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    Un cycliste hors du commun

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De par le vaste monde

Une 6 novembre, 2017

À vélo pour une noble cause

À 70 ans, Michel Beaudoin vit d’aventures et de dopamine

Un cycliste hors du commun

Une 16 mai, 2016

À 70 ans, Michel Beaudoin vit d’aventures et de dopamine

Cyclotourisme

Documentaire à vélo

par Éric Cyr

Légende : Les cyclistes enthousiastes prêts pour le grand départ.

Un groupe de quatre cyclistes de classe mondiale est parti de l’aéroport de Wabush au Labrador, le 26 août dernier, avec pour objectif de découvrir la région à vélo en autonomie complète tout en participant à un documentaire sur leur expérience sur l’autoroute Translabrador (la 500) en direction de l’île de Terre-Neuve. Ils étaient accompagnés d’une équipe de tournage américaine.

Les athlètes qui ont sillonné la planète et participé à de nombreuses compétitions sur plusieurs circuits professionnels en étaient à leur première visite dans la région. De gauche à droite sur la photo, on aperçoit la seule femme de l’expédition, Sami Sauri, originaire de Barcelone en Catalogne (Espagne) qui habite aujourd’hui à Berlin en Allemagne. À ses côtés, l’organisateur Angus Morton, un Australien d’origine qui vit maintenant à Denver au Colorado, Dan Craven, de Namibie en Afrique et l’Américain, Jacob Rathe, de Portland en Oregon avec quelques supporteurs locaux qui les ont accompagnés en début de parcours.

La grande aventure

Le Namibien a confié en installant la roue avant de son vélo fraîchement débarqué de l’avion qu’il revenait tout juste de sa lune de miel en Islande et d’une épreuve sportive en Écosse. Il s’est dit très excité de découvrir une autre incroyable région du monde. Dan Craven a rencontré l’instigateur de l’événement lors du Grand prix du Saguenay au Québec et a décidé d’y prendre part. L’ancien coureur professionnel australien, Angus Morton (dont le nom figure sur Wikipédia), qui a terminé sa carrière avec la plus ancienne formation américaine du peloton, l’équipe Jelly Belly-Maxxis, ne fait plus de compétitions. Il s’est réorienté dans la réalisation de films dans ce domaine avec ses partenaires le producteur Matt Browne et le cinématographe, Nate Sorensen, de Salt Lake City en Utah (États-Unis) qui explique que le monde du cyclisme professionnel est un petit milieu et que des liens se tissent facilement.

Le groupe qui s’est élancé sous la pluie devra parfois faire du camping le long de la route et espérait ne pas trop être importuné par les moustiques tout en ayant la chance de pouvoir observer des aurores boréales.

Craven et Sorenson vont terminer leur parcours à Port-Aux-Basques à Terre-Neuve mais Morton et Sauri (qui a éprouvé quelques problèmes à un genou sur la fameuse Route 66 aux États-Unis il y a quelques mois) vont poursuivre leur élan vers la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et le Québec avec pour objectif un retour au Labrador Ouest à la fin septembre.

Pour concrétiser leur projet, les quatre cyclistes ont fait équipe avec l’organisme de promotion touristique Destination Labrador et le département du tourisme de Terre-Neuve-et-Labrador.

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Publié le 24 septembre, 2018, dans la publication : Numéro 15 Volume 36

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Publié sur le site le 24 septembre 2018

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De par le vaste monde

À vélo pour une noble cause

par Éric Cyr

Légende : Le cycliste Dravis Bixel, lors de son passage au bureau du journal, à peine descendu de son vélo tout souriant après avoir survécu à la route 389.

Sur les traces de Thomas Stevens, le premier cycliste d’aventure qui a parcouru le monde en 1886, Dravis Bixel a déjà sillonné l’Europe, l’Afrique, où il a pédalé dans 19 pays il y a sept ans, l’Australie et l’Asie. En 2016, il a décidé d’effectuer un circuit à vélo de 20 000 miles et son parcours s’est échelonné sur 23 pays et plusieurs continents afin de relever un défi personnel, mais aussi pour amasser des fonds pour l’organisme de bienfaisance Médecins sans frontières. Il était de passage dans la région après avoir bravé la sinueuse route nationale 389 dans le cadre de son incroyable épopée à bicyclette. Il s’est arrêté à Fermont, le 17 octobre dernier, où un couple lui a offert l’hospitalité. Le conseiller municipal, Bernard Dupont, et sa conjointe, l’enseignante Marie-Pierre Brodeur, l’ont accueilli. L’adepte de cyclisme fermontois lui a aussi prêté son garage pour effectuer la maintenance de son vélo. L’athlète aguerri a séjourné deux jours sur place avant de poursuivre son escapade vers le Labrador Ouest et la Trans-Labrador vers Happy Valley-Goose Bay.

