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  • Numéro_11

  • Passion artisanat et restauration

    De multiples talents

    Passion artisanat et restauration

  • En route vers une solution durable

    Transport de marchandises

    En route vers une solution durable

  • Une formatrice polyvalente à Fermont

    Ateliers de danse sur rouli-roulant

    Une formatrice polyvalente à Fermont

  • Inauguration officielle de «La phase II»

    Mine de fer du Lac Bloom

    Une 6 juin, 2022

    Inauguration officielle de «La phase II»

Numéro_11

Passion artisanat et restauration

De multiples talents

Passion artisanat et restauration

En route vers une solution durable

Transport de marchandises

En route vers une solution durable

Une formatrice polyvalente à Fermont

Ateliers de danse sur rouli-roulant

Une formatrice polyvalente à Fermont

Inauguration officielle de «La phase II»

Mine de fer du Lac Bloom

Une 6 juin, 2022

Inauguration officielle de «La phase II»

De multiples talents

Passion artisanat et restauration

par Éric Cyr

Le Fermontois Yan Poirier a un talent inné pour la restauration d’objets en tout genre en plus d’être artisan et de s’adonner à la photographie, un don qu’il a peaufiné en suivant les traces de son père, Donald Poirier, qui, aujourd’hui retraité, fabrique de ravissants jouets en bois recyclé à Sept-Îles pour passer le temps.

La maison et le garage de celui qui est aussi collectionneur ressemblent à une caverne d’Ali Baba. Il parle avec passion des nombreux objets précieux à ses yeux et qu’il affectionne particulièrement. On peut y apercevoir un gramophone Victor Victrola de 1928 qui fonctionne ainsi que des instruments de musique comme un harmonium des années 1930 qu’il a restauré avec l’aide de son paternel à partir de deux modèles identiques. « On l’a complètement démonté et décapé avant de le remonter. Chaque note a deux lamelles », explique celui qui en joue à l’occasion. Il y a aussi un piano Willis & Sons de la fin des années 1800 qu’il a récupéré à Fermont lorsque quelqu’un voulait s’en débarrasser en le jetant aux poubelles. Il s’est alors empressé de contacter des amis afin de l’aider à aller le chercher avant qu’il ne subisse un sort tragique. Après avoir été rescapé des ordures, l’instrument à cordes a lui aussi minutieusement été restauré.

L’art du recyclage

Un jour, il y a une douzaine d’années, son père lui montre une photo d’une petite moto conçue à partir de vieux métaux prise dans un marché aux puces et c’est le déclic qui l’incite à tenter de donner une seconde vie aux matériaux en créant des œuvres originales et des sculptures à partir de métal recyclé. L’artiste autodidacte commence alors à accumuler de vieilles chaînes de bicyclettes, des tondeuses, des souffleuses, des morceaux brisés, de vieux moteurs et de la ferraille qu’il ramasse ou que les gens lui apportent afin d’intégrer des pièces à ses créations. Il a depuis produit plusieurs conceptions artisanales à partir de matériaux en métal récupérés ici et là.

« J’ai toujours eu ça dans le sang. Quand j’étais jeune, j’exprimais ma créativité avec des constructions en jeu de blocs LEGO. Par la suite, j’ai assemblé et réparé des bicyclettes pour le magasin Célavi Sports pour me faire un peu d’argent de poche. Je me suis finalement spécialisé dans les motoneiges et c’est à cette époque que j’ai décidé de devenir mécanicien », confie celui qui est arrivé à Fermont à l’âge de 5 mois en 1978 et qui a obtenu un diplôme d’études professionnelles en mécanique d’engins de chantier.

L’homme aux multiples passions a commencé simultanément plusieurs autres projets avant de souffrir de maux de dos, entre autres la restauration d’une voiture de collection Dodge Challenger RT 1972 de couleur d’origine vert lime et de deux motoneiges de marque Bombardier, soit une Olympique 1964 et une Alpine 1972 à un ski et deux chenilles. Yan Poirier, qui participe souvent aux expositions de l’Association des artistes et des artisans de Fermont, peut compter sur l’œil averti de sa conjointe, Nancy Pageau, qui est aussi une artiste peintre sur verre douée et qui lui donne de bons conseils.

