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  • Volume 37

  • La CĂŽte-Nord prise en otage

    Transports

    La CĂŽte-Nord prise en otage

  • En croisade pour faire respecter ses droits

    Droits linguistiques

    En croisade pour faire respecter ses droits

  • En solitaire parmi les aurores borĂ©ales

    Monts Groulx

    En solitaire parmi les aurores boréales

  • Une carriĂšre teintĂ©e de l’influence nordique

    Architecture

    Une 16 décembre, 2019

    Une carriĂšre teintĂ©e de l’influence nordique

  • La grĂšve temporairement suspendue

    Conflit de travail chez Tshiuetin

    La grĂšve temporairement suspendue

  • Poursuite intentĂ©e contre Air Saguenay

    Écrasement d’avion au Labrador

    Poursuite intentée contre Air Saguenay

  • Une ancienne Fermontoise Ă©lue dĂ©putĂ©e

    Bloc québécois

    Une ancienne Fermontoise élue députée

  • Un pharmacien d’exception se  distingue

    Pharmacie François et Ludovic Alarie

    Une 2 décembre, 2019

    Un pharmacien d’exception se distingue

  • Un sous-ministre adjoint originaire de Fermont

    Haute fonction publique

    Un sous-ministre adjoint originaire de Fermont

  • Nouvelle victoire de  Fermont

    Cour du Québec

    Nouvelle victoire de Fermont

  • Des tragĂ©dies Ă©vitables?

    Transport médical

    Des tragédies évitables?

  • Suivre le courant

    Usine de filtration

    Une 18 novembre, 2019

    Suivre le courant

  • La SĂ»retĂ© du  QuĂ©bec s’investit

    Implication communautaire et scolaire

    La SĂ»retĂ© du QuĂ©bec s’investit

  • Nomination diplomatique Ă  saveur locale

    Diplomatie internationale

    Nomination diplomatique Ă  saveur locale

  • Victoire incontestable de MarilĂšne Gill

    Circonscription de Manicouagan

    Victoire incontestable de MarilĂšne Gill

    • publications prĂ©cĂ©dentes

Volume 37

La CĂŽte-Nord prise en otage

Transports

La CĂŽte-Nord prise en otage

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Transports

La CĂŽte-Nord prise en otage

par Coalition Union 138, Assemblée des MRC de la CÎte-Nord et Société du Pont sur le Saguenay

Source photo : Le Manic

Au cours des derniers mois, la Coalition Union 138, qui regroupe la société civile de divers horizons et les élus régionaux (CÎte-Nord et Charlevoix) accompagnée de la Société du Pont sur le Saguenay ont fait la démonstration claire auprÚs du gouvernement Legault que la situation actuelle dans le dossier du désenclavement de la CÎte-Nord est totalement inacceptable.

De nombreuses demandes de rencontre ont Ă©tĂ© faites pour informer le ministre quĂ©bĂ©cois des Transports, monsieur Bonnardel, sur la pertinence de lancer l’étude dĂ©jĂ  prĂ©vue du bureau de projet du pont sur le Saguenay et de l’achĂšvement de la route 138. MalgrĂ© nos demandes et d’autres actions, c’est finalement l’incident oĂč un traversier a percutĂ© le quai de Baie-Sainte-Catherine qui l’a forcĂ© Ă  sortir de son mutisme et commenter la situation. Sa position est claire. DĂ©senclaver la CĂŽte-Nord ne figure pas dans la liste de ses prioritĂ©s.

Les acteurs politiques impliquĂ©s dans le dossier du dĂ©senclavement accueillent ce refus avec dĂ©ception. Selon le dĂ©putĂ© de RenĂ©-LĂ©vesque, Martin Ouellet : « MalgrĂ© le fait que le gouvernement actuel se targue d’ĂȘtre celui des rĂ©gions et qu’en mai dernier l’AssemblĂ©e nationale adoptait une motion unanime pour annoncer un Ă©chĂ©ancier au terme duquel la route 138 serait achevĂ©e, il n’y a toujours que les deux tronçons planifiĂ©s qui apparaissent dans un quelconque horizon et le bureau de projet pour le pont est au point mort. »

« Le choix politique du ministre des Transports est extrĂȘmement frustrant et inacceptable. C’est de revenir Ă  la case dĂ©part et d’assister une fois de plus au jour de la marmotte » explique le prĂ©sident de l’AssemblĂ©e des MRC de la CĂŽte-Nord, Marcel Furlong.

« MĂȘme si monsieur Bonnardel annonce qu’il priorise le prolongement de la route 138, il n’y a rien de concret Ă  ce qui est dĂ©jĂ  prĂ©vu. Pour nous, les deux dossiers sont liĂ©s. Le ministre des Transports doit agir concrĂštement et non de tenter d’acheter du temps » estime pour sa part le maire de Sept-Îles et prĂ©fet de la MRC des Sept-RiviĂšres, RĂ©jean Porlier.

Le prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© du Pont sur le Saguenay, Marc Gilbert, considĂšre que « nous sommes face Ă  un abus de confiance de la part du gouvernement. On continue de faire rire de nous et ça dure depuis trop longtemps. » C’est Ă©galement en ce sens que les porte-paroles de la Coalition Union 138, messieurs Guillaume Tremblay et Steeve St-Gelais abondent. « Les citoyens et entreprises de la CĂŽte-Nord en ont assez d’ĂȘtre pris en otage. La Coalition avenir QuĂ©bec (CAQ) doit respecter ses engagements politiques et agir de façon responsable envers nous. »

AprĂšs avoir franchi rigoureusement toutes les Ă©tapes nĂ©cessaires pour obtenir la collaboration de notre gouvernement, on peut s’attendre Ă  ce que la mobilisation citoyenne pose de nouvelles actions prochainement. Le dĂ©senclavement c’est maintenant!

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Publié le 16 décembre, 2019, dans la publication : Numéro_21 Volume 37

  • AssemblĂ©e des MRC de la CĂŽte-Nord
  • AssemblĂ©e nationale
  • Coalition Union 138
  • CĂŽte-Nord
  • DĂ©senclavement de la CĂŽte-Nord
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  • Transports

Publié sur le site le 16 décembre 2019

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Droits linguistiques

En croisade pour faire respecter ses droits

par Éric Cyr

Fervent adepte de la langue française, Michel Thibodeau a passĂ© une partie de son enfance et son adolescence dans la dĂ©funte ville de Gagnon dans le Nord-du-QuĂ©bec et aussi Ă  Labrador City oĂč il Ă©tait dĂ©jĂ  impliquĂ© au sein de l’Association francophone du Labrador. Ce dernier est devenu par la force des choses un champion en matiĂšre de respect des droits linguistiques au pays.

L’homme, dont le pĂšre a fondĂ© la Chambre de commerce de Fermont, est un ancien fonctionnaire fĂ©dĂ©ral qui a des racines acadiennes au Havre-Saint-Pierre. Il admet qu’il doit certainement ĂȘtre l’un des plus opiniĂątres dĂ©fenseurs de la langue de MoliĂšre parmi les francophones hors QuĂ©bec. Celui-ci fait preuve de tĂ©nacitĂ© exemplaire depuis une mĂ©saventure en 2000 oĂč lui et sa conjointe ont pris un avion commercial entre MontrĂ©al et Ottawa dans lequel il a commandĂ© une boisson gazeuse Ă  une agente de bord unilingue, qui a Ă©tĂ© incapable d’offrir un service en français. Constatant Ă©galement que les annonces de vol faites par les membres d’équipage Ă©taient aussi uniquement en anglais, il a demandĂ© Ă  parler au capitaine. À la suite de cet Ă©vĂ©nement, des policiers l’attendent Ă  son atterrissage dans la capitale fĂ©dĂ©rale oĂč il habite. Se sentant lĂ©sĂ© et voulant dĂ©fendre sa rĂ©putation, le pĂšre de famille se bat depuis avec acharnement afin de s’assurer que les droits de la minoritĂ© linguistique au Canada sont bien protĂ©gĂ©s.

Des convictions inébranlables

ConsidĂ©rant que l’entreprise Air Canada est assujettie Ă  la Loi sur les langues officielles en tant qu’ancienne sociĂ©tĂ© d’État et est donc tenue d’offrir un service en français, M. Thibodeau et son Ă©pouse Lynda entament des dĂ©marches juridiques et accumulent les plaintes auprĂšs du commissaire aux langues officielles contre le transporteur aĂ©rien. Plus d’une dĂ©cennie plus tard, en 2011, un jugement de la Cour fĂ©dĂ©rale donne raison aux plaignants, en caractĂ©risant de systĂ©mique les problĂšmes de non-respect de la loi par Air Canada, qui a de façon rĂ©pĂ©tĂ©e manquĂ© Ă  ses obligations en interprĂ©tant la loi de façon rĂ©ductrice. La Cour d’appel casse partiellement cette dĂ©cision l’annĂ©e suivante, en 2012. Qu’à cela ne tienne, les deux irrĂ©ductibles portent l’affaire jusqu’à la Cour suprĂȘme du Canada, qui tranche finalement la question dans un jugement rendu en 2014, oĂč Air Canada obtient gain de cause. Le plus haut tribunal statue que la Loi sur les langues officielles n’a pas prĂ©sĂ©ance sur la Convention de MontrĂ©al qui rĂ©git dĂ©jĂ  les dĂ©dommagements qui peuvent ĂȘtre exigĂ©s par les passagers de vols internationaux. La dĂ©cision de la Cour suprĂȘme fait en sorte que les passagers n’ont droit Ă  aucune compensation financiĂšre pour violation de leurs droits linguistiques sur des vols internationaux. Cependant, selon l’interprĂ©tation de la plus haute instance judiciaire au pays, la violation des droits linguistiques sur les vols intĂ©rieurs peut donner droit Ă  des dommages-intĂ©rĂȘts selon la Loi sur les langues officielles.

