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Gouvernement fédéral

Un héritage néfaste pour le Québec

Démission de Justin Trudeau

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Comment ralentir dans nos vies

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La Côte-Nord pénalisée

Fin des perturbations à l’aéroport de Wabush

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Suite royale anonyme aux frais des  contribuables…

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Autre coup dur pour les régions

Transport aérien

Autre coup dur pour les régions

La députée Marilène Gill souligne l’événement

25e anniversaire du référendum de 1995

La députée Marilène Gill souligne l’événement

Le Bloc québécois exige des excuses officielles

Loi sur les mesures de guerre

Le Bloc québécois exige des excuses officielles

Importante victoire du Bloc québécois

Assurance-emploi

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Un véritable cri du coeur

Parachèvement de la 138

Une 27 mai, 2019

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D’autres alliés stratégiques se manifestent

La route 510 se met à niveau

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Supercherie libérale prise 3

Transquébeclabrador

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Démission de Justin Trudeau

Un héritage néfaste pour le Québec

par Éric Cyr

Source photo : https://www.pm.gc.ca/

La députée de Manicouagan, Marilène Gill, du Bloc québécois, dresse un bilan positif des réalisations de son parti et souligne le travail réalisé malgré une session parlementaire chaotique et un gouvernement usé et dysfonctionnel dont le règne a culminé par la démission de la vice-première ministre et ministre des Finances, Chrystia Freeland, le jour même de sa présentation de l’énoncé économique, qui fut suivie de peu de celle du premier ministre Justin Trudeau.

La députée nord-côtière considère que le Bloc québécois est demeuré bien ancré à ses convictions et solide en se démarquant par sa rigueur et sa capacité à promouvoir et à faire progresser les priorités des Québécois alors que le gouvernement libéral s’effritait de toutes parts. Elle prend acte de la décision prise par M. Trudeau, de quitter ses fonctions de chef du parti libéral du Canada (PLC), le 6 janvier 2025, et enjoint le PLC à choisir son nouveau chef le plus rapidement possible afin que ce dernier puisse déclencher des élections dès son entrée en poste lors de la reprise des travaux parlementaires ce printemps. « C’est fini pour le gouvernement Trudeau. Le premier ministre a tout misé sur des bonbons électoralistes que les Québécois ne veulent pas, ce qui a conduit à la démission de Mme Freeland. Elle s’ajoute au départ de huit autres ministres et à la mutinerie de dizaines de députés libéraux. Justin Trudeau a perdu le contrôle de son équipe ministérielle et n’a plus la légitimité pour gouverner. Il a fait le bon choix en quittant ses fonctions. L’histoire jugera M. Trudeau, mais il appartiendra aux Québécois de juger le bilan du parti libéral. Depuis 2015, nous avons vu à l’œuvre un gouvernement extraordinairement centralisateur, dont les ingérences ont été incessantes. Un gouvernement dont la seule contribution à la lutte au réchauffement climatique a été l’achat d’un pipeline ; un gouvernement qui n’a eu de cesse de s’opposer aux choix légitimes du Québec par son rejet de la laïcité et son déni du déclin de la langue française ; un gouvernement dont la nonchalance en matière de gestion des frontières et ses politiques migratoires irresponsables ont eu de graves conséquences sur notre capacité d’accueil. À présent, la personne qui succédera à Justin Trudeau devra déclencher des élections dès son entrée en fonction pour que le parti libéral s’expose au jugement des électeurs », confie la députée Gill.

Vers l’avenir

« De notre côté, nous sommes prêts pour la suite des choses. Nous avons à maintes reprises répété que nous voterons en faveur des motions visant à faire tomber ce gouvernement dès que l’occasion se présentera, et ce, tant que le libellé proposé va dans le sens des intérêts des Québécois. Nous tiendrons parole. Il est plus que temps que les Québécois et les Canadiens puissent faire entendre leur voix et aient l’occasion de composer un nouveau gouvernement. Quelle qu’en soit sa composition, nous avons prouvé qu’avoir le plus d’élus bloquistes possible pour s’occuper des priorités du Québec est de loin le meilleur choix. Nous allons continuer à travailler fort et bien, à demeurer fidèles à qui nous sommes, et aux Québécois. C’est notre engagement ; il restera intact », conclut la députée de Manicouagan.

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Publié le 21 janvier, 2025, dans la publication : Numéro_1 Volume_43

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Publié sur le site le 21 janvier 2025

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Conférence

Comment ralentir dans nos vies

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, la conférencière (cinquième à partir de la gauche) entourée de participants.

Le réseau d’éclaireurs a présenté, en collaboration avec la Maison d’aide et d’hébergement de Fermont (MAHF) et le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord, la conférence « Ralentir, prendre le temps ! » au café Entracte situé au 8, venelle 11 dans les venelles communautaires, le 5 novembre 2024.

L’événement qui faisait partie du mois thématique « Contrer les blues de l’automne » a regroupé une douzaine de participants. La démarche animée par l’agente de relations humaines, Marianne Creysson, visait la transmission d’outils destinés à améliorer la gestion du temps notamment grâce à des échanges interactifs et des exercices dirigés par la conférencière.

Les sujets abordés durant l’activité étaient multiples et traitaient notamment de l’harmonisation du temps, des changements à apporter à nos habitudes de vie et à notre train-train personnel incluant les tâches quotidiennes routinières ainsi que d’une meilleure perception de la notion de performance afin de réussir à diminuer le stress et à ralentir le rythme pour éviter un épuisement éventuel. D’autres notions ont également été présentées comme l’importance de bien définir les priorités et de ne pas les confondre avec les urgences, qui ne peuvent être repoussées.

Selon l’animatrice communautaire, l’idéal est de ne pas effectuer deux tâches de façon simultanée, mais plutôt de les réaliser par séquences pour éviter de brûler de l’énergie inutilement et de provoquer l’émergence d’un sentiment d’envahissement et de dépassement puisque le cerveau ne peut gérer qu’une seule chose à la fois. « La plupart du temps, on pense à autre chose que ce que l’on fait et cela nuit à notre concentration. Il s’agit d’appuyer sur la pédale de frein afin de se donner un répit dans l’exécution de nos occupations afin d’obtenir de meilleurs résultats. », confie celle qui prône plutôt une approche de pleine conscience centrée sur le moment.

« Il faut réussir à se ramener à ici et maintenant afin de savourer et de vivre l’instant présent ce qui permet généralement de nous apaiser en dissipant l’anxiété et à accorder de la valeur à ce que l’on est en train de faire en actualisant cette action ou cette besogne et en la rendant agréable le plus possible. »

Mme Creysson a aussi parlé du principe de désencombrement qui consiste à se départir d’objets qui occupent de l’espace et dont on ne fait plus usage en les recyclant par exemple, ce qui aide à se libérer d’un lien d’attachement matériel. Elle a aussi insisté sur la nécessité à l’occasion de faire le vide grâce à une déconnexion du monde virtuel en débranchant les appareils électroniques environnants comme la télévision, les ordinateurs et les téléphones portables pour lesquels les gens sont souvent victimes d’une forte dépendance. « Il s’agit de se trouver des passions destinées à créer de nouvelles habitudes plus saines et de se réguler en faisant des activités qui vont nous ressourcer. Un bon moyen d’y parvenir est d’agir en fonction de nos valeurs en faisant preuve d’autodétermination et de contrôle de soi en prenant soin de définir nos limites et en ne se laissant pas embrigader par les flatteries de la reconnaissance », conclut Mme Creysson.

