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  • Numéro_09

  • Clinique de stérilisation de chiens

    Schefferville

    Clinique de stérilisation de chiens

  • En Barque… sur le traversier

    Musique

    En Barque… sur le traversier

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    Littérature

    Intrigue policière à Schefferville

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    Une eau claire et limpide

    Une 13 mai, 2019

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Numéro_09

Clinique de stérilisation de chiens

Schefferville

Clinique de stérilisation de chiens

En Barque… sur le traversier

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En Barque… sur le traversier

Intrigue policière à Schefferville

Littérature

Intrigue policière à Schefferville

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Une eau claire et limpide

Une 13 mai, 2019

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Schefferville

Clinique de stérilisation de chiens

par Éric Cyr

Source photo : Page Facebook Chiots nordiques

La région de Schefferville est aux prises depuis plusieurs années avec la présence de chiens errants sur son territoire. Une clinique de stérilisation a donc été organisée afin de ralentir leur prolifération à Schefferville et dans les communautés autochtones de Matimekush-Lac-John, Kawawachikamach de concert avec l’organisme sans but lucratif Chiots nordiques, du 26 au 29 avril derniers.

Une partie du problème réside en l’absence de règlementations uniformisées entre les trois différentes collectivités de l’endroit, ce qui donne le choix et la chance aux propriétaires de chiens de laisser leurs animaux en liberté non surveillée alors que ceux-ci se regroupent parfois en meutes. Dans le but de diminuer la population canine, ces agglomérations ont décidé de se concerter afin de mener des actions concrètes en faisant appel à l’association Chiots nordiques afin de tenir une clinique de stérilisation de chiens à l’hôtel de ville de Schefferville, dans le garage des pompiers, où il a aussi été possible de faire vacciner et vermifuger ses chiens. Cette initiative a été rendue possible grâce à des dons, des commanditaires, des subventions et l’implication de bénévoles issus de l’organisation ainsi que des trois communautés concernées. Selon l’administrateur de la Ville de Schefferville, Ghislain Lévesque : « C’en était rendu une situation de santé publique qui amenait une détérioration de la vie de nos citoyens. Nous devions donc agir avant qu’il n’arrive des incidents malheureux. »

Détermination et réussite

Après avoir parcouru 1200 kilomètres en avion, les 16 bénévoles de Chiots nordiques, dont une majorité de vétérinaires, ont récupéré 4500 lb de matériel acheminé par train, avant de procéder à des interventions qui ont duré deux jours et demi, incluant des chirurgies vétérinaires totalisant 135 stérilisations en plus de vaccinations et de vermifugations. Ces derniers ont eu à affronter une tempête rendant les routes de l’endroit impraticables compliquant ainsi leur tâche, mais ils ont tout de même réussi à maximiser les bénéfices de leur déplacement et même à faire une présentation de sensibilisation dans une école locale. Les bénévoles sont repartis le 30 avril avec le sens du devoir accompli.

Ils ont très bien rempli leur mission en apportant des soins appropriés et professionnels à un total de 164 chiens admis en clinique.

Cette grande aventure nordique a nécessité une implication importante d’une équipe de bénévoles énergique et dévouée, qui aurait sans doute pu en faire encore plus si elle n’avait pas été freinée par une tempête rendant la capture des chiens de Kawawachikamach difficile. Malgré tout, les actions posées auront un effet bénéfique significatif. Ce n’est que partie remise.

Autres villes nordiques

La ville de Labrador City au Labrador, qui dispose d’un service de contrôle animalier, est aussi aux prises avec une problématique de chiens errants dans les rues. Un citoyen s’est fait attaquer et mordre par deux gros chiens en décembre dernier et a dû se faire vacciner à l’hôpital. Selon le directeur de la planification et du développement, Craig Purves, le contrôleur canin local fait son travail avec diligence, mais parfois certains chiens plus costauds réussissent à sauter la clôture à cause des gros bancs de neige en hiver et c’est souvent une tâche difficile de les localiser. Quand un chien se fait attraper, le propriétaire doit payer une amende de 125 $ pour le récupérer au chenil, ce qui semble avoir un effet dissuasif. À Fermont, c’est l’entreprise Chapitou qui détient le contrat de service animalier octroyé par la municipalité. N’hésitez pas à faire appel à elle lorsque vous apercevez un chien errant ou abandonné en composant le 581 231-0114.