Question de principe

M. Thibodeau, qui souhaite s’assurer que la langue française et les droits de ses locuteurs sont respectĂ©s au sein de l’appareil fĂ©dĂ©ral, a rĂ©cidivĂ© jusqu’en Cour fĂ©dĂ©rale dans un autre dossier Ă  propos de fontaines d’eau potable de la colline du Parlement Ă  Ottawa dont les boutons mĂ©talliques ne comportent qu’une mention « push » en anglais et en braille sans son Ă©quivalent de « pousser » en français. La Cour fĂ©dĂ©rale a conclu en novembre dernier que ses droits linguistiques avaient Ă©tĂ© brimĂ©s. Le SĂ©nat du Canada ne portera pas la dĂ©cision en appel.

Selon M. Thibodeau : « C’est une grande victoire pour tous les francophones du pays. La Cour fĂ©dĂ©rale a rĂ©pĂ©tĂ©, encore une fois, que les droits linguistiques existent et qu’ils doivent ĂȘtre protĂ©gĂ©s. Mon message aux francophones est celui-ci : il faut se tenir debout, il faut se battre et dĂ©fendre notre droit de vivre en français dans ce pays qui est aussi le nĂŽtre. »

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Publié le 16 décembre, 2019, dans la publication : Numéro_21 Volume 37

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Publié sur le site le 16 décembre 2019

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Monts Groulx

En solitaire parmi les aurores boréales

par Éric Cyr

Quiconque a dĂ©jĂ  empruntĂ© la fameuse route interprovinciale 389 a dĂ©jĂ  aperçu les monts Groulx. Mais admirer leurs sommets enneigĂ©s Ă  l’horizon et affronter leur rigueur durant la saison hivernale c’est une tout autre paire de manches. InstallĂ© dans une tente de prospecteur avec un poĂȘle de camp, c’est pourtant ce qu’a entrepris le sapeur-pompier professionnel Ă  la retraite, Philippe Guimon, afin de rĂ©aliser un rĂȘve qu’il caresse depuis longtemps.

Aux antipodes du pensionné

Aujourd’hui grand-pĂšre, l’aventurier français a dĂ©jĂ  fait partie d’un rĂ©giment d’élite de l’armĂ©e de terre française durant son service militaire et d’une escouade de secours spĂ©cialisĂ©e en plongĂ©e souterraine (spĂ©lĂ©oplongĂ©e). D’ailleurs, il a failli se noyer dans le cadre d’une mission alors qu’il est restĂ© coincĂ© dans une Ă©troiture. Le parcours inusitĂ© de l’homme, qui habite sur une Ăźle au confluent de la riviĂšre Maine et de la Loire, dernier fleuve sauvage d’Europe, a cependant commencĂ© le jour oĂč sa mĂšre a eu la bonne idĂ©e de l’inscrire chez les scouts, point de dĂ©part de son amour pour la nature qui a guidĂ© sa vie. Que dire de sa pĂ©riode « baba cool » Ă  l’époque de la rĂ©volution culturelle de mai 1968 en France oĂč, aprĂšs avoir frĂ©quentĂ© l’École d’agriculture, il gardait des moutons de façon idyllique. M. Guimon a conservĂ© la rigueur des pompiers de Paris et n’a pas peur de relever des dĂ©fis : pĂšlerinage de Compostelle, tour de l’Hexagone Ă  cheval qui a durĂ© quatre mois, il collectionne les voyages d’exploration comme celui en Alaska, oĂč il est tombĂ© nez Ă  nez avec un ours grizzli qu’il souhaitait photographier sur une plage. Nulle raison d’en douter il porte un gilet de Kodiak Island. Il a aussi visitĂ© la seconde plus grande rĂ©serve naturelle aux États-Unis aprĂšs Yellowstone, le parc Denali oĂč il a vu le fameux bus du film Vers l’inconnu (Into the Wild) adaptĂ© du rĂ©cit Voyage au bout de la solitude et a fait face Ă  un loup noir famĂ©lique.

Dans les Groulx

M. Guimon, qui a Ă©tĂ© bien aiguillĂ© par le guide d’aventure, Guy Boudreau, a choisi d’affronter le froid en passant l’hiver dans la solitude de ces hautes montagnes nommĂ©es Uapishka par les Innus, ce qui signifie sommets blancs puisqu’ils sont enneigĂ©s presque Ă  l’annĂ©e. AprĂšs avoir observĂ© une martre qui dansait autour de son camp et qui s’est mise Ă  courser un liĂšvre, il a voulu rendre hommage au mustĂ©lidĂ© en baptisant sa tente du mot innu-aimun dĂ©signant cet animal : wapishtan. RencontrĂ© lors d’un ravitaillement Ă  Fermont, il explique qu’il mĂšne en parallĂšle une dĂ©marche d’écriture oĂč il relate son expĂ©rience « Je suis une victime des Ă©crits de Jack London. » Selon lui, sa prĂ©sence dans l’immensitĂ© naturelle des monts Groulx, qu’il considĂšre comme un lieu de ressourcement, se rĂ©sume un peu Ă  un voyage intĂ©rieur en harmonie avec les Ă©lĂ©ments et l’environnement le tout orientĂ© vers l’essentiel, mais oĂč il met son mental Ă  rude Ă©preuve.

« Le quotidien se fond dans le basique : se rĂ©chauffer, manger et se protĂ©ger, donc survivre. Ça tourne autour du fondamental, mais dans le respect de cet espace grandiose et merveilleux qui fait partie des derniĂšres terres virginales Ă  protĂ©ger. Il faut absolument prĂ©server le cachet naturel de ce joyau Ă©cologique si convoitĂ© des amateurs de plein air Ă  travers le monde. C’est plus qu’un devoir, c’est une obligation. »

Les monts Groulx font partie de la rĂ©serve de la biodiversitĂ© Uapishka constituĂ©e par le gouvernement du QuĂ©bec en 2009. Cette aire protĂ©gĂ©e englobe le tiers ouest du massif montagneux. L’ensemble des monts Groulx, incluant le rĂ©servoir Manicouagan et la riviĂšre Manicouagan, ont aussi Ă©tĂ© reconnus en 2007 comme faisant partie de la RĂ©serve mondiale de la biosphĂšre Manicouagan-Uapishka (RMBMU), une dĂ©signation internationale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

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Publié le 16 décembre, 2019, dans la publication : Numéro_21 Volume 37

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Publié sur le site le 16 décembre 2019

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Architecture

Une carriĂšre teintĂ©e de l’influence nordique

par Éric Cyr

Source photo : Blanchette Architectes

L’architecte engagĂ© et primĂ© d’origine fermontoise, Patrick Blanchette, a un itinĂ©raire professionnel impressionnant. Membre de l’Ordre des architectes du QuĂ©bec, il est aujourd’hui architecte associĂ© principal pour la firme Blanchette Architectes. ConsidĂ©rĂ© comme un acteur de premier plan dans le dĂ©veloppement de projets rĂ©sidentiel et commercial, il a ƓuvrĂ© depuis le dĂ©but de sa carriĂšre Ă  la direction artistique et au dĂ©ploiement d’ouvrages d’envergure totalisant plusieurs milliards de dollars. Il a aussi eu l’occasion de se rendre dans d’autres pays dans le cadre de sa profession notamment en Scandinavie et au Royaume-Uni.

NĂ© Ă  Labrador City, Patrick Blanchette a habitĂ© 14 ans Ă  Fermont avant de partir, aprĂšs avoir terminĂ© son 2e secondaire, Ă  la suite du malheureux dĂ©cĂšs de son pĂšre. Il se dĂ©finit comme quelqu’un qui n’a pas un parcours linĂ©aire puisqu’il a Ă©tudiĂ© en design intĂ©rieur et en cinĂ©ma avant de se tourner vers sa profession actuelle qui est Ă©galement une passion. Son implication et son expertise touchent la conception, le dĂ©veloppement urbain ainsi que la redĂ©finition des habitats et des milieux de vie. Par un heureux « hasard », il a commencĂ© sa carriĂšre chez Desnoyers, Mercure et AssociĂ©s (DMA), qui ont imaginĂ© la ville de Fermont, en s’inspirant d’un projet d’habitation pour une mine de cuivre au-dessus du cercle polaire arctique Ă  Kiruna en Laponie suĂ©doise, de l’architecte Ralph Erskine en 1962. « Je vivais dans le quartier Saint-Henri de MontrĂ©al quand j’ai remarquĂ© le bureau de DMA, fondĂ© en 1957, dont les deux architectes principaux ont conçu les plans de Fermont. J’ai interprĂ©tĂ© ça comme un signe. J’ai par la suite travaillĂ© avec AndrĂ© Mercure et Maurice Desnoyers avec qui j’ai souvent eu des conversations au sujet de leur travail de conception de cette ville nordique. Je considĂšre d’ailleurs que le mur-Ă©cran devrait obtenir un statut patrimonial particulier afin de le protĂ©ger. »

Nordicité et approche sociale

La notion de nordicitĂ© a toujours accompagnĂ© M. Blanchette au cours de son cheminement et dans l’élaboration de ses conceptions artistiques.

