• Publications
  • Le journal
    • L’Équipe
    • Historique
    • Distinctions
  • Abonnements & membres
  • Annoncez avec nous
  • Contactez-nous
Journal le Trait d'Union du Nord
  • Publications
  • Le journal
    • L’Équipe
    • Historique
    • Distinctions
  • Abonnements & membres
  • Annoncez avec nous
  • Contactez-nous
  • Toutes les publications
  • Volume 36

  • Lifting complet et nouvelles infrastructures

    Centre Smokey Mountain

    Lifting complet et nouvelles infrastructures

  • Une nation autochtone, une minière et trois gouvernements

    Innus contre Rio Tinto IOC

    Une nation autochtone, une minière et trois gouvernements

  • Nouveau départ pour la mine Scully

    Tacora Resources

    Une 17 décembre, 2018

    Nouveau départ pour la mine Scully

  • Rendez-vous avec le rire désopilant

    Humour

    Rendez-vous avec le rire désopilant

  • Assemblée annuelle panquébécoise

    Syndicat des Métallos

    Assemblée annuelle panquébécoise

  • Crise des médias  au pays

    Presse écrite à l’agonie

    Crise des médias au pays

  • Nécessaire ajustement des revenus anticipés

    Ville de Fermont

    Une 3 décembre, 2018

    Nécessaire ajustement des revenus anticipés

  • Le premier ministreTrudeau fait l’autruche

    Projet de loi C-372

    Le premier ministreTrudeau fait l’autruche

  • Nouvelle brèche anticipée dans les finances

    CISSS de la Côte-Nord

    Nouvelle brèche anticipée dans les finances

  • Quelques faits intéressants

    Première Guerre mondiale

    Quelques faits intéressants

  • Célébration du centième anniversaire de l’Armistice

    Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté

    Célébration du centième anniversaire de l’Armistice

  • La contestation se poursuit

    Impôt foncier à Fermont

    Une 19 novembre, 2018

    La contestation se poursuit

  • Une députée en visite

    MRC de Caniapiscau

    Une députée en visite

  • L’évêque du diocèse à Fermont

    Paroisse La Résurrection

    L’évêque du diocèse à Fermont

  • Destruction du Nord québécois valorisée

    Environnement

    Destruction du Nord québécois valorisée

    • publications précédentes

Volume 36

Lifting complet et nouvelles infrastructures

Centre Smokey Mountain

Lifting complet et nouvelles infrastructures

Une nation autochtone, une minière et trois gouvernements

Innus contre Rio Tinto IOC

Une nation autochtone, une minière et trois gouvernements

Nouveau départ pour la mine Scully

Tacora Resources

Une 17 décembre, 2018

Nouveau départ pour la mine Scully

Rendez-vous avec le rire désopilant

Humour

Rendez-vous avec le rire désopilant

Assemblée annuelle panquébécoise

Syndicat des Métallos

Assemblée annuelle panquébécoise

Crise des médias  au pays

Presse écrite à l’agonie

Crise des médias au pays

Nécessaire ajustement des revenus anticipés

Ville de Fermont

Une 3 décembre, 2018

Nécessaire ajustement des revenus anticipés

Le premier ministreTrudeau fait l’autruche

Projet de loi C-372

Le premier ministreTrudeau fait l’autruche

Nouvelle brèche anticipée dans les finances

CISSS de la Côte-Nord

Nouvelle brèche anticipée dans les finances

Quelques faits intéressants

Première Guerre mondiale

Quelques faits intéressants

Célébration du centième anniversaire de l’Armistice

Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté

Célébration du centième anniversaire de l’Armistice

La contestation se poursuit

Impôt foncier à Fermont

Une 19 novembre, 2018

La contestation se poursuit

Une députée en visite

MRC de Caniapiscau

Une députée en visite

L’évêque du diocèse à Fermont

Paroisse La Résurrection

L’évêque du diocèse à Fermont

Destruction du Nord québécois valorisée

Environnement

Destruction du Nord québécois valorisée

  • publications précédentes

Centre Smokey Mountain

Lifting complet et nouvelles infrastructures

par Éric Cyr

Un hélicoptère a été nécessaire pour le transport aéroporté d’objets lourds par câble.

Après plus d’un demi-siècle d’activités, le centre de ski alpin et de planche à neige Smokey Mountain de Labrador City, fondé en 1961, a récemment fait peau neuve alors que toutes les installations extérieures intégrées à une partie des montagnes Wapusakatto ont été remplacées par des équipements mieux adaptés et plus modernes durant les deux derniers mois.

Cure de rajeunissement

Afin de cohabiter avec la proximité de travaux de dynamitage minier qui ont débuté dernièrement, de nouvelles pistes et des éléments beaucoup plus solides et durables ont été ajoutés aux pentes de ski qui cumulent à 845 m d’altitude (2769 pi), dont des poteaux d’éclairage aux diodes électroluminescentes (DEL) pour les randonnées nocturnes. Deux remontées mécaniques de type téléski de la marque française Poma ont fait leur apparition, dont l’une à l’endroit où était situé le télésiège original et l’autre sur le tracé de l’ancien téléski rouge. Un télésiège quadruple de marque Skytrac, qui mène au sommet par voie aérienne donnant ainsi accès à l’entièreté des pistes, a aussi été installé un peu à droite de l’endroit où se trouvait l’ancien, aujourd’hui disparu, qui ne disposait que de deux places assises. De nouvelles descentes ont aussi surgi là où étaient disposés les anciens remonte-pentes essoufflés qui ont été retirés en plus de l’ajout d’autres tracés qui viennent complémenter ceux déjà aménagés.

Plusieurs partenaires

Le centre de sports d’hiver avait déjà obtenu un montant de 207 838 $ du Fonds des collectivités innovatrices de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) et 210 000 $ du ministère des Affaires, du Tourisme, de la Culture et du Développement rural (MATCDR) pour améliorer ses infrastructures dans l’ouest du Labrador comprenant la modernisation du chalet de ski, l’achat et l’installation d’un tapis magique et l’acquisition d’appareils de chronométrage et de matériel particulier à l’appui des activités du club incluant un nouveau remonte-pente et une dameuse à neige. Comme la station de ski se trouve dans le périmètre du rayon relié aux travaux de dynamitage de la nouvelle mine de fer Wabush 3 (fosse Moss) récemment inaugurée par Rio Tinto IOC, de nouveaux aménagements ont été nécessaires et font partie des mesures d’atténuation des effets des explosions proposées par la minière qui a financé d’autres structures additionnelles plus contemporaines à la suite d’une entente avec les administrateurs. La saison doit débuter le 22 décembre 2018.

Partager

Publié le 17 décembre, 2018, dans la publication : Numéro 21 Volume 36

  • Centre de ski alpin
  • Centre de sports d'hiver
  • Labrador
  • Labrador City
  • Planche à neige
  • Rio Tinto IOC
  • Ski alpin
  • Smockey Mountain
  • Sports de glisse
  • Station de ski

Publié sur le site le 17 décembre 2018

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Innus contre Rio Tinto IOC

Une nation autochtone, une minière et trois gouvernements

par Éric Cyr

Source photo : Éric Cyr

La saga se poursuit et se complexifie dans le dossier de la poursuite de 900 M $ intentée par des Innus contre la minière IOC dont l’actionnaire principal est Rio Tinto. La Cour suprême du Canada a accepté, le 15 novembre dernier, d’entendre l’appel du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador qui conteste une décision de la Cour supérieure du Québec et de la Cour d’appel du Québec.

