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  • Renouvellement d’une entente de subvention

    Ville de Labrador City

    Renouvellement d’une entente de subvention

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    Causerie virtuelle

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    Une 14 décembre, 2020

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  • La députée Marilène Gill souligne l’événement

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Volume 38

Renouvellement d’une entente de subvention

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Confusion et zizanie dans la bulle nordique

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De grands projets pour MFQ

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Ville de Labrador City

Renouvellement d’une entente de subvention

par Éric Cyr

La minière Rio Tinto IOC et la Ville de Labrador City ont renouvelé, le 30 novembre dernier, une entente de subvention qui s’échelonnera sur une période de dix ans à compter de janvier 2021. Le maire de la localité nordique, Fabian Benoit, se réjouit de cette continuité qui assurera une stabilité financière à l’administration municipale.

Dans le cadre de cet accord, la minière IOC versera une contribution annuelle d’environ 9 millions de dollars au budget de fonctionnement de la Ville. La société a également accepté de rembourser à la Ville la moitié de toutes réductions de la subvention municipale de fonctionnement du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador et de partager en parts égales avec les contribuables les futures augmentations de coûts nécessitant un accroissement d’impôt. De plus, l’entreprise IOC versera une subvention d’infrastructures de 1 million de dollars en mars 2021, qui sera allouée aux améliorations majeures des immobilisations des bâtiments et des propriétés municipales ainsi qu’à la réfection des rues.

Réactions de la mairie

Le maire de la Ville de Labrador City, Fabian Benoit, remercie Rio Tinto IOC pour son soutien continu à la municipalité en soulignant que cette contribution permettra de maintenir l’un des taux d’imposition les plus bas de cette province tout en contribuant à assurer la pérennité des activités quotidiennes qui font de cette ville une communauté si formidable.

Il a déclaré : « Cette grande entente avec IOC assurera une stabilité financière continue à la Ville de Labrador City et à ses résidents pour la prochaine décennie, ce qui nous permettra de continuer à fournir des services de qualité à nos citoyens, d’investir dans des infrastructures clés et de répondre à nos obligations financières. »

Assurer la qualité de vie

Le président et chef de la direction d’IOC, Clayton Walker, confie : « En tant que principal employeur de Labrador City, la minière IOC est fière de maintenir sa contribution à l’économie locale grâce aux dépenses liées à ses fournisseurs, à la création d’emplois, aux investissements communautaires et au versement de subventions. Cette entente conclue avec la Ville aidera à faire en sorte que nos employés et leurs familles continuent à profiter de la grande qualité de vie qu’offre Labrador City. »

Publié le 14 décembre, 2020, dans la publication : Numéro_21 Volume 38

  • Budget municipal
  • Labrador City
  • Maire Fabian Benoit
  • Minière IOC
  • PDG Clayton Walker
  • Rio Tinto IOC
  • Subvention municipale
  • Ville de Labrador City

Publié sur le site le 11 décembre 2020

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Causerie virtuelle

Les ambitions d’ArcelorMittal

par Éric Cyr

Source photo : ArcelorMittal

Une causerie virtuelle intitulée Devenir les meilleurs !, s’est déroulée, le 1er décembre dernier, en compagnie du nouveau président et chef de la direction d’ArcelorMittal Exploitation minière Canada (AMEM), Mapi Mobwano. L’événement organisé par la Chambre de commerce de Port-Cartier de concert avec la Chambre de commerce de Fermont a attiré plus de 80 participants, dont des personnalités influentes du milieu nord-côtier.

L’activité a accueilli des décideurs politiques dont la députée de Duplessis, Lorraine Richard, les maires de Port-Cartier et de Fermont, messieurs Alain Thibault et Martin St-Laurent, et une représentante du ministre québécois responsable de la Côte-Nord et ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien ainsi que des journalistes.

Ingénieur en gestion des ressources minérales, M. Mobwano a commencé sa carrière sur le terrain comme conducteur de camion et opérateur de pelles en Afrique du Sud. Durant son allocution, il a décrit la force du groupe ArcelorMittal, une multinationale présente dans 60 pays qui produit 10 % de tout l’acier de la planète. Au sujet d’ArcelorMittal sur la Côte-Nord, M. Mobwano a dit : « Nous exploitons la plus grande mine de fer à ciel ouvert au pays. Nous contribuons directement et indirectement au maintien et à la création de plus de 430 millions de dollars par année, nous dépensons annuellement 1,2 milliard de dollars au Québec en biens et services. Notre contribution au produit intérieur brut québécois dépasse aussi le milliard de dollars chaque année. » Celui-ci explique la vision d’avenir du plus important employeur de la Côte-Nord en parlant d’un grand projet de transformation qui s’échelonnera d’ici 2024 pour faire d’ArcelorMittal une référence mondiale en matière de production sécuritaire et efficace de minerai de fer. Il souligne l’importance des infrastructures, dont le chemin de fer, qui a célébré son 60e anniversaire le 10 décembre 2020, le plus grand port privé au Canada ainsi que l’usine de bouletage, l’une des plus performantes au monde.

