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  • Numéro 9

  • Des fauteuils flambant neufs

    Revitalisation de l’auditorium

    Des fauteuils flambant neufs

  • À 70 ans, Michel Beaudoin vit d’aventures et de dopamine

    Un cycliste hors du commun

    Une 16 mai, 2016

    À 70 ans, Michel Beaudoin vit d’aventures et de dopamine

  • Au plus profond de l’âme de Venise

    Les Grands explorateurs

    Au plus profond de l’âme de Venise

Numéro 9

Des fauteuils flambant neufs

Revitalisation de l’auditorium

Des fauteuils flambant neufs

À 70 ans, Michel Beaudoin vit d’aventures et de dopamine

Un cycliste hors du commun

Une 16 mai, 2016

À 70 ans, Michel Beaudoin vit d’aventures et de dopamine

Au plus profond de l’âme de Venise

Les Grands explorateurs

Au plus profond de l’âme de Venise

Revitalisation de l’auditorium

Des fauteuils flambant neufs

par Guillaume Rosier

Dès la rentrée prochaine, à l’auditorium de la polyvalente, les Fermontois pourront profiter de spectacles et de séances de cinéma en s’asseyant dans des fauteuils plus larges et plus confortables.

Une bonne odeur de neuf se dégagera bientôt de l’auditorium. Le Comité de spectacles de Fermont prévoit en effet revitaliser la salle en installant de nouveaux fauteuils et en remplaçant le revêtement de sol. Cout estimé de la cure de jeunesse : environ 275 000 dollars. Les travaux doivent commencer dans le courant de l’été et se terminer au plus tard au mois de septembre.

Un projet opportun

Ces dernières années, le Comité de spectacles a grandement contribué à améliorer les différents lieux de culture et de divertissement. On pourrait citer en exemple l’ins-tallation d’un système de son au Centre multifonctionnel Cliffs ou bien le passage au numérique pour la projection des films à l’auditorium. Le Comité de spectacles s’attaque cette fois-ci au remplacement des 484 sièges de l’auditorium, un projet qui tient à cœur au président de l’organisme, Alain Frappier. « Nous avons des spectacles et un cinéma de qualité, mais les sièges laissent à désirer. Il est apparu opportun de les remplacer. Cela fait maintenant près d’un an que nous travaillons sur le projet », affirme M. Frappier.

Couleur orange « chantier de construction », pour la plupart (très) grinçants, les sièges actuels ont accueilli l’arrièretrain des spectateurs durant 43 ans. Malgré un certain côté vintage ainsi qu’une tablette écritoire escamotable, leur temps est révolu.

Sièges Ducharme

Afin de remplacer les vieux sièges de l’auditorium, le Comité de spectacles a fait appel à Sièges Ducharme, une entreprise québé-coise spécialisée dans le design, l’assemblage et l’installation de sièges de théâtre et de complexes sportifs. Sièges Ducharme compte de nombreuses réalisations au Québec, mais aussi à l’étranger : des sièges de stade pour l’université McGill à Montréal, les estrades du circuit international de Daytona ou encore les fauteuils d’un gros théâtre à New York. L’entreprise a récemment conclu un contrat à Shanghai, en Chine.

À Fermont, le Comité de spectacles a porté son choix sur le fauteuil Academy, un modèle lancé cette année. « Nous serions les premiers à être fournis de ce fauteuil », indique M. Frappier. « Son design ergonomique est conçu pour offrir un confort maximal. Le tissu est fabriqué au Québec », ajoute-t-il.

« Je réserve ma place »

fauteuils plus larges et plus confortables.
Des fauteuils plus larges et plus confortables.

