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  • Numéro 07

  • Un pont d’étagement essentiel

    Sécurité et transports

    Un pont d’étagement essentiel

  • Le navettage aérien affecterait le moral

    Santé mentale

    Le navettage aérien affecterait le moral

  • La grève à Sept-Îles  est repoussée

    Rio Tinto IOC

    Une 16 avril, 2018

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  • Une sommité mondiale à Fermont

    Médecine vétérinaire

    Une 16 avril, 2018

    Une sommité mondiale à Fermont

Numéro 07

Un pont d’étagement essentiel

Sécurité et transports

Un pont d’étagement essentiel

Le navettage aérien affecterait le moral

Santé mentale

Le navettage aérien affecterait le moral

La grève à Sept-Îles  est repoussée

Rio Tinto IOC

Une 16 avril, 2018

La grève à Sept-Îles est repoussée

Une sommité mondiale à Fermont

Médecine vétérinaire

Une 16 avril, 2018

Une sommité mondiale à Fermont

Sécurité et transports

Un pont d’étagement essentiel

par Éric Cyr

Légende : Viaduc entre Labrador City et Wabush

Les citoyens du Labrador Ouest se sont mobilisés afin d’inciter la compagnie minière Cliffs, alors en activité, à construire un pont d’étagement (viaduc) surplombant la route 500 (Translabradorienne) entre Labrador City et Wabush pour permettre le passage du chemin de fer acheminant ses convois de minerai de fer par wagons. Le passage à niveau ralentissait considérablement la fluidité de la circulation entre les deux municipalités et aurait pu nuire au travail des premiers répondants appelés à se déplacer rapidement sur un lieu d’accident ou à transporter des blessés et des malades vers l’hôpital de Labrador City et à l’aéroport de Wabush dans le cas d’une évacuation médicale aérienne d’urgence.

Question de vie ou de mort

L’argument de taille invoqué était de permettre de faciliter la fluidité de la circulation des ambulances et des véhicules d’urgence afin de maximiser le délai d’intervention et économiser ainsi un temps précieux pouvant faire toute la différence entre la vie et la mort de personnes en situation de danger et la sauvegarde de biens matériels nécessitant des mesures rapides. Le débat était teinté d’émotivité puisque l’arrêt forcé obligatoire au seul passage à niveau de l’endroit pouvait s’étirer sur une période de plus d’une demie heure lors du passage de la locomotive, un temps précieux perdu lors d’un transport d’un blessé ou d’un malade en ambulance et aurait pu faire la différence entre la vie et la mort d’un patient. Les citoyens ont finalement obtenu gain de cause et la minière a consenti à ériger une structure remédiant ainsi au problème.

Et pour Fermont?

La même problématique pourrait s’appliquer aux citoyens fermontois puisque les convois ferroviaires de minerai de la mine du lac Bloom appartenant dorénavant à Minerai de fer Québec (MFQ), une filiale de Champion, doivent traverser cette même route au Labrador entre Fermont et Labrador City, à proximité du cimetière, coupant ainsi le passage aux résidents de Fermont et aux villégiateurs du terrain de camping Duley Lake et des nombreux chalets situés dans ce secteur. Les victimes d’un grave accident, incluant les travailleurs des minières, peuvent toujours être stabilisées au Centre de santé de l’Hématite à Fermont qui relève du CISSS de la Côte-Nord, mais pourraient être grandement pénalisées en cas de nécessaire évacuation médicale aérienne d’urgence si celle-ci coïncide avec le passage d’un train de minerai coupant le seul lien routier de la région vers l’aéroport.

Hélicoptère à la légère

Les chercheurs de la Chaire de recherche en médecine d’urgence de l’Université Laval de Québec ont d’ailleurs été étonnés de constater, dans le cadre de l’étude Mobilisation et recherche de pistes de solution concernant un seuil critique de services d’urgence à offrir à l’urgence de Fermont, le nombre si élevé de passages à niveaux dans la région et la quasi-absence de transport héliporté pour les blessés et malades notamment ceux de la mine de Fire Lake tel que mentionné par le responsable de l’étude, le docteur Richard Fleet, lors de son passage à Fermont, qui soulignait que plusieurs entreprises en milieu difficile d’accès proposent ce service à leurs travailleurs, notamment dans l’Ouest canadien.

