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Dépanord voit le jour

par Éric Cyr

Les entrepreneures fermontoises Véronique Dumais et Kathy Savard, déjà propriétaires de la boutique de vêtements et d’articles de motoneige Panoramique52, ont mis sur pied Dépanord, leur second commerce dans le centre commercial du mur-écran de Fermont. L’ouverture s’est faite le 25 avril 2022.

Le défi est audacieux, si l’on considère que deux commerces de même type situés à cet emplacement ont déjà mis la clef sous la porte par le passé soit Variétés Fermont, en 2015 et Délices et trouvailles, en 2019. Ces deux fermetures, en un laps de temps rapproché, n’ont pas dissuadé les deux associées d’aller de l’avant, bien au contraire. Malgré la pénurie de main-d’œuvre et la déconfiture de leurs prédécesseurs, les deux femmes enthousiastes et fonceuses ont tout de même fait le choix de s’investir dans cette démarche destinée, entre autres, à contrer la morosité de l’espace intra-muros en créant un nouveau lieu de discussion et de rassemblement commun où les clients peuvent s’asseoir en prenant un café ou un thé aux perles tout en contribuant à redonner une certaine vitalité économique et sociale à ce secteur envahi par des cafétérias qui nourrissent des travailleurs de l’industrie minière. Les ouvriers, tout comme les familles, sont ciblés comme clientèle potentielle tout comme les employés des petites et moyennes entreprises locales.

Un nouveau bourdonnement

Le commerce est en pleine effervescence depuis son démarrage et cela est certainement dû à l’énergie consacrée à son bon fonctionnement par les femmes d’affaires qui se sont investies à fond afin d’assurer le succès et la viabilité de leur nouveau projet. Les deux copropriétaires, convaincues que leur initiative comble un besoin, affichent une confiance et une détermination exemplaire et ont même démissionné de leurs emplois respectifs chez ArcelorMittal, en janvier dernier, après s’être fait refuser un congé sans solde, afin de se consacrer entièrement à leur nouvelle vocation entrepreneuriale. « Nous nous retrouvions à la croisée des chemins. Ça a été l’élément déclencheur, le signal que le moment était venu de tout miser sur notre objectif. En cour de route, nous avons été heureuses de constater l’entraide qui existe au sein des entrepreneurs locaux. Nous avons reçu un coup de main de plusieurs commerçants qui ont fait preuve de solidarité. » Très heureuse de l’engouement du public, Mme Savard confie que quelques problèmes d’approvisionnement, notamment la livraison de réfrigérateurs, ont quelque peu retardé l’ouverture qui était initialement prévue en février, mais le recrutement de personnel n’a pas été un problème puisque plus d’une cinquantaine de candidats potentiels se sont manifestés pour pourvoir les postes.

Produits diversifiés

Selon Mme Savard, qui est heureuse de l’appui de la population et du soutien de la clientèle, le créneau du dépanneur est quelque peu différent de ses prédécesseurs.

« Nous mettons des produits régionaux en valeur grâce à des partenariats que nous avons établis. Dépanord propose une formule de petit bistrot et de bar laitier en plus d’offrir un choix diversifié d’articles de consommation et des menus préparés pour emporter ou pour manger sur place. Il y a aussi des bières de microbrasseries québécoises. Venez nous rencontrer et nous vous servirons avec plaisir ! »

Reconnaissances bien méritées

Dépanord a fait partie des finalistes régionaux de la 24e édition du Défi OSEntreprendre Côte-Nord au Centre des congrès de Sept-Îles, le 28 avril dernier, où il a récolté deux distinctions : le prix Volet création d’entreprise dans la catégorie commerce et le prix Honneur jeune entrepreneur.

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Publié le 9 mai, 2022, dans la publication : Numéro_9 Volume 40

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Publié sur le site le 9 mai 2022

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Désenclavement de la Côte-Nord

Des appuis de taille s’ajoutent

par Éric Cyr

Source photo : Société du pont sur le Saguenay à Tadoussac

À l’aube du déploiement de son plan d’action, la Coalition Union 138, qui milite avec énergie et fougue en faveur du désenclavement de la Côte-Nord notamment par la construction d’un pont à l’embouchure de la rivière Saguenay à Tadoussac et par le parachèvement de la route 138 jusqu’en Basse-Côte-Nord, a obtenu des appuis de taille, le 12 avril dernier. Les communautés de la nation innue du Nitassinan, l’Assemblée des MRC de la Côte-Nord et l’Alliance des chambres de commerce et de l’industrie de la Côte-Nord se rallient aux objectifs du mouvement.

Ce soutien, qui s’ajoute à celui offert il y a quelques années par l’ensemble des élus nord-côtiers des paliers de gouvernement : fédéral, provincial et municipal, incluant des politiciens du Labrador, contribuera à l’atteinte de l’un de ses objectifs : obtenir des engagements fermes des différents partis politiques pour la construction d’un pont à l’embouchure du Shekutamitsh/Saguenay afin de remédier à la problématique de goulot d’étranglement causée par le service peu efficace et peu fiable des traversiers qui décline de plus en plus avec la pénurie de main-d’œuvre qui sévit actuellement.

L’initiative de la Coalition Union 138

Engagée depuis 2018 dans des démarches de désenclavement de la Côte-Nord, la Coalition Union 138 souhaite profiter de la prochaine campagne électorale au Québec pour placer au cœur des priorités la construction d’un pont à l’embouchure du Shekutamitsh/Saguenay. L’appui des différents intervenants est essentiel à la concrétisation du projet. Selon un porte-parole de la Coalition Union 138, Guillaume Tremblay : « L’appui au projet de pont par l’ensemble des intervenants est un message sans équivoque lancé au futur gouvernement sur la nécessité d’agir dans ce dossier qui s’éternise. »

Nation innue du Nitassinan

En tant que chef du Conseil de la Première nation des Innus d’Essipit et co-chef responsable des dossiers économiques pour la Nation innue, Martin Dufour estime « qu’il est essentiel pour l’ensemble des communautés que la région se dote d’infrastructures favorisant le développement ». Ce dernier a également réitéré ses préoccupations écologiques et environnementales liées à la présence des traversiers à l’embouchure du fjord, lieu assidument fréquenté par les bélugas, une espèce menacée. Le chef de Uashat Mak Mani-utenam, Mike Mckenzie, qui traite aussi des dossiers économiques pour la Nation innue, a profité de l’occasion pour assurer que « l’ensemble des chefs de la Nation innue appuie fortement le projet du pont et partage les inquiétudes du chef Dufour et de sa communauté pour la protection des bélugas. »

L’Assemblée des MRC de la Côte-Nord

L’Assemblée des MRC de la Côte-Nord, par la voix de sa présidente, Micheline Anctil, qui est également préfète de la MRC de la Haute-Côte-Nord et mairesse de Forestville, estime que la construction d’un pont sur la rivière Shekutamitsh/Saguenay assurera l’occupation et la vitalité des territoires et viendra contrer la baisse démographique, l’appauvrissement et la dévitalisation.

