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Projet minier Kami

Consultations publiques dans la région

par Éric Cyr

LĂ©gende de la photo : Des reprĂ©sentants du promoteur du projet lors d’une sĂ©ance d’information publique Ă  la salle Aurora Ă  Fermont.

Les citoyens de la rĂ©gion ont Ă©tĂ© conviĂ©s Ă  des sĂ©ances publiques d’information d’une durĂ©e de quatre heures chacune au sujet d’un projet de mine de fer Ă  ciel ouvert envisagĂ© par Champion Iron, qui se sont tenues, les 10 et 11 dĂ©cembre 2024 Ă  la LĂ©gion de Wabush au Labrador et, le 12 dĂ©cembre, Ă  la salle Aurora Ă  Fermont.

Le site anticipĂ© pour cette Ă©ventuelle nouvelle exploitation miniĂšre nommĂ©e Kamistiatusset (Kami) se situe au sud-ouest des villes de Wabush et Labrador City au Labrador, dans la partie sud-ouest de la ceinture gĂ©ologique de la fosse du Labrador Ă  proximitĂ© de la frontiĂšre du QuĂ©bec. Champion Iron a repris le flambeau de la miniĂšre Alderon Iron Ore aprĂšs avoir fait l’acquisition du projet en avril 2021.

Des citoyens inquiets

Plusieurs citoyens se sont prĂ©sentĂ©s aux sĂ©ances d’information et ont exprimĂ© certaines craintes concernant les implications d’une telle visĂ©e notamment pour la communautĂ© fermontoise et pour les propriĂ©taires de chalets et les villĂ©giateurs du terrain de camping du lac Duley au Labrador. MĂȘme si le gisement de Kami est situĂ© entiĂšrement au Labrador oĂč la transformation se fera, il se trouvera plus prĂšs de Fermont au QuĂ©bec, Ă  environ cinq kilomĂštres de cette municipalitĂ©, que de la ville voisine de Labrador City.

Le promoteur a expliquĂ© aux participants les diffĂ©rentes phases du projet en dĂ©tail Ă  l’aide de maquettes et de nombreux tableaux dĂ©crivant son Ă©volution Ă  travers le temps. Le directeur principal du dĂ©veloppement durable de l’entreprise, Michel Groleau, a prĂ©sentĂ© en toute transparence les Ă©tudes de prĂ©faisabilitĂ© en abordant leurs diffĂ©rentes facettes Ă  l’aide de plusieurs diapositives illustrant les impacts environnementaux, les besoins en Ă©nergie, l’utilisation de technologies de pointe, les amĂ©liorations et mesures d’attĂ©nuation relatives au bruit, Ă  la gestion de l’eau et des rĂ©sidus miniers, Ă  la qualitĂ© de l’air et autres.

Ce dernier confie : « Nous avons pris connaissance du document qui avait Ă©tĂ© produit en 2012 par le comitĂ© de citoyens fermontois opposĂ©s au projet de Alderon et nous avons considĂ©rĂ© les dolĂ©ances exprimĂ©es Ă  l’époque afin d’amĂ©liorer l’ensemble des points nĂ©gatifs soulevĂ©s dans ce dossier. Ce n’est pas du tout le mĂȘme schĂ©ma que celui qui Ă©tait initialement envisagĂ© par notre prĂ©dĂ©cesseur. C’est un projet revu et amĂ©liorĂ© qui prend en considĂ©ration les observations et les suggestions qui avaient Ă©tĂ© transmises par la population il y a un peu plus d’une dĂ©cennie et qui inclut de nombreuses modifications destinĂ©es Ă  rĂ©pondre aux exigences populaires. »

Des participants ont posĂ© des questions afin d’obtenir des Ă©claircissements et des prĂ©cisions concernant des aspects plus techniques et certains ont affichĂ© un certain scepticisme en ce qui a trait aux impacts rĂ©els que pourrait avoir ce projet sur la qualitĂ© de vie des rĂ©sidents du secteur.

Des travaux d’exploration visant Ă  soutenir l’étude d’impact environnemental exigĂ©e par le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© amorcĂ©s. Le projet de la mine Kami est Ă©valuĂ© Ă  prĂšs de 4 milliards de dollars et aurait une durĂ©e de vie de 25 ans. La production de minerai de fer de haute puretĂ© prĂ©vue est de 9 millions de tonnes par an et commencerait vers 2030, advenant une dĂ©cision dĂ©finitive d’investissements de Champion Iron. De 500 Ă  600 emplois directs devraient ĂȘtre créés sans compter les nombreux emplois indirects.

D’autres sĂ©ances d’informations sont prĂ©vues selon les avancĂ©es du projet. Les communautĂ©s innues seront Ă©galement consultĂ©es Ă  ce sujet. Certaines informations sont disponibles en français sur le site internet championiron.com, cependant l’étude de faisabilitĂ© prĂ©liminaire est uniquement en anglais. Pour des questions par courriel :  info@kami.ca.

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Publié le 21 janvier, 2025, dans la publication : Numéro_1 Volume_43

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Publié sur le site le 21 janvier 2025

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Projet minier Kami

Champion Iron annonce un partenariat

par Éric Cyr

Deux chefs de file mondiaux de l’industrie miniĂšre japonaise, Nippon Steel (NSC) et Sojitz, ont conclu une entente avec Champion Iron dans le cadre du projet de mine de fer Ă  ciel ouvert Kamistiatusset (Kami), le 18 dĂ©cembre 2024. Ces deux actionnaires majeurs investissent un montant de 245 millions de dollars (M $) en Ă©change d’une participation de 49 % dans le projet (30 % pour NSC et 19 % pour Sojitz) et, par la suite, 490 M $ lors du dĂ©marrage de la construction des infrastructures advenant une dĂ©cision finale d’investissement de l’entreprise. La durĂ©e de vie de la nouvelle mine, qui se situera dans la partie sud-ouest de la ceinture gĂ©ologique de la fosse du Labrador Ă  proximitĂ© de la frontiĂšre du QuĂ©bec, est Ă©valuĂ©e Ă  25 ans.

L’annonce de ce partenariat destinĂ© Ă  faire progresser l’évaluation de la faisabilitĂ© et le dĂ©veloppement potentiel du projet, dont le produit sera transformĂ© au Labrador, constitue une avancĂ©e majeure dans le cheminement de la dĂ©marche et tĂ©moigne que celle-ci pourrait se matĂ©rialiser dans un Ă©chĂ©ancier de moins de sept ans selon les prĂ©visions de la miniĂšre. La concrĂ©tisation de Kami est Ă©valuĂ©e Ă  prĂšs de 4 milliards de dollars. Ce scĂ©nario permettrait d’accroĂźtre l’offre de concentrĂ© de minerai de fer de haute puretĂ© destinĂ© Ă  la rĂ©duction directe de Champion Iron en ajoutant une capacitĂ© de production anticipĂ©e de 9 millions de tonnes annuelles Ă  celle de 15 millions de tonnes produites actuellement sur le site minier de sa filiale Minerai de fer QuĂ©bec (MFQ) au Lac Bloom.

