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AFL

Plateforme numérique virtuelle

par Éric Cyr

Sur la photo de gauche à droite : Lamia Gharbi, David Lapierre (agenouillé), Sara Teinturier, Julie Blanchette, la représentante de la députée fédérale du Labrador, Sheryl Lamkin, le député provincial du Labrador Ouest, Jordan Brown, le maire de Labrador City, Brian Barnett, la conseillère municipale, Belinda Adams.

La Communauté francophone accueillante (CFA) de l’ouest du Labrador a dévoilé une nouvelle plateforme numérique virtuelle à la Légion royale canadienne de Wabush, le 27 novembre dernier. Projet coordonné par la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL), il est porté localement par l’Association francophone du Labrador (AFL). Des personnalités politiques de la région étaient sur place pour l’occasion, notamment le député provincial de l’ouest du Labrador, le néodémocrate Jordan Brown et le nouveau maire de Labrador City, Brian Barnett.

Les CFA sont une initiative qui est financée et codirigée par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) et le réseau des organismes francophones hors Québec précisément la Fédération des communautés francophones et acadiennes (FCFA), le Comité atlantique sur l’immigration francophone (CAIF) et les Réseaux en immigration francophone (RIF).  Elle vise à promouvoir l’inclusion et la diversité culturelle pour aider les immigrants d’expression française à s’installer et réussir leur projet d’immigration. Il y a 14 CFA dans tout le pays et chaque communauté est représentée par un agent ou une agente.

Le coordonnateur en immigration de la FFTNL et ancien conseiller pour le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE), David Lapierre, s’est déplacé de la capitale provinciale de Saint-Jean afin de présenter, en compagnie de la directrice générale de l’AFL, Sara Teinturier, cette plateforme virtuelle immersive intitulée « Franco-mosaïque : un voyage culturel à l’ouest du Labrador ». Celle-ci est destinée à accueillir et à soutenir les nouveaux arrivants d’expression française pour s’assurer que ceux-ci se sentent les bienvenus dans la collectivité. Dans ce contexte, cet accessoire se veut un outil d’apprentissage qui renforce l’inclusion et diminue les barrières culturelles entre les nouveaux arrivants et la communauté locale. Elle offre également aux utilisateurs un espace pour partager leurs connaissances, leurs habitudes et leurs coutumes. Comme le titre l’indique, il s’agit d’une mosaïque du patrimoine qui représente les identités francophones dans la communauté de l’ouest du Labrador. M. Lapierre explique que cette démarche favorise une rencontre des gens des communautés ciblées dans un espace virtuel qui inclut le choix d’un avatar et des sons. Le projet vise à tisser des liens durables entre les nouveaux arrivants et les 14 communautés francophones participantes à travers le pays dont l’ouest du Labrador fait partie.

« C’est un projet dynamique en continu qui permet de faire des ajouts. » Selon l’agente de projet pour CFA au Labrador, Lamia Gharbi, le volet interactif permet d’ajouter de nouveaux éléments pertinents. « C’est une initiative innovatrice rassembleuse pour la communauté qui doit s’approprier le contenu. »

Objectifs

Les objectifs de CFA sont de présenter un visage de la communauté francophone de l’ouest du Labrador à toute personne nouvellement arrivée s’intéressant à la minorité francophone de l’ouest du Labrador et de favoriser la prise de conscience en faisant la promotion de l’intégration et de la rétention des nouveaux arrivants locuteurs de français et l’inclusion, pour la communauté elle-même. Bref, la mission de CFA est une mission d’accueil et d’inclusion. Ce projet en continu cible, en plus de certaines régions du Canada, des communautés de cinq pays : la France, des pays africains du Maghreb (Tunisie, Maroc) ainsi que le Sénégal et le Cameroun. La plateforme, qui permet de découvrir la diversité de la francophonie, présente les réalités des francophones de ces régions du monde incluant la situation géopolitique ainsi que des volets culinaires, culturels et démographiques.

Le contenu est accessible à l’adresse internet suivante : https://francolabrador-ouest.ca/

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Publié le 13 décembre, 2021, dans la publication : Numéro_21 Volume 39

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Publié sur le site le 13 décembre 2021

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MAHF

Contrer la violence faite aux femmes

par Éric Cyr

La Maison d’aide et d’hébergement de Fermont (MAHF) a lancé sa campagne locale des 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes en distribuant des rubans blancs dans le centre commercial du mur-écran, le 25 novembre dernier.

Le 17 décembre 1999, l’Assemblée générale des Nations unies a proclamé par une résolution le 25 novembre Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. La campagne des 12 jours d’action pour l’élimination de la violence envers les femmes et les filles est universelle et plus de 180 pays y participent. La version québécoise se déroule entre la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le 25 novembre, et la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, le 6 décembre, qui a été instaurée par le Parlement du Canada en 1991 à la suite du drame survenu à l’École polytechnique de Montréal, où 14 jeunes femmes ont été assassinées le 6 décembre 1989.

À Fermont

Le 30 novembre, la MAHF a offert gratuitement à la population le « Dîner en blanc » sur place ou pour emporter et a organisé, pour conclure la campagne, une marche de la paix dont le départ s’est effectué à partir du stationnement de l’aréna Daniel-Demers avec distribution de café et de chocolat chaud, le 6 décembre. Selon la directrice générale de la MAHF, Marie-Pier Thériault :

« C’est inacceptable de constater qu’en 2021 la violence soit encore si présente. Que vous soyez touchés de près ou de loin par la violence faite aux femmes, nous vous invitons à joindre votre voix à la nôtre pour que la situation change. C’est à nous d’agir pour que des améliorations voient le jour afin que les féminicides tels que les 19 vécus cette année au Québec soient les derniers. Ayez une pensée pour ces 35 enfants qui ont perdu leur maman et portez votre ruban blanc. »

La MAHF offre une grande variété de services adaptés aux besoins des Fermontois et des Fermontoises. Parmi ceux-ci, notons en lien avec la violence conjugale : l’écoute, l’accompagnement dans les démarches ou l’hébergement. Les personnes vivant des situations difficiles sont au cœur des priorités de la MAHF qui au-delà de l’aide directe fait aussi de la sensibilisation et c’est dans le cadre de ce volet que se fait le déploiement de la campagne des 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes. Pour en savoir plus sur les activités et services offerts par la MAHF, consulter la page Facebook : Maison d’Aide et d’Hébergement de Fermont. Pour avoir accès aux services gratuits et confidentiels, contacter l’intervenante sociale du lundi au vendredi de 9 h à 15 h en composant le 418 287-5625 poste 424 ou en tout temps le 418 287-5896. Par courriel : intervention@mahf.ca.

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Publié le 13 décembre, 2021, dans la publication : Numéro_21 Volume 39

  • 12 jours d’action
  • Féminicides
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Publié sur le site le 13 décembre 2021

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Cancer Fermont

Un cadeau de Noël qui fait du bien

par Éric Cyr

Sur la photo : le président et fondateur de Cancer Fermont, Denis Grenier, et le directeur, Services partagés, Habitations et communauté d’ ArcelorMittal Exploitation minière Canada, Martin Thibault. Source photo : Kathleen Dubé

ArcelorMittal Mines et Infrastructure Canada a remis, le 13 décembre 2021, un montant de 25 000 $ à l’organisme caritatif Cancer Fermont. ArcelorMittal devient ainsi un grand partenaire de l’œuvre de bienfaisance, dont la mission est d’accompagner les Fermontois atteints d’un cancer, d’offrir un apport financier direct, en plus de leur venir en aide pendant et après leurs traitements.

