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PAAR

Une nouvelle version

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

De nouvelles modalités pour le Programme d’accès aérien aux régions (PAAR) sont entrées en vigueur, le 3 février 2025. Ce remodelage a été instauré par le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) qui estime que ses changements inciteront les compagnies d’aviation à bonifier leur offre. Selon la nouvelle mouture, les clients d’un vol commercial pourront dorénavant voyager au Québec en profitant d’un rabais gouvernemental disparate à l’achat de 50 % à 85 % sur le prix des billets d’avion au lieu de l’ancienne version lancée en 2022 qui proposait un tarif fixe de 500 $ aller-retour exclusif pour les vols en partance ou à destination des aéroports de Québec, Montréal et Saint-Hubert. Le rabais s’applique dorénavant selon l’itinéraire pour les destinations admissibles au programme.

La nouvelle formule ne fait cependant pas l’unanimité et des spécialistes du domaine croient que des modifications plus substantielles sont indispensables afin d’assurer un meilleur service dans certaines régions comme la Côte-Nord. Il existe d’ailleurs des disparités et variantes selon les localités où les passagers souhaitent monter à bord. En résumé, les deux programmes sont fusionnés en un seul avec pour objectif de simplifier la procédure. Les billets offerts précédemment dont le prix était fixé à « 500 $ » ont été éliminés pour être remplacés par un rabais modulé selon les distances. Alors que le volet 1 de l’ancienne version du PAAR permettait aux résidents de certaines régions admissibles d’acheter un billet d’avion et de se faire rembourser une partie de son coût, il ne sera plus nécessaire dorénavant pour les consommateurs de faire une demande de remboursement auprès du ministère des Transports et de la Mobilité durable pour profiter d’un rabais. La nouvelle structure prévoit que pour se prévaloir d’une réduction, les voyageurs devront acheter un billet subventionné directement auprès d’un transporteur aérien participant au programme. La procédure exacte pour y avoir accès est indiquée sur le site Internet de chacun des transporteurs. Bien que la méthode puisse varier légèrement d’une entreprise aérienne à l’autre, le rabais gouvernemental s’appliquera pendant le processus d’achat dans tous les cas.

Une limite de six billets aller simple (trois allers-retours) par année par personne a été fixée. Toutefois, cette barrière annuelle ne s’applique pas si votre résidence principale est située dans la région de la Côte-Nord et donc les résidents nord-côtiers n’ont pas de limites quant au nombre de voyages. Les billets pour des déplacements par l’intermédiaire de liaisons aériennes régionales (vols entre régions) dont l’origine et la destination sont situées au Québec sont admissibles au programme. Les déplacements au sein d’une même région (vols intrarégionaux) sont aussi admissibles. Tout déplacement vers une destination située hors du Québec est exclu (à l’exception de Wabush au Labrador). Les organismes sans but lucratif et les voyages étudiants sont maintenant admissibles. Les déplacements pour affaires et pour le travail ne sont cependant pas inclus.

À titre d’exemple, un rabais de 60 % pourra être appliqué pour l’aéroport de Wabush (Fermont) et de 85 % pour celui de Schefferville. Un voyageur pourra obtenir 60 % de rabais pour l’aéroport de Baie-Comeau et 50 % pour l’aéroport de Sept-Îles. Cette mesure est aussi valide pour les aéroports de la Basse-Côte-Nord (85 %), de Havre-Saint-Pierre en Minganie et Port-Menier sur l’île d’Anticosti (75 %), de Val-d’Or et Rouyn-Noranda en Abitibi, Mont-Joli au Bas-Saint-Laurent, Bonaventure et Gaspé en Gaspésie (50 %) ainsi que les Îles-de-la-Madeleine (60 %) pour ne nommer que quelques dessertes aériennes couvertes.

Si vous avez acheté un billet au prix courant avant le 3 février 2025, il sera possible de vous faire rembourser selon les modalités du programme qui étaient en vigueur avant cette date. Tout billet acheté au prix régulier après le 31 mars 2025 ne pourra pas faire l’objet d’une demande de remboursement dans le cadre de l’ancien volet 1 puisque les billets subventionnés seront disponibles directement au moment de l’achat. Pour plus d’informations ou des précisions, communiquer par courriel à l’adresse suivante : transport.aerien@transport.gouv.qc.ca ou par téléphone au 1 800 717-8082, option 1 (sans frais au Québec). Les agences de voyages peuvent aussi vous aider à y voir plus clair.

Transport aérien régional

Des tarifs plus élevés un peu partout au Québec

Selon le Parti québécois (PQ), la nouvelle mouture du Programme d’accès aérien aux régions (PAAR) instaurée par le gouvernement Legault ne répond pas aux aspirations et aux exigences des régions du Québec dans le domaine du transport aérien.

Le porte-parole du Parti québécois en matière de transport, le député des Îles-de-la-Madeleine Joël Arseneau, déplore le contenu de la nouvelle version du PAAR récemment implantée par la Coalition avenir Québec (CAQ). « Que l’on vive aux Îles-de-la-Madeleine, à Gaspé, à Baie-Comeau, en Abitibi-Témiscamingue ou même au Saguenay–Lac-Saint-Jean, les Québécoises et Québécois paieront dorénavant en moyenne plus cher pour se déplacer en avion depuis la récente mise en œuvre du nouveau Programme d’accès aérien aux régions de la CAQ », a affirmé, le 6 février 2025, Joël Arseneau. « On réclamait depuis deux ans des améliorations du PAAR, mais les régions ressortent dans l’ensemble perdantes », calcule-t-il.

« Si l’objectif de la CAQ est d’augmenter le fardeau financier des citoyens qui dépendant d’un transport aérien régional efficace et abordable, c’est réussi », ironise le député madelinot qui dénonce la perte des acquis pour le soutien ciblé aux habitants des régions depuis 1989 et fait ressortir l’effet inflationniste de la révision du PAAR.

M. Arseneau explique qu’un seul regard sur les grilles de tarification des transporteurs aériens suffit à comprendre que le déplafonnement des tarifs à 500 $ entraîne une hausse généralisée des prix des billets d’avion pour les destinations régionales.

Dès l’annonce des nouvelles modalités du programme, en décembre, le député Arseneau a critiqué les nouvelles règles qui menaçaient de faire augmenter les coûts des billets d’avion pour les gens des régions du Québec. « Alors que le principe derrière le programme visait à réduire le coût des déplacements pour stimuler l’achalandage, c’est tout le contraire qui risque d’arriver avec le déplafonnement des tarifs », déplore l’élu. De plus, le député du Parti québécois se questionne à savoir combien de places seront offertes pour chaque catégorie de tarifs et pourquoi la CAQ insiste pour subventionner les billets d’avion des touristes des milieux urbains et des visiteurs d’Europe, d’Asie ou des États-Unis aux dépens des citoyens des régions ? Il rappelle que le soutien aux habitants des régions en matière de transport aérien remonte à l’adoption d’un décret en 1989. « La mesure s’appliquait d’abord aux résidents insulaires des Îles-de-la-Madeleine puis s’est étendue aux autres régions du Québec.

L’élu péquiste explique que la CAQ bafoue non seulement le décret sur l’insularité en haussant spécifiquement les tarifs aériens pour les Madelinots, mais assimile les besoins en transport aérien des citoyens des régions à ceux des villes et aux visiteurs étrangers. « Ce qu’il faut retenir, c’est que la CAQ trouve qu’on ne paie pas assez cher nos billets d’avion ». Joël Arseneau réitère qu’il faut travailler non seulement sur la demande, mais aussi sur l’amélioration de l’offre de transport aérien. « Je demande à la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, de refaire ses devoirs, en cessant de se concentrer uniquement sur la demande, pour consolider l’offre en matière de transport aérien régional et la diversifier. Nous, gens des régions, avons besoin d’un service abordable et fiable qui répond réellement aux attentes et aux besoins des citoyens », conclut-il.

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Publié le 18 février, 2025, dans la publication : Numéro_3 Volume_43

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Publié sur le site le 18 février 2025

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Hydroélectricité

Entente historique d’un demi-siècle

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

Un protocole d’entente de 50 ans, dévoilé en grande pompe dans le cadre d’une conférence de presse, le 12 décembre 2024, a été conclu entre les gouvernements du Québec et de Terre-Neuve-et-Labrador au sujet de l’hydroélectricité. Celle-ci viendra à échéance en 2075. Hydro-Québec investira un montant de 25 milliards de dollars (G$) pour trois projets au Labrador.

