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Journal le Trait d'Union du Nord
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  • Volume 40

  • Triste quarantième anniversaire

    Schefferville

    Triste quarantième anniversaire

  • Aider des enfants dĂ©munis au Cameroun

    Événement caritatif

    Aider des enfants démunis au Cameroun

  • Deux Fermontoises publient un livre

    Littérature jeunesse

    Deux Fermontoises publient un livre

  • AmĂ©liorer la qualitĂ© de vie et renforcer l’identitĂ© territoriale

    Fonds régions et ruralité

    Une 12 décembre, 2022

    Améliorer la qualité de vie et renforcer l’identité territoriale

  • Remise du Prix Roger-Champagne 2022

    Francophonie au Labrador

    Remise du Prix Roger-Champagne 2022

  • Un premier livre pour une Fermontoise

    Littérature sentimentale

    Un premier livre pour une Fermontoise

  • Rite d’admission vers le diaconat d’un Fermontois

    Église catholique

    Rite d’admission vers le diaconat d’un Fermontois

  • Les grands  honneurs pour  CFMF 103,1

    Monde radiophonique

    Une 28 novembre, 2022

    Les grands honneurs pour CFMF 103,1

  • Le parcours d’une combattante

    Survivre au cancer

    Le parcours d’une combattante

  • Tisser des liens et acquĂ©rir des compĂ©tences

    Semaine entrepreneuriale 2022

    Tisser des liens et acquérir des compétences

  • Une DG compĂ©tente et dynamique

    CPE Le Mur-mûr

    Une DG compétente et dynamique

  • Le vent dans les  voiles Ă  Fermont…

    Énergie cinétique

    Une 14 novembre, 2022

    Le vent dans les voiles à Fermont…

  • Bilan positif malgrĂ© la pĂ©nurie de main-d’œuvre

    Coopérative d’alimentation

    Bilan positif malgré la pénurie de main-d’œuvre

  • Retour en force et avec conviction

    Coalition Union 138

    Retour en force et avec conviction

  • Une surveillance accrue…

    Route nationale 389

    Une surveillance accrue…

    • publications prĂ©cĂ©dentes

Volume 40

Triste quarantième anniversaire

Schefferville

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Schefferville

Triste quarantième anniversaire

par Éric Cyr

Source photo : Ville de Schefferville

Il y a quatre décennies, le 2 novembre 1982, la compagnie minière IOC annonçait l’abandon de ses activités minières à Schefferville condamnant ainsi la majorité des habitants de cette petite localité nordique, qui comptait 5000 habitants à son apogée, à un exode vers le sud mettant ainsi fin abruptement à leurs habitudes et à leur mode de vie.

Cette décision du principal employeur de l’endroit, qui a érigé ses premières installations sur place en 1947 et qui a commencé son exploitation en 1949, de délaisser sa mine de fer coïncide avec la quasi-fermeture de la petite ville mono-industrielle, qui a déjà constitué lors de sa période de prospérité économique l’un des trois fleurons de l’industrie du fer au Québec de concert avec Gagnon et Fermont, deux autres villes minières de la MRC de Caniapiscau.

Après la surprise, c’est la consternation pour les résidents de l’endroit. La vaste majorité des Blancs, soit environ 4000 personnes à l’époque, devra se résigner à plier bagage et à partir ailleurs pour refaire sa vie. Ce déracinement forcé laissera des traces et inspirera même une chanson au musicien québécois Michel Rivard, Le dernier train. Bien que certains choisissent de rester, dont les Autochtones des deux communautés adjacentes de Matimekush-Lac John (Innus) et de Kawawachikamach (Naskapis), la minière IOC détruit tout de même la plupart des infrastructures municipales : hôpital, maisons, piscine, sans considération pour ceux qui demeureront sur place. Le gouvernement du Québec adopte une loi afin de fermer la ville, mais se ravise et modifie sa position en 1990 en se heurtant à la volonté des membres des Premières nations et de quelques blancs de demeurer sur le territoire. Sans cette détermination et cette présence physique, Schefferville aurait été rasée de la carte comme ce fut le cas trois ans plus tard, en 1985, pour Gagnon.

La crise du fer en 1981

Selon le président de la minière IOC à l’époque, Brian Mulroney, devenu plus tard premier ministre du Canada, le minerai de fer que l’on extrait du sol à Schefferville n’est plus compétitif et dans un tel contexte la mine n’est plus viable. Le coût de production, combiné à celui de la main-d’œuvre, ne peut rivaliser avec la concurrence mondiale féroce de pays comme le Brésil et c’est ce qui justifie cette décision de cesser les opérations minières scheffervilloises, ce qui entraînera du même coup la fermeture du concentrateur et de l’usine de bouletage de Sept-Îles.

L’histoire se répète ?

Schefferville a connu un second souffle en 2010 avec une deuxième ruée vers le fer lors de l’arrivée de Labrador Iron Mines puis de Tata Steel en 2012. L’industrie minière n’emploie cependant que peu d’employés locaux favorisant plutôt le navettage aérien (fly-in/fly-out) et les travailleurs vivent à l’extérieur du périmètre urbain. Ce regain semble avoir été de courte durée puisque Tata Steel vient d’annoncer en novembre la cessation de ses activités pour une période indéterminée.

Actuellement, environ 2000 Autochtones et 250 Allochtones vivent Ă  Schefferville.

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Publié le 12 décembre, 2022, dans la publication : Numéro_21 Volume 40

  • 40e anniversaire
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  • Villes mono-industrielles

Publié sur le site le 12 décembre 2022

  • Publication prĂ©cĂ©dente
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Événement caritatif

Aider des enfants démunis au Cameroun

par Éric Cyr

Légende photo : Josée Alvine Tchouta Yotcha (sixième à partir de la gauche) et quelques-uns des participants à l’activité de bienfaisance.

Originaire du Cameroun, en Afrique centrale, Josée Alvine Tchouta Yotcha, a suivi son mari, Guy-Romain Kouam, pour s’installer au Québec en 2011. Ils ont choisi de s’établir à Fermont à l’été 2018, son conjoint ayant décroché un poste d’ingénieur à la mine de fer du Mont-Wright. La mère de quatre enfants s’est vite intégrée à la communauté nordique où elle élève sa famille et se sent chez elle.

Lors des journées de la culture, l’automne dernier, elle participe à un repas multiculturel incluant une dégustation de menus de différents continents qui est couronné de succès. Cet événement gastronomique l’inspire et l’idée d’organiser un souper-bénéfice au profit d’enfants démunis dans son pays d’origine germe dans son esprit, après tout, elle adore cuisiner. Qui de mieux placé pour faire découvrir les plats typiques du Cameroun qu’une femme d’origine camerounaise ? Elle approche donc le club social des Moose pour faire part de son projet qui est accueilli avec enthousiasme. La démarche se met alors en branle de concert avec l’aide de bénévoles sympathiques à l’œuvre de bienfaisance.