Pour ce qui est de la douzaine de passages à niveau du chemin de fer Cartier appartenant à ArcelorMittal et situés sur le tracé actuel Fire Lake/Mont-Wright qui enjambent la route nationale 389, ils pourraient considérablement allonger le délai de transport des blessés et malades vers les ressources médicales appropriées.

Un éventuel nouveau tracé promis par le ministère québécois des Transports depuis plus d’une décennie devrait hypothétiquement régler le problème, du moins sur la route nationale 389, dans un avenir prochain. Il restera tout de même une entrave entre les trois agglomérations urbaines de la région, le passage à niveau appartenant à MFQ au Labrador.

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Publié le 16 avril, 2018, dans la publication : Numéro 07 Volume 36

  • ArcelorMittal
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  • Minerai de fer Québec
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Publié sur le site le 16 avril 2018

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Santé mentale

Le navettage aérien affecterait le moral

par Éric Cyr

Le système de navettes aériennes instauré par plusieurs entreprises minières qui favorisent cette approche pour des raisons pratiques afin de transporter des travailleurs et contribuer à fournir un bassin de main-d’œuvre spécialisé dans le domaine minier notamment dans le nord du Québec et au Labrador contribuerait à accentuer la détresse psychologique chez plusieurs de ces employés selon une étude de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) « Fly-in/fly-out et santé psychologique au travail dans les mines : une recension des écrits ».

Prévalence des troubles psychologiques

L’intérêt actuel de l’industrie et du gouvernement concernant le développement minier sur le territoire québécois a incité l’INSPQ à étudier les activités qui y sont associées et leurs répercussions sanitaires. Il ressort de ce collationnement relatif au phénomène que le fly-in/fly-out pourrait être une source de problèmes de santé psychologiques. Cette pratique étant encore relativement peu fréquente au Québec. L’INSPQ s’est donc penché sur la question en se basant sur plusieurs documents scientifiques traitant principalement de l’Australie, où ce mode de gestion minière existe depuis les années 1970, ainsi que sur une thèse universitaire produite en Ontario. Les constats qui émergent de ces études sont pertinents et similaires à ce qui est observé au Québec.

Des travailleurs épuisés

Plusieurs problèmes sévissent dans une forte proportion au sein de cet essaim de travailleurs utilisant ce mode de transport particulier. Selon ces analyses, les travailleurs non résidents sont notamment enclins à une fatigue excessive occasionnant de l’irritabilité et associée aux longues heures de travail quotidien et aux courtes périodes de récupération entre les quarts de travail et qui sont considérées comme un des principaux enjeux en matière de santé et de sécurité au travail. Un certain épuisement serait de plus causé par des cycles où le nombre de jours de travail consécutif dépasse celui des jours de repos (21/14 ou 14/7), ce qui n’est habituellement pas le cas dans la région qui favorise plutôt le schéma 14/14. L’INSPQ a constaté que plus le ratio entre la période de travail et la période de congé est élevé, plus les travailleurs sont à risque de subir un trouble de santé psychologique sévère pouvant même s’orienter vers la dépression et le suicide. Des troubles de sommeil surviennent aussi dans une vaste majorité des cas. Le recours à l’alcool et aux drogues serait également une béquille utilisée par certains travailleurs pour les aider à dormir et à résister au stress et cette consommation serait plus élevée que dans d’autres corps d’emploi.