Nouvelle ère

Grand visionnaire, M. Mobwano souhaite améliorer la compétitivité de l’entreprise par une approche méthodique, rigoureuse et planifiée incluant une saine gestion. Il considère qu’il a de bons atouts en main dont la carte maitresse est l’innovation. Celui-ci a notamment vanté les mérites de la société québécoise et de ses nombreux avantages : des ressources humaines compétentes, de l’électricité en abondance, son avancement dans les technologies de pointe et un centre névralgique de l’intelligence artificielle dans le monde. « Nous amorçons une nouvelle ère pour notre organisation. Il faut faire le nécessaire pour les générations qui nous suivent. » Il parle ici d’assurer la pérennité des opérations, mais aussi de la responsabilité de laisser une planète viable à nos enfants puisque la minière aspire à devenir carboneutre d’ici 2050.

« ArcelorMittal est prête à monter dans le train et même à jouer le rôle de locomotive. Ce n’est pas un sprint, c’est un marathon. Nous avons quatre ans devant nous pour transformer notre organisation. »

Grande transformation

L’objectif et la plus grande priorité pour les prochaines années, selon le haut dirigeant, sont d’amener AMEM dans le giron des mines qui durent grâce à une grande transformation en profondeur. « Nous voulons devenir les meilleurs en faisant appel aux forces et aux compétences de nos employés. » M. Mobwano parle de quatre piliers essentiels pour assurer cette transformation : offrir un environnement de travail sain et sécuritaire, être reconnu comme un employeur de choix, avoir une chaîne de valeur performante et être une organisation responsable et activement engagée dans son milieu. Conscient du déclin démographique sur la Côte-Nord, M. Mobwano souhaite favoriser l’essor économique et contribuer encore davantage au dynamisme des communautés fermontoise et port-cartoise en travaillant activement en collaboration avec les milieux et en soutenant les organismes locaux. « Quand on parle de revitaliser Port-Cartier et Fermont, moi j’embarque ! »

Publié le 14 décembre, 2020, dans la publication : Numéro_21 Volume 38

  • ArcelorMittal
  • Compétivité
  • Côte-Nord
  • Fermont
  • PDG Mapi Mobwano
  • Port-Cartier
  • Revitalisation
  • Transformation minière

Publié sur le site le 11 décembre 2020

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Fermont

Création d’un bureau touristique

par Éric Cyr

Source photo : Maisons Laprise

ArcelorMittal Exploitation minière Canada s’engage aux côtés de la MRC de Caniapiscau, avec qui elle a conclu un partenariat exclusif de 100 000 $, afin de concrétiser la construction d’un bureau d’information touristique à Fermont. La réalisation du projet Accueil Caniapiscau, annoncé à Fermont, le 7 décembre dernier, devrait ainsi voir le jour dans le parc Jean Fortin au printemps 2022.

Par ce partenariat, qui vient bonifier l’offre touristique existante et contribuer à la vitalité économique de la région, ArcelorMittal démontre la continuité de son engagement envers la communauté. Depuis plus de 15 ans, l’entreprise offre, en collaboration avec la MRC, des visites de son site minier du Mont-Wright. Près de 800 personnes annuellement ont ainsi la possibilité de découvrir une partie des installations de la minière.

« Nous sommes fiers de faire équipe avec la MRC de Caniapiscau dans la réalisation de ce projet porteur. Ce centre d’interprétation permettra de continuer d’améliorer l’expérience des visiteurs dans la région de Fermont et de mettre en valeur les qualités exceptionnelles de ce pays de géants. Nous sommes ravis de soutenir la vision de la MRC pour que le projet puisse maintenant se concrétiser », a déclaré le président et chef de la direction d’ArcelorMittal Mines et Infrastructures Canada, Mapi Mobwano.

