec. Fait à noter, l’équipe de CFMF 103,1 a obtenu le titre de « Station de radio communautaire de l’année – marchés central et régional 2022 » dans le cadre du plus grand rassemblement annuel de radiodiffuseurs francophones au pays « Les Jours de la radio », un prix des Rencontres de l’Association québécoise de l’industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ).

À l’avant-garde

Diffusion Fermont, qui vise une amélioration continue de son réseau, a quelque peu augmenté sa clientèle. L’entreprise est en constante innovation et modernise ses infrastructures afin de s’adapter aux nouvelles technologies qui évoluent à la vitesse de l’éclair tout en conservant des services à un coût abordable.

La coopérative qui a procédé à deux augmentations de sa capacité Internet, qui est à l’heure actuelle de 5G, a obtenu une subvention de près de 376 000 $ du gouvernement du Québec dans le cadre du projet Éclair III destiné à offrir un service Internet à haute vitesse (50/10) pour les régions éloignées. Cette exigence a été dépassée puisqu’il est possible d’obtenir localement une vitesse plus rapide (100/22).

Défis constants

Ayant reçu à la dernière minute un avis de son fournisseur télé lui indiquant qu’il mettait fin à son signal sous sa forme actuelle, ce qui signifiait la fin de la plateforme utilisée par Diffusion Fermont, le câblodistributeur fermontois a dû mettre les bouchées doubles afin de dénicher un nouveau fournisseur tout en s’activant pour assurer une transition vers un procédé plus moderne, un système de télévision numérique dans lequel les signaux télévisuels sont transmis par paquets sur un réseau pouvant utiliser le protocole IP (Télévision IP). Les clients actuels n’auront pas à débourser un montant additionnel pour obtenir un nouveau modem puisque l’ancien sera remplacé gratuitement. Des travaux de câblage optique et une modernisation de la tête de ligne se poursuivent en parallèle aux travaux d’entretien du réseau existant entre autres dans le mur-écran et vers le parc industriel et incluent un accès à un réseau privé virtuel IP (RPV) plus sécurisé et un accroissement de la protection grâce à un système d’alimentation sans interruption en fonctionnement continu à l’aide d’un onduleur qui fournit le courant (UPS) ainsi qu’une meilleure qualité électroacoustique en raison d’un rapport signal-bruit (RSB) amoindri. Une sauvegarde locale de données informatiques complémentaire à l’infonuage (cloud) a été implantée. Des discussions sont en cours avec l’administration municipale au sujet d’un éventuel branchement à Internet pour la Ville.

Témoignant de l’intérêt des citoyens et de la vitalité des deux organisations, un nombre supérieur de candidatures, soit quatre pour les trois postes à pourvoir sur le conseil d’administration (CA) conjoint a nécessité des élections.

Ceci n’est qu’un aperçu. Pour en connaître davantage, consulter les sites Internet suivants : cfmf.rocks et diffusionfermont.ca.

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Publié le 13 février, 2023, dans la publication : Numéro_03 Volume_41

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Publié sur le site le 13 février 2023

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Transport aérien régional

Un bilan et des ajustements s’imposent

par Éric Cyr

L’Union des municipalités du Québec (UMQ) exige une rencontre rapide du groupe d’intervention sur la relance des services aériens régionaux afin d’analyser l’impact des mesures instaurées par le gouvernement Legault qui ne font pas l’unanimité.

C’est dans le cadre de la rencontre du Comité sur le transport aérien de l’UMQ, le 24 janvier 2023, que les élus municipaux ont profité de l’occasion pour discuter de l’accessibilité, de la disponibilité et de la fiabilité des vols régionaux en présence de l’adjoint gouvernemental de la ministre des Transports et de la Mobilité durable et responsable du volet aérien régional, le député de René-Lévesque, Yves Montigny.

Efficacité et fiabilité variables…

Pour l’UMQ, le moment est venu de dresser le bilan des retombées des mesures gouvernementales mises en place au courant des dernières années en convoquant rapidement une réunion de tous les membres de l’unité d’intervention afin qu’ils se penchent sur ce sujet. Le président de l’UMQ et maire de Gaspé, Daniel Côté, remet en question l’efficacité et la fiabilité de ce modèle : « On le constate partout au Québec, il n’y a plus de garantie de desserte aérienne. Nous faisons face, par exemple, à des horaires variables, à des annulations fréquentes de vols et à des restrictions d’équipages. Nous avons un grand territoire et il est important de connecter nos régions, mais aussi d’assurer le transport médical. Le gouvernement du Québec a été au rendez-vous par le passé. Maintenant, nous devons collectivement faire le bilan et déterminer les prochaines étapes destinées à améliorer l’offre de services aériens en région.