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Publié le 19 novembre, 2024, dans la publication : Numéro_19 Volume_42

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Publié sur le site le 19 novembre 2024

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Imposition fédérale

La Côte-Nord pénalisée

par Éric Cyr

Le Bloc québécois (BQ) dénonce le manque de formation des employés fédéraux qui travaillent à l’Agence de revenu du Canada (ARC) en ce qui a trait aux déductions fiscales relatives aux régions éloignées comme la Côte-Nord, ce qui entraîne constamment et de façon récurrente des méandres administratifs inutiles pour un très grand nombre de contribuables qui produisent de toute bonne foi leurs déclarations d’impôts sur le revenu comme ceux de Fermont et de Schefferville.

La députée de Manicouagan, Marilène Gill, affirme que la Côte-Nord est désavantagée par l’ARC en raison de son éloignement, que le gouvernement fédéral ne comprend pas la réalité des Nord-Côtiers et que ceux-ci en subissent les désagréments. Selon l’élue de la formation indépendantiste, les agents de l’ARC ne sont pas formés pour répondre aux besoins et aux déductions fiscales particulières qui s’appliquent à la Côte-Nord, notamment en ce qui a trait à la déduction pour les voyages des résidents de régions éloignées.

« Lorsque les citoyens nord-côtiers réussissent à joindre l’ARC, après un temps d’attente trop souvent démesuré, les agents, bien qu’ils soient bien intentionnés, n’ont pas de connaissances spécifiques concernant les déductions fiscales auxquelles les Nord-Côtiers ont droit. Évidemment, des erreurs dans le traitement de leurs demandes s’en suivent et ce sont les contribuables qui écopent, n’ayant pas accès à des montants d’argent qui leur sont pourtant dus. Nous sommes pénalisés, encore une fois, en raison de la méconnaissance des réalités de notre milieu », explique la députée du Bloc québécois.

« La déduction pour les voyages des habitants de régions éloignées est un exemple flagrant. Le gouvernement fédéral offre une déduction d’impôts pour venir en aide aux citoyens qui doivent quitter leur village par avion pour obtenir des soins médicaux, par exemple. Or, au lieu de calculer la déduction sur la totalité du prix du billet d’avion, l’ARC a instauré le concept de « ville désignée la plus proche ». Ce faisant, lorsque cela correspond à la possibilité la moins chère, l’ARC calcule la déduction en fonction d’un hypothétique déplacement vers cette localité, qui ne correspond à aucune réalité concrète, ou même géographique. Par exemple, la ville désignée pour une personne qui partirait de l’aéroport de Blanc-Sablon en Basse-Côte-Nord est St-John, à Terre-Neuve-et-Labrador, ce qui est absolument aberrant. Le concept de ville désignée la plus proche ne sert donc qu’à faire économiser de l’argent à Ottawa aux dépens des contribuables sans tenir compte des frontières géographiques même celles du Québec », mentionne la politicienne bloquiste.

« Le gouvernement fédéral place les Nord-Côtiers dans un dédale administratif alors que leur demande est pourtant simple : être compris et avoir droit à ce qui leur revient. Le calcul de déduction pour les voyages des habitants de régions éloignées devrait donc être fait selon le véritable trajet effectué et non en se basant sur des données fictives qui ne représentent que du vent pour nous. Vous pouvez compter sur moi pour exprimer notre voix et faire entendre raison au gouvernement fédéral », conclut Mme Gill.

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Publié le 19 novembre, 2024, dans la publication : Numéro_19 Volume_42

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Publié sur le site le 19 novembre 2024

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Transport aérien régional

Fin des perturbations à l’aéroport de Wabush

par Éric Cyr

Sur la photo, les installations désertées du piquet de grève.

Les syndiqués de l’Union canadienne des employés des transports (UCET) qui travaillent pour le gouvernement fédéral à l’aéroport de Wabush au Labrador et qui sont membres de l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) ont voté en faveur d’un mandat de grève, le 19 avril 2023, et ont érigé une ligne de piquetage au travers de la route d’accès menant au terminal aéroportuaire.

Selon le président de la section locale 90940 du syndicat UCTE/UCET à Wabush, Kirk King, qui représente les employés de piste et de bureau à l’aéroport régional, qui dessert aussi Fermont au Québec, une grève a été déclenchée à la suite du conflit de travail avec Ottawa qui s’éternisait et des retards étaient à prévoir pour les passagers qui utilisent cette aérogare puisqu’un piquet de grève avait été installé en travers de la route qui mène à l’aérodrome pour bloquer et ralentir la circulation.

« Les gens devaient prévoir du temps additionnel pour franchir la ligne de piquetage en fonction du nombre de voitures dans la file. Ce ralentissement aurait pu affecter les vols aériens en occasionnant des retards, ce qui ne fut pas le cas. » Deux travailleurs jugés essentiels sont demeurés en fonction donc des avions ont malgré tout pu atterrir et décoller.

« Les patients médicaux arrivant en ambulance pouvaient traverser en priorité, mais les cas non urgents qui devaient prendre un vol aérien pour aller consulter un spécialiste à l’extérieur de la région ont aussi dû faire la file. »

Ralentissement acceptable

Ce ralentissement du trafic routier n’a pas nécessairement posé de problèmes insurmontables pour les passagers aériens, du moins pour ceux qui ont anticipé un éventuel bouchon et qui se sont rendus sur place plus à l’avance que ce qui est normalement exigé. Le phénomène a cependant causé des problèmes non prévus pour ceux qui attendaient pour franchir le périmètre contrôlé par les grévistes puisque certains travailleurs œuvrant pour des entrepreneurs de la région ont dans quelques cas isolés abandonné le véhicule de leur employeur le long de la chaussée afin de se rendre à pied attraper leur vol. L’intervention des policiers provinciaux de la Royal Newfoundland Constabulary et de remorqueurs a alors été nécessaire, ce qui a pu contribuer à ralentir encore plus la fluidité de la circulation et occasionner des délais supplémentaires pour les autres qui attendaient dans la file motorisée.

Tout est rentré dans l’ordre à l’aéroport de Wabush avec la conclusion d’ententes de principe mettant fin à la grève nationale et un retour au travail, le 1er mai.