Plus d’une centaine de personnes de Fermont et du Labrador voisin, incluant des familles, se sont rassemblés, le 26 novembre dernier, pour prendre part à l’expérience culinaire qui a proposé plusieurs plats : beignets, boulettes de viande de bœuf, frites de bananes plantain, riz pilaf poulet braisé, porc braisé et sauce jardinière. Une ambiance chaleureuse et festive régnait dans la loge des Moose où se tenait l’activité. Des enfants couraient partout et les convives dégustaient leur succulent repas en bonne compagnie. Après le souper, l’organisatrice principale s’est exprimée afin de remercier les participants : « Quelle joie immense de vous accueillir. Je vous remercie du plus profond du cœur. Vous avez été si nombreux à venir participer à l’activité-bénéfice pour les enfants démunis du Cameroun. Le temps d’un souper, un élan du cœur et la générosité se sont manifestés autour d’une passion qui m’anime, la cuisine. Du bon monde autour d’une même nourriture en train de partager un repas, que c’était beau ! »

La soirée s’est terminée avec de la danse au son de musiques africaines et sud-américaines.

Mme Tchouta Yotcha remercie la quinzaine de bénévoles qui ont donné un coup de main pour l’organisation et la préparation de l’événement et souligne la gentillesse de sa belle-mère, Mawambe Odette, qui a fait cuire des beignets. Elle remercie aussi les gens qui ont fait des dons même s’ils n’ont pu participer. Fait à souligner, le gagnant du tirage du prix en argent (moitié-moitié), Hamza Mousti, a cédé son gain pour appuyer la cause. L’entièreté des profits sera remise à des organismes venant en aide aux enfants pauvres du Cameroun.

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Publié le 12 décembre, 2022, dans la publication : Numéro_21 Volume 40

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Publié sur le site le 12 décembre 2022

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Littérature jeunesse

Deux Fermontoises publient un livre

par Éric Cyr

Les Fermontoises Myriam Desjardins-Malenfant (à gauche) et Isabelle Grenier (à droite) ont récemment fait paraître en autoédition un premier livre issu de leur collaboration, Nos expéditions au nord du 52e parallèle, saison 1, qui, en plus de piquer la curiosité des jeunes lecteurs de 5 à 12 ans sur différents sujets reliés au plein air, les incite à découvrir le Nord et ses attraits. Le lancement officiel s’est fait, le 10 décembre, dans le centre commercial du mur-écran de Fermont lors de l’événement Expo-fêtes 2022, le salon des artisans locaux.

C’est par pur hasard lors d’une rencontre dans le cadre d’un événement caritatif sur les réseaux sociaux qu’est née l’association entre les deux femmes qui, constatant des affinités et une complémentarité professionnelle, ont décidé d’unir leurs talents afin de concrétiser ce projet littéraire et artistique.

Selon l’auteure Myriam Desjardins-Malenfant, cette première saison, qui englobe sept histoires et totalise 100 pages, n’est que le début d’une longue série d’aventures illustrées pour le duo créatif qui a l’intention de poursuivre la démarche en donnant éventuellement vie à d’autres péripéties et à de nouveaux personnages nordiques. « J’ai toujours rêvé d’inspirer des jeunes par l’écriture de récits d’aventures. La photographie animalière, que je considère comme une passion, m’a amenée à prendre part à plusieurs expéditions qui ont contribué à alimenter mon imagination », confie l’écrivaine qui a étudié en environnement et en géographie. « J’ai toujours été interpellée par la resplendissante nature et la fascinante faune sauvage. L’histoire du territoire que l’on habite est aussi un aspect que j’aime découvrir à travers mes lectures et qui m’inspire dans mes écrits. Cela m’amène à entretenir un respect et un grand intérêt pour les peuples autochtones et leurs traditions qui sont d’ailleurs abordés dans ces aventures. »

Cette publication de contes nordiques comprend aussi des illustrations qui attirent l’œil et permettent d’aider à visualiser l’intrigue. C’est l’illustratrice Isabelle Grenier de Les Créations Yzart, qui donne vie aux images. Artiste peintre et détentrice d’un diplôme d’études professionnelles en infographie, cette globe-trotter, qui a travaillé en administration et en gestion, en est à sa seconde participation artistique à un livre jeunesse puisqu’elle a aussi illustré le livre Le rêve de Nicolas, de l’auteure Manon Coulombe, paru à l’automne 2018. « Je suis passionnée par la transmission de mes connaissances en arts. Durant mes nombreux voyages à travers le monde, l’artiste en moi a laissé sa trace sous la forme de murales et de toiles un peu partout au Québec et en Colombie-Britannique, mais aussi en Australie et en Nouvelle-Zélande », explique la dessinatrice.

Les deux artistes travaillent actuellement sur le second volet de cet ouvrage et planifient qu’il y aura d’autres épisodes subséquents.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la page Facebook : Nos expéditions au nord du 52e parallèle. Pour vous procurer un exemplaire du livre, vous pouvez contacter les créatrices en personne ou aller sur le site internet : expeditionnord52.ca.

Un exemplaire du livre est disponible à la bibliothèque municipale de Fermont.

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Publié le 12 décembre, 2022, dans la publication : Numéro_21 Volume 40

  • Artiste peintre
  • Auteure Myriam Desjardins-Malenfant
  • Contes nordiques
  • Édition
  • Illustratrice
  • Isabelle Grenier
  • Le rĂŞve de Nicolas
  • Les CrĂ©ations Yzart
  • LittĂ©rature jeunesse
  • Livre
  • Manon Coulombe
  • Nos expĂ©ditions au nord du 52e parallèle
  • Ouvrage littĂ©raire
  • Photo animalière
  • Publication
  • RĂ©cits d'aventures

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Fonds régions et ruralité

Améliorer la qualité de vie et renforcer l’identité territoriale

par Éric Cyr

La ministre de l’Emploi, ministre responsable de la région de la Côte-Nord et députée de Duplessis, Kateri Champagne Jourdain (à droite) a annoncé, le 29 novembre dernier, au nom de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH), Andrée Laforest, la concrétisation d’une entente de 1 123 344 $ avec la MRC de Caniapiscau pour améliorer la qualité de vie des citoyennes et des citoyens de Fermont et de Schefferville notamment par l’optimisation de l’offre de services de proximité.

L’entente permettra la réalisation d’initiatives structurantes et durables s’appuyant sur le caractère nordique et atypique qui distingue la MRC de Caniapiscau. Ces projets apporteront une diversification et une amélioration de l’offre de services dans la région. Pour ce faire, des partenariats seront développés avec les acteurs des collectivités du territoire afin de renforcer le positionnement de la MRC comme un milieu de vie où il fait bon vivre.

Mme Champagne Jourdain confie : « Je suis très fière d’annoncer la concrétisation de cette entente de plus de 1,1 million de dollars avec la MRC de Caniapiscau. Pour réduire les effets négatifs du fly-in fly-out (travail par navettage aérien) et pour permettre aux gens de s’enraciner, ça prend encore plus de services de proximité. Je félicite la MRC qui, avec son projet signature, exprime avec fierté son appartenance à la région et met l’humain au centre de son développement socioéconomique. Avec l’amélioration des services de proximité, les communautés pourront profiter pleinement des attraits et des avantages de vivre en territoire nordique. »

« Comme ministre des Affaires municipales, je trouvais essentiel que les MRC aient les leviers financiers nécessaires pour stimuler la vitalité de leur région. C’est exactement pour cette raison que notre gouvernement a créé le Fonds région et ruralité (FRR). La somme investie entraînera des répercussions concrètes sur la MRC et sur la qualité de vie de la population », explique Mme Laforest.