Tout en contribuant Ă  la dĂ©carbonation de l’industrie de l’acier, l’accord devrait s’avĂ©rer mutuellement bĂ©nĂ©fique pour les partenaires. En plus de stimuler la croissance Ă©conomique de la rĂ©gion, le maĂźtre d’Ɠuvre et promoteur de ce plan, Champion Iron, prĂ©voit que cette visĂ©e favoriserait la crĂ©ation de 500 Ă  600 emplois directs. Les deux « lutteurs sumos » nippons de l’acier saisissent pour leur part, en unissant leurs forces, un avantage stratĂ©gique grĂące Ă  cette occasion d’optimiser leurs chaĂźnes d’approvisionnement pour plus de deux dĂ©cennies.

Bouillonnement économique

Le prĂ©fet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent, considĂšre que l’arrivĂ©e prochaine de cette nouvelle mine dans la rĂ©gion aurait un fort potentiel de dĂ©veloppement Ă©conomique. Il juge que ce projet pourrait non seulement soutenir et stimuler davantage la croissance de l’économie florissante de Fermont, mais surtout contribuer Ă  la vitalitĂ© du nouveau parc industriel qui sera bientĂŽt prĂȘt Ă  accueillir des entreprises et qui reprĂ©sente selon lui un Ă©lĂ©ment clĂ© pour diversifier les activitĂ©s Ă©conomiques locales et attirer de nouvelles industries. L’implantation de cette miniĂšre dans le secteur serait un moteur pour maximiser l’utilisation de cette nouvelle zone industrielle municipale et renforcer l’économie fermontoise. Toutefois, il rappelle l’importance pour l’instigateur du projet de prendre des mesures rigoureuses pour minimiser les impacts environnementaux sur le milieu. Cela inclut une attention particuliĂšre aux nappes phrĂ©atiques, aux eaux souterraines, ainsi qu’à la pollution de l’air, lumineuse et visuelle. Enfin, il insiste sur la nĂ©cessitĂ© d’un financement accru pour renforcer les services offerts aux citoyens afin de garantir que la communautĂ© puisse pleinement profiter des avantages Ă©conomiques liĂ©s Ă  cette nouvelle dynamique industrielle.

Le processus d’approbation environnemental a Ă©tĂ© amorcĂ© par Champion Iron auprĂšs des instances provinciales de Terre-Neuve-et-Labrador. L’Agence d’évaluation d’impact du Canada, rattachĂ©e au ministĂšre de l’Environnement, a dĂ©jĂ  effectuĂ© une Ă©tude approfondie de la prĂ©cĂ©dente mouture proposĂ©e Ă  l’époque par Alderon Iron Ore, qui a obtenu une dĂ©cision positive et l’aval des autoritĂ©s fĂ©dĂ©rales en 2012, et n’a pas l’intention ni l’obligation d’entamer une nouvelle Ă©tude sur une mine projetĂ©e au mĂȘme endroit et comportant de nombreuses similitudes.

Quelle coĂŻncidence ! « Kami » diminutif du mot issu de la langue innue, l’innu-aimun, « kamistiatusset », qui signifie « terre des gens qui travaillent dur », apparaĂźt Ă©galement dans la langue japonaise oĂč il se dĂ©finit comme « esprit » ou « supĂ©rieur » et se rĂ©fĂšre aux entitĂ©s spirituelles vĂ©nĂ©rĂ©es dans la religion shintoĂŻste.

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Publié le 21 janvier, 2025, dans la publication : Numéro_1 Volume_43

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Publié sur le site le 21 janvier 2025

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MFQ

Un contrat de travail Ă  la hauteur des attentes

par Éric Cyr

Source photo : MFQ

Les travailleurs de Minerai de fer QuĂ©bec (MFQ), une filiale de Champion Iron qui exploite la mine de fer du Lac Bloom Ă  proximitĂ© de Fermont, ont Ă©vitĂ© une grĂšve puisqu’ils ont ratifiĂ©, le 29 fĂ©vrier 2024, dans une proportion de 86,7 % le renouvellement de la convention collective avec leur employeur pour une durĂ©e de cinq ans selon le Syndicat des MĂ©tallos qui en a dĂ©voilĂ© certains dĂ©tails, le 1er mars.

Le prĂ©sident de la section locale 9996 des MĂ©tallos de la mine de fer du Lac Bloom, SĂ©bastien Bergeron, qui reprĂ©sente 712 syndiquĂ©s, pour la plupart des navetteurs, confie : « Ce contrat fait de la compagnie quĂ©bĂ©coise Minerai de fer QuĂ©bec, l’une des miniĂšres oĂč les salariĂ©s sont les mieux payĂ©s. C’est grĂące Ă  la dĂ©termination des reprĂ©sentants et des membres des MĂ©tallos qui ont su nĂ©gocier d’égal Ă  Ă©gal avec la partie patronale pour que les travailleurs soient considĂ©rĂ©s et valorisĂ©s Ă  la hauteur de leur contribution au succĂšs de la mine. »

Gains appréciables

Le Syndicat explique que cette nouvelle entente prĂ©voit des augmentations de salaire moyennes de 26,25 % Ă©chelonnĂ©es sur une pĂ©riode de cinq ans et qui atteindront 30,62 % pour les journaliers. Les hausses salariales totalisent en moyenne 26 % et s’accroitraient jusqu’à 31 % pour certains. Les dilatations salariales prĂ©vues sont de 13,25 % la premiĂšre annĂ©e puis de 3 % pour chacune des trois annĂ©es subsĂ©quentes et de 4 % lors de la cinquiĂšme et derniĂšre annĂ©e qui couvre cet accord collectif. Les MĂ©tallos prĂ©cisent que les journaliers obtiendront une majoration additionnelle de 4,37 % puisqu’ils sont reclassĂ©s dans l’échelle salariale, devenant ainsi, dĂšs la premiĂšre annĂ©e, les mieux payĂ©s de la Côte-Nord dans leur mĂ©tier tandis que l’ensemble des travailleurs de MFQ se hissera Ă  un sommet salarial inĂ©galĂ© considĂ©rĂ© parmi les mieux rĂ©munĂ©rĂ©s de la rĂ©gion lors de la quatriĂšme annĂ©e. L’assurance collective a Ă©tĂ© fortifiĂ©e. La prime consentie aux travailleurs de nuit passera de façon progressive de 1,50 $ Ă  2 $ l’heure, devenant la plus allĂ©chante parmi les miniĂšres qui Ɠuvrent sur le territoire nord-cĂŽtier, et la prime mensuelle pour les travailleurs qui rĂ©sident Ă  Fermont a Ă©galement Ă©tĂ© bonifiĂ©e, passant de 600 $ Ă  900 $. 

Améliorations substantielles

De nombreux amendements ont Ă©tĂ© apportĂ©s aux volets normatifs du nouvel arrangement. C’est l’ampleur des amĂ©liorations dans ces aspects qui a permis de conclure une entente d’une plus longue durĂ©e soit pour une pĂ©riode de 5 ans. La formation sera dorĂ©navant attribuĂ©e de façon plus Ă©quitable dans le respect de l’anciennetĂ©. Il en sera de mĂȘme pour postuler Ă  des affectations (assignations). Une clause a Ă©galement Ă©tĂ© nĂ©gociĂ©e pour que des travailleurs saisonniers puissent ĂȘtre embauchĂ©s annuellement Ă  titre permanent. « Ces changements ont introduit davantage d’équitĂ© et de stabilitĂ© pour les travailleurs et les travailleuses. On peut aussi ĂȘtre fiers de voir que la majoritĂ© des membres a revendiquĂ© une meilleure prime pour les rĂ©sidents et les rĂ©sidentes (de Fermont) qui forment une petite minoritĂ© du groupe », conclut le reprĂ©sentant syndical des MĂ©tallos, Marc Tremblay.

