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  • Une vie en caricatures

    Gilles Létourneau

    Une vie en caricatures

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    Centres de la petite enfance

    Une 15 novembre, 2021

    Négociations et grève de trois jours

Numéro_19

Une vie en caricatures

Gilles Létourneau

Une vie en caricatures

Nouveau centre de perfectionnement

Prévention des incendies

Nouveau centre de perfectionnement

Investissements majeurs à Port-Cartier

ArcelorMittal

Investissements majeurs à Port-Cartier

Négociations et grève de trois jours

Centres de la petite enfance

Une 15 novembre, 2021

Négociations et grève de trois jours

Gilles Létourneau

Une vie en caricatures

par Éric Cyr

Originaire de Longue-Rive (autrefois Sault-au-Mouton), l’artiste nord-côtier Gilles « Letour » Létourneau vit aujourd’hui une vie paisible de retraité à Ragueneau où il s’adonne régulièrement à l’art qu’il affectionne particulièrement, la caricature, qui a pris au cours des années le pas sur la peinture.

Celui qui admire le travail du caricaturiste Serge Chapleau a toujours eu un intérêt pour la bande dessinée. Il lisait des bédés de Bob Morane et de Lucky Luke dans sa jeunesse avant d’éprouver une certaine fascination pour le dessin. À l’adolescence, il avait bien hâte de mettre la main sur le journal Le Soleil de son père afin d’y découvrir la caricature du jour. M. Létourneau, qui a aussi écrit de la poésie, a commencé à peindre des tableaux dans le début de la vingtaine en 1974 avant de troquer, après sa retraite de l’aluminerie Reynolds de Baie-Comeau en 2012, le pinceau pour la plume en produisant des caricatures qu’il considère humblement comme un passe-temps.

M. Létourneau confie de sa voix rauque qu’il peint encore parfois à l’occasion, mais que le dessin satirique occupe quotidiennement ses pensées et qu’il se sent interpellé par certains sujets qui exigent qu’il les couche sur papier, ce qu’il fait d’abord sous forme de dessin au crayon de plomb puis au stylo-feutre noir avant de les parfaire avec minutie en y ajoutant de la couleur à l’étape finale. « Une image vaut mille mots comme le dit le dicton. Ça allume mon intellect. J’aime l’actualité politique et cela me fournit de la matière, mais la caricature peut aussi permettre de rendre hommage, de dénoncer, ou, sous sa forme « bonbon », de simplement faire rire. En vieillissant, on devient parfois désabusés et cette forme d’art m’aide à conserver mon côté enfantin. C’est une sorte d’armure contre le côté sombre et négatif de la vie afin de ne jamais être blasé et de ne pas glisser vers le côté obscur. Ça donne l’impression d’avoir un certain pouvoir afin de remanier des événements en les reformulant et en les rendant importants. »

Les premières esquisses de M. Létourneau ont été réalisées en noir et blanc et son art a par la suite évolué vers la couleur. « Pour trouver un sujet, je lisais auparavant les gros titres des informations dans les journaux puis de nos jours je m’oriente plus sur Internet. Un mot, une expression ou une photo peuvent m’inspirer. C’est difficile à expliquer. C’est en quelque sorte comme un éclair au cerveau qui m’incite à créer une œuvre qui évolue en complexité selon la composition, le nombre de personnages et la mise en page. » Parfois aussi il trouve des idées en marchant. « Il n’y a rien comme la marche pour s’aérer l’esprit. »

M. Létourneau qui a été par le passé caricaturiste pour deux médias écrits nord-côtiers, Le Manic et le journal Plein Jour, collabore actuellement avec Le Trait d’union du Nord et prend à l’occasion des contrats de caricatures de grand format pour des gens qui prennent leur retraite. Il a publié à compte d’auteur en 2011 le livre Coups de crayon caricatures qui regroupe plusieurs de ses caricatures de cette époque. L’ouvrage autoédité à une centaine d’exemplaires est disponible pour consultation à la bibliothèque de Fermont. Pour découvrir certaines de ses œuvres, vous pouvez aller voir son profil Facebook : Gilles Letour Létourneau Caricaturiste.