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Publié le 6 juin, 2022, dans la publication : Numéro_11 Volume 40

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  • Recyclage
  • Restauration d’objets
  • Sculptures
  • Yan Poirier

Publié sur le site le 6 juin 2022

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Transport de marchandises

En route vers une solution durable

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

Un comité composé d’acteurs économiques et de partenaires du milieu fermontois préoccupés par les modalités de transport a récemment été fondé et travaille à l’élaboration d’un projet pilote afin de mieux desservir les entreprises d’ici. Ce regroupement aiderait notamment les commerces à réduire les coûts liés à l’acheminement de marchandises et à l’approvisionnement en denrées.

Selon l’agente de développement économique à la MRC de Caniapiscau, Mélanie Roy, le nouveau comité composé de représentants de la MRC de Caniapiscau, de la Ville de Fermont, de la Chambre de commerce Fermont et de six entreprises œuvrant dans des secteurs variés, dont une en économie sociale, sollicite actuellement d’autres établissements commerciaux qui pourraient avoir un intérêt dans un tel concept ou qui voudraient se joindre à cette initiative.

Une association profitable

Mme Roy explique qu’une diminution des coûts de transport serait bénéfique non seulement aux commerçants et aux marchands, mais aussi aux consommateurs. Les instigateurs de cette idée analysent au préalable les besoins des entreprises et les enjeux du transport avant d’étudier et d’envisager différentes options. Ils contactent simultanément les principaux intéressés afin de tenter de trouver des solutions à la problématique des dépenses d’expédition et de livraison de produits qui est en constante augmentation.

« L’objectif principal est d’abord d’évaluer les scénarios possibles et de déterminer les enjeux du milieu en lien avec la logistique de transport afin de mieux comprendre les impacts et les défis associés entre autres aux frais de carburant qui ont récemment subi une hausse vertigineuse. Pour le moment, nous n’écartons aucune piste de solution. »

La Ville de Fermont qui adhère à cette démarche dispose d’un atout puisqu’elle est membre de IVÉO, un organisme à but non lucratif financé par le ministère québécois de l’Économie et de l’Innovation et ses villes partenaires et peut donc compter sur cet appui qui favorise le montage de projets pilotes et le déploiement de solutions innovantes et durables tout en contribuant à accélérer la validation et la commercialisation d’innovations technologiques sur son territoire.

Manifestez votre intérêt

Les gens intéressés par cette nouvelle approche ayant pour but d’améliorer les services en transport et de réduire les frais qui y sont associés peuvent contacter l’agente de développement économique de la MRC de Caniapiscau, Mélanie Roy, par courriel à : mroy@caniapiscau.ca ou par téléphone en composant le 418 287-5339.

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Publié le 6 juin, 2022, dans la publication : Numéro_11 Volume 40

  • Acheminement de marchandises
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Publié sur le site le 6 juin 2022

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Ateliers de danse sur rouli-roulant

Une formatrice polyvalente à Fermont

par Éric Cyr

Bien plus qu’une instructrice de planche à roulettes (skateboard) Ariane Lamontagne-Pruneau a un riche vécu. Membre de l’Union des artistes, la comédienne a décroché plusieurs rôles au cinéma et à la télévision depuis qu’elle a 15 ans et apparaît dans des séries Web et des publicités en plus d’être réalisatrice à l’occasion. Celle qui est également mannequin se lance constamment des défis et fonce dans ses peurs, ce qu’elle a tenté de transmettre aux jeunes venus suivre ses enseignements.