Mieux s’adapter et mieux s’outiller…

La présidente du comité de l’UMQ et mairesse de Chibougamau, Manon Cyr, juge que la formule actuelle de transport aérien régional ne convient pas aux aspirations et aux exigences de la population et qu’il faut tout revoir en examinant différentes possibilités qui pourraient contribuer à améliorer la situation.

« Durant les dernières années, l’UMQ a été particulièrement active dans le dossier du transport aérien. Grâce à nos efforts, nous avons obtenu la création de programmes pour soutenir les infrastructures, stimuler la concurrence et accroître l’accessibilité à ce mode de déplacement. Lors de la pandémie, nous avons aussi travaillé avec plusieurs groupes économiques afin de proposer un nouveau modèle d’affaires visant à éviter les bris de services. De concert avec le gouvernement du Québec, le groupe d’intervention a fait des choix qu’il jugeait les plus appropriés dans le contexte. Aujourd’hui, on constate malheureusement que le transport aérien régional ne répond plus aux attentes et aux besoins de nos populations. Tous les acteurs du domaine doivent se réunir pour identifier ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas en tentant de trouver des solutions aux irritants actuels. »

Le groupe d’intervention sur la relance des services aériens régionaux, qui était attendu depuis longtemps, a été implanté par le gouvernement du Québec en juillet 2020 afin de déterminer et d’analyser des pistes de solutions pour les dessertes aériennes régionales. Cette structure, qui rassemble plus d’une vingtaine d’intervenants et de partenaire, a tenu sa dernière rencontre en mars 2022.

Transport aérien régional

Le Parti québécois revient à la charge

Constatant une détérioration dans le domaine des déplacements aériens desservant les régions du Québec, le Parti québécois (PQ) réclame, le 30 janvier 2023, une véritable stratégie en matière de transport aérien régional afin de répondre de façon adéquate et efficace aux aspirations et aux besoins des acteurs des milieux.

Le porte-parole en matière de transports pour le PQ et député des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau, a remarqué comme de nombreux autres intervenants, la situation désastreuse du transport aérien et les performances décevantes du Programme d’accès aérien aux régions (PAAR). Ce dernier exhorte le gouvernement Legault à agir et l’invite à instaurer une réelle tactique destinée à améliorer les déplacements par avion dans les régions du Québec. Déplorant que la situation du transport aérien en région se soit dégradée au courant des derniers mois, le député péquiste constate que la mise en place du PARR par le gouvernement n’a amélioré ni l’offre ni la demande dans la plupart des aéroports régionaux. « C’était écrit dans le ciel (sic). Il faut maintenant reprendre le travail alors que tout reste à faire pour établir enfin un modèle de dessertes régionales efficace, viable et abordable. »

Selon le PQ, la fiabilité des liaisons est mise à mal et la confiance de la clientèle est au plus bas. Le gouvernement doit donc prendre acte dès maintenant de la performance discutable du programme alors qu’à peine 20 % des billets à rabais ont trouvé preneur. « Je demande à la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, de revoir avec les intervenants du secteur les fondements du PARR et je lui tends la main pour travailler ensemble à relancer durablement le transport aérien dans nos régions. D’autres modèles d’intervention existent et d’autres modèles d’affaires doivent être envisagés. Nous avons besoin d’une vraie vision qui colle à notre réalité », souligne le député Joël Arseneau.

À l’instar de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), M. Arseneau demande à la ministre québécoise des Transports de réunir d’urgence le groupe d’intervention sur la relance des services aériens régionaux, dont il fait partie, qui ne s’est pas rencontré depuis mars 2022.

« Il y a des gestes concrets et urgents à poser pour soutenir, consolider ou rétablir certaines liaisons aériennes, mais l’objectif primordial doit être le développement d’une véritable stratégie de transport aérien régional pour le Québec. »

Témoin direct de la défaillance du système actuel, l’élu madelinot rappelle que le PARR ne visait qu’à soutenir la demande alors que le soutien à l’offre doit faire partie des axes clés pour relancer le transport aérien régional. « Force est aujourd’hui de constater qu’il faut voir plus grand et de façon plus approfondie les enjeux du transport aérien et travailler sur l’offre de transport actuellement anémique, souvent perturbée, insuffisante et surtout insatisfaisante en regard des besoins aériens des Québécoises et des Québécois en région. »