Afin de mener à bien son projet de revitalisation de l’auditorium, le Comité de spectacles a établi des partenariats avec la MRC de Caniapiscau, la Commission scolaire du Fer et Patrimoine Canadien. L’organisme a également lancé « Je réserve ma place », une opération de financement. Alain Frappier explique : « On invite les entreprises et les organismes à financer le projet, en commanditant un siège au cout de 500 dollars. Cela donnera le droit à un accès gratuit d’une durée de deux ans à tous les films et spectacles présentés à l’auditorium, pour une personne. Les individus peuvent également participer pour un montant de 275 dollars, avec un accès gratuit d’un an. » Une plaque sera apposée à l’entrée de l’auditorium avec le nom de tous les commanditaires.

Au cours du mois de mai, le Comité de spectacles prévoit organiser des kiosques afin d’informer la population de son projet. « Il s’agit d’un projet important pour la revitalisation de l’auditorium. Après l’installation des fauteuils et du revêtement au sol, nous serons bons pour les 40 prochaines années et plus », conclut M. Frappier.

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Publié le 16 mai, 2016, dans la publication : Numéro 9 Volume 34

  • auditorium
  • Fermontois
  • salle
  • Spectacles

Publié sur le site le 1 juin 2016

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Un cycliste hors du commun

À 70 ans, Michel Beaudoin vit d’aventures et de dopamine

par Guillaume Rosier

Il y a de ces personnes que l’on rencontre qui marquent l’esprit. Michel Beaudoin en fait partie. Ce cycliste âgé de 70 ans effectue une traversée du Canada, après avoir déjà effectué de très nombreux voyages. Au début du mois de mai, il faisait halte à Fermont pour quelques jours.

Attablé au bistro, j’aperçois derrière la baie vitrée un cycliste d’un certain âge, la mine fatiguée, avec de nombreuses sacoches attachées à son vélo. « Ça, c’est quelqu’un qui vient de loin », fait remarquer mon voisin de table. Michel Beaudoin vient tout juste d’arriver à Fermont. Début avril, il quittait son domicile à Bécancour, près de Trois-Rivières, pour un voyage qui doit le mener de l’océan Atlantique jusqu’à l’océan Pacifique. Lorsqu’on le voit avancer, d’une démarche hésitante, on a beaucoup de mal à croire qu’il réalise un tel périple. C’est encore plus incroyable lorsque l’on apprend qu’il a deux prothèses de hanche en titane, posées en raison de problèmes d’arthrose. Et pourtant.

Infatigable globetrotteur

À l’âge de 16 ans, Michel Beaudoin ne rêve que de voyage et d’aventure. Le destin va en décider autrement. Il fonde une famille et mène une longue carrière au sein de la Sûreté du Québec. Il a notamment travaillé à l’escouade des crimes majeurs au quartier général de Cap-de-la-Madeleine. C’est lorsqu’il prend sa retraite qu’il assouvit son rêve de jeunesse. Sac au dos, il se rend aux quatre coins de la planète : Russie, Laos, Birmanie, Inde, Bolivie, Madagascar… À ce jour, il s’est rendu dans 37 pays. « L’aventure peut-être dangereuse, mais la r outine tue », affirme Michel Beaudoin, reprenant une citation de l’écrivain brésilien Paulo Coelho.

Même s’il n’a jamais vraiment fait de vélo, bien qu’il ait excellé dans de nombreuses disciplines sportives, le retraité décide en 1996 de réaliser une première traversée du Canada. De Vancouver, il rejoint son domicile à Bécancour. Au cours de ce trajet de 5200 km, il se dit que ce serait « le fun » de traverser l’Amérique du nord au sud.

En mai 2011, il quitte Prudhoe Bay au fin fond de l’Alaska. Six mois plus tard, après avoir parcouru pas moins de 18 000 kilomètres, il est victime d’un grave accident de la route à Lima, au Pérou. « Je ne sais pas vraiment ce qui s’est passé. J’ai subi un traumatisme crânien et j’ai été dans le coma pendant une dizaine d’heures. Mon gars est venu me chercher et je suis rentré au Québec où j’ai eu 6 mois de réhabilitation », raconte M. Beaudoin. Deux ans plus tard, bien décidé à terminer son voyage il retourne à Lima pour finir son périple, cette fois-ci accompagné d’un ami. Ce dernier subit lui aussi un accident, au Chili. Après ce deuxième coup du sort, Michel Beaudoin se résout à terminer ce voyage. Pour lui ce n’est pas un échec, mais plutôt une leçon que lui envoie la vie.