Isolement

Autre préoccupation importante, les difficultés à concilier le travail et la vie personnelle et familiale, situation engendrée par ce mode de vie nomade très singulier qui comporte de longues et fréquentes périodes d’éloignement de la résidence et du noyau social (famille, proches, amis). Cette condition peut également contribuer à accentuer le sentiment d’isolement, à une diminution du bien-être psychologique, et occasionner des inquiétudes et des conflits conjugaux relatifs à la difficulté de conserver une routine de vie stable et à l’incapacité de participer activement à la vie familiale. Certains célibataires ont pour leur part exprimé des difficultés à maintenir des relations personnelles, ce qui contribuerait à dégrader leur vie sociale. Un point positif est que cette vie de bohème stimule une forme propre de soutien social entre collègues en raison de leur proximité durant de longues périodes et où ils veillent les uns sur les autres en se confiant leurs difficultés personnelles.

Perception

Le navettage aérien qui prend de l’ampleur suscite généralement une résistance du monde syndical et n’est pas toujours bien perçu par de nombreux habitants des localités minières nordiques de la région qui disposent de toutes les infrastructures nécessaires à la vie sur place. Certains citoyens se sentant parfois envahis par ces étrangers de passage qui selon eux ne s’intègrent pas au milieu et viennent s’enrichir sans pour autant contribuer à la vie communautaire, économique, sociale et sportive locale. Un sentiment de méfiance était d’ailleurs palpable durant la période du dernier boom minier où des résidents de ces communautés étaient plutôt rébarbatifs aux nouveaux arrivants migrateurs.

L’Australie a suggéré des solutions qui pourraient être transposées dans les mines québécoises notamment des pratiques organisationnelles stimulant une meilleure autonomie des travailleurs dans l’accomplissement de leurs tâches ainsi que l’instauration de mesures valorisant le soutien social comme le parrainage des nouveaux employés.

Pour prendre connaissance de l’étude complète :
https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/2342_flyin_flyout_sante_psychologique_travail_mines.pdf

Une étudiante de l’Université du Québec en Outaouais, Geneviève Beauchemin, réalise actuellement un sondage sur l’impact du navettage aérien fly-in/fly-out à Fermont dans le cadre d’une recherche de maîtrise. Vous pouvez y répondre jusqu’au 20 avril au https://uqo.sondage.2.vu/fifo. Vous pouvez la contacter au 514 706-9297 ou par courriel : beag30@uqo.ca.

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Publié le 16 avril, 2018, dans la publication : Numéro 07 Volume 36

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Publié sur le site le 16 avril 2018

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Rio Tinto IOC

La grève à Sept-Îles est repoussée

par Éric Cyr

Les syndiqués affectés à la voie ferrée et aux activités portuaires à la minière Rio Tinto IOC à Sept-Îles, qui ont rejeté massivement dans une proportion de 98 % les dernières offres patronales le 29 mars dernier, ne pourront pour l’instant rejoindre leurs quelque 1300 collègues grévistes à Labrador City en déclenchant eux aussi une grève parallèle. C’est que ces derniers sont assujettis aux normes du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI), un tribunal quasi judiciaire indépendant, en vertu de la législation canadienne qui régit l’accréditation syndicale de la section locale 9344 des Métallos à Sept-Îles.

Selon le coordonnateur régional du Syndicat des Métallos, Nicolas Lapierre, les syndiqués et l’employeur ne se sont pas entendus sur les services essentiels à maintenir durant le conflit de travail et les deux partis devront donc se conformer à la décision de ce tribunal administratif fédéral responsable de l’interprétation et de l’application des relations de travail selon le Code canadien du travail dans le cadre d’un différend, ce qui pourrait prendre quelques semaines selon le Syndicat. C’est que les Métallos sept-îliens de la section locale 9344 relèvent de la juridiction fédérale.

Primordial pour le lac Bloom

Le chemin de fer QNS&L constitue en partie un lien terrestre essentiel pour les citoyens de Schefferville, car il assure le transport de passager et de marchandises via Transport ferroviaire Tshiuetin, mais aussi le transport du minerai de fer de la minière Tata Steel à Schefferville et de Minerai de fer Québec (MFQ). Le représentant syndical Dany Maltais parle de l’importance pour MFQ, qui vient de redémarrer les installations minières de la mine du lac Bloom à proximité de Fermont, de pouvoir poursuivre ses activités en utilisant ce chemin de fer pour le transport du minerai puisqu’un contrat est en vigueur avec la minière IOC à cet effet.