« La MRC de Caniapiscau est heureuse de renforcer ses liens avec ArcelorMittal. Ce projet rassembleur est un bel exemple de ce que notre collaboration renouvelée permet d’accomplir et nous remercions ArcelorMittal de son appui », a ajouté le préfet de la MRC et maire de la Ville de Fermont, Martin St-Laurent.

Vitrine

Les attraits de la région, sa richesse géologique et la présence en abondance du minerai de fer, et plus particulièrement de l’hématite, seront mis en valeur à l’Accueil Caniapiscau. Les visiteurs pourront se familiariser avec l’histoire minière de la région et le savoir-faire unique qui s’y est construit au fil des décennies. En plus de mettre en lumière le travail d’artisans locaux, l’Accueil Caniapiscau offrira une vitrine aux divers métiers de l’exploitation minière et plusieurs minéraux seront exposés pour permettre aux visiteurs d’en apprendre plus sur leurs propriétés et leurs utilisations. Une visite à l’Accueil Caniapiscau sera aussi l’occasion de mieux comprendre le travail réalisé par ArcelorMittal dans la région à travers une visite virtuelle de la mine, des contenus audiovisuels inédits et un espace consacré à l’univers minier.

Publié le 14 décembre, 2020, dans la publication : Numéro_21 Volume 38

  • Accueil Caniapiscau
  • ArcelorMittal
  • Bureau d’information touristique
  • Centre d'interprétation
  • Fermont
  • MRC de Caniapiscau
  • Tourisme
  • Visites site minier

Publié sur le site le 11 décembre 2020

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Frontière Québec-Labrador

Confusion et zizanie dans la bulle nordique

par Éric Cyr

Les propos tenus par le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Andrew Furey, dans le cadre d’un point de presse relatif à la Covid-19, ont semé l’émoi au sein des résidents de la bulle d’exception nordique qui englobe Fermont, Labrador City et Wabush, le 23 novembre dernier, à la suite de l’annonce de nouvelles mesures de contrôle frontalier, applicables le lendemain, faite par le député provincial du Labrador-Ouest, Jordan Brown, qui en a découlé. Les citoyens des trois localités minières se sont alors bousculés de part et d’autre de la frontière afin de faire leurs courses en vitesse, ce qui a vidé le rayonnage de plusieurs commerces de la région.

Le gouvernement de cette province a par la suite rectifié le tir après une demande de clarification de la part du député néodémocrate labradorien. Les mesures particulières liées à la bulle nordique qui étaient en vigueur pour les habitants des trois villes sises au sud du 53e parallèle ont donc été maintenues et la frontière est finalement restée ouverte sans restriction additionnelle. La population locale n’a pas eu à restreindre ses déplacements en les limitant uniquement aux raisons essentielles, mais devra comme c’était le cas auparavant continuer à respecter les consignes transmises par la Santé publique telles que définies par une entente entre les deux provinces, soit de fournir une preuve de résidence, de ne pas avoir voyagé à l’extérieur de la région immédiate depuis au moins 14 jours, de ne pas présenter de symptômes associés à la Covid-19 et de ne pas avoir été en contact avec une personne ayant été testée positive au coronavirus.

Tergiversations à la frontière

Le député Brown, qui a dû gérer la panique et les nombreuses perturbations engendrées par cet impair qu’il a signalées aux autorités de St. John’s est d’avis que la bévue du premier ministre Furey, qui a laissé planer le doute durant les cinq heures suivant sa déclaration contradictoire sans rectifier les faits, est responsable de la confusion et a demandé à ce dernier de s’excuser pour son commentaire qui laissait entendre que la frontière serait fermée. En guise de réponse, le cabinet Furey a simplement déclaré que les propos du premier ministre sur les changements apportés à la bulle atlantique à la frontière Québec-Labrador étaient relatifs à la frontière sud du Labrador, et non pas entre Labrador City et Fermont. M. Brown indigné confie : « Je ne sais pas si le premier ministre s’est mal exprimé ou ne connaît simplement pas la géographie du Labrador, mais il devrait reconnaître la confusion occasionnée par cette déclaration au lieu de tenter de dissimuler sa faute. J’ai reçu des appels de maires, de fonctionnaires, de sociétés minières et de gens inquiets alors qu’il a fallu des heures avant que le bureau du premier ministre ne gère la problématique que sa maladresse avait créée en prétextant que ce dernier s’était mal exprimé. C’est inacceptable !  Ces informations trompeuses ont été reprises par les médias qui ont dû par la suite corriger cette inexactitude et cependant il ne s’est pourtant jamais excusé et n’a jamais reconnu son erreur dans une déclaration publique officielle. »