Selon le député Arseneau, les divers intervenants du domaine s’entendent sur le fait que les fréquences et les itinéraires des vols sont insatisfaisants et que la fiabilité du service est compromise par une offre de transport déficiente. « L’offre de quelques milliers de billets d’avion à coût réduit n’a pas changé le fait que les régions sont actuellement extrêmement mal desservies dans un marché caractérisé par un manque de concurrence, où les attentes et les besoins régionaux sont ignorés ou déçus. La situation catastrophique que nous vivons a notamment un impact délétère sur les efforts de vitalisation de nos régions, les initiatives d’attraction et de rétention des familles et de la main-d’œuvre ainsi que sur l’accès aux soins de santé. Il faut agir ! »

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Publié le 13 février, 2023, dans la publication : Numéro_03 Volume_41

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Publié sur le site le 13 février 2023

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Pont à Tadoussac

Québec aux antipodes de la Côte-Nord ?

par Éric Cyr

La vision de Québec semble diamétralement opposée aux revendications des Nord-Côtiers en matière de transports et le gouvernement Legault l’a démontré encore une fois en annonçant son intention de faire construire trois nouveaux traversiers électriques avant même de connaître les conclusions de deux études concernant la construction d’un éventuel pont à l’embouchure de la rivière Saguenay/Shekutamitsh menées au coût de plusieurs millions de dollars.

Au diapason des aspirations légitimes des citoyens et des intervenants des différents milieux de la Côte-Nord, la Société du pont sur le Saguenay et la Coalition Union 138, qui prônent le désenclavement du territoire et militent pour l’érection d’un tel ouvrage d’art à Tadoussac, questionnent l’annonce du ministère des Transports du Québec, les 30 et 31 janvier 2023, et s’insurgent contre ce qu’ils considèrent absurde en y voyant une façon détournée de court-circuiter le projet revendiqué depuis plus d’un demi-siècle qui relierait la région par voie terrestre.

Jeter un pont ?

Selon la Coalition Union 138 depuis l’entrée en fonction des traversiers actuels assurant le lien entre la Côte-Nord et le Québec, le gouvernement québécois a toujours garanti que ces deux navires pourraient être relocalisés ailleurs dans l’optique où l’édification d’un pont irait de l’avant. Le porte-parole de l’organisation, Guillaume Tremblay, confie : « Cette action gouvernementale, avant même de connaître les résultats des études en cours pour la construction du pont sur le Saguenay, sème l’incompréhension et l’inquiétude. Comment justifier le choix de la nouvelle ministre québécoise des Transports, Geneviève Guilbault, de commander de nouveaux traversiers à même les fonds publics alors que les deux bateaux neufs actuels pourraient être libérés et utilisés à une autre desserte maritime à la suite de la réalisation d’un pont sur le Saguenay ? Cette annonce ébranle les ambitions et les attentes des Nord-Côtiers qui avaient fait confiance au gouvernement caquiste lors des dernières élections ».

Selon l’analyse de la Coalition, l’objectif de réduire les gaz à effet de serre (GES) par l’introduction de navires à propulsion électrique est farfelu puisque l’attente actuelle des nombreux véhicules et poids lourds aux traversiers de Tadoussac et de Baie-Sainte-Catherine et l’étirement de ce service par l’emprunt de la route 172 menant au Saguenay, qui génèrent eux aussi une quantité importante de GES, viennent contrecarrer et saboter tout effort en ce sens. La Coalition insiste sur le fait que d’autres projets novateurs, dont évidemment et logiquement la construction d’un pont, pourraient contribuer de façon beaucoup plus efficace à diminuer ceux-ci.

La Société du Pont sur le Saguenay réagit aussi de façon défavorable à l’annonce et s’élève contre cette volonté exprimée par la ministre Guilbault d’acquérir trois nouveaux traversiers électriques sans attendre les conclusions des études amorcées par le consortium Systra-WSP-Cima+ qui permettront de savoir si les deux nouveaux traversiers affectés actuellement à la traverse Tadoussac-Baie-Sainte-Catherine pourront bientôt être mutés ailleurs. La crainte de l’organisation, constituée de membres de la société civile, est simple. En faisant disparaître toute possibilité de réaffectation des deux traversiers actuellement en service qui ont coûté 324 millions de dollars aux contribuables, est-ce que cela ne viendrait pas biaiser fondamentalement l’analyse avantages/coûts du processus en cours ? Poser la question c’est y répondre. Le président de la Société d’un pont sur le Saguenay, Marc Guilbert, trouve cette approche, visant la mise en service de trois nouveaux navires, précipitée et illogique : « Un tel scénario serait évitable. Ce serait dommage, inacceptable et cela constituerait une très mauvaise utilisation des fonds publics. »

Chronologie d’événements passés

-Lorsque le gouvernement du Québec a annoncé en 2009 la construction de deux nouveaux traversiers pour Tadoussac, les responsables de l’époque ont confirmé que ceux-ci seraient polyvalents et pourraient donc être réaffectés ailleurs.