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Publié le 13 mai, 2019, dans la publication : Numéro_09 Volume 37

  • Chiens errants
  • Chiots nordiques
  • Clinique vétérinaire
  • Contrôle animalier
  • Schefferville
  • Stérilisation
  • Vaccination
  • Vermifugation
  • Vétérinaires

Publié sur le site le 13 mai 2019

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Musique

En Barque… sur le traversier

par Éric Cyr

Source photo : En Barque

Directement affectés par les déboires de la traverse maritime Côte-Nord-Matane, les jeunes musiciens de la formation port-cartoise En Barque s’en sont inspirés de bonne guerre. Comme cette incroyable saga touche plusieurs personnes en région, leur pièce musicale La Saga fait fureur depuis la publication d’une vidéo filmée à l’aéroport de Mont-Joli et diffusée gratuitement en direct sur les réseaux sociaux, le 31 mars dernier. Son succès est déjà confirmé puisqu’un monoplage (single) joue déjà sur les ondes de plusieurs stations de radio.

Écrite et composée à la Saint-Valentin par deux des fondateurs du groupe formé en 2014, Louis-Joseph et Roméo Vacher, alors qu’ils étaient à bord du navire Apollo lors de sa première traversée entre les deux rives du fleuve Saint-Laurent, cette nouvelle chanson est tout à fait d’actualité et décrit bien les déboires récurrents de la Société des traversiers du Québec (STQ) et de la desserte aérienne. Selon l’aîné des deux frères, Louis-Joseph Vacher, cette situation a occasionné beaucoup de problèmes pour les artistes qui doivent constamment se déplacer en tournée afin d’offrir des spectacles un peu partout et qui ont dû modifier leur parcours au moins une douzaine de fois en faisant le grand détour terrestre par Québec pour aller jouer sur la rive-sud, entre autres à Rimouski.

En plein dans le mille

L’auteur-compositeur et parolier explique que le lancement improvisé de La Saga a connu un certain engouement, ce qui a attiré l’attention médiatique découlant en une vingtaine d’entrevues dont certaines dans de grands médias conventionnels urbains moussant leur popularité déjà en ascension : « On savait que c’était un sujet chaud, mais on ne s’attendait pas à une telle réaction. On décrit une réalité populaire et on transforme nos frustrations en humour tout en dénonçant cette situation inacceptable où on dirait que les personnes des régions sont considérées comme des citoyens de second ordre. » Les frères Vacher sont quelque peu dissidents, cependant toutefois intègres. Ils ont refusé un contrat de spectacles plutôt que de renoncer à cette chanson, ce qui s’est finalement avéré un choix judicieux considérant sa popularité. Louis-Joseph Vacher est très heureux qu’il y ait toujours du monde qui se déplace pour assister aux spectacles : « On est assez intenses, on se consacre corps et âme à notre passion. L’argent, c’est le dernier de nos soucis pourvu que les projets marchent et qu’il y a du monde qui assiste à nos performances. On est des aventuriers et on aime ça jouer dans des endroits isolés avec une mentalité rurale ou minière. J’aime terriblement le Nord et j’ai adoré mon expérience à Fermont durant la fête nationale de la Saint-Jean-Baptiste l’été dernier. On espère avoir l’occasion d’y retourner bientôt. »

Les musiciens autodidactes au tempérament bohème sont très populaires sur la Côte-Nord où ils ont défilé dans la plupart des localités de Natashquan jusqu’à l’île d’Anticosti. Ils ont aussi arpenté les quatre coins du Québec jusqu’à Chapais, Matagami et Radisson à la Baie-James, en plus de se produire également dans les provinces atlantiques et à l’international : ils étaient aux Journées mondiales de la jeunesse au Panama en janvier dernier et un concert est prévu dans la collectivité d’outre-mer territoriale française de Saint-Pierre-et-Miquelon en juin.