Le maire de Labrador City, Fabian Benoit, considère pour sa part que cette gaffe a causé un tollé. « Je ne savais pas quoi répondre, car les conseils municipaux des trois agglomérations urbaines n’avaient pas été consultés sur d’éventuels changements à la frontière, ce qui devrait être le cas avant de prendre une telle décision qui a des impacts majeurs. Les étagères de certains magasins de la région ont été littéralement prises d’assaut par des consommateurs craignant la fermeture de la frontière. »

De son côté, le maire de Fermont, Martin St-Laurent, se réjouit du dénouement heureux de cette situation. Depuis les tout débuts, il travaille de concert avec les autorités de Wabush et de Labrador City afin que les Fermontois puissent continuer à se rendre chez leurs voisins du Labrador. L’annonce avait certes créé un sentiment de panique et d’incompréhension, mais son équipe s’est tout de suite mise au travail afin de rétablir la situation.

Une entrave à la libre-circulation entre les trois municipalités avant la période du magasinage de la période des Fêtes aurait causé une interruption de la fluidité commerciale et une incidence néfaste pour les commerçants de la région des deux côtés de la frontière en particulier pour les petites et moyennes entreprises (PME) les privant d’une part importante de revenus.

Les modalités relatives à la frontière seront dorénavant évaluées toutes les deux semaines.

Publié le 14 décembre, 2020, dans la publication : Numéro_21 Volume 38

  • Bulle d’exception nordique
  • Contrôle frontalier
  • Covid-19
  • Fermont
  • Frontière Québec-Labrador
  • Labrador City
  • Labrador Ouest
  • Pandémie
  • Wabush

Publié sur le site le 11 décembre 2020

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Vaincre l’adversité

Un exemple de détermination et de ténacité

par Éric Cyr

Un Innu de la communauté de Uashat mak Mani-utenam, à proximité de Sept-Îles, Gallen Vollant, se démarque au sein de l’entreprise Sodexo pour laquelle il travaille à Fermont. Malgré le fait qu’il est sourd et muet, il a réussi fort bien à s’intégrer parmi ses collègues dont certains ont même appris le langage des signes afin de mieux communiquer avec lui tout comme plusieurs de ses amis.

Devenu sourd et muet à la suite d’un accident de vélo à cinq ans et demi, Gallen Vollant entendait un petit peu les sons de façon presque inaudible à cette époque avant de devenir aphasique après avoir perdu complètement l’audition. En grandissant, il a donc dû apprendre à lire sur les lèvres. Il a déjà porté des appareils auditifs, mais les gens criaient malgré tout ce qui occasionnait des distorsions sonores alors il a choisi d’écarter cet outil qui ne lui convenait pas. Ayant quitté l’école à 17 ans, M. Vollant était auparavant sans emploi et passait beaucoup de temps sur Facebook et à jouer sur des jeux vidéo sur Internet où il pouvait plus facilement communiquer avec d’autres joueurs. Il aurait pu continuer cette vie casanière et sédentaire tranquille, mais, à 30 ans, ce dernier se relève les manches avec courage et déniche finalement un premier emploi qu’il affectionne particulièrement et qu’il occupe depuis trois ans et demi chez Sodexo qui lui fait confiance.

Gallen Vollant se faisait d’abord comprendre au travail en écrivant sur du papier ou par textos sur son téléphone portable et plus tard en utilisant de nouvelles technologies comme un logiciel qu’il a installé sur cet appareil et qui lui permet de transformer ses écrits en mode vocal, ce qui est bien pratique pour communiquer avec le chef cuisinier.

Très ponctuel, celui-ci se réveille le matin grâce à la vibration de son téléphone cellulaire qu’il place sous son oreiller. Petite anecdote, peu après son embauche, il avait en sa possession les clefs de la cafétéria de l’édifice et dormait alors il n’entendait pas la personne qui cognait à sa porte de chambre du complexe de Minerai de fer Québec afin de les récupérer pour une urgence. Par la suite, une sonnette lumineuse a été installée.

