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    Hydroélectricité

    Améliorer l’efficacité des turbines

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    EnquĂŞte publique

    Le fiasco de Muskrat Falls

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    Contrat d’hydroélectricité

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Améliorer l’efficacité des turbines

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Le fiasco de Muskrat Falls

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Le fiasco de Muskrat Falls

Le dossier de Churchill Falls Ă  nouveau devant la Cour suprĂŞme

Contrat d’hydroélectricité

Le dossier de Churchill Falls Ă  nouveau devant la Cour suprĂŞme

Hydroélectricité

Améliorer l’efficacité des turbines

par Éric Cyr

Le laboratoire des machines hydrauliques de l’Université Laval de Québec a récemment annoncé le lancement du projet Tr-Francis, une vaste étude qui vise à améliorer la performance et la fiabilité des turbines productrices d’électricité au cœur des barrages hydroélectriques canadiens. Le projet disposera d’un financement de plus de 6,6 M $ réparti sur cinq ans qui sera assuré par le Consortium en machines hydrauliques, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et Innovation en énergie électrique (InnovÉÉ).

La directrice du laboratoire qui est aussi professeure à la Faculté des sciences et de génie de l’Université Laval, Claire Deschênes, explique que l’hydroélectricité constitue la première source d’énergie renouvelable au monde et représente 59 % de la production électrique canadienne et 94,5 % de la production québécoise, la majorité étant produite par des turbines de type Francis.

« Au cours des 20 dernières années, cette production d’énergie a évolué pour s’adapter à la déréglementation du marché et à l’introduction d’autres sources d’énergies renouvelables intermittentes sur le réseau électrique. Les turbines électriques doivent maintenant être démarrées et arrêtées beaucoup plus souvent et doivent passer un temps considérable dans des conditions non optimales où les contraintes mécaniques sont plus élevées. Ces changements entraînent des pertes de production et des coûts d’entretien accrus en raison d’un vieillissement prématuré des équipements. »

C’est à cette problématique particulière que le projet s’intéressera. L’équipe étudiera les interactions entre l’écoulement de l’eau et les éléments mobiles des turbines fonctionnant en régimes transitoires et sans charge à l’aide de simulations numériques et de mesures expérimentales sur modèle réduit. Selon cette dernière, les connaissances ainsi acquises permettront d’optimiser la puissance électrique produite, d’améliorer la fiabilité des équipements, de réduire les temps d’arrêt pour l’entretien et d’augmenter la durée de vie des machines.

Le Québec, un chef de file

L’expertise québécoise en la matière est unique en Amérique du Nord grâce notamment au Laboratoire de machines hydrauliques (LAMH) situé au Département de génie mécanique de l’Université Laval. Celui-ci permet aux étudiants et aux chercheurs de mener des expériences à l’aide de turbines dont la taille varie de 1/8 à 1/15 de celles utilisées dans les grandes centrales du Québec. La boucle d’essai du LAMH permet de recréer en laboratoire les débits d’eau et les hauteurs de chute semblables à ceux d’un barrage hydroélectrique, toutes proportions gardées.

Expertise et savoir de pointe

Le lancement de ce projet a eu lieu à l’occasion d’une cérémonie soulignant le renouvellement du Consortium en machines hydrauliques, un centre de recherche inauguré en 2007 qui regroupe plusieurs des plus importants partenaires publics et privés dans le domaine de l’hydroélectricité au pays, notamment Hydro-Québec, Andritz Hydro, GE Énergies renouvelables Canada, Voith Hydro et Électricité de France (EDF). La porte-parole des partenaires du consortium et chercheure à l’Institut de recherche d’Hydro-Québec, Anne-Marie Giroux, confie que ce projet permettra des avancées importantes en matière de fiabilité et de pérennité des équipements de production hydroélectriques et confirmera le leadership international du LAMH et du Consortium dans le domaine. Le directeur général d’InnovÉÉ, André St-Pierre, parle de l’éclosion d’un maillage stratégique entre des acteurs clés de la filière électrique au Québec.

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Publié le 22 janvier, 2018, dans la publication : Numéro 01 Volume 36

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Publié sur le site le 22 janvier 2018

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EnquĂŞte publique

Le fiasco de Muskrat Falls

par Éric Cyr

Source photo : Nalcor Energy

Une vérification juricomptable qui se penchera sur les dépassements de coûts et les retards des échéanciers du mégaprojet de développement électrique de Muskrat Falls au Labrador, un compétiteur direct d’Hydro-Québec, devait commencer ce mois-ci. C’est le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, le libéral Dwight Ball, qui a fait l’annonce de la tenue de cette commission à la fin de l’année dernière sans rater l’occasion d’écorcher au passage les quatre précédents gouvernements provinciaux progressistes-conservateurs.