« L’urbanitĂ© est Ă  une nouvelle Ăšre et je cherche Ă  dĂ©velopper une approche plus accessible mettant en scĂšne notre nordicitĂ©. Mon profil artistique a vu le jour Ă  Fermont. Cette ville influence ma pratique depuis que j’ai constatĂ© que la nordicitĂ© doit ĂȘtre un leitmotiv dans le dĂ©veloppement des grandes agglomĂ©rations urbaines. La concrĂ©tisation de la ville de Fermont, et en particulier du mur-Ă©cran, constituait un projet Ă©cologique radical et trĂšs avant-gardiste pour l’époque qui demeure Ă  ce jour une rĂ©ussite d’un point de vue fonctionnel. J’ai tout de mĂȘme certaines rĂ©serves quant aux aspects sociaux de l’ouvrage. »

M. Blanchette explique que la portĂ©e sociale de l’architecte est beaucoup plus forte que celui de l’acte de construire et que celui-ci doit tenir compte de plusieurs paramĂštres notamment les aspects sociaux et environnementaux, mais Ă©galement de la luminositĂ© qui joue un rĂŽle primordial en influençant grandement les stimulants et l’environnement. « En modulant l’éclairage, on peut moduler l’humeur, l’ambiance et accentuer une mise en valeur des bĂątiments. L’architecte a un rĂŽle qui a un impact Ă©norme sur les humains en façonnant leurs milieux de vie. »

Formation et distinctions

AprĂšs l’obtention d’un baccalaurĂ©at en design architectural et d’une maĂźtrise en architecture Ă  l’UniversitĂ© de MontrĂ©al sous la direction de la professeure titulaire Ă  l’École d’architecture, Alessandra Ponte, membre du groupe de recherche Future North dans le cadre d’un partenariat entre l’École de paysage et d’urbanisme AHO (Oslo, NorvĂšge) et l’Institut de Barents, M. Blanchette a Ă©tudiĂ© Ă  l’UniversitĂ© Sci-Arc de Los Angeles en Californie aux États-Unis, le temps d’une session universitaire. Il a participĂ© Ă  la rĂ©novation majeure du gratte-ciel situĂ© au 2020, rue Robert-Bourassa Ă  MontrĂ©al ayant remportĂ© les prix « Immeuble de l’annĂ©e 2015-2016 » lors du concours des Prix Boma qui reconnaĂźt l’excellence et l’innovation en immobilier Ă  l’échelle provinciale, nationale et internationale et la distinction « bĂątiment exceptionnel » dans la catĂ©gorie rĂ©novation lors des Prix Toby en 2015, le programme le plus prestigieux et le plus complet en son genre dans l’industrie de l’immobilier commercial. M. Blanchette a Ă©tĂ© laurĂ©at d’un Grand Prix Habitat Design en 2017, a participĂ© Ă  la « Design Week » de la Future London Academy Ă  Londres en Angleterre et a siĂ©gĂ© Ă  un comitĂ©-conseil en architecture qui a encadrĂ© la Ville de Lac-MĂ©gantic dans le processus de reconstruction de son centre-ville historique Ă  la suite d’une tragĂ©die ferroviaire. Il a trĂšs envie de retourner Ă©ventuellement dans la ville qui a bercĂ© sa jeunesse dans le cadre d’une confĂ©rence afin d’expliquer sa profession et ses engagements.

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Publié le 16 décembre, 2019, dans la publication : Numéro_21 Volume 37

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Publié sur le site le 16 décembre 2019

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Conflit de travail chez Tshiuetin

La grĂšve temporairement suspendue

par Éric Cyr

Source photo : Transport Tshiuetin

Les travailleuses et travailleurs de Transport ferroviaire Tshiuetin, le train de passagers et de marchandises qui relie Sept-Îles Ă  Schefferville par chemin de fer en passant par le Labrador, ont votĂ© massivement pour l’interruption momentanĂ©e de la grĂšve dĂ©clenchĂ©e, le 27 septembre dernier, afin de laisser place Ă  la discussion. Ils sont retournĂ©s au travail, le 18 novembre, et ont entrepris des pourparlers intensifs jusqu’au 15 dĂ©cembre afin de tenter de s’entendre.

Accord ou sursis ?

Selon le vice-prĂ©sident et trĂ©sorier de la FĂ©dĂ©ration des employĂ©es et employĂ©s de services publics (FEESP) affiliĂ©e Ă  la ConfĂ©dĂ©ration des syndicats nationaux (CSN), Jean-Pierre Bourgault : « Le syndicat se donne quatre semaines pour rĂ©gler la nĂ©gociation et trouver un terrain d’entente concernant des points toujours en suspens, notamment certains avantages pĂ©cuniaires ainsi que le mouvement de personnel »

Points en litige

L’employeur demande aux syndicats d’accepter sa proposition de raccourcir la semaine de travail de 40 Ă  35 heures pour tous sans compensations et de rĂ©duire le nombre annuel de voyages pour le train de passagers. En contrepartie, la partie patronale accorderait une rĂ©troactivitĂ© salariale de 2,5 % pour la pĂ©riode du 1er avril 2018 au 31 mars 2019. La portion des augmentations commençant au 1er avril reste Ă  nĂ©gocier. En ce qui concerne les salariĂ©s oeuvrant au transport de minerai de fer, ils auront dorĂ©navant un horaire de travail de 10 heures par jour pour une durĂ©e de 14 jours pour un total de 140 heures. « Ils ont acceptĂ© de diminuer le nombre d’heures payĂ©es sur une pĂ©riode de 14 jours, tout en obtenant la possibilitĂ© de faire des heures supplĂ©mentaires lorsque nĂ©cessaire », ajoute le syndicaliste.

Mouvance et alternance

Par ailleurs, la direction de Transport ferroviaire Tshiuetin souhaite plus de flexibilitĂ© de la part des salariĂ©s de l’entreprise, ce qui lui permettrait d’interchanger sporadiquement des travailleurs d’une division Ă  l’autre en puisant les ressources nĂ©cessaires au sein de sa propre organisation selon les besoins ponctuels afin de rĂ©gler le problĂšme de pĂ©nurie de main-d’Ɠuvre dans l’une de ses ramifications. « Les syndiquĂ©s ne sont pas en dĂ©saccord avec le principe, mais veulent dans un premier temps que le travail soit offert aux employĂ©s de la division concernĂ©e avant de l’offrir aux travailleurs de l’autre. Il y a eu de bonnes discussions Ă  ce sujet lors de sĂ©ances de nĂ©gociation antĂ©rieures et nous avons bon espoir de rĂ©gler cette question dans l’actuel blitz de nĂ©gociation », renchĂ©rit le prĂ©sident du Conseil central CĂŽte-Nord de la CSN, Guillaume Tremblay.

Selon les deux porte-paroles syndicaux, les employĂ©s de Tshiuetin entendent fournir tous les efforts nĂ©cessaires afin de rĂ©gler le diffĂ©rend. Ils considĂšrent que les syndicats ont fait preuve d’ouverture au sujet des mouvements de main d’oeuvre, mais expliquent qu’ils souhaitent cependant les encadrer afin de diminuer le mĂ©contentement des travailleurs des deux divisions et prĂ©cisent que quoi qu’il advienne, ceux-ci pourront compter sur la CSN pour les soutenir tant et aussi longtemps qu’ils n’auront pas obtenu gain de cause.

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Publié le 2 décembre, 2019, dans la publication : Numéro_20 Volume 37

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Écrasement d’avion au Labrador

Poursuite intentée contre Air Saguenay

par Éric Cyr

La compagnie quĂ©bĂ©coise Air Saguenay devra faire face Ă  des accusations devant la justice Ă  la suite de l’écrasement d’un hydravion de Havilland DHC-2 au lac Mistastin au Labrador, le 15 juillet dernier. La famille d’une des victimes, le guide de pĂȘche Clifford Randell pĂšre de quatre enfants, a dĂ©posĂ© une poursuite Ă  la Cour suprĂȘme de Terre-Neuve-et-Labrador mĂȘme si la carlingue n’a toujours pas Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©e et que les dĂ©bris de l’épave gisent au fond de l’eau.

La tragĂ©die aĂ©rienne survenue dans le cadre d’une expĂ©dition de pĂȘche, en partance du camp Three Rivers Lodge situĂ© non loin de Schefferville, a causĂ© la mort des sept occupants de l’aĂ©roplane Beaver, dont quatre AmĂ©ricains et le pilote Gilles Morin. MĂȘme si la cause de l’accident fatal n’a pas encore Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©e avec prĂ©cision, l’avocat de la famille, Jamie MacGillivray, entend dĂ©montrer que le crash aurait pu ĂȘtre causĂ© par une erreur de pilotage. La poursuite soutient que l’entreprise n’a pas su s’adapter aux normes de sĂ©curitĂ© puisqu’aucune des personnes dĂ©cĂ©dĂ©es sorties de l’eau ne portait de vĂȘtement de flottaison individuel (VFI). La partie plaignante remet Ă©galement en doute la compĂ©tence du pilote et laisse entendre qu’un mauvais entretien de l’appareil pourrait aussi avoir contribuĂ© Ă  la catastrophe. Le rapport du BST, qui n’a pas encore Ă©tĂ© en mesure de dĂ©terminer la cause de l’écrasement dans l’eau, prĂ©cise que le pilote Ă©tait qualifiĂ© pour le vol en vertu de la rĂšglementation en vigueur, qu’il comptait plus de 16 000 heures d’expĂ©rience sur ce type d’appareil et qu’aucune anomalie n’a Ă©tĂ© relevĂ©e dans les registres d’entretien.

