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Journal le Trait d'Union du Nord
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    Pandémie

    Mesures renforcées entre la Côte-Nord et Terre-Neuve-et-Labrador

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Mesures renforcées entre la Côte-Nord et Terre-Neuve-et-Labrador

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La course Cain’s Quest reportée

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Pandémie

Mesures renforcées entre la Côte-Nord et Terre-Neuve-et-Labrador

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord a annoncé, le 18 février dernier, que le protocole de gestion des entrées dans les territoires isolés, incluant Fermont et Schefferville, s’applique maintenant à toutes les personnes qui arrivent de la province de Terre-Neuve-et-Labrador.

Ce protocole prévoit de nouvelles mesures pour les entrées en provenance des autres régions du Québec et des provinces ou territoires canadiens dans les MRC de Caniapiscau (Fermont, Schefferville), du Golfe-du-Saint-Laurent (Basse-Côte-Nord) et de la Minganie. Les visiteurs devront dorénavant appeler au 1 877-644-4545 pour prendre un rendez-vous de dépistage de la Covid-19 à l’arrivée et après sept jours en plus de respecter un confinement préventif de sept jours à l’arrivée (incluant les personnes résidant sous le même toit) et éviter les interactions physiques pendant 14 jours.

Exception

Cette règlementation ne s’applique pas dans le cas d’un déplacement de moins de 24 h par la route entre le Québec et les villes ou villages frontaliers de la province de Terre-Neuve-et-Labrador et n’est donc pas appliquée pour les résidents de la bulle nordique d’exception qui englobe Fermont, Labrador City et Wabush, qui sont exemptés de ces mesures sauf dans le cas où un Fermontois ou une Fermontoise passerait plus de 24 h au Labrador Ouest. Dans une telle situation, la personne devra se conformer au protocole en vigueur et subir, entre autres, un test de dépistage à son retour en sol québécois. Tous doivent respecter le couvre-feu en vigueur à Fermont de 21 h 30 à 5 h du matin et les nouvelles consignes de la Santé publique de Terre-Neuve-et-Labrador qui a inclus le Labrador Ouest dans le palier d’alerte 5 (zone rouge).

Une brigade de sensibilisation de la Croix-Rouge a été déployée dans certains secteurs frontaliers où des équipes étaient présentes pour accueillir les visiteurs à leur arrivée sur la Côte-Nord par avion et par traversier, notamment à Blanc-Sablon en Basse-Côte-Nord, afin de les informer à propos des mesures de santé publique à respecter. Au moment de mettre sous presse, la Croix-Rouge évaluait les besoins et les possibilités pour le secteur de Fermont. La Sûreté du Québec offre une présence active auprès de la population et des visiteurs ainsi que des interventions policières accrues afin de s’assurer du respect des règles sanitaires en vigueur (rassemblements interdits, respect du couvre-feu, etc.).

Il sera demandé aux visiteurs qui arrivent de Terre-Neuve-et-Labrador de se rendre directement à leur domicile ou vers leur lieu de travail. Dans ce dernier cas, un isolement en dehors des heures de travail est fortement recommandé. Mentionnons que certains groupes de travailleurs suivent un protocole alternatif déterminé approuvé par la direction de la Santé publique de la Côte-Nord.

Dans les autres MRC de la Côte-Nord, il est demandé à toute personne qui entre sur le territoire de respecter un confinement préventif de 7 jours et d’éviter les interactions physiques pendant 14 jours. Les personnes résidant sous le même toit sont aussi invitées à respecter ces mesures.

En cas d’apparition de symptômes liés à la Covid-19, vous pouvez consulter le lien internet suivant : https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/a-z/coronavirus-2019/guide-auto-evaluation-symptomes-covid-19/ ou appeler au 1 877-644-4545 pour obtenir de l’information.

Publié le 1 mars, 2021, dans la publication : Numéro_04 Volume 39

  • Bulle nordique d’exception
  • Coronavirus
  • Côte-Nord
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  • Mesures sanitaires
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  • Terre-Neuve-et-Labrador

Publié sur le site le 1 mars 2021

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Pandémie

Le Labrador passe au rouge

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

Le Labrador Ouest est passé au niveau d’alerte 5 (zone rouge), le 12 février dernier à la suite d’une décision du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador liée à une importante éclosion de cas du variant britannique de la Covid-19 sur l’île de Terre-Neuve dans la région de Saint-Jean, la capitale. La situation a aussi modifié la tournure des élections prévues dans cette province, le 13 février dernier, en retardant le scrutin et en obligeant les citoyens à voter par la poste.