Frontière artificielle

Les Premières nations innues de Uashat mak Mani-utenam (Sept-Îles) et de Matimekush-Lac-John (Schefferville) sont déçues de la décision rendue par la Cour suprême du Canada qui a accepté d’entendre un appel de Terre-Neuve-et-Labrador sur la compétence des tribunaux du Québec dans le cadre de cette poursuite après que les plus hautes instances judiciaires québécoises avaient statué qu’elles détenaient le pouvoir de légiférer sur les mines qui se trouvent à la frontière du Québec et du Labrador et donné gain de cause aux Innus. Le gouvernement terre-neuvien et labradorien soutient que « les tribunaux du Québec n’ont pas la compétence pour se prononcer sur des activités et des terres allant au-delà des limites territoriales de la province. » Il y aura donc une audition devant le plus haut tribunal canadien afin de déterminer si les tribunaux québécois peuvent juger de la question de la violation des droits des Innus à la frontière du Labrador.

Conviction et détermination

Les Innus sont déterminés à aller jusqu’au bout pour faire valoir leurs droits constitutionnels.

« Nous demeurons convaincus que notre capacité d’obtenir réparation pour les violations de nos droits par Rio Tinto IOC ne s’arrête pas là où ont été fixées les frontières provinciales. Cette décision renforce notre désir et notre détermination de nous assurer que cette minière soit confrontée à ses actions et à la violation systématique de notre territoire et de nos droits au cours des 70 dernières années » a déclaré le chef de Uashat mak Mani-utenam, Mike McKenzie.

Il s’agit de la seconde fois qu’une question procédurale dans le cadre de cette poursuite historique contre la minière et déposée à la Cour supérieure du Québec en 2013 par les Innus se rend jusqu’à la Cour suprême fédérale. Rio Tinto IOC a subi un revers la première fois alors qu’elle demandait aux tribunaux de mettre fin à la procédure contre elle prétendant que les Innus devaient poursuivre les gouvernements et non une entreprise privée.

Rancœur et ténacité

« Il s’agit d’un nouveau délai pour nos peuples qui attendent que cette compagnie nous respecte, et ce, depuis le début des opérations de Rio Tinto IOC chez nous en 1950 », a ajouté le chef de Matimekush-Lac-John, Tshani Ambroise. Son prédécesseur, Réal McKenzie confiait en 2014 que le temps où les entreprises pouvaient indûment exploiter le territoire sans tenir compte du fait que ce peuple en est aussi propriétaire est révolu et que bien que les gouvernements aient joué un rôle décisif en autorisant le mégaprojet minier sans leur consentement, ce n’est pas un projet public et ce sont des investisseurs privés qui ont fait ce choix sans se soucier des peuples innus qui habitaient ce territoire depuis des temps immémoriaux : « Ce ne sont pas les gouvernements qui ont procédé à la discrimination raciale contre les employés innus d’IOC, qui ont expulsé nos enfants, nos femmes et nos aînés de leur propre territoire natal pour faire place aux mines d’IOC. Et ce ne sont pas les gouvernements qui ont amassé des milliards de profits en détruisant et en contaminant notre territoire en quête de nos richesses minérales, c’est IOC/Rio Tinto. C’est donc à IOC/Rio Tinto de prendre ses responsabilités. »

Le litige opposant les deux communautés innues et la minière IOC progresse, mais est loin d’être réglé. L’entreprise IOC, qui a extrait et vendu près d’un milliard de tonnes de fer provenant de ses mines de Schefferville avant de cesser ses activités localement, fait bande à part puisque c’est la seule minière de la région qui n’a jamais conclu d’entente avec les Innus incluant dans le cas de ses opérations de Labrador City.

Partager

Publié le 17 décembre, 2018, dans la publication : Numéro 21 Volume 36

  • Cour supérieure du Québec
  • Cour suprême du Canada
  • Innus
  • Labrador City
  • Labrador Ouest
  • Minière IOC
  • Premières nations
  • Rio Tinto
  • Schefferville
  • Terre-Neuve-et-Labrador

Publié sur le site le 17 décembre 2018

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Tacora Resources

Nouveau départ pour la mine Scully

par Éric Cyr

De gauche à droite sur la photo : La représentante innue Clementine Kuyper, le ministre provincial des Affaires municipales et de l’Environnement Graham Letto, le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador Dwight Ball, le PDG de la minière Tacora Larry Lehtinen, la ministre provinciale des Ressources naturelles Siobhan Coady, la députée fédérale du Labrador Yvonne Jones et le maire de Wabush Ron Barron.

Le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Dwight Ball, était à l’hôtel Wabush au Labrador, le 27 novembre dernier, où il a annoncé officiellement la relance des installations de la mine de fer Scully située à Wabush en compagnie du président-directeur général du nouvel acquéreur Tacora Resources, Larry Lehtinen.

D’autres dignitaires ont prononcé des allocutions pour l’occasion notamment le ministre provincial des Affaires municipales et de l’Environnement et député provincial du Labrador Ouest, Graham Letto, sa collègue la ministre des Ressources naturelles et ancienne députée fédérale, Siobhan Coady, ainsi que la secrétaire parlementaire du ministre des Affaires intergouvernementales et du Nord et du Commerce intérieur, la députée fédérale du Labrador, Yvonne Jones. Le maire de Wabush, Ron Barron et la directrice du Centre innu de développement des affaires, Clementine Kuyper étaient aussi sur place. Le grand chef de la nation innue du Labrador, Gregory Rich, est satisfait de l’accord conclu avec le promoteur.

Un second souffle

Le premier ministre Ball a souligné l’importance de l’activité minière et de ses retombées économiques pour solidifier la fondation des collectivités rurales du Labrador.

« Le redémarrage de cette mine constitue une étape charnière pour l’industrie minière de notre province. Notre gouvernement comprend l’importance et le potentiel énorme de la mise en valeur des ressources minérales en tant que créateur de richesses afin d’assurer un avenir prometteur aux travailleurs de la région. Nous accueillons avec enthousiasme ces investissements à long terme », a-t-il déclaré.

Le président et chef de la direction de Tacora, M. Lehtinen, évalue que les activées minières devraient s’échelonner pendant 25 ans et assure que la production pourra reprendre en juin 2019. Il précise que la totalité du minerai de fer est déjà vendue pour les 15 prochaines années grâce à un contrat avec le partenaire Cargill qui achètera toute la production et des accords de financement avec des investisseurs en actions : Proterra Investment Partners, Aequor et MagGlobal.

Impulsion nouvelle

Cette annonce du projet de 276 M $ américains (367 M $ canadiens) constitue une véritable bouée de sauvetage pour l’économie de Wabush et devrait lui insuffler un nouvel élan d’ici l’été prochain puisque la mine, qui produira annuellement jusqu’à 6,5 millions de tonnes de concentré à teneur en fer de 65,9 %, créera approximativement 260 nouveaux emplois localement au cours des prochains mois sans compter ceux qui s’ajouteront en périphérie.

La production sera expédiée par train sur le chemin de fer QNS&L jusqu’au port de Sept-Îles avant d’être transbordée sur des minéraliers, ce qui devrait nécessiter l’apport d’au moins une trentaine de travailleurs québécois additionnels qui seront embauchés à la Société ferroviaire et portuaire de Pointe-Noire grâce à une entente relative à la manutention, au chargement et à l’expédition.

Le syndicat des Métallos/Steelworkers qui a négocié, en juin 2017, une convention collective de cinq ans pour les futurs travailleurs, un préalable à la réouverture, se réjouit de la nouvelle. Une séance publique d’information s’est tenue le soir même au Centre des arts et de la culture à Labrador City afin notamment d’expliquer les formalités du processus d’embauche qui a été enclenché sur-le-champ.