Selon le préfet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent (à gauche) : « L’entente entre le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation et la MRC pour la réalisation du projet  » Signature innovation Caniapiscau, proche de l’essentiel  » nous permettra de faire rayonner la qualité de vie en milieu nordique et atypique, une démarche significative pour l’avenir et l’attractivité de notre région. »

L’apport de fonds publics consentis par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) s’élève à 936 120 $ provenant du volet Projets  » Signature innovation  »
des MRC et du Fonds régions et ruralité (FRR). La participation de la MRC de Caniapiscau totalise, quant à elle, 187 224 $.

La signature « Caniapiscau, proche de l’essentiel », qui guidera l’ensemble des actions, se décline en quatre axes : proche de l’humain; proche d’environnements favorables à la santé; proche d’une culture inclusive; proche et accessible grâce aux technologies.

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Publié le 12 décembre, 2022, dans la publication : Numéro_21 Volume 40

  • Affaires municipales
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  • Duplessis
  • Fermont
  • Fonds rĂ©gions et ruralitĂ©
  • FRR
  • IdentitĂ© territoriale
  • Kateri Champagne Jourdain
  • MAMH
  • Martin St-Laurent
  • Milieu nordique
  • MRC de Caniapiscau
  • QualitĂ© de vie
  • Schefferville
  • Services de proximitĂ©

Publié sur le site le 12 décembre 2022

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Francophonie au Labrador

Remise du Prix Roger-Champagne 2022

par Éric Cyr

La Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL) a remis, le 7 novembre dernier, le Prix Roger-Champagne à Mélanie Cayouette de Labrador City (à gauche) pour son implication bénévole soutenue en français dans sa collectivité et au niveau provincial.

La 41e récipiendaire de cette distinction est un exemple d’altruisme au profit de son milieu. Issue d’une famille fière de sa culture francophone et particulièrement engagée dans le maintien et le rayonnement local de la langue française, elle s’est investie à cette mission de façon bénévole depuis de nombreuses années et en particulier dans la construction identitaire de la jeunesse francophone en misant sur le sport. L’Association francophone du Labrador, qui a soumis sa candidature, la décrit comme une personne généreuse et attentionnée qui ne compte pas ses efforts pour s’assurer qu’il y a toujours quelqu’un pour soutenir ceux qui en ont besoin et pour élever sa communauté notamment en poussant les jeunes à se surpasser.

Dès l’adolescence, Mélanie Cayouette se passionne pour le volley-ball et saisit cette chance afin de renforcer l’appartenance culturelle des jeunes en les réunissant dans des compétitions sportives. En 2005, elle créera une équipe de volley-ball qui sera le levier de son engagement au profit de la jeunesse francophone de l’Ouest du Labrador. Elle organisera des entraînements et des rencontres sportives des années durant, non seulement localement, mais aussi aux niveaux provincial et national.

Convaincue que la construction de l’identité culturelle passe aussi par des échanges avec de jeunes francophones et Acadiens d’ailleurs au pays, elle s’impliquera au fil des années au sein de l’organisme jeunesse Franco-Jeunes et formera des équipes de jeunes franco-labradoriens qui participeront à différentes éditions des Jeux de l’Acadie et des Jeux de la francophonie canadienne. Membre de l’équipe d’entraîneurs de volley-ball de la délégation masculine de Terre-Neuve-et-Labrador aux Jeux de la francophonie canadienne à Edmonton en Alberta en 2008 et à Moncton au Nouveau-Brunswick en 2017, elle sera de nouveau mobilisée en 2021 pour la rencontre qui devait se rendre à Victoria en Colombie-Britannique et qui a été annulée en raison de la pandémie. Elle ne se démotivera pas malgré les contraintes sanitaires et réussira à organiser des tournois de volley-ball de plage pour les rencontres régionales des Jeux de l’Acadie en 2021 et en 2022. Parallèlement, elle s’assurera que les jeunes puissent participer à d’autres tournois, tant au Labrador que jusqu’à Sept-Îles au Québec.

Proche partenaire de l’école francophone l’Envol à Labrador City, son travail est essentiel à la tenue de nombre d’activités pour les jeunes francophones de l’endroit. Sachant que l’apprentissage est très important pour le développement dès la petite enfance, elle s’investit aussi dans ce domaine en devenant membre du Comité de parents francophones du Labrador Ouest depuis une dizaine d’années et par la création en 2016 d’une ligue de mini volley-ball en français pour les enfants de maternelle. Selon la présidente de la FFTNL, Sophie Thibodeau (à droite sur la photo) :

« Un tel engagement bénévole, en particulier auprès de la jeunesse, fait une différence indéniable et inestimable pour le dynamisme et l’épanouissement de la communauté francophone d’ici. Au regard de ce parcours exemplaire, nous sommes très fiers que Mélanie Cayouette soit ainsi reconnue par le Prix Roger-Champagne ».

Le prix Roger-Champagne est remis annuellement depuis 1983 à la personnalité francophone ou acadienne s’étant illustrée par son travail dans la promotion du fait français à Terre-Neuve-et-Labrador.

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Publié le 28 novembre, 2022, dans la publication : Numéro_20 Volume 40

  • Acadie
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  • Association francophone du Labrador
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  • Construction identitaire
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  • IdentitĂ© culturelle
  • Jeunesse francophone
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  • Terre-Neuve-et-Labrador

Publié sur le site le 28 novembre 2022

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Littérature sentimentale

Un premier livre pour une Fermontoise

par Éric Cyr

L’écrivaine fermontoise Noémie H. a récemment fait paraître en autoédition son premier roman destiné à un public jeune adulte, Taste of love, qui, sans en dévoiler les rebondissements, traite du parcours d’une adolescente qui devra choisir entre l’amour et l’amitié. L’auteure travaille actuellement sur un second bouquin qu’elle souhaite faire publier prochainement par une maison d’édition.

Originaire de Longue-Rive en Haute-Côte-Nord, la jeune femme de 23 ans, qui a étudié au cégep de Chicoutimi, consacre beaucoup de temps à l’écriture lorsqu’elle ne travaille pas au centre de santé local où elle occupe un poste de technologiste médicale. La romancière a toujours écrit depuis aussi longtemps qu’elle se souvienne. Celle-ci a déménagé à Fermont, il y a deux ans, afin de suivre son conjoint qui travaille dans le domaine minier. « L’écriture a toujours été une passion. J’écrivais des chansons dès l’âge de huit ans. En janvier 2021, je me suis sentie inspirée et je me suis mise sérieusement à la rédaction d’une nouvelle, puis d’une deuxième, sur l’espace virtuel de lecture en ligne « Wattpad ». Après s’être fait remarquer sur Internet, dans le cadre d’un concours sur la plateforme virtuelle française d’écriture « Fyctia » où elle a partagé son contenu, elle a été invitée à un camp d’écriture en compagnie d’une éditrice de la maison d’éditeurs Hugo Publishing avant de publier son histoire en format numérique sur la plateforme d’autopublication « Stories by Fyctia ».

Un long processus

L’écrivaine explique que tout ça peut paraître simple pour les néophytes, mais avant la publication, il y a d’abord eu un premier jet, une relecture, puis un second jet qui fut suivi d’une bêta-lecture effectuée par une équipe d’une dizaine de bêta lectrices, avant que le texte ne soit confié à une correctrice qui a révisé l’ébauche du manuscrit afin d’y apporter des modifications finales avant la publication.