La construction d’une nouvelle centrale hydroélectrique d’une capacité de 2250 mW à Gull Island, qui commencera ses activités d’ici 2034-2035, totalisera 20 G$ et une autre, Churchill Falls 2 (CF2), de 1100 mW, devrait être terminée d’ici 2035 pour 3,5 G$. Des travaux d’amélioration de la centrale existante de Churchill Falls de 1,5 G$ destinés à obtenir une augmentation progressive de la puissance actuelle qui s’accroîtra de 550 mW additionnels de 2028 à 2038 sont aussi prévus. Ce projet énergétique sur lequel se sont entendus les gouvernements caquiste de François Legault et libéral d’Andrew Furey, tous deux en perte de popularité, modifie l’ancienne entente de Churchill Falls qui garantissait au Québec des prix très inférieurs à la valeur du marché jusqu’en 2041 dont la nouvelle échéance est dorénavant fixée à 2025.

Ce nouveau scénario ne fait pas l’unanimité au sein des partis d’opposition des deux provinces et a été soumis à un vote de la Chambre d’assemblée de Terre-Neuve-et-Labrador, qui a adopté, à la suite d’un débat exceptionnel de l’Assemblée législative quatre jours à ce sujet, le 9 janvier 2025, une motion en faveur d’un accord de principe qui accorde aux négociateurs de la société de la Couronne Newfoundland and Labrador Hydro (Hydro NL), qui sera le propriétaire majoritaire de ces projets, un mandat les autorisant à poursuivre les négociations en vue de conclure une entente définitive avec la société d’État Hydro-Québec qui devrait être finalisée en 2026. Les progressistes-conservateurs, qui avaient donné le feu vert à l’époque au démarrage du désastreux projet hydroélectrique de Muskrat Falls, ont demandé de reporter le vote jusqu’à une révision de l’arrangement provisoire avant de prendre une décision irrévocable. Les députés de ce parti ont finalement boycotté le suffrage et sont sortis en guise de contestation. Après avoir hésité, les néo-démocrates et les deux députés indépendants se sont rangés du côté du gouvernement après avoir obtenu l’assurance qu’un groupe indépendant examinera le protocole d’entente et les négociations ultérieures.

Le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Andrew Furey, qui a déchiré de façon théâtrale le contrat initial de 1969 et assuré que la frontière du Labrador est définitive, considère que cette transaction, qu’il décrit comme étant potentiellement la plus importante de l’histoire de sa province lourdement endettée, est un tournant qui mettra fin au sentiment d’amertume qui découlait de l’entente précédente qui avantageait selon lui grandement le Québec. La PDG d’Hydro NL, qui présentera une série de webinaires destinés à expliquer l’entente, Jennifer Williams, est satisfaite du nouvel accord qui comporte selon elle de nombreux avantages et qui permettra à ses concitoyens de reprendre le contrôle du fleuve Churchill. Le gouvernement de cette province a également lancé une campagne de promotion mettant en vedette des ouvriers visant à stimuler l’assentiment de la population.

Entente hydroélectrique

Bémols du Parti québécois

Le Parti québécois (PQ) se questionne à savoir s’il faut célébrer l’entente entre Québec et St. John’s en ce qui concerne Churchill Falls et considère que peut-être du côté de Terre-Neuve il y a lieu de triompher comme le premier ministre Andrew Furey l’a fait. Cependant, du côté du Québec, il est d’avis qu’il faut examiner les faits avec lucidité et rigueur.

Le PQ félicite l’équipe de négociation d’Hydro-Québec pour le travail de longue haleine effectué afin d’arriver à cette entente et qui a fait au mieux avec les cartes qu’elle avait en main, mais déplore en revanche que le gouvernement Legault ne lui ait pas distribué la meilleure main. Il juge qu’il y aurait eu d’autres options par exemple la construction d’infrastructures de production ailleurs qui aurait pu coûter plus cher avec un prix de production d’énergie du kilowatt/heure (₵ / kWh) plus élevé.

Selon le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon, le Québec aurait dû aborder la négociation avec la posture suivante :

– La centrale de Churchill Falls est située au Labrador, un territoire qui a été amputé du Québec pour être attribué à Terre-Neuve, une injustice historique. Aucun gouvernement du Québec n’a reconnu la frontière du Labrador déterminée par la mauvaise décision rendue en 1927 par le Conseil privé, une institution coloniale britannique qui, comme l’histoire l’a maintes fois démontré, a penché en défaveur du Québec. Dans une déclaration publiée en 2001 lors du changement de nom de Terre-Neuve, le gouvernement Landry a réitéré que le Québec n’accepte pas la décision de 1927 et ne reconnaît pas la frontière du Labrador, à l’instar des gouvernements de Taschereau, Duplessis, Johnson, Lévesque et Bouchard, entre autres, qui avaient affirmé la même chose d’une manière ou d’une autre.

– En ce qui concerne la prétendue injustice du contrat de 1969, ce n’en est pas une. D’abord pour la raison historique mentionnée ci-dessus. Mais aussi parce que le Québec et Terre-Neuve ont signé ce contrat de 1969 dans un contexte où Terre-Neuve n’avait aucune capacité pour développer une centrale hydro-électrique à Churchill Falls. Le Québec a donc assumé tous les risques pour la construction de la centrale avec, en contrepartie, un accès à l’électricité de Churchill Falls à des tarifs préférentiels jusqu’en 2041. Ce contrat est parfaitement légitime, ce que les tribunaux ont confirmé.

– Il n’y a pas de débouché pour l’électricité de Churchill Falls autrement que par le Québec.

– Le développement et la gestion de nouvelles infrastructures de production d’électricité ne peuvent être assumés exclusivement par Terre-Neuve, comme l’a démontré le fiasco de la centrale de Muskrat Falls (qui a coûté 13,5 milliards de dollars (G$), le double de ce qui était prévu, et qui produit de l’électricité au taux ahurissant de 22,6 ₵ / kWh, une tentative terre-neuvienne de contourner le Québec avec l’aide illégitime du fédéral.

Le PQ trouve que ça coûte cher aux Québécois que François Legault ne se soit pas souvenu de l’histoire du Québec et du Labrador et n’ait pas assuré la posture stratégique que le Québec aurait dû avoir en se présentant aux négociations sur Churchill Falls en position de faiblesse, en acceptant que le Québec n’eût soi-disant d’autre choix que de faire des concessions majeures à Terre-Neuve. Selon le PQ, il a accrédité la théorie terre-neuvienne que c’est Terre-Neuve qui est victime d’une injustice à cause du contrat de 1969, en abandonnant son devoir de rappeler la véritable injustice de 1927 et de maintenir la position historique du Québec.

« Le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) négocie une partie importante de notre avenir énergétique sans aucun plan, aucune vision d’ensemble. On l’attend toujours, le plan du gouvernement de la CAQ en énergie, mais en vain depuis des années », conclut le chef du PQ.

 

 

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Publié le 21 janvier, 2025, dans la publication : Numéro_1 Volume_43

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Publié sur le site le 21 janvier 2025

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Parlement écolier

De jeunes fermontois à l’Assemblée nationale

par Éric Cyr

Légende photo : De gauche à droite sur la photo : Élodie Turbide, l’enseignante Janie Lavoie, Malee Saulnier, la ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, ministre responsable de la Côte-Nord et députée de Duplessis Kateri Champagne Jourdain, Zack St-Germain et Émile Gauthier. Source photo : Facebook/députée Champagne Jourdain.

Quatre élèves de l’école Des Découvertes de la classe de Janie Lavoie ont eu la chance de se rendre à l’Assemblée nationale du Québec en compagnie de leur enseignante afin de prendre part au parlement écolier, les 4 et 5 mai 2023. Cette activité éducative annuelle rassemble des élèves de partout au Québec pour discuter et adopter des lois fictives. L’exercice qui se tient à l’hôtel du Parlement dans la capitale du Québec permet notamment aux jeunes participants de se familiariser au fonctionnement de la démocratie québécoise en se plongeant au cœur des travaux parlementaires.

