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Churchill FALLS

Encore un incendie de forĂŞt

par Éric cyr

Légende : Sur la photo, le feu de forêt de Churchill Falls de mai dernier. Source photo : Robert Dawe.

Un feu de forêt d’envergure majeure s’est déclenché dans le secteur de Churchill Falls dans l’Ouest du Labrador, le 28 mai 2025, laissant craindre pour la petite ville nordique et les installations de l’importante centrale hydroélectrique de l’endroit. Des dommages ont été causés au réseau de distribution lorsqu’une ligne de transmission d’énergie a été touchée entraînant une panne d’électricité de plusieurs heures dans les agglomérations urbaines de Labrador City et de Wabush, situées à environ 245 kilomètres de là, avant son rétablissement.

Un mouvement de panique s’est installé au sein de certains citoyens des localités avoisinantes, dont ceux de la plus populeuse de la région, Labrador City, qui ont eu à subir l’été passé, tout comme ce fut le cas au préalable pour les résidents de Churchill Falls, une évacuation forcée causée par un incendie de forêt, ce qui a laissé des traces. Étant donné que la quasi-totalité des commerces et magasins qui étaient privés d’électricité a dû fermer leurs portes, plusieurs résidents de ces deux villes minières se sont rendus à une trentaine de kilomètres dans la municipalité de Fermont au Québec, qui disposait toujours de courant, pour s’approvisionner en carburant (essence, diesel) à la seule station-service locale et se ravitailler en denrées alimentaires au marché d’alimentation Coop Metro. Cet achalandage accru a engendré une file de véhicules qui se sont agglutinés à la manière d’un convoi autoroutier le long du boulevard Jean-Claude-Ménard et la rue Le Carrefour à l’entrée de cette autre communauté minière en sol québécois durant une longue période notamment en avant du mur-écran de Fermont en attendant de pouvoir faire le plein de leurs automobiles.

Deux avions-citernes et deux hélicoptères bombardiers d’eau ont été déployés sur les lieux afin de combattre le brasier hors de contrôle et de tenter de le maîtriser. Dès le lendemain, le mouvement du vent a changé de trajectoire. Le souffle s’est heureusement orienté dans la direction opposée, ce qui a poussé les flammes à contresens de l’emplacement de la station hydroélectrique et du petit patelin qui dénombre un peu moins de 1000 habitants et en propulsant leur trajectoire vers l’est, ce qui a permis d’épargner les infrastructures et d’éviter le pire. Une pluie abondante durant les jours suivants a aidé les soldats du feu en contribuant à réduire l’ampleur et la taille de la fournaise. Les efforts des pompiers forestiers combinés à la météo pluvieuse, qui a grandement contribué à la lutte sur le terrain, ont finalement eu raison de ce monstre dévoreur d’arbres en le réduisant à néant, cependant ceux-ci demeurent sur le qui-vive et ne baissent pas la garde, car la saison des incendies pourrait malheureusement s’annoncer à nouveau chaude cette année si l’on observe ce qui se passe en parallèle avec des feux de forêt de grande ampleur qui embrasent plusieurs territoires boisés du Nord de l’Ouest canadien.

Cette situation d’urgence a donné l’occasion à l’Organisation municipale de sécurité civile (OMSC) qui a tenu une séance publique d’information relative à la sécurité civile à Fermont un peu moins d’un mois avant l’incendie de tester ses mesures d’urgence en vigueur localement en cas de catastrophes naturelles. Cette cellule de crise est constamment prête à intervenir de concert avec de nombreux partenaires qui ont chacun une mission précise qui relève de leur champ d’expertise.

L’été 2024

Durant la dernière saison estivale, des incendies de forêt d’une ampleur sans précédent ont fait rage au Labrador et sur la Côte-Nord du Québec. Au Labrador, près du tiers de la population a été déplacée dans le cadre de deux évacuations orchestrées en moins d’un mois par les autorités de Terre-Neuve-et-Labrador. L’évacuation de Labrador City qui a suivi celle de Churchill Falls est la plus importante à ce jour dans cette province. La Côte-Nord a aussi été aux prises avec des feux de forêt hors de contrôle disséminés un peu partout sur son territoire.