Le chef de la direction de Champion Iron, la maison mĂšre de MFQ, David Cataford, se rĂ©jouit de la conclusion de cet accord : « Nous visons non seulement Ă  procurer une plus grande stabilitĂ© pour nos travailleurs, pour la communautĂ© et pour notre sociĂ©tĂ©, mais surtout de maintenir un partenariat solide et mutuellement bĂ©nĂ©fique avec tous nos employĂ©s. » Selon le haut dirigeant, l’entente Ă©quilibre la nĂ©cessitĂ© pour la miniĂšre de rester concurrentielle en attirant les meilleurs talents tout en veillant Ă  ce que l’entreprise puisse naviguer dans des contextes Ă©conomiques incertains. « Cet important jalon permet Ă  notre sociĂ©tĂ© de continuer d’avoir un impact positif localement en demeurant un chef de file au sein de la chaĂźne d’approvisionnent de l’acier vert. »   

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Publié le 19 mars, 2024, dans la publication : Numéro_05 Volume_42

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Publié sur le site le 19 mars 2024

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Tacora Resources

La miniÚre en difficulté financiÚre

par Éric Cyr

Source photo : Tacora Resources

L’entreprise Tacora Resources, qui a redĂ©marrĂ© et qui exploite a mine de fer Scully Ă  Wabush dans l’Ouest du Labrador, est actuellement aux prises avec des problĂšmes financiers et s’est placĂ©e sous la Loi sur les arrangements avec les crĂ©anciers des compagnies (LACC), le 10 octobre 2023, en attendant de liquider des actifs et de trouver du financement additionnel afin de l’aider Ă  poursuivre ses activitĂ©s.

La miniĂšre emploie localement quelque 280 travailleurs, syndiquĂ©s avec la section 6285 des MĂ©tallos, et exporte annuellement jusqu’à trois millions et demi de tonnes de minerai de fer, soit environ le quart du volume qui transite par la SociĂ©tĂ© ferroviaire et portuaire de Pointe-Noire (SFPPN) sur la Côte-Nord.

Redressement financier

Tacora Resources, qui a demandĂ© la protection de ses crĂ©anciers auprĂšs de la Cour supĂ©rieure de l’Ontario, a conclu une entente de financement de type dĂ©biteur-exploitant (DIP) de 75 millions de dollars avec la multinationale amĂ©ricaine Cargill. Cet accord, qui lui donne accĂšs Ă  des liquiditĂ©s (avoirs en numĂ©raire), devrait lui permettre de continuer l’exploitation du gisement de fer de Wabush pendant qu’elle vend des actifs et cherche des investisseurs potentiels dans le cadre d’un processus de sollicitation de ventes et d’investissements. Aucune fermeture ni perte d’emplois ne sont anticipĂ©es pour l’instant durant cette dĂ©marche.

Une note interne de l’entreprise destinĂ©e aux employĂ©s de la mine dĂ©voilĂ©e par le diffuseur public Radio-Canada/CBC rĂ©vĂšle que la situation budgĂ©taire de la compagnie a Ă©tĂ© affectĂ©e nĂ©gativement par plusieurs facteurs et que celle-ci se retrouve maintenant confrontĂ©e Ă  des obligations financiĂšres qu’elle ne peut tout simplement pas respecter. Le dĂ©putĂ© provincial du Labrador Ouest, le nĂ©odĂ©mocrate Jordan Brown, a dĂ©clarĂ© dans une lettre officielle :

« Tacora Resources, propriĂ©taire de Mines Wabush, a entamĂ© une procĂ©dure en vertu de la LACC (protection contre les crĂ©anciers). Cela signifie que Tacora fera l’objet d’une restructuration supervisĂ©e par le tribunal. Tacora a obtenu un financement auprĂšs d’un investisseur pour poursuivre ses activitĂ©s pendant cette pĂ©riode. On nous a dit que la production se dĂ©roulerait comme d’habitude pendant le processus en cours. J’ai Ă©tĂ© en contact avec le ministre de l’Industrie, de l’Énergie et de la Technologie, responsable des mines. Il m’a informĂ© que le MinistĂšre suivrait le processus de prĂšs. Je continuerai de discuter avec Tacora et le gouvernement (de Terre-Neuve-et-Labrador) de cette situation et je surveillerai attentivement les progrĂšs de la LACC pour garantir que les travailleurs de nos mines sont protĂ©gĂ©s. »

Évolution historique

Tacora a acquis la mine Scully de la dĂ©funte miniĂšre Cliffs Natural Resources en 2017 et lui a redonnĂ© une nouvelle impulsion en relançant ses activitĂ©s en 2019. Les installations avaient prĂ©alablement Ă©tĂ© abandonnĂ©es en 2014 en raison de la hausse des coĂ»ts de production du minerai de fer ayant propulsĂ© la faillite de son prĂ©cĂ©dent propriĂ©taire, Cliffs. Tacora Resources visait, en 2021, l’atteinte de la capacitĂ© nominale d’extraction de ce site minier dont le fer est expĂ©diĂ© par le chemin de fer QNS&L jusqu’au Port de Sept-Îles. L’objectif Ă©tait alors d’accroĂźtre la production annuelle pour atteindre six millions de tonnes de concentrĂ© de fer et d’évaluer les options de croissance des installations de Wabush.

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Publié le 30 octobre, 2023, dans la publication : Numéro_18 Volume_41

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Publié sur le site le 30 octobre 2023

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Mine de fer du Mont-Wright

Une nouvelle usine de traitement des eaux

par Éric Cyr

LĂ©gende photo : De gauche Ă  droite sur la photo, le directeur gĂ©nĂ©ral de la MRC de Caniapiscau Jimmy Morneau, la dĂ©putĂ©e de Manicouagan MarilĂšne Gill, le PDG d’ArcelorMittal Exploitation miniĂšre Canada Mapi Mobwano, la ministre Kateri Champagne Jourdain, le reprĂ©sentant innu Kenny RĂ©gis et le prĂ©fet de la MRC et maire de Fermont Martin St-Laurent lors de l’inauguration. Source photo : Patrick Canuel

ArcelorMittal Exploitation miniĂšre Canada a officiellement inaugurĂ© une nouvelle usine de traitement des eaux Ă  son complexe minier de Mont-Wright, le 15 avril 2023. L’évĂ©nement s’est tenu en prĂ©sence de dignitaires incluant la ministre de l’Emploi, ministre responsable de la rĂ©gion de la Côte-Nord et dĂ©putĂ©e provinciale de Duplessis, Kateri Champagne Jourdain, la dĂ©putĂ©e fĂ©dĂ©rale de Manicouagan, MarilĂšne Gill, l’élu politique pour Innu Takuaikan Uashat mak Mani-utenam (ITUM), Kenny RĂ©gis et le prĂ©fet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent.