Cette activité pédagogique complémentaire de la vie scolaire qui s’adresse aux élèves de sixième année du primaire est une simulation des travaux parlementaires. Elle permet à des représentants écoliers de plusieurs régions de siéger à l’Assemblée législative élective du Québec pour les aider à mieux comprendre les principales règles de fonctionnement d’un État démocratique, de s’initier à la procédure parlementaire et au travail législatif des députés par la simulation et le jeu de rôles, de valoriser la participation à l’enrichissement de la société québécoise, de saisir l’importance du rôle des citoyens en démocratie et de celle de participer à l’élection de son représentant ainsi que de se sensibiliser au respect de l’institution démocratique.

L’enseignante Janie Lavoie confie :

« C’est un projet éducatif scolaire pour lequel je souhaitais m’investir et qui était en préparation locale depuis octobre dernier. Un total de neuf personnes voulait prendre part à l’événement. Il a donc fallu procéder à un tirage au sort afin de déterminer ceux qui auraient la chance d’y participer. Normalement, il y a une limite de deux participants par école, mais comme c’était une première pour Fermont, en région éloignée, le conseiller aux programmes éducatifs de l’Assemblée nationale, Jérôme Poisson, a fait une exception en permettant à quatre élèves fermontois de se déplacer à Québec. C’est l’organisation qui a pris à son compte les frais de transport aérien, les repas et les nuitées à l’hôtel Le Concorde. »

Selon Mme Lavoie, le processus complexe nécessite une préparation de longue haleine. Il faut d’abord élaborer un projet de loi sur un sujet d’actualité et bien le structurer afin de le soumettre pour une éventuelle sélection. « C’est une expérience interactive enrichissante et très réaliste que les jeunes ont beaucoup aimée. Cette simulation qui a regroupé 164 participants, dont 125 écoliers et 39 enseignants, s’apparente grandement au réel. Il y a eu de bons débats et un élève fermontois a même mis un poing sur la table, ce qui a suscité l’attention de l’auditoire. Dans le cadre de la démarche, mes élèves ont pu notamment visiter l’hôtel du Parlement, se faire assermenter en tant que députés par le lieutenant-gouverneur du parlement écolier, débattre à la salle de l’Assemblée nationale et participer au processus législatif des projets de loi étudiés, expérimenter une période de questions adressées à la présidente de l’Assemblée nationale, Nathalie Roy, et assister à la sanction des projets de loi adoptés. »

Deux des trois projets de loi présentés par les élèves fermontois ont été retenus. Il s’agit de la loi visant à combattre la cyberintimidation et de la loi sur l’enseignement extérieur dans les écoles primaires du Québec. La loi sur la consommation d’eau potable n’a pas été débattue. Les jeunes ont pu en parallèle effectuer une visite du musée des plaines d’Abraham et découvrir le Vieux-Québec.

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Publié le 23 mai, 2023, dans la publication : Numéro_10 Volume_41

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Publié sur le site le 23 mai 2023

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Coalition Union 138

Un pont pour tous, tous pour un pont !

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

Considérant que les résultats de deux études portant sur la construction d’un pont à l’embouchure de la rivière Saguenay/Shekutamitsh, les quinzième et seizième depuis 1973, devraient être connus à la fin de l’année 2023, la Coalition Union 138 a réitéré, le 5 mai 2023, sa ferme intention d’intensifier la mobilisation et souhaite assurer que l’ensemble des acteurs du milieu adhère et s’approprie le projet du pont à Tadoussac afin qu’il soit considéré comme une priorité régionale.

Engagement

Les avantages de la construction d’un pont et les raisons qui la justifie sont bien connus par les Nord-Côtiers. Pour le préfet de la MRC de la Haute Côte-Nord et responsable du dossier à l’Assemblée des préfets de la Côte-Nord, Micheline Anctil : « À l’aube de la fin des études, nous réitérerons l’importance de la construction du pont à l’entrée de la Côte-Nord. Nous souhaitons plus de volonté politique et nous profiterons des occasions qui se présentent à nous pour porter le projet et répéter son importance pour notre région et pour le Québec ».

Lien rassembleur

Selon le chef de la Première Nation des Innus Essipit et co-chef porteur du dossier de développement économique pour la nation innue, Martin Dufour : « Nos territoires regorgent de richesses et celles-ci sont importantes pour le développement du Québec. Nous espérons que le gouvernement du Québec sera à l’écoute à nos réalités et qu’il comprendra que la mise en valeur de nos richesses sera facilitée par un pont à l’entrée de la Côte-Nord. L’accès à notre territoire doit être une priorité pour Québec. Le remplacement des traversiers par un pont permettra de réduire le trafic maritime à l’embouchure du fjord et le bruit sous l’eau qui nuit aux espèces comme le béluga, ce qui va dans le sens de la conservation de la biodiversité. La nation innue dans son ensemble appuie ce projet de pont et nous porterons avec plus d’insistance ce message auprès des gouvernements de Québec et d’Ottawa ».

Élan essentiel

Pour les acteurs économiques de la Côte-Nord, l’éloignement des grands centres amplifié par l’absence d’un lien fixe représente un défi dans plusieurs sphères de leurs activités quotidiennes, dont le transport et l’attractivité de la main d’œuvre. « Dans une perspective d’essor économique pour la région, le projet de construction d’un pont à l’embouchure du Saguenay revêt une grande importance. En tant qu’acteurs économiques, nous demanderons à nos membres de porter le projet et de saisir les occasions favorables qui s’offrent à eux pour renforcir nos démarches » conclut la présidente de la Chambre de commerce de la Haute Côte-Nord, Stéphanie Gagnon.

Les données parlent

Pour la Société du Pont sur le Saguenay, qui propose un projet de pont novateur à deux voies, l’explosion des coûts d’exploitation à la traverse est une raison additionnelle pour se tourner de façon définitive et sans équivoque vers une solution d’avenir. Son président, Marc Gilbert, estime que : « Si l’on se base sur les chiffres fournis par la Société des Traversiers du Québec (STQ), nous réalisons qu’entre 2016 et 2021 l’augmentation des coûts représente 188% en faisant abstraction du capital et des intérêts. Si l’on tient compte de ceux-ci, l’augmentation se situe à 400% en plus de noter une baisse de traversées de 19%. Pour nous, cette situation n’a aucun sens et nous sommes sûrs qu’il est possible de remplacer ce service inefficace sans pour autant causer de préjudice à quiconque ».

Mobilisation

Dans cet esprit, afin de soutenir le travail de la ministre responsable de la Côte-Nord et députée de Duplessis, Kateri Champagne-Jourdain, et du député de René-Lévesque, Yves Montigny, plusieurs actions de visibilité se poursuivront et la population sera invitée à y prendre part. Le porte-parole de la Coalition Union 138, Guillaume Tremblay, précise :

« Les yeux du gouvernement sont tournés vers nous pour le développement du Québec. Travaillons ensemble pour convaincre ce dernier de développer aussi notre région en allant de l’avant pour la construction d’un pont sur le Saguenay ».

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Publié le 23 mai, 2023, dans la publication : Numéro_10 Volume_41

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Publié sur le site le 23 mai 2023

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Pont à Tadoussac

Le gouvernement Legault évasif et peu loquace

par Éric Cyr

Sur la photo, les trois députés péquistes poursuivent leur croisade pour un pont à Tadoussac. Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon (au centre) est le seul à avoir pris un engagement ferme pour le désenclavement de la Côte-Nord lors de la dernière campagne électorale.

La Coalition avenir Québec (CAQ) refuse à nouveau de s’engager à désenclaver la Côte-Nord en bloquant une motion du Parti québécois (PQ) à cet effet. Les porte-paroles du Parti québécois en matière de Transports, Joël Arseneau, et de Développement économique régional, Pascal Bérubé, demandent à l’adjoint gouvernemental à la ministre des Transports et de la Mobilité durable et député de René-Lévesque, Yves Montigny, et à la ministre de l’Emploi, ministre responsable de la région Côte-Nord et députée de Duplessis, Kateri Champagne Jourdain, d’expliquer cette décision aux Nord-Côtiers qu’ils représentent.