Monsieur Mobwano : « Nous sommes touchés par la mission de Cancer Fermont et par l’engagement communautaire exceptionnel de son fondateur, M. Denis Grenier. C’est un honneur pour ArcelorMittal de joindre ses efforts à ceux de ce pilier de la communauté fermontoise et d’appuyer son dévouement à la cause. Nous espérons que notre soutien permettra à Cancer Fermont de continuer d’accompagner les personnes atteintes d’un cancer avec toute la bienveillance et l’humanité qu’on leur connaît », a déclaré le président et chef de la direction d’ArcelorMittal Exploitation minière Canada, Mapi Mobwano, qui était à Fermont pour l’occasion.

Appui notable

Le président fondateur de Cancer Fermont, Denis Grenier, est extrêmement heureux de cet élan de générosité de la part d’ArcelorMittal qui adhère ainsi à la mission de l’organisme en contribuant à aider les personnes aux prises avec le cancer et leur famille en leur fournissant un appui financier qui favorise une réduction du stress en ces moments difficiles. M. Grenier souligne que cette participation majeure est d’autant plus appréciable dans le contexte pandémique actuel qui a malheureusement contribué à annuler la plupart des initiatives de levées de fonds en raison des mesures sanitaires imposées par les autorités.

« Je remercie, en mon nom personnel et au nom de l’équipe de bénévoles de Cancer Fermont, M. Mobwano et ArcelorMittal de ce geste altruiste témoignant de leur soutien important pour notre organisme. Je suis très enthousiaste de cette généreuse contribution pécuniaire qui contribuera à assurer la continuité des services offerts localement par Cancer Fermont et auxquels sont admissibles les employés d’ArcelorMittal qui constituent la majorité de la clientèle desservie par notre association. Merci de ce don appréciable ! »

Concept exclusif

L’aventure de Cancer Fermont a commencé en octobre 2005 et l’organisation poursuit son essor depuis maintenant 16 ans. Des bénévoles consacrent de l’énergie et de leur temps aux personnes vivant avec le cancer en les soutenant moralement et financièrement durant cette épreuve. L’œuvre de charité offre une aide substantielle et fait preuve de flexibilité en s’adaptant aux nombreux besoins des bénéficiaires victimes de cette maladie. Cancer Fermont a remis plus d’un million de dollars à des Fermontois aux prises avec le cancer et à leurs proches depuis sa fondation. Cette action est unique en son genre au pays puisque les dons ne servent pas à financer la recherche ou de l’équipement comme c’est généralement le cas, mais ils sont plutôt distribués aux malades ainsi qu’à leurs familles afin de les aider à surmonter cette épreuve. Ce caractère singulier a été remarqué puisque Cancer Fermont a obtenu de prestigieuses distinctions et une reconnaissance nationale.

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Publié le 13 décembre, 2021, dans la publication : Numéro_21 Volume 39

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  • CancerFermont
  • Denis Grenier
  • Engagement communautaire
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Publié sur le site le 13 décembre 2021

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Grand déménagement

Destination Fermont

par Éric Cyr

Une équipe de tournage de la série documentaire télévisée Le grand move, qui suit des familles issues de grands centres urbains qui ont fait le choix de s’établir en région, était en tournée à Fermont, du 29 novembre au 2 décembre dernier, en compagnie de l’actrice et réalisatrice, Mariloup Wolfe, qui anime cette émission, afin de relater le quotidien de la famille de Patrick Zurek et de Christine Boudreau.

L’équipe de production souhaite faire découvrir des régions plus éloignées que la simple périphérie des agglomérations urbaines et le parcours de ces nouveaux arrivants fermontois originaires d’Oka fera partie d’un épisode de la deuxième saison de l’émission qui sera diffusée le printemps prochain sur les ondes de la chaîne de télévision Canal Vie affiliée au groupe Noovo.ca.

Nouvelle réalité

Technicien chez Diffusion Fermont, Patrick Zurek s’adapte bien à son nouvel environnement nordique tout comme sa conjointe, Christine Boudreau, une Acadienne du Nouveau-Brunswick. Le couple a fraîchement emménagé dans un appartement du secteur des venelles avec ses trois enfants : Alexio, 14 ans, Léonie, 3 ans et Axelle, 15 mois. Rescapé d’un refuge animal, leur vieux chien Pépère a aussi suivi tout comme son compagnon, le chat Chop Chop, tout juste de retour d’une fugue exploratoire de son nouveau territoire et qui s’est aussi finalement habitué à sa nouvelle demeure préférant la chaleur du foyer au froid extérieur. Selon la mère de famille très sociable et volubile qui participe déjà aux activités de la Maison d’aide et d’hébergement de Fermont (MAHF), qui fréquente la friperie La Brocante et qui a joint le club de marche local, tous se sont bien intégrés à leur nouveau milieu de vie. Leur autre adolescente de 19 ans, Chloé, ne les a pas accompagnés dans cette aventure puisqu’elle est actuellement aux études.

Mme Boudreau confie : « Parfois, certains regards font mal et j’ai accepté de participer à cette émission afin de sensibiliser le public à la réalité des personnes différentes. Mon fils Alexio est atteint de la sclérose tubéreuse de Bourneville, une maladie dégénérative qui lui occasionne des troubles épileptiques ainsi qu’une déficience intellectuelle et de l’autisme. Il fait partie de notre famille à part entière et je trouvais important d’intégrer son vécu et de faire connaître ses difficultés aux téléspectateurs pour démystifier son état et aux Fermontois pour faciliter son intégration. À moins de découvertes majeures dans le domaine médical, mon fils ne vivra pas vieux alors ces images joviales nous rappelleront de bons souvenirs de lui. » Selon M. Zurek : « Quand je suis arrivé à Fermont, je me sentais un peu perdu et là je commence à me sentir bien ici et à connaître du monde. Il y a aussi les salaires qui sont intéressants. »

L’équipe de production a suivi les membres du clan familial afin d’illustrer leurs nouvelles habitudes et leur nouvelle vie. Quelques segments visuels se déroulent en effet sur les lieux de travail du chef de famille, mais aussi entre autres à l’épicerie, à la bibliothèque, lors d’activités à la MAHF, lors d’une glissade et durant une promenade en traîneaux à chiens.

C’est une première apparition à Fermont pour Mariloup Wolfe : « J’adore visiter les régions éloignées du Québec où la réalité est très différente de celle des centres urbains. Les gens sont tellement chaleureux et gentils à Fermont. On sent un esprit d’entraide et de soutien et un amour pour l’hiver et les grands espaces. J’espère que Christine, Patrick et leurs enfants seront bien entourés et acceptés par les Fermontois et qu’ils y seront heureux. »

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Publié le 13 décembre, 2021, dans la publication : Numéro_21 Volume 39

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Publié sur le site le 13 décembre 2021

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CPE Le Mur-mûr

Péril en la demeure ?