En Barque a produit un premier album, Deux pieds sur mer, et s’est fait connaître avec la chanson Les Charrues, qui risque fort d’être détrônée par La Saga le premier extrait de leur deuxième opus à paraître au printemps 2020 et qui a de fortes chances d’atteindre le palmarès.

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Publié le 13 mai, 2019, dans la publication : Numéro_09 Volume 37

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Publié sur le site le 13 mai 2019

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Littérature

Intrigue policière à Schefferville

par Éric Cyr

L’écrivaine Isabelle Lafortune a publié récemment son tout premier livre, Terminal Grand Nord, un roman policier dont l’action se déroule à Schefferville où elle s’est déplacée périodiquement sur une période d’une décennie. Elle ignorait à l’époque que son expérience sur place lui inspirerait un bouquin.

La romancière qui s’est laissée imprégner de ce milieu nordique unique réussit à bien communiquer la beauté et la rudesse de cet endroit. « Je me suis sentie ailleurs, complètement dépaysée. C’est tout un monde à découvrir. Une poésie se dégageait de la ville. J’avais envie de faire découvrir cette région aux gens d’en bas, de brosser un portrait inspiré de la réalité ». L’auteure confie avoir d’abord éprouvé un sentiment de grande liberté doublé d’une grande solitude face à l’immensité des éléments, malgré la proximité des gens qui y habitent et dont elle s’est progressivement rapprochée en travaillant à l’hôtel et aussi à l’école secondaire pour quelques suppléances. Cette présence lui a permis de côtoyer certains fondateurs de la ville, des pionniers aux histoires savoureuses, un cadeau du ciel selon elle.

Huis clos/Les souches

Isabelle Lafortune a, sans s’en douter, fait provision de matériaux bruts non polis pour une future rédaction qui s’est imposée naturellement. Elle les a ensuite transformés en les façonnant en personnages fictifs à partir des sensations ressenties.

« Je m’intéresse aux gens, à leur histoire et j’aime leur parler. Je ne me doutais pas à ce moment-là que j’allais rédiger un polar. C’est devenu une évidence plus tard. Bien qu’entourée de grands espaces générant des sensations fortes et une grande liberté, à un moment il m’est apparu que la ville se prêtait bien à une histoire en huis clos. Les chapitres sont découpés en courtes scènes, ce qui crée une dynamique cinématographique et qui permet aux lecteurs, si je peux m’exprimer ainsi, de voir des images. J’écris, entre autres, pour partager une vision du monde à travers une histoire qui me semble intéressante. Les mots murissent. Il faut trouver l’angle propice afin de transmettre ces émotions. »

Synopsis

En 2012, on retrouve les corps violentés de deux jeunes femmes autochtones récemment portées disparues, dans un banc de neige en bordure d’une piste de motoneige non loin de Schefferville. Dépêché sur place, le réputé inspecteur Émile Morin tentera de résoudre le mystère de ce qui est arrivé aux deux sœurs innues de Mani-Utenam.

Une suite dont l’action se déroulera également dans le Nord est envisagée. D’ici là, une adaptation cinématographique est déjà en branle. Les droits ont été achetés par le Groupe PVP et la réalisation sera confiée à François Bouvier qui a produit les films La Bolduc et Paul à Québec. Le projet a déjà été financé par Téléfilm et la Sodec.