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Publié le 10 juin, 2025, dans la publication : Numéro_11 Volume_43

  • Approvisionnement
  • Avions-citernes
  • Catastrophes naturelles
  • Centrale hydroĂ©lectrique
  • Citoyens
  • Feu de forĂŞt
  • Organisation municipale de sĂ©curitĂ© civile
  • Ouest du Labrador
  • Panique
  • Secteur de Churchill Falls
  • SĂ©curitĂ© civile
  • Terre-Neuve-et-Labrador
  • Ville nordique

Publié sur le site le 10 juin 2025

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Soins et contrĂ´le des animaux

Le refuge animalier de Wabush fait peau neuve

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, le convoi transportant les six roulottes de chantier sur la route en direction de Wabush. Source photo : Faiths Haven

Le refuge pour animaux de l’Ouest du Labrador, Faiths Haven, un organisme sans but lucratif qui a pignon sur rue dans le parc industriel de Wabush, a reçu la livraison de six roulottes de chantier, arrivées par la TransQuébec-Labrador (autoroute 500), le 5 mai 2025. Après un long parcours par camions-remorques à partir de Happy Valley-Goose Bay, ces infrastructures seront assemblées et utilisées afin de construire un tout nouveau bâtiment dédié aux animaux abandonnés ou errants de la région.

Les animaux qui sont apportés au lieu de protection sans euthanasie et dont des intervenants bénévoles prennent soin, principalement des chats, des chiens et des lapins, pourront profiter de nouvelles installations mieux adaptées, plus modernes et beaucoup plus grandes. Elles seront érigées sur un terrain de trois acres qui a généreusement été concédé par la minière Tacora Resources dans le quartier industriel de Wabush à proximité de celles qui existent actuellement. Ce nouvel endroit qui a obtenu l’aval de l’administration municipale de la Ville de Wabush aura la même vocation que la précédente ressource en permettant notamment de proposer des services pour les animaux en difficulté et de les héberger de façon confortable et sécuritaire afin de faciliter leur transition après leur avoir offert des soins vétérinaires à la clinique vétérinaire locale pour s’assurer de leur bien-être. Leur séjour se termine habituellement à moyen ou à long terme par une adoption par un propriétaire attentionné ou une bonne famille, mais parfois aussi, malheureusement et seulement si absolument nécessaire, par une euthanasie dans les cas les plus graves.

Dynamisme et enthousiasme

« Nous sommes ravis d’ouvrir notre nouvel abri pour animaux. Les plans sont déjà prêts et nous avons hâte que les travaux commencent. Nous disposons de six grandes caravanes de chantiers et bureaux mobiles pour concrétiser ce projet de longue haleine qui a été amorcé il y a déjà plusieurs années. L’objectif est d’offrir un service de refuge animalier exceptionnel qui répondra aux nombreux besoins de nos communautés », confie la présidente de l’organisation, Kelly Pafford. Elle remercie les partenaires de la démarche, des entreprises du milieu et la population, qui ont fait preuve de grande générosité en contribuant d’une façon ou d’une autre pour la cause animale, notamment par des dons, et en particulier l’homme d’affaires Don Stoddard, qui a aidé à l’acquisition des bâtiments, et à Jim’s Garage et WLB Operations, qui les ont transportés et déplacés.

« Le refuge pour animaux Faiths Haven tient à souligner la contribution de tous ses bénévoles qui consacrent quotidiennement de leur temps à la cause animale. Sans eux, nous ne pourrions pas accomplir ce que nous faisons. Nous tenons également à remercier les personnes qui nous appuient. Votre soutien est précieux pour nous », conclut la responsable.