Contexte préalable

C’est sous la gouverne de la défunte société Cliffs Natural Resources que la mine Scully (aussi connue sous le nom de Mines Wabush) avait cessé ses activités (tout comme la mine du lac Bloom à Fermont) lors de l’effondrement des prix du fer en 2014 soit près d’un demi-siècle après son inauguration. Quelque 500 travailleurs de Wabush et de Sept-Îles avaient alors perdu leur emploi. Elle fut acquise après la faillite de l’ancien propriétaire par l’Américaine Tacora basée au Minnesota, en juillet 2017.

Partager

Publié le 17 décembre, 2018, dans la publication : Numéro 21 Volume 36

  • Cliffs
  • Labrador
  • Labrador Ouest
  • mine scully
  • Mine Wabush
  • Redémarrage mine Scully
  • Relance mine Scully
  • Tacora Ressources
  • Wabush

Publié sur le site le 17 décembre 2018

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Humour

Rendez-vous avec le rire désopilant

par Lynda, collaboration spéciale

Tordus de rire ou pliés en deux, les spectateurs ont pu rire aux éclats, aux larmes, à gorge déployée, à en perdre haleine, à se décrocher la mâchoire et à se rouler par terre. Ces expressions décrivent bien l’ambiance hilarante qui régnait dans le cadre du spectacle « Malade » de l’humoriste Simon Leblanc présenté à l’auditorium des écoles à Fermont, le 28 novembre dernier.

Vaut mieux en rire qu’en pleurer

L’artiste originaire de Sainte-Anne-des-Monts en Gaspésie arrive sur scène et commence par faire connaissance avec son public. Parmi eux, un membre de l’auditoire avait particulièrement beaucoup de « jasette », ce qui réchauffe la salle et démarre bien le show avant que Simon Leblanc ne reprenne la parole avec un humour assez convaincant! Il poursuit en nous confiant ses problèmes de santé, graves et gênants, avec des mots simples et clairs, mais dans des tournures absurdes ne nous laissant pas d’autre choix que d’en rire haut et fort avec lui.

Avoir le mot pour rire

Le jeune pince-sans-rire nous raconte des péripéties et aventures de sa vie quotidienne ou celles survenues lors de ses voyages, toujours avec une attitude sérieuse accompagnée parfois de grimaces, question de bien illustrer le sujet, et parsemée de mini fous rires contagieux pour ridiculiser la situation embarrassante ou dangereuse qu’il décrit. On pourrait modifier l’expression : « On peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui! » en « On peut rire de tout avec Simon Leblanc!».

Mort de rire

L’humoriste enchaîne ses anecdotes, toutes aussi drôles les unes que les autres, dans une certaine suite logique en nous rappelant le sérieux de l’histoire, mais aucun moment de répit pour le public qui rit intensément plié en deux. Certains ont même dû sortir un Kleenex et faire des efforts pour reprendre leur souffle. La foule n’en pouvait plus de rire comme des fous!

Rire de bon cœur

Un personnage que l’on gagne à connaître! Comique, gentil, innocent, intéressant, original, positif et attachant, tels sont les qualificatifs qui décrivent celui qui s’exprime sincèrement et avec beaucoup d’humour. Sans oublier de glisser un mot gentil pour sa femme, qu’il fait sa complice et qu’il dépeint comme sa sauveuse.

Malgré les crampes au ventre à force d’avoir tellement ri, le public en sueur l’acclame et réclame un rappel à la fin du spectacle. C’était trop bon! Et, généreusement, l’humble humoriste revient avec enthousiasme et, dès les premiers mots, il nous rembarque dans le manège euphorique des éclats de rire avec un bout de son prochain spectacle en rodage. Bref, pour terminer mon appréciation de cette belle soirée, c’est certainement à l’unanimité que la galerie a adoré ce spectacle. Ça s’entendait!

Partager

Publié le 3 décembre, 2018, dans la publication : Numéro 20 Volume 36

  • Comique
  • Fermont
  • Hilarant
  • Humoriste québécois
  • Humour
  • Rire
  • Simon Leblanc
  • Spectacle «Malade»

Publié sur le site le 3 décembre 2018

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Syndicat des Métallos

Assemblée annuelle panquébécoise

par Éric Cyr

Source photo : Métallos

C’est sous le thème « force, solidarité et respect » que s’est tenue la 54e assemblée québécoise annuelle du syndicat des Métallos au Manoir Richelieu à La Malbaie, du 21 au 23 novembre dernier. Le rassemblement a réuni près de 450 travailleurs.

Les représentants des sections locales de partout au Québec ont pu entendre une conférence de l’ancien conseiller politique, auteur et professeur d’université John Parisella sur l’accord de libre-échange États-Unis–Mexique-Canada et discuter des tarifs sur l’acier et l’aluminium. « Les délégués ont réitéré l’importance de lever les tarifs sur l’acier et l’aluminium préalablement à une éventuelle signature. On ne peut parler de libre-échange si ces tarifs injustes sont maintenus », a plaidé le directeur québécois des Métallos, Alain Croteau.

Force majeure

Des lockoutés de l’aluminerie de Bécancour à la rue depuis plus de dix mois sont venus rencontrer les participants au congrès qui ont annoncé des dons totalisant 165 000 $ afin de venir en aide à ces derniers et qui s’ajoutent à plusieurs contributions récurrentes. Une résolution a été adoptée afin de demander qu’un lockout dans une aluminerie ne puisse plus être considéré comme un cas de force majeure permettant aux multinationales de l’aluminium de se soustraire à leurs obligations. « Le lockout a coûté aux Québécois presque 200 millions de dollars jusqu’à présent. Québec doit corriger ces contrats injustes qui déséquilibrent les rapports de force », a fait valoir le syndicaliste qui a invité les Métallos à manifester dans les jours suivants devant le siège social d’Hydro-Québec.

L’assemblée a donné le ton des revendications des prochaines années en demandant que les mesures de prévention prévues dans la Loi sur la santé et la sécurité du travail s’appliquent enfin à l’ensemble des milieux de travail. Pour l’heure, seulement 16 % des travailleurs sont couverts par les dispositions sur la prévention en santé et sécurité.

« On a gagné la bataille des clauses orphelin discriminatoires pour les nouveaux travailleurs cette année grâce à l’engagement des militants et militantes syndicaux. Notre prochain grand combat se fera pour que la prévention en santé et sécurité se fasse dans tous les milieux de travail, et ce, avec les représentants des travailleurs. Qu’on soit employeur ou travailleur, tout le monde a intérêt à ce qu’on prévienne mieux les accidents et les maladies professionnelles. Il est temps que les règlements le reflètent », a ajouté Alain Croteau.

Les Métallos ont aussi promis de maintenir la pression sur le gouvernement fédéral pour que la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies protège mieux les retraités et les anciens travailleurs. Pour l’heure, lorsqu’un régime de retraite est déficitaire et qu’une entreprise fait faillite, les travailleurs et les retraités n’ont que des miettes, une fois que les banquiers se sont servis.

Partager

Publié le 3 décembre, 2018, dans la publication : Numéro 20 Volume 36

  • Alumineries
  • Clauses orphelin
  • LACC
  • Lockout
  • Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies
  • Métallos
  • Monde syndical
  • Régimes de retraite
  • Syndicalisme

Publié sur le site le 3 décembre 2018

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Presse écrite à l’agonie

Crise des médias au pays

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

À l’heure où la plupart des journaux souffrent énormément de la baisse des ventes publicitaires au profit des géants du Web comme Google et Facebook, la députée de Manicouagan, Marilène Gill, du Bloc québécois (BQ) considère qu’Ottawa compte parmi les fossoyeurs de la presse écrite et a fait une sortie à ce sujet, le 14 novembre dernier.

« La presse écrite est en crise partout au Québec et que font les partis fédéraux ? Les conservateurs partent en guerre contre les médias et les libéraux les laissent mourir. On a besoin d’une presse libre et forte au Québec pour une démocratie saine. Il faut que le gouvernement fédéral se sorte immédiatement la tête du sable », a déclaré la députée bloquiste de Manicouagan qui a accusé Ottawa de contribuer au déclin de la presse écrite.