« J’écris en français. J’adore la langue française, mais j’aime aussi beaucoup la culture américaine, raison pour laquelle le titre de mon premier roman est en anglais et que mes deux premiers scénarios se déroulent aux États-Unis. Lorsque je rédige, je fais au préalable un plan des personnages sous forme d’esquisse, mais cela n’inclut pas la trame narrative qui n’est pas structurée dans mon processus créateur afin de ne pas limiter les possibilités d’évolution de l’histoire. Je ne suis pas cartésienne, je fais confiance à mon intuition, mon ressenti », confie Noémie H.

Continuité créative

Sa deuxième œuvre de fiction sera teintée de « nouvelle romance », un style qui se permet de traiter de sujets moins conventionnels ce qui apporte un côté plus réaliste que la romance classique, selon cette dernière. Il traitera d’anxiété et de dépression. « Le genre reste le même, mais la psychologie des personnages sera abordée différemment. J’aimerais aussi éventuellement essayer de me lancer dans l’écriture d’un roman historico-fantastique comme Outlander », conclut celle qui revient tout juste d’un voyage en Écosse.

Le roman Taste of love est en vente en version numérique dans toutes les librairies en ligne et sur Amazon ou auprès de l’auteure pour la version papier.

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Publié le 28 novembre, 2022, dans la publication : Numéro_20 Volume 40

  • Auteure
  • AutoĂ©dition
  • Autrice
  • Écriture
  • Écrivaine
  • Édition
  • Fermont
  • Fiction
  • LittĂ©rature sentimentale
  • Narration
  • NoĂ©mie H.
  • Nouvelle romance
  • Publication Roman
  • RĂ©cit
  • Romancière
  • Taste of love

Publié sur le site le 28 novembre 2022

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Église catholique

Rite d’admission vers le diaconat d’un Fermontois

par Éric Cyr

Engagé dans sa communauté chrétienne, le candidat Guy-Romain Kouam (devant la croix) a pris part au rite d’admission, une étape vers le diaconat permanent, à l’église catholique de la paroisse de la Résurrection de Fermont, le 13 novembre dernier. Il était accompagné de l’évêque du diocèse de Baie-Comeau, Mgr Jean-Pierre Blais (à gauche), du curé de la paroisse, Jimmy Delalin (2e à partir de la droite), du diacre permanent, Dominic Elsliger (à droite) et entouré des membres de sa famille et d’amis.

Le délégué diocésain pour l’office du diacre, l’abbé Delalin, confie que l’adhésion comme candidat est « un temps fort » dans le cheminement vers le diaconat qui se situe au terme de la deuxième année de formation initiale. « L’aspirant rédige une lettre personnelle où il demande à être admis comme postulant au diaconat. Cette lettre exprime sa libre démarche. Elle rend compte à l’évêque de ce qu’il a vécu, découvert et acquis durant ce temps de discernement. » Comme M. Kouam est marié, son épouse a fait parvenir par écrit à l’évêque son accord pour que son mari poursuive son cheminement vers le diaconat.

« Le délégué, de concert avec le conseil habilité dans le diocèse, consulte des personnes qui connaissent le candidat et les membres de son groupe d’accompagnement. Le résultat de cette consultation est transmis à l’évêque qui admet ou non le postulant comme candidat au diaconat. Si l’accession est décidée, elle est célébrée selon un rite liturgique de l’admission parmi les candidats au sacrement de l’Ordre. »

Selon l’Église catholique, au cours de cette célébration, celui qui aspire au diaconat manifeste publiquement sa volonté de s’offrir à Dieu et à l’Église pour exercer le ministère de diacre. L’Église de son côté, en recevant le postulant, le choisit et l’appelle pour qu’il se prépare à recevoir l’ordination diaconale et soit ainsi admis parmi les candidats au diaconat. Ce rite est une première reconnaissance officielle des signes positifs de la vocation au diaconat, qui doit être confirmée dans les années suivant la formation.

Par son ordination, le diacre est signe du Christ Serviteur; il rappelle aux chrétiens, que chaque baptisé se doit de servir les hommes et les femmes, spécialement les plus démunis. La visibilité qui lui est donnée est le signe pour tous les hommes et les femmes, qu’il côtoie quotidiennement, d’une Église proche de tous, attentive aux joies et aux peines de chacun. Une mission particulière est confiée à chaque diacre, en fonction des besoins de son diocèse, de son insertion dans le monde et de son charisme propre. La formation permanente lui offre la possibilité de progresser et de rester au plus près des mutations du monde et de l’Église.

Le ministère diaconal s’exerce dans le triple service de la charité, la Parole de Dieu (homélie et fidélité à l’Évangile) et la liturgie ou la prière communautaire (célébration de la Parole et, en l’absence d’un prêtre, il peut présider au baptême et exercer le rôle de témoin officiel du mariage ou de funérailles chrétiennes). L’aspirant diacre peut provenir de tous les milieux sociaux.

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Publié le 28 novembre, 2022, dans la publication : Numéro_20 Volume 40

  • Christianisme
  • Comeau
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Publié sur le site le 28 novembre 2022

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Monde radiophonique

Les grands honneurs pour CFMF 103,1

par Éric Cyr

Source photo : CFMF 103,1

L’équipe de la radio CFMF 103,1 de Fermont a rĂ©coltĂ© le titre de « Station de radio communautaire de l’annĂ©e – marchĂ©s central et rĂ©gional 2022 » dans le cadre du plus grand rassemblement annuel de radiodiffuseurs francophones au pays « Les Jours de la radio », qui se dĂ©roulait du 10 au 12 novembre au Château Laurier Ă  QuĂ©bec. Le prix des Rencontres de l’Association quĂ©bĂ©coise de l’industrie du disque, du spectacle et de la vidĂ©o (ADISQ) leur a Ă©tĂ© dĂ©cernĂ© au Théâtre Petit Champlain, le 11 novembre.

Les trois artisans de la radio, qui meublent les ondes hertziennes locales, réussissent à offrir un contenu et une programmation radiophoniques diversifiés et un produit de qualité teinté d’une proximité avec son public ainsi qu’une couverture de l’actualité empreinte de la réalité du milieu et de la région tout en étant ouverte sur le monde. Le directeur général de la station et de la programmation, Karl Gagné Côté, et sa conjointe la directrice musicale et adjointe à la programmation en plus d’être animatrice, Geneviève Richard, qui œuvrent à l’épanouissement de ce média depuis leur arrivée dans la localité nordique en 2006, ont certainement grandement contribué grâce à leur travail soutenu amorcé il y a 16 ans à l’obtention de cette prestigieuse distinction. L’ajout de la rédactrice en chef, journaliste et animatrice, Élizabeth Séguin, en 2020, a aussi favorisé la portée de cet outil de production, de diffusion et d’information en proposant des entrevues et des nouvelles quotidiennes.