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Publié le 13 mai, 2019, dans la publication : Numéro_09 Volume 37

  • Auteure
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  • Écrivaine
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Publié sur le site le 13 mai 2019

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Une eau claire et limpide

Bientôt dans votre robinet

par Éric Cyr

Source photo : Jocelyn Blanchette

Les travaux de construction d’une usine de filtration de l’eau potable à Fermont, qui ont commencé en juin 2017, devraient se conclure bientôt. Ce sont les nouvelles normes établies au Règlement sur la qualité de l’eau potable par le ministère québécois du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) il y a quelques années qui ont motivé ce nécessaire projet d’envergure.

Fine pointe de la technologie

À l’origine de cette modification de la loi concernant l’eau propre à la consommation, un taux de trihalométhanes (THM) dépassant les normes dans plusieurs municipalités du Québec, dont Fermont. C’est l’ancienne directrice générale de la Ville, Christine Lizotte, qui a amorcé à l’époque la démarche vers une modernisation des équipements. La municipalité a obtenu une subvention importante de Québec afin de concrétiser l’édification d’une usine de traitement de l’eau potable à la suite d’appels d’offres. La firme d’ingénierie AXOR Experts-Conseils a obtenu la supervision des travaux du contrat de 11 M $ qui a été octroyé à l’entreprise Michel Leclerc (anciennement Lafontaine et Leclerc) qui a confié la construction de l’édifice en sous-traitance au constructeur général Construction Béton 4 Saisons. Les plans ont été conçus par l’architecte réputé Éric Lirette, qui a imaginé un design inspiré de l’apparence du Centre des mesures d’urgence, qui englobe la caserne de pompiers, et sur lequel il a également œuvré, le tout destiné à faciliter son agencement et son intégration dans le décor local. En plus de l’érection du nouveau bâtiment, des travaux de rénovation de l’ancienne station de pompage ont été effectués, incluant la réfection du réseau électrique, l’isolation, l’installation de deux moteurs et de deux génératrices neufs ainsi que l’ajout d’un nouveau dispositif de captage d’eau et d’un poste de relèvement destiné à recueillir l’eau de lavage du système.

La technologie innovatrice qui a été retenue est celle de l’ultrafiltration membranaire suivie d’une désinfection aux rayons ultraviolets (UV) afin de désactiver les virus potentiels qui, grâce à ce procédé, ne peuvent proliférer.

Petits pépins temporaires

Quelques imprévus nécessitant des ajustements sont survenus au cours du chantier, notamment les deux moteurs d’alimentation des unités de filtration qui ont simultanément surchauffé, subissant une défaillance importante. Les engins électriques ont donc été acheminés à l’entrepreneur Labrador Rewinding au parc industriel de Wabush au Labrador pour réparation avant de devoir être remplacés par des moteurs neufs par le distributeur du produit Veolia Water Technologies. Des filtres harmoniques ont par la suite été ajoutés afin de remédier au problème initial. Le nouveau système est conforme aux normes du MDDELCC, mais bien qu’une entente provisoire ait été conclue avec le maître d’œuvre, l’administration municipale n’a pas encore officiellement pris possession des nouvelles infrastructures et attend de recevoir sous peu le certificat de conformité qui sera émis par Veolia avant la passation de l’usine.

Conformité exemplaire

Selon les Services techniques de la Ville de Fermont : « De nombreux tests et analyses ont été effectués et l’eau sera d’une qualité impeccable, c’est clair comme de l’eau de roche. Les citoyens seront comblés. Plus aucune raison d’acheter de l’eau embouteillée ou d’aller puiser de l’eau à la mine des Chinois. L’eau de l’usine continuera à être prélevée et analysée en laboratoire chaque semaine conformément à la réglementation québécoise en vigueur. » Un test de performance devait être effectué au début mai avant la prise de possession du nouvel aménagement par la Ville. Le réseau de distribution est demeuré opérationnel en attendant la mise en service de celui-ci.

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Publié le 13 mai, 2019, dans la publication : Numéro_09 Volume 37

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Publié sur le site le 13 mai 2019

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