Nouvelle réglementation

L’obligation pour les exploitants d’hydravions de faire en sorte que les membres d’équipage et les passagers portent un VFI lorsque l’hydravion est utilisĂ© sur un plan d’eau ou au-dessus de celui-ci n’entrera en vigueur qu’en septembre 2020 Ă  la suite d’une modification au RĂšglement de l’aviation canadien (RAC). La recommandation de mars 2011 sur la sĂ©curitĂ© du transport aĂ©rien A11-06 du Bureau de la sĂ©curitĂ© des transports (BST); rendra obligatoire le port d’une veste de flottaison approuvĂ©e pour l’aviation pour les occupants d’un hydravion survolant des Ă©tendues d’eau. Le ministĂšre des Transports du Canada exigera dorĂ©navant que les occupants d’hydravions commerciaux soient tenus de porter un dispositif individuel qui assure leur flottaison aprĂšs une Ă©vacuation d’urgence. AprĂšs un long processus d’évaluation par Transports Canada et le BST, des modifications ont Ă©tĂ© apportĂ©es en mars 2019. Selon ces conclusions, dans bien des accidents, lorsqu’un occupant rĂ©ussit Ă  sortir d’un aĂ©ronef en train de couler, il ne porte pas de gilet de sauvetage, ce qui peut aboutir Ă  une noyade. Il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que les personnes qui se retrouvent dans une telle situation cherchent avant tout Ă  s’extirper de l’appareil et souvent, dans leur hĂąte, elles ne mettent pas de VFI, soit par manque de temps, soit parce qu’elles n’y ont pas pensĂ©.

Recherche et sauvetage

MalgrĂ© des recherches intensives menĂ©es durant plusieurs semaines par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et la Marine royale canadienne, l’élĂ©ment maritime des Forces armĂ©es canadiennes, les dĂ©bris de la carcasse de l’avion et le corps de trois des sept victimes, dont la dĂ©pouille du pilote, n’ont toujours pas Ă©tĂ© recouvrĂ©s. L’éloignement et les mauvaises conditions mĂ©tĂ©orologiques subsĂ©quentes auraient aussi posĂ© des problĂšmes logistiques et retardĂ© l’arrivĂ©e des premiers intervenants. Ces facteurs, combinĂ©s Ă  l’absence de tĂ©moin, auraient empĂȘchĂ© le BST de mener une enquĂȘte exhaustive. Selon la GRC, la profondeur du lac et son isolement ont posĂ© des dĂ©fis importants pour les plongeurs. Le prĂ©sident d’Air Saguenay, Jean Tremblay, soulĂšve des questions sur le dispositif des recherches.

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Publié le 2 décembre, 2019, dans la publication : Numéro_20 Volume 37

  • Air Saguenay
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Bloc québécois

Une ancienne Fermontoise élue députée

par Éric Cyr

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L’ancienne Fermontoise Julie Vignola a Ă©tĂ© Ă©lue dĂ©putĂ©e du Bloc quĂ©bĂ©cois dans la circonscription de Beauport-Limoilou (QuĂ©bec) lors de la rĂ©cente Ă©lection fĂ©dĂ©rale. NĂ©e Ă  Sept-Îles, la politicienne est bien informĂ©e au sujet des rĂ©alitĂ©s et des dossiers nord-cĂŽtiers et pourra Ă©pauler Ă  l’occasion sa collĂšgue la dĂ©putĂ©e de Manicouagan, MarilĂšne Gill, qui est bien ancrĂ©e au sein du parti.

Mme Vignola n’a pas peur de se retrousser les manches et a commencĂ© Ă  la base en faisant du porte-Ă -porte dans sa rĂ©gion d’adoption durant la campagne Ă©lectorale. Elle a fait le choix de sacrifier sa profession d’enseignante pour se diriger vers sa nouvelle carriĂšre oĂč elle est responsable des dossiers de Services publics, approvisionnement et opĂ©rations gouvernementales en plus de reprĂ©senter les intĂ©rĂȘts de ses concitoyens. « Le fait d’avoir vĂ©cu un peu partout me permet d’avoir une vision plus large d’une situation et d’appliquer des solutions novatrices. J’ai appris Ă  tisser des liens. Le changement fait toujours un peu peur, mais c’est l’espoir de changement qui justifie la raison d’ĂȘtre du Bloc quĂ©bĂ©cois Ă  Ottawa. »

La politique a toujours fait partie de la vie de celle dont le pĂšre, Jacques Vignola, a Ă©tĂ© conseiller municipal, prĂ©sident du conseil d’administration du Centre de santĂ© et qui a Ă©tĂ© longtemps impliquĂ© dans le syndicalisme. Sa sƓur, Cindy, est actuellement conseillĂšre Ă  la mairie. « Quand Denis Perron, le premier dĂ©putĂ© du Parti quĂ©bĂ©cois Ă  avoir Ă©tĂ© Ă©lu dans Duplessis en 1976, se rendait Ă  Fermont, il venait Ă  la maison. Je m’intĂ©ressais dĂ©jĂ , Ă  l’époque, aux conversations sĂ©rieuses des grandes personnes. Des discussions qui se faisaient dans le respect des opinions, peu importe l’allĂ©geance. On a ce respect-lĂ  dans la famille. »

Une période heureuse

La dĂ©putĂ©e bloquiste a habitĂ© Ă  Fermont dĂšs 1977 et jusqu’en 1993, annĂ©e oĂč elle est allĂ©e vivre au Bas-Saint-Laurent chez sa mĂšre. À Fermont, elle a travaillĂ© en tant que concierge, puis journaliĂšre Ă  la mine de fer du Mont-Wright. Elle a Ă©galement Ă©tĂ© animatrice bĂ©nĂ©vole Ă  la radio locale en 1992 et 1993. Elle Ă©tait Ă  l’époque la plus jeune animatrice Ă  avoir travaillĂ© Ă  CFMF 103,1. Mme Vignola confie qu’elle conserve des souvenirs impĂ©rissables de Fermont et que son expĂ©rience nordique a contribuĂ© Ă  façonner la personne qu’elle est devenue. C’est d’ailleurs sur place qu’elle a rencontrĂ© son conjoint et le pĂšre de ses quatre enfants, Pierre Marcotte. « Que de souvenirs d’enfance mĂ©morables! Les promenades en canot sur le lac Daviault, les longueurs Ă  la piscine, les balades en ski-doo, la pĂȘche sur la glace et, certains hivers, les caribous Ă  perte de vue! Je me souviens d’une fois oĂč l’école avait fermĂ© Ă  cause du froid extrĂȘme et que le mĂȘme jour, nous avons enfourchĂ© nos motoneiges pour nous rendre au lac Carheil oĂč l’on a jouĂ© aux cartes dans un chalet chauffĂ© au poĂȘle Ă  bois! », confie-t-elle en riant. « Les dĂ©fis ne m’ont jamais fait peur. En 1999 par exemple, j’ai Ă©tĂ© engagĂ©e au bureau d’information touristique. J’étais alors enceinte de ZoĂ© et, malgrĂ© ma grossesse, je gravissais le mont Daviault au moins une fois par semaine pour vĂ©rifier que les sentiers Ă©taient propres et pour ramasser les dĂ©chets s’il y en avait. Je montais tellement vite que Pierre avait de la difficultĂ© Ă  me suivre. Il Ă©tait tout essoufflĂ©! J’ai montrĂ© cet Ă©tĂ©-lĂ  que mĂȘme enceinte, une femme Ă©tait capable de travailler fort et bien! »

Horizons multiples

La politicienne poursuit : « Les classes sociales se cĂŽtoient quotidiennement de façon tout Ă  fait naturelle et la hiĂ©rarchie est trĂšs discrĂšte Ă  Fermont, ce qui fait qu’aujourd’hui je mets de cĂŽtĂ© l’étiquette et je parle Ă  tout le monde. Ce qui me fait plaisir c’est quand je rencontre les gens et qu’ils me disent qu’ils ont l’impression de parler Ă  leur voisine. Au Bloc quĂ©bĂ©cois, on a des reprĂ©sentants de tous les horizons de la sociĂ©tĂ©. On a une Ă©quipe hors du commun, c’est comme une grande famille. Je suis trĂšs fiĂšre de faire partie de cette belle Ă©quipe. » Selon la dĂ©putĂ©e, la politique s’exerce de diffĂ©rentes façons et le bĂ©nĂ©volat en fait partie en aidant les collectivitĂ©s. « La politique, c’est un peu comme la philosophie qui consiste, en quelque sorte, Ă  penser de façon logique et Ă  appuyer son argumentaire par des faits concrets. Les citoyens font beaucoup plus de politique qu’ils ne le pensent, ils n’en sont pas toujours conscients. Aider les autres, amĂ©liorer une situation dans sa communautĂ©, c’est aussi faire de la politique. » Sur un ton modeste, Mme Vignola conclut : « J’ai encore beaucoup Ă  apprendre. Entre ce qu’on voit, ce qu’on suppose et ce qu’est la rĂ©alitĂ©, il y a une marche et je suis actuellement en train de la gravir. »

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Publié le 2 décembre, 2019, dans la publication : Numéro_20 Volume 37

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Pharmacie François et Ludovic Alarie

Un pharmacien d’exception se distingue

par Éric Cyr

Le prestigieux prix « Pharmacien propriĂ©taire Ă  la carriĂšre exemplaire » a Ă©tĂ© dĂ©cernĂ© au Fermontois François Alarie par l’Association quĂ©bĂ©coise des pharmaciens propriĂ©taires (AQPP), le 8 novembre dernier, dans le cadre de la 4e Ă©dition du Gala d’excellence en pharmacie communautaire qui s’est tenue en clĂŽture de son congrĂšs annuel Ă  MontrĂ©al. Cette reconnaissance rend hommage Ă  un professionnel du domaine pharmaceutique qui s’est dĂ©marquĂ© par son leadership, sa capacitĂ© Ă  innover, sa gestion efficace, son intĂ©gritĂ© et son engagement.