Vecteur de culture et d’informations

M. Gagné Côté qui a commencé sa carrière en tant que responsable à la direction de la programmation et animateur du matin avant de gravir les échelons jusqu’au poste qu’il occupe actuellement depuis 2008, confie :

« On a été agréablement surpris. On ne s’attendait pas du tout à ça. C’est une belle reconnaissance de nos efforts et de notre travail qui est souligné à l’extérieur de notre communauté qui bénéficie aussi de cette vitrine. Ça rehausse la crédibilité de notre tribune qui a un retentissement à l’échelle du Québec et qui est reconnue par l’industrie musicale. On est très heureux. Je remercie les auditeurs qui nous sont fidèles et qui appuient nos initiatives. Je tiens à souligner que le mérite est partagé avec tous ceux qui se sont relayés et qui ont collaboré à la station depuis sa fondation en 1979 ainsi qu’avec la population. »

Le son du Grand Nord

Membre de l’Association des radiodiffuseurs communautaires du Québec (ARCQ), un réseau qui regroupe 34 radios indépendantes réparties aux quatre coins du Québec, CFMF 103,1, qui avait été en nomination dans la même catégorie en 2019, a su bien se démarquer par sa constance et son originalité. Ce média local de proximité est toujours à l’affût des nouveautés musicales pour offrir ce qu’il a de mieux à la population grâce à un créneau qui plaira à la majorité des auditeurs. Que ce soit pour les informations d’ici ou les découvertes musicales, la radio est toujours présente et à l’écoute de sa communauté. Vous pouvez syntoniser la radio de Fermont au 103,1 FM, au canal de télévision communautaire 200, sur Internet au cfmf.rocks ou encore sur vos appareils et haut-parleurs intelligents en demandant simplement : la radio de Fermont CFMF.

Félicitations à tous ceux qui ont contribué à cette belle réalisation.

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Publié le 28 novembre, 2022, dans la publication : Numéro_20 Volume 40

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Publié sur le site le 28 novembre 2022

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Survivre au cancer

Le parcours d’une combattante

par Éric Cyr

L’une des premières, et la plus jeune à l’époque, à avoir bénéficié de l’aide de l’organisme caritatif Cancer Fermont, Yaneisy-Nynoska Tremblay, a reçu un diagnostic de leucémie lymphoblastique aiguë à l’âge de seulement cinq ans en 2006. Ses parents décident alors de quitter Fermont pour une période de deux mois afin de faciliter l’accès aux soins médicaux spécialisés au Centre hospitalier de l’Université Laval (CHUL).

Ce fut une période difficile, où l’enfant a enduré un traitement intensif de deux mois de chimiothérapie. Étant donné que la petite devait par la suite se présenter pour de la chimio tous les 21 jours pendant deux ans et afin d’éviter des déplacements entre Fermont et Québec, le CHUL a formé une infirmière fermontoise, Natasha Thériault, afin qu’elle puisse offrir l’intervention localement. Ces efforts ont eu des effets bénéfiques puisqu’une période de rémission du cancer a été constatée à la fin des traitements de chimio en 2008 alors qu’elle avait sept ans. C’est à cette époque que la famille choisit de s’installer à Québec après la retraite du père qui travaillait à la compagnie minière Québec Cartier.

Une dizaine d’années après sa rémission du cancer, Yaneisy-Nynoska Tremblay a pu reprendre une vie normale, mais le fait d’avoir eu cette maladie a contribué à éveiller sa curiosité pour le domaine de la recherche scientifique. Celle-ci confie que ces tribulations ont contribué à forger son tempérament en changeant sa perception de la vie. « Il ne faut rien tenir pour acquis. Je me remémore des souvenirs désagréables de ce passage qui a laissé des traces. Le goût amer des médicaments dans la bouche, les nausées, le fait que je doive me forcer à manger malgré des pertes d’appétit, les cheveux qui tombent, les vomissements, les ponctions lombaires, les piqures, ma voisine de chambre avec un tube dans le nez qui subissait beaucoup d’effets secondaires en réaction aux traitements. J’ai aussi en mémoire certains passages de Fermont. C’est un peu comme un rêve, mais je me souviens des promenades sur le mont Daviault, je me rappelle que lorsque j’étais immunosupprimée je devais expliquer aux autres enfants de maternelle, qui me questionnaient sur la raison pour laquelle je portais un bandeau sur la tête, que j’étais malade. C’est vague, mais il y a aussi quand j’étais dans le mur-écran et que je franchissais la porte de l’école, je me retrouvais au centre de santé. »

La jeune femme éprouve de la gratitude envers ceux qui l’ont épaulée en l’aidant à traverser ces moments pénibles. « Je remercie ceux qui m’ont aidée à passer à travers cette terrible épreuve, je leur suis très reconnaissante. Évidemment mes parents, Fernand Tremblay et Nadiezda Trochez, le personnel médical, et particulièrement le responsable de l’unité d’hémato-oncologie pédiatrique Charles Bruneau, le docteur Bruno Michon, mais aussi les bénévoles de Cancer Fermont, notamment Denis Grenier, et les gens qui ont appuyé mes parents parfois simplement par de bonnes paroles et des mots d’encouragement. »

Fort heureusement, le cancer n’est jamais réapparu, mais cette expérience a marqué le parcours personnel et professionnel de Yaneisy-Nynoska Tremblay qui est aujourd’hui devenue une étudiante universitaire déterminée qui, ayant constaté les bienfaits et l’évolution de la recherche sur le cancer, a été attirée par le domaine. Celle qui termine un baccalauréat en sciences biomédicales à l’Université Laval va amorcer à l’automne une maîtrise en sciences cliniques et biomédicales à la même université.

« Quand on se fixe un objectif, un but, on peut l’atteindre et les désagréments que j’ai subis durant ma maladie me motivent à poursuivre mes études afin de contribuer éventuellement à améliorer les procédures médicales grâce à de nouvelles découvertes. »

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Publié le 14 novembre, 2022, dans la publication : Numéro_19 Volume 40

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Publié sur le site le 14 novembre 2022

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Semaine entrepreneuriale 2022

Tisser des liens et acquérir des compétences

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, des représentants de l’équipe de la MRC de Caniapiscau lors du lancement de la Semaine entrepreneuriale.

C’est sous le thème « Saveurs d’ici » que l’équipe de la MRC de Caniapiscau dédiée au développement économique a lancé la Semaine entrepreneuriale de Fermont à la salle Aurora (ancien centre multifonctionnel), le 2 novembre dernier. Pendant cette soirée les représentants d’une trentaine d’entreprises ont participé à une séance de réseautage et ont assisté à des présentations relatives à l’essor économique, le tout agrémenté d’un repas thématique aux saveurs locales.

L’événement, qui a regroupé une soixantaine de personnes, a entre autres permis aux participants de profiter de l’occasion pour créer des liens dans un esprit de camaraderie. La directrice générale de Chambre de commerce Fermont, Mélissa Gauthier, et l’agente de développement économique à la MRC, Mélanie Roy, ont fait à tour de rôle des présentations. Le préfet de la MRC et maire de Fermont, Martin St-Laurent, a par la suite prononcé une allocution où il a brossé un portrait des principaux dossiers d’envergure menés par municipalité.