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Publié le 27 mai, 2025, dans la publication : Numéro 10 Volume_43

  • Animaux abandonnĂ©s
  • Animaux errants
  • Don Stoddard
  • Faiths Haven
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  • WLB Operations

Publié sur le site le 27 mai 2025

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Besoins accrus en électricité

La ruée vers l’énergie pour les minières

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, le barrage Daniel Johnson à la centrale hydroélectrique de Manic-5. Source photo : Escorte routière Baie-Comeau

Les entreprises minières de la région tant dans la MRC de Caniapiscau que dans l’Ouest du Labrador, qui visent à réduire de façon importante leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) et éventuellement l’atteinte éventuelle de la carboneutralité, sont toutes friandes d’un approvisionnement accru en électricité afin de poursuivre et d’étendre leurs activités tout en s’ajustant à la nouvelle demande mondiale en fer qui s’oriente de façon presque exclusive vers un acier plus vert.

Les acteurs de l’industrie ciblent la fabrication de l’acier par fours à arcs électriques, un procédé d’avenir beaucoup moins polluant et qui a le potentiel de réduire de façon significative les émissions de carbone de l’industrie sidérurgique qui nécessite un apport plus important en électricité afin d’éventuellement remplacer le procédé de transformation actuel qui utilise notamment des combustibles fossiles dans les usines de bouletage de fer.

ArcelorMittal souhaite modifier son procédé industriel à l’usine de bouletage de Port-Cartier afin d’y produire uniquement des boulettes de fer à réduction directe à compter de 2025 et a bénéficié à cette fin de 80 M $ du Programme d’aide financière à l’investissement pour les consommateurs de grande puissance offert par le gouvernement du Québec.

Lors de la distribution des blocs d’énergie de la société d’État Hydro-Québec par le gouvernement du Québec, en novembre 2023, Minerai de fer Québec (MFQ) a obtenu une part des 1000 mégawatts (MW) destinés aux initiatives industrielles en sol québécois en récoltant 25 MW, soit la moitié de ce qu’elle réclamait pour mener à bien l’un de ses nouveaux projets. MFQ considère qu’il existe une possibilité d’accroître sa production grâce au gisement de fer Kami, situé entre Fermont et Labrador City, acquis par sa maison mère Champion Iron en 2021 et qui a aussi acheté l’ancienne usine de bouletage de Pointe-Noire (Sept-Îles), construite en 1965, avec pour objectif de procéder à la remise en service de cette installation qui pourrait éventuellement produire des boulettes de fer à réduction directe de haute pureté en y intégrant des technologies plus efficaces.

Au Labrador

L’industrie minière du Labrador doit également s’ajuster aux impératifs du marché mondial et miser sur une énergie plus propre. Dans cet objectif, le gouvernement du Canada a récemment accordé 18,1 millions de dollars de son Fonds pour une économie à faibles émissions de carbone à la Compagnie minière IOC de Rio Tinto afin de soutenir la décarbonation du traitement du minerai de fer dans ses installations de l’Ouest du Labrador. Ce financement permettra à IOC de réduire la quantité de mazout lourd utilisé dans la production de boulettes et de concentré de minerai de fer. L’entreprise installera une chaudière électrique pour remplacer les émissions provenant de l’utilisation des chaudières à mazout lourd, ainsi que des instruments et des brûleurs à haut rendement énergétique pour réduire davantage la consommation de mazout lourd des machines d’induration, ce qui permettra d’éliminer environ 9 % des émissions de GES de la minière.

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Publié le 16 avril, 2024, dans la publication : Numéro_07 Volume_42

  • Approvisionnements d’électricitĂ©
  • ArcelorMittal
  • Carboneutre
  • DĂ©carbonation
  • GES
  • Hydro-QuĂ©bec
  • Industrie minière
  • Industrie sidĂ©rurgique
  • IOC de Rio Tinto
  • Minerai de fer QuĂ©bec
  • MRC de Caniapiscau
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Publié sur le site le 16 avril 2024

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Besoins énergétiques

La région en quête d’électricité

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

Les besoins énergétiques de la région sont en pleine expansion et les élus et les dirigeants des entreprises minières, principal vecteur économique des localités de la MRC de Caniapiscau et de l’Ouest du Labrador, sont en mode de représentation afin de trouver de nouvelles perspectives d’approvisionnement en électricité, peu importe la source qu’elle soit hydroélectrique ou éolienne.