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

Le centre de la petite enfance (CPE) Le Mur-mûr de Fermont vit des moments de perturbations en lien avec la grève de ses employés, mais cette turbulence ne constitue pas le pire scénario puisque la directrice générale (DG) Mélanie Parenteau, qui a remplacé sa prédécesseure, Emanuelle Garneau-Mignot, a démissionné. Toutes deux n’ont occupé ce poste que quelques mois, signe que quelque chose ne fonctionne pas au sein de ce service essentiel local.

À la suite du départ de la nouvelle DG, la directrice adjointe, Martine Brisson, ainsi que l’ensemble des membres du conseil d’administration (CA) ont aussi offert leur démission. Les employés ont été informés de la situation dans une lettre, datée du 17 novembre dernier et signée par la présidente démissionnaire du CA, Vivianne Senneville, qui explique que la grève n’est pas la raison principale de cette vague de démissions.

« …tous les membres du conseil d’administration quittent leurs fonctions au sein de l’organisation du CPE Le Mur-mûr. Nous ne voulons pas continuer sans Mélanie et Martine qui, selon nous, étaient les meilleures personnes pour réaliser de grandes améliorations au sein du CPE. Notre décision n’est pas reliée à la grève actuelle, d’autres motifs en sont la cause. Nous vous souhaitons de recevoir du gouvernement toute la reconnaissance que vous méritez. Vous faites réellement une différence dans la vie des petits fermontois. »

La lettre indique également que des démarches ont été entreprises auprès du ministère de la Famille qui est « au courant de la situation du CPE » et qui « veillera à faire le nécessaire en temps opportun. »

Cette situation très problématique envoie un signal clair au gouvernement Legault qui devra certainement prendre des actions concrètes dans ce dossier. Est-ce que le CPE local pourrait être mis sous tutelle comme ce fut déjà le cas auparavant ?

Disparaître ou renaître dans un murmure…

La fragilité du CPE Le Mur-mûr s’avère pénible pour les parents fermontois qui ont des enfants d’âge préscolaire. Les difficultés vécues par le service de garde subventionné ont des répercussions importantes sur le bassin de la main-d’œuvre locale déjà amenuisé par la crise du logement qui sévit actuellement. Des travailleurs de plusieurs secteurs, et notamment du domaine minier, devront faire le choix de rester à la maison pour prendre soin de leur progéniture plutôt que d’aller travailler et certains pourraient même prendre à contrecœur la décision de déménager ailleurs où ils peuvent obtenir les services auxquels ils sont en droit de s’attendre.

L’annonce faite par ArcelorMittal Mines et Infrastructures Canada, le 17 juin dernier, qui signifiait son intention de contribuer financièrement à la construction de nouveaux locaux pour le CPE de Fermont avait été accueillie favorablement par le conseil d’administration et la direction du centre de la petite enfance. Ceux-ci se réjouissaient par la suite des avancées du projet ainsi que de la générosité et de la collaboration des partenaires locaux. Compte tenu de la réalité actuelle et du long délai avant la concrétisation de cette initiative, cette bonne intention pourrait-elle arriver trop tard pour sauver le CPE local ?

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Publié le 29 novembre, 2021, dans la publication : Numéro_20 Volume 39

  • CPE Le Mur-mûr
  • Emanuelle Garneau-Mignot
  • Gouvernement Legault
  • Grève
  • Le centre de la petite enfance
  • Martine Brisson
  • Mélanie Parenteau
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  • Vivianne Senneville

Publié sur le site le 29 novembre 2021

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Ville de Fermont

Projets majeurs anticipés

par Éric Cyr

Le préfet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent, fraîchement reconduit dans ses fonctions par acclamation, planche actuellement sur trois projets majeurs déjà entamés qui lui tiennent particulièrement à cœur pour sa municipalité soit l’agrandissement du parc industriel, la construction de logements communautaires et le développement de nouveaux terrains.

M. St-Laurent a présenté l’essentiel des dossiers déjà en branle lors du lancement de la Semaine entrepreneuriale au Centre multifonctionnel Cliffs, le 11 novembre dernier, en exposant les différentes facettes liées à ces initiatives locales. Selon l’élu fermontois, qui a récemment mis sur pied la Société d’habitation communautaire de Fermont (SHCF), l’accès à de nouveaux lotissements, tant à vocation domiciliaire que commerciale, constitue un objectif primordial et celui-ci a déjà envisagé plusieurs scénarios afin d’améliorer la situation.

« La problématique actuelle indique que le moment est venu de nous retrousser les manches et de passer à l’action pour bâtir la ville que nous souhaitons pour l’avenir. Il faut avoir une vision à long terme et foncer sans constamment justifier l’inertie par le cycle des métaux. Les indicateurs sont au vert et il faut saisir l’occasion. Il y a des entreprises qui veulent s’implanter localement et cette démarche sera bénéfique pour l’ensemble de la communauté. »

Zone industrielle

Dans le cas de l’extension de l’espace industriel, le défi est de tenir compte des milieux humides qu’il faut impérativement préserver en respectant les stricts critères environnementaux. Un compromis acceptable qui répondrait à la majorité des normes en vigueur est envisagé en ce moment. Selon l’échéancier prévu, il faut d’abord officialiser la cession de lots et le nouvel emplacement avant de retenir les services d’une firme spécialisée pour l’évaluation de la croissance économique, étape préalable à la demande et à l’obtention de subventions concernant les plans et devis. Il faudra par la suite obtenir les autorisations gouvernementales de développement nécessaires à la demande et à l’obtention de financement pour la construction.

Nouveaux ensembles résidentiels

Les développements économique et résidentiel vont de pair dans une collectivité et, avec la crise du logement qui sévit dans la région, le projet d’un nouveau quartier de logements communautaires et l’aménagement de terrains additionnels, qui s’échelonneront sur plusieurs années, s’avèrent prioritaires. Une première phase, prévue pour 2022-2023, comprend l’édification de maisons unifamiliales jumelées à vocation communautaire, une vingtaine en 2022 et une vingtaine d’autres en 2023, ainsi que l’organisation de 13 terrains pour accueillir des résidences unifamiliales jumelées. Deux autres phases sont envisagées, mais rien n’a été officialisé pour l’instant. La SHCF devrait procéder à l’achat et à la préparation de 13 terrains destinés à des unités unifamiliales isolées. Le maire confirme qu’une demande a été formulée pour obtenir les autorisations de développer un secteur résidentiel qui donnerait la préséance aux citoyens.

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Publié le 29 novembre, 2021, dans la publication : Numéro_20 Volume 39

  • Agrandissement du parc industriel
  • Construction de logements communautaires
  • Développement de nouveaux terrains
  • Maire de Fermont
  • Martin St-Laurent
  • MRC de Caniapiscau
  • Nouveaux ensembles résidentiels
  • Projets majeurs
  • Zone industrielle

Publié sur le site le 29 novembre 2021

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Archéologie

Découvertes importantes par des Fermontois

par Éric Cyr

Sur la photo, M. Turbide tient sa précieuse trouvaille et en mortaise les deux objets archéologiques côte à côte : à gauche la pierre trouvée par M. Turbide et à droite celle récupérée par M. Beaulieu.