Ce dernier s’est exprimé au sujet du projet de logements abordables que souhaite construire la Société d’habitation communautaire de Fermont qui comptera quarante maisons jumelées de deux chambres à coucher, dont quatre unités seront adaptées pour des personnes à mobilité réduite. L’aide financière reçue de partenaires privés et publics incluant la Ville de Fermont, qui a aussi contribué à la démarche en vendant des terrains au prix coûtant à l’organisme sans but lucratif, permettra d’offrir des logements à coût abordable à un montant mensuel qui devrait se situer sous la barre des 700 $, charges en sus. Un soumissionnaire a été retenu pour commencer les travaux de la première phase, qui englobe les vingt premières unités qui devraient, si tout se passe bien, être livrées à l’été 2023. Selon le maire, chaque maison coûterait en moyenne 293 000 $, sujet à révision selon les modifications apportées lors de la construction.

De plus, l’élu municipal a parlé des études en cours incluant les enjeux énergétiques de la région qui aura besoin d’un accroissement de la disponibilité d’électricité afin de répondre à la demande grandissante de l’industrie minière qui effectue actuellement une transition vers la production d’un acier plus vert afin de s’adapter à la demande mondiale. Il a aussi traité d’une étude concernant un projet de recyclage et de compostage menée de concert avec la firme Englobe avec l’appui de Recyc-Québec avant de conclure en réitérant sa détermination à poursuivre ses représentations auprès du ministère des Transports du Québec et de la nouvelle députée de Duplessis afin de faire valoir la nécessité de l’aboutissement de la réfection de la route nationale 389, qui s’éternise, et du chantier du nouveau tracé entre Fire Lake et Fermont, qui a pris du retard.

Des séances virtuelles ont été proposées dans le cadre de la programmation de la Semaine entrepreneuriale à la mi-novembre soit :

Défi OSEntreprendre et Socio-financement « La ruche et l’ampli », le 14 novembre;

Le Fonds étudiant de solidarité travail du Québec « Pour la relève citoyenne et entrepreneuriale » et « Propulsez votre entreprise avec Investissement Québec », le 15 novembre;

Le 16 novembre, la présentation de Mon commerce en ligne
« Développez vos activités en ligne grâce à ce programme pour le commerce de détail » et une autre de la Caisse des travailleuses et travailleurs unis;

Le 17 novembre, le Centre de transfert d’entreprise du Québec et la Chambre de commerce Fermont présenteront « Moi, repreneur ? » et la Commission de développement des ressources humaines des Premières Nations fera connaître ses services;

« Développer vos compétences entrepreneuriales » avec l’École des entrepreneurs du Québec, le 18 novembre.

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Publié le 14 novembre, 2022, dans la publication : Numéro_19 Volume 40

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CPE Le Mur-mûr

Une DG compétente et dynamique

par Éric Cyr

Originaire de Rivière-du-Loup, dans le Bas-Saint-Laurent, la nouvelle directrice générale du centre de la petite enfance (CPE) Le Mur-mûr de Fermont, Caroll-Ann Després-Dubé, a d’abord exercé la fonction de directrice adjointe à compter du 1er juin 2022 avant d’être nommée directrice générale par le conseil d’administration (CA), le 4 octobre.

Titulaire d’un baccalauréat en sciences politiques et d’un certificat en criminologie de l’Université Laval, l’ancienne directrice d’une succursale régionale du réseau de l’Association du Québec pour enfants avec problèmes auditifs (AQEPA), qui a aussi œuvré pour la Confédération des organismes de personnes handicapées du Québec (COPHAN), est arrivée dans la municipalité nordique, en mai, afin de relever de nouveaux défis.

« J’ai fait le choix d’être ici et j’ai l’intention de m’établir sur place à long terme. J’étais tannée de la ville et je souhaitais poursuivre ma carrière dans le milieu communautaire que je considère comme une vocation. Une occasion favorable s’est présentée pour un déménagement dans le Nord. Fermont ne constituait pas un terrain inconnu puisque deux cousines éducatrices au CPE et en garderie familiale y travaillaient. »

Efficacité et inclusion

Mme Després-Dubé, qui prône une vision inclusive et une approche d’interdisciplinarité entre les acteurs du milieu qui inclut les parents, n’a pas chômé depuis son installation puisqu’elle s’est investie à assurer la transition du CPE, qui compte actuellement 78 places, vers un retour à la normale à la suite de la fin de l’administration provisoire assurée par une consultante privée nommée par le ministère de la Famille. Celle-ci se réjouit que la nouvelle convention collective des 23 employées ait été signée, le 5 octobre dernier, et a déjà amorcé une planification stratégique destinée à revoir la mission, les valeurs et la vision de l’organisme.

De tempérament optimiste, la jeune femme est heureuse de la première rencontre du nouveau CA qui s’est tenue le 17 octobre. « Le CPE appartient à la communauté et constitue une responsabilité collective. Tous ont le rôle de contribuer à assurer son plein potentiel. Il y a un nombre plus important de membres issus de la communauté au sein du CA comme des représentants de la Ville de Fermont et d’ArcelorMittal. »

Motivation et passion

En plus de travailler avec ardeur et ténacité à assurer la pérennité des services de garde du CPE local, la nouvelle gestionnaire est actuellement en train d’élaborer de nouveaux projets échelonnés sur une période plus longue notamment la création éventuelle d’un volet de responsables en service de garde en milieu familial par l’intermédiaire du bureau coordonnateur afin de tenter de répondre à un besoin évident puisqu’il y a actuellement 70 noms d’inscrits sur la liste d’attente pour une place désignée « 0 à 5 ans » au CPE. Elle a de plus mis en branle l’enseignement de la langue des signes aux éducatrices qui veulent l’apprendre et qui pourront transmettre ces nouvelles connaissances aux enfants.

Ă€ en constater son parcours, le CPE semble entre bonnes mains.

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Publié le 14 novembre, 2022, dans la publication : Numéro_19 Volume 40

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Énergie cinétique

Le vent dans les voiles à Fermont…

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, un modèle d’éolienne utilisé dans les régions nordiques. Source photo : Justin Bulota, gracieuseté Tugliq Énergie.

Une initiative d’implantation d’éoliennes dans la région de Fermont est actuellement à l’étude par le promoteur Tugliq Énergie. Un avis de projet, portant le nom « Le projet éolien du fer phase 1 », a été déposé auprès du gouvernement du Québec, le 28 juillet 2022, par l’instigateur de la démarche dans le cadre d’un appel d’offres de la société d’État Hydro-Québec, qui cherche à conclure des contrats d’approvisionnement en électricité à partir d’énergie aéromotrice. Cette action s’inscrit en conformité avec la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement (PÉEIE) exigée par la Loi sur la qualité de l’environnement (LQE).

Le parc éolien que souhaite installer l’entreprise québécoise fondée en 2011 qui se spécialise dans la décarbonation (élimination des gaz à effet de serre) de l’industrie lourde serait composé de 12 aérogénérateurs d’une puissance de 4,2 mégawatts (MW) pour un total de 50,4 MW. Les infrastructures seraient situées à l’intérieur des limites du territoire de la localité nordique. D’autres volets pourraient éventuellement s’ajouter par la suite.