Des membres de l’exécutif de la section locale 9344 chez IOC à Sept-Îles, qui représente 305 adhérents, se sont récemment rendus à Labrador City pour appuyer leurs collègues grévistes du Nord et leur remettre un chèque de 25 000 $. « C’est un message d’appui à nos confrères et d’unité que nous souhaitons envoyer à l’employeur », fait valoir le président de cette unité syndicale, Eddy Wright. Les 1300 confrères du Labrador, qui travaillent à la mine, ont quant à eux déclenché une grève dans la nuit du 26 mars dernier.

« Nous ne pouvons en faire autant pour l’instant. Nous souhaitons toutefois que les négociations soient fructueuses tant pour les Métallos de Sept-Îles que pour ceux de Labrador City », fait valoir le syndicaliste Dany Maltais.

Le président de la section locale 5795 à Labrador City, Ron Thomas, a confié que des pourparlers ont repris pour la quatrième fois, après deux semaines de grève, le vendredi 13 avril à Sept-Îles.

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Publié le 16 avril, 2018, dans la publication : Numéro 07 Volume 36

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Publié sur le site le 16 avril 2018

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Médecine vétérinaire

Une sommité mondiale à Fermont

par Éric Cyr

Source photo : France Rodrigue

Le docteur en médecine vétérinaire Jerry Vanek était récemment de passage à Fermont dans le cadre de la 5e édition du Défi Taïga 200 afin de conclure une importante recherche qui s’est échelonnée sur une période de cinq ans. Le spécialiste de renom a mené une étude scientifique internationale sur l’attelage des chiens dans le cadre de laquelle il a été appelé à se rendre à 24 courses dans sept pays où il a examiné 8000 chiens et interrogé 800 meneurs de chiens (mushers).

Atteler ses rêves

Oeuvrant au sein de l’équipe de vétérinaires bénévoles à Fermont, il a mené son enquête ciblée en parallèle tout en s’assurant que les chiens reçoivent les soins appropriés avant, pendant et après la course. Le spécialiste a répertorié des informations au sujet de plusieurs variables concernant les chiens comme l’âge, le sexe, le poids, la race, le rang (position) au sein de l’équipe, la stérilisation ou non, le type de harnais et d’attelage utilisé, les blessures, le résultat de la course, etc. Le vétérinaire se plait à répéter la phrase suivante qui définit bien son leitmotiv : « Attelle tes rêves et conduis-les jusqu’au fil d’arrivée. »

Un parcours impressionnant

Ayant grandi dans une région rurale du nord-ouest du Minnesota aux États-Unis, Jerry Vanek a développé très tôt un grand intérêt pour les chiens, mais il ne se doutait pas à l’époque qu’il deviendrait professeur en médecine vétérinaire dans deux universités américaines et que cette passion le mènerait à donner des conférences et des cours magistraux partout à travers le monde, dont un séminaire à l’Université Harvard, et même jusqu’à prendre part à une expédition en Antarctique en 1993. L’homme a dévoué sa carrière aux chiens d’attelage. Dans le cadre de sa profession, il s’est rendu à la pointe sud du Chili, en Norvège septentrionale, en Suède, en Finlande, en République tchèque, en Pologne, en Italie, au Cap-Occidental en Afrique du Sud et dans les forêts du Maine aux États-Unis jusqu’au Yukon au Canada et à l’extrême pointe ouest de l’Alaska. Il a été vétérinaire dans plus d’une centaine de courses et d’expéditions dans dix pays sur quatre continents, depuis 1992, incluant les célèbres Alaska Iditarod et Yukon Quest. Il a de plus été appelé à trois reprises pour la reconstitution de la glorieuse course au sérum de 1925 (connue aussi sous le nom de grande course de la Miséricorde), un transport improvisé en urgence en Alaska par chemins de fer puis par traîneaux à chiens d’une caisse de sérum antidiphtérique sur plus de mille kilomètres entre Anchorage et Nome affligé par une épidémie en 1925, ce qui a contribué à sauver de nombreuses vies. C’est cet événement historique véridique qui a fait la renommée de Gunnar Kaasen et de son chien de tête, Balto, dont la détermination a inspiré le film d’animation de 1995 Balto, chien-loup, héros des neiges.