Des péquistes convaincus et déterminés

Le député péquiste de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, a questionné, le 3 mai 2023, le ministre responsable de la Capitale-Nationale et des Infrastructures et ancien ministre responsable de la Côte-Nord, Jonatan Julien, concernant le projet de pont sur la rivière Saguenay entre Baie-Sainte-Catherine et Tadoussac. Le ministre a refusé de s’engager à ce sujet et ignorait même que son propre gouvernement avait acheté un traversier pour relier les deux rives avant même l’obtention d’études sur la faisabilité d’un pont à cet endroit. La motion, présentée par le député péquiste des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau, reconnaissait entre autres que la Côte-Nord est « géographiquement enclavée », que le service de traversier « peut être imprévisible pour les citoyens » et que le projet de pont sur le Saguenay fait l’objet d’un « large consensus ».

« La décision de la CAQ de bloquer cette motion est incompréhensible puisque ce qu’elle contenait est factuel et est vécu réellement par les habitants de la Côte-Nord. Je me demande comment les députés de la région expliqueront leur positionnement aux citoyennes et aux citoyens qui attendent cela depuis des années et qui fondaient beaucoup d’espoir sur la CAQ », de lancer le député madelinot à sa sortie du Salon bleu.

Deux poids, deux mesures

Constatant que le ministre responsable des Infrastructures refusait de prendre position en faveur d’un pont à Tadoussac en cautionnant cette initiative et qu’il n’était même pas au courant que le gouvernement avait commandé de nouveaux traversiers, le Parti québécois a décidé de tester la volonté de la CAQ qui a manifestement échoué à ce test. « Du moment que la CAQ refuse de s’engager, qu’elle ait des études favorisant cette infrastructure et qu’elle ait pris des engagements dans d’autres dossiers, comme celui du troisième lien à Québec et l’achat de traversiers, il faut faire la lecture que la CAQ n’est pas en faveur du pont. Les députés Montigny et Champagne Jourdain qui se disaient favorables à la construction d’un pont en campagne électorale doivent expliquer cette décision », explique Joël Arseneau.

Motion du PQ

« Que l’Assemblée nationale reconnaisse que la Côte-Nord est géographiquement enclavée, ce qui a des impacts économiques et sociaux importants pour les Nord-Côtiers; qu’elle reconnaisse que le service de traversier peut être imprévisible pour les citoyens et qu’un seul bateau sera en activité à la traverse Tadoussac-Baie-Sainte-Catherine dans les prochains jours; qu’elle considère que la construction d’un pont est nécessaire pour le désenclavement de la Côte-Nord et pour la préservation de la faune marine du Parc marin Saguenay-Saint-Laurent; qu’elle prend acte du large consensus et de la mobilisation citoyenne autour de ce projet; que l’Assemblée nationale demande par conséquent au gouvernement de s’engager à construire un pont sur le Saguenay. »

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Publié le 23 mai, 2023, dans la publication : Numéro_10 Volume_41

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Publié sur le site le 23 mai 2023

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Cancer Fermont

Un jalon important se dessine

par Éric Cyr

Sur la photo, la ministre caquiste, Kateri Champagne Jourdain, attentive aux propos du président de Cancer Fermont, Denis Grenier, lors d’une discussion au Centre de santé de Fermont. Source photo : Kathleen Dubé

Le président fondateur de Cancer Fermont, Denis Grenier, a discuté avec des élues représentant les citoyens de la région aux gouvernements fédéral et provincial dans le cadre de deux rencontres officielles qui se sont tenues à Fermont lors de leur récent déplacement qui coïncidait avec une importante activité de financement de l’organisme de charité.

La première rencontre, celle avec la députée fédérale de Manicouagan, Marilène Gill, a eu lieu à la mezzanine de l’hôtel Fermont, le 15 avril 2023, et le lendemain, le 16 avril, une seconde réunion se déroulait au centre de santé local avec la ministre québécoise de l’Emploi, ministre responsable de la Côte-Nord, et députée de Duplessis, Kateri Champagne Jourdain.

Vers une prolifération du concept

Le but de la démarche était de présenter la mission, la vision, et les objectifs de l’organisme caritatif qui célèbrera son 19e anniversaire cette année et d’expliquer aux représentants politiques les visées de l’œuvre de bienfaisance qui souhaite tendre la main à des bénévoles d’autres communautés afin de les aider à reproduire son modèle ailleurs au Québec et au Canada. M. Grenier est très heureux d’avoir eu l’occasion d’exposer la formule à succès de Cancer Fermont et espère que cet exemple pourra se multiplier dans d’autres localités. « Ces conversations ont été fructueuses et devraient éventuellement aboutir sur de nouvelles rencontres avec des personnalités publiques à Ottawa et à Québec. »

Des échanges prolifiques

À la suite des discussions avec la députée Marilène Gill du Bloc québécois, une ambassadrice de Cancer Fermont, celle-ci a suggéré qu’une rencontre pourrait être organisée entre M. Grenier et la sénatrice d’origine nord-côtière Michèle Audette, que ce dernier a déjà eu l’occasion de côtoyer lors de son passage à Fermont avant sa nomination au sénat, afin d’explorer les possibilités d’expansion de cette mission ailleurs au pays comme ce fut récemment le cas pour Cancer Labrador Ouest.

Durant le dialogue entre M. Grenier (qui était accompagné de l’infirmière pivot Angèle Kenny) et la ministre de la Coalition avenir Québec (CAQ), Kateri Champagne Jourdain, il a été question d’implanter d’autres organisations similaires inspirées du modèle de Cancer Fermont sur la Côte-Nord pour éventuellement atteindre également le reste du Québec. Une rencontre avec le premier ministre québécois, François Legault, pourrait être envisagée afin de lui présenter les aspirations et les idéaux de l’organisme philanthropique qui espère voir des reproductions ailleurs.

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Publié le 8 mai, 2023, dans la publication : numéro_09 Volume_41

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Publié sur le site le 8 mai 2023

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Industrie minière

Des redevances en abondance

par Éric Cyr

Source photo : Freepik

L’industrie minière a rapporté des sommes colossales au trésor québécois ces dernières années notamment en 2021. Le gouvernement du Québec a empoché cette année-là près d’un milliard de dollars, et plus exactement 926 millions, un sommet inégalé selon des données dévoilées dans un article de La Presse. De ce montant, ce sont les mines de fer de la région qui sont les plus payantes.

L’impôt minier sur le profit annuel des exploitants, qui varie de 16 à 28 % selon la marge bénéficiaire, a atteint un sommet en 2021 alors que les mines de Mont-Wright et de Fire Lake d’ArcelorMittal ont fait engranger 335,5 M $ à Québec et que la mine du Lac Bloom de Minerai de fer Québec (MFQ) a versé des droits miniers de 137,4 M $. Un total de 472,9 M $ a été recueilli seulement pour cette année-là juste dans le secteur de Fermont. L’année précédente, en 2020, c’est 306,1 M $ qui a été fourni par les deux minières fermontoises soit 175,5 M $ par ArcelorMittal et 130,6 M $ par MFQ.

Les exploitations minières de la Côte-Nord contribuent grandement à garnir les coffres de l’État québécois qui bénéficie de cette manne associée au prix élevé des métaux. Les montants versés suivent la fluctuation du prix des matières premières et comme la demande en fer a connu une croissance vertigineuse durant ces années, atteignant en moyenne à son point culminant jusqu’à 162 dollars américains la tonne, les deux entreprises minières qui exploitent un gisement de fer en territoire fermontois constituent une véritable manne pour le gouvernement du Québec. En 2020 et 2021, un total de 779 M $ a été envoyé dans les coffres de l’état québécois par ces compagnies.

Côte-Nord, la vache à lait

Cet exemple illustre bien toute l’importance stratégique de la Côte-Nord dont les besoins primaires notamment au niveau des transports semblent malheureusement avoir trop souvent été délaissés par les gouvernements successifs depuis de nombreuses années. Malgré l’abondance de richesses et de matières premières comme l’hydroélectricité et le fer, qui contribuent largement à enrichir les recettes publiques, la Côte-Nord est la seule région du Québec à devoir composer avec une démographie négative. Le contexte du manque de fluidité dans les domaines du transport contribue très certainement au phénomène qui nuit à toutes les sphères économiques et sociales. Plusieurs voix influentes s’élèvent en réclamant le désenclavement du territoire nord-côtier, ce qui ne semble pas avoir ému le gouvernement actuel puisque la route 138 demeure inachevée, il n’y a toujours pas de pont à l’embouchure de la rivière Saguenay à Tadoussac, la route nationale 389 ne respecte pas les normes minimales de sécurité, le service de traversiers est souvent compromis et le service aérien régional est peu fiable et ne répond pas aux besoins de l’ensemble des localités nord-côtières. Le gouvernement Legault, qui a nommé une ministre responsable de la Côte-Nord originaire de la région, réussira-t-il à inverser la tendance ? À suivre.