Bien qu’aucun cas de Covid-19 n’ait été répertorié à ce jour au Labrador Ouest, le gouvernement de cette province a choisi l’approche mur à mur, comme le Québec l’avait fait auparavant, en décidant de mettre toutes les régions dans le même panier en les plongeant en zone rouge. Le niveau d’alerte 5 comporte des mesures de santé publique visant à protéger la population et de nouvelles ordonnances ont été instaurées pour les villes de Labrador City et de Wabush. Les citoyens de ces localités, ainsi que ceux de Fermont, qui font partie de la bulle nordique d’exception, doivent respecter les récentes directives adoptées par le cabinet Furey. Ces règles s’appliquent aux résidents de Fermont quand ils visitent les deux villes minières frontalières avoisinantes.

Nouvelles consignes pour le Labrador Ouest

-Rester à la maison autant que possible, sauf pour acheter des produits essentiels comme l’épicerie et les médicaments.

-Limiter le contact avec les autres à votre bulle familiale immédiate.

-Si vous avez des symptômes relatifs à la Covid-19, contacter le numéro de téléphone 811.

Espaces publics et rassemblements :

1. Les rassemblements de plus de cinq personnes sont interdits.

2. Les funérailles, les veillées et les visites sont interdites. Les enterrements et les mariages sont limités à cinq personnes au maximum, célébrant compris.

Activités récréatives :

1. Les campings des parcs municipaux et privés sont fermés.

2. Les équipements de jeux dans les parcs municipaux sont fermés.

3. Les salles de sport et de remise en forme sont fermées, y compris les studios de yoga, les installations de tennis et de squash et les arénas.

4. Les studios de danse et les salles de spectacle sont fermés.

5. Les activités de plein air, y compris la marche, la randonnée ou le vélo, sont encouragées tant que la distance physique peut être maintenue et que vous n’êtes pas obligé de vous isoler pour quelque raison que ce soit.

Services de santé :

1. Les cliniques de santé privées sont fermées, à l’exception de celles des médecins et des infirmières-praticiennes.

2. Les cliniques fermées peuvent offrir des soins urgents émergents et des solutions de remplacement virtuelles peuvent être offertes pour les soins non urgents.

3. Des restrictions relatives aux visiteurs dans les installations de santé sont en vigueur.

4. Des règlements ont été implantés en ce qui concerne les établissements de soins de longue durée, les foyers pour aînés et les résidences de personnes âgées.
Les autorités sanitaires régionales ont reporté ou annulé certains services de santé.

Entreprises et services :

1. Les magasins de détail qui ne fournissent pas de services essentiels à la vie, à la santé ou à la sécurité des personnes et des animaux sont fermés, mais peuvent offrir des ventes en ligne et par téléphone avec des options de livraison ou de ramassage.

2. Les magasins de détail autorisés à rester ouverts ne peuvent vendre des billets de loto à gratter ou à ouvrir en magasin.

3. Les restaurants sont fermés pour les repas sur place. Cependant les plats à emporter, la livraison et le service au volant sont toujours autorisés.

4. Les bars et les salons sont fermés.

5. Les cinémas sont fermés.

6. Les établissements de services personnels, y compris les spas, les services d’esthétique, les salons de coiffure, les salons de perçage corporel, de tatouage et de bronzage sont fermés.

Publié le 1 mars, 2021, dans la publication : Numéro_04 Volume 39

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Publié sur le site le 1 mars 2021

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Monde culinaire

Les petits plats d’Elizabeta

par Éric Cyr

La Fermontoise Elizabeta Chernyshev s’est récemment lancée dans un nouveau concept de menus préparés inspiré de sa passion pour la cuisine, qu’elle a développée dès son plus jeune âge, en fondant Ta boîte à lunch, un service de traiteur et de livraison de nourriture adapté aux besoins d’une clientèle locale friande de ce type de produits.

Gourmet pour les gourmands

Cette nouvelle entreprise spécialisée, qui suggère une gamme diversifiée de produits maison, vise une offre locale de mets gastronomiques plus diversifiée en œuvrant à la préparation de repas et de collations et casse-croûtes santé. Ta boîte à lunch propose des choix pour tous les goûts tirés d’un menu hebdomadaire original varié et qui sont, à la base, destinés à venir prêter main-forte aux mamans occupées qui ne disposent que de peu de temps pour préparer des repas. « Mon conjoint est le goûteur officiel et il est très difficile donc je m’améliore constamment », confie la cuisinière.

Mettre la main à la pâte

Elizabeta Chernyshev, qui s’est procuré un second réfrigérateur afin d’entreposer ses aliments frais, préfère pour l’instant limiter les commandes afin de privilégier un produit de qualité. Cette dernière, qui va corriger le tir une fois son commerce mieux établi, confie que la population fermontoise a démontré dès le départ un grand intérêt pour son projet puisqu’il existe un marché pour ce créneau. Plusieurs l’ont encouragée à persévérer dans son rêve qui est actuellement en train de se concrétiser.