Le stade olympique du Labrador

C’est le premier ministre progressiste-conservateur Dany Williams qui, avant de quitter l’arène politique en 2010, a été l’instigateur de cette démarche initialement estimée à 6,2 milliards de dollars lors de son approbation en 2012. La construction de Muskrat Falls aura par la suite gonflé à 12,7 milliards, soit plus du double de ce qui avait été anticipé. Selon l’actuel PDG de Nalcor Energy, le vis-à-vis d’Hydro-Québec dans cette province, Stan Marshall, une fois le projet de Muskrat Falls enclenché, la province ne pouvait plus faire marche arrière malgré l’explosion des coûts puisqu’elle aurait dû débourser encore de grosses sommes pour l’annuler sans obtenir de gains énergétiques. Bien que la centrale hydroélectrique soit pratiquement terminée, elle ne devrait atteindre sa pleine capacité de production d’électricité qu’en 2020 avec près de trois ans de retard et des dépassements de coûts exorbitants. M. Mashall nommé par les libéraux après leur élection en 2015 pour tenter de redresser le tir a qualifié Muskrat Falls de « gâchis » et de « trou financier » après avoir pris le relais de son prédécesseur.

Injustice

Le gouvernement québécois a déjà dénoncé cette « concurrence déloyale » et exigé une compensation du gouvernement fédéral (qui a absorbé une partie de cette somme notamment grâce à une garantie de prêt de 9,3 milliards de dollars) étant donné qu’Hydro-Québec n’a jamais obtenu de telles garanties ni bénéficié d’une pareille aide de la part d’Ottawa lors de ses grands chantiers.

Les véritables perdants

Bien que le premier ministre Dwight Ball souhaite minimiser les déboires occasionnés par cette débandade monumentale, une famille moyenne à Terre-Neuve-et-Labrador pourrait tout de même payer 18 % d’augmentation ou environ 150 $ de plus par mois pour son électricité à partir de 2022.

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Publié le 22 janvier, 2018, dans la publication : Numéro 01 Volume 36

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Publié sur le site le 22 janvier 2018

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Contrat d’hydroélectricité

Le dossier de Churchill Falls Ă  nouveau devant la Cour suprĂŞme

par Éric Cyr

La société d’État Nalcor Energy de Terre-Neuve-et-Labrador a l’intention de demander à la Cour suprême du Canada d’inciter son vis-à-vis la société d’État Hydro-Québec à renégocier l’entente sur le prix de l’électricité pour la centrale de Churchill Falls située au Labrador. Le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador avait déjà été débouté par la plus haute instance fédérale en 1984 et en 1988 et plus tard par la Cour supérieure du Québec qui avait aussi rejeté une tentative visant à faire modifier cet accord en 2014 et en août dernier. Conclu en 1969, cet engagement a été automatiquement renouvelé le premier septembre pour 25 ans soit jusqu’à la date d’échéance en 2041.

Le statu quo

Le contrat est l’objet de frictions entre les deux provinces depuis des décennies. Après avoir déjà contesté cette transaction jusqu’en Cour suprême du Canada et essuyé deux refus, le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador s’était tourné vers la Cour supérieure du Québec en 2010 plaidant la notion de « bonne foi » du Code civil du Québec après qu’Hydro-Québec eut refusé de renégocier les tarifs entourant l’achat d’électricité de Churchill Falls. La Cour d’appel du Québec s’est aussi rangée derrière le verdict rendu en 2014 par le tribunal de première instance et a estimé en août dernier qu’Hydro-Québec n’avait aucune obligation de rouvrir l’entente conclue en 1969 concernant l’énergie produite à Churchill Falls. L’entente prévoit que la société d’État québécoise peut acheter l’électricité de Churchill Falls à bas prix avant de la revendre à un tarif plus élevé sur son marché intérieur (voire aux Québécois) ainsi qu’à l’exportation, ce que déplore Terre-Neuve-et-Labrador.

La grosse part du gâteau

Depuis la signature de l’entente, le 12 mai 1969, les profits encaissés par l’État québécois ont été largement supérieurs à ceux réalisés par Terre-Neuve-et-Labrador. En 2010, la province de l’Atlantique estimait que cet accord lui avait permis d’empocher seulement un milliard de dollars comparativement à 22 milliards de dollars pour le Québec et évalue qu’à la suite du renouvellement du contrat, Hydro-Québec devrait empocher 1,7 milliard de dollars par année pour l’électricité en provenance du réservoir Smallwood qui alimente Churchill Falls comparativement à
60 millions de dollars annuellement pour Terre-Neuve-et-Labrador. La société d’État québécoise a toujours prétendu en cour, avec, succès, qu’à la signature du contrat il y a 47 ans, c’est elle qui a tout payé et qui a pris tous les risques.

La centrale hydroélectrique souterraine de Churchill Falls est aménagée sur le cours supérieur du fleuve Churchill, au Labrador. Avec une puissance installée de 5 428,5 mégawatts (MW)*, elle constitue la deuxième plus grande centrale souterraine au monde derrière la centrale Robert-Bourassa à la baie James dans le nord du Québec.

*1 MW = 1000 kilowatts (KW)

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Publié le 24 octobre, 2016, dans la publication : Numéro 18 Volume 34

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Publié sur le site le 24 octobre 2016

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