Tugliq Énergie offre des solutions énergétiques propres et durables produites localement aux consommateurs industriels et aux populations isolées notamment à l’aide d’énergie renouvelable et de stockage d’énergie en fournissant des services « clés en main » en diversification énergétique. Selon les documents présentés au ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC), le parc d’éoliennes, qui ciblait à l’origine le déploiement de la moitié des aéromoteurs en périphérie (autour) du lac Tupper, occuperait une superficie de 25 kilomètres carrés avec des éoliennes disséminées dans certains secteurs au nord de la route nationale 389. Le modèle de conception allemande serait de type Enercon E-115 EP3 E, une technologie d’entraînement direct sans boîte de vitesse à régime de rotation variable d’une puissance nominale de 4200 kilowatts (kW) ou de 4600 kilovoltampères (kVA). La hauteur du moyeu est de 92 mètres (m) et la longueur des pales à orientation individuelle est de 56 m avec un diamètre du rotor de 115,7 m.

Le maire de Fermont, Martin St-Laurent, explique que les besoins énergétiques de la région sont en forte croissance et que ce phénomène constitue un enjeu majeur qui coïncide avec le virage vert des minières qui ont besoin d’un approvisionnement accru en électricité afin de s’adapter à la demande mondiale d’acier à l’empreinte carbone réduite.

« Je considère que le périmètre initialement prévu pour l’installation n’est pas idéal, car il est trop près de la ville.  La problématique d’aménagement au lac Tupper a été ultérieurement abordée et des solutions de remplacement mieux adaptées aux besoins seront proposées. J’ai pris l’initiative d’effectuer une visite de certains endroits stratégiques en compagnie de représentants du promoteur lors de leur passage sur place afin de leur montrer d’autres lieux qui pourraient être envisagés notamment le long du tracé anticipé d’une possible nouvelle ligne de transport d’électricité de 315 kV entre le poste Montagnais et Fermont ainsi qu’à Fire Lake. »

Le vice-président développement projets et opérations chez Tugliq Énergie, l’ingénieur en génie électrique Nicolas Seguin, confie que la cartographie déposée en juillet dernier est antérieure à la visite subséquente du secteur effectuée par des intervenants municipaux et des responsables de l’entreprise et ne reflète pas le cheminement actuel. L’emplacement exact du parc d’éoliennes n’est pas encore défini. « Avant la visite de terrain effectuée avec des représentants locaux, en septembre dernier, des endroits ont été ciblés afin de pouvoir procéder au dépôt de l’avis de projet pour l’appel d’offres, en juillet 2022. À la suite de ce déplacement à Fermont, les secteurs d’intérêts pour le déploiement éolien se sont éloignés des zones initialement pressenties et nous comptons sur les consultations à venir pour déterminer les meilleurs endroits pour le projet. »

Le directeur général de la Ville de Fermont, Claude Gagné, invoque l’importance de la diversification économique actuellement essentiellement monoindustrielle dans la région et précise qu’une collaboration est souhaitée entre la municipalité et les Innus de Uashat mak Mani-Utenam (Sept-Îles) afin de conclure des ententes et d’établir un partenariat.

Une première rencontre à ce sujet se tiendra à la fin novembre dans la communauté innue et d’autres discussions devraient suivre.

En résumé

– Première phase du projet = 50 MW, soit 12 Ă©oliennes de 4,2 MW.

– PrĂ©sentĂ© dans le cadre de l’appel d’offres 300 MW Ă©olien d’Hydro-QuĂ©bec dont le rĂ©sultat devrait ĂŞtre connu Ă  la fin de l’annĂ©e 2022/dĂ©but 2023.

– Mise sur l’implantation de grands projets industriels et sur la qualitĂ© des ressources disponibles dans la rĂ©gion pour dĂ©velopper un projet compĂ©titif.

– L’objectif s’inscrit dans les initiatives d’électrification relatives Ă  la mouvance de dĂ©carbonation des industries lourdes et des besoins grandissants d’énergie propre.

– DĂ©sire harmoniser le dĂ©veloppement et l’utilisation des ressources du milieu en tentant de combiner les besoins d’accès au territoire avec les chemins qui seront requis pour se rendre aux Ă©oliennes.

– Cible les zones les plus Ă©levĂ©es en altitude et une proximitĂ© des postes Ă©lectriques d’Hydro-QuĂ©bec.

– Le dĂ©ploiement d’une tour de mesure pour quantifier prĂ©cisĂ©ment la vitesse du vent est en prĂ©paration.

– Le grand potentiel de la rĂ©gion offre la possibilitĂ© de dĂ©velopper des phases subsĂ©quentes et rĂ©pondre Ă  d’autres besoins d’Hydro-QuĂ©bec Ă  venir, avec l’appui du milieu local et des partenaires innus.

– Si le projet passe la prochaine Ă©tape avec Hydro-QuĂ©bec, une Ă©tude d’impact environnemental et social sera entreprise.

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Publié le 14 novembre, 2022, dans la publication : Numéro_19 Volume 40

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Coopérative d’alimentation

Bilan positif malgré la pénurie de main-d’œuvre

par Louise Vachon, collaboration spéciale

La Coopérative des consommateurs de Fermont, dont le but est de fournir des biens et des services à ses membres, a tenu son assemblée générale annuelle (AGA), le 11 octobre dernier, à la salle du syndicat des Métallos. Cette réunion leur permet de s’informer de la santé financière, des réalisations et des problématiques de l’entreprise d’économie sociale qui leur appartient. Une quarantaine de personnes incluant plusieurs employés y ont assisté.

Le bilan financier de 2022, qui se terminait à la fin avril, fait état d’une augmentation des ventes de près de 512 000 $ de plus que l’année précédente. L’excédent est d’environ 611 000 $ et de ce surplus, 181 000 $ seront affectés à une ristourne aux propriétaires-usagers, soit 2,54 % du coût des achats effectués par les clients membres. Cette année, il a été recommandé de laisser cette somme dans la réserve. L’adhérent cumule donc ce montant dans ses parts sociales.

Lors de cet exercice financier, la coopérative a émis 715 parts sociales totalisant 7150 $ en trésorerie et elle a retiré un bénéfice de 2748 $ coïncidant avec 275 parts sociales payées avec la ristourne. Elle a dû rembourser 1090 parts sociales pour un montant de 10 898 $, un membre souscrivant à cinq parts sociales de 10 $ chacune. La coop comptait 1748 membres soit 85 de plus qu’en 2021. Les achats des membres ont totalisé 7 141 302 $, soit 53, 97 % du chiffre d’affaires comparativement à 60,86 % l’année précédente. Parmi les engagements cités dans le rapport, la coopérative a accepté de prolonger son entente de fidélité auprès de son grossiste en alimentation jusqu’en août 2030. Si la coop cessait ses engagements, c’est-à-dire si elle quittait la bannière Metro, elle pourrait devoir payer une pénalité de 1 200 000 $. De plus, cet accord permet à la coopérative d’un subside annuel de 30 000 $ pour le transport des marchandises, ce qui est avantageux puisque les coûts du transport sont passés de 470 182 $ en 2021 à 548 925 $ en 2022. Fermont subit encore plus les contrecoups de l’inflation compte tenu de son éloignement géographique et de son statut de région éloignée. Parmi les rénovations anticipées, la coopérative a demandé des soumissions pour la rénovation des plafonds, le remplacement du système de surveillance ainsi que du système informatique administratif.

Dans son allocution au sujet du rapport annuel, le président du conseil d’administration, Pierre-Antoine Plourde, a souligné la stabilité financière de l’entreprise malgré certaines difficultés.