« J’ai toujours cuisiné plusieurs plats avec ma mère et ma grand-mère qui ont certainement contribué à ma passion pour le domaine culinaire qui n’a cessé de croître au fil des ans. Je ne peux dire que je suis un cordon bleu, mais j’aime expérimenter de nouvelles recettes. J’essaie d’intégrer le plus de produits locaux dans mes créations alimentaires afin d’encourager les commerçants d’ici. Je m’inspire beaucoup des recettes familiales de mon enfance et de la cuisine du terroir ainsi que des découvertes réalisées durant mes voyages, sur Internet, en écoutant des émissions de télévision animées par des chefs et en côtoyant des gens inspirants et généreux, comme ma belle-mère, qui me transmettent leurs secrets pour agrémenter de succulents petits plats. »

Parcours personnel

Originaire d’Ukraine, Elizabeta Chernyshev a quitté son pays natal en 1991 en compagnie de ses parents qui ont fui le communisme de l’ex-URSS afin de trouver une vie meilleure. Ils se sont d’abord dirigés vers Israël avant de s’établir à Montréal en 1995. C’est dans la métropole québécoise que celle dont la langue maternelle est le russe et qui parlait l’ukrainien avec sa grand-mère a appris le français et l’anglais avant d’obtenir sa citoyenneté. La mère de famille de deux jeunes filles, qui a travaillé en développement des affaires, a étudié durant deux ans à l’Université Concordia dans le cadre d’un baccalauréat en administration qu’elle a l’intention de compléter à distance. Elle a suivi il y a trois ans son mari qui travaille comme contremaître à ArcelorMittal et aime beaucoup Fermont.

Bon appétit ! Pour en connaître davantage, consulter la page Facebook : Ta boîte à lunch.

Publié le 1 mars, 2021, dans la publication : Numéro_04 Volume 39

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Publié sur le site le 1 mars 2021

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Motoneige

La course Cain’s Quest reportée

par Éric Cyr

La course internationale d’endurance à motoneige Cain’s Quest, qui est reconnue comme l’une des plus longues et des plus difficiles au monde et dont le départ et l’arrivée se font à Labrador City, a été annulée pour 2022 en raison de la pandémie. La décision de repousser à 2023 le défi bisannuel d’envergure mondiale qui s’échelonne sur plus de 3000 kilomètres a été récemment rendue publique dans un communiqué de presse diffusé, le 1er février dernier, sur la page Facebook de l’événement.

Le comité organisateur explique que la santé et la sécurité des bénévoles, des participants et du public sont une priorité et qu’une manifestation de cette ampleur, qui attire de grands rassemblements et qui nécessite une année de planification et de préparation, doit considérer plusieurs facteurs afin d’assurer le succès et la pérennité de l’événement. L’incertitude relative à la situation actuelle entourant la Covid-19, qui constitue un risque réel, a pesé lourd dans la décision qui n’a pas été prise à la légère et qui a aussi tenu compte du temps nécessaire aux coureurs pour se préparer à l’épreuve sportive qui attire tous les deux ans des centaines de participants, du personnel de soutien et des partisans dans plusieurs communautés du Labrador.

Le président de Cain’s Quest, Chris Lacey, confie que c’est une décision difficile, mais nécessaire puisqu’il est dans l’intérêt de tous de reporter la rencontre biennale entre autres afin d’éviter les risques de propagation du coronavirus et des efforts et des frais inutiles à certaines équipes d’autres provinces et d’autres pays qui se déplacent parfois un an à l’avance afin de préparer leur participation qui nécessite une importante logistique et une organisation exemplaire, notamment pour le repérage et l’expédition de matériel. Celles-ci seraient désavantagées puisqu’elles ne peuvent actuellement le faire compte tenu de la fermeture de la frontière du Labrador aux non-résidents.

Partie remise

Ce n’est que partie remise pour cette aventure hors-piste unique de calibre international qui a gagné en popularité depuis sa création en 2006 et dont le degré de difficulté élevé exige une détermination, une discipline et une ténacité hors pair et qui propose un parcours unique dans certaines des régions les plus reculées du vaste territoire sauvage du Labrador à travers des conditions climatiques changeantes et extrêmes qui vont de la neige épaisse, des lacs gelés à des zones boisées.

Selon M. Lacey, ce report permettra cependant aux organisateurs de donner de la formation et de consulter les bénévoles dans les différentes communautés afin d’améliorer le concept de la course et de préparer un retour en force en 2023.