« Un pont est la porte essentielle à la mise en valeur et au développement des ressources de notre région, dont la contribution est reconnue de première importance dans l’économie du Québec et du Canada. »

Les chambres de commerce et de l’industrie

Pour l’Alliance des chambres de commerce et de l’industrie de la Côte-Nord, l’appui à la Coalition Union 138 est une façon de plus de dénoncer les pertes économiques liées à l’absence d’un pont pour ouvrir la région au reste du Québec. Selon son président, Antonio Hortas : « En plus des problématiques récurrentes de transport, des coûts d’exploitation plus élevés et des défis de main-d’œuvre, l’enclavement du territoire nuit à notre compétitivité. »

L’action s’organise

Pour la Coalition Union 138, cet appui majeur est primordial et démontre la solidarité indéfectible du milieu. Dans la poursuite de l’objectif, plusieurs actions se tiendront dans les prochains mois et la population sera invitée à y participer. Pour Guillaume Tremblay, c’est le moment de passer de la parole aux actes : « Nous souhaitons obtenir des différents partis politiques des engagements clairs pour la construction d’un pont sur le Shekutamitsh/Saguenay. L’attente dure depuis trop longtemps. Il est plus que temps que le gouvernement investisse dans ce projet bénéfique pour tout le Québec. »

La Coalition Union 138 regroupe des intervenants de la Côte-Nord, de Charlevoix et du Nitassinan et est appuyée par des décideurs du Labrador afin de promouvoir l’amélioration des infrastructures de la route 138 qui constitue l’unique voie d’accès terrestre à la Côte-Nord et au Labrador, un chemin touristique et un trajet commercial desservant les deux régions. La construction d’un pont sur le Shekutamitsh/Saguenay constitue l’un de ses principaux enjeux.

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Publié le 25 avril, 2022, dans la publication : Numéro_8 Volume 40

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Publié sur le site le 25 avril 2022

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Route nationale 389

Des routiers professionnels s’expriment

par Éric Cyr

Légende photo : De gauche à droite sur la photo, les camionneurs Patrick Enright, Carol Marchand et Patrice Lapointe lors de leur passage à Labrador City.

Des conducteurs professionnels qui parcourent régulièrement la route nationale 389, la portion québécoise de la TransQuébec-Labrador, qui se déploie sur 570 kilomètres de Baie-Comeau à la frontière du Labrador, dénoncent son état lamentable. Ces camionneurs qui en ont long à dire sur le sujet ne comprennent pas pourquoi cet axe routier, un lien terrestre interprovincial qui fait partie du réseau routier national depuis 2005, ne respecte toujours pas les normes minimales de sécurité fixées par le ministère des Transports du Québec (MTQ).

La démarche des transporteurs routiers vise à sensibiliser les entrepreneurs responsables de l’entretien de la 389 qui sont pour leur part régis par Transports Québec qui est responsable d’assurer un suivi des contrats octroyés dans un souci de sécurité pour les usagers de la route. 

Patrick Enright, dont le pseudonyme est Pat la patate, s’étonne qu’après avoir été greffée au réseau national il y a près de deux décennies, la 389 est encore dans un état si déplorable. « On observe une recrudescence des sorties de route. Il y a de plus en plus d’accidents et l’on constate un laisser-aller au niveau du déneigement et du nivelage. On ne demande pas une autoroute à quatre voies, mais simplement un entretien adéquat puisque celui-ci laisse souvent à désirer dans plusieurs portions de route, en particulier plus au sud, et c’est ce que nous déplorons », confie le routier qui explique que cette prise de parole vise à améliorer la sécurité sur cet itinéraire qu’il juge dangereux et qui est de plus en plus achalandé.

« On ne peut faire confiance à la 389 qui n’offre aucune marge de manœuvre à plusieurs endroits, ce que je trouve anormal en 2022. Nous sommes des chauffeurs de métier, mais il faut considérer qu’il y a aussi des familles qui empruntent cette route et des conducteurs moins expérimentés. C’est aussi pour eux qu’on dénonce la situation. »

Le camionneur Patrice Lapointe, alias Pat’Patrouille, qui sillonne la 389 depuis 2005 abonde dans le même sens et réclame un minimum d’entretien en attendant la réfection complète de la route. « L’aspect sécuritaire est encore déficient. Je me souviens d’avoir été au chevet d’un blessé qui se vidait de son sang et qui a dû patienter durant cinq heures avant l’arrivée des ambulanciers, car il n’y avait aucune ambulance à Manic-5 et qui est malheureusement décédé durant son transport vers un centre hospitalier. » Ancien camionneur forestier qui conduisait un tracteur routier attelé à une semi-remorque à train double de type B, M. Lapointe discute souvent avec d’anciens confrères et sait de quoi il parle quand il confie que les chemins de bois pour les camions de billots et ceux d’Hydro-Québec sont mieux carrossables que la 389 qui est pourtant un axe interprovincial qui possède le statut de route nationale. « On ne demande pas la lune, juste l’ajout de gravier au printemps. C’est simple, l’entretien laisse à désirer. On assiste même à un recul depuis les deux dernières années et surtout dans la portion plus au sud sur la centaine de kilomètres entre le déversoir de Manic-5 et le Relais Gabriel. Et que dire de la portion sinueuse entre les kilomètres 240 et 256 ? Ça brasse tellement qu’on doit s’arrêter pour ramasser des produits et des morceaux perdus que l’on tasse sur le bord de la chaussée afin de prévenir des accidents. »

Le vieux routier Carol Marchand, dont le surnom est le Joker, connait très bien la 389 qu’il parcoure depuis de nombreuses années. Il est au diapason de ses collègues et dénonce lui aussi sa condition problématique. « On ne se sent pas écoutés par Transports Québec et l’on a l’impression de faire rire de nous autres. Toutes les raisons sont bonnes pour ne pas entretenir convenablement la route et ne pas niveler le chemin : il fait trop chaud, il fait trop froid, il neige, la visibilité n’est pas bonne, c’est trop venteux, il manque de personnel. C’est triste de constater ce phénomène récurrent. »

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Publié le 25 avril, 2022, dans la publication : Numéro_8 Volume 40

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Publié sur le site le 25 avril 2022

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MRC de Caniapiscau

Rencontre au sommet pour les grands projets

par Éric Cyr

Des représentants de la MRC de Caniapiscau incluant des responsables de la Ville de Fermont et de la Ville de Schefferville ont discuté avec le ministre québécois responsable de la région de la Côte-Nord et de celle de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, qui est aussi vice-président du Conseil du trésor et ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec, Jonatan Julien, et des membres de son cabinet, dans le cadre d’une réunion virtuelle, le 25 février dernier, afin de leur exposer les enjeux prioritaires pour les deux localités nordiques.

La consultation regroupait le préfet de MRC de Caniapiscau et maire de la Ville de Fermont, Martin St-Laurent, le directeur général de la MRC, Jimmy Morneau et le directeur général de la municipalité, Claude Gagné, ainsi que l’administrateur de la Ville de Schefferville, Jean Dionne. Ces derniers se sont entretenus avec le ministre Julien et ses collaborateurs afin de leur faire part des dossiers prioritaires relatifs à des initiatives de développement retenues pour Fermont et Schefferville.

Selon le DG de la Ville de Fermont, Claude Gagné, un lien existe entre les instances de la MRC et le cabinet du ministre Julien et des discussions se tiennent quelques fois par année afin de démystifier les dossiers importants concernant les deux municipalités et qu’elles souhaitent voir se concrétiser avec l’aide et l’appui du gouvernement. « Il est important que les élus restent en contact avec le milieu toute allégeance politique confondue afin de mener à terme des objectifs communs profitables aux citoyens concernés. Actuellement la Ville de Fermont et la MRC de Caniapiscau travaillent tous azimuts et de concert au développement résidentiel et industriel ainsi que sur la capacité énergétique », explique M. Gagné.