« J’ai relevé ce nouveau défi. C’était une grosse adaptation, mais j’ai réussi à faire ma place et tout le monde m’aime. Au début, on écrivait et on pointait les objets afin de se comprendre puis petit à petit, comme on est toujours ensemble, deux de mes collègues ont appris quelques mots en langage des signes puis ont réussi à faire des phrases en s’améliorant continuellement. J’adore mon boulot et je suis fier de moi. » Son superviseur, Kevin Nepveu, qui interprète la conversion, confie que si ce n’était pas de son handicap, ce dernier serait déjà chef cuisinier depuis belle lurette. « Il aide beaucoup les cuisiniers. Sans lui, on ne pourrait effectuer notre ouvrage convenablement. Il anticipe les tâches à accomplir et maîtrise bien ce qu’il a à faire. Je dirais même qu’il est devenu indispensable. »

Gallen Vollant aime bien son métier, mais évidemment, comme tout le monde, il est content de retourner à la maison afin de revoir ses amis et s’adonner à d’autres activités comme ses passions : les sports de contact, écouter les matchs de hockey à la télévision et parfois aller jouer au casino de Montréal. Il faut dire que ses aptitudes d’observation l’avantagent beaucoup lorsqu’il prend des paris en sirotant un verre.

Publié le 30 novembre, 2020, dans la publication : Numéro_20 Volume 38

  • Adaptation
  • Gallen Vollant
  • Handicap
  • Innu
  • Intégration
  • Langage des signes
  • Sodexo
  • Sourd et muet
  • Uashat mak Mani-utenam

Publié sur le site le 30 novembre 2020

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Projet de loi C-223

Protéger le français, langue commune au Québec

par Éric Cyr

Source photo : BQ

Alors que l’actualité révèle au grand jour le déclin de la langue française dans la métropole québécoise et particulièrement dans le Grand Montréal, le Bloc québécois défendra à la Chambre des communes son projet de loi qui exige une connaissance suffisante comme condition à l’obtention de la citoyenneté canadienne pour les résidents permanents du Québec. Le parti politique qui défend les intérêts du Québec semble vouloir utiliser cette sorte de baromètre pour mesurer la sincérité ou l’hypocrisie du gouvernement canadien en matière de protection de cette langue.

« Pour se comprendre, il faut être capable de se parler. Au Québec, la langue commune, c’est le français. Demander que les résidents permanents connaissent le français s’ils veulent obtenir la citoyenneté, ce n’est rien d’autre que de demander qu’ils aient les outils pour participer pleinement à la société québécoise. L’intégration des nouveaux arrivants au Québec, ça passe par le français », affirme la députée nord-côtière de Manicouagan, Marilène Gill.

Déclin anticipé du français

Les plus récentes projections de Statistique Canada démontrent que le poids démographique de la population utilisant le français comme langue d’usage au Québec diminuera de 8 % dans le prochain quart de siècle. En parallèle durant les 25 prochaines années, la population choisissant l’anglais comme première langue officielle parlée grimperait de 29 %, principalement avec l’adhésion de nouveaux arrivants.

« Le Québec constitue une minorité linguistique en Amérique du Nord. Lorsque de nouveaux arrivants font le choix du Québec, la langue commune devient le ciment de leur intégration. La connaissance du français pour l’obtention de la citoyenneté est une façon d’assurer que le Québec et ses nouveaux arrivants ne deviennent pas, à l’instar du Québec et du Canada, deux solitudes qui s’ignorent », souligne le député bloquiste de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas.

Le projet de loi C-223 déposé par le Bloc québécois entraîne trois modifications importantes à la loi sur la citoyenneté, soit de faire passer de 55 à 65 ans l’âge minimal auquel un résident permanent qui demande la citoyenneté canadienne est tenu de démontrer une connaissance d’une des deux langues officielles canadiennes, l’anglais ou le français; exiger qu’un résident permanent demeurant au Québec démontre sa connaissance du français et non de l’une ou l’autre des langues officielles canadiennes et enfin assurer que le test de citoyenneté se fasse obligatoirement en français.

Langue commune

« Ce projet de loi permettra aux nouveaux arrivants au Québec de faire du français leur langue commune. Il favorise une société québécoise inclusive et cohérente, et ce, pour tous les citoyens et citoyennes du Québec », ajoute Mme Gill. « Ottawa doit contribuer à la valorisation du français au Québec. Un Canada bilingue est impossible sans un Québec français et ça, le fédéral ne peut que l’admettre », fait pour sa part valoir M. Blanchette-Joncas.