L’édition de 2020 a attiré un nombre record de compétiteurs en provenance de deux continents, soit d’Amérique du Nord et d’Europe, notamment du Maine et de l’Alaska aux États-Unis ainsi que de Suisse et de Laponie en Finlande. Des équipes de motoneigistes de plusieurs nationalités composant 48 équipes de deux coéquipiers, incluant pour la première fois deux équipages féminins et des représentants de quatre nations autochtones (Cris, Naskapis, Innus, Inuits), ont enfourché leurs bolides rugissants et se sont élancées du fil de départ par paires sous le vrombissement des moteurs et les applaudissements des spectateurs. La tenue du Cain’s Quest, qui n’a été annulée qu’à une seule autre reprise en raison du climat trop chaud, constitue une période très occupée dans l’Ouest du Labrador et coïncide avec un achalandage touristique accru qui injecte des sommes importantes dans l’économie de l’endroit et notamment pour les hôtels qui affichent complet ainsi que pour les restaurants.

Publié le 1 mars, 2021, dans la publication : Numéro_04 Volume 39

  • Aventure hors-piste
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  • Compétition internationale
  • Course d’endurance
  • Labrador
  • motoneige
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Publié sur le site le 1 mars 2021

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Eaux usées

Modernisation du procédé

par Éric Cyr

L’usine d’épuration des eaux usées de la Ville de Fermont, reliée au réseau d’égouts, s’est récemment munie d’un dégrilleur X-Screen de marque Claro à la fine pointe de la technologie au coût de 700 000 dollars. Ce système robuste ultramoderne, autonettoyant et complètement hermétique, pourra répondre aux besoins d’une éventuelle population de 5000 habitants, tout en recevant dorénavant les boues des fosses septiques (résidences isolées, chalets avoisinants, villégiateurs du camping) en plus de répondre à toute demande ponctuelle des prospecteurs et des minières.

Infrastructures performantes

Grâce à cet ajout de qualité supérieure, qui peut traiter quotidiennement près de 8000 m3 d’eaux usées, la Ville peut se targuer d’être innovatrice en matière environnementale. La conception de ce dégrilleur fin à escaliers comprend un compacteur-laveur à vis destiné à réduire considérablement le volume des matières organiques dégrillées grâce à une technologie de séparation privilégiée qui les déshydratent. Cet équipement compresse la matière retirée des eaux sortant de l’étape de prétraitement en occupant environ 10 fois moins d’espace qu’auparavant. Ensuite, les résidus sont redirigés vers une trémie de réception (conteneur à déchets). L’eau dégrillée est par la suite acheminée vers les étangs aérés, ces bassins épurent l’eau par décantation à l’aide de coagulant avant que celle-ci ne soit rejetée dans l’effluent du lac Daviault.

Efficacité accrue

Le contremaître aux Services techniques de la municipalité, Michel Hudon, qui a piloté le projet, supervisé par l’entreprise Déric Construction, de concert avec la firme Brault Maxtech, explique que ce processus exempt d’odeur est beaucoup plus efficace.

« Je suis particulièrement fier des résultats de ces modifications au sein de cette installation qui pourra dorénavant accueillir les camions-citernes, ce qui éliminera l’achalandage routier et les odeurs nauséabondes qui incommodent actuellement les résidents de la rue Duchesneau. Autre avantage du dégrilleur, il ne sera plus nécessaire de ventiler en permanence ce qui économisera des coûts de chauffage puisque l’unité comprend un système d’ensachage ultra hygiénique. Ces transformations faciliteront grandement le travail des techniciens des eaux et des éboueurs. Sa conception en acier inoxydable prolongera sa durée utile jusqu’à un demi-siècle. Un système de mesure et de facturation intégré pourra à terme comptabiliser les débits d’eaux à épurer. »

Selon le maire de Fermont, Martin St-Laurent, ces investissements étaient nécessaires et seront grandement profitables, car ce service, en plus de répondre aux besoins des citoyens du périmètre urbain, accommode aussi les villégiateurs et les propriétaires de fosses septiques en retrait de la ville qui devaient auparavant faire transporter leurs boues usées vers Baie-Comeau. Il saura aussi répondre aux éventuelles demandes des entreprises minières.

Publié le 1 mars, 2021, dans la publication : Numéro_04 Volume 39

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  • Fermont
  • Fosses septiques
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Publié sur le site le 1 mars 2021

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Lettre ouverte

Le milieu scolaire à bout de souffle

par Monica Chiasson

En respectant les consignes sanitaires, nous avons rencontré nos enseignantes et nos enseignants ainsi que notre personnel de soutien scolaire en décembre dernier afin de voir avec eux s’ils étaient favorables à un mandat de grève « équivalent à cinq jours à utiliser au moment jugé opportun ». Pour ce qui est du Centre de services du Fer, c’est-à-dire : Sept-Îles, Port-Cartier et Fermont, nos membres nous ont donné un mandat extrêmement clair. Le personnel de soutien scolaire a voté à 94 % en faveur du mandat de grève et les enseignants à 97%.