En quête de nordicité

« La plupart des gens veulent se tenir à l’écart de la neige, pour ma part je la pourchasse. Étant gamin j’écoutais la série télévisée Sergent Preston of the Yukon. J’ai attelé mon premier chien en 1964 et j’ai eu mon premier husky en 1958. Je suis vétérinaire depuis 1988, mais j’ai aussi pris part à des compétitions de 1975 à 1987 », confie modestement ce dernier qui explique que les connaissances dans ce domaine ont beaucoup évolué au cours des années tant au niveau de l’aspect des équipements que de l’organisation des courses. « Les chiens de traîneau constituent un apport économique important à travers le monde et, depuis les années 1970, plusieurs ingrédients sophistiqués et nutritifs, ont d’abord été testés sur ceux-ci avant d’être incorporés à la nourriture animale, par exemple les probiotiques, la pulpe de betterave et différents types de lipides comme le gras de poulet et des mélanges destinés à une meilleure protection des cartilages. »

L’homme et la bête

« Les conducteurs de traîneaux à neige se soucient véritablement de leurs compagnons à quatre pattes. Ils entretiennent avec ceux-ci une relation privilégiée puisqu’ils sont en leur compagnie 365 jours par année, ils les observent, les nourrissent et leur prodiguent des soins de façon quotidienne. Ils ne feraient rien d’intentionnel pouvant leur nuire, mais ce sont des êtres humains et donc ils peuvent parfois commettre des erreurs comme n’importe qui » selon le spécialiste qui explique que le principal moyen de se réchauffer pour un canin, tout comme pour un humain, est de manger, de boire et de dormir. Le halètement chez le chien est aussi un comportement naturel destiné à réguler sa température corporelle et à le rafraîchir. La gueule ouverte et la langue pendante, l’animal respire alors rapidement par exemple après un effort physique ou lorsqu’il fait chaud, mais aussi lorsque le chien est stressé, anxieux ou qu’il a peur.

« Les chiens nous parlent constamment et les coureurs doivent observer le comportement général et la posture des chiens de trait durant une course. C’est une forme de communication non verbale. » « Il y a un dicton qui dit que tu ne peux pousser une corde. Si le chien ne veut pas avancer, il ne le fera pas. Les pilotes d’attelages n’utilisent pas le fouet et les chiens sont guidés exclusivement par des commandes vocales et sonores. Ils ne sont pas forcés ou brutalisés puisqu’ils adorent courir et sont toujours prêts à s’élancer sur la piste. »

Les attelages sont munis de plusieurs dispositifs mécaniques de freinage pour ralentir ou arrêter incluant un ancrage à neige et au moins un crochet de neige, un mousqueton et un câble d’ancrage, mais aussi une méthode physique, un tapis de traîne.

De véritables athlètes

« Les chiens comptent avec les loups parmi les plus grands athlètes sur la planète. Ils disposent d’habiletés naturelles impressionnantes qui les incitent à vouloir courir. Ils ont hérité d’une génétique particulière notamment un cœur volumineux et la capacité pour leur métabolisme de convertir leurs graisses en énergie. Pour se faire, ils ont besoin d’absorber beaucoup d’oxygène, raison pour laquelle la mesure de leur consommation maximale d’oxygène (Vo2 max) est trois fois supérieure à celle de l’humain à leur plus haut niveau de performance. »

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Publié le 16 avril, 2018, dans la publication : Numéro 07 Volume 36

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Publié sur le site le 16 avril 2018

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