Deux Fermontois ont contribué par hasard, lors d’une escale aérienne en hydravion, à des avancées en archéologie, la science qui cherche à comprendre la culture humaine à travers ses vestiges matériels, avec leurs trouvailles fortuites d’artéfacts. Dans la foulée de la découverte, à environ 250 km au nord de l’embouchure de la rivière Moisie, en août dernier, par Timothée Beaulieu, d’une pointe de projectile millénaire façonnée en chert de Ramah, une roche sédimentaire siliceuse à grain fin, dans ce cas particulier, une pierre grise translucide parcourue de veines noires qui se retrouve dans la baie Ramah au Labrador qui était probablement fixée à l’origine au bout d’une lance et dont la fabrication pourrait remonter à 9000 ans, un autre Fermontois originaire de Gagnon, Jean-Louis Turbide, s’est replongé dans ses souvenirs en se remémorant le moment où il a, lui aussi, trouvé un objet similaire.

C’était en juillet il y a une quinzaine d’années. Le retraité qui a travaillé durant 35 ans pour la minière Québec Cartier et qui a déménagé à Fermont après la fermeture de Gagnon en 1985, est copropriétaire de la pourvoirie du lac Justone, située à environ 54 miles en avion de Fermont. Il y passe alors ses étés et travaille à l’époque avec son frère Jean-Yves à améliorer un chemin forestier. L’objectif est de rendre un ancien sentier de VTT carrossable à l’aide d’une pelle mécanique afin de retirer la boue d’un lieu marécageux à proximité du rivage. C’est à ce moment qu’il aperçoit l’article inusité de façon inattendue dans le secteur des chutes de Facolli près du lac Rimbaud, qui fait partie de la source de la rivière Caniapiscau.

« C’est une pure coïncidence, une chance inouïe. Je travaillais dans le bois à environ 500 pieds du bord de l’eau quand je suis tombé sur cet objet ressorti tout droit de la boue qui a piqué ma curiosité. J’ai saisi ce qui ressemblait au premier abord à une roche pour me rendre compte que ce matériau avait certainement été travaillé par l’homme. J’ai été agréablement surpris et heureux de cette trouvaille. Je suis impressionné qu’un homme ait pu réaliser un ouvrage si minutieux avec le peu d’outils et de moyens techniques dont il disposait alors. »

Traverser les époques

M. Turbide devine qu’il a fait un important saut dans le temps et souhaite en apprendre davantage sur cette pierre solide qui a traversé les âges en ne se laissant pas désagréger (gruger) par les frottements et les intempéries. Il l’a confie donc à un autre de ses frères qui se renseigne auprès d’un archéologue amateur qui juge que c’est probablement du silex, un type de roche sédimentaire qui ne se retrouve pas dans la région. Avait-elle été charriée là par les cours d’eau ? Le secteur de la MRC de Caniapiscau et du Labrador serait-il un lieu migratoire ancien, un territoire ancestral de chasse des premiers peuples autochtones ? Serait-il situé à l’intérieur d’un réseau commercial oublié qui constituait un espace de troc entre tribus ? Le mystère demeure entier et il faudrait des études plus approfondies afin de percer à jour ces secrets. Pour l’instant, M. Turbide se contente de conserver précieusement ce qu’il se plait à considérer comme une sorte de porte-bonheur archaïque issu d’une civilisation ancienne et qui lui rappelle qu’il est loin d’être le premier à avoir foulé le sol à cet endroit.

Les deux archéologues en herbe passionnés de grands espaces, Timothée Beaulieu et Jean-Louis Turbide, se sont retrouvés, le 12 novembre dernier, au domicile de M. Turbide le long de la route nationale 389 afin de partager leur expérience et de comparer leurs découvertes. 

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Publié le 29 novembre, 2021, dans la publication : Numéro_20 Volume 39

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Publié sur le site le 29 novembre 2021

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Simulation d’urgence

Un exercice sur glace fort réaliste

par Éric Cyr

Des pompiers de la caserne 12 de Fermont se sont déplacés aux abords du lac Daviault dans le cadre d’un entraînement en sauvetage sur glace, le 16 novembre dernier. Cette mise à jour destinée à vérifier les connaissances des intervenants en sauvetage a pris la forme d’un exercice au contenu éducatif à la fois théorique, mais surtout pratique, incluant une simulation et un jeu de rôle. La simulation sur le terrain a rassemblé plusieurs soldats du feu, mais aussi deux techniciennes-ambulancières, qui ont pu tirer profit de l’expérience et qui ont aussi fait part de certaines notions pouvant servir à leurs collègues.

Briser la glace

Après avoir rapidement révisé l’aspect théorique essentiel et reçu les consignes et les affectations propres à chacun, les pompiers ont enfilé leur équipement et ont sauté dans leurs véhicules d’urgence, incluant des camions et une motoneige, en direction du lac Daviault où ils se sont déployés. Ils ont pu expérimenter leurs connaissances sur place de façon très réaliste grâce à la reproduction d’un scénario inspiré d’une potentielle situation réelle. Dans le cadre de cet exercice aux exigences distinctes des autres préceptes relatifs à des situations d’urgence, les équipes de sauveteurs locaux ont dû, après avoir repéré les victimes en détresse, les sécuriser le plus promptement possible en apportant les premiers secours en coordination avec les autres ressources spécialisées, dans ce cas particulier, le service ambulancier.

Le directeur par intérim de la caserne 12, Yan Shaw, est satisfait du résultat et constate que ses troupes sont toujours aptes à assurer une intervention aquatique d’urgence de façon rapide et efficace dans des conditions hivernales où il y a présence de glace.

« Je suis heureux que les manœuvres se soient bien déroulées et que les pompiers soient prêts à intervenir advenant une situation réelle. Évidemment, les exercices sont toujours profitables afin de conserver les acquis, de s’ajuster et de s’améliorer, ce que nous misons constamment. »

La plupart des pompiers locaux ont déjà assimilé un savoir-faire essentiel dans le cadre d’un programme spécifique d’apprentissage qui prodigue l’acquisition de connaissances et d’habiletés nécessaires aux interventions de premiers répondants sur les plans d’eau, incluant des compétences spécialisées en sauvetage nautique, afin de bien maîtriser les techniques fondamentales de cette discipline et d’en comprendre les principes de base destinés à assurer l’efficacité des manœuvres sur le terrain. Une majorité a pu prendre part, il y a quelques années, à un enseignement en sauvetage sur glace qui couvre les différents processus permettant d’agir rapidement et de façon sécuritaire lors des opérations de récupération de personnes en détresse sur glace et en eau froide selon des caractéristiques particulières. Les normes dans le domaine ont cependant changé et une mise à jour des connaissances s’imposait.

De la rive ou d’une embarcation, dans l’eau ou sur la glace, l’interception d’un être humain ou d’un animal en perdition doit se faire dans des conditions sécuritaires pour les sauveteurs. Cet exercice se voulait un rafraîchissement des connaissances dans le domaine et un rappel des différentes approches permettant d’agir de façon efficace et rapide tout en minimisant les dangers.

La brigade d’incendie de la caserne 12 est très polyvalente et sait très bien fonctionner en autonomie complète compte tenu de l’isolement géographique, cependant, elle mise toujours à s’améliorer même si elle peut compter au sein de ses rangs sur une équipe spécialisée prête à intervenir en sauvetage sur glace et en eau froide.