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Publié le 8 mai, 2023, dans la publication : numéro_09 Volume_41

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Publié sur le site le 8 mai 2023

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Labrador City

Investissement de 4,8 M $ pour des logements transitoires

par Éric Cyr

Source image : Pixabay

Le gouvernement fédéral verse 3,4 millions de dollars à la maison de transition Hope Haven (refuge d’espoir) à Labrador City dans le cadre de l’Initiative de maisons d’hébergement et de logements de transition pour femmes et enfants du Fonds national de co-investissement pour le logement (FNCIL). La Société d’habitation de Terre-Neuve-et-Labrador fournira également 1,4 M $ aux termes de l’entente bilatérale conclue entre Ottawa et cette province dans le cadre de la stratégie nationale sur le logement.

Le ministre fédéral du Logement, de la Diversité et de l’Inclusion, Ahmed Hussen, la députée fédérale du Labrador, Yvonne Jones, et le ministre provincial des Enfants, des Aînés et du Développement social et ministre responsable de la Société d’habitation de Terre-Neuve-et-Labrador, John G. Abbott, ont annoncé, le 27 février dernier, un investissement de plus de 4,8 M $ pour la construction d’un ensemble de sept logements de transition sûrs, supervisés, et abordables à Labrador City pour des femmes victimes de violence ou susceptibles de l’être.

La Société d’habitation de Terre-Neuve-et-Labrador remet 9 M $ annuellement aux dix maisons de transition de cette province, dont environ 700 000 $ à celle de Labrador City. Ce financement permet à ces établissements d’offrir un hébergement sûr à court terme, des services et des ressources aux femmes et aux enfants qui risquent d’être victimes de violence conjugale et familiale ou qui la subissent déjà.

En vertu de ce partenariat entre les volets de financement fédéral, provincial et communautaire, la maison de transition Hope Haven, grâce à l’appui de collaborateurs du milieu qui ont contribué à cette initiative notamment les compagnies minières IOC et Tacora Resources, injectera pour sa part 50 000$ pour la nouvelle résidence services qui inclura sept logements abordables et qui sera érigée sur une propriété donnée par la Ville de Labrador City. Selon le ministre Hussen, cet endroit « sera un lieu de réconfort pour les femmes et leurs enfants qui fuient la violence familiale. Cet investissement vise à favoriser la guérison, à reconstruire des vies et à accroître l’autonomie. »

La députée Jones considère que ce refuge permettra aux femmes qui en bénéficieront de reconstruire leur vie et d’acquérir leur indépendance.

La directrice générale de la maison de transition, Nicole Young, confie : « Hope Haven offre des services aux femmes et à leurs enfants qui sont victimes de violence dans la région du Labrador Ouest depuis 30 ans. Grâce à ces nouveaux logements, nous pourrons offrir plus de services de soutien à cette clientèle vulnérable, ce qui contribuera à réduire les obstacles pour les femmes qui tentent de s’extirper de la violence et des mauvais traitements. »

Les travaux de construction devraient commencer au printemps 2023 et être achevés en juillet 2024.

Un logement de transition désigne un type de domicile de soutien temporaire visant à combler le temps entre l’itinérance et le logement permanent en offrant une structure, une supervision, un soutien (relativement à la violence conjugale, aux dépendances et à la santé mentale, par exemple). Le logement de transition, qui constitue un séjour limité, est conçu comme une étape entre les abris d’urgence et le logement permanent.

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Publié le 13 mars, 2023, dans la publication : Numéro_05 Volume_41

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Publié sur le site le 13 mars 2023

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Funérailles de la reine Élisabeth II

Suite royale anonyme aux frais des contribuables…

par Éric Cyr

La Fédération canadienne des contribuables (FCC) a lancé, le 15 février dernier, une action en justice auprès du commissaire à l’information pour obliger le gouvernement fédéral à révéler qui a séjourné dans une suite d’hôtel de luxe à 6000 $ la nuit lors des funérailles nationales de la reine Élisabeth II à Londres en Angleterre.

Caviar et caviardage…

La FCC a au préalable déposé une demande d’accès à l’information pour obtenir des documents précisant l’identité des occupants de la chambre d’hôtel, mais Ottawa a envoyé une réponse caviardée où certains éléments avaient été expurgés et qui camoufle le nom de la personne ayant séjourné dans la luxueuse suite en invoquant des raisons de sécurité et une clause de la Loi sur l’accès à l’information qui interdit la divulgation de renseignements personnels. Un avocat représentant la FCC a par la suite déposé une plainte officielle auprès du Commissariat à l’information, l’organisme chargé d’enquêter sur les plaintes et de régler les différends liés au système fédéral d’accès à l’information, afin de contraindre le gouvernement à rendre publics les documents non caviardés.

Choquant…

Le directeur fédéral de la FCC, Franco Terrazzano, s’indigne de ce manque de limpidité : « Par principe, le gouvernement a une obligation de transparence envers les contribuables qui ont payé les factures et nous devons savoir qui a gaspillé leur argent en louant cette chambre d’hôtel à 6000 $ la nuit.

Le directeur québécois de la FCC, Nicolas Gagnon, abonde dans le même sens : « Le premier ministre Justin Trudeau doit être transparent. Lorsqu’un gouvernement cache ses dépenses à la population, c’est la confiance envers les institutions qui est ébranlée. Trudeau doit agir en conséquence et rendre des comptes. »

Rien de trop beau pour « l’élite » dirigeante

Le Canada a envoyé une importante délégation au Royaume-Uni en septembre 2022 pour assister aux funérailles de feu Sa Majesté Élisabeth II. Le cortège qui, selon le Toronto Sun, a dépensé près de 400 000 $ uniquement pour des frais d’hôtel, incluant la fastueuse « River Suite » à 6000 $ la nuit, à l’hôtel Corinthia, comprenait entre autres le premier ministre Trudeau et sa famille, la gouverneure générale du Canada, Mary Simon, quatre anciens premiers ministres, deux anciens gouverneurs généraux et trois chefs des Premières Nations. L’hôtel Corinthia est décrit comme l’un des meilleurs hôtels de luxe du centre de Londres. Il offre une vue imprenable sur la Tamise, une salle de bain en marbre et un service de majordome. Plusieurs autres luxueux hôtels londoniens proposent pourtant de douillettes alcôves à des prix inférieurs.

Le gouvernement Trudeau a catégoriquement refusé d’identifier la personne qui a séjourné dans cette somptueuse alvéole. Un porte-parole de la gouverneure générale Mary Simon, alors dans l’eau chaude à cause des coûts extrêmement élevés de son voyage au Moyen-Orient en mars 2022, a confirmé que cette dernière n’avait pas occupé cette chambre cossue.

Le Toronto Sun a aussi dévoilé que des fonctionnaires d’Affaires mondiales Canada ont rédigé plusieurs réponses aux demandes des médias sur la question, mais que le personnel politique du bureau de la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, leur a ordonné de ne pas répondre.

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Publié le 27 février, 2023, dans la publication : Numéro_04 Volume_41

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Publié sur le site le 27 février 2023

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Transport aérien

Autre coup dur pour les régions

par Éric Cyr

Source photo : John McArthur/Unsplash

Le transporteur aérien Air Canada, subventionné par le gouvernement fédéral, qui en est actionnaire, ne reprendra pas ses liaisons régionales sur une base régulière dans de nombreux aéroports du Québec et en abandonnera plusieurs autres après un accord conclu avec Ottawa, le 13 avril dernier. C’est le Québec qui est le grand perdant de l’entente puisque bien que le siège social de la compagnie aérienne se situe à Montréal, la belle province est le territoire qui récupérera le moins de dessertes.