-Le bureau de projet créé en 2018 pour évaluer les avantages/coûts de construire un pont sur la rivière Saguenay en remplacement du service de traversiers actuel devrait transmettre ses conclusions au gouvernement en décembre 2023.

-Durant la dernière campagne électorale, le premier ministre québécois François Legault a affirmé qu’il avait de grandes ambitions pour le développement de la Côte-Nord et qu’il espérait que les conclusions des études en cours seraient positives afin de pouvoir construire ce fameux pont attendu par les Nord-Côtiers depuis plus de six décennies.

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Publié le 13 février, 2023, dans la publication : Numéro_03 Volume_41

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Publié sur le site le 13 février 2023

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Intégration des activités minières

Adoption de la déclaration de Gatineau

par Éric Cyr

Légende photo : De gauche à droite sur la photo, la mairesse de Gatineau, France Bélisle, le président de l’UMQ et maire de Gaspé, Daniel Côté, l’administrateur de l’UMQ, préfet de la MRC de Papineau et maire de Thurso, Benoit Lauzon, et le président du Caucus des municipalités locales de l’UMQ et maire de Saint-Donat, Joé Deslauriers.

L’Union des municipalités du Québec (UMQ) dresse un bilan positif du Forum municipal « Intégration des activités minières : acceptabilité sociale et cohabitation » qui s’est tenu, le 26 janvier 2023, au Palais des congrès de Gatineau en Outaouais et qui mettait l’accent sur une meilleure cohabitation entre les collectivités et l’industrie minière.

L’événement, qui a réuni plus de 200 élus, préfets et gestionnaires municipaux de plusieurs régions du Québec de même que de nombreux spécialistes et partenaires de tous les horizons afin de faire le point sur l’encadrement des activités minières et de déterminer les orientations futures destinées à favoriser une cohabitation plus harmonieuse entre l’industrie extractive et les autres utilisations du territoire en tenant réellement compte des aspirations, de l’expertise et des recommandations des intervenants du monde municipal des différents milieux en ce qui concerne l’aménagement du territoire qu’ils connaissent et qu’ils occupent.

Selon le président de l’UMQ et maire de Gaspé, Daniel Côté : « Cette mobilisation sans précédent sur l’intégration des activités minières démontre l’importance des incidences pour nos régions. Je vais m’assurer de transmettre au gouvernement du Québec les enjeux mis de l’avant durant cette rencontre afin de stimuler activement le resserrement des dispositions en vigueur concernant les territoires qui sont actuellement incompatibles avec l’activité minière, notamment dans le cadre du plan de mise en œuvre de la Politique nationale de l’architecture et de l’aménagement du territoire. L’appui majoritaire des protagonistes municipaux à la déclaration de Gatineau envoie un signal fort qui ne s’essoufflera pas. »

« Les municipalités doivent avoir tous les outils nécessaires pour assurer l’intégration harmonieuse des activités du secteur minier aux autres activités déjà présentes sur le territoire. Malheureusement, elles sont limitées dans l’encadrement des activités minières par le régime actuel. Le forum a permis de rappeler avec force que l’aménagement du territoire est une compétence fondamentale des municipalités et que les gouvernements municipaux sont les mieux placés pour prendre les meilleures décisions pour leurs communautés à ce sujet. Les membres du Caucus des municipalités locales poursuivront sans relâche leurs représentations sur cet enjeu prioritaire » a ajouté le président du Caucus des municipalités locales de l’UMQ et maire de Saint-Donat, Joé Deslauriers.

Pour le préfet de la MRC de Papineau et maire de Thurso, Benoît Lauzon, ces discussions ont permis de réitérer la nécessité d’assurer une bonne cohabitation entre les opérations minières et les milieux d’accueil. M. Lauzon explique que celles-ci ont un impact important sur le territoire et posent un défi d’acceptabilité sociale lié à leur impact sur l’environnement, à la pérennité des ressources en eau, à la quiétude des milieux environnants, au transport et à la remise en état des sites. Il juge qu’il s’avère essentiel d’ajuster nos façons de faire pour que l’exploitation des minéraux critiques et stratégiques du Québec se fasse de manière équilibrée et constitue une véritable occasion de développement.