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Publié le 29 novembre, 2021, dans la publication : Numéro_20 Volume 39

  • Briser la glace
  • Caserne 12 de Fermont
  • Exercice pratique et théorique
  • Fermont
  • Pompiers
  • Sauvetage d’urgence
  • Sauvetage nautique
  • Simulation accident
  • Yan Shaw

Publié sur le site le 29 novembre 2021

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Gilles Létourneau

Une vie en caricatures

par Éric Cyr

Originaire de Longue-Rive (autrefois Sault-au-Mouton), l’artiste nord-côtier Gilles « Letour » Létourneau vit aujourd’hui une vie paisible de retraité à Ragueneau où il s’adonne régulièrement à l’art qu’il affectionne particulièrement, la caricature, qui a pris au cours des années le pas sur la peinture.

Celui qui admire le travail du caricaturiste Serge Chapleau a toujours eu un intérêt pour la bande dessinée. Il lisait des bédés de Bob Morane et de Lucky Luke dans sa jeunesse avant d’éprouver une certaine fascination pour le dessin. À l’adolescence, il avait bien hâte de mettre la main sur le journal Le Soleil de son père afin d’y découvrir la caricature du jour. M. Létourneau, qui a aussi écrit de la poésie, a commencé à peindre des tableaux dans le début de la vingtaine en 1974 avant de troquer, après sa retraite de l’aluminerie Reynolds de Baie-Comeau en 2012, le pinceau pour la plume en produisant des caricatures qu’il considère humblement comme un passe-temps.

M. Létourneau confie de sa voix rauque qu’il peint encore parfois à l’occasion, mais que le dessin satirique occupe quotidiennement ses pensées et qu’il se sent interpellé par certains sujets qui exigent qu’il les couche sur papier, ce qu’il fait d’abord sous forme de dessin au crayon de plomb puis au stylo-feutre noir avant de les parfaire avec minutie en y ajoutant de la couleur à l’étape finale. « Une image vaut mille mots comme le dit le dicton. Ça allume mon intellect. J’aime l’actualité politique et cela me fournit de la matière, mais la caricature peut aussi permettre de rendre hommage, de dénoncer, ou, sous sa forme « bonbon », de simplement faire rire. En vieillissant, on devient parfois désabusés et cette forme d’art m’aide à conserver mon côté enfantin. C’est une sorte d’armure contre le côté sombre et négatif de la vie afin de ne jamais être blasé et de ne pas glisser vers le côté obscur. Ça donne l’impression d’avoir un certain pouvoir afin de remanier des événements en les reformulant et en les rendant importants. »

Les premières esquisses de M. Létourneau ont été réalisées en noir et blanc et son art a par la suite évolué vers la couleur. « Pour trouver un sujet, je lisais auparavant les gros titres des informations dans les journaux puis de nos jours je m’oriente plus sur Internet. Un mot, une expression ou une photo peuvent m’inspirer. C’est difficile à expliquer. C’est en quelque sorte comme un éclair au cerveau qui m’incite à créer une œuvre qui évolue en complexité selon la composition, le nombre de personnages et la mise en page. » Parfois aussi il trouve des idées en marchant. « Il n’y a rien comme la marche pour s’aérer l’esprit. »

M. Létourneau qui a été par le passé caricaturiste pour deux médias écrits nord-côtiers, Le Manic et le journal Plein Jour, collabore actuellement avec Le Trait d’union du Nord et prend à l’occasion des contrats de caricatures de grand format pour des gens qui prennent leur retraite. Il a publié à compte d’auteur en 2011 le livre Coups de crayon caricatures qui regroupe plusieurs de ses caricatures de cette époque. L’ouvrage autoédité à une centaine d’exemplaires est disponible pour consultation à la bibliothèque de Fermont. Pour découvrir certaines de ses œuvres, vous pouvez aller voir son profil Facebook : Gilles Letour Létourneau Caricaturiste.

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Publié le 15 novembre, 2021, dans la publication : Numéro_19 Volume 39

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Publié sur le site le 15 novembre 2021

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Prévention des incendies

Nouveau centre de perfectionnement

par Éric Cyr

Une nouvelle infrastructure destinée à la formation et au perfectionnement des compétences des pompiers de la caserne 12, intégrée au Centre des mesures d’urgence de Fermont, a été édifiée cet été. Adjacent aux installations existantes, ce nouvel élément est constitué d’une imbrication de trois conteneurs, l’emboitement aménagé formant une imitation de maison avec toutes les composantes retrouvées lors d’une véritable intervention.

L’assemblage qui comprend des escaliers, des marches, des portes et des fenêtres et qui inclura éventuellement des murs amovibles, une machine à produire de la fumée et un mobilier, imite parfaitement le contexte que les pompiers peuvent retrouver sur les lieux d’une intervention domiciliaire classique. La ressource, qui constitue un atout, favorise des simulations préalables à un déplacement et permet aux pompiers d’être mieux préparés lors d’une situation d’urgence réelle. Ceux-ci peuvent dorénavant exercer leurs habiletés dans un contexte propice à l’assimilation de connaissances et à l’acquisition d’expertise lors d’une entrée par effraction, ventilation, recherche, évacuation et sauvetage de victimes, alimentation en eau, déploiement de lances d’incendie, extinction de feux, etc.

Modernisation et transition

L’ancien directeur du Service de prévention des incendies de la Ville de Fermont, Jean-Sébastien Allard, qui a exercé cette fonction durant près de 16 ans, parlait à l’époque d’une installation d’appoint répondant à un besoin justifié et qui améliorerait grandement l’efficacité des interventions en diminuant considérablement le temps de réponse en situation d’urgence. « Tout a été prévu et aménagé en fonction d’assurer un plein potentiel et le déploiement le plus rapide possible en cas de danger. » Le directeur par intérim de la caserne 12 qui lui a succédé, Yan Shaw, confie : « Il était prévu d’ériger cette maison d’entraînement afin de permettre aux pompiers de parfaire leurs connaissances dans le cadre d’une simulation d’incendie dans un lieu physique semblable en tous points à la réalité observée sur le terrain. L’évolution du projet d’aménagement était en branle depuis un certain temps déjà et c’est mon prédécesseur, M. Allard, qui a orchestré la concrétisation du dossier qu’il a finalisé juste avant son départ. Je lui en suis fort reconnaissant, tout comme pour ses nombreuses années dévouées au poste qu’il a récemment quitté pour occuper de nouvelles fonctions ailleurs, car ce nouvel outil, qui répond aux exigences de conformité et qui respecte les normes de santé et de sécurité, s’avérera très utile lors de formations, de perfectionnements, et dans le cadre d’examens obligatoires de l’École nationale des pompiers du Québec. »

Selon le directeur général de la municipalité nordique, Claude Gagné, ce récent ajout totalisant un peu plus de 157 000 $ est planifié depuis longtemps et est intégré au plan de construction du bâtiment central qui s’est terminé en janvier 2017. C’est la firme québécoise spécialisée dans la vente et la transformation de conteneurs, Conteneurs Experts, qui a obtenu le contrat à la suite d’un appel d’offres public. L’entreprise a modifié le produit original afin de l’adapter et de le modeler aux besoins particuliers des pompiers locaux.

Cheminées

L’automne constitue une période propice au ramonage des cheminées pour les personnes qui utilisent un poêle à bois comme moyen de chauffage pour leur domicile principal ou leur chalet. Le Service de prévention des incendies de Fermont, qui prête des brosses et des tiges de ramonage aux citoyens qui en font la demande, recommande aux gens d’effectuer un entretien de leurs âtres, foyers et cheminées avant l’hiver.

