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Sauver le caribou, une nécessité

Environnement

Sauver le caribou, une nécessité

Caribous et emplois

Une vision réconciliable ?

par Éric Cyr

Source  photo : Myriam Desjardins-Malenfant

Le Syndicat des Métallos considère qu’il est à la fois possible de protéger le caribou forestier et de préserver les emplois dans le secteur du bois grâce à un modèle d’exploitation durable et a présenté un mémoire à ce sujet qu’il a déposé, le 11 mai dernier, à la Commission indépendante sur les caribous forestiers et montagnards qui tenait jusqu’au 17 mai des audiences publiques dans certaines localités du Québec.

Le Syndicat des Métallos souligne l’importance de protéger le caribou et, afin d’y parvenir, invite les gouvernements à mettre en place des mesures pour mitiger les impacts économiques ainsi que favoriser davantage la transformation. Les Métallos représentent 2500 travailleurs dans le secteur du bois dont un millier sont touchés par la problématique du caribou forestier. « Protéger le caribou, c’est aussi protéger l’avenir de nos emplois qui dépendent de la forêt, à moyen et long terme. Un modèle d’exploitation durable de la ressource, c’est un modèle qui assure que les prochaines générations pourront encore vivre de la forêt », explique le responsable du dossier chez les Métallos, Alexandre Fréchette.

Les Métallos se préoccupent du rythme actuel de la récolte forestière, plus rapide que les projections sur lesquelles étaient basés auparavant les modèles forestiers. Est-il possible de faire autrement pour assurer une régénération plus optimale et une exploitation plus durable de la ressource ? « Nous sommes convaincus qu’il y a une voie de passage à la fois pour protéger l’habitat du caribou forestier et s’assurer qu’on pourra encore vivre longtemps de la forêt. Nous avons bon espoir que les gouvernements coordonnent leur action pour atténuer les impacts financiers et sur l’approvisionnement en bois tout en assurant la protection du caribou », fait valoir le représentant des Métallos.

« Nous avons confiance qu’il est possible d’améliorer les façons de faire pour réduire les impacts sur l’environnement. Nos membres sont fiers de vivre de la forêt. C’est une ressource renouvelable et durable. Mais si ce n’est plus le cas, si une exploitation intensive met en péril la biodiversité, l’opinion publique se retournera contre cette industrie. Cela ne peut que nuire aux emplois », fait valoir le représentant syndical.

Pour les Métallos, une solution doit être trouvée à l’échelle locale, avec une réflexion territoire par territoire où l’ensemble des parties est impliqué, soit les entreprises, les syndicats, les experts, les communautés autochtones, les représentants gouvernementaux et de groupes environnementaux de défense des caribous. Les Métallos invitent la Commission à recommander un mécanisme de mutualisation des coûts et des impacts de la protection du caribou. On peut notamment penser que les mesures de compensation pourraient, entre autres, prendre la forme de transferts de lots de bois d’une unité d’aménagement forestier à une autre, ou encore d’une aide pour des mesures ciblées en lien avec la protection du caribou.

Du même souffle, les Métallos souhaitent une révision du régime forestier de façon à privilégier les entreprises plus efficientes qui tirent le maximum de la ressource forestière et celles qui effectuent le plus de transformations. « S’il y a moins de bois récolté, assurons-nous d’en tirer le maximum de retombées économiques. Les entreprises qui permettent de générer le plus de valeur ajoutée doivent être favorisées dans l’octroi des lots de bois. De même, il faut accompagner et soutenir celles qui sont prêtes à prendre ce virage de la transformation », conclut M. Fréchette.

Une délégation de syndiqués du secteur du bois s’est rendue à Québec, le 13 mai dernier, pour rencontrer les représentants du ministre de l’Environnement du Canada, Steven Guilbault, au sujet de la protection du caribou forestier.

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Publié le 23 mai, 2022, dans la publication : Numéro_10 Volume 40

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  • Environnement Canada
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Publié sur le site le 23 mai 2022

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Environnement

Sauver le caribou, une nécessité

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

La survie du caribou, en constante diminution au Québec et au Labrador depuis de nombreuses années, suscite les passions. Le gouvernement fédéral prépare un décret sur l’habitat essentiel de cette espèce au Québec, une mesure inédite jamais utilisée au pays auparavant qui permettrait à Ottawa d’intervenir relativement à la protection de ce cervidé en sol québécois.

