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  • Numéro 3

  • Pour ou contre le registre?

    Un registre des armes longues au Québec

    Pour ou contre le registre?

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    Venez prendre un café au Centr’Action

    Des mushers passionnés

  • Une course bonifiée

    Défi Taïga 200

    Une 22 février, 2016

    Une course bonifiée

Numéro 3

Pour ou contre le registre?

Un registre des armes longues au Québec

Pour ou contre le registre?

Des mushers passionnés

Venez prendre un café au Centr’Action

Des mushers passionnés

Une course bonifiée

Défi Taïga 200

Une 22 février, 2016

Une course bonifiée

Un registre des armes longues au Québec

Pour ou contre le registre?

par Bernard Jolicoeur

Voilà un sujet teinté de grande émotivité tant pour les tenants que les opposants à la création d’un tel registre.

Laissons de côté l’émotivité et ana-lysons la question de façon ration-nelle. À cette fin, il est nécessaire de connaitre les principales lois qui existent déjà et de préciser quelques notions concernant les différents types d’armes. On entend tellement d’âneries à propos des armes et des munitions, aussi importe-t-il de savoir de quoi on parle.

Il existe actuellement une loi sur les armes à feu au Canada. On y décrit les exigences à respecter pour acquérir, posséder et entreposer des armes. Ce sont des règles de gros bon sens qui se résument à ce qui suit.

Pour posséder ou acheter des armes, il faut être titulaire d’un permis fédéral de possession et acquisition des armes à feu et le renouveler aux cinq ans. Un cours de base permet d’obtenir ce permis; les couts sont abordables et la procédure est assez simple. Concrètement, cela signifie que, registre des armes ou non, les autorités connaissent déjà les noms et adresses de tous les propriétaires d’armes à feu au Canada. Il serait donc faux de dire que la police a besoin d’avoir accès à un registre des armes pour savoir qui en possède, elle le sait déjà. Voilà donc un premier point réglé.

Il existe aussi des règlements de la même loi pour encadrer l’entre-posage sécuritaire des armes à feu. On veut ainsi éviter que les armes soient trop faciles d’accès dans la maison ou que les enfants puissent les trouver et causer des catastrophes en jouant au cowboy comme cela arrive quasiment à chaque jour aux États- Unis. Sans entrer dans les détails, les armes doivent être rangées dans un endroit verrouillé et les munitions ne doivent pas se trouver tout à côté, gros bon sens point à la ligne.

Quant à ce qui concerne les armes « automatiques », elles sont déjà interdites au Canada. On parle ici d’armes qui peuvent tirer une multi-tude de coups par une seule pression de la détente. Quand on entend des gens dire qu’il faudrait un registre des armes pour empêcher l’achat ou la possession de mitraillettes par exemple, rassurez-vous, c’est déjà réglé, c’est interdit point final.

Un mot sur les armes dites « de poing », les pistolets et les révolvers. Ces armes font déjà l’objet d’une règlementation sévère au Canada. Dans leur cas, l’enregistrement est obligatoire depuis fort longtemps et des conditions très sévères encadrent l’acquisition, l’entreposage et le transport de ces armes. Les civils qui les utilisent pour le tir à la cible notamment ont un permis qui décrit en détail le trajet et l’horaire liés à leurs déplace-ments entre leur domicile et le club de tir. On parle ici de civils honnêtes et bien intentionnés. Les gangsters qui possèdent des armes de poing non enregistrées n’ont pas tendance à prévenir les corps policiers de leurs déplacements ou de leurs intentions… Pensez-vous qu’ils seraient davantage disposés à enregistrer leurs armes longues? On est bandit ou on ne l’est pas, un peu de fierté tout de même!

Une fois que l’on sait tout cela, quant à moi, le cas est pas mal réglé. Un registre québécois des armes longues serait-il nécessaire? Non. Réduirait-il le risque que des bandits ou des tueurs commettent des crimes avec des armes à feu? Non. La création d’un tel registre engendrerait-elle des couts impor-tants? Oui. Or, le gouvernement actuel a beaucoup de difficulté à définir ce qu’est ou non un montant important. Abolir l’entretien de la Route verte pour sauver trois mil-lions (une grosse somme?) puis se virer de bord et créer à grands frais un ministère des « saines habitudes de vie », voilà le genre de sottises auxquelles ce gouvernement se prête volontiers.

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Publié le 22 février, 2016, dans la publication : Numéro 3 Volume 34

  • arme à feu
  • chasse
  • Registre

Publié sur le site le 22 février 2016

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  • Prochaine publication

Venez prendre un café au Centr’Action

Des mushers passionnés

par Louise Vachon, collaboration spéciale

Le 26 janvier dernier, lors de la rencontre hebdomadaire « Venez prendre un café », le Centr’Action recevait Normand Casavant et Karine Grenier, deux mushers d’expérience. Nouvellement établis à Fermont, ils ont pris de leur temps pour raconter leur histoire, leurs projets et ont répondu aux questions des jeunes et des moins jeunes.

Normand et Karine ont démarré leur aventure dans les Laurentides avec une entreprise d’écotourisme de chiens de traineaux. Après une vingtaine d’années, les deux mushers se lassent de l’aspect touristique et de nouveaux projets germent dans leur tête. Ils déménagent au Yukon pour en apprendre davantage sur les chiens de traineaux, dans l’optique de participer à de grandes courses.

