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  • Prévention des incendies

  • Utilisation inadéquate de  liquides inflammables

    Prévention des incendies

    Une 19 décembre, 2016

    Utilisation inadéquate de liquides inflammables

  • Formation spécialisée

    Service de prévention des incendies

    Formation spécialisée

Prévention des incendies

Utilisation inadéquate de  liquides inflammables

Prévention des incendies

Une 19 décembre, 2016

Utilisation inadéquate de liquides inflammables

Formation spécialisée

Service de prévention des incendies

Formation spécialisée

Prévention des incendies

Utilisation inadéquate de liquides inflammables

par Éric Cyr

Le préventionniste incendie Yan Shaw et sa conjointe Catherine Joly-Cardinal se sont sentis interpellés lorsqu’une autre  grave tragédie impliquant une mauvaise utilisation d’un liquide inflammable est survenue à Fermont, le 2 décembre dernier, nécessitant le transfert de Jimmy McKinnon à l’unité des grands brûlés de l’Est-du-Québec à l’hôpital de l’Enfant-Jésus du Centre hospitalier affilié universitaire de Québec. Ils ont fait preuve de courage en choisissant de parler ouvertement de leur expérience afin de sensibiliser la population aux dangers d’une utilisation inappropriée de combustibles.

Le couple songeait déjà à attirer l’attention des citoyens de la région afin de les avertir des dangers d’une telle pratique alors que le triste événement est survenu faisant remonter de mauvais souvenirs à la surface. Catherine a été victime d’un accident similaire qui l’a plongée dans le coma durant six semaines, le 12 novembre 2015. Elle a dû entreprendre une réhabilitation complète et réapprendre à manger et à marcher. « Même un an plus tard, je fais seulement le dixième de ce que je faisais avant. J’ai tout de même été chanceuse de passer à travers, car ils me donnaient seulement 20 % de chance de survie. » M. Shaw parle de l’importance d’employer du matériel homologué.

« Ma femme a utilisé un liquide inflammable pour allumer le poêle à bois une seule fois dans sa vie et le pire s’est produit. On pense que ça n’arrive qu’aux autres. Il faut arrêter de croire à la pensée magique, une telle situation peut arriver à n’importe qui. »

Éviter une autre catastrophe

Ce deuxième épisode n’est pas isolé, puisque d’autres accidents moins graves sont survenus à Fermont.

« Il ne faut pas prendre cela à la légère et miser sur la prévention afin d’éviter que d’autres vies soient affectées », confie M. Shaw.

Ce dernier considère que c’est le temps d’agir afin d’enrayer cette pratique courante, mais dangereuse. Sa conjointe, qui se remet lentement de ses blessures qui ont laissé des séquelles puisqu’elle n’a pas la motricité d’avant, explique qu’il est préférable et fortement conseillé d’utiliser des matières solides qui ne développent pas de vapeurs et de gaz. « On vit dans un monde où tout va vite, mais une fraction de seconde peut changer votre vie à jamais. » Elle parle d’une autre victime qu’elle a croisée au centre des grands brûlés et qui avait allumé un feu extérieur avec du liquide inflammable en croyant qu’il n’y avait aucun risque, mais la vapeur a engendré une explosion. Pendant que Catherine était hospitalisée durant six mois consécutifs à Québec, elle a constaté que la principale cause des brûlures graves était une mauvaise utilisation de liquides inflammables incluant le liquide à fondue et pour allumer les poêles à bois et les feux de joie. « J’ai rencontré une dame qui s’est retrouvée là simplement parce qu’elle avait débouché une canne de gelée pour fondue qui lui a explosé au visage à cause de l’émanation de vapeurs. » Je tiens à remercier la population de la région pour son aide durant cette épreuve difficile.

Le couple souhaite par sa démarche éviter que d’autres drames reliés à une utilisation inconvenable de liquides inflammables se produisent.