Après avoir pressé Québec d’agir, Environnement Canada, qui évalue actuellement le sort du caribou des bois, déclaré vulnérable sur le territoire québécois en mars 2005, a donné à la mi-avril 2022 un ultimatum au gouvernement du Québec relativement à l’intensification des mesures de protection de cette espèce afin de faciliter la survie et le rétablissement des hardes de l’écotype forestier, c’est-à-dire les populations de caribous qui habitent la forêt boréale entre les 49e et 55e parallèles de latitude nord, sauf pour les petites populations isolées et presque décimées de caribou forestier de Val-d’Or et de Charlevoix. Insatisfait du traitement de la situation par le gouvernement Legault, le ministre fédéral de l’Environnement, Steven Guilbault, estime que Québec ne prend pas entièrement ses responsabilités dans ce dossier et évoque la possibilité d’avoir recours à ce mécanisme prévu à la Loi sur les espèces en péril si Québec ne collabore pas davantage à la protection de cet écotype forestier.

Quelques semaines auparavant à la fin février, alors que Québec repoussait encore l’adoption d’une stratégie pour freiner l’affaissement de la population de caribous forestier, plusieurs nations autochtones avaient annoncé des recours juridiques. C’est dans cette foulée que le Conseil des Innus de Pessamit sur la Côte-Nord a joint le mouvement en rappelant que le caribou est d’une importance capitale pour les Innus et que son déclin engendre des pertes culturelles inestimables qui menacent directement l’identité de ce peuple. Selon le chef des Innus de Pessamit, Jean-Marie Vollant : « Non seulement le gouvernement du Québec ne respecte pas ses engagements à freiner le déclin, mais les taux de perturbation dans l’habitat essentiel du caribou ne cessent de s’accroître… En autorisant les coupes forestières sur les sites essentiels pour le maintien du caribou et en refusant de s’asseoir avec nous afin de discuter de la mise en place de solutions efficaces, le gouvernement nuit consciemment au maintien du lien fondamental qui nous unit à Atiku, le caribou, depuis des temps immémoriaux. » Le projet d’aire protégée Pipmuakan, qui vise à protéger l’habitat du caribou et le patrimoine culturel innu sur le territoire du Nitassinan de la Première nation innue de Pessamit, a été déposé au gouvernement du Québec à l’automne 2020 et est demeuré lettre morte.

La porte-parole de Québec solidaire en matière de forêts, de faune et de parcs, la députée Émilise Lessard-Therrien, a donné, le 13 avril, la note E pour échec au ministre québécois des Forêts, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région Nord-du-Québec, Pierre Dufour, qu’elle qualifie de roi de l’inaction. La députée solidaire en a profité pour lui réitérer, encore une fois, sa demande de sursis concernant les coupes forestières. « Ça fait des mois que je talonne le ministre pour qu’il assure la protection des caribous… Je lui ai envoyé une lettre pour l’implorer d’imposer un moratoire sur les coupes forestières dans l’habitat du caribou. Il a mis sur pied une commission indépendante et des consultations bidon pour gagner du temps, mais en attendant il ne fait rien pour protéger l’une de nos espèces les plus emblématiques. Nous n’avons plus de temps à perdre et Ottawa ne devrait pas avoir à rappeler au ministre de faire son travail. C’est gênant et le ministre Dufour devrait avoir honte », a fustigé la députée de l’Abitibi-Témiscamingue qui juge que ce dernier est incapable de jouer son rôle de protéger les espèces vulnérables et qu’il préfère plutôt protéger l’exploitation forestière. « Quand je regarde le bilan de M. Dufour et son absence totale dans le dossier, j’ai l’impression qu’il est aussi le ministre des Ressources naturelles. Si c’est le cas, qui va faire la job qu’il est censé faire ? Qui va s’occuper de notre faune et de nos espèces en péril ? On le voit, le ministre Dufour a choisi son camp et ce n’est pas celui de la faune. » En mai 2019, Québec solidaire a proposé l’abolition du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs pour que le volet « forêts » soit rapatrié vers le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles et que les aspects « faune et parcs » relèvent du ministère de l’Environnement.

Le saviez-vous ?

Le caribou de la Gaspésie fait partie d’une population de caribous montagnards, l’un des trois écotypes que l’on trouve au Québec aux côtés du caribou forestier et du caribou migrateur. Il vit en altitude dans le massif gaspésien et passe la majeure partie du temps à l’intérieur du parc national de la Gaspésie. Il constitue l’unique vestige des populations de caribous qui peuplaient autrefois la péninsule gaspésienne, les provinces maritimes du Canada et la Nouvelle-Angleterre aux États-Unis. Cette population isolée et unique est désignée comme menacée au Québec et en voie de disparition au Canada.

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Publié le 25 avril, 2022, dans la publication : Numéro_8 Volume 40

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Publié sur le site le 25 avril 2022

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