L’interlocuteur principal pour la MRC, Martin St-Laurent, a expliqué la démarche. « Cette rencontre était une occasion pour la MRC de Caniapiscau et la Ville de Fermont de faire le point sur les priorités régionales en matière d’infrastructures et de développement de projets. »

Fermont

En haut de la liste, et justifié par la crise du logement qui sévit actuellement, la construction de logements à prix abordable de la Société d’habitation communautaire de Fermont, un nouvel organisme à but non lucratif, s’avère essentielle et a reçu la confirmation d’une contribution financière d’ArcelorMittal et de la Société du Plan Nord, dont les détails seront dévoilés ultérieurement. La Ville de Fermont, qui appuie le projet, vient de conclure l’achat de 20 terrains afin de commencer bientôt la construction de nouvelles résidences destinées à héberger entre autres des employés d’organismes communautaires, d’entreprises d’économie sociale comme la coopérative alimentaire, du centre de la petite enfance, et de petites entreprises de services comme la pharmacie, afin de les aider à retenir localement une main-d’œuvre compétente.

La seconde demande concerne l’octroi d’une aide financière pour le projet Réno Fermont qui vise à rénover l’enveloppe des bâtiments résidentiels afin d’améliorer leur bilan énergétique grâce à une réfection du parement extérieur (finition), de l’isolation thermique incluant les murs et le comble (entretoit), des portes et fenêtres et de la toiture. L’objectif est de réduire la consommation énergétique des édifices.

Étant donné que la ligne de transmission hydroélectrique de 315 kV qui relie les postes Montagnais et Fermont arrive à saturation et sera sollicitée à sa pleine capacité sous peu, le troisième point consistait à convaincre le ministre d’entretenir une relation d’affaires avec la société d’État Hydro-Québec. Ce rapprochement vise à doubler la capacité du réseau électrique local en favorisant la construction d’une deuxième ligne de même tension (voltage) située dans la même emprise pour prévoir de répondre à une éventuelle demande accrue en hydroélectricité des industries minières fermontoises qui anticipent des projets d’envergure, en lien notamment avec la décarbonation et destinés à réduire leur empreinte de gaz à effet de serre, en suivant la tendance et les exigences des marchés mondiaux qui réclament un acier plus vert.

Schefferville

L’administrateur de la Ville de Schefferville, Jean Dionne, a pour sa part fait valoir l’importance de mener une réflexion sur la gouvernance de Schefferville au cours des prochains mois. Il a aussi présenté les besoins importants de Schefferville en ce qui concerne le renouvellement de ses infrastructures. Les projets les plus avancés sont ceux du traitement des eaux usées et de la production de l’eau potable en partenariat avec le Conseil de la Nation innue de Matimekush-Lac John.

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Publié le 14 mars, 2022, dans la publication : Numéro_5 Volume 40

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Publié sur le site le 14 mars 2022

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Pont entre Tadoussac et Baie-Sainte-Catherine

D’une étude à l’autre en continuité et en parallèle…

par Éric Cyr

Source photo : Jocelyn Blanchette. Légende photo : Des véhicules d’urgence interviennent lors d’un incendie sur le traversier Jos Deschênes II.

On ne compte plus les études relatives à l’éventuelle construction d’un pont à l’embouchure de la rivière Saguenay entre Tadoussac et Baie-Sainte-Catherine qui ont été réalisées depuis des décennies. Un total de 14 études a été répertorié depuis 1973 par la Société du pont sur le Saguenay qui conserve chacune de celles-ci sur son site internet. Qu’à cela ne tienne, après l’étude d’opportunité entamée par le ministère des Transports du Québec (MTQ) en septembre dernier et dont la conclusion a été repoussée d’au moins un an, le 1er février 2022, le gouvernement du Québec a lancé, le 23 février, un appel d’offres pour une énième étude qui sera cette fois-ci orientée sous un volet socio-économique.

Variations sur un même thème

On aurait pu croire que ces très nombreuses études auraient abordé sous tous les angles et toutes les coutures les moindres facettes de la construction d’un pont à cet endroit stratégique pour le transport. Il semblerait que non. Bien que les résultats de la première étude du gouvernement de la Coalition avenir Québec (la 15e sur le sujet), celle d’opportunité, ne seront pas dévoilés avant le courant de l’année 2023, Transports Québec, qui souhaite mesurer l’impact socio-économique qu’aurait la construction d’un tel ouvrage architectural au-dessus de la rivière Saguenay et ses conséquences sur l’exploitation de la traverse Tadoussac-Baie-Sainte-Catherine et sur les citoyens habitant ses rives et dans les communautés des MRC de La Haute-Côte-Nord et de Charlevoix ainsi qu’à évaluer les mesures d’atténuation envisageables, lance une seconde étude (qui est en fait la 16e réflexion sur la construction d’un pont).

Le ministre québécois des Transports et ministre de la région de l’Estrie, François Bonnardel, le ministre responsable des régions de la Côte-Nord et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien, et la députée caquiste de Charlevoix-Côte-de-Beaupré qui est aussi adjointe parlementaire de la ministre de l’Enseignement supérieur, Émilie Foster, soulignent le lancement d’un appel d’offres pour la réalisation d’une autre étude, celle-ci de nature socio-économique, qui portera sur les répercussions de la construction d’un pont au-dessus de la rivière Saguenay sur l’exploitation de la traverse Tadoussac-Baie-Sainte-Catherine. « Cette importante étude sera réalisée en parallèle de l’étude d’opportunité amorcée à l’automne 2021. Ensemble, elles serviront à identifier les besoins et permettront de déterminer la solution optimale », peut-on lire dans le communiqué.

Des précisions précises…

« Je suis fier que ce dossier important pour la Côte-Nord franchisse plusieurs étapes en parallèle. Nous sommes le gouvernement des régions et nous le démontrons une fois de plus », confiait le ministre des Transports, François Bonnardel, à l’occasion de cette annonce. Son collègue caquiste, le ministre responsable de la Côte-Nord, Jonatan Julien, s’exprimait pour sa part ainsi : « Ce mandat est incontournable pour la suite du projet puisqu’il permettra non seulement d’apporter des précisions sur les répercussions anticipées d’un pont sur les communautés locales, mais aussi en ce qui concerne l’économie et l’aménagement du territoire. »

Selon le MTQ, l’étude d’opportunité actuellement en réalisation (la 1re étude du gouvernement Legault et la 15e au total) par le Groupe Pont Estuaire/Fjord du Saguenay, prend en compte le milieu marin, la faune et la flore. Il s’agit d’une étape nécessaire à la réalisation d’un projet de cette envergure puisqu’elle permettra de déterminer et d’évaluer les options possibles incluant la réponse aux besoins, l’analyse des coûts-avantages et des risques ainsi que l’estimation des coûts et de l’échéancier. Elle inclut notamment la conception préliminaire de la solution la plus prometteuse pour la construction d’un pont selon l’un des trois corridors établis par Transports Québec (Tadoussac, La Boule, ou entre les deux). L’étude socio-économique qui vient d’être annoncée étudiera quant à elle les répercussions.

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Publié le 14 mars, 2022, dans la publication : Numéro_5 Volume 40

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Publié sur le site le 14 mars 2022

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Récit d’aventures

Une Fermontoise publie un livre

par Éric Cyr

Sur la photo, l’écrivaine lors du lancement de son premier livre.

La Fermontoise Ingrid Anderson-Aylestock a récemment publié son premier livre aux Éditions du Panthéon, Le journal d’une supervagabonde-Australie. Sa démarche littéraire, qui s’inscrit dans l’objectif de relater de façon imagée ses récits de voyage, n’a rien à voir avec un guide touristique, mais est plutôt inspirée de son vécu et de ses carnets personnels rédigés sur la route. Le premier volet se déroule au pays des kangourous et des koalas et son processus d’écriture devrait se poursuivre avec d’autres publications subséquentes. L’auteure a d’ailleurs déjà rédigé un second tome de ses aventures et effectue actuellement des démarches pour trouver un éditeur.

