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  • Le refuge animalier de Wabush fait peau neuve

    Soins et contrĂ´le des animaux

    Le refuge animalier de Wabush fait peau neuve

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    Récit de voyage

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Refuge animalier

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Récit de voyage

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Soins et contrĂ´le des animaux

Le refuge animalier de Wabush fait peau neuve

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, le convoi transportant les six roulottes de chantier sur la route en direction de Wabush. Source photo : Faiths Haven

Le refuge pour animaux de l’Ouest du Labrador, Faiths Haven, un organisme sans but lucratif qui a pignon sur rue dans le parc industriel de Wabush, a reçu la livraison de six roulottes de chantier, arrivées par la TransQuébec-Labrador (autoroute 500), le 5 mai 2025. Après un long parcours par camions-remorques à partir de Happy Valley-Goose Bay, ces infrastructures seront assemblées et utilisées afin de construire un tout nouveau bâtiment dédié aux animaux abandonnés ou errants de la région.

Les animaux qui sont apportés au lieu de protection sans euthanasie et dont des intervenants bénévoles prennent soin, principalement des chats, des chiens et des lapins, pourront profiter de nouvelles installations mieux adaptées, plus modernes et beaucoup plus grandes. Elles seront érigées sur un terrain de trois acres qui a généreusement été concédé par la minière Tacora Resources dans le quartier industriel de Wabush à proximité de celles qui existent actuellement. Ce nouvel endroit qui a obtenu l’aval de l’administration municipale de la Ville de Wabush aura la même vocation que la précédente ressource en permettant notamment de proposer des services pour les animaux en difficulté et de les héberger de façon confortable et sécuritaire afin de faciliter leur transition après leur avoir offert des soins vétérinaires à la clinique vétérinaire locale pour s’assurer de leur bien-être. Leur séjour se termine habituellement à moyen ou à long terme par une adoption par un propriétaire attentionné ou une bonne famille, mais parfois aussi, malheureusement et seulement si absolument nécessaire, par une euthanasie dans les cas les plus graves.

Dynamisme et enthousiasme

« Nous sommes ravis d’ouvrir notre nouvel abri pour animaux. Les plans sont déjà prêts et nous avons hâte que les travaux commencent. Nous disposons de six grandes caravanes de chantiers et bureaux mobiles pour concrétiser ce projet de longue haleine qui a été amorcé il y a déjà plusieurs années. L’objectif est d’offrir un service de refuge animalier exceptionnel qui répondra aux nombreux besoins de nos communautés », confie la présidente de l’organisation, Kelly Pafford. Elle remercie les partenaires de la démarche, des entreprises du milieu et la population, qui ont fait preuve de grande générosité en contribuant d’une façon ou d’une autre pour la cause animale, notamment par des dons, et en particulier l’homme d’affaires Don Stoddard, qui a aidé à l’acquisition des bâtiments, et à Jim’s Garage et WLB Operations, qui les ont transportés et déplacés.

« Le refuge pour animaux Faiths Haven tient à souligner la contribution de tous ses bénévoles qui consacrent quotidiennement de leur temps à la cause animale. Sans eux, nous ne pourrions pas accomplir ce que nous faisons. Nous tenons également à remercier les personnes qui nous appuient. Votre soutien est précieux pour nous », conclut la responsable.

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Publié le 27 mai, 2025, dans la publication : Numéro 10 Volume_43

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Publié sur le site le 27 mai 2025

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Récit de voyage

De la forêt boréale à la brousse

par Éric Cyr

Légende photo : Deux crinières bien en évidence avant que le « Tarzan du Nord » ne fasse raser la sienne dans le cadre du défi Joan se paye ta tête au profit de Cancer Fermont.

Le voyageur fermontois Christian Bernard a vécu toute une expérience dans un refuge pour animaux sauvages principalement axé sur les félins en Afrique du Sud où il a côtoyé certaines espèces en voie d’extinction dans la nature, dont l’animal terrestre le plus rapide sur la planète, le guépard, avant d’être coincé sur place deux jours après son arrivée à cause de la pandémie de Covid-19.

C’est par hasard que l’homme est tombé sur une vidéo sur YouTube qui traitait du sujet qui l’a interpelé. « C’est un adon que j’ai visionné ce lien internet qui m’a beaucoup intéressé. Par la suite, j’ai effectué des recherches plus approfondies qui m’ont orienté vers le refuge Cheetah Experience. » La mission de l’organisme, qui n’est pas un zoo, mais un centre de préservation, est entre autres de sensibiliser le public à la vulnérabilité des espèces sud-africaines, et d’autres, en voie de disparition à travers des expériences éducatives ainsi que l’élevage éthique de guépards en captivité qui contribue à la conservation de ce rare félin. Les centres spécialisés à travers le monde échangent des spécimens afin d’éviter la consanguinité en utilisant des échantillons d’ADN prélevés sur les guépards pour maintenir sa diversité génétique.