Les deux lignes de transport d’électricité, en provenance de la centrale hydroélectrique de Churchill Falls, qui alimentent l’Ouest du Labrador, qui ont été construites dans les années 1960, ne suffisent plus pour répondre à la demande. Des membres de la communauté des affaires et des politiciens locaux ayant constaté que ces infrastructures sont saturées réclament une ligne de transmission électrique additionnelle de 1000 mégawatts (mW) avec une station terminale et une ligne de répartition d’électricité dans l’ouest du Labrador qui s’avère nécessaire selon eux afin que les villes de Labrador City et de Wabush entrent dans l’ère de l’acier vert. Ces derniers ont fait valoir, lors du récent sommet socioéconomique sur l’avenir du Labrador Ouest « The Future of Lab. West Summit », que la situation actuelle freine les projets de modernisation et d’expansion des minières de l’endroit en réclamant une nouvelle ligne afin d’appuyer celles déjà existantes, un ajout essentiel afin que la région puisse contribuer davantage à l’économie de cette province. Le gouvernement provincial est réceptif à cette demande et avance que la construction d’une telle ligne pourrait commencer dans deux ans.

Selon le député provincial du Labrador-Ouest, Jordan Brown, du Nouveau Parti démocratique, cette avenue est essentielle afin de propulser l’industrie minière de sa circonscription dans la filière de l’acier vert.

« On doit impérativement s’orienter dans cette direction afin de ne pas être écarté du marché mondial du fer. Il faut s’adapter à la demande et cela va nécessiter des investissements majeurs afin de ne pas sonner le glas des compagnies minières qui exploitent des gisements ferreux localement. »

Le président et chef de la direction de la Compagnie minière IOC, Mike McCann, explique pour sa part qu’une analyse économique démontre que si le projet se concrétise, le produit intérieur brut (PIB) de cette province pourrait croître de 2 %.

Manigances et transparence

Une dĂ©lĂ©gation d’Hydro-QuĂ©bec incluant la vice-prĂ©sidente de la direction, cheffe des infrastructures et du système Ă©nergĂ©tique pour la sociĂ©tĂ© d’État, Claudine Bouchard, Ă©tait de passage Ă  Fermont durant quelques jours Ă  la mi-mars afin notamment de prendre connaissances des besoins Ă©nergĂ©tiques additionnels des minières ArcelorMittal et Minerai de fer QuĂ©bec (MFQ) et discuter avec des reprĂ©sentants de ces entreprises. Après avoir Ă©tĂ© approchĂ©s Ă  l’avance par le journaliste du Trait d’union du Nord Ă  deux reprises au tĂ©lĂ©phone pour fixer un rendez-vous et après avoir reçu Ă  leur demande les questions, les responsables d’Hydro-QuĂ©bec ont finalement dĂ©clinĂ© une entrevue avec la haute dirigeante en prĂ©textant que, selon le chargĂ© d’équipe des relations avec les mĂ©dias pour Hydro-QuĂ©bec, Maxence Huard-Lefebvre : « Malheureusement, l’horaire de Mme Bouchard ne lui permettra pas d’accorder une entrevue lors de sa visite… De plus, nous ne pouvons pas discuter des dossiers de nos clients en entrevues, ceux-ci Ă©tant traitĂ©s de manière confidentielle. »

Avenir énergétique du Québec

Une rencontre entre Hydro-Québec et les élus de la Côte-Nord à laquelle a participé le préfet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent, a eu lieu à Sept-Îles, le 5 avril 2024. D’autres blocs d’énergie pourraient être attribués pour la Côte-Nord. Québec met en priorité deux axes pour les projets nécessitant une grande consommation énergétique : les réductions de gaz à effet de serre (GES) et la création de richesse collective. La société d’État estime qu’elle aura besoin de nouveaux approvisionnements d’électricité à compter de 2027 afin de viser l’atteinte de la carboneutralité d’ici 2050. L’ancienne présidente-directrice générale de la société d’État, Sophie Brochu, voulait amorcer une réflexion sur la tarification de la consommation d’électricité par les acteurs industriels, trop bas selon elle, avant de quitter son poste.