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Publié le 15 novembre, 2021, dans la publication : Numéro_19 Volume 39

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ArcelorMittal

Investissements majeurs à Port-Cartier

par Éric Cyr

Source photo : Facebook François Legault. Légende photo de gauche à droite : le chef de la direction du groupe ArcelorMittal, Aditya Mittal, le premier ministre du Québec, François Legault, et le président et PDG d’AMEM, Mapi Mobwano, lors de la CoP 26 à Glasgow en Écosse.

Québec et ArcelorMittal s’allient dans un projet qui réduira les émissions de gaz à effet de serre (GES) de façon importante à l’usine de bouletage de Port-Cartier sur la Côte-Nord et à travers le monde. L’entreprise va investir 205 millions de dollars pour modifier son procédé industriel afin d’y produire uniquement des boulettes de fer à réduction directe à compter de 2025. À cette fin, la multinationale bénéficiera d’un montant de 80 M$ du Programme d’aide financière à l’investissement pour les consommateurs de grande puissance offert par le gouvernement du Québec.

Le premier ministre du Québec, François Legault, en a fait l’annonce, le 3 novembre dernier, en compagnie du chef de la direction du groupe ArcelorMittal, Aditya Mittal, et du président et chef de la direction (PDG) d’ArcelorMittal Exploitation minière Canada (AMEM), Mapi Mobwano, en marge de la 26e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CoP 26) qui se tenait à Glasgow en Écosse. Le chef de l’État québécois confie : « Je suis très content d’annoncer que le gouvernement du Québec va contribuer à un projet de 205 M$ d’ArcelorMittal pour augmenter la production d’acier vert. La participation du Québec va être un rabais d’électricité d’environ 80 M$. Ça va permettre de réduire les GES de l’usine d’ArcelorMittal à Port-Cartier et ça va surtout permettre de produire au Québec un matériau stratégique pour diminuer les émissions de l’industrie de l’acier au niveau mondial. L’usine à Port-Cartier va maintenant dédier toute sa capacité de production à des boulettes qui ont une teneur plus élevée en fer. »

M. Legault poursuit : « Ça montre qu’au Québec, on peut à la fois réduire nos émissions de GES et aider le reste de la planète à faire de même. Avec ce projet, l’usine de Port-Cartier va devenir l’un des plus grands producteurs de boulettes de fer à réduction directe au monde. Le marché se dirige de plus en plus vers cette technologie. On s’assure donc qu’ArcelorMittal va continuer de créer de la richesse sur la Côte-Nord pour longtemps. On positionne nos régions au cœur de l’économie verte de demain. Je pense aussi que ça envoie aussi un message très clair aux grandes entreprises qui s’intéressent au Québec. Le Québec a tout ce qu’il faut pour être une terre d’accueil idéale pour l’économie verte. On peut offrir de l’énergie propre à un prix très compétitif. On a une expertise grandissante dans les domaines des transports électriques, des batteries, de l’hydrogène vert et de l’aluminium vert. Notre gouvernement va continuer d’investir pour accélérer les choses. »

ArcelorMittal évalue que ce projet permettra d’abaisser ses émissions annuelles de GES de 200 000 tonnes d’équivalent CO2 (gaz carbonique ou dioxyde de carbone) au Québec à compter de 2025, ce qui représente une atténuation de 16 % des GES de l’usine. C’est l’équivalent de retirer 57 600 voitures des routes québécoises. Cette initiative va aussi permettre de comprimer les émissions des aciéries de 2,7 mégatonnes (Mt) de CO2 par année au pays et à l’international. C’est l’équivalent de plus de 778 000 voitures de moins sur les routes d’ici 2030.

Le PDG d’AMEM, Mapi Mobwano, est heureux de l’aboutissement de la démarche : « Nous sommes très fiers de lancer ce grand projet qui assurera la pertinence et la pérennité de notre usine de Port-Cartier pour l’ensemble des opérations du groupe ArcelorMittal. Les boulettes à réduction directe que nous y produirons à partir de 2025 contiennent une très faible teneur en silice et une haute teneur en fer. Elles constitueront un produit nettement stratégique dans le cadre de la décarbonisation entreprise par plusieurs aciéries qui convertissent leurs opérations vers des fours à arcs électriques, positionnant de ce fait notre usine comme une référence à l’échelle internationale. »

Pour mieux comprendre …

– Les boulettes à réduction directe sont utilisées dans le circuit de production de l’acier utilisant des fournaises à arcs électriques, qui requiert des intrants présentant une concentration élevée en fer et une faible présence de silice. Ce mode de fabrication est appelé à remplacer celui utilisant les hauts fourneaux qui est plus polluant. Ces boulettes d’oxyde de fer à basse teneur en silice sont hautement stratégiques, car elles sont utilisées par les aciéries qui se convertissent aux fours à arcs électriques pour réduire leurs émissions de GES. Cette transformation, entamée par plusieurs aciéries, nécessite une augmentation de l’approvisionnement en boulettes à réduction directe.

– Le projet d’investissement de 205 M$, destiné à une transformation du procédé à l’usine de bouletage de Port-Cartier, consiste à implanter un système de flottation qui permettra de réduire de manière importante la silice qui se trouve dans le concentré de fer et de produire une boulette de fer de très grande qualité.

– ArcelorMittal prévoit la création de près de 250 emplois (avec des pointes à 300 emplois) durant la construction qui devrait commencer à la mi-juin 2023 et se terminer à la fin de 2025. Une dizaine d’emplois permanents seront par la suite créés pour l’exploitation.

– La multinationale doit bénéficier du Programme d’aide financière à l’investissement pour les consommateurs de grande puissance offert par le gouvernement du Québec. Une fois le dossier complété, cette aide, sous la forme d’une réduction de ses coûts d’électricité, devrait s’élever à près de 80 M$. L’aide est sujette à une bonification si certains critères concernant la réduction de GES sont atteints.

– Le groupe ArcelorMittal vise la carboneutralité pour l’ensemble de ses activités internationales d’ici 2050.

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Publié le 15 novembre, 2021, dans la publication : Numéro_19 Volume 39

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Centres de la petite enfance

Négociations et grève de trois jours

par Éric Cyr

Légende photo : Les locaux exigus du CPE Le Mur-mûr sont fermés durant la grève.

Les travailleuses et travailleurs des centres de la petite enfance (CPE) de la Côte-Nord syndiqués à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), incluant ceux du CPE Le Mur-mûr de Fermont, ont été en grève les 2, 3 et 4 novembre 2021 afin d’accroître la pression sur le gouvernement du Québec alors que les négociations s’intensifient.

En plus d’avoir manifesté devant leurs établissements respectifs, les 2 et 4 novembre, à Baie-Comeau, les travailleuses et travailleurs baie-comois se sont rassemblés, le 3 novembre en matinée, devant l’installation du CPE Les P’tits Bécots. Du côté de Sept-Îles, une marche a eu lieu, le 2 novembre, sur le boulevard Laure en présence du président de la Fédération de la santé et des services sociaux-CSN, Jeff Begley. Le lendemain, le 3 novembre, les travailleuses septiliennes ont été appuyer leurs collègues du CPE Touchatouille de Port-Cartier, affiliés au Syndicat des Métallos, avant d’être de retour devant leurs établissements la journée suivante pour la continuation de la lutte.