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Publié le 15 novembre, 2021, dans la publication : Numéro_19 Volume 39

  • Artiste visuel
  • Caricatures
  • Caricaturiste
  • Côte-Nord
  • Dessin de presse
  • Dessin satirique
  • Gilles Létourneau
  • Letour

Publié sur le site le 15 novembre 2021

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Prévention des incendies

Nouveau centre de perfectionnement

par Éric Cyr

Une nouvelle infrastructure destinée à la formation et au perfectionnement des compétences des pompiers de la caserne 12, intégrée au Centre des mesures d’urgence de Fermont, a été édifiée cet été. Adjacent aux installations existantes, ce nouvel élément est constitué d’une imbrication de trois conteneurs, l’emboitement aménagé formant une imitation de maison avec toutes les composantes retrouvées lors d’une véritable intervention.

L’assemblage qui comprend des escaliers, des marches, des portes et des fenêtres et qui inclura éventuellement des murs amovibles, une machine à produire de la fumée et un mobilier, imite parfaitement le contexte que les pompiers peuvent retrouver sur les lieux d’une intervention domiciliaire classique. La ressource, qui constitue un atout, favorise des simulations préalables à un déplacement et permet aux pompiers d’être mieux préparés lors d’une situation d’urgence réelle. Ceux-ci peuvent dorénavant exercer leurs habiletés dans un contexte propice à l’assimilation de connaissances et à l’acquisition d’expertise lors d’une entrée par effraction, ventilation, recherche, évacuation et sauvetage de victimes, alimentation en eau, déploiement de lances d’incendie, extinction de feux, etc.

Modernisation et transition

L’ancien directeur du Service de prévention des incendies de la Ville de Fermont, Jean-Sébastien Allard, qui a exercé cette fonction durant près de 16 ans, parlait à l’époque d’une installation d’appoint répondant à un besoin justifié et qui améliorerait grandement l’efficacité des interventions en diminuant considérablement le temps de réponse en situation d’urgence. « Tout a été prévu et aménagé en fonction d’assurer un plein potentiel et le déploiement le plus rapide possible en cas de danger. » Le directeur par intérim de la caserne 12 qui lui a succédé, Yan Shaw, confie : « Il était prévu d’ériger cette maison d’entraînement afin de permettre aux pompiers de parfaire leurs connaissances dans le cadre d’une simulation d’incendie dans un lieu physique semblable en tous points à la réalité observée sur le terrain. L’évolution du projet d’aménagement était en branle depuis un certain temps déjà et c’est mon prédécesseur, M. Allard, qui a orchestré la concrétisation du dossier qu’il a finalisé juste avant son départ. Je lui en suis fort reconnaissant, tout comme pour ses nombreuses années dévouées au poste qu’il a récemment quitté pour occuper de nouvelles fonctions ailleurs, car ce nouvel outil, qui répond aux exigences de conformité et qui respecte les normes de santé et de sécurité, s’avérera très utile lors de formations, de perfectionnements, et dans le cadre d’examens obligatoires de l’École nationale des pompiers du Québec. »

Selon le directeur général de la municipalité nordique, Claude Gagné, ce récent ajout totalisant un peu plus de 157 000 $ est planifié depuis longtemps et est intégré au plan de construction du bâtiment central qui s’est terminé en janvier 2017. C’est la firme québécoise spécialisée dans la vente et la transformation de conteneurs, Conteneurs Experts, qui a obtenu le contrat à la suite d’un appel d’offres public. L’entreprise a modifié le produit original afin de l’adapter et de le modeler aux besoins particuliers des pompiers locaux.

Cheminées

L’automne constitue une période propice au ramonage des cheminées pour les personnes qui utilisent un poêle à bois comme moyen de chauffage pour leur domicile principal ou leur chalet. Le Service de prévention des incendies de Fermont, qui prête des brosses et des tiges de ramonage aux citoyens qui en font la demande, recommande aux gens d’effectuer un entretien de leurs âtres, foyers et cheminées avant l’hiver.