En hommage au peuple innu et au territoire du Nitassinan sur lequel elle a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e, l’usine portera le nom de « Nipi », qui signifie « eau » en langue innue. « Dans le mĂȘme esprit que nous travaillons Ă  atteindre la carboneutralitĂ© de l’ensemble de nos opĂ©rations d’ici 2050, la protection de l’environnement est au cƓur de toutes nos actions. Cet investissement de 65 millions de dollars canadiens que nous avons consacrĂ© Ă  la construction de l’usine Nipi en est un bon exemple », a dĂ©clarĂ© le prĂ©sident et chef de la direction d’ArcelorMittal Exploitation miniĂšre Canada, Mapi Mobwano, qui poursuit : « Depuis 2018, nous avons mis en place un vaste programme quinquennal d’investissement de plus de 300 millions de dollars canadiens pour des projets qui touchent l’environnement et la gestion de l’eau, et nous allons continuer de travailler sans relĂąche Ă  rĂ©duire notre empreinte environnementale. »

Conformité et efficacité

Les travaux de construction de l’usine Nipi se sont Ă©chelonnĂ©s d’avril 2021 Ă  mars 2023. La phase de mise en service est en cours depuis la mi-mars et l’exploitation Ă  pleine Ă©chelle commencera d’ici quelques semaines. La sociĂ©tĂ© Nordikeau, qui travaille en partenariat avec la nation innue, sera responsable du fonctionnement de l’infrastructure. La mise en Ɠuvre de ce projet fait partie d’un important programme de gestion des eaux de cette mine visant Ă  permettre l’adaptation aux changements climatiques et Ă  garantir la conformitĂ© avec les lois et rĂ©glementations en matiĂšre d’environnement. Le projet de l’usine Nipi a consistĂ© Ă  dĂ©velopper un systĂšme de canaux et de bassins autour des haldes existantes et celles anticipĂ©es dans l’avenir afin de capter et de traiter toutes les eaux de ruissellement et de surface au sud de la mine du Mont-Wright en un seul effluent final. L’usine assurera ainsi une qualitĂ© d’eau conforme Ă  la rĂ©glementation Ă  cet effluent terminal.

« AmĂ©liorons l’efficacitĂ© pour diminuer les risques environnementaux et Ă©liminer la contamination des sols. Cette usine rĂ©pond au besoin de filtration des eaux de ruissellement du site minier et nos communautĂ©s doivent continuer de travailler ensemble pour trouver des solutions innovantes qui permettent de maintenir un environnement sain », a ajoutĂ© le reprĂ©sentant innu, Kenny RĂ©gis.

L’usine Nipi traitera environ 10 millions de mĂštres cubes d’eau par annĂ©e, soit 1,8 mĂštre cube Ă  la seconde, en fonction des prĂ©cipitations annuelles (fonte des neiges, pluies). Elle a Ă©tĂ© conçue pour une rĂ©currence de 100 ans. Sa construction a nĂ©cessitĂ© 270 000 heures de travail et plus de 4000 mĂštres cubes de bĂ©ton y ont Ă©tĂ© coulĂ©s.

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Publié le 24 avril, 2023, dans la publication : Numéro_08 Volume_41

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Publié sur le site le 24 avril 2023

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Chambre de commerce Fermont

Transformer l’avenir localement

par Éric Cyr

LĂ©gende de la photo : l'agente de dĂ©veloppement Ă©conomique Ă  la MRC de Caniapiscau, MĂ©lanie Roy, et le prĂ©sident et chef de la direction d’AMEM, Mapi Mobwano durant la prĂ©sentation.

Le prĂ©sident et chef de la direction d’ArcelorMittal Exploitation miniĂšre Canada (AMEM), Mapi Mobwano, a Ă©tĂ© le confĂ©rencier d’honneur dans le cadre d’un cocktail-causerie organisĂ© par la Chambre de commerce Fermont, le 28 mars 2023, Ă  la salle Aurora (anciennement centre multifonctionnel).

L’évĂ©nement a regroupĂ© une trentaine de personnes qui se sont dĂ©placĂ©es pour l’occasion. GuidĂ© par l’animatrice, l’agente de dĂ©veloppement Ă©conomique de la MRC de Caniapiscau MĂ©lanie Roy, M. Mobwano s’est adressĂ© au public en rĂ©pondant Ă  la premiĂšre question lui demandant de brosser un portrait de son parcours.

Présentation

M. Mobwano a racontĂ© son cheminement personnel et professionnel en toute franchise et de façon dĂ©contractĂ©e. NĂ© en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo oĂč il a passĂ© ses jeunes annĂ©es, ce dernier a Ă©tĂ© envoyĂ© en Afrique du Sud en compagnie de ses frĂšres et sƓurs par ses parents en 1993 afin d’échapper Ă  la guerre qui sĂ©vissait dans son pays. D’abord intĂ©ressĂ© par le gĂ©nie Ă©lectrique, il s’est finalement orientĂ© vers le gĂ©nie minier. Il a gravi les Ă©chelons de sa profession en obtenant une bourse et en travaillant dans une mine afin de payer ses Ă©tudes oĂč il a opĂ©rĂ© des machineries puis s’est joint Ă  une Ă©quipe de dynamitage. Toujours sur le sol africain, il a par la suite progressĂ© vers un poste en planification avant de devenir directeur gĂ©nĂ©ral d’une petite mine puis de gĂ©rer une plus grosse mine au Liberia. C’est lĂ  qu’un chasseur de tĂȘtes pour ArcelorMittal l’a approchĂ© Ă  maintes reprises pour lui proposer des emplois au sein de cette multinationale. Il a dĂ©clinĂ© les offres jusqu’à ce qu’une proposition plus allĂ©chante l’interpelle : un poste dans une mine au Canada, pays qu’il avait dĂ©jĂ  visitĂ© comme consultant en 2018. M. Mobwano dĂ©cide de relever ce nouveau dĂ©fi au QuĂ©bec et accepte finalement la fonction de chef des opĂ©rations pour ArcelorMittal en 2019. À peine trois mois aprĂšs son entrĂ©e en fonction, le PDG en place dĂ©cide de partir et M. Mobwano hĂ©rite du poste par intĂ©rim en septembre 2019 avant de se faire offrir le jour de son anniversaire, le 31 aoĂ»t 2020, la position qu’il occupe Ă  ce jour.