« On a dû faire face à plusieurs bris relatifs au système de réfrigération, mais cela semble en voie d’être réglé. Le plus grand défi demeure la pénurie de main-d’œuvre et ce n’est pas de gaieté de cœur que nous avons dû nous résoudre, en plus de la fermeture du mardi, à une réduction des heures quotidiennes d’ouverture, les activités cessant à 18 heures. Heureusement, cette décision n’aura été que temporaire avec un retour à la normale, le 17 octobre, à la suite de l’embauche de personnel. Il y a actuellement une douzaine de postes à pourvoir afin de constituer une équipe plus efficace et mieux équilibrée. »

Le président et le directeur général, Luc Ouellet, ont remercié le personnel, qui doit fournir une énergie additionnelle afin de compenser ce manque de ressources. Ce qui compte le plus selon M. Ouellet, c’est que la clientèle et les employés soient satisfaits de ces accommodements. Dans la même veine, plusieurs questions ont été posées concernant l’implantation éventuelle de caisses en libre service qui pourraient alléger la tâche des employés. Ces nouveaux appareils automatiques ont été commandés, mais compte tenu de la forte demande, elles ne pourront être installées qu’en mai 2023.

La coopérative a remis quatre bourses de 500 $ à des finissants de cinquième secondaire dont les parents sont membres. Elles furent attribuées Thomas Allard-Bouchard, Charles-Olivier Gilbert, Émile Rivard, et Florence Shaw.

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Publié le 31 octobre, 2022, dans la publication : Numéro_18 Volume 40

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Coalition Union 138

Retour en force et avec conviction

par Éric Cyr

Plus déterminée que jamais, la Coalition Union 138, soutenue par les communautés innues du Nitassinan, l’Assemblée des MRC de la Côte-Nord, l’Alliance des chambres de commerce et de l’industrie de la Côte-Nord, ainsi que la Société du Pont sur le Saguenay, a invité, le 19 octobre dernier, les deux nouveaux députés nord-côtiers à placer au sommet de leur liste de priorités la construction d’un pont à l’embouchure de la rivière Saguenay/Shekutamitsh.

Bilan et perspectives

À la suite des actions organisées pendant la campagne électorale québécoise où l’ensemble des candidats et leurs chefs ont eu l’occasion de prendre position sur la nécessité de construire un premier lien fixe pour la Côte-Nord, les représentants de la Coalition Union 138 demandent désormais des engagements clairs et sans équivoque à ce sujet. Selon le porte-parole de l’organisation, Guillaume Tremblay, le moment est venu d’agir pour désenclaver le territoire nord-côtier.

« Il est maintenant le temps pour nos nouveaux députés de passer de la parole aux actes en renforçant la volonté politique pour concrétiser ce besoin essentiel pour notre région ». 

Actions Ă  venir

Afin d’appuyer le travail des deux députés nord-côtiers de la Coalition avenir Québec (CAQ) et de les aider à convaincre leurs collègues à l’Assemblée nationale, la population nord-côtière sera invitée dans les prochaines semaines à participer au « photomaton pour le pont ». Lors du déploiement de l’activité qui se tiendra partout sur le territoire, l’ensemble des communautés et du milieu économique sera invité à prendre des photos avec la bannière « Mamu un pont entre nous » pour ensuite les partager dans leurs réseaux.

Mamu un pont entre nous

L’Assemblée des MRC de la Côte-Nord, par la voix de sa présidente, Micheline Anctil, aussi préfet de la MRC de la Haute-Côte-Nord et mairesse de Forestville, incite les gens et les entreprises à se mobiliser en prenant part avec enthousiasme à la démarche : « Ensemble, ouvrons la porte aux entreprises, aux travailleurs et aux familles qui se joindront à nous pour participer activement à notre développement et à notre qualité de vie ». En tant que chef du Conseil de la Première nation des Innus Essipit et co-chef porteur des opportunités économiques pour la nation innue, Martin Dufour estime que cette action est une occasion à saisir pour tous ceux qui appuient la construction d’un pont à Tadoussac afin de donner tout son sens au slogan de la Coalition Union 138 « Mamu un pont entre nous ».

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Publié le 31 octobre, 2022, dans la publication : Numéro_18 Volume 40

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Publié sur le site le 31 octobre 2022

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Route nationale 389

Une surveillance accrue…

par Éric Cyr

Dans un souci de sécuriser davantage la portion québécoise de la TransQuébec-Labrador, la route nationale 389, les policiers de la Sûreté du Québec du centre de service de Baie-Comeau ont procédé à une opération de sécurité routière totalisant six jours répartis en deux séquences de trois jours sur cette voie terrestre qui relie Baie-Comeau à Fermont et à la frontière du Labrador, du 6 au 8 septembre et du 4 au 6 octobre 2022.

Cette grande mobilisation s’inscrit dans une série de mesures et d’initiatives mise en place par la Sûreté du Québec pour améliorer le bilan routier sur ce lien interprovincial de plus en plus achalandé qui est reconnu pour sa dangerosité et qui a fait partie à de nombreuses reprises du palmarès annuel peu enviable des dix pires routes du Québec, un concours organisé par le CAA-Québec. 

 Un total de 143 amendes en six jours

Au total, les policiers affectés à ces opérations ont signifié 137 constats d’infraction pour des vitesses excessives, deux constats d’infraction pour le non-port de la ceinture de sécurité et quatre constats d’infraction pour des dépassements illégaux. Il est à noter qu’il y a eu interception pour des infractions liées à la vitesse allant jusqu’à 164 km/h dans une zone de 90 km/h.

La Sûreté du Québec rappelle que la vitesse est l’une des premières causes de collisions mortelles à survenir sur les routes du Québec.

D’autres mesures et initiatives seront mises en place par la Sûreté du Québec sur le réseau routier québécois et notamment sur la route 389.

La Stratégie en sécurité des réseaux de transport 2021-2026, « La vie humaine, au cœur de nos actions », a pour objectif de diminuer le nombre de collisions mortelles et avec blessés graves sur les réseaux routiers et récréotouristiques. Des pistes d’action sont mises en œuvre dans chacun des axes distincts : Partenariat, Intervention, Sensibilisation, Technologie, Évaluation (PISTE) par la Sûreté du Québec ainsi que ses partenaires, afin de collaborer pour tendre vers un objectif commun, celui de rendre nos routes, nos sentiers et nos plans d’eau plus sécuritaires.

Campagne de sensibilisation

La Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) a aussi lancé une campagne de sensibilisation sur les comportements imprudents sur les routes de la Côte-Nord, le 5 octobre dernier, en ciblant notamment la route 389 qui est particulièrement visée par cette démarche.

Caméras de circulation

La route 389, qui fait partie du réseau routier national depuis 2005, ne respecte toujours pas les normes minimales de sécurité fixées par le ministère des Transports du Québec et les usagers de cet axe terrestre doivent donc faire preuve de prudence et de grande vigilance quand ils l’empruntent. Malgré ces lacunes, des caméras de circulation ont récemment été installées par Transports Québec aux kilomètres 22,5 et 210,5 afin de surveiller la fluidité du trafic en temps réel et de leur permettre d’être au fait des conditions sur la partie sud du seul lien routier de la région.

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Publié le 31 octobre, 2022, dans la publication : Numéro_18 Volume 40

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Publié sur le site le 31 octobre 2022

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