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Publié le 15 novembre, 2021, dans la publication : Numéro_19 Volume 39

  • Caserne 12
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  • Fermont
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Publié sur le site le 15 novembre 2021

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ArcelorMittal

Investissements majeurs à Port-Cartier

par Éric Cyr

Source photo : Facebook François Legault. Légende photo de gauche à droite : le chef de la direction du groupe ArcelorMittal, Aditya Mittal, le premier ministre du Québec, François Legault, et le président et PDG d’AMEM, Mapi Mobwano, lors de la CoP 26 à Glasgow en Écosse.

Québec et ArcelorMittal s’allient dans un projet qui réduira les émissions de gaz à effet de serre (GES) de façon importante à l’usine de bouletage de Port-Cartier sur la Côte-Nord et à travers le monde. L’entreprise va investir 205 millions de dollars pour modifier son procédé industriel afin d’y produire uniquement des boulettes de fer à réduction directe à compter de 2025. À cette fin, la multinationale bénéficiera d’un montant de 80 M$ du Programme d’aide financière à l’investissement pour les consommateurs de grande puissance offert par le gouvernement du Québec.

Le premier ministre du Québec, François Legault, en a fait l’annonce, le 3 novembre dernier, en compagnie du chef de la direction du groupe ArcelorMittal, Aditya Mittal, et du président et chef de la direction (PDG) d’ArcelorMittal Exploitation minière Canada (AMEM), Mapi Mobwano, en marge de la 26e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CoP 26) qui se tenait à Glasgow en Écosse. Le chef de l’État québécois confie : « Je suis très content d’annoncer que le gouvernement du Québec va contribuer à un projet de 205 M$ d’ArcelorMittal pour augmenter la production d’acier vert. La participation du Québec va être un rabais d’électricité d’environ 80 M$. Ça va permettre de réduire les GES de l’usine d’ArcelorMittal à Port-Cartier et ça va surtout permettre de produire au Québec un matériau stratégique pour diminuer les émissions de l’industrie de l’acier au niveau mondial. L’usine à Port-Cartier va maintenant dédier toute sa capacité de production à des boulettes qui ont une teneur plus élevée en fer. »

M. Legault poursuit : « Ça montre qu’au Québec, on peut à la fois réduire nos émissions de GES et aider le reste de la planète à faire de même. Avec ce projet, l’usine de Port-Cartier va devenir l’un des plus grands producteurs de boulettes de fer à réduction directe au monde. Le marché se dirige de plus en plus vers cette technologie. On s’assure donc qu’ArcelorMittal va continuer de créer de la richesse sur la Côte-Nord pour longtemps. On positionne nos régions au cœur de l’économie verte de demain. Je pense aussi que ça envoie aussi un message très clair aux grandes entreprises qui s’intéressent au Québec. Le Québec a tout ce qu’il faut pour être une terre d’accueil idéale pour l’économie verte. On peut offrir de l’énergie propre à un prix très compétitif. On a une expertise grandissante dans les domaines des transports électriques, des batteries, de l’hydrogène vert et de l’aluminium vert. Notre gouvernement va continuer d’investir pour accélérer les choses. »

ArcelorMittal évalue que ce projet permettra d’abaisser ses émissions annuelles de GES de 200 000 tonnes d’équivalent CO2 (gaz carbonique ou dioxyde de carbone) au Québec à compter de 2025, ce qui représente une atténuation de 16 % des GES de l’usine. C’est l’équivalent de retirer 57 600 voitures des routes québécoises. Cette initiative va aussi permettre de comprimer les émissions des aciéries de 2,7 mégatonnes (Mt) de CO2 par année au pays et à l’international. C’est l’équivalent de plus de 778 000 voitures de moins sur les routes d’ici 2030.