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Publié le 16 avril, 2024, dans la publication : Numéro_07 Volume_42

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Publié sur le site le 16 avril 2024

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L’héritage francophone au Labrador

Tradition culturelle et sportive depuis près de 40 ans

par Éric Cyr

L’Association francophone du Labrador (AFL), qui célèbre son cinquantième anniversaire cette année, a organisé la 39e édition des Jeux franco-labradoriens qui se sont déroulés dans l’Ouest du Labrador, du 10 au 12 mars 2023, en proposant plusieurs manifestations culturelles et sportives en français ponctuées de repas pour les participants francophones et francophiles de la région. Cette coutume permet de célébrer l’hiver en prenant part à diverses activités familiales où règne une ambiance conviviale et chaleureuse.

La mascotte de l’événement, Rigolo, a animé certains segments destinés aux enfants à leur grand bonheur. Le lancement de ce rassemblement annuel, qui a principalement regroupé des adhérents de l’AFL et des représentants d’organismes francophones de l’île de Terre-Neuve notamment de la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL), s’est tenu à la Légion canadienne de Labrador City. L’ouverture officielle fut suivie de trois activités qui se sont déroulées sur place en simultané soit un tournoi de fléchettes, une projection de films produits par l’Office national du film (ONF) et une animation pour les enfants incluant des mimes et un jeu gonflable.

Le lendemain matin, le plein air était au programme au lac Tanya : une course de raquettes juste avant une glissade et un dîner communautaire également à la Légion. En après-midi, un déplacement s’est effectué vers le gymnase du centre récréatif Mike Adam à Wabush pour des compétitions intérieures de badminton et de volleyball. La salle de quilles a par la suite été prise d’assaut par les adeptes de cette discipline venus s’affronter avant les épreuves de natation à la piscine de l’endroit. Des médailles ont été remises aux athlètes qui ont pris part aux compétitions amicales dans les différentes catégories sportives durant la cérémonie de clôture à l’hôtel Wabush, qui coïncidait avec le lancement officiel des festivités soulignant le demi-siècle de l’AFL et qui s’est fait sur place en parallèle. Le tout était agrémenté d’un souper de type buffet au restaurant The Frozen Rooster (Au coq gelé). Ceux qui avaient encore de l’énergie ont pu s’adonner en soirée à du patinage libre à l’aréna de Wabush.

Le dimanche en matinée, des motoneigistes se sont réunis dans le stationnement du restaurant Tim Horton de Labrador City afin de participer à une randonnée qui s’est rendue dans la ville voisine de Fermont pour prendre le déjeuner à la loge des Moose.

La directrice générale de l’organisme, Manel Ben Tahar, est heureuse de constater le dynamisme de la petite communauté francophone et souligne l’implication des membres qui œuvrent activement à préserver leur unicité et leur langue en milieu minoritaire.

« Les Jeux franco-labradoriens ont beaucoup plu à ceux qui s’y sont présentés et qui y ont participé. »

Sur la photo, la mascotte Rigolo prend la pose entourée de plusieurs participants lors du souper de clôture des Jeux franco-labradoriens et du lancement des festivités du 50e anniversaire de l’AFL à l’hôtel Wabush.

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Publié le 27 mars, 2023, dans la publication : Numéro_06 Volume_41

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  • Langue française
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Publié sur le site le 27 mars 2023

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AFL

Tournage Ă  Labrador City

par Éric Cyr

Légende photo : Priscillia Auvray à gauche et Flora Bidaud à droite.