Les 11 000 travailleuses et les travailleurs des CPE affiliés à la CSN se sont dotés d’un mandat de 10 jours de grève à la fin de l’été. Une première journée de grève a eu lieu le 24 septembre et deux autres les 14 et 15 octobre. Les représentantes et représentants des salariés jugent toutefois que ces trois autres journées sont nécessaires en raison du peu de progrès réalisé à la table de négociation dans les dernières semaines.

« Nous avons le devoir de continuer à mettre de la pression sur le gouvernement. Accepter ce que Québec nous offre et signer une entente à rabais sont les pires choses que nous pourrions faire en ce moment. Ça ferait en sorte que les travailleuses continueraient d’être surchargées, qu’elles continueraient d’être sous-payées, et qu’elles continueraient de quitter leur emploi »,déclare le président du Conseil central Côte-Nord-CSN, Guillaume Tremblay.

« Nous sommes conscients que nos journées de grève peuvent compliquer la vie des parents et nous en sommes désolés, car nous savons que beaucoup d’entre eux nous appuient dans notre lutte. Il est très malheureux que les parents aient à subir les conséquences de l’obstination du gouvernement, mais c’est un mal nécessaire si l’on veut sauver le réseau. Mieux vaut être fermés pour trois jours que fermés pour toujours ! », explique la présidente du STT des CPE de Sept-Îles, Stéphanie Tanguay. « En plus d’augmentations salariales équitables pour tous les titres d’emploi, les travailleuses et travailleurs revendiquent davantage de soutien pour les enfants à besoins particuliers, le respect des ratios d’enfants par éducateur ou éducatrice, ainsi que des solutions concrètes pour lutter contre la surcharge de travail », conclut la présidente du STT des CPE de la Manicouagan-CSN, Julie Pellerin.

Avec un coût de la vie qui a augmenté de 4,1 % en un an et des primes d’assurance qui bondissent sans cesse, les éducatrices du CPE Touchatouille de Port-Cartier ont imité leurs collègues de Fermont en se prononçant à l’unanimité (100 %) en faveur d’un mandat de grève générale, le 5 octobre, avant de déclencher une grève, le 13 octobre. « Le message de nos membres est limpide : elles en ont assez de l’appauvrissement. Détentrices d’un diplôme technique en éducation à la petite enfance, les éducatrices sont les techniciennes les moins bien payées, souvent moins que celles qui détiennent un diplôme d’études professionnelles du secondaire qui travaillent dans le réseau de l’éducation », expliquent les représentants du Syndicat des Métallos, Sonia Charrette et Dany Maltais. La présidente de la section locale 7065 des Métallos du CPE Touchatouille, Patsy Ouellet, renchérit : « On en a assez d’être laissées pour compte et traitées comme de simples ‘gardiennes d’enfants’. Nous prenons soin de ce qui est le plus précieux pour les familles de notre région, nos enfants. On demande d’être reconnues et que nos emplois soient valorisés à la hauteur de ce qu’on fait. »

Les éducatrices des deux CPE situés en région minière soulignent à quel point il y a un grand décalage entre les salaires et l’évolution des prix dans leur région et l’immobilisme de leur salaire, voire les reculs des dernières années.

CPE Le Mur-mûr
Les enjeux locaux

Les clauses de disparités régionales constituent un achoppement aux négociations actuelles qui ont cours avec le gouvernement du Québec pour les employées du centre de la petite enfance (CPE) Le Mur-mûr de Fermont. Selon le Syndicat des travailleuses et travailleurs (STT) du CPE Le Mur-mûr-CSN, qui représente les employées fermontoises, il est clair qu’à l’heure actuelle les salaires et les conditions de travail ne suivent pas l’augmentation du coût de la vie dans la profession et c’est encore plus vrai à Fermont. Le STT du CPE Le Mur-mûr demande donc une bonification nécessaire qui consisterait en un versement de deux indemnités de voyage (billets d’avion) de 850 $ ainsi qu’une prime d’éloignement de 2,75 $ l’heure. De son côté, la direction en place souhaite retirer des acquis déjà instaurés par le passé soit le versement d’une seule indemnité de voyage de 825 $ et une prime d’éloignement de 1,10 $ l’heure. Le syndicat considère que ces éventuels reculs sont inacceptables, que la lutte menée actuellement est d’une importance cruciale pour les familles et la population fermontoise et que les travailleuses du CPE local sont essentielles au bon fonctionnement de l’économie d’ici. Selon l’organisation syndicale, refuser de reconnaître le besoin d’améliorer les clauses de disparités régionales, c’est refuser de reconnaître les réalités de la vie à Fermont.

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Publié le 15 novembre, 2021, dans la publication : Numéro_19 Volume 39

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Publié sur le site le 15 novembre 2021

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Chambre de commerce

La relève prend le flambeau

par Éric Cyr

La nouvelle directrice de la Chambre de commerce de Fermont, Mélissa Gauthier, qui cumule également le poste d’agente de Place aux jeunes, dédié aux jeunes de 18 à 35 ans désirant s’établir en région, est récemment entrée en fonction, le 4 octobre dernier. Cette dernière a la ferme intention d’insuffler un nouveau dynamisme à l’organisme sans but lucratif par une approche centrée sur les besoins du milieu de concert avec les instances concernées.

Originaire du Saguenay, Mme Gauthier a étudié en sports-études et en arts et métiers de la scène au secondaire pour s’orienter par la suite en technique de bureautique au cégep de Jonquière. Mère de famille d’un garçon de trois ans, elle habite à Fermont depuis sept ans avec son conjoint et a déjà eu une garderie en milieu familial à Jonquière ainsi que dans la localité nordique, durant quatre ans, avant de devenir adjointe administrative pour Transport JRB. Celle qui a été bénévole pour le comité de spectacles est entraîneure pour le club de patinage artistique de Fermont.

Motivations et orientations

Bien que Mme Gauthier soit au courant des grands enjeux régionaux, elle se familiarise avec des dossiers particuliers et prépare une campagne destinée à favoriser l’achat local qui se tient en partenariat avec les chambres de commerce du Québec jusqu’au 30 novembre. Celle-ci qui a l’intention d’occuper un rôle essentiel dans le développement du milieu confie :

« Je suis très motivée, je connais bien la réalité fermontoise et je me sens prête à relever ce nouveau défi qui nécessitera de mener à terme plusieurs initiatives prioritaires pour la municipalité. J’ai envie que les choses évoluent favorablement en tenant compte de la situation locale. Je tiens d’abord à démystifier le rôle de la Chambre de commerce de Fermont tout en orientant ses actions vers les besoins des entreprises et commerces d’ici en faisant preuve d’une certaine flexibilité afin de répondre à leurs exigences et en les aiguillant vers les ressources appropriées. L’objectif est de remédier à certains irritants qui freinent leur plein épanouissement et auxquels il faut s’attaquer de plein fouet afin d’assurer la pérennité de plusieurs services essentiels qui sont fragilisés dans le contexte actuel. »

Collaboration essentielle

Mme Gauthier invite les dirigeants de la communauté des affaires et des organismes locaux à la contacter pour mieux connaître leurs aspirations, leurs besoins, leurs inquiétudes, leurs préoccupations et leur vision d’avenir afin d’assurer un développement équilibré et harmonieux de la collectivité tout en planifiant l’atteinte de buts facilitant, dans l’intérêt de tous, une meilleure qualité de vie à Fermont.