Monsieur François Alarie, qui rĂ©side Ă  Fermont depuis 32 ans, est bien ancrĂ© dans son milieu et trĂšs estimĂ© des citoyens de l’endroit pour sa personnalitĂ© chaleureuse et son professionnalisme. Il a aussi reçu la distinction de « Pharmacien de famille 2015 » attribuĂ©e par Uniprix.

Parcours

Le pharmacien propriĂ©taire, implantĂ© Ă  Laval, est engagĂ© par le CLSC de Fermont en 1987 pour occuper la fonction de pharmacien-chef du dĂ©partement de pharmacie. À l’époque, la seule pharmacie de la ville est opĂ©rĂ©e par le CLSC dans un petit local situĂ© au sous-sol de l’établissement de santĂ©. Il quitte alors cette rĂ©gion pour vivre une expĂ©rience de deux ans avec sa conjointe Anne-Marie Dubuc, qui deviendra plus tard directrice gĂ©nĂ©rale de la nouvelle pharmacie. À sa surprise, il succombe aux charmes nordiques en tombant amoureux de la rĂ©gion et de sa qualitĂ© de vie. Adepte de plein air, il s’adonne Ă  la motoneige et Ă  la raquette et est comblĂ© par la proximitĂ© des services. « Ça a Ă©tĂ© le coup de foudre. J’ai Ă©tĂ© charmĂ© par la gentillesse des gens combinĂ©e Ă  un fort esprit d’entraide propre aux petites villes, ainsi qu’un environnement naturel accessible. »

Le couple choisira de s’épanouir ici. En 2000, une population grandissante souhaite une « vraie » pharmacie et François Alarie ouvre dans le mur-Ă©cran les portes de la premiĂšre pharmacie communautaire locale. Tout en rĂ©pondant aux besoins de la population, en poursuivant son rĂŽle de pharmacien d’hĂŽpital et en continuant de servir les communautĂ©s de Schefferville et de Kawawachikamach, il relĂšve de nombreux dĂ©fis que pose l’implantation d’une pratique professionnelle dans une rĂ©gion Ă©loignĂ©e. L’expĂ©rience se poursuivra depuis bientĂŽt deux dĂ©cennies pour celui dont l’expertise est bien Ă©tablie et qui a obtenu une reconnaissance unanime de ses pairs et des autres professionnels qu’il cĂŽtoie dans le cadre de sa profession.

Des embûches

DĂ©terminĂ©, il a cependant dĂ» composer avec certains obstacles et se retrousser les manches en faisant face Ă  des Ă©preuves comme lors d’un moment trĂšs Ă©prouvant, le 30 dĂ©cembre 2014, oĂč il a vĂ©cu un important dĂ©gĂąt d’eau occasionnĂ© par une dĂ©fectuositĂ© du systĂšme de gicleurs et une interruption de courant. Dans des conditions rudimentaires, le froid et la noirceur, il a poursuivi malgrĂ© l’adversitĂ©, et avec l’aide de ses employĂ©s, la distribution des ordonnances Ă  l’aide de lampes frontales et de manteaux d’hiver en attendant l’intervention d’experts en nettoyage aprĂšs sinistre, qui n’ont pu se rendre sur place que plus d’une semaine aprĂšs l’évĂ©nement. La logistique de transport des mĂ©dicaments et des produits constitue aussi souvent un casse-tĂȘte avec les nombreuses fermetures du seul lien terrestre de la rĂ©gion notamment lors de feux de forĂȘt, de tempĂȘtes hivernales ou d’accidents et il existe des limites de poids et de quantitĂ© pour l’avion-cargo. « Les rĂ©gions nordiques isolĂ©es sont Ă  la merci des alĂ©as du transport. Une fois, la marchandise expĂ©diĂ©e par la route 389 Ă©tait complĂštement gelĂ©e. À une autre occasion, la SĂ©curitĂ© publique est intervenue en notre faveur afin d’acheminer des mĂ©dicaments en prioritĂ©. »

Une entreprise familiale

C’est avec l’aide de sa collĂšgue, la pharmacienne MĂ©lanie Dubuc, que François Alarie rĂ©ussit Ă  offrir des services professionnels en continu, malgrĂ© la pĂ©nurie de pharmaciens qui sĂ©vit dĂšs l’implantation de la nouvelle banniĂšre, et Ă  accomplir la lourde tĂąche exigeant de longues heures de travail tant Ă  la pharmacie communautaire qu’à la pharmacie d’hĂŽpital. Des heures de garde 24 heures sur 24, 365 jours par annĂ©e garantissent aux citoyens un accĂšs aux conseils professionnels des deux pharmaciens toujours disponibles. Aujourd’hui, c’est l’inverse et la relĂšve semble assurĂ©e. Deux jeunes couples de pharmaciens, dont le fils du propriĂ©taire, Ludovic, et sa femme Jessica ainsi que FrĂ©dĂ©ric et Marie-Chantale contribuent Ă  la pĂ©rennitĂ© de l’entreprise. Le problĂšme de recrutement ne se pose plus pour le moment puisque Fermont est actuellement le seul endroit oĂč il n’existe pas de pĂ©nurie de pharmaciens sur la CĂŽte-Nord et en Basse-CĂŽte-Nord. Le fait que l’équipe de la pharmacie aura accueilli nombre de stagiaires au cours des annĂ©es aura certainement contribuĂ© Ă  stimuler l’intĂ©rĂȘt de venir pratiquer en rĂ©gion.

Modestie et efficacité

François Alarie conclut : « J’ai toujours essayĂ© de demeurer proche des gens. Je suis pharmacien partout et en tout temps. J’ai mĂȘme eu des consultations en ville, en forĂȘt et durant mes loisirs », confie en riant celui qui dit n’avoir aucun regret d’avoir choisi d’exercer Ă  Fermont. « C’est un choix que je ne regrette absolument pas. Ça a toujours Ă©tĂ© agrĂ©able de servir le public. J’ai eu une pratique somme toute tranquille, mais jamais routiniĂšre et remplie de dĂ©fis. Je suis reconnaissant d’avoir Ă©tĂ© bien Ă©paulĂ© par une Ă©quipe solide et des employĂ©s dĂ©vouĂ©s. On ne peut faire une carriĂšre dans ce domaine en solo. » Ce dernier est trĂšs fier de dire que huit pharmaciens sont originaires de Fermont et que le pharmacien-chef du CISSS de la CĂŽte-Nord, Dave Charlton, est aussi un ancien Fermontois. La Clinique SantĂ© François et Ludovic Alarie emploie actuellement cinq pharmaciens.

 

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Publié le 2 décembre, 2019, dans la publication : Numéro_20 Volume 37

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Publié sur le site le 2 décembre 2019

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Haute fonction publique

Un sous-ministre adjoint originaire de Fermont

par Éric Cyr

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L’ancien Fermontois Daniel Roussy a Ă©tĂ© nommĂ©, le 12 novembre dernier, sous-ministre adjoint dĂ©lĂ©guĂ© du secteur des services juridiques au Bureau du Conseil privĂ© (BCP) Ă  Ottawa, un comitĂ© indĂ©pendant du cabinet fĂ©dĂ©ral qui gĂšre les procĂ©dures de dĂ©cision au sein du conseil des ministres et assure la coordination entre les ministĂšres.

Le BCP, le plus haut organe de la fonction publique fĂ©dĂ©rale, est le secrĂ©tariat du Conseil privĂ© et du cabinet chargĂ© de conseiller de maniĂšre impartiale le premier ministre par des conseils objectifs neutres basĂ©s sur l’expertise de la fonction publique et en concertation avec les ministĂšres des diffĂ©rents paliers de gouvernements. Le BCP ne manifeste aucun parti pris contrairement au cabinet du premier ministre qui regroupe des collaborateurs politiques du chef du gouvernement. Un autre volet de son mandat est la direction de la fonction publique : il coordonne le travail des ministĂšres et agences du gouvernement du Canada et prĂ©pare les nominations des hauts fonctionnaires. Son portefeuille comprend aussi le ministre des Affaires intergouvernementales, le leader du gouvernement Ă  la Chambre des communes et le ministre des Institutions dĂ©mocratiques. DirigĂ© par le greffier, qui porte depuis 1940 la dĂ©signation de secrĂ©taire du cabinet, le ministĂšre du premier ministre aide le gouvernement Ă  rĂ©aliser sa vision, ses objectifs et ses dĂ©cisions avec efficacitĂ©. Le BCP est l’un des plus anciens et plus importants organismes centraux du gouvernement du Canada.