Tout est dans le mental

Pour son nouveau voyage, Michel Beaudoin est parti de son domicile pour se rendre jusqu’à Blanc-Sablon, en passant par le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador. Sa moyenne est d’environ 100 km/jour. Il se dirige désormais vers l’Ouest canadien. Après avoir quitté Fermont, dont il a trouvé les habitants très accueillants, il a descendu la route 389 à vélo depuis Manic-5 jusqu’à Baie-Comeau. Une Fermontoise, Johanne Beaulieu, l’avait en effet conduit en voiture sur la première partie de la 389 afin de lui éviter des portions de route dangereuses pour un cycliste. Au moment d’écrire ces lignes, Michel Beaudoin se trouvait à Forestville.

Quand on lui demande ce qui lui permet d’avancer, le cycliste explique que tout réside dans le mental. « Au cours des semaines, des mois voire des années qui précèdent le voyage, il y a une préparation mentale qui se fait. Quand je prends mon vélo et que je pars de chez moi, c’est déjà réglé dans ma tête », explique le grand voyageur. Sur le guidon de son vélo se trouve une photo de ses petites-filles, qu’il aime plus que tout.

Éternelle jeunesse

« Ma philosophie de vie est la suivante : je ne peux pas m’empêcher de vieillir, mais je peux m’empêcher de devenir vieux », lance Michel Beaudoin. « La jeunesse, ça ne se passe pas forcément de 18 à 28, c’est un état d’esprit. Ma mère est âgée de 99 ans, mais elle reste toujours jeune », ajoute-t-il.

Michel Beaudoin espère être rentré de son voyage au mois de septembre pour assister à la 5e édition du Défi du Parc de la Rivière Gentilly, un triathlon dont il est le président fondateur. Il entend aussi terminer la rédaction d’un livre, Le Journal d’un vieux bourlingueur. Pour suivre son périple : beaudoinavelo.wordpress.com.

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Publié le 16 mai, 2016, dans la publication : Numéro 9 Volume 34

  • canada
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Publié sur le site le 1 juin 2016

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Les Grands explorateurs

Au plus profond de l’âme de Venise

par Guillaume Rosier

Le 2 mai dernier, le Français Éric Courtade a clos sa tournée québécoise des Grands explorateurs au Centre multifonctionnel Cliffs. L’auteur-cinéaste-conférencier a présenté Venise, la Sérénissime, un film documentaire qui propulse le spectateur au cœur de l’âme vénitienne. La soirée était organisée par le Comité de spectacle de Fermont.

Ah! Venise! Ville de tous les rêves et de tous les fantasmes. La Sérénissime occupe une place de choix dans l’imaginaire collectif. Les amoureux des quatre coins du monde connaissent, même sans y avoir jamais mis les pieds, la lagune et les canaux, parcourus à bord des célèbres gondoles. Pourtant, derrière le décor se dissimule une autre Venise. Dans son film documentaire, Éric Courtade dépasse les clichés et part à la découverte de quelques-unes des faces les plus cachées de la ville.

Invitation à un mariage

En Europe, Éric Courtade est surtout connu pour son travail photographique aux États-Unis. Il a en effet bourlingué un peu partout dans le pays, des glaciers de l’Alaska aux déserts hostiles de l’ouest. « Personne ne m’attendait à faire un film sur Venise », avoue-t-il.