Sujets diversifiés

Selon M. Mobwano, Fermont est une ville privilĂ©giĂ©e situĂ©e autour d’un lac. Il considĂšre que son plus grand dĂ©fi est d’assurer la pĂ©rennitĂ© de la mine du Mont-Wright, la plus grande mine Ă  ciel ouvert au QuĂ©bec et la deuxiĂšme plus grande mine de fer au Canada, prĂ©cise-t-il, puisque l’accĂšs au minerai se situe dans une fosse. « Nous voulons encourager les gens Ă  habiter Ă  Fermont, mais nous allons conserver la proportion actuelle de travailleurs non-rĂ©sidents. Je dois prendre des dĂ©cisions au quotidien afin de m’assurer que cette mine va continuer potentiellement de 30 Ă  50 ans », confie-t-il. Il mentionne que le meilleur conseil qu’il a reçu dans sa carriĂšre est d’écouter les gens, d’ĂȘtre prĂ©sent sur le plancher, d’ĂȘtre transparent, de dire la vĂ©ritĂ© et de ne pas faire de promesses que l’on ne peut tenir. Il a abordĂ© plusieurs dossiers en rĂ©ponse Ă  des questions, notamment l’importance du rĂŽle des entrepreneurs, la volontĂ© de revitaliser la ville de Fermont en attirant des familles et en rĂ©duisant le coĂ»t de la vie sur place, par exemple en maximisant l’utilisation du chemin de fer pour l’approvisionnement pour compenser le transport par camion, les discussions avec le ministĂšre de la Famille pour l’obtention de deux permis de 80 places afin d’augmenter la capacitĂ© de la garderie, le dĂ©veloppement du parc industriel, la rĂ©fection du parc immobilier, la vision d’avenir d’ArcelorMittal qui est basĂ©e sur le long terme. Il a Ă©galement parlĂ© de la transition Ă©nergĂ©tique de l’entreprise qui est bien en marche, notamment avec l’utilisation de l’huile pyrolytique, un biocarburant produit localement Ă  Port-Cartier par la sociĂ©tĂ© BioÉnergie AE CĂŽte-Nord Canada. L’utilisation de ce carburant renouvelable a permis la relance de l’usine d’Arbec et permet de remplacer une partie du mazout lourd utilisĂ© Ă  l’usine de bouletage. D’autres projets sont Ă©galement en dĂ©veloppement pour Ă©ventuellement remplacer le charbon provenant actuellement de sources fossiles par un biocharbon. Il a aussi expliquĂ© le projet qui est en cours qui fera que toute la production de l’usine de Port-Cartier sera constituĂ©e de boulettes Ă  rĂ©duction directe. Ces boulettes Ă  trĂšs basse teneur en silice sont requises pour faire fonctionner les fours Ă  arcs Ă©lectriques auxquels se convertissent de nombreuses aciĂ©ries qui travaillent Ă  rĂ©duire leurs Ă©missions de gaz Ă  effet de serre. M. Mobwano a de plus indiquĂ© qu’ArcelorMittal Ɠuvre Ă  influencer le gouvernement pour l’inciter Ă  asphalter la route nationale 389. Il a rĂ©pondu Ă  de nombreuses autres questions.

AprĂšs prĂšs de trois gĂ©nĂ©reuses heures de discours et d’échanges, M. Mobwano a remerciĂ© les personnes venues assister Ă  la rencontre.

Sur la photo en couverture, la directrice générale de la Chambre de commerce Fermont, Mélissa Gauthier, et M. Mapi Mobwano.

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Publié le 10 avril, 2023, dans la publication : Numéro_07 Volume_41

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Publié sur le site le 11 avril 2023

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Minerai de fer Québec

La deuxiÚme usine a désormais un nom

par Éric Cyr

Source photo : Kathleen Dubé

Le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre du DĂ©veloppement Ă©conomique rĂ©gional et ministre responsable de la MĂ©tropole et de la rĂ©gion de MontrĂ©al, Pierre Fitzgibbon, Ă©tait de passage Ă  Fermont en compagnie du ministre responsable des Relations avec les PremiĂšres Nations et les Inuits, Ian LafreniĂšre, les 7 et 8 mars derniers, dans le cadre d’une visite du site minier du Lac Bloom de Minerai de fer QuĂ©bec (MFQ), oĂč ils ont pris part Ă  la cĂ©rĂ©monie d’officialisation de l’appellation de la deuxiĂšme usine, celle de la phase II en activitĂ© depuis mai 2022, qui portera le nom « Tshinanu », qui signifie « nous autres » en langue innue.

Les deux politiciens ont prononcĂ© pour l’occasion une brĂšve allocution Ă  l’intĂ©rieur mĂȘme de la nouvelle usine en prĂ©sence de dignitaires et de collaborateurs venus assister Ă  l’évĂ©nement. Le chef des opĂ©rations, Alexandre Belleau, la premiĂšre vice-prĂ©sidente aux ressources humaines, Angela Kourouklis, et le directeur gĂ©nĂ©ral du site minier du Lac Bloom, Marc Beaubien, Ă©taient heureux d’accueillir ces reprĂ©sentants du gouvernement du QuĂ©bec et en ont profitĂ© pour leur faire visiter les installations du complexe minier.

Une appellation porteuse de sens

MFQ, qui par ce geste rĂ©itĂšre toute l’importance de maintenir une relation authentique de confiance et de respect avec ses partenaires innus, souhaitait impĂ©rativement donner un nom en langue innue Ă  l’usine afin d’honorer le territoire ancestral du peuple innu, le Nitassinan, et la contribution autochtone Ă  l’évolution de ses activitĂ©s. La compagnie a donc organisĂ© un concours au sein de ses employĂ©s, dont la seule exigence Ă©tait que le nom soit tirĂ© de l’innu-aimun, afin de trouver une appellation reprĂ©sentative. Selon la chef des affaires publiques et gouvernementales de l’entreprise, NoĂ©mie PrĂ©gent-Charlebois, cette dĂ©marche s’inscrit dans les fondements mĂȘmes de l’identitĂ© et de l’unicitĂ© de MFQ : « Ça peut sembler un geste symbolique de donner un nom innu Ă  notre usine, mais cela s’inscrit plutĂŽt dans les fondements mĂȘmes de notre identitĂ©. Cette annonce prend racine dans nos valeurs, dans la sincĂ©ritĂ© de notre partenariat, dans la relation de confiance que nous entretenons avec nos partenaires innus. » Ce sont deux employĂ©s innus de la miniĂšre, Fernand Michel et Yannick Pilot qui ont proposĂ© le nom de l’usine II, qui fait aussi rĂ©fĂ©rence au titre d’une chanson populaire du groupe de musiciens innus Kashtin.

Les deux ministres caquistes, dont M. Fitzgibbbon qui en Ă©tait Ă  sa deuxiĂšme prĂ©sence Ă  la mine de fer du Lac Bloom, ont profitĂ© de leur dĂ©placement local pour Ă©changer notamment au sujet des besoins et des grands enjeux rĂ©gionaux dans le cadre d’une discussion privĂ©e avec le prĂ©fet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent.

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Publié le 27 mars, 2023, dans la publication : Numéro_06 Volume_41

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Publié sur le site le 27 mars 2023

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Tata Steel

Réouverture de la mine de fer à Schefferville

par Éric Cyr

Source photo : Expertise PG

La compagnie Tata Steel Minerals Canada (TSMC), qui avait interrompu ses activitĂ©s miniĂšres Ă  Schefferville le 30 novembre dernier en Ă©voquant un contexte Ă©conomique dĂ©favorable et des coĂ»ts d’exploitation Ă©levĂ©s, a repris ses opĂ©rations, le 22 fĂ©vrier 2023. La relance de la production est possible grĂące Ă  l’augmentation du prix du fer sur les marchĂ©s mondiaux.