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Publié le 24 avril, 2023, dans la publication : Numéro_08 Volume_41

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Publié sur le site le 24 avril 2023

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Expédition des Premières Nations

Un accueil chaleureux et fraternel

par Éric Cyr

Source photo : Audrey McMahon

Les représentants de l’expédition des Premières Nations ont chaleureusement été accueillis par des citoyens visiblement heureux de venir à leur rencontre lors de leur passage dans la région de la MRC de Caniapiscau, du 1er au 3 mars 2023, d’abord dans les communautés innue de Matimekush-Lac John et naskapie de Kawawachikamach dans le secteur de Schefferville, puis à Fermont.

La soixantaine de participants de la délégation de motoneigistes de la grande expédition du feu sacré, composée de membres de près de la moitié des 11 nations autochtones distinctes habitant au Québec, incluant le conjoint de feue Joyce Echaquan, Carol Dubé de Manawan, neuf femmes et quatre allochtones québécois, aura parcouru, du 16 février au 4 mars, une distance de 4275 kilomètres jusqu’à sa destination finale, la communauté innue de Uashat mak Mani-utenam (Sept-Îles).

Comment résumer cette démarche sinon en la qualifiant de belle aventure vers la réconciliation entre peuples ? Comment décrire ces échanges amicaux sinon en les désignant de rapprochement enrichissant, harmonieux et respectueux entre nations ? Que retenir sinon que les premiers occupants du territoire sont là depuis des temps immémoriaux et que malgré une histoire malheureusement trop souvent tragique, leurs racines sont bien ancrées dans le sol de leurs ancêtres ? Ils sont toujours là et font partie à part entière du lieu qu’ils habitent dans leur cœur, dans leur mémoire et dans leur vie.

Les communautés de Chisasibi, Kawawachikamach, Lac-Simon, Manawan, Matimekush-Lac John, Nutashkuan, Opitciwan, Oujé-Bougoumou, Pikogan, Uashat mak Mani-utenam, Unamen Shipu et Wemotaci existent bel et bien et ne se situent pas dans un monde parallèle. Les Abénakis, Anishnabe (Algonquins), Atikamekw, Cris, Hurons-Wendat, Innus (Montagnais), Inuits, Malécites, Micmacs, Mohawks et Naskapis sont bien vivants et souhaitent une réconciliation, un rapprochement avec les autres peuples, les Acadiens, les Québécois, les nouveaux arrivants…

Le moment n’est-il pas venu de mieux se connaître et de se découvrir ? Quelle belle occasion de tisser des liens d’amitié avec des représentants de divers peuples autochtones en se réchauffant à même le feu sacré en face d’un tipi érigé pour l’occasion à Fermont par des Innus de Uashat. Les astres semblent alignés sous un ciel d’aurores boréales. Nous ne réécrirons pas l’histoire et il n’est pas question de l’effacer, mais nous pouvons contribuer à dessiner l’avenir sur la mère nourricière, la Terre, qui est notre maison commune.

Innu signifie « être humain » dans la langue innue. Nous avons déjà un lieu commun, le territoire que nous habitons, voici maintenant un lien qui nous unit « mamou ». Ensemble, il est temps de créer un pont entre nous. Les Premières Nations ne sont pas folkloriques, mais bien vivantes avec leurs langues, leurs cultures et leurs traditions. L’influence des Amérindiens et des Inuits ne se limite pas au canot d’écorce, aux traîneaux à chiens, à la crosse (l’ancêtre du hockey sur glace), aux épis de maïs sucré, à la raquette, au sirop d’érable et au toboggan.

Le préfet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent, qui a accompagné le convoi en motoneige lors de son départ de Fermont jusqu’à un cimetière innu situé au lac Ashuanipi à 140 km de sa localité, était enchanté d’accueillir ces ambassadeurs. Il considère que c’est un grand honneur d’avoir reçu cette expédition inspirante qu’il a décrite lors de son allocution comme une « aventure remarquable qui vise à promouvoir la réconciliation communautaire, culturelle, sociale et spirituelle entre les peuples autochtones et allochtones. Nous avons été honorés de faire partie de cette initiative qui porte un message de paix, d’harmonie et de guérison à travers les communautés. »

Réconciliation entre peuples

Une grande aventure spirituelle à motoneige

L’Expédition des Premières Nations 2023 est un événement historique rassembleur d’envergure imaginé et créé par des hommes et des femmes autochtones du Québec afin de montrer qu’ils ont été très touchés par les récents événements que vivent leurs peuples à l’échelle du pays. L’organisation de cette grande aventure à motoneige avait également pour objectif d’amorcer une campagne publique de sensibilisation au sujet du sort qui leur est réservé. La démarche visait aussi à rendre hommage aux enfants des pensionnats « indiens » et aux femmes autochtones assassinées ou disparues ainsi qu’à la mémoire de Joyce Echaquan.

Ce trajet à motoneige hors-piste totalisant un parcours enneigé ardu de plus de 4200 kilomètres a regroupé près de 60 participants issus des nations anishnabe (algonquine), atikamekw, crie, innue, naskapie et québécoise. Les motoneigistes ont sillonné l’immense parcours avec l’intention de mettre en commun les connaissances culturelles des différents occupants du territoire à travers un défi de taille et un objectif conjoint où des valeurs telles que l’amour, la bravoure, le courage, l’entraide, la force, l’harmonie, la persévérance et le respect ont été de mise. De plus, un message d’espoir pour la jeunesse ainsi que de réconciliation et de paix, dans le grand respect de mère Terre, porté par les femmes durant le périple aura rapproché les différents peuples du Québec autour du feu sacré en les incitant à trouver des solutions afin de les guider vers une réconciliation durable.

Selon l’instigateur de cette épopée nordique, Christian Flamand, dont la motoneige a éprouvé des difficultés mécaniques avant de prendre feu alors qu’il était en route vers le village cri de Waskaganish à l’embouchure de la rivière Rupert (Baie-James), cette portion sur la banquise de la baie James jusqu’à Chisasibi a été la plus périlleuse. La plupart des participants du cortège nordique ont dû contourner les rochers, la glace, les détroits et les tourbillons de la forêt en plus de devoir composer avec de nombreux bris mécaniques dans ce secteur. Les bosses incessantes ont même eu raison de plusieurs attelages en acier de traîneaux tirés par les motoneiges.

L’organisateur principal, un ancien commando du régiment aéroporté canadien (Airborne), explique que le froid était extrême et le danger omniprésent. « Ce voyage extraordinaire vers la guérison a permis aux participants de prendre conscience de leur appartenance à leur communauté pour lesquelles l’expérience aura permis de renouer avec la vie sur leurs territoires traditionnels comme des rassemblements sur le Nitaskinan (notre terre) pour les Atikamekw. L’amour pour les diverses communautés autochtones que visait cette expédition a démontré une ouverture vers un avenir très prometteur pour les Premières Nations. » M. Flamand a été ému de l’accueil chaleureux que les participants ont reçu dans les diverses communautés visitées et de la fierté qu’il y a perçue. 

À la fin de la traversée de cette gigantesque terre ancestrale, les participants de cette odyssée unique au monde, qui a commencé à Manawan, ont été accueillis en héros par la population de Uashat mak Mani-utenam (Sept-Îles), leur destination finale, le 4 mars dernier. Cette excursion sur ces territoires traditionnels restera gravée dans la mémoire collective pour les décennies à venir.

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Publié le 13 mars, 2023, dans la publication : Numéro_05 Volume_41

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Publié sur le site le 13 mars 2023

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Entente « Aganow »

Réconciliation entre Rio Tinto IOC et les Naskapis

par Éric Cyr

Source photo : IOC

La nation naskapie de Kawawachikamach, située près de Schefferville, et la compagnie minière IOC ont signé, le 31 janvier 2023, une entente visant à établir des relations mutuellement avantageuses, fondées sur le dialogue, la collaboration et la confiance entre l’entreprise et la communauté pour des dizaines d’années à venir. Cet accord a symboliquement été nommé « Aganow », ce qui signifie « minerai de fer » en naskapi.