Nord-côtière originaire de Sept-Îles, où elle a fait le lancement de son bouquin à la bibliothèque Louis-Ange Santerre, le 29 décembre dernier, Mme Anderson-Aylestock s’est installée à Fermont en février 2021 où elle est éducatrice au CPE Le Mur-mûr en plus de travailler au restaurant pub Le Réphil et, à l’occasion, comme manœuvre pour la municipalité. Celle-ci a obtenu un diplôme d’études collégiales en Organisation nationale et internationale de voyages au collège April-Fortier à Montréal en 2017. L’année suivante, elle s’envole pour l’Ukraine afin de tourner une minisérie culinaire appelée Cuisine vagabonde. Après avoir entre autres occupé un emploi de guide touristique et suivi un cours d’anglais intensif dans la métropole québécoise, elle décide de partir en Australie à l’âge de 18 ans dans le cadre d’un voyage d’immersion afin de parfaire la langue de Shakespeare. Grâce à des recherches sur le site internet AuPairWorld, elle se déniche un emploi de fille au pair (nounou) dans la petite ville de Blackwater connue pour ses mines de charbon dans la région des Central Highlands dans l’arrière-pays au centre du territoire du Queensland. Après quatre mois au sein de cette famille, elle souhaite explorer le pays et part à sa découverte avec une auto achetée par son copain qui travaille dans les mines.

« J’ai écrit ce texte narratif, en quelque sorte un journal de bord qui contient une description du quotidien sur la route et mes expériences lors de mes déplacements, pour inciter les gens à voyager et à foncer afin de réaliser leurs rêves. Cette publication c’est une tranche de vie et mon rêve à moi », raconte celle qui a aussi été Gentil Organisateur (G.O.) au Club Med de Punta Cana en République dominicaine et qui envisage éventuellement d’animer des émissions de télévision relatives au voyage. « J’ai terminé l’écriture d’un second ouvrage, mais il n’est pas encore publié pour l’instant. Ce manuscrit relate un autre voyage que j’ai fait au Belize en Amérique centrale avec un saut à Hawaï et en Irlande. Je caresse aussi le projet d’écrire sur mon périple qui s’est déroulé aux États-Unis. Je remercie les lecteurs de leurs encouragements et les Fermontois de leur accueil. J’espère qu’ils vont aimer mes péripéties. »

L’éditeur français du bouquin de 168 pages décrit ainsi l’œuvre : « Beaucoup en rêvent, peu franchissent le pas. Prendre un aller simple, découvrir le bout du monde, expérimenter, vivre… C’est cette expérience et tout un art de vivre que partage Ingrid Anderson-Aylestock dans ce témoignage galvanisant ! »

Le livre peut être emprunté à la bibliothèque municipale de Fermont et vous pouvez contacter directement l’auteure pour l’acheter. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site internet supervagabonde.com et la page Facebook : Le Journal d’une Supervagabonde.

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Publié le 14 février, 2022, dans la publication : Numéro_3 Volume 40

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Publié sur le site le 14 février 2022

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Campagne Centraide Duplessis

Générosité exemplaire des employés d’IOC

par Éric Cyr

Source photo : IOC

Alors que les besoins de l’ensemble du réseau communautaire de la Côte-Nord demeurent nombreux en ces temps de pandémie, les employés de la Compagnie minière IOC de Sept-Îles étaient heureux d’annoncer, le 14 janvier dernier, une contribution record de 113 842 $ à Centraide Duplessis après une campagne fructueuse grâce au soutien des membres des sections locales 9344 du Syndicat des Métallos et 1843 du Syndicat des Travailleurs Unis du Transport (T.U.T.) ainsi que du personnel-cadre de l’entreprise.

Les employés auront amassé près de 57 000 $ lors de la campagne Centraide dans leur milieu de travail grâce aux déductions à la source, montant doublé par l’entreprise qui ajoute 57 000 $
additionnels. La contribution des employés inclut également le don communautaire de 1 843 $ des membres du syndicat des T.U.T. (1843) qui ont choisi de remettre ce montant à la cause cette année. IOC réitère son engagement envers Centraide sur la Côte-Nord alors que plus de 38 % des employés de Sept-Îles donnent à l’organisme, le pourcentage de contributeurs le plus élevé des grandes entreprises de la région.

Plus de 100 000 $ depuis 4 ans

Avec une contribution record à nouveau cette année, IOC remet un montant supérieur à 100 000 $ pour une quatrième année consécutive. L’entreprise collabore ainsi aux efforts de Centraide dans le but de nourrir, de vêtir et de loger des gens dans le besoin tout en contribuant à briser leur isolement social. Elle adhère aussi à la mission de Centraide qui encourage l’action bénévole et soutient la réussite des jeunes de diverses façons.

« IOC reconnait l’importance de la présence de Centraide Duplessis. Les besoins sont nombreux et nous sommes heureux de contribuer à aider les populations plus vulnérables. Sachant que deux personnes sur cinq bénéficient des actions de l’organisme dans Duplessis, il va sans dire qu’un engagement continu s’avère essentiel pour le réseau communautaire de la région. Je tiens à dire merci à tous les employés qui par leur générosité renouvelée, démontrent leur reconnaissance du travail effectué par les organismes communautaires pour l’ensemble de la population », mentionne le directeur général, Chemin de fer, Port et Énergie, José Riopel.

« La campagne chez IOC est un merveilleux exemple de grande mobilisation et d’effort collectif pour soutenir notre communauté. Près de 40 % des employés soutiennent notre cause actuellement, c’est majeur comme proportion. Ça reflète bien les efforts déployés chaque année par l’entreprise et ses membres pour assurer le succès de cette campagne », affirme la directrice générale de Centraide Duplessis, Joannie Francoeur-Côté.

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Publié le 31 janvier, 2022, dans la publication : numéro_2 Volume 40

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Publié sur le site le 31 janvier 2022

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Circonscription de Duplessis

Dernier tour de piste pour « la tigresse de la Côte-Nord »

par Éric Cyr

Source photo : PQ

Première femme élue députée sur la Côte-Nord lors de l’élection générale de 2003, la souverainiste Lorraine Richard, qui affiche fièrement la bannière du Parti québécois (PQ) depuis près de 19 ans, a annoncé, le 20 janvier dernier à Sept-Îles, qu’elle ne solliciterait pas de nouveau mandat en 2022, pour prendre soin de sa santé.

Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, ainsi que le député des Îles-de-la-Madeleine et chef parlementaire du Parti québécois, Joël Arseneau, ont tenu, au nom de la formation politique indépendantiste, à souligner la contribution de la doyenne de leur caucus et son engagement absolu en faveur des aînés, des enfants, de la cause du Québec et, surtout, des citoyennes et des citoyens de sa circonscription et de la Côte-Nord. Selon eux, durant toutes ces années, Lorraine Richard a toujours mis un point d’honneur à travailler pour en obtenir sans cesse davantage pour sa circonscription; elle est d’ailleurs fière d’avoir réussi, sous le gouvernement du Parti québécois, à obtenir 300 millions d’investissements pour Duplessis en seulement 18 mois. Ses nombreuses interventions à l’Assemblée nationale ne sont jamais passées inaperçues; reconnue pour son authenticité et sa fougue, on la surnomme même la « tigresse de la Côte-Nord ».