Air Canada a de plus confirmé qu’il ne reprendra pas ses liaisons régulières vers Wabush au Labrador, qui dessert Fermont. Le même scénario s’applique pour Baie-Comeau sur la Côte-Nord, Mont-Joli au Bas-Saint-Laurent, Gaspé en Gaspésie, les Îles-de-la-Madeleine et Val-d’Or en Abitibi.

Concurrence déloyale et manque de fiabilité

Les régions du Québec sont actuellement dans une impasse en ce qui a trait à l’accès à leur territoire par voie aérienne puisque plusieurs escales ont été complètement abandonnées ou partiellement délaissées par Air Canada. La grande majorité des élus des régions, qui jugent que le service du transporteur national manque de fiabilité, sont heureux que certains petits transporteurs régionaux poursuivent leur mission alors que d’autres ont manifesté l’intérêt de prendre le relais, où l’ont déjà fait, en tentant tant bien que mal d’offrir des services sans toutefois être soutenus par les gouvernements. Les élus demandent donc aux gouvernements de leur venir en aide afin d’assurer la pérennité des dessertes aériennes régionales. Air Canada entend conclure « de nouveaux accords interlignes avec des transporteurs régionaux tiers » pour les déplacements qu’elle ne pourra assurer au moyen de services directs, ce qui fait craindre aux élus la réapparition d’une concurrence déloyale aux frais des contribuables.

L’annonce de l’aide financière de près de 5,9 milliards de dollars par Ottawa a fait réagir L’Alliance des chambres de commerce de la Côte-Nord qui réclame depuis de nombreuses années un service aérien adéquat, fiable et à prix raisonnable. Les chambres de commerce dénoncent le fait qu’aucune aide n’ait été octroyée par le gouvernement du Canada aux transporteurs du Québec, ou à ceux qui ont manifesté le désir de reprendre le flambeau dans les régions du Québec, et demandent des actions pour une desserte aérienne durable et efficace.

Pire qu’avant pour les régions

Dans le cadre de cet accord bâclé qui ne tient pas compte des spécificités régionales, Air Canada a conclu avec le gouvernement du Canada une série d’accords de financement par instruments d’emprunt et de capitaux propres qui lui donnera accès à des liquidités maximales de 5,879 milliards de dollars par l’intermédiaire du Crédit d’urgence pour les grands employeurs (CUGE). Dans le cadre du montage financier, Air Canada a pris un certain nombre d’engagements liés au remboursement des clients, à la desserte des collectivités régionales, à des restrictions touchant l’utilisation des fonds fournis, à l’emploi et aux dépenses d’investissement. Air Canada offre aux clients admissibles qui ont acheté des billets non remboursables pour un voyage commençant au plus tôt en février 2020, mais qui n’ont pas voyagé en raison de la Covid-19, le choix d’un remboursement selon le mode de paiement initial.

TREQ

La Coopérative de transport aérien régional du Québec (TREQ), dont la mission est de doter le Québec d’un réel transporteur aérien régional au service des régions et de leur développement tout en assurant l’offre de billets d’avion à bas prix, envisage de desservir l’aéroport de Wabush au Labrador. Le conseil municipal de Fermont a adopté, en mars dernier, une résolution afin que la mairie paie les frais d’adhésion de 10 $ à la Coop TREQ aux citoyens fermontois qui en feront la demande et pour rembourser ceux qui se sont déjà inscrits.

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Publié le 26 avril, 2021, dans la publication : Numéro_08 Volume 39

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Publié sur le site le 26 avril 2021

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25e anniversaire du référendum de 1995

La députée Marilène Gill souligne l’événement

par Éric Cyr

Source photo : BQ

À l’occasion du 25e anniversaire du référendum de 1995, le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, et la députée nord-côtière de Manicouagan et responsable de la circonscription de Gaspésie-Les Îles-de-la-Madeleine, Marilène Gill, ont tenu à souligner cet événement historique en faisant preuve d’optimisme.

Le 30 octobre dernier, il y a 25 ans, les Québécois votaient « Oui » à 49,9 %, faisant largement progresser l’option souverainiste comparativement aux 40 % obtenus au premier référendum de 1980. « Dans mon esprit, ce ne fut pas la fin de l’idée indépendantiste, mais bien un moment de progression extraordinaire. Notre devoir maintenant, en tant que Québécois et souverainistes, est de continuer d’avancer et de comprendre ce qui aurait pu être fait autrement, pour que la prochaine fois soit la bonne », a déclaré Yves-François Blanchet dont le parti politique fait la promotion de l’indépendance et de la défense des intérêts du Québec.

Viabilité et vitalité

« Il faut démontrer la viabilité, voire la vitalité d’un Québec qui se voudrait prospère et écologique, qui miserait sur la création de richesses dans nos régions, sur notre innovation et nos PME (petites et moyennes entreprises) et qui se développerait à partir de nos richesses naturelles et de notre énergie propre », a renchéri Marilène Gill. Vingt-cinq ans après le second référendum sur l’avenir du Québec, la députée de Manicouagan, qui avait voté « Oui », se remémore le dénouement serré de ce second référendum, tout en précisant que l’avenir du mouvement n’est pas hypothéqué en soi, loin de là.

En route vers l’avenir

« La jeunesse énergique du nouveau chef du Parti québécois (Paul St-Pierre-Plamondon), le nationalisme affirmé du gouvernement de la CAQ (Coalition avenir Québec) et la présence forte du Bloc québécois à Ottawa ainsi que les agressions répétées du gouvernement fédéral contre le Québec plantent un décor où le Québec pourra de nouveau mettre en scène sa marche vers la souveraineté », a affirmé la députée bloquiste. « L’indépendance, nous la ferons parce que les gens qu’on aime, la culture et les valeurs qui nous forgent et la langue qui nous définit méritent de s’épanouir en toute liberté, dans un Québec qui se distingue en Amérique du Nord et dans le monde. Vive l’indépendance du Québec ! » a conclu Mme Gill.

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Publié le 16 novembre, 2020, dans la publication : Numéro_19 Volume 38

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Publié sur le site le 16 novembre 2020

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Loi sur les mesures de guerre

Le Bloc québécois exige des excuses officielles

par Éric Cyr

Le Bloc québécois a déposé, le 29 octobre dernier, une motion à la Chambre des communes exigeant que le gouvernement fédéral présente des excuses officielles aux 497 Québécoises et Québécois qui ont injustement subi les exactions de la loi sur les mesures de guerre promulguée, le 16 octobre 1970, par Ottawa.