Alors que le quotidien La Presse avait déjà aboli 158 postes en septembre 2015 incluant 43 à la rédaction, il annonçait récemment la suppression de 37 postes additionnels, dont 19 dans sa salle de rédaction. Le Bloc québécois réclame un crédit d’impôt remboursable sur les dépenses salariales des médias écrits. Marilène Gill s’attend également à ce que le gouvernement fédéral fournisse une aide financière immédiate aux journaux régionaux de la Côte-Nord.

David contre Goliath

Le Bloc demande aussi au gouvernement Trudeau une vaste refonte des lois encadrant le commerce électronique afin de soumettre les géants du Web, comme Facebook et Amazon, aux lois québécoises et canadiennes. Actuellement, ces multinationales profitent, entre autres, d’un avantage injuste face aux médias traditionnels dans la vente d’espaces publicitaires parce qu’elles ne sont pas soumises à la Loi sur l’impôt.

« Non seulement le gouvernement Trudeau est à la traîne, il fait même partie du problème. Il a triplé ses achats de publicité sur Facebook en sachant très bien que Facebook ne paie pas d’impôt chez nous. Ça prend un vrai changement de culture à Ottawa parce qu’actuellement, le gouvernement fédéral fait partie des fossoyeurs de la presse écrite », a conclu la députée.

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) a aussi fait connaître ses inquiétudes pour l’avenir de l’information en soulignant le contexte de précarité occasionnant des fermetures récurrentes d’entreprises de presse un peu partout au pays. La FPJQ juge que c’est un autre signe de la maladie qui ronge la presse écrite. Selon le président de l’organisme, Stéphane Giroux : « Seule une intervention des gouvernements permettra de sauver nos médias d’information. »

Soupir de soulagement

Le gouvernement Trudeau a finalement annoncé, le 21 novembre dernier, des mesures d’aide aux médias d’information totalisant 595 M $ sur cinq ans pour l’ensemble du pays et qui prendra la forme de deux crédits d’impôt. Le premier ministre Justin Trudeau confie qu’il est préoccupé par la situation. Il a admis la nécessité d’une information fiable et de qualité et que le gouvernement a la responsabilité d’aider et de faciliter la transition vers la numérisation : « On ne peut pas avoir une démocratie en santé si les citoyens ne sont pas bien informés. » La FPJQ croit que ces nouvelles mesures devraient aider les salles de rédaction à passer au travers de cette crise qui menaçait à moyen terme la survie du journalisme, un des piliers de la démocratie, et souligne qu’il était temps que les responsables fédéraux s’attaquent au problème afin de résorber la situation. Tous les partis d’opposition se réjouissent de cette décision sauf les conservateurs qui accusent les libéraux de tenter d’acheter les journalistes avant les prochaines élections.

Partager

Publié le 3 décembre, 2018, dans la publication : Numéro 20 Volume 36

  • Bloc québécois
  • Crise médiatique
  • FPJQ
  • Information
  • Journaliste
  • Journaux
  • Marilène Gill
  • Médias
  • Presse écrite
  • Rédaction

Publié sur le site le 3 décembre 2018

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Ville de Fermont

Nécessaire ajustement des revenus anticipés

par Éric Cyr

Fermont doit s’inspirer constamment de sa devise « Faire front, faire face » puisqu’elle peut parfois être assaillie par certaines industries établies sur son territoire qui tentent de faire diminuer l’évaluation foncière de leurs installations résidentielles et minières, ce que la Ville a réussi jusqu’à présent à contenir au maximum afin d’éviter une incidence sur les services offerts aux citoyens.

Réévaluations foncières à répétition

Trois entreprises contestaient initialement leurs comptes d’impôt foncier, ArcelorMittal, Champion (propriétaire de Minerai de fer Québec), et les liquidateurs de Cliffs, l’ancien propriétaire de la mine du lac Bloom. L’administration municipale a réglé deux dossiers en signant d’abord un accord avec ArcelorMittal, en juillet 2017 et en concluant une entente avec Minerai de fer Québec (MFQ), en novembre dernier, ce qui clarifie la situation et permet d’entrevoir un avenir à plus long terme. La Ville a réajusté son revenu en conséquence après avoir puisé dans un montant qui avait été conservé en provision en raison de l’incertitude relative aux dossiers de contestation judiciaire de l’avis d’imposition des minières en suspens.

ArcelorMittal

La Ville, qui a accepté de réduire la valeur des infrastructures d’ArcelorMittal en sol fermontois d’environ 5 %, dans le cadre d’un règlement concernant les années 2016 à 2018, a dû émettre un chèque de 1 196 000 $ à la multinationale, occasionnant une baisse des revenus en impôts pour la municipalité de 556 000 $ pour cette période. Port-Cartier, qui avait pourtant également obtenu une entente en 2013, alors qu’ArcelorMittal avait contesté son compte de taxes de 2013 à 2015, a plutôt choisi d’emprunter la voie des tribunaux afin de régler un nouveau litige pour les années 2016 à 2018. C’est donc la Cour supérieure du Québec qui tranchera dans le dossier l’opposant à la compagnie. Selon la mairesse port-cartoise de l’époque, Violaine Doyle, ArcelorMittal a bafoué sa parole et n’a pas respecté ses engagements. Son successeur, le nouveau maire Alain Thibault, espère obtenir gain de cause par crainte de devoir composer avec un manque à gagner important. Il considère pour sa part que l’entreprise « n’agit pas en bon citoyen corporatif. »

Minerai de fer Québec/Champion

Fermont s’est aussi entendu récemment avec Minerai de fer Québec (MFQ), une filiale de Champion, et doit réduire la valeur foncière des installations de la minière qui avaient auparavant été estimées à 336 M $ par l’évaluateur municipal sans obtenir de consensus sur ce montant et qui sont dorénavant fixées à 199 M $ à la suite d’un règlement.

En plus de devoir réajuster ses revenus de près de 4 M $ par année, la Ville doit rembourser à la société plus de 11 millions de dollars en taxes foncières perçues en trop pour les années 2016 à 2018 à la suite de la révision de l’évaluation des équipements et des bâtiments du site minier de la mine du lac Bloom.

Cliffs Natural Resources

Les démarches juridiques se poursuivent dans le cadre du litige en suspens opposant la Ville de Fermont au contrôleur de la faillite de la défunte minière Cliffs, qui exploitait la mine du lac Bloom, FTI Consulting. Une requête pour faire appel de la décision rendue par le tribunal administratif du Québec (TAQ), qui avait tranché en faveur de la municipalité, a été déposée. Le différend concerne le compte d’impôt foncier des années 2013 à 2015. La première manche a été remportée par Fermont qui a été fortement appuyé par l’Union des municipalités du Québec (UMQ) puisque dans ce cas particulier, c’est beaucoup plus que simplement l’évaluation foncière qui est contestée. Le requérant souhaite une interprétation plus large de la Loi sur la fiscalité municipale (LFM) demandant à ce que la totalité des bâtiments faisant partie de l’unité d’évaluation soit écartée de la démarche d’imposition, ce qui pourrait avoir une incidence sur une vingtaine de localités québécoises. Le maire de Fermont, Martin St-Laurent, demeure optimiste et espère que la Cour du Québec maintiendra le précédent verdict.