Le Parti libéral du Canada et son allié, le Nouveau Parti démocratique voteront contre la motion…

Publié le 30 novembre, 2020, dans la publication : Numéro_20 Volume 38

  • Bloc québécois
  • Chambre des communes
  • Langue français
  • Marilène Gill
  • Nouveau parti démocratique
  • Parti libéral du Canada
  • Projet de loi C-223
  • Protéger le française
  • Statistique Canada

Publié sur le site le 30 novembre 2020

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Tournage d’une série télévisée

Les Productions Bokeh35 à Fermont

par Éric Cyr

Légende photo : Le réalisateur et caméraman Étienne Michaud Ste-Marie à la découverte de Fermont.

Une équipe de tournage des Productions Bokeh35 de Baie-Comeau s’est déplacée à Fermont, au début novembre, afin de réaliser un portrait local présentant le vécu de personnalités d’ici dans le cadre de la production d’une série télévisuelle de type docu réalité ou cinéma-vérité qui sera diffusée sur la chaîne maCommunauté, le canal de télévision communautaire de Telus.

Cette chaîne, qui présente des émissions originales, soutient la production de contenus créés par des vidéastes québécois habitant les régions de Québec, du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie, de la Beauce et de la Côte-Nord, tout en leur offrant un soutien financier et de la visibilité. Le produit final sera entre autres disponible sur la chaîne 511 de Télé OPTIK, en vidéo sur demande et sur les plateformes numériques.

Le réalisateur et caméraman Étienne Michaud Ste-Marie, originaire de Baie-Comeau, a eu carte blanche pour le traitement des sujets et a choisi « la ville mythique de Fermont » qui l’intéressait particulièrement et sur laquelle plane selon lui une aura d’histoires et de légendes. Il a donc emprunté la route nationale 389 dans des conditions particulièrement exécrables, selon ses dires, avant d’aller à la rencontre d’acteurs du milieu fermontois. Il a notamment rencontré la responsable de la Maison des jeunes Alpha Suzanne Synnott, le directeur de la station de radio CFMF 103,1 Karl Gagné-Côté, le rédacteur en chef du journal Le Trait d’union du Nord Éric Cyr et la photographe Myriam Desjardins-Malenfant afin de les interviewer et ainsi l’aider à cerner les caractéristiques particulières de la communauté minière nordique.

Celui qui a étudié le cinéma à l’Université Concordia a habité sept ans à Montréal où il croyait poursuivre sa carrière, car c’est dans la métropole québécoise que se situe le noyau de l’emploi dans son domaine. Il a finalement choisi grâce au hasard des circonstances de revenir dans sa région natale pour le travail en 2008. « J’ai appris à redécouvrir la Côte-Nord sous un autre œil. J’y ai acquis une bonne réputation, ma crédibilité est solide et je me sens choyé. Je ne m’imagine plus vivre ailleurs, les Nord-Côtiers sont chaleureux », raconte le producteur qui est emballé par son récent projet fermontois. « J’ai fondé ma boîte de production à Baie-Comeau il y a une dizaine d’années après avoir quitté Biosphère Télévision. Au début. J’ai pagayé fort, j’en ai un peu arraché, mais j’ai appris de mes erreurs. Je suis dorénavant à l’aise avec le métier et je m’approprie l’usage de la technologie que je sais apprivoiser, ce qui facilite les choses. », confie M. Michaud Ste-Marie qui a déjà eu la chance de survoler Fermont très rapidement dans le cadre d’un saut à la jardinerie Pousse partout! il y a quelques années. Il considère ce lieu nordique comme un endroit empreint de mystères à découvrir et à faire découvrir aux gens. « On doit avoir les sujets que l’on choisit de traiter à cœur, car ils nous suivent durant la recherche, le prétournage, le tournage et le montage. On souhaite présenter une image fidèle de l’endroit en s’attardant à l’aspect humain en proposant une palette de personnages différents en les montrant dans leur vécu quotidien. »

L’équipe des Productions Bokeh35 devrait revenir à Fermont en janvier prochain pour réaliser cinq autres portraits de citoyens afin de compléter le tournage.