La jeune femme passionnée qui mord dans la vie à pleines dents a vécu des moments difficiles durant sa jeunesse et aime bien sortir de sa zone de confort. C’est ce qui l’a amenée à développer de multiples talents. Elle pratique le chant, joue de la guitare et est aussi adepte d’escalade, de moto, de motocross, de parachutisme et de surf en plus d’avoir pris part à des épreuves sportives de planche de descente (downhill longboard). Invitée par la Maison des jeunes Alpha, celle-ci a animé des ateliers de danse sur planche à roulettes longue (longboard dancing) qui se sont déroulés à l’aréna Daniel-Demers, les 21 et 22 mai 2022 dans le cadre d’une fin de semaine axée sur une introduction à cette discipline. Cette nouvelle tendance sportive de style libre (freestyle) allie la musique et la planche à roulettes à de gracieuses chorégraphies et des figures aériennes exécutées sur une planche plus longue, plus maniable et plus souple utilisée comme plancher de danse. Les mouvements sont inspirés de la danse et de figures acrobatiques dans l’esprit du surf.

Ce que femme veut…

« Mes frères, des durs à cuire, pratiquaient le skate et je me disais que moi aussi je pouvais le faire.  J’ai commencé ce sport à 11 ans. J’aime les sensations fortes et je voulais me prouver que j’étais capable de réussir dans ce domaine en tant que femme en faisant fi des limites. Je voulais exercer un certain contrôle sur ma vie tout en me défoulant et en évacuant une certaine colère, ce qui me procurait un sentiment de puissance », confie l’artiste, qui, à la suite d’une dépression survenue à l’âge de 15 ans alors qu’elle vivait seule en appartement à Montréal, a poursuivi inlassablement sa quête d’adrénaline dans les sports extrêmes en faisant notamment de la moto et en obtenant un permis de parachutisme. « Je saute seule. Quand je me lance dans le vide, c’est un sentiment indescriptible d’accomplissement et de liberté. »

Ariane Lamontagne-Pruneau voyage beaucoup dans le cadre de sa profession d’actrice et de mannequinat et prépare actuellement un périple en Europe. Cette dernière, qui se définit comme une grande anxieuse qui a besoin de s’extérioriser, rédige ce qu’elle appelle « une liste irrationnelle » dans laquelle elle inscrit ses aspirations et des objectifs qu’elle se fixe ainsi que des défis qu’elle souhaite réaliser. « Dire oui à la vie ça élargit les possibilités de me réaliser et ça ouvre des portes insoupçonnées. Je dois saisir les occasions quand elles se présentent, car il se peut qu’elles ne surgissent plus. »

L’athlète, qui a distribué des cadeaux offerts par l’entreprise québécoise Zenit aux participants, conclut : « J’étais heureuse de voir autant de jeunes filles audacieuses virevolter sur leur planche avec dextérité et légèreté à Fermont. Elles constituaient la majorité de ceux qui ont pris part à la formation puisque seulement deux garçons étaient inscrits. »

Nouvelle discipline olympique, la planche à roulettes a fait sensation lors de son apparition aux Jeux olympiques d’été de 2020 à Tokyo et sera de retour pour les olympiades de Paris en 2024.

Cette activité a vu le jour grâce à l’initiative du conseiller municipal Bernard Dupont, qui fait partie du conseil d’administration de la Maison des jeunes, et de sa conjointe l’enseignante Marie-Pierre Brodeur. Ces derniers mijotaient le projet depuis un an en attendant le moment propice pour sa concrétisation. C’est la compagnie Zenit, qui conçoit et produit à la main dans son atelier montréalais des planches ergonomiques artisanales haut de gamme à partir de matériaux renouvelables avec des finitions de bois et des motifs uniques, qui a fait l’intermédiaire entre Mme Lamontagne-Pruneau et les organisateurs. La Ville de Fermont l’a hébergée durant son séjour.

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Publié le 6 juin, 2022, dans la publication : Numéro_11 Volume 40

  • Actrice
  • Ariane Lamontagne-Pruneau
  • Comédienne
  • Danse sur planche
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Publié sur le site le 6 juin 2022

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Mine de fer du Lac Bloom

Inauguration officielle de «La phase II»

par Éric Cyr

L’entreprise Minerai de fer Québec (MFQ), une filiale de la société Champion Iron qui exploite la mine de fer du Lac Bloom, a officiellement inauguré, le 17 mai 2022, « La Phase II » dans le cadre de l’expansion de son site minier en compagnie de dignitaires et de nombreux travailleurs. Une simple formalité puisque dans les faits sa mise en service, qui permettra de doubler la production annuelle de 7,4 millions de tonnes de concentré de minerai de fer à haute teneur la propulsant à 15 millions de tonnes, a déjà eu lieu plus tôt que prévu. Les premiers chargements en provenance des nouvelles infrastructures ont déjà été expédiés par chemin de fer jusqu’à Pointe-Noire (Sept-Îles), le 3 mai dernier.