Cheetah Experience travaille de concert avec d’autres projets responsables pour aider Ă  assurer la survie des guĂ©pards dont la population mondiale Ă©tait Ă©valuĂ©e en 2016 Ă  seulement 7100 individus limitĂ©s Ă  9 % de leur aire de rĂ©partition historique. L’objectif Ă  long terme est de pouvoir rĂ©introduire certains gros fĂ©lins nĂ©s en captivitĂ© dans un habitat naturel protĂ©gĂ© oĂą ceux-ci sont observĂ©s par des chercheurs et des experts mĂ©dicaux tout en vivant en libertĂ© afin de voir s’ils sont capables de s’adapter, de chasser et de survivre par eux-mĂŞmes en autosuffisance pour ensuite les relâcher dans un environnement sauvage Ă©loignĂ© des centres urbains oĂą il n’y a pas de chasse.

Comprendre leurs besoins, leurs comportements et leurs instincts joue un rôle clé pour sauver les animaux de l’extinction. Certains ont besoin d’un régime adapté supervisé et ont des besoins spéciaux. Quelques refuges animaliers sud-africains, épaulés par des équipes de vétérinaires, élèvent en captivité des guépards reproducteurs qu’ils ont recueillis. « Il faut savoir que seulement 5 à 10 % des jeunes guépards en liberté survivent jusqu’à l’âge adulte », confie le travailleur minier qui est heureux d’avoir choisi de faire du bénévolat pour cette cause qui lui tient à cœur.

« Cheetah Experience se veut un peu une destination vacances tout en constituant un apport qui contribue à faire une réelle différence dans la préservation de cette espèce menacée. L’organisme sans but lucratif accueille des volontaires internationaux de plusieurs pays. Il faut accepter de s’investir dans ce projet durant un minimum de deux semaines, mais certains passionnés restent jusqu’à six mois. »

Dans le cadre de son séjour, malheureusement écourté à cause de l’incertitude liée au coronavirus, M. Bernard a réalisé des travaux de concert avec des employés, qui bien souvent ont commencé comme bénévoles avant d’obtenir un visa de travail et de rester. « J’effectuais aussi du travail de ferme avec des volontaires du monde entier : couper le gazon, entretien des enclos, préparer la nourriture pour les animaux, laver les gamelles, couper la viande, faire des rondes et nourrir les bêtes. Au début quand tu es en train de passer le râteau et qu’un de ces gros félins vient se frotter la crinière sur toi en ronronnant, tu fais le saut, mais ça devient une habitude. Ils veulent jouer, mais il faut rester vigilant à cause de leurs griffes et de leurs dents. »

Parmi les autres espèces, il y avait aussi des servals, des caracals, deux suricates heurtés par des voitures qui ont été retrouvés sur le bord de la route, des tigres, une dizaine de léopards, dont deux panthères noires qui sont en fait des léopards qui sont noirs à cause d’une mutation génétique, et trois lions non reproducteurs qui étaient destinés à mourir et qui ont été rescapés de la chasse en boîte ou chasse close (canned hunt), une fausse chasse aux trophées dans laquelle les proies domestiquées ne peuvent se sauver et n’ont aucune chance puisqu’elles ont été élevées pour ne pas craindre les humains et sont donc totalement à la merci des soi-disant chasseurs. D’ailleurs Cheetah Experience est associé à des organisations qui combattent ce genre d’élevage pour la « chasse. » « Parmi les pensionnaires, mon favori était un tigre de Sibérie de 600 lb, je m’installais souvent sur une buche à côté de son enclos, électrisé pour ce mastodonte du monde félin, et je lui parlais. Parfois, il se comportait comme un chat alors qu’à d’autres reprises son regard se voulait plutôt intimidant, signe que son instinct se porte bien. »

Christian Bernard raconte quelle vue splendide il avait derrière le camp où il était logé à Bloemfontein et où il pouvait apercevoir des rhinocéros, des girafes. Il serait bien resté plus longtemps, mais a dû se résigner à rebrousser chemin avant la fermeture des frontières. Arrivé en catastrophe à l’aéroport de Johannesburg où les passagers se battaient pour obtenir des billets de la seule compagnie aérienne qui effectuait encore des liaisons, ce dernier n’a pu s’en procurer à temps. Alors que tous les autres ressortissants étrangers avaient été évacués par leurs gouvernements respectifs, il a dû vivre confiné durant deux semaines sur le terrain d’un hôtel. Heureusement qu’il avait accès à la télé, à Internet et à Netflix et qu’il a pu contacter le bureau de la députée de Manicouagan, Marilène Gill, qui a pris les choses en main. Le gouvernement canadien l’a finalement rapatrié… Malgré les imprévus, il compte bien revenir un jour afin de renouveler l’expérience. « Je conserve des souvenirs impérissables de cette aventure où je me suis fait des amis pour la vie. Je me souviendrai toujours des rugissements des lions au loin lorsque je faisais une promenade du matin. »

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Publié le 8 septembre, 2020, dans la publication : Numéro_14 Volume 38

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Publié sur le site le 8 septembre 2020

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