Partager

Publié le 3 décembre, 2018, dans la publication : Numéro 20 Volume 36

  • ArcelorMittal
  • Champion
  • Cliffs
  • Évaluation foncière
  • Fermont
  • Impôt foncier
  • Minerai de fer Québec
  • Taxes municipales
  • UMQ
  • Union des municipalités du Québec

Publié sur le site le 3 décembre 2018

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Projet de loi C-372

Le premier ministreTrudeau fait l’autruche

par Éric Cyr

Source : BQ

La députée de Manicouagan et responsable de l’Est-du-Québec pour le Bloc québécois (BQ) Marilène Gill a rencontré les membres des Métallos à Ottawa, au début novembre, afin d’interpeller les élus fédéraux pour qu’ils appuient son projet de loi qui vise à protéger les fonds de pension des travailleurs alors que les libéraux refusent toujours de rencontrer les représentants du syndicat.

Trudeau est à côté de la plaque

« Les Métallos auront passé quatre semaines cette année sur la Colline parlementaire dans le but de se porter à la défense des retraités qui ont perdu leurs rentes et leurs assurances dans la faillite de leur entreprise. Malgré les demandes qu’ils ont effectuées, il n’y a eu aucune rencontre avec le ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, Navdeep Bains, ni même avec aucun autre ministre », affirme Marilène Gill. Les Métallos étant confrontés à l’absence de réponse, la députée s’est portée à leur défense en interpellant directement le premier ministre Justin Trudeau à la période de questions, afin qu’il planifie une rencontre : « Je lui ai d’une part demandé s’il voulait les rencontrer, et d’autre part, s’il était prêt à appuyer le projet de loi C-372 que j’ai déposé soit la Loi modifiant la Loi sur la faillite et l’insolvabilité et la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (régimes de pension et régimes d’assurance collective). En guise de réponse, il a fait l’autruche et a changé de sujet. Il était tellement dans le champ que c’en était pitoyable! » poursuit la députée bloquiste.

Attitude méprisante

« L’attitude des libéraux à l’égard des travailleurs et des aînés est totalement condamnable. Sur la Côte-Nord, les effets de leur manque de collaboration se font ressentir. Ça fait trois ans que les travailleurs retraités de l’usine Cliffs se battent pour récupérer leur fonds de pension et leurs assurances. Ça fait plus d’un an que les travailleurs de Sears sont dans l’incertitude constante. Force est d’admettre que les travailleurs ne font pas partie des priorités du gouvernement Trudeau qui ignore complètement ces évidences et qui se démarque par son absence totale d’empathie. Pendant ce temps, des retraités vivent dans la misère. Le temps presse! », ajoute la bloquiste.

Les âneries libérales

Marilène Gill est souvent sollicitée par des retraités qui lui demandent son aide. « Ce sont des gens qui sont incapables de se payer une épicerie adéquate ou de payer leurs factures. Certains continuent à s’endetter, tandis que d’autres en subissent les effets psychologiques. C’est d’une tristesse infinie. Les libéraux n’ont aucune considération. Au même moment, ils se targuent d’être le parti des travailleurs. Dire de telles âneries, c’est une insulte pour ceux qui se battent quotidiennement pour obtenir de meilleures conditions de travail! Ils méritent mieux! », a conclu la députée de Manicouagan.

Partager

Publié le 19 novembre, 2018, dans la publication : Numéro 19 Volume 36

  • Aînés
  • Bloc québécois
  • Députée Marilène Gill
  • Fonds de pension
  • Métallos
  • Ottawa
  • Travailleurs
  • Trudeau

Publié sur le site le 19 novembre 2018

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

CISSS de la Côte-Nord

Nouvelle brèche anticipée dans les finances

par Éric Cyr

Légende : Centre de santé de l'Hématite à Fermont.

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord envisage d’inscrire un nouveau déficit d’au moins 15 M $ qui est appréhendé pour l’année financière 2018-2019 après avoir dû réclamer une aide de 13,9 M $ à Québec en mars dernier afin de boucler le précédent budget.

Bien que la distance géographique puisse constituer un phénomène aggravant, les dettes constituent cependant un phénomène récurrent au sein de l’administration du CISSS de la Côte-Nord qui semble collectionner les découverts. Tout comme l’an dernier, les gestionnaires ont l’intention de demander une aide d’urgence au ministère québécois de la Santé pour absorber le manque à gagner. C’est le président-directeur général de l’institution de santé, Marc Fortin, qui a dévoilé cette information, le 3 octobre dernier, à l’occasion de la séance du conseil d’administration qui s’est tenue à Sept-Îles.

Le principal intéressé, qui souhaite rationaliser les dépenses, considère que le déficit est surtout imputable aux coûts reliés à la main-d’œuvre et au prix élevé de certains médicaments en oncologie qui pourraient l’inciter à devoir aller chercher une assistance financière additionnelle de 3 M $. Ce dernier attribue le blâme au recours à des agences privées qui emploient des travailleurs indépendants, en croissance exponentielle impressionnante pour l’année financière, et qui a été beaucoup plus important durant la période estivale où le personnel était réduit. Entre avril et août dernier, ce serait l’équivalent de près de 59 000 heures de travail qu’il aurait fallu combler. Il pointe aussi du doigt les heures supplémentaires qui sont très onéreuses et amplifiées par les nombreux postes à pourvoir dans la région qu’il évalue à une quarantaine d’infirmiers/infirmières et à une trentaine de préposés aux bénéficiaires.

Les administrateurs reconnaissent qu’il existe une problématique importante au niveau de la rétention de personnel. Le CISSS nord-côtier a en effet embauché 333 nouveaux employés du début janvier à la fin juillet, mais a dû essuyer simultanément 266 départs. Le PDG précise que des démarches de recrutement sont en cours dans des pays européens de langue française afin de tenter d’attirer des travailleurs qualifiés, mais il précise que cela risque de prendre un certain temps.

M. Fortin confie que certaines solutions ont été planifiées afin de tendre vers un redressement budgétaire, mais que celles-ci ne pourront être appliquées avant la fin des négociations avec les syndicats qui s’éternisent depuis près d’un an. Il juge qu’il faut respecter les conventions collectives et les décrets et qu’il sera difficile d’instaurer de nouvelles mesures avant la signature des conventions collectives dont l’exercice vise à harmoniser les conditions de travail des neuf établissements fusionnés au sein du CISSS de la Côte-Nord tout en tenant compte des particularités locales.

Des représentants syndicaux de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) de la Côte-Nord, qui regroupe 900 membres, et de la CSN étaient sur place lors de la rencontre afin de demander la poursuite des négociations qui ont été rompues quelques jours plus tard, le 9 octobre, par l’employeur qui s’est retiré de la table de négociations, ce qui a fait dire à l’APTS que la partie patronale a ralenti volontairement les négociations pour tenter d’imposer ses vues dans le cadre d’une médiation en arbitrage.

Partager

Publié le 19 novembre, 2018, dans la publication : Numéro 19 Volume 36

  • APTS
  • CISSS Côte-Nord
  • Déficit financier
  • Institution de santé
  • Ministère de la Santé
  • Recrutement infirmière
  • Sept-Îles
  • Soins de santé

Publié sur le site le 19 novembre 2018

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Première Guerre mondiale

Quelques faits intéressants

par Éric Cyr

Les bleuets et les coquelicots continuaient à pousser au milieu de la boue des tranchées dans la terre retournée par les nombreux obus qui labouraient quotidiennement les champs de bataille pendant la Grande Guerre, constituant un vibrant témoignage de la vie qui continuait.

Le coquelicot, dont la couleur rouge rappelle le sang versé, se veut un symbole de mémoire qui honore la bravoure et le souvenir des soldats tombés au combat en provenance des pays du Commonwealth britannique dont le Canada fait partie (sauf en Australie ou c’est le brin de romarin qui représente la bataille des Dardanelles appelée aussi bataille de Gallipoli) et des États-Unis. Cette fleur est intimement associée à un poème, Au champ d’honneur (In Flanders’ Fields), composé par le médecin et chirurgien au sein de l’artillerie canadienne durant la deuxième bataille d’Ypres en mai 1915 dans les plaines de Flandre en Belgique, John McCrae, à la mort d’un de ses camarades d’armes. En France, c’est le bleuet qui est le symbole de la mémoire et de la solidarité envers les anciens combattants, les victimes de guerre, les veuves et les orphelins.