Le partenariat socioéconomique dont la signature a eu lieu à Kawawachikamach en présence du Conseil de la nation naskapie, d’aînés de la communauté et d’une délégation de représentants d’IOC a pour but de créer des occasions en faveur d’une participation active du peuple naskapi dans les activités d’IOC, notamment par la formation et le développement, l’emploi, la collaboration à des projets environnementaux et l’approvisionnement. Cette démarche permettra aussi de protéger et d’encourager la pratique des activités traditionnelles ainsi que de générer des retombées financières à long terme pour la nation naskapie.

La cheffe de la nation naskapie, Teresa Chemaganish, confie : « L’histoire récente de notre communauté est étroitement liée à celle d’IOC. Nos grands-parents ont quitté Fort Chimo (aujourd’hui Kuujjuaq) en bateau et à pied dans les années 1950 pour s’installer à Schefferville (à l’époque) la nouvelle ville minière d’IOC, et ils ont dû s’adapter à un mode de vie complètement différent. Les temps ont énormément changé depuis lors, et notre nation, qui dispose désormais d’un traité moderne, est autonome et tournée vers l’avenir depuis les années 1980. » Selon cette dernière, ce pacte aidera les Naskapis à répondre à de nombreux projets prioritaires comme la protection et la promotion de leur langue et de leur culture, la fourniture de logements adéquats, la création de possibilités d’emplois intéressantes et satisfaisantes, la protection de l’environnement ainsi que l’amélioration de la qualité de vie en général.

« Nos aînés ont souffert de préjugés et de discrimination, le plus souvent en silence. L’entente Aganow n’est pas une finalité, mais plutôt un nouveau chapitre dans le processus de réconciliation et nous espérons qu’elle aidera ceux qui ont souffert à guérir et à avancer. »

Selon le président et chef de la direction de la minière IOC, Mike McCann, cet arrangement bilatéral bénéficiera aux deux parties. « Aganow témoigne du ferme engagement d’IOC à développer des relations mutuellement profitables avec ses partenaires autochtones. Au cours des dix dernières années, nous avons réalisé d’importants progrès en signant des ententes avec l’ensemble des cinq communautés des Premières Nations présentes dans les régions où nous exerçons nos activités. Nous sommes reconnaissants des liens de collaboration que nous entretenons avec la nation naskapie et nous sommes impatients de continuer à travailler de concert afin d’intégrer notre objectif de réconciliation dans nos actions quotidiennes. »

Cette convention est l’aboutissement d’environ deux ans de négociations. IOC a exprimé ses regrets quant à son manque de compréhension, par le passé, de la réalité historique, de la culture et des moyens de subsistance du peuple naskapi. Durant les dernières années, IOC a eu l’occasion de collaborer sur plusieurs projets avec la nation naskapie, notamment en faisant profiter de son expertise à Transport ferroviaire Tshiuetin, dont la nation naskapie est actionnaire, en amenant la fibre optique dans la communauté ainsi qu’en soutenant une étude de préfaisabilité portant sur un projet d’élevage de caribous.

IOC a mené des activités d’exploration et d’exploitation minières dans le secteur de Schefferville de 1954 à 1982. Les installations d’IOC chevauchaient la frontière entre le Québec et le Labrador. On compte aujourd’hui 975 Naskapis dans la collectivité de Kawawachikamach et dans les environs.

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Publié le 27 février, 2023, dans la publication : Numéro_04 Volume_41

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Publié sur le site le 27 février 2023

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Pont à Tadoussac

Québec aux antipodes de la Côte-Nord ?

par Éric Cyr

La vision de Québec semble diamétralement opposée aux revendications des Nord-Côtiers en matière de transports et le gouvernement Legault l’a démontré encore une fois en annonçant son intention de faire construire trois nouveaux traversiers électriques avant même de connaître les conclusions de deux études concernant la construction d’un éventuel pont à l’embouchure de la rivière Saguenay/Shekutamitsh menées au coût de plusieurs millions de dollars.

Au diapason des aspirations légitimes des citoyens et des intervenants des différents milieux de la Côte-Nord, la Société du pont sur le Saguenay et la Coalition Union 138, qui prônent le désenclavement du territoire et militent pour l’érection d’un tel ouvrage d’art à Tadoussac, questionnent l’annonce du ministère des Transports du Québec, les 30 et 31 janvier 2023, et s’insurgent contre ce qu’ils considèrent absurde en y voyant une façon détournée de court-circuiter le projet revendiqué depuis plus d’un demi-siècle qui relierait la région par voie terrestre.

Jeter un pont ?

Selon la Coalition Union 138 depuis l’entrée en fonction des traversiers actuels assurant le lien entre la Côte-Nord et le Québec, le gouvernement québécois a toujours garanti que ces deux navires pourraient être relocalisés ailleurs dans l’optique où l’édification d’un pont irait de l’avant. Le porte-parole de l’organisation, Guillaume Tremblay, confie : « Cette action gouvernementale, avant même de connaître les résultats des études en cours pour la construction du pont sur le Saguenay, sème l’incompréhension et l’inquiétude. Comment justifier le choix de la nouvelle ministre québécoise des Transports, Geneviève Guilbault, de commander de nouveaux traversiers à même les fonds publics alors que les deux bateaux neufs actuels pourraient être libérés et utilisés à une autre desserte maritime à la suite de la réalisation d’un pont sur le Saguenay ? Cette annonce ébranle les ambitions et les attentes des Nord-Côtiers qui avaient fait confiance au gouvernement caquiste lors des dernières élections ».

Selon l’analyse de la Coalition, l’objectif de réduire les gaz à effet de serre (GES) par l’introduction de navires à propulsion électrique est farfelu puisque l’attente actuelle des nombreux véhicules et poids lourds aux traversiers de Tadoussac et de Baie-Sainte-Catherine et l’étirement de ce service par l’emprunt de la route 172 menant au Saguenay, qui génèrent eux aussi une quantité importante de GES, viennent contrecarrer et saboter tout effort en ce sens. La Coalition insiste sur le fait que d’autres projets novateurs, dont évidemment et logiquement la construction d’un pont, pourraient contribuer de façon beaucoup plus efficace à diminuer ceux-ci.

La Société du Pont sur le Saguenay réagit aussi de façon défavorable à l’annonce et s’élève contre cette volonté exprimée par la ministre Guilbault d’acquérir trois nouveaux traversiers électriques sans attendre les conclusions des études amorcées par le consortium Systra-WSP-Cima+ qui permettront de savoir si les deux nouveaux traversiers affectés actuellement à la traverse Tadoussac-Baie-Sainte-Catherine pourront bientôt être mutés ailleurs. La crainte de l’organisation, constituée de membres de la société civile, est simple. En faisant disparaître toute possibilité de réaffectation des deux traversiers actuellement en service qui ont coûté 324 millions de dollars aux contribuables, est-ce que cela ne viendrait pas biaiser fondamentalement l’analyse avantages/coûts du processus en cours ? Poser la question c’est y répondre. Le président de la Société d’un pont sur le Saguenay, Marc Guilbert, trouve cette approche, visant la mise en service de trois nouveaux navires, précipitée et illogique : « Un tel scénario serait évitable. Ce serait dommage, inacceptable et cela constituerait une très mauvaise utilisation des fonds publics. »

Chronologie d’événements passés

-Lorsque le gouvernement du Québec a annoncé en 2009 la construction de deux nouveaux traversiers pour Tadoussac, les responsables de l’époque ont confirmé que ceux-ci seraient polyvalents et pourraient donc être réaffectés ailleurs.

-Le bureau de projet créé en 2018 pour évaluer les avantages/coûts de construire un pont sur la rivière Saguenay en remplacement du service de traversiers actuel devrait transmettre ses conclusions au gouvernement en décembre 2023.

-Durant la dernière campagne électorale, le premier ministre québécois François Legault a affirmé qu’il avait de grandes ambitions pour le développement de la Côte-Nord et qu’il espérait que les conclusions des études en cours seraient positives afin de pouvoir construire ce fameux pont attendu par les Nord-Côtiers depuis plus de six décennies.