Publié le 30 novembre, 2020, dans la publication : Numéro_20 Volume 38

  • Cinéaste
  • Communauté minière nordique
  • Documentaires
  • Étienne Michaud Ste-Marie
  • Fermont
  • maCommunauté
  • Productions Bokeh35
  • Réalisateur
  • Télus

Publié sur le site le 30 novembre 2020

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Mine de fer du lac Bloom

De grands projets pour MFQ

par Éric Cyr

Source photo : MFQ

Minerai de fer Québec (MFQ), qui poursuit sa progression constante dans l’industrie mondiale du fer, a franchi un autre cap décisif lorsque sa société mère Champion a annoncé, le 12 novembre dernier, l’approbation finale de la mise en œuvre du projet de la phase II d’expansion du complexe minier du Lac Bloom situé à proximité de Fermont, évalué à 1,6 milliard de dollars américains, dont environ 1,2 milliard a déjà été investi par son prédécesseur. MFQ évalue qu’il reste 590 M $ (446 M $ US) pour finaliser le projet. L’objectif est de doubler la capacité d’extraction de la mine de fer du Lac Bloom qui passerait à une production annuelle de 15 millions de tonnes après avoir reçu des engagements des membres d’un regroupement bancaire.

Phase II

La démarche, appuyée par de solides paramètres économiques actuels relatifs au marché du fer, a obtenu le feu vert du conseil d’administration de Champion à la suite d’une requête pour augmenter son financement qui a été approuvé par un groupement d’institutions bancaires, ce qui constituait la dernière étape à franchir avant de pouvoir effectuer les investissements et ainsi aller de l’avant, selon le chef de la direction de l’entreprise Champion, David Cataford. « Cette annonce constitue une étape marquante pour notre société, nos employés et la communauté. Grâce à notre minerai de fer à haute teneur de plus en plus recherché mondialement, une équipe opérationnelle qui a fait ses preuves et une solution financière prudente pour assurer la concrétisation des travaux de construction qui restent à réaliser dans le cadre du projet de la phase II, notre entreprise est bien placée pour doubler la capacité nominale du Lac Bloom. Nous sommes à la fois fiers et excités à l’idée d’accroître notre impact positif dans la région avec la création d’environ 375 nouveaux emplois permanents » a déclaré M. Cataford.

Autorisation accordée pour la phase II du Lac Bloom.
Le calendrier de réalisation des travaux est évalué à 18 mois.

Projet Kami

Quelques jours plus tard, le 16 novembre, Champion, était en voie de se porter acquéreur du projet Kami situé entre Fermont et Labrador City, de sa véritable appellation Kamistiatusset, appartenant auparavant à Alderon qui a dû s’en départir à cause de problèmes financiers. La Cour suprême de Terre-Neuve-et-Labrador a approuvé l’offre d’acquisition par la société et certaines de ses filiales auprès de Restructuration Deloitte, qui agit à titre de séquestre pour Alderon. Champion devrait remplacer le précédent propriétaire, ce qui permettrait à sa filiale MFQ de faire d’une pierre deux coups. En plus de pouvoir bénéficier d’un nouveau gisement de fer important, la mine du Lac Bloom pourrait miser sur une éventuelle capacité de production accrue tout en ayant un meilleur accès garanti au quai multiusager situé au port de mer de Sept-Îles. Une étude de faisabilité est déjà en branle selon le vice-président des relations avec les investisseurs chez Champion, Michael Marcotte.

Seule ombre au tableau, certains élus du Labrador Ouest où se situe le projet Kami sont réticents à voir le minerai de fer brut traverser la frontière Québec-Labrador, comme ça se fait à Schefferville, pour être traité en sol québécois dans les installations de MFQ à la mine du Lac Bloom.

Publié le 30 novembre, 2020, dans la publication : Numéro_20 Volume 38

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Publié sur le site le 30 novembre 2020

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Mine de fer du Lac Bloom

Des modifications réclamées

par Éric Cyr

Source photo : gracieuseté

Un regroupement de citoyens composé de résidents et de villégiateurs du lac Daigle, situé à proximité de Fermont, souhaite que la société Minerai de fer Québec (MFQ), qui a présenté au Bureau des audiences publiques en environnement (BAPE) un projet d’augmentation de la capacité d’entreposage des résidus miniers et des stériles de la mine de fer du Lac Bloom, considère une solution de remplacement au choix de la halde à stériles proposé par l’instigateur de la démarche.