Le PDG d’AMEM, Mapi Mobwano, est heureux de l’aboutissement de la démarche : « Nous sommes très fiers de lancer ce grand projet qui assurera la pertinence et la pérennité de notre usine de Port-Cartier pour l’ensemble des opérations du groupe ArcelorMittal. Les boulettes à réduction directe que nous y produirons à partir de 2025 contiennent une très faible teneur en silice et une haute teneur en fer. Elles constitueront un produit nettement stratégique dans le cadre de la décarbonisation entreprise par plusieurs aciéries qui convertissent leurs opérations vers des fours à arcs électriques, positionnant de ce fait notre usine comme une référence à l’échelle internationale. »

Pour mieux comprendre …

– Les boulettes à réduction directe sont utilisées dans le circuit de production de l’acier utilisant des fournaises à arcs électriques, qui requiert des intrants présentant une concentration élevée en fer et une faible présence de silice. Ce mode de fabrication est appelé à remplacer celui utilisant les hauts fourneaux qui est plus polluant. Ces boulettes d’oxyde de fer à basse teneur en silice sont hautement stratégiques, car elles sont utilisées par les aciéries qui se convertissent aux fours à arcs électriques pour réduire leurs émissions de GES. Cette transformation, entamée par plusieurs aciéries, nécessite une augmentation de l’approvisionnement en boulettes à réduction directe.

– Le projet d’investissement de 205 M$, destiné à une transformation du procédé à l’usine de bouletage de Port-Cartier, consiste à implanter un système de flottation qui permettra de réduire de manière importante la silice qui se trouve dans le concentré de fer et de produire une boulette de fer de très grande qualité.

– ArcelorMittal prévoit la création de près de 250 emplois (avec des pointes à 300 emplois) durant la construction qui devrait commencer à la mi-juin 2023 et se terminer à la fin de 2025. Une dizaine d’emplois permanents seront par la suite créés pour l’exploitation.

– La multinationale doit bénéficier du Programme d’aide financière à l’investissement pour les consommateurs de grande puissance offert par le gouvernement du Québec. Une fois le dossier complété, cette aide, sous la forme d’une réduction de ses coûts d’électricité, devrait s’élever à près de 80 M$. L’aide est sujette à une bonification si certains critères concernant la réduction de GES sont atteints.

– Le groupe ArcelorMittal vise la carboneutralité pour l’ensemble de ses activités internationales d’ici 2050.

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Publié le 15 novembre, 2021, dans la publication : Numéro_19 Volume 39

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Publié sur le site le 15 novembre 2021

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Centres de la petite enfance

Négociations et grève de trois jours

par Éric Cyr

Légende photo : Les locaux exigus du CPE Le Mur-mûr sont fermés durant la grève.

Les travailleuses et travailleurs des centres de la petite enfance (CPE) de la Côte-Nord syndiqués à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), incluant ceux du CPE Le Mur-mûr de Fermont, ont été en grève les 2, 3 et 4 novembre 2021 afin d’accroître la pression sur le gouvernement du Québec alors que les négociations s’intensifient.

En plus d’avoir manifesté devant leurs établissements respectifs, les 2 et 4 novembre, à Baie-Comeau, les travailleuses et travailleurs baie-comois se sont rassemblés, le 3 novembre en matinée, devant l’installation du CPE Les P’tits Bécots. Du côté de Sept-Îles, une marche a eu lieu, le 2 novembre, sur le boulevard Laure en présence du président de la Fédération de la santé et des services sociaux-CSN, Jeff Begley. Le lendemain, le 3 novembre, les travailleuses septiliennes ont été appuyer leurs collègues du CPE Touchatouille de Port-Cartier, affiliés au Syndicat des Métallos, avant d’être de retour devant leurs établissements la journée suivante pour la continuation de la lutte.

Les 11 000 travailleuses et les travailleurs des CPE affiliés à la CSN se sont dotés d’un mandat de 10 jours de grève à la fin de l’été. Une première journée de grève a eu lieu le 24 septembre et deux autres les 14 et 15 octobre. Les représentantes et représentants des salariés jugent toutefois que ces trois autres journées sont nécessaires en raison du peu de progrès réalisé à la table de négociation dans les dernières semaines.

« Nous avons le devoir de continuer à mettre de la pression sur le gouvernement. Accepter ce que Québec nous offre et signer une entente à rabais sont les pires choses que nous pourrions faire en ce moment. Ça ferait en sorte que les travailleuses continueraient d’être surchargées, qu’elles continueraient d’être sous-payées, et qu’elles continueraient de quitter leur emploi »,déclare le président du Conseil central Côte-Nord-CSN, Guillaume Tremblay.