Expérience fermontoise

Selon monsieur Roussy, dont le pĂšre d’origine gaspĂ©sienne Ă©tait conducteur de grues mobiles Ă  la mine du Mont-Wright Ă  l’époque oĂč cette derniĂšre Ă©tait exploitĂ©e par la compagnie miniĂšre QuĂ©bec Cartier, cette nomination est quelque peu reliĂ©e Ă  son expĂ©rience dans la ville nordique qui a marquĂ© son enfance de façon positive : « Je me souviens d’une formation que j’ai suivie en leadership dans le cadre de ma carriĂšre. J’y ai appris que l’endroit oĂč l’on grandit façonne en grande partie notre tempĂ©rament et dĂ©veloppe nos aptitudes. Fermont constitue selon moi un microcosme particulier et en quelque sorte un laboratoire expĂ©rimental qui m’a permis de ne pas avoir peur de l’inconnu, d’expĂ©rimenter et de dĂ©velopper un esprit innovateur. Nous avions Ă  l’époque accĂšs Ă  tous les outils modernes nĂ©cessaires Ă  assurer notre plein potentiel : des ordinateurs Ă  l’école, des infrastructures sportives avant-gardistes, une bibliothĂšque bien garnie que je frĂ©quentais souvent, car Internet n’existait pas encore. Nous devions aussi apprendre Ă  bien communiquer de façon claire et prĂ©cise puisque la distorsion d’un message amplifiĂ©e par le phĂ©nomĂšne du tĂ©lĂ©phone arabe pouvait parfois s’avĂ©rer problĂ©matique dans ce petit milieu isolĂ©. »

Daniel Roussy a obtenu un baccalaurĂ©at en droit Ă  l’UniversitĂ© d’Ottawa oĂč il a suivi une formation juridique en Common Law et en droit civil du QuĂ©bec avant de complĂ©ter un diplĂŽme supĂ©rieur d’études en gestion de l’administration publique de l’UniversitĂ© du QuĂ©bec – École nationale d’administration publique. Il a aussi Ă©tudiĂ© au Harvard Kennedy School Ă  Cambridge au Massachusetts aux États-Unis. Il Ă©tait, jusqu’à sa rĂ©cente nomination, directeur gĂ©nĂ©ral et avocat gĂ©nĂ©ral principal des services juridiques d’Affaires mondiales Canada – le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres. Auparavant, il a aussi occupĂ© le poste de sous-directeur exĂ©cutif et avocat gĂ©nĂ©ral au secteur des affaires juridiques du Conseil de la radiodiffusion et des tĂ©lĂ©communications canadiennes (CRTC) et a occupĂ© diverses fonctions au ministĂšre de la Justice du Canada notamment aux services juridiques de PĂȘches et OcĂ©ans Canada et Ă  Emploi et DĂ©veloppement social Canada. Demeurant maintenant Ă  Gatineau, il cĂ©lĂšbrera sous peu ses 25 ans de mariage avec sa conjointe Gillian avec qui ils sont parents de cinq enfants.

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Publié le 18 novembre, 2019, dans la publication : Numéro_19 Volume 37

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Cour du Québec

Nouvelle victoire de Fermont

par Éric Cyr

La Cour du QuĂ©bec a rejetĂ© l’appel de Bloom Lake General Partners dans la cause l’opposant Ă  la Ville de Fermont, le 4 novembre dernier, confirmant ainsi la validitĂ© de la dĂ©cision rendue, le 17 avril 2018, par le tribunal administratif du QuĂ©bec (TAQ) en faveur de l’administration municipale. Ce jugement met fin au litige qui opposait la localitĂ© nordique aux crĂ©anciers du dossier de Cliffs Natural Resources, un ancien exploitant de la mine de fer du Lac Bloom, qui contestait l’évaluation de ses taxes fonciĂšres pour les annĂ©es 2013 Ă  2015 et qui n’a rien Ă  voir avec l’actuel propriĂ©taire, Minerai de fer QuĂ©bec.

Cette dĂ©cision revĂȘt une importance capitale puisque l’enjeu risquait d’affecter de nombreuses collectivitĂ©s ayant un lien avec l’industrie miniĂšre. Cette victoire pour les villes miniĂšres, qui avaient toutes les yeux rivĂ©s sur Fermont, rĂ©jouit l’Union des municipalitĂ©s du QuĂ©bec (UMQ) qui est satisfaite du jugement : « En plus de mettre en pĂ©ril les finances de la municipalitĂ©, cette cause avait une incidence sur plus de 400 communautĂ©s miniĂšres quĂ©bĂ©coises. La proactivitĂ© de l’UMQ et son expertise ont permis ce gain juridique important qui protĂšge l’assiette fiscale des municipalitĂ©s miniĂšres et, consĂ©quemment les services aux citoyennes et citoyens. » Un scĂ©nario contraire aurait eu des rĂ©percussions de 1,3 milliard de dollars en valeur immobiliĂšre rĂ©partis sur de nombreuses collectivitĂ©s incluant Sept-Îles, Port-Cartier et Schefferville. Le contrĂŽleur nommĂ© en vertu de la Loi sur les arrangements avec les crĂ©anciers, et qui reprĂ©sente les intĂ©rĂȘts des crĂ©diteurs de Cliffs dans le cadre de la liquidation de ses actifs, aurait pu rĂ©cupĂ©rer environ 14 millions de dollars versĂ©s en taxes Ă  l’HĂŽtel de Ville de Fermont.

Soupir de soulagement

Le maire de Fermont, Martin St-Laurent, est heureux de l’aboutissement du dossier en faveur du corps municipal, et espĂšre que ce verdict dissuade les entreprises miniĂšres qui souhaiteraient exclure les Ă©quipements et bĂątiments de leur Ă©valuation d’impĂŽt foncier et les incite Ă  y renoncer.

M. St-Laurent souhaite Ă©galement que cette rĂ©ponse mette irrĂ©mĂ©diablement fin Ă  la contestation et mise sur l’espoir que le contrĂŽleur ne portera pas la dĂ©cision en appel devant un tribunal supĂ©rieur : « C’est une excellente nouvelle pour la Ville qui n’aura pas Ă  rembourser les taxes payĂ©es par l’ancienne miniĂšre Cliffs pour les annĂ©es 2013 et 2014. Avec cette conjecture, on espĂšre ĂȘtre en mesure d’aller rĂ©cupĂ©rer ce que l’on peut dans le dossier de taxes de 2015. » La Ville de Fermont a Ă©tĂ© prĂ©voyante en rĂ©servant un montant significatif de prĂšs de 13 millions de dollars accumulĂ© ces derniĂšres annĂ©es afin de parer l’éventualitĂ© d’une dĂ©faite.

L’UMQ a accompagnĂ© la Ville de Fermont par le biais de son Fonds municipal d’action juridique et est intervenue rapidement en mandatant un procureur pour la reprĂ©senter et l’appuyer juridiquement. La dĂ©cision de la Cour du QuĂ©bec vient ainsi confirmer le principe de l’inclusion au rĂŽle d’évaluation fonciĂšre de tous les immeubles se retrouvant dans une unitĂ© d’évaluation et l’interprĂ©tation stricte des immeubles exclus.

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Publié le 18 novembre, 2019, dans la publication : Numéro_19 Volume 37

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Publié sur le site le 18 novembre 2019

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Transport médical

Des tragédies évitables?

par Éric Cyr

Source photo : salon funéraire J.F. Fortin

Le Centre intĂ©grĂ© de santĂ© et de services sociaux (CISSS) de la CĂŽte-Nord tente d’élucider les circonstances ayant menĂ© Ă  la mort d’un enfant de deux ans, Olivier DĂ©garie-Cyr, qui a Ă©tĂ© traitĂ© par des mĂ©decins au Centre de santĂ© de Fermont avant d’ĂȘtre transfĂ©rĂ© par avion au Centre hospitalier de l’UniversitĂ© Laval (CHUL) Ă  QuĂ©bec afin d’obtenir un diagnostic plus approfondi et oĂč son dĂ©cĂšs a malheureusement Ă©tĂ© constatĂ©, le 5 octobre dernier. Un coroner, Donald Nicole, fait Ă©galement enquĂȘte dans ce dossier.

Selon les parents, les rĂ©sultats de l’autopsie auraient rĂ©vĂ©lĂ© une malformation intestinale rare et difficile Ă  dĂ©tecter qui n’était pas connue et qui aurait provoquĂ© de graves complications. Ils s’interrogent cependant Ă  savoir s’il aurait Ă©tĂ© possible de transfĂ©rer leur petit garçon vers l’hĂŽpital voisin le plus proche situĂ© Ă  Labrador City. Et, si l’issue fatale avait pu ĂȘtre Ă©vitĂ©e sans l’important dĂ©lai de prĂšs de douze heures qui s’est Ă©coulĂ© entre la consultation de leur fils Ă  l’établissement de santĂ© de Fermont et son admission Ă  l’institution mĂ©dicale spĂ©cialisĂ©e Ă  QuĂ©bec oĂč le bambin aurait rendu son dernier souffle une quinzaine de minutes aprĂšs son arrivĂ©e.

Un doute subsiste

Et si le petit avait pu ĂȘtre sauvĂ©? La mĂšre, StĂ©phanie DĂ©garie, enceinte d’un troisiĂšme enfant, a Ă©crit une lettre touchante publiĂ©e sur les rĂ©seaux sociaux, vĂ©ritable cri du cƓur dĂ©crivant le drame cauchemardesque que la famille a vĂ©cu. Elle y dĂ©nonce le fait que malgrĂ© l’état instable de son fils et l’autorisation de le transfĂ©rer au CHUL Ă  QuĂ©bec vers 16 h 30, l’avion n’aurait dĂ©collĂ© qu’aux alentours de minuit trente, soit quelques huit heures plus tard, et le petit garçon n’aurait finalement Ă©tĂ© vu par des spĂ©cialistes qu’à 4 h du matin. La raison de ce dĂ©lai important n’est pas prĂ©cisĂ©e.

Améliorations nécessaires

Ce n’est pas la premiĂšre fois que des problĂšmes de transport mĂ©dical surviennent sur la CĂŽte-Nord.