« J’ai toujours été celle prête à défendre des causes, à faire avancer des projets, à aider le monde et à prêter ma voix à ceux et à celles qui n’en ont pas. Au début de ma carrière politique, j’avais promis – non pas en tant que politicienne, mais bien en tant que Cayenne – qu’une fois élue, je serais la députée de tout le monde. Aujourd’hui, j’affirme que j’ai été fidèle à cet engagement », a témoigné Lorraine Richard.

Le chef parlementaire du PQ, Joël Arseneau a déclaré : « C’est sans équivoque; Lorraine Richard aura marqué et fait remarquer la circonscription de Duplessis. Cela n’a rien de surprenant : elle a toujours eu à cœur d’améliorer le quotidien des gens, d’avoir une influence positive dans sa communauté. Et sa personnalité, franche et passionnée, fait en sorte qu’elle ne s’investit pas à moitié ! » Le chef du parti, Paul St-Pierre Plamondon, a renchéri : « Je suis convaincu à mon grand bonheur que Lorraine Richard demeurera une militante motivée pour l’indépendance du Québec. Nous te remercions et te saluons, respectueusement, pour être si authentique, si généreuse, si entière et si déterminée. »

Électorat convaincu

Phénomène exceptionnel qui n’a nul pareil ailleurs au Québec, la circonscription de Duplessis constitue un château fort péquiste depuis près de 45 ans et n’a jamais changé d’allégeance depuis la formation du premier gouvernement du Parti québécois dirigé par René Lévesque à la suite de l’élection du 15 novembre 1976. Des députés péquistes s’y sont en effet succédé depuis plus de quatre décennies sans jamais se faire détrôner. Cette séquence unique a commencé avec feu Denis Perron qui a obtenu cinq mandats de 1976 à 1997. Il a été relayé par Normand Duguay qui a siégé de 1997 à 2003 et par Lorraine Richard qui a repris le flambeau depuis 2003.

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Publié le 31 janvier, 2022, dans la publication : numéro_2 Volume 40

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Publié sur le site le 31 janvier 2022

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Covid-19

Propagation et confusion

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

La pandémie de Covid-19 continue de faire les manchettes et n’épargne pas la Côte-Nord et le Labrador. Avec l’apparition du variant Omicron, dont la présence a été répertoriée ici aussi, de nouvelles incidences sont également dénombrées dans la région. Il est indéniable qu’il existe bel et bien une augmentation des cas, cependant le nombre exact est difficile à évaluer et fluctue sans cesse. Des cliniques de vaccination sont déployées à plusieurs endroits notamment à Fermont, Schefferville et Labrador City, afin d’administrer des vaccins et des doses de rappel destinés à freiner sa propagation.

Pour les régions éloignées comme Fermont et Schefferville, la clientèle prioritaire existe, mais la catégorisation par groupes d’âge ne s’applique pas compte tenu de l’éloignement géographique et donc tous peuvent se prémunir d’un vaccin en s’inscrivant à un rendez-vous. Pour le Québec, à compter du 17 janvier 2022, les citoyens de 18 ans et plus peuvent prendre un rendez-vous. Des trousses de tests de dépistage rapide pour les gens asymptomatiques offerts gratuitement par le gouvernement du Québec aux personnes de 14 ans et plus sont toujours disponibles pour l’instant à la pharmacie de Fermont. Des tests rapides pour la clientèle présentant des symptômes associés à la Covid-19 sont aussi offerts dans les cliniques de dépistage du Centre intégré de santé et de services sociaux de la Côte-Nord (CISSSCN) notamment au Centre multiservices de santé et de services sociaux (CMSSS) de Fermont au 1, rue de l’Aquilon.

Les usagers symptomatiques doivent cependant au préalable composer le 1-877 644-4545 (ligne Info Covid) pour une évaluation de leur état avant de se présenter sur place où ceux-ci recevront a priori une trousse de dépistage rapide avant un examen plus approfondi. Les tests de diagnostic moléculaire (PCR), beaucoup plus précis, sont dorénavant réservés à certains groupes cibles, dont des clientèles jugées vulnérables et les travailleurs de la santé, et se font au même endroit.

Au Québec

Le retour d’un couvre-feu de 22 h à 5 h du matin a été instauré, le 31 décembre dernier, pour l’ensemble des régions du Québec, incluant Fermont et Schefferville, de concert avec la fin des rassemblements privés et le report du retour en classe qui a été fixé au 17 janvier. Le port du couvre-visage demeure en vigueur dans les espaces clos comme les centres commerciaux et le passeport vaccinal est exigé à de plus en plus d’endroits. Il est toujours recommandé de se laver les mains fréquemment. Les restaurants ont été à nouveau fermés sauf pour la livraison et les menus pour emporter. Le gouvernement Legault a l’intention de serrer la vis aux non-vaccinés en limitant de plus en plus les endroits auxquels ils pourront accéder afin de les inciter à se prévaloir du vaccin.

Au Labrador

Le point de contrôle à la frontière avec le Québec, le dernier qui subsistait entre les provinces à l’intérieur du pays, a été abandonné à la mi-décembre et ne devrait pas être réintroduit. Les autorités de la Santé publique de Terre-Neuve-et-Labrador ont commis une erreur magistrale, à la fin décembre et qu’elles ont corrigé le 3 janvier, en inversant les données du nombre de cas de Covid-19 dans deux zones du Labrador soit le Labrador Ouest (Labrador City, Wabush, Churchill Falls) et Happy-Valley-Goose-Bay et la côte du Labrador. Bien que la bévue, qui attribuait plus du triple des cas réels dans l’Ouest du Labrador, ait causé du stress et de l’anxiété dans la région, elle n’a fait l’objet d’aucune couverture médiatique. Cette gaffe statistique a cependant beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux.

Au fédéral

Le gouvernement fédéral oblige une preuve de vaccination pour les voyageurs qui souhaitent prendre un mode de transports qui relève de son champ de compétences dans les secteurs aérien, ferroviaire et maritime (avions, trains, bateaux), et étudie la possibilité de couper les prestations d’assurance-emploi (chômage) aux personnes non vaccinées.

Au Québec, pour prendre rendez-vous en ligne pour une vaccination consultez le site internet Québec.ca/vaccinCOVID ou appelez au 1 877 644-4545. Au Labrador : https://www.lghealth.ca/vaccine ou composez le 1 855-897-2267 ou le 709 285-8100 pour l’hôpital de Labrador City.

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Publié le 17 janvier, 2022, dans la publication : Numéro_1 Volume 40

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Publié sur le site le 17 janvier 2022

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Gilles Létourneau

Une vie en caricatures

par Éric Cyr

Originaire de Longue-Rive (autrefois Sault-au-Mouton), l’artiste nord-côtier Gilles « Letour » Létourneau vit aujourd’hui une vie paisible de retraité à Ragueneau où il s’adonne régulièrement à l’art qu’il affectionne particulièrement, la caricature, qui a pris au cours des années le pas sur la peinture.

Celui qui admire le travail du caricaturiste Serge Chapleau a toujours eu un intérêt pour la bande dessinée. Il lisait des bédés de Bob Morane et de Lucky Luke dans sa jeunesse avant d’éprouver une certaine fascination pour le dessin. À l’adolescence, il avait bien hâte de mettre la main sur le journal Le Soleil de son père afin d’y découvrir la caricature du jour. M. Létourneau, qui a aussi écrit de la poésie, a commencé à peindre des tableaux dans le début de la vingtaine en 1974 avant de troquer, après sa retraite de l’aluminerie Reynolds de Baie-Comeau en 2012, le pinceau pour la plume en produisant des caricatures qu’il considère humblement comme un passe-temps.