Le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, et le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles qui est aussi le ministre responsable de la région de la Côte-Nord, Jonatan Julien,  ainsi que la députée de Duplessis, Lorraine Richard, du Parti québécois, le chef innu de Uashat mak Mani-utenam, Mike Mckenzie et le préfet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent, étaient sur place pour l’occasion tout comme le président du conseil de direction de Champion, Michael O’Keeffe et le chef de la direction, David Cataford.

La journée a commencé par une annonce à Sept-Îles lors de laquelle MFQ a indiqué avoir procédé à l’acquisition, au coût de 2,5 millions de dollars, de l’ancienne usine de bouletage de Pointe-Noire, construite en 1965, qui appartenait à la compagnie Cliffs ressources naturelles jusqu’en 2013 et qui a ensuite été rachetée par la Société ferroviaire et portuaire de Pointe-Noire. La minière a également annoncé un protocole d’entente avec un aciériste d’envergure internationale pour la réalisation d’une étude de faisabilité portant sur la remise en service de cette installation qui pourrait éventuellement produire des boulettes de fer à réduction directe de haute pureté.

Ce produit pourrait ultimement être intégré dans la fabrication de l’acier par fours à arcs électriques, un procédé d’avenir beaucoup moins polluant et qui a le potentiel de réduire de façon significative les émissions de carbone de l’industrie sidérurgique. L’usine de bouletage, dont l’emplacement est situé à proximité d’infrastructures ferroviaires et portuaires déjà existantes, pourrait offrir une fenêtre relativement rapide de production commerciale. Elle nécessitera toutefois des investissements importants avant sa remise en service et l’étude de faisabilité réalisée par MFQ permettra d’évaluer plus précisément les montants requis notamment pour y intégrer les technologies les plus efficaces.

Lors d’une allocution, M. Cataford a expliqué que l’acquisition de l’usine de bouletage représente une occasion de miser sur l’expertise de la Côte-Nord pour envisager la transformation additionnelle du produit de MFQ et ainsi développer davantage la vision de la compagnie de contribuer à la chaîne d’approvisionnement de la fabrication d’acier plus vert. Avec ce nouveau projet, MFQ veut continuer de développer le plein potentiel de la région en maximisant les occasions d’affaires pour ses différents partenaires.

Des personnalités politiques et des représentants de médias nationaux qui assistaient à la conférence de presse se sont ensuite déplacés en avion jusqu’à Wabush au Labrador avant d’être transportés par la route vers le site minier situé à proximité de Fermont, en sol québécois, pour assister à l’événement.

Dynamitage réussi…

Au menu, tournée protocolaire guidée des infrastructures minières en autobus suivi d’un dynamitage auquel les invités ont pu assister. C’est le ministre Fitzgibbon qui a eu l’honneur d’appuyer sur le bouton déclenchant les explosifs qui ont soulevé un nuage de poussière au grand bonheur des caméramans et des journalistes qui ont capté des images de la scène symbolique. La visite s’est ensuite poursuivie dans l’usine abritant le nouveau concasseur (broyeur) pour la coupe officielle du ruban, non pas rouge, mais bleu.

La deuxième phase du site minier du Lac Bloom permettra de sécuriser près de 1000 emplois permanents sur la totalité du plan minier. Les investissements de 633 millions de dollars de MFQ dans ce projet ont engendré l’octroi de plusieurs contrats à des fournisseurs québécois qui s’ajoutent aux retombées économiques générées par la compagnie depuis la relance des activités à la mine du Lac Bloom.

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Publié le 6 juin, 2022, dans la publication : Numéro_11 Volume 40

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