Redémarrage

Une analyse approfondie de la situation, combinĂ©e Ă  un regain dans la demande du fer, a convaincu les membres de la direction de l’entreprise Tata Steel de la viabilitĂ© d’un redĂ©marrage. Ces derniers jugent que le scĂ©nario a Ă©voluĂ© de façon propice et qu’une reprise des activitĂ©s est opportune. Les dirigeants ont donc pris la dĂ©cision d’investir de maniĂšre substantielle afin d’entreprendre des changements opĂ©rationnels et une transformation majeure destinĂ©e Ă  amĂ©liorer les performances et Ă  soutenir les actions futures notamment par une amĂ©lioration des procĂ©dĂ©s d’extraction et de traitement.

Restructuration

Des travaux de restructuration importants seront effectuĂ©s par la firme d’ingĂ©nierie-conseil et de maintenance industrielle Construction & Expertise PG qui se chargera, de concert avec son partenaire issu des PremiĂšres Nations Construction & Expertise Maikan, du fonctionnement et de la maintenance du concentrateur dans le cadre d’un contrat d’une durĂ©e de huit mois. « Cette entente permettra Ă  notre entreprise d’embaucher plus d’une centaine d’employĂ©s afin d’assurer les fonctions d’exploitation et de maintenance. Ce service constitue une belle alternative pour les grandes compagnies en lien avec la pĂ©nurie de main-d’Ɠuvre. Par ailleurs, nous pourrons l’offrir Ă  d’autres miniĂšres et alumineries », mentionne le vice-prĂ©sident de Construction & Expertise PG, SĂ©bastien Tessier.

Des rĂ©parations d’équipements sont prĂ©vues notamment sur certaines installations de l’usine, construite sous un dĂŽme afin de l’abriter des conditions climatiques hivernales rigoureuses, qui Ă©prouve souvent des difficultĂ©s de fonctionnement.

L’administrateur de la Ville de Schefferville, Jean Dionne, se rĂ©jouit pour sa part de cette remise sur les rails qui contribuera Ă  la vitalitĂ© de l’endroit.

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Publié le 27 février, 2023, dans la publication : Numéro_04 Volume_41

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Publié sur le site le 27 février 2023

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Mine de fer du Lac Bloom

Inauguration officielle de «La phase II»

par Éric Cyr

L’entreprise Minerai de fer QuĂ©bec (MFQ), une filiale de la sociĂ©tĂ© Champion Iron qui exploite la mine de fer du Lac Bloom, a officiellement inaugurĂ©, le 17 mai 2022, « La Phase II » dans le cadre de l’expansion de son site minier en compagnie de dignitaires et de nombreux travailleurs. Une simple formalitĂ© puisque dans les faits sa mise en service, qui permettra de doubler la production annuelle de 7,4 millions de tonnes de concentrĂ© de minerai de fer Ă  haute teneur la propulsant Ă  15 millions de tonnes, a dĂ©jĂ  eu lieu plus tĂŽt que prĂ©vu. Les premiers chargements en provenance des nouvelles infrastructures ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© expĂ©diĂ©s par chemin de fer jusqu’à Pointe-Noire (Sept-Îles), le 3 mai dernier.

Le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, et le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles qui est aussi le ministre responsable de la rĂ©gion de la CĂŽte-Nord, Jonatan Julien,  ainsi que la dĂ©putĂ©e de Duplessis, Lorraine Richard, du Parti quĂ©bĂ©cois, le chef innu de Uashat mak Mani-utenam, Mike Mckenzie et le prĂ©fet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent, Ă©taient sur place pour l’occasion tout comme le prĂ©sident du conseil de direction de Champion, Michael O’Keeffe et le chef de la direction, David Cataford.

La journĂ©e a commencĂ© par une annonce Ă  Sept-Îles lors de laquelle MFQ a indiquĂ© avoir procĂ©dĂ© Ă  l’acquisition, au coĂ»t de 2,5 millions de dollars, de l’ancienne usine de bouletage de Pointe-Noire, construite en 1965, qui appartenait Ă  la compagnie Cliffs ressources naturelles jusqu’en 2013 et qui a ensuite Ă©tĂ© rachetĂ©e par la SociĂ©tĂ© ferroviaire et portuaire de Pointe-Noire. La miniĂšre a Ă©galement annoncĂ© un protocole d’entente avec un aciĂ©riste d’envergure internationale pour la rĂ©alisation d’une Ă©tude de faisabilitĂ© portant sur la remise en service de cette installation qui pourrait Ă©ventuellement produire des boulettes de fer Ă  rĂ©duction directe de haute puretĂ©.

Ce produit pourrait ultimement ĂȘtre intĂ©grĂ© dans la fabrication de l’acier par fours Ă  arcs Ă©lectriques, un procĂ©dĂ© d’avenir beaucoup moins polluant et qui a le potentiel de rĂ©duire de façon significative les Ă©missions de carbone de l’industrie sidĂ©rurgique. L’usine de bouletage, dont l’emplacement est situĂ© Ă  proximitĂ© d’infrastructures ferroviaires et portuaires dĂ©jĂ  existantes, pourrait offrir une fenĂȘtre relativement rapide de production commerciale. Elle nĂ©cessitera toutefois des investissements importants avant sa remise en service et l’étude de faisabilitĂ© rĂ©alisĂ©e par MFQ permettra d’évaluer plus prĂ©cisĂ©ment les montants requis notamment pour y intĂ©grer les technologies les plus efficaces.

Lors d’une allocution, M. Cataford a expliquĂ© que l’acquisition de l’usine de bouletage reprĂ©sente une occasion de miser sur l’expertise de la CĂŽte-Nord pour envisager la transformation additionnelle du produit de MFQ et ainsi dĂ©velopper davantage la vision de la compagnie de contribuer Ă  la chaĂźne d’approvisionnement de la fabrication d’acier plus vert. Avec ce nouveau projet, MFQ veut continuer de dĂ©velopper le plein potentiel de la rĂ©gion en maximisant les occasions d’affaires pour ses diffĂ©rents partenaires.

Des personnalitĂ©s politiques et des reprĂ©sentants de mĂ©dias nationaux qui assistaient Ă  la confĂ©rence de presse se sont ensuite dĂ©placĂ©s en avion jusqu’à Wabush au Labrador avant d’ĂȘtre transportĂ©s par la route vers le site minier situĂ© Ă  proximitĂ© de Fermont, en sol quĂ©bĂ©cois, pour assister Ă  l’évĂ©nement.

Dynamitage réussi


Au menu, tournĂ©e protocolaire guidĂ©e des infrastructures miniĂšres en autobus suivi d’un dynamitage auquel les invitĂ©s ont pu assister. C’est le ministre Fitzgibbon qui a eu l’honneur d’appuyer sur le bouton dĂ©clenchant les explosifs qui ont soulevĂ© un nuage de poussiĂšre au grand bonheur des camĂ©ramans et des journalistes qui ont captĂ© des images de la scĂšne symbolique. La visite s’est ensuite poursuivie dans l’usine abritant le nouveau concasseur (broyeur) pour la coupe officielle du ruban, non pas rouge, mais bleu.

