25e anniversaire du référendum de 1995
La députée Marilène Gill souligne l’événement
par Éric Cyr
À l’occasion du 25e anniversaire du référendum de 1995, le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, et la députée nord-côtière de Manicouagan et responsable de la circonscription de Gaspésie-Les Îles-de-la-Madeleine, Marilène Gill, ont tenu à souligner cet événement historique en faisant preuve d’optimisme.
Le 30 octobre dernier, il y a 25 ans, les Québécois votaient « Oui » à 49,9 %, faisant largement progresser l’option souverainiste comparativement aux 40 % obtenus au premier référendum de 1980. « Dans mon esprit, ce ne fut pas la fin de l’idée indépendantiste, mais bien un moment de progression extraordinaire. Notre devoir maintenant, en tant que Québécois et souverainistes, est de continuer d’avancer et de comprendre ce qui aurait pu être fait autrement, pour que la prochaine fois soit la bonne », a déclaré Yves-François Blanchet dont le parti politique fait la promotion de l’indépendance et de la défense des intérêts du Québec.
Viabilité et vitalité
« Il faut démontrer la viabilité, voire la vitalité d’un Québec qui se voudrait prospère et écologique, qui miserait sur la création de richesses dans nos régions, sur notre innovation et nos PME (petites et moyennes entreprises) et qui se développerait à partir de nos richesses naturelles et de notre énergie propre », a renchéri Marilène Gill. Vingt-cinq ans après le second référendum sur l’avenir du Québec, la députée de Manicouagan, qui avait voté « Oui », se remémore le dénouement serré de ce second référendum, tout en précisant que l’avenir du mouvement n’est pas hypothéqué en soi, loin de là.
En route vers l’avenir
« La jeunesse énergique du nouveau chef du Parti québécois (Paul St-Pierre-Plamondon), le nationalisme affirmé du gouvernement de la CAQ (Coalition avenir Québec) et la présence forte du Bloc québécois à Ottawa ainsi que les agressions répétées du gouvernement fédéral contre le Québec plantent un décor où le Québec pourra de nouveau mettre en scène sa marche vers la souveraineté », a affirmé la députée bloquiste. « L’indépendance, nous la ferons parce que les gens qu’on aime, la culture et les valeurs qui nous forgent et la langue qui nous définit méritent de s’épanouir en toute liberté, dans un Québec qui se distingue en Amérique du Nord et dans le monde. Vive l’indépendance du Québec ! » a conclu Mme Gill.