Maintenant, il faut que le gouvernement passe de la parole aux actes. La Coalition avenir Québec (CAQ) répète depuis des années que l’éducation est sa grande priorité, pourtant rien ne bouge aux différentes tables de négociations sectorielles et intersectorielles. Les mandats politiques ne sont pas au rendez-vous. Tout ce que nous proposons obtient une fin de non-recevoir.

Si vous demandez aux enseignantes et enseignants de Fermont quelles sont leurs priorités, ils vous parleront sans aucun doute de la complexification de la tâche, de la composition déséquilibrée des classes, des salaires les plus bas au Canada et de l’insuffisance des services pour les élèves.

Pour le personnel de soutien, il est très important de créer des postes avec le plus grand nombre d’heures possibles. Améliorer les conditions de travail et l’échelle salariale de nos membres soutien est prioritaire et devrait être urgent pour notre gouvernement afin de régler la pénurie de main-d’œuvre. Dans des régions comme les nôtres, le domaine privé est un concurrent très féroce. Donc c’est encore plus difficile de garder notre monde.

Le contrat de travail des enseignantes et des enseignants ainsi que celui du personnel de soutien scolaire sont échus depuis le 31 mars 2020. Nous ne voulions pas négocier pendant cette pandémie, nous voulions attendre, mais le gouvernement nous a forcé la main, maintenant il ne fait que gagner du temps aux tables de négociation.

Les mandats de grève feront peut-être bouger les choses. Nous avons à cœur la réussite éducative de nos élèves et ne souhaitons pas en arriver-là, mais si le gouvernement ne décide pas de faire de vraies négociations, nous le ferons. Lorsque l’employeur avec qui l’on négocie est le gouvernement, il n’y a pas énormément de façons de mettre de la pression.

Profil du SERF-CSQ

Le Syndicat de l’enseignement de la région du Fer-CSQ représente les quelque 1 500 membres des centres de services scolaires du Fer, du Littoral et de la Moyenne-Côte-Nord. Il compte parmi ses membres du personnel enseignant et du personnel de soutien scolaire de tous les secteurs. Il est affilié à la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), à la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ) et à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).

Publié le 15 février, 2021, dans la publication : Numéro_03 Volume 39

  • Centrale des syndicats du Québec
  • CSQ
  • Enseignants
  • Enseignement
  • Fermont
  • FPSS-CSQ
  • FSE-CSQ
  • Milieu scolaire
  • Monica Chiasson

Publié sur le site le 15 février 2021

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Ville de Fermont

Un nouveau souffle

par Éric Cyr

Le maire, Martin St-Laurent, est fier d’annoncer la nomination d’un nouveau directeur général à la Ville de Fermont, M. Claude Gagné, dont l’entrée en fonction est prévue pour la mi-mars. Spécialisé en gestion municipale et diplômé en administration des affaires, management et administration publique, M. Gagné a œuvré dans le milieu municipal au cours des trois dernières décennies.

Il quitte la région de Lanaudière où il dirigeait la municipalité de Sainte-Mélanie depuis quatorze ans. Auparavant, il a aussi exercé pendant douze ans les fonctions de directeur général et agent de développement pour la localité de Radisson à la Baie-James dans le Nord-du-Québec.

« Je suis particulièrement heureux de confier les responsabilités de la direction générale à M. Gagné. Il a démontré, tout au long du processus de sélection, plusieurs habiletés intéressantes. Il possède une formation générale et une expérience professionnelle très pertinente pour Fermont. M. Gagné a toute la confiance du conseil municipal et je tiens à lui souhaiter la meilleure des chances dans ses nouvelles fonctions », précise M. St-Laurent.

L’appel du Nord

« Je suis amoureux des grands espaces et du Nord et lorsque l’occasion de poursuivre ma carrière à Fermont s’est présentée, je n’ai pas hésité à postuler en souhaitant vivement obtenir le poste. Mon arrivée sur place s’accompagne d’une grande fierté et d’un désir de travailler en équipe avec les élus et les employés municipaux au service des Fermontoises et des Fermontois à qui je fais une seule promesse, celle de faire de mon mieux », explique M. Gagné qui croit beaucoup à l’importance d’être heureux au travail et de s’y plaire, à la prise en main régionale et locale, et qui est visiblement enthousiaste de relever ce nouveau défi qui s’aligne sur son parcours antérieur et sur son désir de renouer avec les grands espaces nordiques.