Une planète à découvrir

Employé dans les technologies de l’information et messager à vélo à Seattle aux États-Unis, c’est à 30 ans, après avoir perdu sa blonde, son emploi et son appartement, que Dravis Bixel décide de partir à la découverte du monde à bicyclette. Celui qui est né en Alaska n’a pas peur d’affronter les climats arctiques. D’ailleurs, il avait envisagé de rejoindre cet état américain à la fin de son long trajet en Eurasie en passant sur un pont de glace de 80 kilomètres à partir du district fédéral extrême-oriental de Tchoukotka à l’extrémité nord-est de la Russie, mais son objectif n’a pu se concrétiser pour des raisons politiques. Son périple impressionnant d’un an et demi a commencé au Portugal d’où il a rejoint l’Espagne puis la France et l’Italie avant d’atteindre la Slovénie. Par la suite, ce fut au tour de la Croatie, la Bosnie Herzégovine, la Serbie, la Bulgarie et la Turquie. La Géorgie et l’Arménie suivirent tout comme l’Azerbaïdjan et l’Iran avant l’Asie centrale incluant le Turkménistan, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et le Kazakhstan avant une brève incursion en Russie qui le mena ensuite en Mongolie. Suivra une autre percée en Russie où il a tenté d’avancer vers le Nord avant de devoir se résigner à rentrer aux États-Unis faute de ne pas avoir réussi à obtenir les autorisations nécessaires du gouvernement Poutine.

De retour chez sa mère à Seattle dans l’état de Washington, il se décide rapidement à repartir à l’aventure. Il traverse alors l’Alaska en longeant le fameux passage historique, l’Iditarod Trail, jusqu’à Fairbanks à l’opposé des fameuses courses de chiens de traîneau qui viennent de se terminer. Puis il traverse au Canada par le Yukon et la Colombie-Britannique jusqu’à Dawson Creek, Edmonton en Alberta, Saskatoon en Saskatchewan et Winnipeg au Manitoba où il apprend une mauvaise nouvelle qui l’ébranle. Son père vient de mourir d’une crise cardiaque. Il ne peut abandonner sa famille en ces moments difficiles et repart donc à Seattle durant un certain temps afin de vivre son deuil durant l’été.

Après avoir participé au championnat mondial des coursiers à vélo qui se déroulait à Montréal en août, il se rend de nouveau à Winnipeg au début septembre où il se remet en selle en direction de l’Est canadien en passant par le Québec jusqu’à la Côte-Nord et la 389, qui a parfois des allures de certaines routes des pays du Tiers Monde qu’il a empruntées. Son objectif, Cape St Charles près de Mary’s Harbour au Labrador, le point le plus à l’est de l’Amérique du Nord continental, avant d’aller rendre visite à sa tante dans le Maine.

Nomadisme à l’état pur

Éternel nomade, Dravis Bixel, décrit les paysages magnifiques qu’il a eu la chance d’apercevoir durant ses expéditions à bicyclette. Il se nourrit de ses riches expériences d’exploration à vélo, qui lui permettent un rapprochement avec les populations, un véritable contact avec les gens, des êtres humains tout comme lui, qui selon ses dires ont beaucoup plus d’affinités et de points communs que de différences culturelles. « J’ai eu la chance de faire de nombreuses rencontres très enrichissantes durant mes multiples excursions. Ça me donne l’occasion de mieux comprendre les coutumes et traditions des peuples que je croise sur ma route. Je me souviens d’un épisode en Iran où j’étais un peu nerveux après avoir été intercepté par un policier qui m’a demandé mon passeport. J’avoue que j’étais plutôt stressé et que je m’attendais au pire. Il est revenu en me disant : oh, tu es Américain. Je t’aime ! » Il raconte quelques anecdotes savoureuses comme celle où il suivait un sentier montagneux de chèvres en Mongolie et où il s’est perdu. « J’ai demandé la direction à un passant qui m’a dit : soit tu rebrousses chemin, soit tu traverses cette montagne. Je me suis retrouvé au sommet, j’ai installé ma tente au milieu de nulle part puis une tempête s’est levée avec une pluie torrentielle, du tonnerre et des éclairs. J’étais seul face aux éléments, mais heureux et en sécurité » raconte ce dernier.

« Le monde est si vaste et il y a tant à découvrir. La plus grande tragédie c’est que je ne pourrai jamais tout voir », déplore-t-il avec regret.

Pour consulter le site internet du grand voyageur incluant plusieurs superbes photos de ses tournées et un récit détaillé (en anglais) de ses aventures ou pour faire un don à Médecins sans frontières : www.theendsoftheearth.org

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Publié le 6 novembre, 2017, dans la publication : Numéro 18 Volume 35

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Publié sur le site le 8 novembre 2017

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Un cycliste hors du commun

À 70 ans, Michel Beaudoin vit d’aventures et de dopamine

par Guillaume Rosier

Il y a de ces personnes que l’on rencontre qui marquent l’esprit. Michel Beaudoin en fait partie. Ce cycliste âgé de 70 ans effectue une traversée du Canada, après avoir déjà effectué de très nombreux voyages. Au début du mois de mai, il faisait halte à Fermont pour quelques jours.