Voici le texte de la motion déposée par le Bloc québécois : « Que la Chambre réclame des excuses officielles du premier ministre au nom du gouvernement du Canada pour la promulgation, le 16 octobre 1970, de la loi sur les mesures de guerre et le recours à l’armée contre la population civile du Québec afin d’arrêter de façon arbitraire, d’incarcérer sans accusation et d’intimider près de 500 Québécoises et Québécois innocents. »

Il y a cinquante ans, le 16 octobre, et dans les jours qui ont suivi, des soldats de l’armée canadienne et des policiers ont fait irruption dans des milliers de foyers québécois pour procéder à des perquisitions et des arrestations. Près de 500 citoyens innocents ont été arrêtés sans mandat et des dizaines de milliers d’autres ont été interpellés. « Le Bloc québécois est contre toute forme de violence. En octobre 1970, le gouvernement Trudeau a suspendu les droits et libertés au Québec et a lancé l’armée contre la population du Québec », rappelle le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet.

Injustement écroués

« Des citoyens innocents ont été menacés, intimidés à la pointe d’une mitraillette, arrêtés et incarcérés dans des conditions qui sont réservées à de grands criminels. Imaginez un seul instant que des soldats armés s’introduisent avec fracas dans votre maison, en pleine nuit, et vous interpellent à la pointe d’une mitraillette… Il s’agit bien ici, d’une violence politique indigne d’une société démocratique », a signalé la députée de Manicouagan, Marilène Gill. « Le gouvernement fédéral, ce même gouvernement qui se proclame contre la violence et l’extrémisme à travers le monde, doit faire montre de compassion à l’égard des 497 citoyens québécois ainsi qu’à leurs familles qui ont vécu des moments de terreur et qui ont dû composer avec les séquelles de ces agressions. C’était inadmissible il y a 50 ans et ça l’est toujours aujourd’hui. Ottawa doit s’excuser », a conclu la députée bloquiste nord-côtière.

Malgré la demande officielle du Bloc québécois et bien qu’un demi-siècle se soit écoulé depuis l’application injustifiée de la loi sur les mesures de guerre, en octobre 1970, le gouvernement fédéral s’entête à ne pas présenter d’excuses aux Québécois pour les centaines d’arrestations arbitraires menées au Québec durant la crise d’Octobre. Le gouvernement Trudeau choisit donc de perpétuer encore aujourd’hui une injustice historique grave commise envers la nation québécoise et fait preuve d’un manque total de compassion. Le député bloquiste de Montarville, Stéphane Bergeron, qui, lors du dépôt de la motion, a directement interpellé le fils de celui qui était à l’époque premier ministre du Canada et qui avait autorisé la mise en œuvre des mesures de guerre, en lui demandant de rendre justice aux victimes s’exprimait aussi à la suite du vote, le 2 novembre. « Le premier ministre Trudeau est pourtant prompt à faire preuve de contrition lorsque cela sert ses desseins politiques et s’inscrit dans cette perspective multiculturaliste qu’il privilégie. Les seuls, en fait, auxquels le parti libéral fédéral a toujours refusé de présenter des excuses sont les Acadiens, les Métis et les Québécois ! Et pour comble d’insulte, Justin Trudeau ne s’est même pas donné la peine de se présenter au vote, laissant ses députés porter l’odieux de cette inique décision. »

Un mensonge

Le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet a aussi pris la parole : « La ligne de fracture est claire entre la nation québécoise et les provinces canadiennes. Les députés de la Chambre des communes ont adhéré à une version de l’histoire du Canada qui semble pour le mieux biaisée. Le fondement de ce mensonge institutionnel repose sur la fausse croyance que la loi sur les mesures de guerre a été promulguée en réponse à l’enlèvement et à l’assassinat du ministre Pierre Laporte, que nous condamnons et déplorons sans équivoque, et pour contrer une insurrection armée dirigée par nul autre que René Lévesque, entre autres…Évidemment tel que la GRC l’avait bien dit au premier ministre Trudeau père, tout cela est faux. La mort de Pierre Laporte a suivi la promulgation et ne l’a pas précédé. Elle sert encore aujourd’hui de prétexte pour justifier l’injustifiable soit la suspension des libertés civiles. » Le Bloc québécois est par la suite revenu à la charge sur cette question lors de sa journée d’opposition aux Communes pour demander à la Chambre de sommer le gouvernement canadien de s’excuser d’avoir promulgué la loi sur les mesures de guerre en 1970.

 

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Publié le 16 novembre, 2020, dans la publication : Numéro_19 Volume 38

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Assurance-emploi

Importante victoire du Bloc québécois

par Éric Cyr

Source photo : BQ

Une motion du Bloc québécois concernant le rallongement des prestations spéciales d’assurance-emploi a été adoptée, le 20 février dernier, par la Chambre des communes à Ottawa qui a voté en faveur de l’augmentation des semaines admissibles en cas de maladies graves, qui étaient au préalable de 15 courtes semaines et qui passeront à 50 dans le prochain budget fédéral.

La députée de Manicouagan, Marilène Gill, dont c’était l’un des chevaux de bataille, est satisfaite que la motion du Bloc québécois à l’effet d’augmenter les prestations des travailleurs dans des situations de maladies graves comme le cancer ait été adoptée. « C’est une victoire pour le Bloc québécois et pour les prestataires de l’assurance-emploi », déclare la politicienne nord-côtière.

Corriger une iniquité

Les députés bloquistes n’entendaient pas se contenter de la maigre proposition du gouvernement libéral de Justin Trudeau qui souhaitait faire passer le seuil de semaines admissibles à seulement 26 semaines. Le Bloc québécois en a donc appelé au principe même de l’équité afin que les travailleurs plus vulnérables qui cotisent au programme de l’assurance-emploi dans leur combat pour le retour à la santé n’aient pas à s’inquiéter pour leur avenir.

L’exemple fermontois

La présentation de la motion faite par le Bloc québécois a certainement été moussée par l’émouvante intervention à la Chambre des communes de l’ancienne Fermontoise et députée du Bloc québécois de Beauport-Limoilou, Julie Vignola, qui a inévitablement contribué à faire pencher la balance en citant l’exemple du vigoureux combat mené contre le cancer par une de ses amies, une courageuse Fermontoise, Joan Rhéaume, qui nous a malheureusement quittés récemment.

« Se battre contre la maladie est le combat d’une vie et les soucis financiers ne doivent pas miner les forces des combattants. »

Le combat se poursuit

Selon Mme Gill : « Ça fait maintenant 30 ans qu’on exige que le programme de l’assurance-emploi soit pensé pour notre monde, non pas pour les besoins du gouvernement, mais pour ceux des nôtres, ceux qui nous ont donné le privilège de les représenter. » La députée de Manicouagan qui s’était engagée lors de la dernière campagne électorale à travailler à la réforme de l’assurance-emploi se réjouit évidemment de cette victoire dans le dossier, mais rappelle que, dans un même ordre d’idées, l’objectif de mettre fin à la période du trou noir, qui touche aussi particulièrement les travailleurs de l’industrie saisonnière de l’est du Québec, demeure plus que jamais au cœur de ses priorités.