« Pour moi le Nord est un milieu de vie avant d’être un milieu de travail et j’avais éventuellement l’intention d’emprunter la TransQuébec-Labrador afin de découvrir le territoire même avant d’obtenir cet emploi. Il faut savoir apprivoiser l’isolement et composer avec l’éloignement géographique. J’ai déjà habité au bout de la route de la Baie-James non loin de la centrale hydroélectrique Robert-Bourassa à Radisson où la fréquence de la radio communautaire CIAU-FM 103,1 est la même qu’à Fermont. J’ai interprété ça comme un signe du destin. Je cherchais à retourner dans la taïga et j’ai insisté pour emprunter la route 389 lorsque je suis venu visiter Fermont avant mon embauche », confie l’homme de 55 ans qui adore l’hiver et les aurores boréales et qui a déjà parcouru en plus évidemment de la route de la Baie-James, la Transtaïga, la route du Nord, la route de l’Alaska, et qui s’est rendu au bout de la route 138 jusqu’à Kegaska en Basse-Côte-Nord, ce qui illustre bien que la distance n’a aucune emprise sur lui. « Mon fils est adulte et autonome, j’ai ma jeep et il me reste 10 ans d’essence dans le réservoir avant la retraite. » Bienvenue à Fermont M. Gagné.

Publié le 15 février, 2021, dans la publication : Numéro_03 Volume 39

  • Administration publique
  • Claude Gagné
  • Directeur général
  • Fermont
  • Maire Martin St-Laurent
  • Mairie
  • Milieu municipal
  • MRC de Caniapiscau
  • Ville de Fermont

Publié sur le site le 15 février 2021

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Centraide Duplessis

Générosité exemplaire d’entreprises et de leurs travailleurs

par Éric Cyr

Au début février de cette année particulièrement difficile pour l’ensemble du réseau communautaire de la région, ArcelorMittal Mines et Infrastructure Canada (AMEM) et le Syndicat des Métallos par le biais de ses cinq sections locales ont permis de remettre un généreux montant de 100 000 $ à Centraide Duplessis. Rio Tinto IOC et ses employés ont pour leur part alloué une somme de 101 179 $ à l’organisation caritative.

« En ces temps de crise, les besoins des organismes ne cessent d’augmenter. Nous sommes heureux que ce travail de collaboration et d’entraide avec nos employés nous permette de faire une réelle différence au sein de notre communauté. C’est aussi cela, concrètement, la transformation que nous avons entrepris pour notre organisation », a déclaré le président et chef de la direction d’AMEM, Mapi Mobwano.

« La solidarité est au cœur de nos actions et les bienfaits de Centraide Duplessis pour nos communautés sont inestimables. Grâce à cet organisme, on contribue à réduire les inégalités sociales », a commenté le coordonnateur régional des Métallos pour la Côte-Nord, Bas-Saint-Laurent, Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine et coprésident de la campagne de Centraide Duplessis, Nicolas Lapierre.

Du côté de Rio Tinto IOC, la campagne Centraide dans le milieu de travail aura permis d’amasser plus de 50 000 $ de la part des employés grâce aux déductions à la source auxquels l’entreprise ajoute 50 000 $ additionnels. La contribution majeure des employés et de la compagnie s’élève pour une troisième année consécutive à un montant supérieur à 100 000 $. « La mission de Centraide Duplessis est essentielle pour notre communauté. En cette période particulière, nous constatons l’essence même d’un engagement continu lorsque l’imprévisible se produit. Nous sommes heureux de réaffirmer l’engagement des employés et de la Compagnie minière IOC envers l’amélioration de la qualité de vie des gens en contexte de vulnérabilité par l’entremise des actions de Centraide Duplessis. Je tiens à remercier tous les employés pour leur générosité, ils démontrent encore une fois, par leur soutien, que le travail des organismes communautaires est essentiel et reconnu », mentionne le directeur général, Chemin de fer, Port et Énergie chez IOC, José Riopel.

« Nous sommes privilégiés de pouvoir compter sur des partenaires aussi engagés pour nous appuyer dans notre mission. Avec la crise que nous traversons actuellement, nous avons dû revisiter nos actions de sensibilisation en entreprises. La mobilisation des minières et de leurs employés s’est tout de suite ressentie et nous leur en sommes reconnaissants », affirme la directrice générale de Centraide Duplessis, Joannie Francoeur-Côté.

L’aluminerie Alouette de Sept-Îles et ses employés avaient versé 150 000 $ à Centraide Duplessis à la fin novembre 2020 à la suite de la campagne annuelle auprès des travailleurs qui a permis de recueillir des engagements totalisant plus de 50 000 $ en déduction à la source. L’entreprise a ajouté 100 000 $ soit 50 000 $ de plus que prévu en raison du contexte lié à la pandémie.