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Publié le 1 novembre, 2021, dans la publication : Numéro_18 Volume 39

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Publié sur le site le 1 novembre 2021

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Jeux d’eau à Fermont

Une initiative de longue haleine

par Éric Cyr

C’est en 2013 que la Ville de Fermont évalue pour la première fois la possibilité d’implanter des jeux d’eau à Fermont avant d’entamer des démarches concrètes en ce sens six ans plus tard. Le décalage a été causé par nombre d’embûches, notamment l’éloignement géographique et le choix de l’emplacement, qui rendaient l’installation complexe, ainsi que des soumissions trop onéreuses à la suite d’un premier appel d’offres, ce qui a nécessité des ajustements en conséquence et une modification du projet initial.

L’administration municipale mise sur un achalandage accru de la fréquentation du parc Beauséjour, situé à proximité des venelles communautaires, à la suite de sa nouvelle fonctionnalité et croit que celui-ci sera très convoité par les citoyens et en particulier par les familles. Selon la directrice des loisirs et de la culture, Marie-Pier Allard, les premiers travaux d’analyse des sols ont été amorcés en 2019 et l’initiative a pu compter sur le soutien de la MRC de Caniapiscau et du gouvernement du Québec, grâce au Fonds d’appui au rayonnement des régions, afin d’assurer la concrétisation du projet dont la mise en œuvre a été confiée à Dexter Québec, qui a fait appel à quelques sous-traitants pour sa réalisation notamment à une société spécialisée dans la construction de jeux d’eau, Terrassement Limoges.

Dualité récréoaquatique

Les nouveaux modules de jeux d’eau, qui côtoieront les autres éléments du parc en s’intégrant dans une aire de jeux multifonctionnelle, ont été conçus sur mesure afin de représenter une thématique s’inspirant d’incontournables attraits touristiques de la Côte-Nord : Tadoussac, Baie-Comeau, Sept-Îles, Mingan, Île d’Anticosti, Manic-5 et Fermont. Leur symbolisme sera expliqué sur un panneau qui sera installé sur le site le printemps prochain tout comme un autre qui affichera les règlements. Plusieurs modifications ont dû être apportées dans ce secteur afin de permettre la nouvelle vocation du terrain, dont la relocalisation de tables de pique-nique, de bancs et d’un portique de balançoires. Mme Allard explique que l’un des anciens modules de jeux, dont certaines composantes étaient abimées, sera remplacé par une nouvelle acquisition.

« C’est beaucoup plus qu’une simple pataugeoire puisqu’il y a des circuits d’eau intégrés au sol sous forme de couloirs bétonnés », mentionne Mme Allard en faisant allusion à l’une des sections des jeux d’eau destinée aux tout-petits appelée « Water Journey Rallye » qui signifie périple de l’eau. Elle poursuit en expliquant plus en détail le fonctionnement du site : « Lorsque les usagers appuient sur des activateurs destinés à moduler l’articulation de la circulation hydraulique, l’eau arrive d’une conduite d’eau potable pour une séquence d’une durée de quatre minutes, ce qui évite le gaspillage du précieux liquide, avant d’être recyclée dans le drain sanitaire (égouts). Les utilisateurs peuvent recommencer l’opération autant de fois qu’ils le désirent ».

L’horaire, qui prend en considération la règlementation municipale, sera de 7 h à 22 h et les installations seront fermées durant la nuit. Deux salles de bain de type vestiaires avec toilettes et crochets ont été aménagées lors de la récente rénovation du 8, venelle 11 (ancien café Entracte) et seront accessibles de l’extérieur en empruntant un corridor unique afin d’accommoder ceux qui fréquenteront le lieu.

Des tests de démarrage ont été effectués à la fin septembre par des préposés du centre récréatif, ayant au préalable suivi une formation, afin de vérifier le bon fonctionnement des nouvelles installations. Ceux-ci ont par la suite préparé le système de purge pour l’hiver pour éviter que les tuyaux ne gèlent durant la saison froide. Le projet devrait être complété au printemps prochain avec la finalisation de certains éléments du mobilier extérieur. Entretemps, une clôture sera installée avant les premières neiges afin d’empêcher les motoneiges et autres véhicules hors route de circuler dans le parc nouvellement aménagé. L’ouverture officielle des nouvelles infrastructures est prévue en juin 2022.

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Publié le 1 novembre, 2021, dans la publication : Numéro_18 Volume 39

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Publié sur le site le 1 novembre 2021

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ArcelorMittal

Un don de 600 000 $ à Port-Cartier

par Éric Cyr

Source photo : Stéphane Gendron. De gauche à droite sur la photo de la remise officielle du chèque : Michael LaBrie, d’ArcelorMittal, Natacha Thibeault, Simon Moreau et Laurencia Bond du CAB de Port-Cartier, Mapi Mobwano et Annie Paré, d’ArcelorMittal.

ArcelorMittal Mines et Infrastructure Canada a annoncé, le 21 octobre dernier, son soutien au Centre d’action bénévole (CAB) de Port-Cartier en s’engageant à titre de partenaire principal par un don de 600 000 $ en lien avec le projet d’un nouvel emplacement pour l’organisme multiclientèle à but non lucratif dans l’ancienne église Saint-Alexandre située dans la même localité.

« En

soutenant ce projet porteur, nous sommes fiers d’affirmer encore plus fortement notre volonté d’être une entreprise citoyenne engagée. Ce partenariat est d’une grande importance pour ArcelorMittal parce qu’il permettra de bonifier de façon durable la mission du Centre d’action bénévole de Port-Cartier et bénéficiera ainsi à toute la population locale », a déclaré le président et chef de la direction d’ArcelorMittal, Mapi Mobwano.

Prévu pour l’hiver 2023 et d’une valeur totale évaluée à 4 millions $, le projet permettra l’ajout de quatre nouveaux services à l’offre du CAB, soit un comptoir d’aide alimentaire et des salles de conservation, une salle adaptée pour un centre de jour, une cuisine participative à grande capacité, ainsi qu’une grande salle qui sera accessible aux entreprises et à la population de la région.

« Ce don est le plus important de toute l’histoire du Centre d’action bénévole de Port-Cartier et l’apport d’ArcelorMittal est d’une valeur inestimable pour la mission de notre organisme. L’envergure de ce partenariat représente surtout un énorme pas franchi dans la concrétisation de notre projet de relocalisation. Nous sommes très heureux de la confiance accordée par notre partenaire principal et nous espérons que cette annonce incitera d’autres leaders de la communauté locale à soutenir notre mission d’entraide », a déclaré la directrice générale du CAB, Laurencia Bond.

L’initiative prévoit aussi la réfection et la remise aux normes de l’ancienne église Saint-Alexandre, ce qui permettra la revitalisation des aspects historiques et patrimoniaux du bâtiment et en assurera la conservation pour les générations à venir. Organisée en collaboration avec le Conseil du patrimoine religieux du Québec (CPRQ), la démarche permettra de prodiguer une aide essentielle à la communauté locale et de mettre en valeur le patrimoine religieux de la région.

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Publié le 1 novembre, 2021, dans la publication : Numéro_18 Volume 39

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Publié sur le site le 1 novembre 2021

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