Deux réalisatrices d’origine française, qui habitent aujourd’hui à Montréal, se sont déplacées à Labrador City, du 8 au 15 mars derniers, dans le cadre de la captation d’images destinées à la production d’un court documentaire sur la Communauté francophone accueillante de Labrador City/Wabush. L’initiative orchestrée par la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL) est sous la supervision de l’Association francophone du Labrador (AFL).

Priscillia Auvray, de Sanary-sur-Mer sur la Côte d’Azur, et Flora Bidaud, de Dijon en Bourgogne, collaborent à la concrétisation du film. Leur précieuse expertise est fort utile à leur mission. Mme Auvray a étudié à l’École supérieure de cinéma d’animation Supinfocom Rubika à Valenciennes. Artiste dans le domaine de la création virtuelle depuis une décennie, elle crée des études et des visuels en trois dimensions (3D). Celle-ci met son talent au profit du projet tout comme sa collègue, Flora Bidaud, qui a, pour sa part, œuvré dans le domaine publicitaire dans l’Hexagone et a été cheffe d’équipe et responsable des ressources humaines au studio de divertissement multimédia spécialisé dans la conception et la production d’environnements immersifs, Moment Factory, dans la métropole québécoise où elle a rencontré sa nouvelle partenaire de travail.

Le projet dont l’objectif est de faire découvrir la communauté francophone accueillante de l’ouest du Labrador tombe à pic pour les deux vidéastes qui se perdaient dans un travail alimentaire routinier et souhaitaient délaisser l’industrie pour exploiter un volet plus humain et artistique. Après avoir étudié la proposition, qui consiste en la production d’un court-métrage, elles se regroupent au sein du studio Moti avec l’envie commune de créer dans le cadre d’un collectif afin de mener à bien leur premier contrat cinématographique à l’extérieur du Québec. Elles confient avoir été étonnées de découvrir une petite communauté francophone dynamique au Labrador.

« Nous sommes des créatrices, pas des techniciennes. Nous voulions nous recentrer sur le côté humain de notre métier. Ce n’est pas l’aspect lucratif qui nous intéresse, mais plutôt de mettre à profit notre expérience au profit de la communauté afin de lui donner une visibilité accrue. Nous sommes spécialisées sur des projets à impact positif, c’est ce qui oriente notre démarche actuelle », explique Mme Bidaud qui est très heureuse d’avoir abandonné les tableaux dans Excel et les horaires de vacances pour exploiter son plein potentiel. « Quand nous choisissons un contrat, nous nous investissons de A à Z. Nous aidons à la promotion du contenu audiovisuel. Nous écrivons le script en collaboration avec les partenaires et nous consultons les clients durant tout le processus », poursuit Mme Auvray qui confie que les deux comparses reviendront dans la région du 21 au 27 juin prochains afin de capter d’autres images
destinées à montrer différentes saisons sur le territoire situé immédiatement sous le 53e parallèle.

Les deux femmes qui ont été chanceuses de pouvoir se trouver un forfait couette et café (chambre avec petit déjeuner) à Labrador City planifient déjà leur retour avec enthousiasme.

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Publié le 28 mars, 2022, dans la publication : Numéro_6 Volume_40

  • Association francophone du Labrador
  • CommunautĂ© francophone accueillante
  • Court mĂ©trage
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  • Flora Bidaud
  • Ouest du Labrador
  • Priscillia Auvray
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Publié sur le site le 28 mars 2022

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AFL

Plateforme numérique virtuelle

par Éric Cyr

Sur la photo de gauche à droite : Lamia Gharbi, David Lapierre (agenouillé), Sara Teinturier, Julie Blanchette, la représentante de la députée fédérale du Labrador, Sheryl Lamkin, le député provincial du Labrador Ouest, Jordan Brown, le maire de Labrador City, Brian Barnett, la conseillère municipale, Belinda Adams.