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Publié le 2 mars, 2020, dans la publication : Numéro_04 Volume 38

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Publié sur le site le 2 mars 2020

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Droits linguistiques

En croisade pour faire respecter ses droits

par Éric Cyr

Fervent adepte de la langue française, Michel Thibodeau a passé une partie de son enfance et son adolescence dans la défunte ville de Gagnon dans le Nord-du-Québec et aussi à Labrador City où il était déjà impliqué au sein de l’Association francophone du Labrador. Ce dernier est devenu par la force des choses un champion en matière de respect des droits linguistiques au pays.

L’homme, dont le père a fondé la Chambre de commerce de Fermont, est un ancien fonctionnaire fédéral qui a des racines acadiennes au Havre-Saint-Pierre. Il admet qu’il doit certainement être l’un des plus opiniâtres défenseurs de la langue de Molière parmi les francophones hors Québec. Celui-ci fait preuve de ténacité exemplaire depuis une mésaventure en 2000 où lui et sa conjointe ont pris un avion commercial entre Montréal et Ottawa dans lequel il a commandé une boisson gazeuse à une agente de bord unilingue, qui a été incapable d’offrir un service en français. Constatant également que les annonces de vol faites par les membres d’équipage étaient aussi uniquement en anglais, il a demandé à parler au capitaine. À la suite de cet événement, des policiers l’attendent à son atterrissage dans la capitale fédérale où il habite. Se sentant lésé et voulant défendre sa réputation, le père de famille se bat depuis avec acharnement afin de s’assurer que les droits de la minorité linguistique au Canada sont bien protégés.

Des convictions inébranlables

Considérant que l’entreprise Air Canada est assujettie à la Loi sur les langues officielles en tant qu’ancienne société d’État et est donc tenue d’offrir un service en français, M. Thibodeau et son épouse Lynda entament des démarches juridiques et accumulent les plaintes auprès du commissaire aux langues officielles contre le transporteur aérien. Plus d’une décennie plus tard, en 2011, un jugement de la Cour fédérale donne raison aux plaignants, en caractérisant de systémique les problèmes de non-respect de la loi par Air Canada, qui a de façon répétée manqué à ses obligations en interprétant la loi de façon réductrice. La Cour d’appel casse partiellement cette décision l’année suivante, en 2012. Qu’à cela ne tienne, les deux irréductibles portent l’affaire jusqu’à la Cour suprême du Canada, qui tranche finalement la question dans un jugement rendu en 2014, où Air Canada obtient gain de cause. Le plus haut tribunal statue que la Loi sur les langues officielles n’a pas préséance sur la Convention de Montréal qui régit déjà les dédommagements qui peuvent être exigés par les passagers de vols internationaux. La décision de la Cour suprême fait en sorte que les passagers n’ont droit à aucune compensation financière pour violation de leurs droits linguistiques sur des vols internationaux. Cependant, selon l’interprétation de la plus haute instance judiciaire au pays, la violation des droits linguistiques sur les vols intérieurs peut donner droit à des dommages-intérêts selon la Loi sur les langues officielles.

Question de principe

M. Thibodeau, qui souhaite s’assurer que la langue française et les droits de ses locuteurs sont respectés au sein de l’appareil fédéral, a récidivé jusqu’en Cour fédérale dans un autre dossier à propos de fontaines d’eau potable de la colline du Parlement à Ottawa dont les boutons métalliques ne comportent qu’une mention « push » en anglais et en braille sans son équivalent de « pousser » en français. La Cour fédérale a conclu en novembre dernier que ses droits linguistiques avaient été brimés. Le Sénat du Canada ne portera pas la décision en appel.

Selon M. Thibodeau : « C’est une grande victoire pour tous les francophones du pays. La Cour fédérale a répété, encore une fois, que les droits linguistiques existent et qu’ils doivent être protégés. Mon message aux francophones est celui-ci : il faut se tenir debout, il faut se battre et défendre notre droit de vivre en français dans ce pays qui est aussi le nôtre. »

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Publié le 16 décembre, 2019, dans la publication : Numéro_21 Volume 37

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Publié sur le site le 16 décembre 2019

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Parachèvement de la 138

Un véritable cri du coeur

par Éric Cyr

Source photo : Randy Jones

Un mémoire a été présenté au Comité permanent des transports de l’infrastructure et des collectivités de la Chambre des communes à Ottawa, le 14 mai dernier, par le préfet de la MRC Le Golfe-du-Saint-Laurent, Randy Jones, au sujet du nécessaire et très attendu aboutissement de la route 138 jusqu’à Blanc-Sablon en Basse-Côte-Nord, qui s’avérerait bénéfique tant au Québec qu’à Terre-Neuve-et-Labrador. Une fois complétée, la route 138 permettrait de relier la Trans-Québec-Labrador en formant une boucle désenclavant ainsi à la fois la Côte-Nord et le Labrador : d’une pierre deux coups.

C’est ce comité, qui étudie principalement les mesures législatives, politiques, programmes et autres questions d’importance nationale liées au transport, à l’infrastructure et aux villes canadiennes, ainsi que le fonctionnement de Transports Canada et d’Infrastructure Canada, qui a invité M. Jones dans la capitale fédérale afin de présenter ce dossier jugé prioritaire à l’unanimité par tous les élus nord-côtiers et les chefs autochtones ainsi que par l’ensemble des maires du Labrador.

Suite logique et équité

Un front commun historique pour le désenclavement de la Côte-Nord, qui regroupe au sein d’une importante coalition l’ensemble des élus de cette région issus des paliers politiques fédéral, provincial et municipal, comprenant les députés, les préfets, les maires, incluant ceux du Labrador, et les chefs autochtones ainsi que des représentants des diverses collectivités nord-côtières et labradoriennes, s’était d’ailleurs rendu à Ottawa, à la fin de l’année dernière, afin de faire valoir cette revendication légitime.

Des ambassadeurs de trois cultures, s’exprimant dans trois langues en provenance de deux provinces : un symbole fort pour relayer un seul discours.

Des Innus, des Québécois et des citoyens du Labrador ont uni leurs forces et leur voix en faisant retentir un message clair et sans équivoque : il est grand temps de compléter la route 138. Leur présence sur la colline parlementaire avait aussi pour objectif de démontrer leur solidarité et leur détermination ainsi que toute l’importance de cette démarche de prolongement et d’aboutissement de la route 138 jusqu’à Blanc-Sablon.