Éric Courtade découvre Venise pour la première fois à l’âge de 25 ans. « J’avais été envoyé là-bas pour un reportage photographique. Je suis tombé amoureux de la ville et je me suis dit qu’il fallait que je fasse un film, mais j’étais encore un peu jeune, je n’avais pas la lecture suffisante », raconte le réalisateur. Finalement, son vœu se réalise 30 ans plus tard : « J’ai reçu dans ma boite aux lettres une invitation à un mariage à Venise. J’étais très heureux de pouvoir y retourner. Je suis retombé amoureux de la ville et j’ai concrétisé mon projet de film. »

Le tournage du film a duré 6 mois, réparti à différents moments de l’année, pour un travail totalisant 18 mois.

Hors des sentiers battus

En 2015, 28 millions de touristes se sont rendus à Venise. Parmi les lieux incontournables figurent la place Saint-Marc, le palais des Doges ou encore le pont du Rialto. « Un touriste passe en moyenne 36 heures dans la ville. Cela laisse le temps de tout voir, mais aussi de ne rien voir », affirme Éric Courtade.

« Dès que l’on s’éloigne un peu des sentiers battus, il y a tout de suite beaucoup moins de touristes. On prend un plaisir inouï à se laisser porter par ses pas, à s’abandonner, à se perdre volontairement ou involontairement », explique le réalisateur. Songeur, il se demande sans cesse ce qui se cache derrière les portes des immeubles vénitiens. Un jour, intrigué par des cliquetis, il franchit le pas : « Je me suis rendu compte que derrière les portes, derrière les murs, se cache tout un univers d’ateliers d’artistes et d’artisans. »

Un quotidien envahi d’art et de passion

Éric Courtade a eu le privilège d’accéder à des ateliers d’ordinaire fermés au public. Les personnes qu’il a rencontrées perpétuent des métiers ancestraux, qu’on ne pratique bien souvent que dans la cité des Doges.

Dans le film projeté au Centre multifonctionnel Cliffs, les Fermontois sont restés bouche bée devant les techniques utilisées, que ce soit pour la confection de mosaïques, de tapisseries ou de masques de carnaval en papier mâché. La réalisation du papier marbré vénitien impressionne également. Pour obtenir l’effet marbré, l’artisan réalise un bain à la surface duquel il dessine des veinures à partir de gouttes d’huile colorées, puis y plonge la feuille vierge où s’impriment alors les couleurs. Tout simplement magique! Difficile aussi de ne pas s’émerveiller devant le travail des maitres verriers de Murano, qui réalisent de véritables chefs-d’œuvre, loin, bien loin des vulgaires copies chinoises qui se vendent dans de nombreuses échoppes de Venise.

« En discutant avec les artisans, j’ai eu la surprise de découvrir que leur métier est en voie de disparition. Avec le film, on a ainsi un témoignage visuel exceptionnel de plusieurs métiers artisanaux uniques en leur genre, qui cesseront d’exister dans les années à venir », précise le réalisateur.

Il Ballo del Doge

Dans un tout autre registre, Éric Courtade a pu accéder pour son film à l’une des soirées les plus sélectes de la planète, Il Ballo del Doge (le bal des Doges). Ce bal a lieu une fois par an, en période de carnaval, dans le sublime palais Pisani Moretta. Derrière de somptueux masques et costumes réalisés par Antonia Sautter, une costumière vénitienne de renom, se cachent célébrités, politiciens ou dirigeants de multinationales.

Dans le film documentaire, seulement certaines images de la soirée sont montrées. « À partir d’une certaine heure, je n’avais plus le droit de filmer », explique Éric Courtade. Quand on lui demande pourquoi, il répond : « Tout ce que je peux vous dire, c’est que les garde-fous du ponton à la sortie sont assez hauts. On peut ainsi s’y appuyer pour garder son équilibre et surtout éviter de tomber à l’eau. »

Nul doute que deux Venise existent. Celle des touristes et celle, secrète et inattendue. Beauté de corps, beauté d’âme, la Sérénissime cumule les deux.

Un maitre verrier
Un maitre verrier, emprunt d’une grande dextérité, réalise un petit cheval en verre de Murano.

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Publié le 16 mai, 2016, dans la publication : Numéro 9 Volume 34

  • art
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Publié sur le site le 16 mai 2016

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