« Nous sommes conscients que nos journées de grève peuvent compliquer la vie des parents et nous en sommes désolés, car nous savons que beaucoup d’entre eux nous appuient dans notre lutte. Il est très malheureux que les parents aient à subir les conséquences de l’obstination du gouvernement, mais c’est un mal nécessaire si l’on veut sauver le réseau. Mieux vaut être fermés pour trois jours que fermés pour toujours ! », explique la présidente du STT des CPE de Sept-Îles, Stéphanie Tanguay. « En plus d’augmentations salariales équitables pour tous les titres d’emploi, les travailleuses et travailleurs revendiquent davantage de soutien pour les enfants à besoins particuliers, le respect des ratios d’enfants par éducateur ou éducatrice, ainsi que des solutions concrètes pour lutter contre la surcharge de travail », conclut la présidente du STT des CPE de la Manicouagan-CSN, Julie Pellerin.

Avec un coût de la vie qui a augmenté de 4,1 % en un an et des primes d’assurance qui bondissent sans cesse, les éducatrices du CPE Touchatouille de Port-Cartier ont imité leurs collègues de Fermont en se prononçant à l’unanimité (100 %) en faveur d’un mandat de grève générale, le 5 octobre, avant de déclencher une grève, le 13 octobre. « Le message de nos membres est limpide : elles en ont assez de l’appauvrissement. Détentrices d’un diplôme technique en éducation à la petite enfance, les éducatrices sont les techniciennes les moins bien payées, souvent moins que celles qui détiennent un diplôme d’études professionnelles du secondaire qui travaillent dans le réseau de l’éducation », expliquent les représentants du Syndicat des Métallos, Sonia Charrette et Dany Maltais. La présidente de la section locale 7065 des Métallos du CPE Touchatouille, Patsy Ouellet, renchérit : « On en a assez d’être laissées pour compte et traitées comme de simples ‘gardiennes d’enfants’. Nous prenons soin de ce qui est le plus précieux pour les familles de notre région, nos enfants. On demande d’être reconnues et que nos emplois soient valorisés à la hauteur de ce qu’on fait. »

Les éducatrices des deux CPE situés en région minière soulignent à quel point il y a un grand décalage entre les salaires et l’évolution des prix dans leur région et l’immobilisme de leur salaire, voire les reculs des dernières années.

CPE Le Mur-mûr
Les enjeux locaux

Les clauses de disparités régionales constituent un achoppement aux négociations actuelles qui ont cours avec le gouvernement du Québec pour les employées du centre de la petite enfance (CPE) Le Mur-mûr de Fermont. Selon le Syndicat des travailleuses et travailleurs (STT) du CPE Le Mur-mûr-CSN, qui représente les employées fermontoises, il est clair qu’à l’heure actuelle les salaires et les conditions de travail ne suivent pas l’augmentation du coût de la vie dans la profession et c’est encore plus vrai à Fermont. Le STT du CPE Le Mur-mûr demande donc une bonification nécessaire qui consisterait en un versement de deux indemnités de voyage (billets d’avion) de 850 $ ainsi qu’une prime d’éloignement de 2,75 $ l’heure. De son côté, la direction en place souhaite retirer des acquis déjà instaurés par le passé soit le versement d’une seule indemnité de voyage de 825 $ et une prime d’éloignement de 1,10 $ l’heure. Le syndicat considère que ces éventuels reculs sont inacceptables, que la lutte menée actuellement est d’une importance cruciale pour les familles et la population fermontoise et que les travailleuses du CPE local sont essentielles au bon fonctionnement de l’économie d’ici. Selon l’organisation syndicale, refuser de reconnaître le besoin d’améliorer les clauses de disparités régionales, c’est refuser de reconnaître les réalités de la vie à Fermont.

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Publié le 15 novembre, 2021, dans la publication : Numéro_19 Volume 39

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Publié sur le site le 15 novembre 2021

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