La deuxiĂšme phase du site minier du Lac Bloom permettra de sĂ©curiser prĂšs de 1000 emplois permanents sur la totalitĂ© du plan minier. Les investissements de 633 millions de dollars de MFQ dans ce projet ont engendrĂ© l’octroi de plusieurs contrats Ă  des fournisseurs quĂ©bĂ©cois qui s’ajoutent aux retombĂ©es Ă©conomiques gĂ©nĂ©rĂ©es par la compagnie depuis la relance des activitĂ©s Ă  la mine du Lac Bloom.

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Publié le 6 juin, 2022, dans la publication : Numéro_11 Volume_40

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Publié sur le site le 6 juin 2022

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Mine de fer du Lac Bloom

Feu vert sur toute la ligne


par Éric Cyr

Source photo : MFQ

QuĂ©bec a donnĂ© son aval Ă  la sociĂ©tĂ© Minerai de fer QuĂ©bec (MFQ), une filiale de Champion Iron, pour l’agrandissement du parc d’entreposage de stĂ©riles et de rĂ©sidus miniers de la mine de fer du Lac Bloom situĂ©e Ă  proximitĂ© de Fermont dans le cadre d’un dĂ©cret adoptĂ© par le Conseil des ministres, le 9 mars dernier, malgrĂ© un avis dĂ©favorable du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) qui avait recommandĂ©, en mars 2021, de ne pas accepter le projet tel que prĂ©sentĂ© en suggĂ©rant de revoir les solutions retenues.

L’économie Ă  tout prix

Le gouvernement Legault a donnĂ© carte blanche Ă  MFQ en choisissant sciemment d’ignorer les recommandations du BAPE, qui n’a pas le pouvoir de recommander ou de refuser un projet, les rĂ©ticences des groupes environnementaux qui proposaient des solutions de remplacement au scĂ©nario retenu par la miniĂšre tout comme il n’a aucunement pris en considĂ©ration les dolĂ©ances du comitĂ© des rĂ©sidents du lac Daigle habitant dans le secteur qui sont directement interpellĂ©s par le projet et dont la reprĂ©sentante, Martine Cotte, a, elle aussi, suggĂ©rĂ© d’autres possibilitĂ©s qui ont Ă©tĂ© ignorĂ©es. Cette dĂ©cision contestĂ©e permettra Ă  l’entreprise de doubler sa production annuelle de concentrĂ© de fer de haute puretĂ© qui devrait atteindre 15 millions de tonnes.

Divergences flagrantes

Les partis sont diamĂ©tralement opposĂ©s sur le sujet et semblent irrĂ©conciliables. La miniĂšre prĂ©tend avoir retenu la meilleure solution de dĂ©veloppement durable et pour la gestion de ses rĂ©sidus miniers ce qui n’est pas du tout l’avis d’un regroupement de multiples groupes environnementaux qui, bien que favorables Ă  l’agrandissement de la mine, sont farouchement opposĂ©s au dĂ©versement et Ă  l’entreposage de dĂ©chets miniers dans des cours d’eau et qui souhaitent que QuĂ©bec revienne sur sa dĂ©cision. Selon la coalition Ă©cologiste QuĂ©bec Meilleure mine, cette situation est aberrante et constitue un retour en arriĂšre dans les façons de faire de l’industrie miniĂšre puisque de nombreuses mines de fer Ă  travers le monde remplissent une vaste majoritĂ© de la fosse de laquelle les rĂ©sidus ont Ă©tĂ© extraits plutĂŽt que d’envisager le remplissage d’étendues d’eau avoisinantes. Selon un porte-parole de l’organisation, Ugo Lapointe, cette dĂ©cision n’a aucun sens et MFQ choisit la facilitĂ© au dĂ©triment de l’environnement. MĂȘme constat pour un responsable de Mining Watch Canada, Rodrigue Turgeon : « Le gouvernement peut encore revenir Ă  la raison en faisant deux choses simples. PremiĂšrement, rĂ©voquer l’autorisation accordĂ©e Ă  la miniĂšre de dĂ©truire huit lacs pour y dĂ©verser ses dĂ©chets miniers et deuxiĂšmement adopter un rĂšglement interdisant clairement le dĂ©versement de dĂ©chets miniers dans des lacs et cours d’eau du QuĂ©bec. » Une pĂ©tition en ligne a Ă©tĂ© lancĂ©e en ce sens par les groupes Eau Secours, QuĂ©bec Meilleure mine et Mining Watch Canada et a dĂ©jĂ  recueilli 2000 signatures en une fin de semaine : https://eausecours.org/agir/fr-petition-mine-bloom/.

MFQ assure pour sa part ne pas avoir le choix de procĂ©der de cette façon lors de l’excavation de la deuxiĂšme phase de son expansion miniĂšre qui gĂ©nĂ©rera 900 millions de tonnes de rĂ©sidus par annĂ©e en assurant ne pouvoir les entreposer sur la terre ferme et fait valoir que l’entreprise devra investir 20 millions de dollars additionnels pour compenser la perte d’habitat du poisson et la destruction de milieux humides et hydriques environnants.

Mme Cotte affirme pour sa part que les citoyens du lac Daigle, qui se sont retrouvĂ©s en sandwich entre MFQ et les environnementalistes, considĂšrent qu’il y a de nombreux irritants et nuisances dans cette dĂ©cision unilatĂ©rale : « On se demande Ă  quoi sert le BAPE et si ce n’est pas qu’une simple parure dorĂ©e ? L’instance autonome n’a pas approuvĂ© le projet sous sa forme actuelle, car il existe d’autres options qui n’ont pas Ă©tĂ© analysĂ©es par le promoteur qui affirme que c’est trop compliquĂ©. Pourtant ça se fait ailleurs. Il est vrai que c’est plus compliquĂ©, mais ça peut se concrĂ©tiser. »

Bien que gĂ©nĂ©rateur d’emplois, Ă  constater le traitement de l’information dans diffĂ©rents mĂ©dias en lien avec cette dĂ©cision, MFQ qui a obtenu le feu vert pour l’augmentation de la capacitĂ© d’entreposage de stĂ©riles et de rĂ©sidus miniers, est loin d’avoir recueilli l’acceptabilitĂ© sociale et la faveur de l’opinion publique pour une telle dĂ©marche. MFQ a annoncĂ©, Ă  la fin janvier, l’amĂ©nagement d’un deuxiĂšme concentrateur et que la deuxiĂšme phase du projet de la mine du Lac Bloom Ă©tait devancĂ©e au mois d’avril.

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Publié le 28 mars, 2022, dans la publication : Numéro_6 Volume_40

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Publié sur le site le 28 mars 2022

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Mine de fer du Lac Bloom

La sociĂ©tĂ© Champion tournĂ©e vers l’avenir

par Éric Cyr

Source photo : MFQ

La haute direction de Champion Iron Ă©tudie actuellement l’éventualitĂ© de la construction d’une usine additionnelle qui permettrait d’accroĂźtre encore davantage la qualitĂ© du produit de la mine de fer Ă  ciel ouvert du Lac Bloom, exploitĂ©e dans le secteur de Fermont par sa filiale Minerai de fer QuĂ©bec (MFQ), en rehaussant la puretĂ© de son minerai de façon maximale grĂące Ă  un nouveau procĂ©dĂ©.