M. Létourneau confie de sa voix rauque qu’il peint encore parfois à l’occasion, mais que le dessin satirique occupe quotidiennement ses pensées et qu’il se sent interpellé par certains sujets qui exigent qu’il les couche sur papier, ce qu’il fait d’abord sous forme de dessin au crayon de plomb puis au stylo-feutre noir avant de les parfaire avec minutie en y ajoutant de la couleur à l’étape finale. « Une image vaut mille mots comme le dit le dicton. Ça allume mon intellect. J’aime l’actualité politique et cela me fournit de la matière, mais la caricature peut aussi permettre de rendre hommage, de dénoncer, ou, sous sa forme « bonbon », de simplement faire rire. En vieillissant, on devient parfois désabusés et cette forme d’art m’aide à conserver mon côté enfantin. C’est une sorte d’armure contre le côté sombre et négatif de la vie afin de ne jamais être blasé et de ne pas glisser vers le côté obscur. Ça donne l’impression d’avoir un certain pouvoir afin de remanier des événements en les reformulant et en les rendant importants. »

Les premières esquisses de M. Létourneau ont été réalisées en noir et blanc et son art a par la suite évolué vers la couleur. « Pour trouver un sujet, je lisais auparavant les gros titres des informations dans les journaux puis de nos jours je m’oriente plus sur Internet. Un mot, une expression ou une photo peuvent m’inspirer. C’est difficile à expliquer. C’est en quelque sorte comme un éclair au cerveau qui m’incite à créer une œuvre qui évolue en complexité selon la composition, le nombre de personnages et la mise en page. » Parfois aussi il trouve des idées en marchant. « Il n’y a rien comme la marche pour s’aérer l’esprit. »

M. Létourneau qui a été par le passé caricaturiste pour deux médias écrits nord-côtiers, Le Manic et le journal Plein Jour, collabore actuellement avec Le Trait d’union du Nord et prend à l’occasion des contrats de caricatures de grand format pour des gens qui prennent leur retraite. Il a publié à compte d’auteur en 2011 le livre Coups de crayon caricatures qui regroupe plusieurs de ses caricatures de cette époque. L’ouvrage autoédité à une centaine d’exemplaires est disponible pour consultation à la bibliothèque de Fermont. Pour découvrir certaines de ses œuvres, vous pouvez aller voir son profil Facebook : Gilles Letour Létourneau Caricaturiste.

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Publié le 15 novembre, 2021, dans la publication : Numéro_19 Volume 39

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Publié sur le site le 15 novembre 2021

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Centres de la petite enfance

Négociations et grève de trois jours

par Éric Cyr

Légende photo : Les locaux exigus du CPE Le Mur-mûr sont fermés durant la grève.

Les travailleuses et travailleurs des centres de la petite enfance (CPE) de la Côte-Nord syndiqués à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), incluant ceux du CPE Le Mur-mûr de Fermont, ont été en grève les 2, 3 et 4 novembre 2021 afin d’accroître la pression sur le gouvernement du Québec alors que les négociations s’intensifient.

En plus d’avoir manifesté devant leurs établissements respectifs, les 2 et 4 novembre, à Baie-Comeau, les travailleuses et travailleurs baie-comois se sont rassemblés, le 3 novembre en matinée, devant l’installation du CPE Les P’tits Bécots. Du côté de Sept-Îles, une marche a eu lieu, le 2 novembre, sur le boulevard Laure en présence du président de la Fédération de la santé et des services sociaux-CSN, Jeff Begley. Le lendemain, le 3 novembre, les travailleuses septiliennes ont été appuyer leurs collègues du CPE Touchatouille de Port-Cartier, affiliés au Syndicat des Métallos, avant d’être de retour devant leurs établissements la journée suivante pour la continuation de la lutte.

Les 11 000 travailleuses et les travailleurs des CPE affiliés à la CSN se sont dotés d’un mandat de 10 jours de grève à la fin de l’été. Une première journée de grève a eu lieu le 24 septembre et deux autres les 14 et 15 octobre. Les représentantes et représentants des salariés jugent toutefois que ces trois autres journées sont nécessaires en raison du peu de progrès réalisé à la table de négociation dans les dernières semaines.

« Nous avons le devoir de continuer à mettre de la pression sur le gouvernement. Accepter ce que Québec nous offre et signer une entente à rabais sont les pires choses que nous pourrions faire en ce moment. Ça ferait en sorte que les travailleuses continueraient d’être surchargées, qu’elles continueraient d’être sous-payées, et qu’elles continueraient de quitter leur emploi »,déclare le président du Conseil central Côte-Nord-CSN, Guillaume Tremblay.

« Nous sommes conscients que nos journées de grève peuvent compliquer la vie des parents et nous en sommes désolés, car nous savons que beaucoup d’entre eux nous appuient dans notre lutte. Il est très malheureux que les parents aient à subir les conséquences de l’obstination du gouvernement, mais c’est un mal nécessaire si l’on veut sauver le réseau. Mieux vaut être fermés pour trois jours que fermés pour toujours ! », explique la présidente du STT des CPE de Sept-Îles, Stéphanie Tanguay. « En plus d’augmentations salariales équitables pour tous les titres d’emploi, les travailleuses et travailleurs revendiquent davantage de soutien pour les enfants à besoins particuliers, le respect des ratios d’enfants par éducateur ou éducatrice, ainsi que des solutions concrètes pour lutter contre la surcharge de travail », conclut la présidente du STT des CPE de la Manicouagan-CSN, Julie Pellerin.

Avec un coût de la vie qui a augmenté de 4,1 % en un an et des primes d’assurance qui bondissent sans cesse, les éducatrices du CPE Touchatouille de Port-Cartier ont imité leurs collègues de Fermont en se prononçant à l’unanimité (100 %) en faveur d’un mandat de grève générale, le 5 octobre, avant de déclencher une grève, le 13 octobre. « Le message de nos membres est limpide : elles en ont assez de l’appauvrissement. Détentrices d’un diplôme technique en éducation à la petite enfance, les éducatrices sont les techniciennes les moins bien payées, souvent moins que celles qui détiennent un diplôme d’études professionnelles du secondaire qui travaillent dans le réseau de l’éducation », expliquent les représentants du Syndicat des Métallos, Sonia Charrette et Dany Maltais. La présidente de la section locale 7065 des Métallos du CPE Touchatouille, Patsy Ouellet, renchérit : « On en a assez d’être laissées pour compte et traitées comme de simples ‘gardiennes d’enfants’. Nous prenons soin de ce qui est le plus précieux pour les familles de notre région, nos enfants. On demande d’être reconnues et que nos emplois soient valorisés à la hauteur de ce qu’on fait. »

Les éducatrices des deux CPE situés en région minière soulignent à quel point il y a un grand décalage entre les salaires et l’évolution des prix dans leur région et l’immobilisme de leur salaire, voire les reculs des dernières années.