La Communauté francophone accueillante (CFA) de l’ouest du Labrador a dévoilé une nouvelle plateforme numérique virtuelle à la Légion royale canadienne de Wabush, le 27 novembre dernier. Projet coordonné par la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL), il est porté localement par l’Association francophone du Labrador (AFL). Des personnalités politiques de la région étaient sur place pour l’occasion, notamment le député provincial de l’ouest du Labrador, le néodémocrate Jordan Brown et le nouveau maire de Labrador City, Brian Barnett.

Les CFA sont une initiative qui est financée et codirigée par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) et le réseau des organismes francophones hors Québec précisément la Fédération des communautés francophones et acadiennes (FCFA), le Comité atlantique sur l’immigration francophone (CAIF) et les Réseaux en immigration francophone (RIF).  Elle vise à promouvoir l’inclusion et la diversité culturelle pour aider les immigrants d’expression française à s’installer et réussir leur projet d’immigration. Il y a 14 CFA dans tout le pays et chaque communauté est représentée par un agent ou une agente.

Le coordonnateur en immigration de la FFTNL et ancien conseiller pour le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE), David Lapierre, s’est déplacé de la capitale provinciale de Saint-Jean afin de présenter, en compagnie de la directrice générale de l’AFL, Sara Teinturier, cette plateforme virtuelle immersive intitulée « Franco-mosaïque : un voyage culturel à l’ouest du Labrador ». Celle-ci est destinée à accueillir et à soutenir les nouveaux arrivants d’expression française pour s’assurer que ceux-ci se sentent les bienvenus dans la collectivité. Dans ce contexte, cet accessoire se veut un outil d’apprentissage qui renforce l’inclusion et diminue les barrières culturelles entre les nouveaux arrivants et la communauté locale. Elle offre également aux utilisateurs un espace pour partager leurs connaissances, leurs habitudes et leurs coutumes. Comme le titre l’indique, il s’agit d’une mosaïque du patrimoine qui représente les identités francophones dans la communauté de l’ouest du Labrador. M. Lapierre explique que cette démarche favorise une rencontre des gens des communautés ciblées dans un espace virtuel qui inclut le choix d’un avatar et des sons. Le projet vise à tisser des liens durables entre les nouveaux arrivants et les 14 communautés francophones participantes à travers le pays dont l’ouest du Labrador fait partie.

« C’est un projet dynamique en continu qui permet de faire des ajouts. » Selon l’agente de projet pour CFA au Labrador, Lamia Gharbi, le volet interactif permet d’ajouter de nouveaux éléments pertinents. « C’est une initiative innovatrice rassembleuse pour la communauté qui doit s’approprier le contenu. »

Objectifs

Les objectifs de CFA sont de présenter un visage de la communauté francophone de l’ouest du Labrador à toute personne nouvellement arrivée s’intéressant à la minorité francophone de l’ouest du Labrador et de favoriser la prise de conscience en faisant la promotion de l’intégration et de la rétention des nouveaux arrivants locuteurs de français et l’inclusion, pour la communauté elle-même. Bref, la mission de CFA est une mission d’accueil et d’inclusion. Ce projet en continu cible, en plus de certaines régions du Canada, des communautés de cinq pays : la France, des pays africains du Maghreb (Tunisie, Maroc) ainsi que le Sénégal et le Cameroun. La plateforme, qui permet de découvrir la diversité de la francophonie, présente les réalités des francophones de ces régions du monde incluant la situation géopolitique ainsi que des volets culinaires, culturels et démographiques.

Le contenu est accessible à l’adresse internet suivante : https://francolabrador-ouest.ca/

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Publié le 13 décembre, 2021, dans la publication : Numéro_21 Volume 39

  • AFL
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  • CFCA
  • CommunautĂ© francophone accueillante
  • FFTNL
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  • RĂ©fugiĂ©s et CitoyennetĂ© Canada

Publié sur le site le 13 décembre 2021

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