Publié le 19 décembre, 2016, dans la publication : Numéro 22 Volume 34

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Publié sur le site le 19 décembre 2016

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Service de prévention des incendies

Formation spécialisée

par Éric Cyr

Des pompiers de la caserne locale ont eu l’occasion de bénéficier de plusieurs formations dispensées par des formateurs de l’École nationale des pompiers du Québec (ENPQ) qui se sont déplacés à Fermont afin d’offrir des cours adaptés aux réalités du milieu dans lequel ils évoluent. La dernière en lice s’est déroulée à la fin octobre et une douzaine de pompiers y ont pris part.

Selon le directeur du Service de prévention des incendies de la Ville de Fermont, Jean-Sébastien Allard, douze candidats ont été retenus pour suivre une formation de 30 heures avec un évaluateur de l’ENPQ en désincarcération à la fin octobre. Ce programme permet de développer les compétences et les techniques visant à dégager et sauver des personnes emprisonnées dans un véhicule à la suite d’un accident. Les pompiers choisis ont tous réussi leurs examens de qualification professionnelle permettant l’obtention de la certification « désincarcération ». Durant la période estivale, six pompiers avaient aussi reçu une formation de 30 heures dans le cadre du programme « opérateur de véhicule d’élévation » et destiné à développer leurs compétences relatives à l’opération d’un véhicule d’urgence muni d’un dispositif aérien et plus spécifiquement le maniement de l’échelle aérienne.

Brigade polyvalente et qualifiée

« On cible les candidats selon leur expertise et leurs habiletés. On va avoir atteint nos objectifs de formation pour la caserne. On a 27 pompiers qui disposent au moins de la formation « pompier 1 », qui permet de développer l’ensemble des compétences essentielles en combat d’incendie et en intervention en présence de matières dangereuses, ce qui signifie qu’ils ont reçu un minimum de 300 heures de formation. Un autre pompier est actuellement en formation en vue de l’obtention de ce titre. »

La brigade incendie fermontoise peut compter sur 30 pompiers dont 11 officiers incluant le directeur Jean-Sébastien Allard, le capitaine Yann Shaw et le pompier comptant le plus d’années de service, le lieutenant Claude Meilleur qui cumule 31 ans d’ancienneté et qui s’est vu honorer par le gouverneur général du Canada David Johnston qui lui a décerné la médaille de pompiers pour services distingués en reconnaissance de ses nombreuses années de conduite exemplaire au service de la sécurité publique au Canada, lors de son passage à Fermont en septembre 2014.

M. Meilleur qui s’est joint à la brigade en janvier 1985 confie modestement : « J’ai un grand intérêt dans cette profession qui est aussi une passion. » Un autre pompier, Luc Rivière qui occupe le poste de lieutenant cumule pour sa part 27 ans au sein de la brigade locale à laquelle il a adhéré en août 1989. Le directeur du service, Jean-Sébastien Allard confie : « Je suis très fier de pouvoir compter sur des collègues compétents de la brigade incendie qui sont qualifiés dans toutes les disciplines afin d’offrir un service sur mesure à la population. »

Collaboration fructueuse

Le Service de sécurité incendie souhaite remercier la minière ArcelorMittal d’agir en bon citoyen corporatif et de sa très bonne collaboration lorsque la nécessité d’une libération de certains de ses employés qui font partie des pompiers volontaires est nécessaire dans le cadre d’une formation ou d’une intervention. Un protocole a été établi et instauré entre la compagnie e la Ville de Fermont qui peut s’appuyer sur une nouvelle technologie qui informe les pompiers que leur présence est requise dans le cadre d’une opération d’urgence. Ceux-ci peuvent recevoir une deuxième alarme même au travail.

« Il est essentiel pour une brigade de pouvoir compter sur cet appui et ce soutien pour ses effectifs. Un renfort et une sécurité accrue font toute la différence. Il est important de disposer d’une équipe de relève pour prêter main-forte. »

Publié le 7 novembre, 2016, dans la publication : Numéro 19 Volume 34

  • Brigade incendie fermontoise
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Publié sur le site le 7 novembre 2016

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