Occupation dynamique du territoire

Le maire de Gros-Mécatina, Randy Jones, a livré un discours empreint d’émotions : « Je ne sais trop comment interpréter cette invitation à cette tribune de choix. Après toutes ces années à nous relayer, moi, mes amis maires et chefs de communautés autochtones afin de tenter d’obtenir des audiences auprès des gouvernements pour faire valoir cet enjeu primordial considéré d’une importance capitale, le désenclavement de la Côte-Nord, afin d’extirper une bonne fois pour toutes nos communautés de l’isolement en les reliant au reste du pays. J’ose y voir de l’espoir et j’espère que cette fois sera la bonne et qu’enfin on nous entendra après plus d’un demi-siècle de revendications auxquelles les gouvernements successifs, tant au fédéral qu’au provincial, ont fait la sourde oreille. » Le capitaine de bateau à la retraite poursuit : « Les résidents de nos vastes régions sont liés par une même réalité, par le même sentiment d’abandon, et ont l’impression d’être considérés comme des citoyens de deuxième classe laissés à eux-mêmes. Comment passer sous silence cette flagrante injustice qui consiste à multiplier les autoroutes, les ponts, les circuits aériens pour les habitants des grands centres urbains alors que chez nous des gens perdent la vie faute d’un simple lien routier ? Encore tout récemment, un homme est mort d’hypothermie alors que sa motoneige, le seul moyen de transport à notre portée, s’enlisait sur un lac et que, gelé, il a dû marcher de longues heures. Quel paradoxe! Après plus de 50 ans de promesses, l’heure est venue de passer à l’action! On a assez attendu! »

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Publié le 27 mai, 2019, dans la publication : Numéro_10 Volume 37

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Publié sur le site le 27 mai 2019

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Désenclavement de la Côte-Nord

D’autres alliés stratégiques se manifestent

par Éric Cyr

Source photo : Randy Jones. Légende photo : Transport scolaire sur la Basse-Côte-Nord.

Le front commun historique pour désenclaver la Côte-Nord qui regroupe déjà l’ensemble des élus de cette région, de Tadoussac jusqu’à Blanc-Sablon, issus des paliers politiques fédéral, provincial et municipal incluant les préfets et les maires, les chefs autochtones innus et même l’ensemble des maires du Labrador dans la province voisine, peut dorénavant compter sur de nouveaux appuis de taille dans le dossier du prolongement et du parachèvement de la route 138 jusqu’à Blanc-Sablon afin de relier le Labrador en boucle via la Trans-Québec-Labrador jusqu’à la route 389.

Municipalités en renfort

La deuxième plus grande région du Québec, trop longtemps délaissée par les gouvernements successifs tant à Ottawa qu’à Québec dans ce dossier qui s’étire en longueur depuis plus d’un demi-siècle, obtient la collaboration d’une majorité des autres régions québécoises qui ont signifié leur solidarité à la coalition pour le désenclavement de la Côte-Nord. Une quarantaine de maires et de mairesses de partout au Québec ont officiellement exprimé à l’unanimité leur appui aux municipalités de la Côte-Nord dans le dossier du prolongement et du parachèvement de la route 138 jusqu’à Blanc-Sablon en Basse-Côte-Nord lors de la réunion du conseil d’administration de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) qui s’est tenue à Lévis, le 22 février dernier, dans le cadre des discussions des priorités pour la négociation du nouveau pacte fiscal avec le gouvernement du Québec. Le président de l’UMQ et maire de Drummondville, Alexandre Cusson, a tenu à préciser l’importance pour le Québec de développer ses régions.

« Autour de la table, nous avons entendu de vibrants témoignages de municipalités qui vivent des réalités qui sont trop souvent ignorées. À titre d’exemple, l’enclavement de la Côte-Nord, décrit par le président des MRC de la Côte-Nord et maire de Sept-Îles, monsieur Réjean Porlier, était révélateur du déficit d’attention des gouvernements envers les régions. L’UMQ s’assurera que personne n’oublie que le développement du Québec passe par un développement de nos régions, notamment par leur désenclavement », a affirmé M. Cusson.

Ottawa et Québec : la sourde oreille

La Côte-Nord attend toujours un signal des gouvernements à la suite du passage du ministre de l’Infrastructure et des Collectivités du Canada, François-Philippe Champagne, dans la région, le 23 janvier dernier. Le ministre du cabinet Trudeau avait mentionné que : « C’est à Québec de prioriser le dossier et le fédéral répondra présent le cas échéant. » Les préfets, maires, mairesses et chefs des communautés autochtones de la région ont alors demandé au premier ministre du Québec François Legault, au ministre québécois des Transports, François Bonnardel et au ministre responsable de la région, Jonathan Julien, une rencontre extraordinaire afin de connaître les intentions de Québec dans le dossier du prolongement de la route 138 vers Blanc-Sablon qui permettrait de relier le Labrador en boucle jusqu’à la route 389. N’ayant toujours pas reçu d’engagement clair en ce sens, les élus municipaux sont surpris que le gouvernement « se fasse tirer l’oreille » dans ce dossier prioritaire pour la Côte-Nord alors que le consensus régional n’a jamais été aussi fort et unanime. D’autant plus que la route ouvrira la voie aux échanges avec la province voisine de Terre-Neuve-et-Labrador, en plus d’assurer une occupation dynamique du territoire en désenclavant les communautés isolées.

Iniquité et injustice

« Nous sommes bien conscients que l’on parle d’un investissement avoisinant les 1,5 milliard de dollars, mais à combien s’élèvent les retombées engendrées par l’exploitation des ressources naturelles de la Côte-Nord et du Labrador depuis toutes ces années? On n’a qu’à penser aux énormes profits dégagés par Hydro-Québec chaque année et pour lesquels la Côte-Nord contribue à environ 40 %. Tout ce que les élus nord-côtiers demandent, c’est le retour de l’ascenseur afin de pouvoir enfin passer au 21e siècle comme toutes les autres régions du Québec » affirme le responsable du dossier pour l’Assemblée des MRC de la Côte-Nord, Réjean Porlier qui souhaite que les gouvernements considèrent de façon sérieuse l’appui unanime du Caucus des cités régionales à ce sujet et qui s’est dit heureux de constater que ses collègues comprennent bien toute l’importance de compléter le réseau routier nord-côtier. Pour sa part, le préfet de la MRC du Golfe-du-Saint-Laurent et maire de Gros-Mécatina, Randy Jones, espère ne pas revivre avec le nouveau gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) le même supplice de la goutte d’eau auquel est soumise sa population depuis des décennies.

« Nous sommes allés à Ottawa, comme nous l’avait fortement suggéré le précédent gouvernement du Québec. Pour la première fois, nous en sommes revenus avec de l’espoir. Est-ce que Québec va éteindre cet espoir ou bien investir pour enfin terminer cette route dans un délai raisonnable et obliger Ottawa à répondre aux attentes créées? La conjoncture étant excellente pour nous, c’est maintenant ou jamais! »

Autochtones déçus

De leur côté, les chefs innus commencent à mettre en doute la réelle volonté du gouvernement du Québec de construire des ponts avec leurs communautés. Selon le chef de Uashat mak Mani-Utenam, Mike McKenzie : « Voilà un projet structurant pour nos communautés qui désenclavera les plus isolées de la région et servira à leur donner du travail tout en resserrant les liens entre elles. Qu’est-ce que Québec attend alors que tout le monde n’espère que leur signal ? On est beaucoup plus vite pour parler de troisième lien, de métro ou de nouvelles autoroutes! On dirait qu’il y a deux vitesses; une pour les grandes villes et une pour nos communautés. »

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Publié le 18 mars, 2019, dans la publication : Numéro 5 Volume 37

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Publié sur le site le 18 mars 2019

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Transquébeclabrador

La route 510 se met à niveau

par Éric Cyr

La portion labradorienne de la Transquébeclabrador, appelée autoroute 500, qui relie la route nationale 389 (frontière du Québec) à Happy Valley-Goose Bay au Labrador sur une distance asphaltée de 543 kilomètres, est déjà complétée et sa prolongation, la route 510, qui rejoint la route 138 encore inachevée au Québec, sera grandement améliorée sur sa presque totalité grâce à des travaux d’élargissement et d’asphaltage qui devraient être finalisés d’ici trois ans.