CPE Le Mur-mûr
Les enjeux locaux

Les clauses de disparités régionales constituent un achoppement aux négociations actuelles qui ont cours avec le gouvernement du Québec pour les employées du centre de la petite enfance (CPE) Le Mur-mûr de Fermont. Selon le Syndicat des travailleuses et travailleurs (STT) du CPE Le Mur-mûr-CSN, qui représente les employées fermontoises, il est clair qu’à l’heure actuelle les salaires et les conditions de travail ne suivent pas l’augmentation du coût de la vie dans la profession et c’est encore plus vrai à Fermont. Le STT du CPE Le Mur-mûr demande donc une bonification nécessaire qui consisterait en un versement de deux indemnités de voyage (billets d’avion) de 850 $ ainsi qu’une prime d’éloignement de 2,75 $ l’heure. De son côté, la direction en place souhaite retirer des acquis déjà instaurés par le passé soit le versement d’une seule indemnité de voyage de 825 $ et une prime d’éloignement de 1,10 $ l’heure. Le syndicat considère que ces éventuels reculs sont inacceptables, que la lutte menée actuellement est d’une importance cruciale pour les familles et la population fermontoise et que les travailleuses du CPE local sont essentielles au bon fonctionnement de l’économie d’ici. Selon l’organisation syndicale, refuser de reconnaître le besoin d’améliorer les clauses de disparités régionales, c’est refuser de reconnaître les réalités de la vie à Fermont.

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Publié le 15 novembre, 2021, dans la publication : Numéro_19 Volume 39

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Publié sur le site le 15 novembre 2021

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Jeux d’eau à Fermont

Une initiative de longue haleine

par Éric Cyr

C’est en 2013 que la Ville de Fermont évalue pour la première fois la possibilité d’implanter des jeux d’eau à Fermont avant d’entamer des démarches concrètes en ce sens six ans plus tard. Le décalage a été causé par nombre d’embûches, notamment l’éloignement géographique et le choix de l’emplacement, qui rendaient l’installation complexe, ainsi que des soumissions trop onéreuses à la suite d’un premier appel d’offres, ce qui a nécessité des ajustements en conséquence et une modification du projet initial.

L’administration municipale mise sur un achalandage accru de la fréquentation du parc Beauséjour, situé à proximité des venelles communautaires, à la suite de sa nouvelle fonctionnalité et croit que celui-ci sera très convoité par les citoyens et en particulier par les familles. Selon la directrice des loisirs et de la culture, Marie-Pier Allard, les premiers travaux d’analyse des sols ont été amorcés en 2019 et l’initiative a pu compter sur le soutien de la MRC de Caniapiscau et du gouvernement du Québec, grâce au Fonds d’appui au rayonnement des régions, afin d’assurer la concrétisation du projet dont la mise en œuvre a été confiée à Dexter Québec, qui a fait appel à quelques sous-traitants pour sa réalisation notamment à une société spécialisée dans la construction de jeux d’eau, Terrassement Limoges.

Dualité récréoaquatique

Les nouveaux modules de jeux d’eau, qui côtoieront les autres éléments du parc en s’intégrant dans une aire de jeux multifonctionnelle, ont été conçus sur mesure afin de représenter une thématique s’inspirant d’incontournables attraits touristiques de la Côte-Nord : Tadoussac, Baie-Comeau, Sept-Îles, Mingan, Île d’Anticosti, Manic-5 et Fermont. Leur symbolisme sera expliqué sur un panneau qui sera installé sur le site le printemps prochain tout comme un autre qui affichera les règlements. Plusieurs modifications ont dû être apportées dans ce secteur afin de permettre la nouvelle vocation du terrain, dont la relocalisation de tables de pique-nique, de bancs et d’un portique de balançoires. Mme Allard explique que l’un des anciens modules de jeux, dont certaines composantes étaient abimées, sera remplacé par une nouvelle acquisition.

« C’est beaucoup plus qu’une simple pataugeoire puisqu’il y a des circuits d’eau intégrés au sol sous forme de couloirs bétonnés », mentionne Mme Allard en faisant allusion à l’une des sections des jeux d’eau destinée aux tout-petits appelée « Water Journey Rallye » qui signifie périple de l’eau. Elle poursuit en expliquant plus en détail le fonctionnement du site : « Lorsque les usagers appuient sur des activateurs destinés à moduler l’articulation de la circulation hydraulique, l’eau arrive d’une conduite d’eau potable pour une séquence d’une durée de quatre minutes, ce qui évite le gaspillage du précieux liquide, avant d’être recyclée dans le drain sanitaire (égouts). Les utilisateurs peuvent recommencer l’opération autant de fois qu’ils le désirent ».

L’horaire, qui prend en considération la règlementation municipale, sera de 7 h à 22 h et les installations seront fermées durant la nuit. Deux salles de bain de type vestiaires avec toilettes et crochets ont été aménagées lors de la récente rénovation du 8, venelle 11 (ancien café Entracte) et seront accessibles de l’extérieur en empruntant un corridor unique afin d’accommoder ceux qui fréquenteront le lieu.

Des tests de démarrage ont été effectués à la fin septembre par des préposés du centre récréatif, ayant au préalable suivi une formation, afin de vérifier le bon fonctionnement des nouvelles installations. Ceux-ci ont par la suite préparé le système de purge pour l’hiver pour éviter que les tuyaux ne gèlent durant la saison froide. Le projet devrait être complété au printemps prochain avec la finalisation de certains éléments du mobilier extérieur. Entretemps, une clôture sera installée avant les premières neiges afin d’empêcher les motoneiges et autres véhicules hors route de circuler dans le parc nouvellement aménagé. L’ouverture officielle des nouvelles infrastructures est prévue en juin 2022.

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Publié le 1 novembre, 2021, dans la publication : Numéro_18 Volume 39

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Publié sur le site le 1 novembre 2021

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TransQuébec-Labrador

Des chantiers sur la route 389

par Éric Cyr

Source photo : Louise Vachon

La route 389, qui fait partie de la TransQuébec-Labrador, constitue un lien interprovincial greffé au réseau routier national depuis 2009 et certains travaux très attendus ont été réalisés sur la portion sud de cet axe terrestre en 2021, cependant le nouveau tronçon entre Fire Lake et Fermont n’est toujours pas complété bien que l’étape de débroussaillage ait été amorcée.

Plus que du rapetassage ou du ravaudage…

Selon la conseillère en communication à la direction générale de la Côte-Nord du ministère des Transports du Québec, Caroline Rondeau, de l’asphaltage et le remplacement de ponceaux ont été effectués des kilomètres 36 à 49. De nouveaux ponceaux ont aussi été installés aux kilomètres 98 et 177. Divers travaux ont été faits des kilomètres 170 à 185 notamment le changement de neuf ponceaux. Du forage a eu lieu au kilomètre 359 et un ponceau de grande dimension a été construit au kilomètre 427 alors que la reconstruction de la route et d’une structure a été complétée des kilomètres 444 à 450. Une réfection de la chaussée et la restauration du pont au-dessus de la rivière Peppler sont survenues au kilomètre 466. Au kilomètre 477, il y a eu la rénovation du chemin, la substitution de deux ponceaux et la réparation du pont surplombant la rivière Hobdad. D’autres travaux de reconstruction de la chaussée, de changement de ponceaux et de rechargement granulaire sont également prévus en 2021.

Par ailleurs, des travaux se sont déroulés dans le cadre du projet majeur du Programme d’amélioration de la route 389.

Travaux et étapes réalisés en 2021 :

Projet A – de Fire Lake à Fermont : les travaux de déboisement ont commencé à la mi-mars et reprendront cet automne après une interruption durant la période de nidification des oiseaux migrateurs. Une entente-cadre avec le Conseil innu Takuaikan Uashat mak Mani-Utenam (Sept-Îles) balise la collaboration de la communauté autochtone et du gouvernement dans le cadre de l’amélioration de la route nationale 389 dans cette section. Une entente avec cette même communauté a été conclue pour la réalisation des travaux de déboisement et d’autres ententes spécifiques viendront encadrer la réalisation de certains travaux de construction de la route. En parallèle, la préparation des plans et devis en vue de la réalisation du projet A se poursuit ce qui permettra d’amorcer prochainement la prochaine étape, soit la construction du nouveau tronçon.