De fil en aiguille, Normand réalise son rêve et participe à de nombreuses compétitions, dont la célèbre Yukon Quest, dont il prend le départ à cinq reprises. En 2014, Normand et Karine prennent part à la première édition du Défi Taïga 200 à Fermont.

Lors de la rencontre du 26 janvier, les jeunes présents ont eu l’occasion de poser de nombreuses questions. « Pourquoi certains chiens de traineaux portent des bottines roses? Est-ce réservé pour les filles? », demande innocemment un jeune. « Mais non, il n’y a pas de discrimination entre chiens et chiennes dans l’attelage. Les bottines roses sont de taille moyenne, et les oranges de taille large. », répondent les mushers.

« Le but de cette rencontre était de faire découvrir aux Fermontois, petits et grands, la vie de musher. Il y avait un aspect éducatif important », explique Lise Pelletier, chargée de projet au Centr’Action.

Une autre question fuse : « Que mets-tu dans la soupe du chien? » Normand répond que les chiens de traineau sont de véritables athlètes, et qu’il faut donc les nourrir en conséquence. La soupe est composée de toutes sortes de viandes pour les protéines (bœuf, poulet poisson ou orignal) ainsi que de moulée séchée pour les vitamines. Karine explique que les chiens goutent par l’odorat. Apparemment, le castor serait leur mets préféré. Les chiens mangent trois repas par jour. Pour éviter des torsions d’estomac, on respecte toujours un délai de trois heures avant un exercice physique.

Karine a également évoqué une activité que l’on peut pratiquer avec un seul chien, le ski joëring, où une personne à ski se fait tirer par un ou deux chiens reliés par un harnais spécial. Pour de plus longues randonnées, le skieur peut laisser glisser derrière lui une pulka, un petit traineau dans lequel on peut placer du matériel et des provisions. Karine, grande amatrice de cette activité, a déjà effectué plusieurs randonnées en solitaire.

À la fin de « Venez prendre un café », les participants se sont rendus dehors pour voir comment Normand et Karine nourrissent leurs chiens. Ces derniers étaient étonnement calmes. Presque aucun jappement ne s’est fait entendre. Un bel après-midi somme toute, qui aura peut-être fait naitre une nouvelle passion chez certains.

Louise Vachon, collaboration spéciale

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Publié le 22 février, 2016, dans la publication : Numéro 3 Volume 34

  • chiens de traineau
  • Défi taïga
  • Mushers

Publié sur le site le 22 février 2016

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Défi Taïga 200

Une course bonifiée

par Guillaume Rosier

Les 18 et 19 mars prochain aura lieu la plus grande course chiens de traineaux de l’Est du Canada, le Défi Taïga 200. Malgré des imprévus et un contexte économique difficile, l’évènement a été largement bonifié.

Dans un peu moins d’un mois, une vingtaine de mushers et leur attelage s’élanceront dans les étendues glacées de la taïga. Un défi de taille pour les participants mais aussi pour les organisateurs, qui travaillent d’arrachepied depuis plusieurs mois afin que tout soit parfait le moment venu. Le Défi Taïga 200 a en effet une réputation à tenir. Les deux premières éditions ont fait grand bruit dans le monde du mushing. La course se démarque par sa très grande qualité ainsi que le bel accueil qui est réservé aux participants. La barre est haute.

Imprévus

En novembre dernier, un accident malencontreux a contraint Catherine Joly-Cardinal et son conjoint Yan Shaw à se retirer de l’organisation de la course. « La nouvelle de l’accident a ébranlé l’équipe toute entière. Nous perdions deux piliers de l’organisation. Il a fallu se retrousser les manches et aller de l’avant », raconte Serge Côté, président de l’Association touristique de Fermont, organisme qui chapeaute le Défi.

Le contexte économique, incertain en raison notamment de la baisse du prix du minerai de fer, n’a pas facilité les choses. M. Côté explique : « L’idée à long terme, c’est de prendre de l’expansion et de faire en sorte que le Défi devienne une rencontre internationale. Pour l’instant, le contexte économique ne nous le permet pas. En raison de la frilosité de certains commanditaires potentiels, nous avons dû revoir notre stratégie ainsi que notre calendrier. »
Toutefois, grâce au dévouement des organisateurs et des bénévoles ainsi qu’au soutien inespéré de plusieurs commanditaires, la course se bonifie par rapport aux années précédentes. « C’est paradoxal. Avec des moyens limités, le Défi est parvenu à se renouveler et à s’améliorer », note Véronique Dumais, responsable des communications de la course.

Nouveautés

Cette année, le parcours compte plusieurs nouveaux tronçons, qui doivent permettre une utilisation optimale du terrain. Cinq tentes seront montées au checkpoint afin que les mushers puissent se reposer à la mi-parcours. Une sixième fera office de cafétaria.

En ce qui concerne l’aspect promotionnel de la course, les organisateurs ont mis les bouchées doubles : nouveau site Internet, vente d’articles promotionnels, lots à gagner ou concours photo organisé durant la course. « Nous recevons toujours des appels de mushers qui désirent s’inscrire », rapporte Véronique Dumais.

« La troisième édition du Défi Taïga 200 sera la meilleure, jusqu’à la quatrième », assure Serge Côté.

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Publié le 22 février, 2016, dans la publication : Numéro 3 Volume 34

  • chiens de traineau
  • Défi taïga

Publié sur le site le 22 février 2016

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