• Publications
  • Le journal
    • L’Équipe
    • Historique
    • Distinctions
  • Abonnements & membres
  • Annoncez avec nous
  • Contactez-nous
Journal le Trait d'Union du Nord
  • Publications
  • Le journal
    • L’Équipe
    • Historique
    • Distinctions
  • Abonnements & membres
  • Annoncez avec nous
  • Contactez-nous
  • Toutes les publications
  • Fermont Volleyball et une citoyenne à la rescousse…

    Dons appréciables pour une bonne cause

    Une 16 janvier, 2023

    Fermont Volleyball et une citoyenne à la rescousse…

  • L’hospitalité fermontoise au rendez-vous

    Expédition des Premières Nations

    L’hospitalité fermontoise au rendez-vous

  • Un Fermontois à l’Assemblée nationale

    Exercice démocratique

    Un Fermontois à l’Assemblée nationale

  • Dualité nordique

    Littérature

    Dualité nordique

  • Triste quarantième anniversaire

    Schefferville

    Triste quarantième anniversaire

  • Aider des enfants démunis au Cameroun

    Événement caritatif

    Aider des enfants démunis au Cameroun

  • Deux Fermontoises publient un livre

    Littérature jeunesse

    Deux Fermontoises publient un livre

  • Améliorer la qualité de vie et renforcer l’identité territoriale

    Fonds régions et ruralité

    Une 12 décembre, 2022

    Améliorer la qualité de vie et renforcer l’identité territoriale

  • Remise du Prix Roger-Champagne 2022

    Francophonie au Labrador

    Remise du Prix Roger-Champagne 2022

  • Un premier livre pour une Fermontoise

    Littérature sentimentale

    Un premier livre pour une Fermontoise

    • publications précédentes
Fermont Volleyball et une citoyenne à la rescousse…

Dons appréciables pour une bonne cause

Une 16 janvier, 2023

Fermont Volleyball et une citoyenne à la rescousse…

L’hospitalité fermontoise au rendez-vous

Expédition des Premières Nations

L’hospitalité fermontoise au rendez-vous

Un Fermontois à l’Assemblée nationale

Exercice démocratique

Un Fermontois à l’Assemblée nationale

Dualité nordique

Littérature

Dualité nordique

Triste quarantième anniversaire

Schefferville

Triste quarantième anniversaire

Aider des enfants démunis au Cameroun

Événement caritatif

Aider des enfants démunis au Cameroun

Deux Fermontoises publient un livre

Littérature jeunesse

Deux Fermontoises publient un livre

Améliorer la qualité de vie et renforcer l’identité territoriale

Fonds régions et ruralité

Une 12 décembre, 2022

Améliorer la qualité de vie et renforcer l’identité territoriale

Remise du Prix Roger-Champagne 2022

Francophonie au Labrador

Remise du Prix Roger-Champagne 2022

Un premier livre pour une Fermontoise

Littérature sentimentale

Un premier livre pour une Fermontoise

  • publications précédentes

Récit de voyage

De la forêt boréale à la brousse

par Éric Cyr

Légende photo : Deux crinières bien en évidence avant que le « Tarzan du Nord » ne fasse raser la sienne dans le cadre du défi Joan se paye ta tête au profit de Cancer Fermont.

Le voyageur fermontois Christian Bernard a vécu toute une expérience dans un refuge pour animaux sauvages principalement axé sur les félins en Afrique du Sud où il a côtoyé certaines espèces en voie d’extinction dans la nature, dont l’animal terrestre le plus rapide sur la planète, le guépard, avant d’être coincé sur place deux jours après son arrivée à cause de la pandémie de Covid-19.

C’est par hasard que l’homme est tombé sur une vidéo sur YouTube qui traitait du sujet qui l’a interpelé. « C’est un adon que j’ai visionné ce lien internet qui m’a beaucoup intéressé. Par la suite, j’ai effectué des recherches plus approfondies qui m’ont orienté vers le refuge Cheetah Experience. » La mission de l’organisme, qui n’est pas un zoo, mais un centre de préservation, est entre autres de sensibiliser le public à la vulnérabilité des espèces sud-africaines, et d’autres, en voie de disparition à travers des expériences éducatives ainsi que l’élevage éthique de guépards en captivité qui contribue à la conservation de ce rare félin. Les centres spécialisés à travers le monde échangent des spécimens afin d’éviter la consanguinité en utilisant des échantillons d’ADN prélevés sur les guépards pour maintenir sa diversité génétique.

Cheetah Experience travaille de concert avec d’autres projets responsables pour aider à assurer la survie des guépards dont la population mondiale était évaluée en 2016 à seulement 7100 individus limités à 9 % de leur aire de répartition historique. L’objectif à long terme est de pouvoir réintroduire certains gros félins nés en captivité dans un habitat naturel protégé où ceux-ci sont observés par des chercheurs et des experts médicaux tout en vivant en liberté afin de voir s’ils sont capables de s’adapter, de chasser et de survivre par eux-mêmes en autosuffisance pour ensuite les relâcher dans un environnement sauvage éloigné des centres urbains où il n’y a pas de chasse.