Projet B – de Baie-Comeau à Manic-2 (km 0 à 22) : travaux sont actuellement en cours depuis le printemps 2020. On prévoit que les travaux seront terminés à la fin 2022.

Projet C – secteur sinueux au nord de Manic-5 (km 240 à 254) : La route a été mise en service au printemps 2021.

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Publié le 7 septembre, 2021, dans la publication : Numéro_14 Volume 39

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Publié sur le site le 7 septembre 2021

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Monts Severson

L’amélioration des sentiers se poursuit

par Éric Cyr

Source photo : Michel Michaud

L’entreprise de Baie-Comeau spécialisée dans l’aménagement et la valorisation de sentiers divers en milieu périurbain ainsi qu’en régions éloignées, Les Aménagements nordiques, a récemment poursuivi l’optimisation de la sécurité et favorisé une meilleure accessibilité aux sentiers pédestres des monts Severson situés à proximité de Fermont en continuité d’une démarche amorcée en 2020.

Souhaitant bonifier l’offre de services aux citoyens, la Ville de Fermont a lancé cette année un nouvel appel d’offres pour finaliser la réfection des sentiers. Répartie sur deux ans, l’initiative aura donc totalisé un montant de 542 682 $. Selon la directrice du Service des loisirs et de la culture, Marie-Pier Allard, des subventions obtenues en 2021 ont aidé à la concrétisation du projet. Le Programme de soutien à la mise à niveau et à l’amélioration des sentiers et des sites de pratique de plein air a fourni 150 000 $, la MRC de Caniapiscau a contribué 42 800 $ par le Fonds de soutien au développement des communautés en santé et 31 961 $ par le Fonds régions et ruralité – soutien aux projets structurants. La Société du Plan Nord a pour sa part remis 37 032 $ par le biais du Fonds d’initiative nordique.

Le superviseur de chantier embauché à titre contractuel par la municipalité, Michel Michaud, qui a veillé à l’exécution des tâches, confie : « Les travaux qui ont été exécutés dans les chemins piétonniers ont pour objectif de faciliter l’accès au plus grand nombre de randonneurs souhaitant découvrir un environnement nordique typique de notre région et de le faire de façon la plus sûre possible. Les aménagements sont respectueux de l’environnement et répondent aux standards nationaux. Ils permettront aux randonneurs de circuler dans les pistes en toute sécurité, à la découverte d’un environnement nordique typique à notre région. » Ce dernier explique que cette approche fait suite à celle entamée l’année passée.

« Les sentiers Severson ont la particularité d’offrir aux randonneurs des vues panoramiques exceptionnelles sur un environnement de toundra alpine après seulement quelques minutes de marche. Les travaux les plus marquants qui ont été effectués sont liés aux infrastructures (escaliers, ponts…). Cette entreprise d’aménagement a déjà fait des travaux similaires dans les sentiers du Piton, des Cairns et du Lacreux et cette fois-ci elle s’est attaquée au contournement dans le sentier des Cairns, à une déviation dans le sentier du Piton, à l’amélioration du sentier La Roff, à la création d’un nouveau sentier de la montagne de Quartz. Elle s’est aussi attardée au sentier linéaire qui relie le stationnement du début des sentiers à Fermont. »

L’approche préconisée minimise l’impact social et environnemental et le PDG de la société, Jonathan Dupont, qui a le souci de réduire l’empreinte écologique lors des aménagements, insiste sur le fait que ceux-ci doivent respecter des critères et des normes strictes en la matière : « Les gens souhaitent se ressourcer en nature dans le cadre d’une ballade de quelques heures et pas nécessairement planifier une grande excursion et c’est dans cette optique que nous orientons nos interventions. Les tendances évoluent dans le domaine de la marche qui se démocratise de plus en plus au Québec en devenant une activité familiale nécessitant l’accès à des sentiers faciles et intermédiaires destinés à monsieur et madame Tout-le-Monde. »

Passionné de plein air, le conseiller municipal, Bernard Dupont, est heureux de ces améliorations : « Les sentiers des monts Severson sont grandement utilisés par des citoyens et par des touristes qui viennent nous visiter et nécessitaient certains travaux afin d’assurer la sécurité des randonneurs ainsi que pour permettre aux familles de profiter pleinement de la randonnée en nature. »

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Publié le 7 septembre, 2021, dans la publication : Numéro_14 Volume 39

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Publié sur le site le 7 septembre 2021

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Fête nationale de l’Acadie

Un tintamarre à Labrador City

par Éric Cyr

Légende photo : Salim Dabo tient fièrement le drapeau acadien. Source photo : Zoé Désilets

Afin de souligner la fête nationale des Acadiens, le 15 août 2021, l’Association francophone du Labrador a organisé un tintamarre, une première dans cette localité nordique. Mus par le travail, de nombreux Acadiens ont rejoint par le passé la petite communauté francophone de l’endroit et plusieurs en font toujours partie. Certains Acadiens demeurent aussi à Fermont.

Le défilé d’une trentaine de personnes, des Acadiens, francophones et francophiles, principalement des enfants et leurs parents habillés aux couleurs de l’Acadie, ont participé à l’événement au son de la musique acadienne en faisant du bruit avec des instruments qu’ils ont confectionnés eux-mêmes en remplacement des traditionnels chaudrons et  casseroles, en soufflant dans des flûtes et en agitant des crécelles et des drapeaux acadiens. Les mascottes des Jeux de l’Acadie, Acajou, et des Jeux franco-labradoriens, Rigolo, se sont jointes à la marche dont le départ s’est fait du Bruno Plaza à Labrador City.

Qui sont les Acadiens ?

Les Acadiens sont une ethnie originaire de France qui constitue l’autre peuple à majorité francophone et catholique vivant principalement en Amérique du Nord et notamment au Nouveau-Brunswick, la seule autre province canadienne après le Québec où le français constitue une langue officielle. Ils sont descendants des premiers colons français établis en Acadie à l’époque de la Nouvelle-France. Durant une tentative de nettoyage ethnique, la déportation des Acadiens, appelée aussi le Grand dérangement, de 1755, ces derniers furent déracinés de leurs terres par les Britanniques et déportés par bateaux en Nouvelle-Angleterre et à travers le monde. Après cet événement qui visait à les faire disparaître, des survivants retournèrent en Acadie ou se fixèrent dans différentes régions de la planète. On retrouve entre autres des Acadiens au Québec sur la Côte-Nord au Havre-Saint-Pierre et à Natashquan, lieu d’origine de Gilles Vigneault, aux Îles-de-la-Madeleine ainsi que dans les quatre provinces de l’Atlantique, incluant à Terre-Neuve dans la région de Cap-Saint-Georges, L’Anse-à-Canard et La Grand’Terre. Certains trouvèrent refuge à Saint-Pierre-et-Miquelon, seule colonie d’Amérique du Nord restée française à la suite du traité de Paris de 1763. En Louisiane ils sont devenus les Cajuns (Cadiens). Il y a aussi des descendants acadiens en France comme à Belle-Île-en-Mer en Bretagne et dans le Poitou. Les Acadiens sont intimement liés par leur survivance, leur héritage culturel et par leurs noms de famille.

Selon un dicton populaire : « Nous les Acadiens, on a l’eau salée qui nous coule dans les veines, un accent inimitable, la fête dans la tête et l’Acadie dans le cœur ! »

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Publié le 23 août, 2021, dans la publication : Numéro_13 Volume 39

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Publié sur le site le 23 août 2021

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