Église catholique
Rite d’admission vers le diaconat d’un Fermontois
par Éric Cyr
Engagé dans sa communauté chrétienne, le candidat Guy-Romain Kouam (devant la croix) a pris part au rite d’admission, une étape vers le diaconat permanent, à l’église catholique de la paroisse de la Résurrection de Fermont, le 13 novembre dernier. Il était accompagné de l’évêque du diocèse de Baie-Comeau, Mgr Jean-Pierre Blais (à gauche), du curé de la paroisse, Jimmy Delalin (2e à partir de la droite), du diacre permanent, Dominic Elsliger (à droite) et entouré des membres de sa famille et d’amis.
Le délégué diocésain pour l’office du diacre, l’abbé Delalin, confie que l’adhésion comme candidat est « un temps fort » dans le cheminement vers le diaconat qui se situe au terme de la deuxième année de formation initiale. « L’aspirant rédige une lettre personnelle où il demande à être admis comme postulant au diaconat. Cette lettre exprime sa libre démarche. Elle rend compte à l’évêque de ce qu’il a vécu, découvert et acquis durant ce temps de discernement. » Comme M. Kouam est marié, son épouse a fait parvenir par écrit à l’évêque son accord pour que son mari poursuive son cheminement vers le diaconat.
« Le délégué, de concert avec le conseil habilité dans le diocèse, consulte des personnes qui connaissent le candidat et les membres de son groupe d’accompagnement. Le résultat de cette consultation est transmis à l’évêque qui admet ou non le postulant comme candidat au diaconat. Si l’accession est décidée, elle est célébrée selon un rite liturgique de l’admission parmi les candidats au sacrement de l’Ordre. »
Selon l’Église catholique, au cours de cette célébration, celui qui aspire au diaconat manifeste publiquement sa volonté de s’offrir à Dieu et à l’Église pour exercer le ministère de diacre. L’Église de son côté, en recevant le postulant, le choisit et l’appelle pour qu’il se prépare à recevoir l’ordination diaconale et soit ainsi admis parmi les candidats au diaconat. Ce rite est une première reconnaissance officielle des signes positifs de la vocation au diaconat, qui doit être confirmée dans les années suivant la formation.
Par son ordination, le diacre est signe du Christ Serviteur; il rappelle aux chrétiens, que chaque baptisé se doit de servir les hommes et les femmes, spécialement les plus démunis. La visibilité qui lui est donnée est le signe pour tous les hommes et les femmes, qu’il côtoie quotidiennement, d’une Église proche de tous, attentive aux joies et aux peines de chacun. Une mission particulière est confiée à chaque diacre, en fonction des besoins de son diocèse, de son insertion dans le monde et de son charisme propre. La formation permanente lui offre la possibilité de progresser et de rester au plus près des mutations du monde et de l’Église.
Le ministère diaconal s’exerce dans le triple service de la charité, la Parole de Dieu (homélie et fidélité à l’Évangile) et la liturgie ou la prière communautaire (célébration de la Parole et, en l’absence d’un prêtre, il peut présider au baptême et exercer le rôle de témoin officiel du mariage ou de funérailles chrétiennes). L’aspirant diacre peut provenir de tous les milieux sociaux.