Fiesta libérale

Le projet d’asphaltage de la Translabrador (autoroute 500) amorcé en 2009, à la même période que les premières annonces de réfection de la route 389 toujours en branle au Québec, est terminé depuis plus de deux ans et celui de son extension, la route 510, devrait aussi l’être presque entièrement en 2021 grâce à un financement additionnel de 64,5 millions de dollars confirmé, le 25 juin dernier, à Happy Valley-Goose Bay par le ministre des Transports et des Travaux publics de Terre-Neuve-et-Labrador, le libéral Steve Crocker. Le premier ministre de cette province, Dwight Ball, était également sur place en compagnie de la députée libérale fédérale du Labrador, Yvonne Jones, et des quatre députés libéraux provinciaux du Labrador, Graham Letto, Randy Edmunds, Perry Trimper et Lisa Dempster.

Le coût estimé de l’entreprise sera réparti entre Terre-Neuve-et-Labrador (32,6 M $) et le gouvernement fédéral (31,8 M $). Les travaux sur la route 510 qui s’étaleront sur 126 km de Cartwright Junction à Happy Valley-Goose Bay seront entamés dès l’été prochain. Le premier ministre Ball précise que depuis 2016, un total de 370 km a été asphalté sur l’autoroute 500 au coût de 170 M $. Selon ce dernier, une fois l’opération parachevée sur la 510, il ne restera que de 70 à 80 km de route à être réalisés dans le secteur de l’Anse au Clair.

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Publié le 27 août, 2018, dans la publication : Numéro 13 Volume 36

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  • Projet asphaltage
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Publié sur le site le 27 août 2018

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Transquébeclabrador

Supercherie libérale prise 3

par Éric Cyr

Le gouvernement libéral québécois semble vendre vessie pour lanterne au sujet des investissements anticipés de 468 millions de dollars pour la route nationale 389 puisque c’est le troisième engagement à ce sujet en moins d’une décennie. D’abord annoncé pour la première fois en 2009 par l’ancien premier ministre Jean Charest dans le cadre du Plan Nord, le discours fut relayé en 2017 par son successeur le premier ministre sortant Philippe Couillard avant la plus récente prédiction.

L’art d’étirer la sauce

Le ministère des Transports du Québec a assuré qu’un budget de 468 M $ était alloué pour la réfection de cette route interprovinciale dès 2015 afin de rétablir le tracé de 570 kilomètres sur une période de dix ans. Pourtant dans une sorte de subterfuge incongru et à la suite de la plus récente annonce d’investissements pour des travaux d’amélioration entre Baie-Comeau et Fermont, le montant demeure inchangé malgré la contribution du gouvernement fédéral qui allongera 183 M $ sortant ainsi de sa léthargie en couvrant 40 % de la facture. De plus les travaux devraient encore se poursuivre durant une autre décennie.

Dossier épineux et tergiversations

C’est la ministre fédérale du Revenu national, Diane Lebouthillier, qui a confirmé lors de son passage à Baie-Comeau, le 27 juillet dernier, la première contribution d’Ottawa pour la route 389 qu’elle a qualifié d’axe stratégique important pour le transport des personnes et des marchandises. Selon la ministre québécoise déléguée aux Transports, Véronyque Tremblay, la route 389 est une infrastructure importante pour le gouvernement du Québec et le dossier est jugé prioritaire (SIC) par l’État qui a soumis sa candidature pour le Nouveau Fonds Chantiers Canada d’où provient la contribution d’Ottawa. Le seul lien routier du nord-est québécois était pourtant déjà admissible au préalable au programme précédent appelé Fonds Chantiers Canada dont Québec n’a pas daigné tirer parti à l’époque au contraire du Labrador qui en a grassement profité pour achever le prolongement de la 389 au Labrador, la route 500 (autoroute Translabrador), pour l’amélioration et l’asphaltage de ce lien routier du Labrador Ouest jusqu’à Happy Valley-Goose Bay.

« Si la 389 constituait une priorité
du Plan Nord elle serait achevée »

La route, les sapins et les valises

Selon le député du Parti québécois de René-Lévesque sur la Côte-Nord, Martin Ouellet, qui a réagi sur son profil Facebook, cette « nouvelle » déclaration coïncide étrangement avec la campagne électorale : « Rien de nouveau, que du réchauffé déjà annoncé en 2017 et même en 2009 par Jean Charest. Ne nous prenez pas pour des valises, la part du fédéral dans ce dossier est juste normale dans le cadre de cette route interprovinciale. » La députée péquiste de Duplessis, Lorraine Richard, abonde dans le même sens : « C’est une manœuvre purement électoraliste. Il est difficile de suivre ce dossier plutôt nébuleux quand les intervenants ne savent pas où ils en sont rendus. Le montant accordé par le fédéral aurait dû servir à accélérer l’échéancier des travaux sur cette route ou à tout le moins améliorer la sécurité en effectuant des corrections temporaires dans des secteurs identifiés en attendant l’aboutissement de ceux-ci qui s’éternisent. » La députée de Manicouagan du Bloc québécois, Marilène Gill, y voit aussi un dédoublement de promesses électorales puisque la somme de 183 M $ consentie par le gouvernement Trudeau ne sera disponible qu’après l’élection fédérale de 2019. « Ça ressemble à un cadeau de la ruche libérale fédérale à son essaim provincial et qui s’apparente à deux promesses électorales dans une. C’est de la poudre aux yeux, de belles paroles mais toujours rien de concret. Si la 389 constituait réellement une priorité du Plan Nord, ça fait belle lurette que sa réfection serait complétée. »

Écran de fumée, mensonges et trahison

Ça ne prend pas un comptable ou un mathématicien pour effectuer ce simple calcul 468 M $ réservé pour la 389 par le gouvernement du Québec il y a quelques années + 183 M $ accordé par Ottawa = 651 M $. Donc dans les faits Québec ne respecte pas son engagement initial puisqu’il ne fournira que 190 M $ consentis par la Société du Plan Nord et 95 M $ provenant de Transports Québec pour un total de 285 M $. C’est donc le 183 M $ d’Ottawa qui comblera la différence pour atteindre 468 M $. Selon la ministre québécoise déléguée aux Transports, Véronyque Tremblay, cela permettra de dégager une marge de manœuvre pour d’autres projets. Oui mais où et quand?

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Publié le 27 août, 2018, dans la publication : Numéro 13 Volume 36

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Publié sur le site le 27 août 2018

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