L’usage massif d’armes chimiques et toxiques fait son apparition lors d’attaques au gaz.

L’usage du casque de combat ou casque militaire destiné à protéger la tête durant une opération militaire réapparaît et se répand.

Le mot poilu qui désignait quelqu’un de courageux ou de viril dans le langage familier de l’époque est transposé et devient le surnom que l’on donne aux soldats français qui étaient dans les tranchées lors de la Première Guerre mondiale que l’on rebaptise les Poilus.

Une nouvelle expression voit le jour. Le terme « gueules cassées » est employé pour désigner les survivants ayant subi des blessures au combat notamment par leur exposition aux tirs de mitraillettes ou d’obus et affectés par des séquelles physiques, souvent au visage qui est mutilé et parfois atrocement défiguré, ou profondément marqués psychologiquement par le conflit et dont certains durent être internés. Durant cette période, la chirurgie réparatrice fait un bond en avant.

Les soldats ont involontairement contribué à propager la plus grande pandémie de l’ère moderne lors de leur retour du front, la grippe de 1918 appelée aussi à tort grippe espagnole.

Partager

Publié le 19 novembre, 2018, dans la publication : Numéro 19 Volume 36

  • Bleuet
  • Brin de romarin
  • Coquelicot
  • Grippe espagnole
  • Gueules cassées
  • John McCrae
  • Poilus français
  • Première Guerre mondiale

Publié sur le site le 19 novembre 2018

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté

Célébration du centième anniversaire de l’Armistice

par Éric Cyr

Légende : Le wagon de l’armistice. Source : Bibliothèque nationale de France/Gallicia

Le jour du Souvenir, connu aussi sous le nom de jour de l’Armistice, est une journée de commémoration annuelle observée en Europe et dans les pays du Commonwealth pour souligner les sacrifices de la Première Guerre mondiale et rendre hommage aux soldats morts au combat pendant cet affrontement sanguinaire ainsi que dans d’autres conflits armés. Cette tradition revêt une signification particulière cette année puisque le 11 novembre 2018 coïncide avec le centenaire de l’Armistice signé par les plénipotentiaires, le 11 novembre 1918, mettant ainsi fin aux hostilités entre les belligérants de la Grande Guerre.

Signature de l’armistice

Le commandant en chef des forces alliées sur le front occidental (ouest), le maréchal Foch, intraitable, signe, dans une ancienne voiture-restaurant de luxe réquisitionnée par l’armée française pour être aménagée en bureau, le traité de paix entre les états-majors alliés et allemands. L’Allemagne est forcée d’accepter les clauses dictées par les vainqueurs. C’est dans un lieu discret à l’abri des regards, la clairière de Rethondes, située près d’une gare au milieu de la forêt de Compiègne dans l’Oise, en France, que s’incline l’empire allemand. La sonnerie du clairon de l’armée française, qui annonce le cessez-le-feu, retentit, à la symbolique 11e heure le 11e jour du 11e mois 1918, officialisant la fin des hostilités.

Après la conclusion de la paix à Versailles en juin 1919, la Compagnie internationale des wagons-lits offre le fameux wagon emblématique de la victoire à l’État français, qui l’expose dans la cour d’honneur de l’hôtel des Invalides à Paris où il devient l’incarnation de ce qui était censé être la dernière lutte armée mondiale, la « der des ders », avant d’être oublié puis remarqué par un riche Américain en voyage qui propose de le changer d’emplacement et de le transporter jusque dans la fameuse clairière dite de l’Armistice à l’entre-deux-guerres où il est installé dans un musée inauguré le 11 novembre 1927 en présence du maréchal Foch et des officiers alliés présents lors de la signature de l’armistice.

Rebond de l’histoire

La montée du nazisme engendre la Deuxième Guerre mondiale et, en 1940, l’Allemagne triomphe. Adolf Hitler a une idée fixe, il veut assouvir sa vengeance et laver l’humiliation de 1918 qu’il qualifie de « diktat » du traité de Versailles imposé à l’Allemagne et qu’il considère comme un affront et une souillure. La Wehrmacht défile alors dans la célèbre clairière où Hitler cible la voiture de chemin de fer pour consacrer la défaite française où il signe l’armistice du 22 juin 1940 avec le gouvernement du maréchal Pétain à la suite de la bataille de France au début de la Seconde Guerre mondiale. Il prend la place symbolique du maréchal Foch dans un soin de propagande pour dicter ses conditions inflexibles à la France occupée. Après avoir détruit les monuments aux disparus de la Grande Guerre sauf le buste du maréchal, les nazis volent ensuite le wagon-salon qui est déplacé à Berlin en Allemagne où il est affiché comme trophée avant d’être mis à l’abri dans la forêt de Thuringe et à Ohrdruf puis à proximité à Crawinkel. C’est ici où les versions historiques divergent. Le fameux symbole finira-t-il incendié par la Schutzstaffel (SS) en 1945, juste avant la chute du IIIe Reich et la capitulation allemande ou alors détruit lors d’un bombardement de l’armée russe ou américaine ?

Figure historique

Aujourd’hui, le wagon de l’Armistice exposé au Musée de la clairière de Compiègne n’est pas une reproduction, mais bien un jumeau identique de l’authentique. Le président français Emmanuel Macron accompagné de la chancelière allemande Angela Merkel s’est rendu, le 10 novembre 2018, sur ce lieu de mémoire hautement significatif où se dresse désormais un musée à l’endroit où furent signés les armistices de 1918 et de 1940, une première en 78 ans pour une chef d’État allemand. Les deux dignitaires y ont signé le livre d’or. Une plaque commémorative est installée sur place et l’on peut y lire une inscription gravée dans la pierre : « Ici, le 11 novembre 1918, succomba le criminel orgueil de l’empire allemand vaincu par les peuples libres qu’il prétendait asservir. »

Partager

Publié le 19 novembre, 2018, dans la publication : Numéro 19 Volume 36

  • 11 novembre 1918
  • 22 juin 1940
  • Allemagne
  • Centenaire armistice
  • Centième anniversaire Armistice
  • France
  • Hitler
  • Maréchal Foch
  • Première Guerre mondiale

Publié sur le site le 19 novembre 2018

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Impôt foncier à Fermont

La contestation se poursuit

par Éric Cyr

Bien que la Ville de Fermont ait remporté une première manche en avril dernier, FTI Consulting, le contrôleur de la faillite de la défunte minière Cliffs, qui exploitait la mine de fer du lac Bloom jusqu’à l’automne 2014, continue les démarches juridiques et conteste toujours son compte d’impôt foncier des années 2013 à 2015.

Selon le diffuseur public Radio-Canada, les procureurs du contrôleur ont déposé une requête pour faire appel de la décision rendue par le tribunal administratif du Québec (TAQ), qui avait tranché en faveur de Fermont en maintenant l’évaluation des installations minières, et qui devait être entendue à la Cour du Québec d’ici la fin novembre.

De grande ampleur

L’Union des municipalités du Québec (UMQ) est fortement interpellée par ce jugement qui pourrait faire jurisprudence et avoir une incidence importante dans d’autres cas de contestations foncières impliquant plusieurs compagnies minières en sol québécois. La décision définitive affectera ainsi les services municipaux de dizaines de milliers de citoyens dans une vingtaine de localités québécoises ayant un lien direct ou indirect avec le monde minier. L’UMQ a d’ailleurs rapidement accompagné la Ville de Fermont dans ses démarches par le biais du Fonds municipal d’action juridique et est intervenue en mandatant un procureur pour la représenter et l’appuyer.