Attablé au bistro, j’aperçois derrière la baie vitrée un cycliste d’un certain âge, la mine fatiguée, avec de nombreuses sacoches attachées à son vélo. « Ça, c’est quelqu’un qui vient de loin », fait remarquer mon voisin de table. Michel Beaudoin vient tout juste d’arriver à Fermont. Début avril, il quittait son domicile à Bécancour, près de Trois-Rivières, pour un voyage qui doit le mener de l’océan Atlantique jusqu’à l’océan Pacifique. Lorsqu’on le voit avancer, d’une démarche hésitante, on a beaucoup de mal à croire qu’il réalise un tel périple. C’est encore plus incroyable lorsque l’on apprend qu’il a deux prothèses de hanche en titane, posées en raison de problèmes d’arthrose. Et pourtant.

Infatigable globetrotteur

À l’âge de 16 ans, Michel Beaudoin ne rêve que de voyage et d’aventure. Le destin va en décider autrement. Il fonde une famille et mène une longue carrière au sein de la Sûreté du Québec. Il a notamment travaillé à l’escouade des crimes majeurs au quartier général de Cap-de-la-Madeleine. C’est lorsqu’il prend sa retraite qu’il assouvit son rêve de jeunesse. Sac au dos, il se rend aux quatre coins de la planète : Russie, Laos, Birmanie, Inde, Bolivie, Madagascar… À ce jour, il s’est rendu dans 37 pays. « L’aventure peut-être dangereuse, mais la r outine tue », affirme Michel Beaudoin, reprenant une citation de l’écrivain brésilien Paulo Coelho.

Même s’il n’a jamais vraiment fait de vélo, bien qu’il ait excellé dans de nombreuses disciplines sportives, le retraité décide en 1996 de réaliser une première traversée du Canada. De Vancouver, il rejoint son domicile à Bécancour. Au cours de ce trajet de 5200 km, il se dit que ce serait « le fun » de traverser l’Amérique du nord au sud.

En mai 2011, il quitte Prudhoe Bay au fin fond de l’Alaska. Six mois plus tard, après avoir parcouru pas moins de 18 000 kilomètres, il est victime d’un grave accident de la route à Lima, au Pérou. « Je ne sais pas vraiment ce qui s’est passé. J’ai subi un traumatisme crânien et j’ai été dans le coma pendant une dizaine d’heures. Mon gars est venu me chercher et je suis rentré au Québec où j’ai eu 6 mois de réhabilitation », raconte M. Beaudoin. Deux ans plus tard, bien décidé à terminer son voyage il retourne à Lima pour finir son périple, cette fois-ci accompagné d’un ami. Ce dernier subit lui aussi un accident, au Chili. Après ce deuxième coup du sort, Michel Beaudoin se résout à terminer ce voyage. Pour lui ce n’est pas un échec, mais plutôt une leçon que lui envoie la vie.

Tout est dans le mental

Pour son nouveau voyage, Michel Beaudoin est parti de son domicile pour se rendre jusqu’à Blanc-Sablon, en passant par le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador. Sa moyenne est d’environ 100 km/jour. Il se dirige désormais vers l’Ouest canadien. Après avoir quitté Fermont, dont il a trouvé les habitants très accueillants, il a descendu la route 389 à vélo depuis Manic-5 jusqu’à Baie-Comeau. Une Fermontoise, Johanne Beaulieu, l’avait en effet conduit en voiture sur la première partie de la 389 afin de lui éviter des portions de route dangereuses pour un cycliste. Au moment d’écrire ces lignes, Michel Beaudoin se trouvait à Forestville.

Quand on lui demande ce qui lui permet d’avancer, le cycliste explique que tout réside dans le mental. « Au cours des semaines, des mois voire des années qui précèdent le voyage, il y a une préparation mentale qui se fait. Quand je prends mon vélo et que je pars de chez moi, c’est déjà réglé dans ma tête », explique le grand voyageur. Sur le guidon de son vélo se trouve une photo de ses petites-filles, qu’il aime plus que tout.

Éternelle jeunesse

« Ma philosophie de vie est la suivante : je ne peux pas m’empêcher de vieillir, mais je peux m’empêcher de devenir vieux », lance Michel Beaudoin. « La jeunesse, ça ne se passe pas forcément de 18 à 28, c’est un état d’esprit. Ma mère est âgée de 99 ans, mais elle reste toujours jeune », ajoute-t-il.

Michel Beaudoin espère être rentré de son voyage au mois de septembre pour assister à la 5e édition du Défi du Parc de la Rivière Gentilly, un triathlon dont il est le président fondateur. Il entend aussi terminer la rédaction d’un livre, Le Journal d’un vieux bourlingueur. Pour suivre son périple : beaudoinavelo.wordpress.com.

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Publié le 16 mai, 2016, dans la publication : Numéro 9 Volume 34

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Publié sur le site le 1 juin 2016

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