Selon une porte-parole du rassemblement qui compte plus d’une vingtaine de membres, Martine Cotte, le choix actuel envisagé par MFQ pour le nouveau projet de halde de stériles, qui atteindrait à terme une hauteur de 920 mètres, ne convient pas du tout aux adhérents du mouvement citoyen local puisque les opérations se situeraient à un kilomètre seulement de certaines résidences. « Est-ce que ça vous tenterait d’avoir une halde de stériles à 1 km de chez vous ? Nous avons fait nos devoirs en émettant des suggestions, qui ne semblent pas avoir été considérées, et en présentant d’autres options mieux adaptées à notre réalité, dont on ne semble pas avoir tenu compte. Nous avons malheureusement l’impression de ne pas avoir été compris et entendus. »

Économie, mais pas à tout prix

« Nous refusons catégoriquement le scénario actuel retenu par MFQ et nous sommes d’avis que le choix mis de l’avant par la minière repose exclusivement sur des raisons purement économiques destinées à économiser de l’argent aux actionnaires et qui ne saurait justifier une telle décision puisqu’il existe d’autres possibilités. D’ailleurs entre la variante de la halde à stériles no. 1 (48.76) choisie par MFQ et celle de la halde à stériles no. 2 (47.85) que nous voudrions voir se concrétiser, il n’y a même pas un point de différence. Ce qui les distingue c’est que le choix de l’entreprise favorise les critères économiques et techniques alors que notre préférence s’oriente vers des critères environnementaux et socio-économiques. De plus, certains sous-critères de calcul étaient discutables et à l’avantage de la halde no. 1 préférée par la compagnie. Nous privilégions la deuxième option étudiée ou alors une autre alternative qui se situerait dans le secteur du lac Carotte qui, bien qu’elle ait déjà été proposée auparavant par Cliffs Natural Resources, le prédécesseur de MFQ, a cette fois-ci été écartée par le promoteur du projet. »

Mme Cotte, qui a déposé un mémoire au BAPE au nom du mouvement citoyen à ce sujet, explique que l’objectif du groupement n’est pas de freiner le projet, mais d’en arriver à une décision qui tient véritablement compte des préoccupations et de la qualité de vie des résidents du secteur et qui soit la meilleure pour tous à court et long terme. « Nous espérons que le BAPE va prendre en considération nos préoccupations légitimes. »

Publié le 16 novembre, 2020, dans la publication : Numéro_19 Volume 38

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Publié sur le site le 16 novembre 2020

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25e anniversaire du référendum de 1995

La députée Marilène Gill souligne l’événement

par Éric Cyr

Source photo : BQ

À l’occasion du 25e anniversaire du référendum de 1995, le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, et la députée nord-côtière de Manicouagan et responsable de la circonscription de Gaspésie-Les Îles-de-la-Madeleine, Marilène Gill, ont tenu à souligner cet événement historique en faisant preuve d’optimisme.

Le 30 octobre dernier, il y a 25 ans, les Québécois votaient « Oui » à 49,9 %, faisant largement progresser l’option souverainiste comparativement aux 40 % obtenus au premier référendum de 1980. « Dans mon esprit, ce ne fut pas la fin de l’idée indépendantiste, mais bien un moment de progression extraordinaire. Notre devoir maintenant, en tant que Québécois et souverainistes, est de continuer d’avancer et de comprendre ce qui aurait pu être fait autrement, pour que la prochaine fois soit la bonne », a déclaré Yves-François Blanchet dont le parti politique fait la promotion de l’indépendance et de la défense des intérêts du Québec.

Viabilité et vitalité

« Il faut démontrer la viabilité, voire la vitalité d’un Québec qui se voudrait prospère et écologique, qui miserait sur la création de richesses dans nos régions, sur notre innovation et nos PME (petites et moyennes entreprises) et qui se développerait à partir de nos richesses naturelles et de notre énergie propre », a renchéri Marilène Gill. Vingt-cinq ans après le second référendum sur l’avenir du Québec, la députée de Manicouagan, qui avait voté « Oui », se remémore le dénouement serré de ce second référendum, tout en précisant que l’avenir du mouvement n’est pas hypothéqué en soi, loin de là.

En route vers l’avenir

« La jeunesse énergique du nouveau chef du Parti québécois (Paul St-Pierre-Plamondon), le nationalisme affirmé du gouvernement de la CAQ (Coalition avenir Québec) et la présence forte du Bloc québécois à Ottawa ainsi que les agressions répétées du gouvernement fédéral contre le Québec plantent un décor où le Québec pourra de nouveau mettre en scène sa marche vers la souveraineté », a affirmé la députée bloquiste. « L’indépendance, nous la ferons parce que les gens qu’on aime, la culture et les valeurs qui nous forgent et la langue qui nous définit méritent de s’épanouir en toute liberté, dans un Québec qui se distingue en Amérique du Nord et dans le monde. Vive l’indépendance du Québec ! » a conclu Mme Gill.

Publié le 16 novembre, 2020, dans la publication : Numéro_19 Volume 38

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Publié sur le site le 16 novembre 2020

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