C’est en invoquant la Loi sur la fiscalité municipale (LFM), permettant de retirer des calculs les aménagements se trouvant dans ses mines, que la partie requérante avait saisi le Tribunal au moyen d’une requête incidente demandant à ce que la totalité des immeubles faisant partie de l’unité d’évaluation soit écartée de la démarche. Les représentants de Cliffs prétendent que les expressions « équipement d’une mine à ciel ouvert » et « chemin d’accès à une exploitation minière » devraient recevoir une interprétation large.

Selon la compréhension du demandeur cela signifierait de faire exclure pratiquement l’ensemble des bâtiments constituant l’unité d’évaluation foncière de la mine du lac Bloom, incluant les bureaux administratifs, les constructions pour le traitement des résidus, les infrastructures accessoires et les chemins à l’intérieur de l’exploitation minière. Ainsi selon leur vision, seul le terrain devrait être considéré et soumis à la taxation de la Ville.

Rien n’est réglé

Le TAQ a reconnu dans son jugement qui a rejeté les arguments de Cliffs, l’importance capitale que revêt cette cause pour Fermont, qui aurait pu subir des impacts financiers majeurs, et a aussi pris en considération que plusieurs autres agglomérations du Québec, dont une vingtaine pour lesquelles les minières représentent la principale source de revenus, auraient pu se retrouver dans une situation similaire. Le Tribunal a rendu une décision basée sur certains paragraphes de l’article 65 de la LFM à la suite des plaidoyers des partis en cause et de l’interprétation législative qui en résulte. Rien n’est cependant réglé alors que Cliffs conteste cette conclusion en cour d’appel afin de tenter d’obtenir un verdict en sa faveur.

« Faire front, faire face »

La Ville de Fermont mène courageusement le combat de concert avec ses alliés stratégiques du monde municipal afin de défendre les intérêts des citoyens fermontois. Le maire explique que Cliffs souhaite faire rayer de l’évaluation municipale toutes les bâtisses du site minier incluant l’édifice du concentrateur, les locaux servant à l’administration, les routes d’accès etc. afin qu’ils soient supprimés du rôle d’évaluation. Selon ce dernier, un renversement de situation aurait des conséquences désastreuses puisque 80 % des revenus de la municipalité proviennent des entreprises minières.

Partager

Publié le 19 novembre, 2018, dans la publication : Numéro 19 Volume 36

  • Cliffs
  • Impôt foncier
  • LFQ
  • Loi sur la fiscalité municipale
  • TAQ
  • Tribunal administratif du Québec
  • UMQ
  • Union des municipalités du Québec
  • Ville de Fermont

Publié sur le site le 19 novembre 2018

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

MRC de Caniapiscau

Une députée en visite

par Éric Cyr

Source : BQ

La députée de Manicouagan, Marilène Gill, du Bloc québécois (BQ), a visité Schefferville, Matimekush-Lac John et Kawawachikamach sur la frange du 55e parallèle pour y rencontrer des élus, divers intervenants économiques et des citoyens, dans le cadre de sa tournée automnale de la Côte-Nord, du 7 au 10 octobre dernier. Sa visite prévue à Fermont, à la mi-septembre, a dû être reportée à cause d’un problème de transport aérien.

Défis colossaux

« Ces gens qui occupent le nord de la circonscription souhaitent contribuer activement à notre développement, mais d’immenses défis s’imposent à eux : les infrastructures, et, comme à Fermont, les transports. Par exemple, on peut se rendre à Schefferville de deux façons. D’abord, il y a le train, qui part de Sept-Îles pour sillonner 600 kilomètres de territoire. Selon les citoyens, parce qu’il ne peut parfois pas dépasser 30 km/h en raison du piètre état de la voie ferrée, se rendre à destination peut prendre jusqu’à 24 heures. L’autre possibilité, l’avion. Seulement, le prix du billet aurait doublé tout récemment, portant le coût d’un aller-retour Montréal-Schefferville à 2000 $, ce qui est plus cher qu’un aller-retour à Singapour! (en Malaisie, Asie du Sud-Est). Schefferville est enclavé et cela lui nuit sur les plans social et économique. Le gouvernement fédéral doit reconnaître l’apport économique des régions éloignées qui ont de grands besoins en matière de transports et d’infrastructures et cette reconnaissance passe par l’attribution de fonds conséquents! » affirme la députée bloquiste.

Communautés abandonnées

« De plus, puisque ce territoire est si difficilement accessible, le coût de la vie est excessivement élevé. Deux litres de lait coûtent plus de 7 $, une boîte de céréales Corn Pops, 13 $ et une boîte de café Maxwell House, 21 $! C’est dire que les conditions d’alimentation dans la région de Schefferville sont similaires à celles du Grand Nord, sans toutefois que les gens puissent bénéficier du programme Nutrition Nord Canada.»

« La population résidente, blanche, innue et naskapie, dont la moyenne d’âge environne les 24 ans, a le droit aux mêmes chances de développement que celle qui se trouve ailleurs au pays, mais le gouvernement canadien a d’abord le rôle de répondre au besoin essentiel qu’est celui de se nourrir de façon décente. »

« Comment expliquer qu’en 2018, des communautés vivent de l’insécurité alimentaire ? Comment peuvent-elles ne pas se sentir trahies par le gouvernement fédéral quand l’équité à laquelle elles ont droit leur est refusée? », questionne Marilène Gill.

Ottawa déconnecté des régions

« Les libéraux auraient avantage à agir au lieu d’ignorer une région qui a pourtant un potentiel économique considérable. Les citoyens, les élus et les entrepreneurs interpellent sans cesse le gouvernement fédéral, mais il fait la sourde oreille. Si je vais à la rencontre de la population, c’est avant tout parce que je suis leur porte-parole à Ottawa et que je veux les écouter pour mieux y défendre leurs intérêts. Parce que le parti des régions, c’est le Bloc québécois! », conclut la députée responsable de l’Est-du-Québec.

Partager

Publié le 5 novembre, 2018, dans la publication : Numéro 18 Volume 36

  • 55e parallèle québécois
  • Accessibilité au territoir
  • Bloc québécois
  • Bloquiste
  • Communautés autochtones
  • Coût de la vie
  • Députée de Manicouagan
  • Insécurité alimentaire
  • Marilène Gill
  • MRC de Caniapiscau
  • Nutrition Nord Canada
  • Schefferville

Publié sur le site le 5 novembre 2018

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Paroisse La Résurrection

L’évêque du diocèse à Fermont

par Éric Cyr

Sur la photo, l’évêque Mgr Blais en compagnie de l’abbé Jimmy Delalin lors de la cérémonie du sacrement de la confirmation à l’église catholique de Fermont.

L’inauguration du ministère pastoral de Monseigneur Jean-Pierre Blais a eu lieu le 11 mars 2009. Il devenait ainsi le septième évêque du diocèse de Baie-Comeau. Le prélat catholique était de passage à Fermont dans le cadre du sacrement de la confirmation, qui s’est déroulé le 21 octobre dernier. Le journaliste l’a rencontré au presbytère.