Comprendre leurs besoins, leurs comportements et leurs instincts joue un rôle clé pour sauver les animaux de l’extinction. Certains ont besoin d’un régime adapté supervisé et ont des besoins spéciaux. Quelques refuges animaliers sud-africains, épaulés par des équipes de vétérinaires, élèvent en captivité des guépards reproducteurs qu’ils ont recueillis. « Il faut savoir que seulement 5 à 10 % des jeunes guépards en liberté survivent jusqu’à l’âge adulte », confie le travailleur minier qui est heureux d’avoir choisi de faire du bénévolat pour cette cause qui lui tient à cœur.

« Cheetah Experience se veut un peu une destination vacances tout en constituant un apport qui contribue à faire une réelle différence dans la préservation de cette espèce menacée. L’organisme sans but lucratif accueille des volontaires internationaux de plusieurs pays. Il faut accepter de s’investir dans ce projet durant un minimum de deux semaines, mais certains passionnés restent jusqu’à six mois. »

Dans le cadre de son séjour, malheureusement écourté à cause de l’incertitude liée au coronavirus, M. Bernard a réalisé des travaux de concert avec des employés, qui bien souvent ont commencé comme bénévoles avant d’obtenir un visa de travail et de rester. « J’effectuais aussi du travail de ferme avec des volontaires du monde entier : couper le gazon, entretien des enclos, préparer la nourriture pour les animaux, laver les gamelles, couper la viande, faire des rondes et nourrir les bêtes. Au début quand tu es en train de passer le râteau et qu’un de ces gros félins vient se frotter la crinière sur toi en ronronnant, tu fais le saut, mais ça devient une habitude. Ils veulent jouer, mais il faut rester vigilant à cause de leurs griffes et de leurs dents. »

Parmi les autres espèces, il y avait aussi des servals, des caracals, deux suricates heurtés par des voitures qui ont été retrouvés sur le bord de la route, des tigres, une dizaine de léopards, dont deux panthères noires qui sont en fait des léopards qui sont noirs à cause d’une mutation génétique, et trois lions non reproducteurs qui étaient destinés à mourir et qui ont été rescapés de la chasse en boîte ou chasse close (canned hunt), une fausse chasse aux trophées dans laquelle les proies domestiquées ne peuvent se sauver et n’ont aucune chance puisqu’elles ont été élevées pour ne pas craindre les humains et sont donc totalement à la merci des soi-disant chasseurs. D’ailleurs Cheetah Experience est associé à des organisations qui combattent ce genre d’élevage pour la « chasse. » « Parmi les pensionnaires, mon favori était un tigre de Sibérie de 600 lb, je m’installais souvent sur une buche à côté de son enclos, électrisé pour ce mastodonte du monde félin, et je lui parlais. Parfois, il se comportait comme un chat alors qu’à d’autres reprises son regard se voulait plutôt intimidant, signe que son instinct se porte bien. »

Christian Bernard raconte quelle vue splendide il avait derrière le camp où il était logé à Bloemfontein et où il pouvait apercevoir des rhinocéros, des girafes. Il serait bien resté plus longtemps, mais a dû se résigner à rebrousser chemin avant la fermeture des frontières. Arrivé en catastrophe à l’aéroport de Johannesburg où les passagers se battaient pour obtenir des billets de la seule compagnie aérienne qui effectuait encore des liaisons, ce dernier n’a pu s’en procurer à temps. Alors que tous les autres ressortissants étrangers avaient été évacués par leurs gouvernements respectifs, il a dû vivre confiné durant deux semaines sur le terrain d’un hôtel. Heureusement qu’il avait accès à la télé, à Internet et à Netflix et qu’il a pu contacter le bureau de la députée de Manicouagan, Marilène Gill, qui a pris les choses en main. Le gouvernement canadien l’a finalement rapatrié… Malgré les imprévus, il compte bien revenir un jour afin de renouveler l’expérience. « Je conserve des souvenirs impérissables de cette aventure où je me suis fait des amis pour la vie. Je me souviendrai toujours des rugissements des lions au loin lorsque je faisais une promenade du matin. »

Partager

Publié le 8 septembre, 2020, dans la publication : Numéro_14 Volume 38

  • Afrique du Sud
  • Animaux sauvages
  • Centre de préservation
  • Cheetah Experience
  • Christian Bernard
  • Espèces en voie d’extinction
  • Espèces menacées
  • Félins
  • Guépards
  • Refuge animalier

Publié sur le site le 8 septembre 2020

  • Publication précédente
  • Prochaine publication
Journal le Trait d'Union du Nord
  • Contactez-nous
  • Devenez membre
  • Annoncer avec nous
  • Le journal
  • L’Équipe
  • Historique
  • Distinctions
  • M’inscrire à l’infolettre

Le journal est membre :

  • de l'Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ) et
  • du Conseil de la culture et des communications de la Côte-Nord (CRCCCN).

La conception de ce site Web s'inscrit de dans le cadre de la mise en oeuvre du Plan culturel numérique du Québec (www.culturenumerique.mcc.gouv.qc.ca)

 

Le média écrit aimerait remercier tous ceux qui nous ont soutenus au cours des années et qui contribuent à la pérennité de ses activités :

  • Culture et Communications Québec
  • Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ)
  • MRC de Caniapiscau
  • Ville de Fermont
  • ArcelorMittal Exploitation Minière Canada
© Journal le Trait d'Union du Nord, Tous droits réservés.
Conception mamarmite