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Publié le 13 février, 2023, dans la publication : Numéro_03 Volume_41

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Publié sur le site le 13 février 2023

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Expédition des Premières Nations

L’hospitalité fermontoise au rendez-vous

par Éric Cyr

Un total de quatre étapes de la première édition du périple à motoneige Expédition des Premières Nations, qui se déroulera du 16 février au 4 mars 2023, sont prévues dans la MRC de Caniapiscau. Le lac Pau, Matimekush – Lac John et Kawawachikamach, dans le secteur de Schefferville, ainsi que Fermont, constituent des points de relais du circuit. La Ville de Fermont, la MRC de Caniapiscau et Minerai de fer Québec (MFQ) travaillent actuellement de concert afin d’organiser l’accueil des participants, dont le passage est attendu à Fermont, le 26 février prochain.

Dans le cadre de cet événement culturel, social et sportif d’envergure, qui nécessite de nombreux préparatifs, une soixantaine de motoneigistes testeront leur endurance en franchissant plusieurs parallèles durant leur parcours à bord de leurs montures d’acier. Ils parcourront un itinéraire éprouvant de 4 500 km sur le territoire ancestral de sept nations autochtones et s’arrêteront dans 16 communautés dans une démarche d’ouverture entre peuples et de réconciliation entre citoyens allochtones et autochtones.

Une halte a été fixée à Fermont ou les participants prendront une pause en cours de trajet pour une nuit de repos bien méritée. La minière MFQ s’est dite honorée de recevoir, en collaboration avec la MRC et la Ville, des motoneigistes au sein de ses installations. Des remerciements sont également destinés aux bénévoles du Club de motoneige les Lagopèdes de Fermont pour leur important appui logistique à l’activité.

Selon l’instigateur du projet, Christian Flamand, cette symbolique culturelle est avant tout destinée à stimuler un rapprochement entre les différentes nations autochtones et les Québécois ainsi qu’une meilleure compréhension des réalités inhérentes aux différents peuples.

« Cette première, qui rassemble des guerriers de la paix et de la réconciliation, a pour objectif de parcourir, dans le grand respect de mère Terre, le plus long trajet à motoneige au monde sur le grand territoire des ancêtres des peuples des Premières Nations du Québec et vise à ressusciter le feu sacré entre les communautés. On invoque le grand créateur afin d’obtenir sa bénédiction et sa protection ».

Pour accueillir chaleureusement les participants de l’excursion, les organisateurs locaux invitent la population à se rassembler devant un feu extérieur, considéré comme une cérémonie du grand feu sacré par les Autochtones, qui aura lieu à l’arrivée des motoneigistes en fin de journée, le 26 février. Plus de détails locaux seront publiés sur la page Facebook Ville de Fermont dans les prochaines semaines. Pour en apprendre davantage sur le tracé complet et l’évolution de cette aventure nordique, consulter la page Facebook Expédition des Premières Nations.

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Publié le 16 janvier, 2023, dans la publication : Numéro_01 Volume_41

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Publié sur le site le 16 janvier 2023

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Exercice démocratique

Un Fermontois à l’Assemblée nationale

par Éric Cyr

Source photo : Kathleen Dubé

Le Fermontois d’origine, Charles-Olivier Gilbert, qui étudie actuellement en Techniques de l’informatique au cégep de Chicoutimi, a pris part, du 9 au 13 janvier 2023, à une simulation parlementaire dans le cadre de la 29e législature du Forum étudiant, une assemblée législative fictive ayant pour objectif de montrer le fonctionnement de l’Assemblée nationale du Québec à des collégiens. Des délégations issues d’une vingtaine d’institutions collégiales québécoises se sont rassemblées à l’hôtel du parlement pour participer à l’événement.

Des élèves en provenance de partout au Québec, qui personnifiaient entre autres des élus québécois en se glissant dans la peau de politiciens, avaient chacun un rôle bien défini à jouer durant cette grande mise en scène politique : président(e) d’assemblée, ministre, porte-parole, député(e), secrétaire, attaché(e) de presse ou journaliste.

Le jeune homme a fait partie de l’équipe de la deuxième opposition, un parti politique factice guidé par des valeurs socialistes qui a notamment proposé un projet de loi sur la réforme du mode de scrutin, sous la forme d’un mode de scrutin mixte afin d’assurer une meilleure représentation des régions et qui a été retenu par les participants et étudié lors de débats par les représentants des différents partis fictifs lors de la simulation. Voilà bien le signe que la relève est au fait des sujets d’actualité politique qui retiennent l’attention médiatique.

Démocratie : application pratique dans le  cadre de travaux parlementaires.

Charles-Olivier Gilbert, qui a occupé les fonctions de porte-parole en matière de justice et de sécurité publique et en matière d’affaires municipales pour sa formation politique, a pris son rôle très au sérieux : « Je suis très heureux et excité d’avoir eu la chance de vivre cette expérience très enrichissante. Nous avons représenté la deuxième opposition au parlement de Québec. Les projets de loi proposés que nous avons débattus au salon Bleu sont : la loi sur le droit à la déconnexion numérique et la loi sur les droits et libertés de la personne en contexte d’intervention policière. Nous avons également abordé une éventuelle réforme du mode de scrutin en étudiant la procédure actuelle de comptabilisation des votes lors d’une élection et les autres possibilités qui pourraient s’avérer plus représentatives de la réalité démocratique québécoise actuelle. »

D’ici la reprise des travaux parlementaires officiels, le 31 janvier, l’Assemblée nationale du Québec aura accueilli simultanément deux simulations étudiantes : le Forum étudiant et le Parlement étudiant du Québec. Alors que la pause se poursuit pour les véritables élus, l’enceinte de l’Assemblée nationale est envahie par de jeunes Québécois qui participent à un simulacre instructif et pédagogique de démocratie libérale.

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Publié le 16 janvier, 2023, dans la publication : Numéro_01 Volume_41

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Publié sur le site le 16 janvier 2023

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Ministre originaire de la Côte-Nord

Une première depuis quatre décennies

par Éric Cyr

Source photo : CAQ

La nouvelle députée de la circonscription de Duplessis, Kateri Champagne Jourdain, ne cesse de marquer l’histoire. Elle devient la première femme autochtone à siéger à l’Assemblée nationale du Québec et à y occuper un poste de ministre. En effet, la caquiste a accédé au titre de ministre de l’Emploi et a été nommée ministre responsable de la région de la Côte-Nord lors de la formation du Conseil des ministres du gouvernement Legault, le 21 octobre dernier. De plus, la fonction de ministre n’a jamais été octroyée à un élu originaire de cette région depuis le premier député péquiste de la Côte-Nord, Lucien Lessard, l’un des fondateurs du Parti québécois, sous le gouvernement de René Lévesque en 1976 puis en 1981 soit il y a plus de 40 ans.

Kateri Champagne Jourdain vient aussi renverser une tendance puisqu’aucun des quatre ministres responsables de la Côte-Nord qui l’ont précédée depuis 2012 (Alexandre Cloutier du PQ 2012-2014, Yves Bolduc et Pierre Arcand du PLQ 2015-2016 et Jonatan Julien de la CAQ 2018-2022) n’était issu de ce milieu. Le fait que la politicienne soit à l’affut des préoccupations et des revendications légitimes des Nord-Côtiers constitue un atout indéniable, mais pourrait cependant se retourner contre elle si elle ne livre pas la marchandise.

L’incontournable sujet

Les attentes des citoyens de la Côte-Nord envers la ministre sont très élevées notamment en matière de transports. Le désenclavement du territoire obtient un consensus depuis de nombreuses années monopolisant l’attention et suscitant les passions. La construction d’un pont à l’embouchure de la rivière Saguenay à Tadoussac, le parachèvement de la route 138, qui aboutit actuellement en cul-de-sac, et la réfection de la très sinueuse route nationale 389, qui ne respecte pas les normes minimales de sécurité, mais aussi une meilleure desserte aérienne incluant des prix de billets d’avion abordables et pas seulement pour certaines destinations choisies par le gouvernement, sont le nœud du problème. Mme Champagne Jourdain devra impérativement accorder une attention particulière à ce dossier d’envergure, idéalement de concert avec son collègue le député de René-Lévesque, Yves Montigny, qui aurait aussi tout intérêt à en faire son cheval de bataille afin d’espérer demeurer en selle. Somme toute, elle devra démontrer qu’elle a la réelle intention de faire progresser les choses et de déverrouiller le territoire si elle souhaite être réélue une fois son mandat actuel terminé.