La mairesse de la métropole de l’ouest du Québec, Gatineau, France Bélisle confie : « La déclaration de Gatineau adoptée dans le cadre de cet événement majeur de l’UMQ constituera assurément un jalon important dans les discussions nationales sur l’aménagement de nos territoires au Québec. Les échanges que nous avons eus ont mis en relief le rôle clé qu’exercent les élus pour préserver la qualité de nos milieux de vie et assurer la sécurité de nos communautés. Les prochaines discussions avec le gouvernement du Québec doivent se faire dans un esprit de collaboration et tenir compte de la volonté des municipalités dans ce dossier afin de favoriser une intégration réussie des activités minières. »

Le conseiller municipal, Marco Ouellet, a été mandaté afin de se rendre sur place pour représenter la MRC de Caniapiscau et la Ville de Fermont. Au moment de mettre sous presse, le conseil municipal de Fermont n’avait pas encore statué sur son adhésion à la déclaration de Gatineau et était en réflexion à ce sujet.

Titres miniers

Deux coalitions adhèrent à la déclaration de Gatineau

La Coalition Québec meilleure mine et la Coalition québécoise des lacs incompatibles avec l’activité minière (QLAIM), saluent la mobilisation de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) destinée à moderniser les lois minières et les règles régissant les territoires incompatibles avec l’activité minière ayant mené à l’adoption de la déclaration de Gatineau, le 26 janvier dernier.

« Nous encourageons toutes les municipalités du Québec à appuyer et à signer cette déclaration qui vise à mieux protéger l’eau, les milieux naturels et les populations des activités minières au Québec », confie le co-porte-parole de la Coalition Québec meilleure mine, Rodrigue Turgeon. « Nous saluons également l’intention d’agir annoncée par le gouvernement du Québec. Nous porterons attention aux actions concrètes qui seront posées dans les prochaines semaines. Nous souhaitons faire partie de la solution pour redéfinir la loi sur les mines et les règles des territoires incompatibles avec l’activité minière. »

Les deux regroupements qui prônent des changements à la loi actuelle sur les mines afin de protéger les cours d’eau et les milieux naturels notamment par un moratoire sur les claims miniers, insistent sur la nécessité d’abolir la préséance des claims et de la loi sur les mines sur les autres lois relatives à l’aménagement du territoire. Le porte-parole de la nouvelle Coalition QLAIM qui regroupe 75 associations de protection des lacs, Louis St-Hilaire, qui prenait part à l’événement confie : « Nous sommes d’accord avec le développement d’une filière des batteries pourvu qu’on modernise la loi et qu’on renforce les règles des territoires incompatibles avec l’activité minière. Nous souhaitons collaborer avec le gouvernement et l’ensemble des parties prenantes pour moderniser ce cadre afin de nous assurer de la protection efficace de l’eau et des lacs. »

Les deux coalitions réitèrent la nécessité d’un moratoire sur l’attribution de nouveaux claims miniers durant le processus afin de ne pas aggraver la situation sur le territoire pendant qu’on révise les règles. M. St-Hilaire explique pourquoi cela est une nécessité selon lui : « L’eau, les lacs et les milieux naturels sont encore plus critiques et stratégiques pour la vitalité des écosystèmes et des régions du Québec que les minéraux qu’on cherche à extraire pour des batteries. »

Les temps changent…

Deux projets miniers actuellement proposés dans la MRC de Caniapiscau n’ont pas obtenu l’acceptabilité sociale du milieu et ont été reçus de façon négative par les citoyens et les intervenants locaux. Il s’agit d’une carrière de silice (quartz) au lac Tupper à Fermont que souhaite exploiter le promoteur Saffron H.O.F. et contre lequel un groupe citoyen s’est mobilisé. La MRC de Caniapiscau et la Ville de Fermont ont également toutes deux adopté une résolution en sa défaveur. À Schefferville, les Innus et les Naskapis se sont aussi regroupés afin de signifier à l’unanimité leur désaccord concernant un projet minier de la société Century Global au lac Joyce. Les représentants des deux communautés autochtones ont exprimé un non catégorique et sont prêts à lutter jusqu’au bout pour empêcher sa concrétisation.

 

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Publié le 13 février, 2023, dans la publication : Numéro_03 Volume_41

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