Ville de Fermont
Un nouveau souffle
par Éric Cyr
Le maire, Martin St-Laurent, est fier d’annoncer la nomination d’un nouveau directeur général à la Ville de Fermont, M. Claude Gagné, dont l’entrée en fonction est prévue pour la mi-mars. Spécialisé en gestion municipale et diplômé en administration des affaires, management et administration publique, M. Gagné a œuvré dans le milieu municipal au cours des trois dernières décennies.
Il quitte la région de Lanaudière où il dirigeait la municipalité de Sainte-Mélanie depuis quatorze ans. Auparavant, il a aussi exercé pendant douze ans les fonctions de directeur général et agent de développement pour la localité de Radisson à la Baie-James dans le Nord-du-Québec.
« Je suis particulièrement heureux de confier les responsabilités de la direction générale à M. Gagné. Il a démontré, tout au long du processus de sélection, plusieurs habiletés intéressantes. Il possède une formation générale et une expérience professionnelle très pertinente pour Fermont. M. Gagné a toute la confiance du conseil municipal et je tiens à lui souhaiter la meilleure des chances dans ses nouvelles fonctions », précise M. St-Laurent.
L’appel du Nord
« Je suis amoureux des grands espaces et du Nord et lorsque l’occasion de poursuivre ma carrière à Fermont s’est présentée, je n’ai pas hésité à postuler en souhaitant vivement obtenir le poste. Mon arrivée sur place s’accompagne d’une grande fierté et d’un désir de travailler en équipe avec les élus et les employés municipaux au service des Fermontoises et des Fermontois à qui je fais une seule promesse, celle de faire de mon mieux », explique M. Gagné qui croit beaucoup à l’importance d’être heureux au travail et de s’y plaire, à la prise en main régionale et locale, et qui est visiblement enthousiaste de relever ce nouveau défi qui s’aligne sur son parcours antérieur et sur son désir de renouer avec les grands espaces nordiques.
« Pour moi le Nord est un milieu de vie avant d’être un milieu de travail et j’avais éventuellement l’intention d’emprunter la TransQuébec-Labrador afin de découvrir le territoire même avant d’obtenir cet emploi. Il faut savoir apprivoiser l’isolement et composer avec l’éloignement géographique. J’ai déjà habité au bout de la route de la Baie-James non loin de la centrale hydroélectrique Robert-Bourassa à Radisson où la fréquence de la radio communautaire CIAU-FM 103,1 est la même qu’à Fermont. J’ai interprété ça comme un signe du destin. Je cherchais à retourner dans la taïga et j’ai insisté pour emprunter la route 389 lorsque je suis venu visiter Fermont avant mon embauche », confie l’homme de 55 ans qui adore l’hiver et les aurores boréales et qui a déjà parcouru en plus évidemment de la route de la Baie-James, la Transtaïga, la route du Nord, la route de l’Alaska, et qui s’est rendu au bout de la route 138 jusqu’à Kegaska en Basse-Côte-Nord, ce qui illustre bien que la distance n’a aucune emprise sur lui. « Mon fils est adulte et autonome, j’ai ma jeep et il me reste 10 ans d’essence dans le réservoir avant la retraite. » Bienvenue à Fermont M. Gagné.