Le désenclavement de la région, la priorité.

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Publié le 31 octobre, 2022, dans la publication : Numéro_18 Volume_40

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Publié sur le site le 31 octobre 2022

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Élections Québec 2022

Le caractère singulier de la Côte-Nord

par Éric Cyr

Source photo : Wallpapic

À l’approche de l’élection québécoise du 3 octobre prochain, voici un petit historique des deux seules circonscriptions de la Côte-Nord.

La circonscription électorale de Duplessis, dont Fermont et Schefferville font partie, a été créée en 1960 et nommée en l’honneur de l’ancien premier ministre de l’Union nationale, Maurice Le Noblet Duplessis, mort en fonction le 7 septembre 1959 à Schefferville. Phénomène exceptionnel qui n’a nul pareil ailleurs au Québec, ce château fort péquiste depuis près d’un demi-siècle n’a jamais changé d’allégeance depuis la formation du premier gouvernement du Parti québécois (PQ) dirigé par René Lévesque à la suite de l’élection du 15 novembre 1976 où il a prononcé la fameuse phrase devenue célèbre à la suite de sa victoire :

« Je n’ai jamais pensé que je pourrais être aussi fier d’être Québécois. »

Électorat convaincu

Des députés du Parti québécois se sont succédé dans Duplessis depuis près de cinq décennies sans jamais se faire détrôner. Cette séquence unique a commencé avec feu Denis Perron qui a obtenu cinq mandats de 1976 à 1997. Il a été relayé par Normand Duguay qui a siégé de 1997 à 2003 et par Lorraine Richard qui a repris le flambeau en 2003.

Tradition péquiste

La Côte-Nord compte aussi une autre circonscription qui porte le nom d’un premier ministre qui a marqué l’histoire québécoise moderne. Le « comté » de René-Lévesque (autrefois Saguenay) a été créé en 1948 et renommé en 2001 en l’honneur du fondateur du Parti québécois, René Lévesque, surnommé affectueusement « Ti-poil ». Cette circonscription est celle qui a le plus appuyé la souveraineté du Québec lors du référendum de 1995. Adjacente à Duplessis, c’est également un bastion péquiste depuis près de deux décennies. Le député du PQ Lucien Lessard y a régné de 1970 à 1983 avant l’incursion libérale de Ghislain Maltais, de 1983 à 1994, qui fut freinée par le péquiste Gabriel Yvan-Gagnon en 1994 et jusqu’en 2001. En 2002, c’est un député de la défunte Action démocratique du Québec (ADQ), François Corriveau, qui y fit un très bref passage d’une année, de 2002 à 2003, avant que le député Marjolin Dufour du Parti québécois n’y fasse sa place en 2003. Il restera en poste jusqu’en 2015 avant de transmettre les rênes à un autre péquiste, Martin Ouellet, élu lors de l’élection partielle du 9 novembre 2015.

La forteresse péquiste de la Côte-Nord semble bien ancrée et résiste contre vents et marées, mais ce rempart, fragilisé lors de l’assaut de la Coalition avenir Québec (CAQ) en 2018, saura-t-il résister aux remous de la prochaine élection. Deux nouveaux candidats, qui ont travaillé au sein de l’équipe de la députée de Manicouagan, la bloquiste Marilène Gill, affichent les couleurs du Parti québécois et tenteront de reprendre le flambeau en défendant les fortifications souverainistes : Marilou Vanier dans Duplessis et Jeff Dufour Tremblay dans René-Lévesque. La circonscription de Duplessis poursuivra-t-elle sa lune de miel qui dure depuis bientôt 46 ans avec le Parti québécois ? L’avenir et les électeurs le diront.

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Publié le 19 septembre, 2022, dans la publication : Numéro_15 Volume_40

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Publié sur le site le 19 septembre 2022

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Mine de fer du Lac Bloom

Inauguration officielle de «La phase II»

par Éric Cyr

L’entreprise Minerai de fer Québec (MFQ), une filiale de la société Champion Iron qui exploite la mine de fer du Lac Bloom, a officiellement inauguré, le 17 mai 2022, « La Phase II » dans le cadre de l’expansion de son site minier en compagnie de dignitaires et de nombreux travailleurs. Une simple formalité puisque dans les faits sa mise en service, qui permettra de doubler la production annuelle de 7,4 millions de tonnes de concentré de minerai de fer à haute teneur la propulsant à 15 millions de tonnes, a déjà eu lieu plus tôt que prévu. Les premiers chargements en provenance des nouvelles infrastructures ont déjà été expédiés par chemin de fer jusqu’à Pointe-Noire (Sept-Îles), le 3 mai dernier.

Le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, et le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles qui est aussi le ministre responsable de la région de la Côte-Nord, Jonatan Julien,  ainsi que la députée de Duplessis, Lorraine Richard, du Parti québécois, le chef innu de Uashat mak Mani-utenam, Mike Mckenzie et le préfet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent, étaient sur place pour l’occasion tout comme le président du conseil de direction de Champion, Michael O’Keeffe et le chef de la direction, David Cataford.

La journée a commencé par une annonce à Sept-Îles lors de laquelle MFQ a indiqué avoir procédé à l’acquisition, au coût de 2,5 millions de dollars, de l’ancienne usine de bouletage de Pointe-Noire, construite en 1965, qui appartenait à la compagnie Cliffs ressources naturelles jusqu’en 2013 et qui a ensuite été rachetée par la Société ferroviaire et portuaire de Pointe-Noire. La minière a également annoncé un protocole d’entente avec un aciériste d’envergure internationale pour la réalisation d’une étude de faisabilité portant sur la remise en service de cette installation qui pourrait éventuellement produire des boulettes de fer à réduction directe de haute pureté.

Ce produit pourrait ultimement être intégré dans la fabrication de l’acier par fours à arcs électriques, un procédé d’avenir beaucoup moins polluant et qui a le potentiel de réduire de façon significative les émissions de carbone de l’industrie sidérurgique. L’usine de bouletage, dont l’emplacement est situé à proximité d’infrastructures ferroviaires et portuaires déjà existantes, pourrait offrir une fenêtre relativement rapide de production commerciale. Elle nécessitera toutefois des investissements importants avant sa remise en service et l’étude de faisabilité réalisée par MFQ permettra d’évaluer plus précisément les montants requis notamment pour y intégrer les technologies les plus efficaces.

Lors d’une allocution, M. Cataford a expliqué que l’acquisition de l’usine de bouletage représente une occasion de miser sur l’expertise de la Côte-Nord pour envisager la transformation additionnelle du produit de MFQ et ainsi développer davantage la vision de la compagnie de contribuer à la chaîne d’approvisionnement de la fabrication d’acier plus vert. Avec ce nouveau projet, MFQ veut continuer de développer le plein potentiel de la région en maximisant les occasions d’affaires pour ses différents partenaires.

Des personnalités politiques et des représentants de médias nationaux qui assistaient à la conférence de presse se sont ensuite déplacés en avion jusqu’à Wabush au Labrador avant d’être transportés par la route vers le site minier situé à proximité de Fermont, en sol québécois, pour assister à l’événement.

Dynamitage réussi…

Au menu, tournée protocolaire guidée des infrastructures minières en autobus suivi d’un dynamitage auquel les invités ont pu assister. C’est le ministre Fitzgibbon qui a eu l’honneur d’appuyer sur le bouton déclenchant les explosifs qui ont soulevé un nuage de poussière au grand bonheur des caméramans et des journalistes qui ont capté des images de la scène symbolique. La visite s’est ensuite poursuivie dans l’usine abritant le nouveau concasseur (broyeur) pour la coupe officielle du ruban, non pas rouge, mais bleu.

La deuxième phase du site minier du Lac Bloom permettra de sécuriser près de 1000 emplois permanents sur la totalité du plan minier. Les investissements de 633 millions de dollars de MFQ dans ce projet ont engendré l’octroi de plusieurs contrats à des fournisseurs québécois qui s’ajoutent aux retombées économiques générées par la compagnie depuis la relance des activités à la mine du Lac Bloom.

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Publié le 6 juin, 2022, dans la publication : Numéro_11 Volume_40

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Publié sur le site le 6 juin 2022

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