Visiblement heureux de son séjour dans la région, Mgr Blais, qui est d’abord venu accompagner les jeunes dans leur progression spirituelle, en a aussi profité pour constater la vigueur de la vie catholique et paroissiale. Il a discuté ouvertement de son expérience parmi nous : « En tant qu’évêque, je suis le pasteur responsable d’un territoire que l’on appelle diocèse. Je tente de couvrir la vaste région nord-côtière une fois par année afin de prendre le pouls des communautés, mais Fermont est cependant un peu plus éloigné. Heureusement, vous pouvez compter sur des prêtres itinérants qui se déplacent localement durant quelques jours et de façon mensuelle comme l’abbé Jimmy Delalin et à l’occasion le père Richard Staniforth. Ce concept de curés ambulants permet de développer une vie catholique malgré l’éloignement géographique. Il y a aussi l’implication de laïcs qui favorisent également un rassemblement de la communauté. »

À propos de la foi

« La foi chrétienne, c’est avant tout une réalité de relations humaines. Il faut donc être en mesure de se rapprocher des autres et de bâtir des liens dans la vie courante, la vie quotidienne, en prenant en considération les aspects qui composent chaque milieu. Afin de mieux favoriser un rassemblement autour de la parole du Christ, il faut bien saisir les particularités locales. Il s’est développé ici une vie de travail orientée sur l’industrie minière. C’est d’ailleurs la raison d’être de la ville. Cependant, l’ensemble des conditions économiques fait que la vitalité communautaire est difficile à maintenir. La dynamique demeure teintée de l’esprit de ville compagnie. On ne peut nier l’importance du travail, mais il est tout aussi important de faire une place à la vie spirituelle qui doit également être nourrie afin de briser l’isolement. C’est en s’exprimant et par le partage que l’on active notre foi et que l’on se libère de la solitude. »

Abus sexuels

« Une réflexion sociétale s’amorce où il faut redéfinir nos comportements et nos relations, pas juste au sein de l’Église, mais aussi au niveau social. On ne peut nier les éléments mis en lumière qui font actuellement la manchette et qui se sont déroulés aussi à une certaine époque même sur la Côte-Nord. C’est une grande souffrance qui était au sein même de l’institution ecclésiale, mais également dans la société, qui nous est révélée aujourd’hui. Elle doit être accueillie comme souffrance, mais il faut cependant travailler à éradiquer cette maladie et à accueillir les victimes en les aidant à retrouver la paix intérieure qui est beaucoup plus qu’une simple réalité matérielle. La prière ne règle pas tout, il faut prendre en considération la dimension humaine et travailler la réalité. On touche à la fibre spirituelle dans une démarche de guérison. Bien que le phénomène ne fût pas systémique, son invocation déstabilise les prêtres qui n’ont rien à se reprocher et qui ne comprennent pas que des confrères aient pu commettre de tels actes. L’Église est beaucoup plus attentive et plus sensible à ces questions et a élaboré un guide sur la protection des mineurs et a mis en place un protocole afin de prévenir que de telles situations surviennent à nouveau. »

Pour plus d’info : https://www.diocese-bc.net/

Partager

Publié le 5 novembre, 2018, dans la publication : Numéro 18 Volume 36

  • Cérémonie religieuse
  • Diocèse de Baie-Comeau
  • Église catholique
  • Évêque
  • Fermont
  • Mgr Jean-Pierre Blais
  • Paroisse La Résurrection
  • Prêtre itinérants
  • Religion
  • Sacrement de la confirmation
  • Vie catholique

Publié sur le site le 5 novembre 2018

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Environnement

Destruction du Nord québécois valorisée

par Éric Cyr

Source photo : Éric Cyr

Le gouvernement libéral défait de Philippe Couillard a offert un legs empoisonné aux Québécois dans une sorte de testament morbide qui permet la destruction gratuite de l’environnement au nord du 49e parallèle, qui compose près de 70 % du territoire québécois, à la suite de l’adoption d’un nouveau règlement entré en vigueur le 20 septembre dernier et qui porte atteinte à un maillon déterminant de la biodiversité du Québec.

Présent funeste

Selon le diffuseur public Radio-Canada, cette décision a suscité l’étonnement chez des fonctionnaires et des juristes et la consternation chez des environnementalistes et des scientifiques. Québec permet dorénavant la destruction de milieux humides et hydriques sertis au nord du 49e parallèle québécois, qui remplissent d’indispensables fonctions écologiques, sans exiger de compensation par de l’argent ou des travaux de restauration, ce qui pourrait carrément aller à l’encontre de l’objectif de la loi et de l’intérêt des Québécois. Le document signé par la ministre de l’Environnement de l’époque, Isabelle Mélançon ne semble pas tenir compte du fait que la majeure partie de l’eau douce du Québec se retrouve justement dans cette vaste région nordique qui englobe 78 % des milieux humides et hydriques.

L’Assemblée nationale bernée

Auparavant, le gouvernement du Québec exigeait des compensations pour des destructions de milieux humides et hydriques incluant cours d’eau, étangs, lacs, marais, marécages, milieu riverain, plaines inondables, rivières, ruisseaux et tourbières, peu importe l’endroit où ils se trouvent sur son territoire. Maintenant, le nord du 49e parallèle québécois est exclu de l’équation. Étrange coïncidence, la zone exemptée rappelle comme par hasard le secteur d’application du Plan Nord des libéraux. Les députés de l’Assemblée nationale avaient pourtant voté à l’unanimité l’année dernière la Loi concernant la conservation des milieux humides et hydriques qui se donne pour cible d’éliminer les pertes nettes de ces milieux dans l’ensemble du Québec, de tout le Québec. En excluant le Nord, le règlement ne permet absolument pas l’atteinte de l’objectif par la loi, bien au contraire.

Colère et consternation

Le gouvernement Couillard a justifié cette décision passéiste par le fait que l’activité humaine est moins présente dans le Nord québécois. Bien que les pressions anthropiques sont beaucoup moins importantes en milieu nordique, plusieurs groupes environnementaux ont dénoncé cette absurdité, qui semble replonger le Québec à l’époque de Duplessis, en réagissant vivement à cette aberration qui prône une destruction sans limites et sans conséquence pour les pollueurs et promoteurs de projets qui abiment ou détruisent le milieu naturel.

L’Action boréale a réagi en qualifiant cette façon de penser d’archaïque et de dépassée. Un tel type de destruction des milieux humides, notamment des tourbières qui sont fort utiles pour capter et séquestrer le carbone et qui emprisonnent jusqu’à 95 % de celui-ci au nord du 49e parallèle, pourrait mettre en péril l’atteinte des cibles de réduction des gaz à effet de serre à l’échelle du Québec.

Le gouvernement du Québec qui semble parler des deux côtés de la bouche a pourtant lui-même reconnu que « le nord du 49e parallèle constitue l’un des derniers endroits de la planète présentant un potentiel de conservation de vastes territoires naturels et dispose de ressources fauniques exceptionnelles, dont des rivières à saumon réputées mondialement. »

 

Partager

Publié le 5 novembre, 2018, dans la publication : Numéro 18 Volume 36

  • 49e parallèle québécois
  • Biodiversité
  • Cours d'eau
  • Écologie
  • Environnement
  • Flore nordique
  • Milieu hydriques
  • Milieux humides
  • Nord Québecois
  • Pollution
  • Québec

Publié sur le site le 5 novembre 2018

  • Publication précédente
  • Prochaine publication
Journal le Trait d'Union du Nord
  • Contactez-nous
  • Devenez membre
  • Annoncer avec nous
  • Le journal
  • L’Équipe
  • Historique
  • Distinctions
  • M’inscrire à l’infolettre

Le journal est membre :

  • de l'Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ) et
  • du Conseil de la culture et des communications de la Côte-Nord (CRCCCN).

La conception de ce site Web s'inscrit de dans le cadre de la mise en oeuvre du Plan culturel numérique du Québec (www.culturenumerique.mcc.gouv.qc.ca)

 

Le média écrit aimerait remercier tous ceux qui nous ont soutenus au cours des années et qui contribuent à la pérennité de ses activités :

  • Culture et Communications Québec
  • Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ)
  • MRC de Caniapiscau
  • Ville de Fermont
  • ArcelorMittal Exploitation Minière Canada
© Journal le Trait d'Union du Nord, Tous droits réservés.
Conception mamarmite
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.OKPolitique de confidentialité