Centraide Duplessis est une organisation philanthropique autonome, gérée par un conseil d’administration bénévole. L’organisation recueille des dons auprès de la population et des entreprises de son territoire pour soutenir un vaste réseau d’organismes communautaires. Ces derniers œuvrent au quotidien à assurer l’essentiel, à bâtir des milieux de vie rassembleurs, à briser l’isolement social ainsi qu’à soutenir la réussite des jeunes. Sa mission est de contribuer au renforcement de la collectivité et à l’amélioration de la qualité de vie des gens en contexte de vulnérabilité en misant sur l’entraide, l’engagement et l’action concertée.

Publié le 15 février, 2021, dans la publication : Numéro_03 Volume 39

  • Alouette
  • Aluminerie
  • ArcelorMittal
  • Centraide Duplessis
  • Générosité Côte-Nord
  • Organisation philanthropique
  • Organisme caritatif
  • Réseau communautaire
  • Rio Tinto IOC
  • Solidarité ouvrière
  • Syndicat des Métallos

Publié sur le site le 15 février 2021

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Défendre les services à la population

Les membres de la CSQ votent en faveur de la grève

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

Représentant 125 000 personnes concernées par les négociations du secteur public œuvrant en éducation, en enseignement supérieur et en santé, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et ses fédérations, accompagnées de l’Association provinciale des enseignants et des enseignantes du Québec (APEQ-QPAT), rapportent que leurs membres appuient à 73 % la tenue d’une grève.

Les organisations dénoncent le statu quo qui perdure aux tables de négociations et des offres gouvernementales qui, tout en étant inflexibles, ne permettent pas de répondre aux besoins, sur le terrain, des écoles, des cégeps ainsi que des centres et des établissements de santé. Les assemblées virtuelles s’étant déroulées aux quatre coins du Québec dans le respect des consignes de la Santé publique, chaque syndicat membre de la CSQ devait se prononcer sur un mandat de grève équivalant à cinq jours à exercer au moment jugé opportun. Les membres de la CSQ se réuniront prochainement en instance décisionnelle afin de déterminer les balises de l’exercice de ces mandats.

Tendre la main aux élus

Pour la présidente de la CSQ, Sonia Éthier, les travailleuses et les travailleurs envoient un message très clair au gouvernement du Québec dans le contexte de la rentrée de l’Assemblée nationale. « C’est précisément parce que nos 125 000 membres ont à cœur la défense des services à la population, ceux de leurs élèves, de leurs étudiants et de leurs patients qu’ils appuient la grève. À l’aube de la reprise des travaux parlementaires, nous lançons un appel à l’ensemble des élus pour porter la voix de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la santé. » Selon cette dernière, les membres de la CSQ vivent une crise sans précédent de leurs conditions de travail au quotidien à cause de l’austérité des dernières années qui a poussé les écoles, les cégeps, les centres et établissements de santé à leur limite. Alors que la pandémie met en lumière l’incapacité du système à répondre aux besoins, le gouvernement n’offre aucune réponse structurelle aux problèmes de fond vécus depuis trop longtemps, qui rendent malade ou qui causent des démissions.

Sonia Éthier dénonce le fait que les solutions à la pièce, annoncées au jour le jour, font fi de la réalité du terrain. « Nous attendons le coup de barre promis par le gouvernement Legault pour répondre aux besoins de la population. Les travailleuses et les travailleurs n’en peuvent tout simplement plus de porter à bout de bras leurs établissements par manque de ressources, trop souvent au péril de leur santé ». La présidente de la CSQ souligne que ce n’est pas de gaieté de cœur que les membres appuient la grève, moyen de pression ultime, mais que cette solution s’impose devant la fermeture totale du gouvernement aux tables de négociations du secteur public. Malgré les promesses de la Coalition avenir Québec (CAQ), qui se sont accumulées au fil des ans, la syndicaliste se désole de constater l’intransigeance du gouvernement de François Legault qui consiste fondamentalement à voir les services publics comme des dépenses plutôt que des investissements.

« Cela fait des années que les appels à l’aide, les dénonciations et les cris de détresse sur le terrain sont ignorés par le gouvernement. Nous continuerons à porter le message de nos membres disant qu’il faut que ça change maintenant ! », conclut Sonia Éthier.

Dossiers parlementaires à suivre

La CSQ surveillera de près l’évolution de plusieurs autres dossiers durant la session parlementaire actuelle. Après avoir participé aux consultations sur la réforme de la santé et de la sécurité du travail, la Centrale souhaite que des changements soient apportés au projet de loi no. 59 dans le cadre de l’étude détaillée. Elle suivra également de près la refonte de la Charte de la langue française. Finalement, elle portera une attention particulière à l’avancement du projet de loi no. 83 sur l’accès des enfants dont les parents ont un statut migratoire précaire aux régimes d’assurance maladie et d’assurance médicaments.