Un autre cas particulier qui a retenu l’attention mĂ©diatique, en mars dernier, est celui d’un patient de la Basse-CĂŽte-Nord, le prĂ©fet de la MRC de Golfe-du-Saint-Laurent, Randy Jones, victime d’un problĂšme cardiaque grave requĂ©rant des soins d’urgence et nĂ©cessitant un transfert aĂ©rien que le service d’avion-ambulance mandatĂ© par le CISSS de la CĂŽte-Nord (Ă  l’époque SkyJet, qui a remplacĂ© PAL Airlines, et qui avait reçu plusieurs plaintes) a refusĂ© de le transporter en raison de son poids. Il s’est Ă©coulĂ© 36 heures entre le moment oĂč il s’est rendu au dispensaire de La TabatiĂšre en motoneige (il n’y a pas de route dans ce secteur) et son admission dans un hĂŽpital Ă  QuĂ©bec, oĂč il a finalement subi une intervention chirurgicale aprĂšs une Ă©vacuation en hĂ©licoptĂšre vers Chevery suivie de deux vols dans deux avions diffĂ©rents. Un petit avion nolisĂ© par son mĂ©decin, qui a dĂ©collĂ© de Goose-Bay au Labrador, l’a transportĂ© jusqu’à Sept-Îles, oĂč il fut rĂ©cupĂ©rĂ© par l’avion-hĂŽpital du ministĂšre de la SantĂ©. Des intervenants du domaine mĂ©dical ont confiĂ© au diffuseur public Radio-Canada que ce ne serait pas la premiĂšre fois qu’un tel incident survient.

Les funĂ©railles d’Olivier DĂ©garie-Cyr ont eu lieu Ă  Chandler en GaspĂ©sie, le 15 octobre. Nos plus sincĂšres condolĂ©ances Ă  la famille et aux proches.

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Publié le 18 novembre, 2019, dans la publication : Numéro_19 Volume 37

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Publié sur le site le 18 novembre 2019

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Usine de filtration

Suivre le courant

par Éric Cyr

Une visite guidĂ©e des installations de l’usine de filtration d’eau potable rĂ©cemment mise en service a Ă©tĂ© organisĂ©e par les Services techniques de la Ville de Fermont, le 9 novembre dernier, dans le cadre d’une journĂ©e portes ouvertes afin de permettre Ă  la population de dĂ©couvrir toutes les facettes de la nouvelle infrastructure municipale ultramoderne. De nombreux citoyens se sont dĂ©placĂ©s pour cette ouverture exceptionnelle au public.

Selon les Services techniques de la Ville de Fermont qui a obtenu un certificat de conformitĂ© : « De nombreux tests et analyses ont Ă©tĂ© effectuĂ©s et l’eau, qui continue Ă  ĂȘtre prĂ©levĂ©e et analysĂ©e en laboratoire chaque semaine conformĂ©ment Ă  la rĂ©glementation quĂ©bĂ©coise en vigueur, est d’une qualitĂ© impeccable et irrĂ©prochable. » D’ailleurs, certains citoyens ont eu la chance d’assister Ă  des dĂ©monstrations d’analyses en laboratoire dans le cadre de l’évĂ©nement.

Limpidité et transparence

L’eau en bouteille peut aller se rĂ©embouteiller puisque deux techniciens en traitement des eaux grandement passionnĂ©s du domaine et qui travaillent dans le nouvel Ă©difice, Normand Bergeron et Jonathan Gagnon, veillent au grain Ă  assurer l’excellence de l’eau consommĂ©e par les Fermontois. Ces derniers ont accueilli les visiteurs, principalement constituĂ©s de familles, en leur expliquant le fonctionnement de la toute nouvelle technologie en matiĂšre de filtration d’eau potable retenue par l’administration municipale ainsi que, pour les plus curieux, plusieurs aspects techniques relatifs Ă  leur profession notamment le processus de coagulation de l’eau.

Monsieur Bergeron explique : « Il faut viser ‘‘eau ’’et nous avons rĂ©ussi Ă  relever le dĂ©fi avec brio. » Son confrĂšre de travail M. Gagnon poursuit : « La qualitĂ© de l’eau est notre fiertĂ© et nos services publics notre passion. » Les deux collĂšgues ont particuliĂšrement apprĂ©ciĂ© l’interaction avec les gens et sont enthousiastes Ă  l’idĂ©e d’accueillir des Ă©lĂšves et leurs enseignants lors d’éventuelles activitĂ©s pĂ©dagogiques.

Une réussite

Une centaine de personnes se sont rendues sur place en haut de la cĂŽte de la rue du Sommet durant la journĂ©e afin de bĂ©nĂ©ficier de cet accĂšs libre notamment le rĂ©putĂ© photographe fermontois Jocelyn Blanchette, dont les images d’exception tapissent les parois extĂ©rieures du rĂ©servoir d’eau potable, qui s’est aussi dĂ©placĂ© pour l’occasion. Des cadeaux incluant des pommeaux de douche Ă©cologiques Ă  faible dĂ©bit et des bouteilles (gourdes) d’eau rĂ©utilisables en aluminium avec le logo de la Ville de Fermont ont Ă©tĂ© offerts Ă  plusieurs participants.

Ce sont les normes plus strictes Ă©tablies au RĂšglement sur la qualitĂ© de l’eau potable par le ministĂšre quĂ©bĂ©cois du DĂ©veloppement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) il y a quelques annĂ©es qui ont motivĂ© la dĂ©marche vers une modernisation des Ă©quipements. La Ville a obtenu une subvention importante de QuĂ©bec afin de concrĂ©tiser l’édification d’une usine de traitement de l’eau potable au coĂ»t de 11,5 millions de dollars Ă  la suite d’appels d’offres. La technologie innovatrice qui a Ă©tĂ© retenue est celle de l’ultrafiltration membranaire suivie d’une dĂ©sinfection aux rayons ultraviolets (UV) afin de dĂ©sactiver les virus potentiels qui, grĂące Ă  ce procĂ©dĂ©, ne peuvent prolifĂ©rer.

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Publié le 18 novembre, 2019, dans la publication : Numéro_19 Volume 37

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Implication communautaire et scolaire

La SĂ»retĂ© du QuĂ©bec s’investit

par Éric Cyr

LĂ©gende photo : De gauche Ă  droite en arriĂšre-plan sur la photo : le responsable du poste de police de Fermont, Daniel Turgeon, la directrice des Ă©coles, Marie-JosĂ©e Murray et l’agent Martin Thiffault, qui faisait partie de l’équipe de cyclisme sur route SQ2 pour l’édition 2018-2019, au gymnase en compagnie de jeunes Ă©lĂšves du primaire de l’école Des DĂ©couvertes.

Les policiers de la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec (SQ) du poste principal de la MRC de Caniapiscau Ă  Fermont ont remis, le 16 octobre 2019, un chĂšque d’une somme de 12 800 $ Ă  la directrice de l’école Des DĂ©couvertes, Marie-JosĂ©e Murray, dans le cadre de la onziĂšme Ă©dition du Grand dĂ©fi Pierre Lavoie.

L’équipe de cyclistes SQ2, composĂ©e d’agents de la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec, qui parrainait l’école primaire fermontoise en 2018-2019, a amassĂ© ce montant tout au long de l’annĂ©e en organisant plusieurs activitĂ©s : la plus populaire fut un spinothon sur vĂ©los stationnaires qui s’est tenu, le 27 avril dernier, dans le centre commercial du mur-Ă©cran. Les quatre coĂ©quipiers des forces de l’ordre qui ont pris part Ă  cette course ont parcouru Ă  vĂ©lo, en juin dernier, une distance de 1000 kilomĂštres en sillonnant Ă  vĂ©lo les routes du QuĂ©bec.

Pédaler pour une bonne cause

Selon l’agent du corps policier quĂ©bĂ©cois, Martin Thiffault, qui est Ă©galement coureur, la mission premiĂšre du parrainage de cette institution scolaire fermontoise par l’équipe de cyclistes SQ2 Ă©tait de faire bouger les jeunes en les incitant Ă  faire de l’exercice, l’objectif principal du Grand dĂ©fi Pierre Lavoie, tout en leur inculquant de saines habitudes de vie. « Nous pouvons considĂ©rer que cette mission est accomplie, car l’école Des DĂ©couvertes s’est classĂ©e troisiĂšme pour l’ensemble de la CĂŽte-Nord Ă  sa premiĂšre participation Ă  ce dĂ©fi pour les cubes Ă©nergie. De plus, les Ă©lĂšves de la polyvalente Horizon-Blanc ont participĂ© Ă  la course des Ă©tablissements d’enseignement secondaire pour une premiĂšre annĂ©e et ont eu la chance de se rendre au stade olympique de MontrĂ©al grĂące Ă  la gĂ©nĂ©reuse contribution financiĂšre grandement apprĂ©ciĂ©e de la population locale qui leur a permis de participer Ă  cet Ă©vĂ©nement sportif grandiose. » Les policiers de la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec auront permis de dĂ©marrer et de propulser une nouvelle activitĂ© sportive qui devrait perdurer encore longtemps puisqu’une prochaine participation est dĂ©jĂ  prĂ©vue pour 2020.

Nouvel outil pédagogique

L’argent rĂ©coltĂ© par les membres de l’escouade de cyclistes SQ2 du Grand dĂ©fi Pierre Lavoie permettra Ă  l’école Des DĂ©couvertes d’amĂ©nager une aire de jeux interactive et d’acheter un nouvel outil pĂ©dagogique, un vidĂ©oprojecteur interactif (VPI). L’appareil de projection, qui projette une image en grand format sur un Ă©cran, fera la joie des Ă©lĂšves et des professeurs de cet Ă©tablissement d’enseignement en permettant une interactivitĂ© de groupe notamment sur des sujets relatifs aux matiĂšres enseignĂ©es.