Champion mĂšne en ce moment une Ă©tude de faisabilitĂ© pour Ă©valuer la possibilitĂ© d’augmenter Ă  un plus haut degrĂ© la teneur, dĂ©jĂ  trĂšs Ă©levĂ©e, de son concentrĂ© de fer. L’étude complĂ©tĂ©e confirmera ou infirmera les besoins en infrastructures nĂ©cessaires pour la production Ă©ventuelle de ce produit.

L’édification de la nouvelle infrastructure pourrait permettre d’intensifier la teneur du concentrĂ© de fer, actuellement de 66,4 %, et qui devrait, selon les Ă©tudes menĂ©es par Champion, frĂŽler le 69 % grĂące Ă  de nouvelles technologies de pointe destinĂ©es Ă  sĂ©parer le fer de la silice par une deuxiĂšme Ă©tape de fragmentation qui consiste en un concassage (broyage) plus fin et en un procĂ©dĂ© par flottaison. Comme le maximum de puretĂ© de l’hĂ©matite est de 70 %, cette formule amĂ©liorĂ©e aurait l’avantage d’offrir un produit de qualitĂ© supĂ©rieure parmi les plus purs au monde.

Dans le contexte de transition Ă©nergĂ©tique mondial actuel, il devient nĂ©cessaire, pour les sidĂ©rurgistes internationaux, de diminuer leurs Ă©missions de carbone dans leur procĂ©dĂ© de fabrication de l’acier afin de respecter des mesures lĂ©gislatives de plus en plus rigoureuses. Presque toutes les grandes entreprises sidĂ©rurgiques ont des objectifs clairs de rĂ©duction de leurs Ă©missions de gaz Ă  effet de serre (GES) et la principale mĂ©thode pour les atteindre est d’utiliser du minerai de fer de meilleure qualitĂ© qui nĂ©cessite moins d’énergie dans le processus de production de l’acier.

Le minerai de fer de haute puretĂ© produit Ă  la mine du Lac Bloom avec de l’hydroĂ©lectricitĂ©, une Ă©nergie renouvelable, se positionne dĂ©jĂ  comme une solution dans la dĂ©carbonisation de l’industrie de l’acier.

Le nouveau produit qui pourrait ĂȘtre dĂ©veloppĂ© par Minerai de fer QuĂ©bec serait d’autant plus attractif en suscitant l’intĂ©rĂȘt des acheteurs tout en permettant Ă  MFQ de contribuer encore davantage au procĂ©dĂ© de fabrication de l’acier par arc Ă©lectrique qui utilise principalement de l’acier recyclĂ©, un procĂ©dĂ© beaucoup plus Ă©cologique que celui des hauts fourneaux.

Diverses possibilités

Plusieurs scĂ©narios sont Ă  l’étude et l’emplacement de cette premiĂšre usine du genre pour MFQ n’a pas encore Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©. La finalisation de l’étude de faisabilitĂ© permettra d’en savoir plus quant au lieu de cette possible installation.

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Publié le 20 septembre, 2021, dans la publication : Numéro_15 Volume 39

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Publié sur le site le 20 septembre 2021

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Environnement

De l’eau rouge jaillit Ă  l’AssemblĂ©e nationale

par Éric Cyr

L’eau rouge observĂ©e autour des installations de Tata Steel qui exploite une mine de fer Ă  Schefferville a suscitĂ© des rĂ©actions jusqu’à l’AssemblĂ©e nationale Ă  QuĂ©bec oĂč le phĂ©nomĂšne cause l’inquiĂ©tude. Le premier ministre quĂ©bĂ©cois François Legault s’est dit prĂ©occupĂ© par la problĂ©matique des dĂ©versements rĂ©currents de la miniĂšre et veut faire appel Ă  l’expertise de spĂ©cialistes.

Le gouvernement Legault a confiĂ© le dossier au ministĂšre de l’Environnement qui a indiquĂ© avoir transmis en dĂ©but d’annĂ©e un rapport au Directeur des poursuites criminelles et pĂ©nales (DPCP) afin d’étudier les informations et de dĂ©terminer la pertinence de porter des accusations. L’opposition reproche notamment au gouvernement de la CAQ son manque de transparence dans cette affaire et exige que les rĂ©sultats des analyses soient rendus publics. Les porte-parole en environnement des diffĂ©rents partis d’opposition sont Ă©galement contrariĂ©s et se soucient d’un possible danger pour les populations innue et naskapie qui vivent Ă  proximitĂ© ainsi que des rĂ©percussions sur la faune et sur la flore.

Friction et mécontentement

Le chef de la nation innue de Matimekush-Lac John, voisine de Schefferville, Tshani Ambroise, se soucie de la qualitĂ© des frayĂšres et des cours d’eau situĂ©s Ă  proximitĂ© oĂč vivent et se reproduisent des poissons et des castors consommĂ©s par les membres de sa communautĂ©. Moins d’un an aprĂšs l’adoption d’une entente relative Ă  l’environnement, le conseil innu Ă©paulĂ© par un biologiste indĂ©pendant, Michel La Haye, accuse Tata Steel de bafouer ses engagements Ă  ce sujet et affirme que les pratiques de l’entreprise n’ont pas Ă©voluĂ© depuis, alors qu’à cette Ă©poque, 23 sites d’écoulement d’eau rouge avaient Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©s aux abords des infrastructures miniĂšres.

C’est essentiellement la gestion de l’eau rouge qui est rejetĂ©e dans la nature qui est la principale source de discorde puisque ce dĂ©versement serait considĂ©rablement accru lors de la fonte des neiges. Selon le scientifique, la gestion environnementale est dĂ©faillante puisqu’il n’existerait actuellement aucun traitement et l’eau dont la qualitĂ© est inconnue serait tout simplement dĂ©cantĂ©e dans des bassins avant d’ĂȘtre relĂąchĂ©e dans le milieu naturel.

La source de tension entre la communautĂ© innue et la miniĂšre ne date pas d’hier puisque dĂ©jĂ , Ă  la fin juillet 2018, des Innus avaient bloquĂ© pour les mĂȘmes raisons l’accĂšs Ă  la mine forçant l’interruption de ses activitĂ©s durant au moins une semaine.

Tata Steel en eaux troubles

Pour sa part, Tata Steel, qui a subi en juin dernier un bris sur le bassin de sĂ©dimentation qui a causĂ© un dĂ©versement d’eaux chargĂ©es de matiĂšres en suspension, ayant nĂ©cessitĂ© l’intervention d’Urgence-Environnement, admet une problĂ©matique de dĂ©versements tant au QuĂ©bec qu’au Labrador, mais se veut rassurante et n’a pas souhaitĂ© donner de prĂ©cisions concernant les infrastructures et les procĂ©dĂ©s instaurĂ©s afin de s’assurer de la qualitĂ© des eaux rejetĂ©es et des eaux de ruissellement. La compagnie estime que la couleur rougeĂątre de cette eau est causĂ©e par la prĂ©sence de particules de fer et n’est pas aussi alarmante que ce que l’on prĂ©tend et que l’eau rouge ne reprĂ©sente aucun risque pour les humains ni pour les espĂšces vĂ©gĂ©tales et animales environnantes.

 

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Publié le 10 juin, 2019, dans la publication : Numéro_11 Volume 37

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Publié sur le site le 10 juin 2019

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