Les fédérations du secteur public de la CSQ sont les suivantes :

Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ)

Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ)

Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE-CSQ)

Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ)

Fédération du personnel de soutien de l’enseignement supérieur (FPSES-CSQ)

Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC-CSQ)

Fédération de la Santé du Québec (FSQ-CSQ)

L’APEQ-QPAT négocie en cartel avec la FSE-CSQ.

Publié le 15 février, 2021, dans la publication : Numéro_03 Volume 39

  • APEQ-QPAT
  • Centrale des syndicats du Québec
  • CSQ
  • Enseignants
  • Enseignement
  • FEC-CSQ
  • FPPC-CSQ
  • FPPE-CSQ
  • FPSES-CSQ
  • FPSS-CSQ
  • FSE-CSQ
  • FSQ-CSQ

Publié sur le site le 15 février 2021

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Ville de Fermont

Entretien avec un contremaître

par Éric Cyr

Originaire de Fermont, l’un des deux contremaîtres aux Services techniques de la Ville de Fermont, Enrick Girard, est dans son élément au garage municipal où se situe son bureau. Ce dernier, embauché à ce poste il y a un an, aime bien la polyvalence que lui permet son emploi et les tâches diversifiées qu’il doit accomplir dans le cadre de ses fonctions.

Les tâches de ce superviseur de 18 employés se concentrent principalement sur l’état des routes, l’entretien des chemins, le déneigement, l’éclairage des rues (lampadaires), la signalisation et les stationnements ainsi que la mécanique. Avant de s’orienter vers ce nouveau travail, ce dernier a travaillé à la mine de fer du Mont-Wright durant une dizaine d’années entre autres en tant que soudeur, chargé de projet, délégué en santé et sécurité. Il a aussi été auparavant compagnon, monteur-mécanicien, vitrier et charpentier-menuisier et a fondé en parallèle une entreprise en inspection de bâtiments. Il souhaitait relever un nouveau défi à échelle plus humaine et ces nouvelles fonctions lui semblaient appropriées à ses aspirations.

Le père de famille de deux enfants est très heureux dans son nouvel environnement professionnel. « J’aime l’ambiance de travail et la camaraderie qui règne au sein de l’équipe. Évidemment, il y a une certaine routine qui s’installe, mais il y a toujours des imprévus qui nécessitent une grande adaptabilité principalement à cause des caprices de dame Nature, qui exigent de prendre en considération les nouvelles réalités climatiques comme les écarts de température et le verglas, de l’éloignement géographique, et plus récemment de la Covid-19 » confie M. Girard, qui explique que la débrouillardise est de mise quand il faut composer avec certains facteurs imprévus, mais que le domaine préventif détrône les interventions d’urgence. « Mes collègues sont très proactifs et anticipent les besoins et les exigences, ce qui économise des coûts pour les contribuables. » D’ailleurs, lui et son équipe, en collaboration avec le Service des loisirs et de la culture, ont récemment travaillé à l’élaboration d’infrastructures destinées à proposer de nouvelles activités familiales extérieures en contexte de pandémie : un anneau de glace et une glissade.

« Quand je constate le sourire et la joie des enfants qui peuvent profiter de ces nouvelles installations, c’est ma récompense pour les efforts consentis par moi-même et les ouvriers que je dirige. »

Interventions diversifiées

« Les employés de la Ville se font souvent aborder par des citoyens pour toutes sortes de raisons qui peuvent aller de quelqu’un qui s’est embourbé dans la neige avec son auto à un enfant en pleurs qui s’est égaré et qui cherche ses parents, ou simplement afin de discuter de certaines problématiques particulières qui nécessitent notre attention. Nous sommes toujours ouverts au dialogue constructif, ce qui peut parfois nous amener à améliorer et à changer nos façons de procéder. Par exemple, nous avons modifié la méthode de nivellement des chemins cette année afin d’accommoder les motoneigistes. On laisse dorénavant environ 2 cm de glace ou de neige durcie pour faciliter leurs déplacements entre leur domicile et les pistes. Nous avons aussi installé des pancartes lumineuses dans le secteur du corridor scolaire afin d’inciter les automobilistes à la prudence », conclut M. Girard.

Publié le 15 février, 2021, dans la publication : Numéro_03 Volume 39

  • Cols bleus
  • Contremaître
  • Enrick Girard
  • Fermont
  • Garage municipal
  • Ouvriers
  • Services techniques
  • Superviseur
  • Ville de Fermont

Publié sur le site le 15 février 2021

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