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Publié le 4 novembre, 2019, dans la publication : Numéro_18 Volume 37

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Publié sur le site le 4 novembre 2019

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Diplomatie internationale

Nomination diplomatique Ă  saveur locale

par Éric Cyr

LĂ©gende photo : Le nouvel agent diplomatique en Croatie, Alan Bowman, lors de la prĂ©sentation de ses lettres de crĂ©ance Ă  la prĂ©sidente croate Kolinda Grabar-Kitarović. Source photo : Ambassade du Canada en Croatie

L’ancien Fermontois Alan Bowman a Ă©tĂ© nommĂ© ambassadeur du Canada auprĂšs de la RĂ©publique de Croatie par la ministre fĂ©dĂ©rale des Affaires Ă©trangĂšres, Chrystia Freeland, le 9 septembre dernier. L’émissaire canadien Ă  l’étranger, qui a commencĂ© son Ă©ducation dans la communautĂ© nordique, a par la suite poursuivi des Ă©tudes supĂ©rieures qui l’ont propulsĂ© vers une brillante carriĂšre.

Des études poussées

Le haut fonctionnaire a quittĂ© le centre Ă©ducatif de Fermont pour aller terminer ses Ă©tudes secondaires au dĂ©funt SĂ©minaire Saint-Augustin avant de poursuivre au collĂšge privĂ© Jean-de-BrĂ©beuf. Il a par la suite obtenu un baccalaurĂ©at (B.A.) avec spĂ©cialisation en Ă©conomie de l’UniversitĂ© McGill Ă  MontrĂ©al, un diplĂŽme de troisiĂšme cycle (DEA) en Ă©conomie appliquĂ©e de l’Institut d’études politiques de Paris en France et une maĂźtrise en sciences Ă©conomiques (M. Sc.) de l’UniversitĂ© de MontrĂ©al.

Parcours impressionnant

Le diplomate est entrĂ© au ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres et du Commerce international en 1996 oĂč, Ă  l’administration centrale, il a Ă©tĂ© directeur adjoint de la Direction des relations Ă©conomiques internationales et des sommets, directeur de la Direction des politiques sur l’Asie-Pacifique, directeur de la Direction des stratĂ©gies rĂ©gionales ainsi que directeur de la recherche sur la politique Ă©trangĂšre. Il a Ă©galement Ă©tĂ© prĂ©sident du comitĂ© sur le commerce et l’investissement du Forum de coopĂ©ration Ă©conomique de l’Asie-Pacifique (APEC) et affectĂ© au Bureau du Conseil privĂ©. À l’étranger, il a travaillĂ© Ă  Bangkok en ThaĂŻlande, Ă  la mission permanente auprĂšs des Nations unies Ă  New York aux États-Unis et plus rĂ©cemment, il a Ă©tĂ© ministre conseiller et chef de mission adjoint Ă  la mission auprĂšs de l’Union europĂ©enne (UE) Ă  Bruxelles en Belgique ainsi qu’observateur permanent du Canada auprĂšs du Conseil de l’Europe.

Son enfance

Alan Bowman, qui a aussi habitĂ© Ă  Port-Cartier, a toujours Ă©tĂ© un Ă©lĂšve studieux et conserve de bons souvenirs du milieu fermontois oĂč il a grandi. Ses parents constituaient un couple heureux pendant prĂšs de 50 ans avant leur triste dĂ©cĂšs en 2011. Ils avaient choisi Fermont, oĂč ils ont vĂ©cu de nombreuses annĂ©es, afin de s’y Ă©tablir. Son pĂšre, Richard Bowman, Ă©tait analyste et planificateur minier Ă  la compagnie QuĂ©bec Cartier et sa mĂšre, RenĂ©e Bezeau Bowman, maĂźtresse de poste. Sa sƓur, Jennifer, qui est fiĂšre des accomplissements de son frĂšre, habite toujours Ă  Fermont avec son conjoint Hugues Plante, oĂč elle Ă©lĂšve sa famille.

Selon M. Bowman : « Au cours de toutes mes affectations Ă  l’étranger au service de mes concitoyens, j’ai toujours Ă©tĂ© trĂšs fier de dire que je viens de Fermont, ville du Nord oĂč j’ai passĂ© une jeunesse heureuse marquĂ©e par les aurores borĂ©ales et le lac Daviault, qui me manquent Ă©normĂ©ment. »

Affaires mondiales Canada gĂšre les relations diplomatiques, fournit les services consulaires, fait la promotion du commerce international du pays et dirige le dĂ©veloppement international et l’aide humanitaire du Canada.

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Publié le 4 novembre, 2019, dans la publication : Numéro_18 Volume 37

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Publié sur le site le 4 novembre 2019

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Circonscription de Manicouagan

Victoire incontestable de MarilĂšne Gill

par Éric Cyr

Source photo : Bloc québécois

À peine réélue par une Ă©crasante majoritĂ© de 54 % des voix, lors du scrutin du 21 octobre dernier, la dĂ©putĂ©e de Manicouagan, MarilĂšne Gill, du Bloc quĂ©bĂ©cois (BQ) effectue un retour en force en entamant son second mandat avec optimisme et dĂ©termination. Combative, elle a dĂ©jĂ  repris le flambeau des intĂ©rĂȘts nord-cĂŽtiers afin d’assurer la continuitĂ© des dossiers Ă  Ottawa et souhaite mettre en branle des Ă©tats gĂ©nĂ©raux sur la CĂŽte-Nord afin de briser son isolement, une idĂ©e qui est trĂšs bien accueillie par ses concitoyens.

Fourbir les armes

La politicienne bloquiste se dit satisfaite de la campagne Ă©lectorale qu’elle a menĂ©e avec Ă©nergie et remercie les Ă©lecteurs de lui faire confiance. Elle explique que l’objectif de tenir des Ă©tats gĂ©nĂ©raux sur la CĂŽte-Nord et son dĂ©senclavement en particulier est principalement de permettre d’entendre les groupes nord-cĂŽtiers et d’expliquer les grands enjeux auxquels est confrontĂ©e la rĂ©gion tout en lui donnant de la crĂ©dibilitĂ© et de la visibilitĂ©. Il s’agit de brosser un portrait d’ensemble de la situation actuelle, de faire le point et de transmettre l’information exacte aux citoyens afin qu’ils comprennent bien le processus dans une perspective globale avant d’enclencher des actions concrĂštes structurantes et dĂ©terminantes qui mĂšneront Ă©ventuellement Ă  l’aboutissement des prĂ©pondĂ©rances rĂ©gionales et de la prioritĂ© Ă©vidente qu’est le dĂ©senclavement.

L’épaule Ă  la roue

La dynamique a complĂštement changĂ© dans le contexte de cette nouvelle lĂ©gislature puisque le BQ, qui a effectuĂ© une remarquable remontĂ©e en rĂ©coltant 32 siĂšges, affiche toute sa lĂ©gitimitĂ©. Le QuĂ©bec n’a jamais Ă©tĂ© aussi fort Ă  Ottawa en plus d’une dĂ©cennie et le BQ dĂ©tient la balance du pouvoir au QuĂ©bec. Mme Gill se veut rassembleuse et amorce son nouveau mandat en demeurant prĂšs des aspirations lĂ©gitimes de ses concitoyens tout en Ă©tant convaincue que son parti ira chercher des gains significatifs pour la CĂŽte-Nord et pour le QuĂ©bec.

« Le Bloc quĂ©bĂ©cois est le seul parti qui dĂ©fend et qui promeut les intĂ©rĂȘts du QuĂ©bec, rien que du QuĂ©bec, et cela, sans compromis. Que ce soit dans les dossiers Ă©conomiques, sociaux ou environnementaux, nous veillons Ă  ce que le QuĂ©bec soit respectĂ© et Ă  ce qu’il reçoive sa juste part du fĂ©dĂ©ral. Nous sommes un parti indĂ©pendantiste et cela suppose nĂ©cessairement que nous soyons rĂ©solument nationalistes. C’est pourquoi les Nord-CĂŽtiers peuvent Ă©galement compter sur nous pour dĂ©fendre les consensus de l’AssemblĂ©e nationale du QuĂ©bec ainsi que pour porter des dossiers qui touchent directement Ă  notre nation, tels que la laĂŻcitĂ© (loi 21), la langue française ou encore la culture. En rĂ©sumĂ©, c’est simple : le QuĂ©bec, c’est nous ! » rappelle la dĂ©putĂ©e nord-cĂŽtiĂšre qui considĂšre que les gens ont votĂ© avec leur cƓur.

« Je suis fiĂšre d’avoir pris plusieurs engagements qui m’ont Ă©tĂ© demandĂ©s sur le terrain par les Nord-CĂŽtiers. Que ce soit entre autres pour le dĂ©senclavement de la CĂŽte-Nord, pour la protection des fonds de pension et des assurances des travailleurs et des retraitĂ©s, pour les demandes des PremiĂšres nations et pour la rĂ©forme de l’assurance-emploi, le travail que je propose d’effectuer vise Ă  donner toute la place Ă  la population de façon Ă  contribuer Ă  son mieux-ĂȘtre. Je suis Ă©galement fiĂšre que le Bloc quĂ©bĂ©cois les ait inscrits dans sa plateforme Ă©lectorale nationale. Cela montre toute l’importance que nous accordons Ă  nos rĂ©gions », conclut la dĂ©putĂ©e bloquiste.

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