Expédition terrestre
En autostop jusqu’à Fermont!
par Éric Cyr
Deux Français originaires de Normandie ont fait une escale à Fermont, le 21 août dernier, durant leur périple improvisé sur le pouce vers le Labrador et Blanc-Sablon, en direction de Gaspé à la fin du trajet. Les aventuriers de l’Hexagone ont été subjugués par les ravissants paysages et les grandes étendues de la région.
Les deux comparses sont arrivés en avion à Montréal et se sont rendus aux Fêtes de la Nouvelle-France à Québec et dans Charlevoix, puis en Beauce. Ils ont par la suite marché le long de la rivière Chaudière dans Chaudière-Appalaches avant de poursuivre leur chemin vers les Laurentides et le Saguenay-Lac-Saint-Jean où ils ont sillonné le lac Kénogami. Ils ont ensuite atteint Tadoussac, puis Baie-Comeau avant de rejoindre Fermont.
À la découverte des grands espaces, Benjamin Albrycht (à gauche) de la commune de Videcosville près d’Omaha Beach (débarquement de Normandie lors de la Seconde Guerre mondiale) dans le département de La Manche est forgeron coutelier d’art nordique à la forge d’Asgeir, une bijouterie historique spécialisée en coutellerie d’art et bijouterie scandinave. Quentin Dewailly (à droite) de Bayeux sur la rivière de l’Aure, réputée pour son centre historique médiéval formé de maisons à colombages, est importateur et vendeur de produits spécialisés. Les deux compères qui se passionnent pour les Vikings et les espaces nordiques espéraient pouvoir faire une incursion sur un site archéologique normand si le temps le leur permettait.
Selon M. Albrycht : « Cette première découverte du Québec constitue pour moi l’occasion de faire des rencontres intéressantes et m’a même permis de développer des liens d’affaires, ce qui n’était pas prévu. »
M. Dewailly, qui en est pour sa part à sa seconde visite en sol québécois, a des tendances globetrotter et a déjà eu la chance de se rendre au lac Baïkal, surnommé « la perle de Sibérie », qui constitue la plus grande réserve d’eau douce à la surface de la Terre. Situé dans le sud de la Sibérie en Russie orientale, c’est ce lac qui a inspiré le récit autobiographique de Sylvain Tesson et le film de Safy Nebbou, Dans les forêts de Sibérie, sorti en 2016, qui est occasionnellement à l’affiche sur la chaîne de télévision Super Écran. « J’ai couché dans les deux cabanes que l’on voit dans le film, celle de l’aventurier français et celle du tueur russe exilé. »