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De l’eau rouge jaillit à l’Assemblée nationale

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Feu vert sur toute la ligne…

par Éric Cyr

Source photo : MFQ

Québec a donné son aval à la société Minerai de fer Québec (MFQ), une filiale de Champion Iron, pour l’agrandissement du parc d’entreposage de stériles et de résidus miniers de la mine de fer du Lac Bloom située à proximité de Fermont dans le cadre d’un décret adopté par le Conseil des ministres, le 9 mars dernier, malgré un avis défavorable du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) qui avait recommandé, en mars 2021, de ne pas accepter le projet tel que présenté en suggérant de revoir les solutions retenues.

L’économie à tout prix

Le gouvernement Legault a donné carte blanche à MFQ en choisissant sciemment d’ignorer les recommandations du BAPE, qui n’a pas le pouvoir de recommander ou de refuser un projet, les réticences des groupes environnementaux qui proposaient des solutions de remplacement au scénario retenu par la minière tout comme il n’a aucunement pris en considération les doléances du comité des résidents du lac Daigle habitant dans le secteur qui sont directement interpellés par le projet et dont la représentante, Martine Cotte, a, elle aussi, suggéré d’autres possibilités qui ont été ignorées. Cette décision contestée permettra à l’entreprise de doubler sa production annuelle de concentré de fer de haute pureté qui devrait atteindre 15 millions de tonnes.

Divergences flagrantes

Les partis sont diamétralement opposés sur le sujet et semblent irréconciliables. La minière prétend avoir retenu la meilleure solution de développement durable et pour la gestion de ses résidus miniers ce qui n’est pas du tout l’avis d’un regroupement de multiples groupes environnementaux qui, bien que favorables à l’agrandissement de la mine, sont farouchement opposés au déversement et à l’entreposage de déchets miniers dans des cours d’eau et qui souhaitent que Québec revienne sur sa décision. Selon la coalition écologiste Québec Meilleure mine, cette situation est aberrante et constitue un retour en arrière dans les façons de faire de l’industrie minière puisque de nombreuses mines de fer à travers le monde remplissent une vaste majorité de la fosse de laquelle les résidus ont été extraits plutôt que d’envisager le remplissage d’étendues d’eau avoisinantes. Selon un porte-parole de l’organisation, Ugo Lapointe, cette décision n’a aucun sens et MFQ choisit la facilité au détriment de l’environnement. Même constat pour un responsable de Mining Watch Canada, Rodrigue Turgeon : « Le gouvernement peut encore revenir à la raison en faisant deux choses simples. Premièrement, révoquer l’autorisation accordée à la minière de détruire huit lacs pour y déverser ses déchets miniers et deuxièmement adopter un règlement interdisant clairement le déversement de déchets miniers dans des lacs et cours d’eau du Québec. » Une pétition en ligne a été lancée en ce sens par les groupes Eau Secours, Québec Meilleure mine et Mining Watch Canada et a déjà recueilli 2000 signatures en une fin de semaine : https://eausecours.org/agir/fr-petition-mine-bloom/.

MFQ assure pour sa part ne pas avoir le choix de procéder de cette façon lors de l’excavation de la deuxième phase de son expansion minière qui générera 900 millions de tonnes de résidus par année en assurant ne pouvoir les entreposer sur la terre ferme et fait valoir que l’entreprise devra investir 20 millions de dollars additionnels pour compenser la perte d’habitat du poisson et la destruction de milieux humides et hydriques environnants.

Mme Cotte affirme pour sa part que les citoyens du lac Daigle, qui se sont retrouvés en sandwich entre MFQ et les environnementalistes, considèrent qu’il y a de nombreux irritants et nuisances dans cette décision unilatérale : « On se demande à quoi sert le BAPE et si ce n’est pas qu’une simple parure dorée ? L’instance autonome n’a pas approuvé le projet sous sa forme actuelle, car il existe d’autres options qui n’ont pas été analysées par le promoteur qui affirme que c’est trop compliqué. Pourtant ça se fait ailleurs. Il est vrai que c’est plus compliqué, mais ça peut se concrétiser. »

Bien que générateur d’emplois, à constater le traitement de l’information dans différents médias en lien avec cette décision, MFQ qui a obtenu le feu vert pour l’augmentation de la capacité d’entreposage de stériles et de résidus miniers, est loin d’avoir recueilli l’acceptabilité sociale et la faveur de l’opinion publique pour une telle démarche. MFQ a annoncé, à la fin janvier, l’aménagement d’un deuxième concentrateur et que la deuxième phase du projet de la mine du Lac Bloom était devancée au mois d’avril.

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Publié le 28 mars, 2022, dans la publication : Numéro_6 Volume 40

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Publié sur le site le 28 mars 2022

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Mine de fer du Lac Bloom

La société Champion tournée vers l’avenir

par Éric Cyr

Source photo : MFQ

La haute direction de Champion Iron étudie actuellement l’éventualité de la construction d’une usine additionnelle qui permettrait d’accroître encore davantage la qualité du produit de la mine de fer à ciel ouvert du Lac Bloom, exploitée dans le secteur de Fermont par sa filiale Minerai de fer Québec (MFQ), en rehaussant la pureté de son minerai de façon maximale grâce à un nouveau procédé.

Champion mène en ce moment une étude de faisabilité pour évaluer la possibilité d’augmenter à un plus haut degré la teneur, déjà très élevée, de son concentré de fer. L’étude complétée confirmera ou infirmera les besoins en infrastructures nécessaires pour la production éventuelle de ce produit.

L’édification de la nouvelle infrastructure pourrait permettre d’intensifier la teneur du concentré de fer, actuellement de 66,4 %, et qui devrait, selon les études menées par Champion, frôler le 69 % grâce à de nouvelles technologies de pointe destinées à séparer le fer de la silice par une deuxième étape de fragmentation qui consiste en un concassage (broyage) plus fin et en un procédé par flottaison. Comme le maximum de pureté de l’hématite est de 70 %, cette formule améliorée aurait l’avantage d’offrir un produit de qualité supérieure parmi les plus purs au monde.

Dans le contexte de transition énergétique mondial actuel, il devient nécessaire, pour les sidérurgistes internationaux, de diminuer leurs émissions de carbone dans leur procédé de fabrication de l’acier afin de respecter des mesures législatives de plus en plus rigoureuses. Presque toutes les grandes entreprises sidérurgiques ont des objectifs clairs de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) et la principale méthode pour les atteindre est d’utiliser du minerai de fer de meilleure qualité qui nécessite moins d’énergie dans le processus de production de l’acier.

Le minerai de fer de haute pureté produit à la mine du Lac Bloom avec de l’hydroélectricité, une énergie renouvelable, se positionne déjà comme une solution dans la décarbonisation de l’industrie de l’acier.

Le nouveau produit qui pourrait être développé par Minerai de fer Québec serait d’autant plus attractif en suscitant l’intérêt des acheteurs tout en permettant à MFQ de contribuer encore davantage au procédé de fabrication de l’acier par arc électrique qui utilise principalement de l’acier recyclé, un procédé beaucoup plus écologique que celui des hauts fourneaux.

Diverses possibilités

Plusieurs scénarios sont à l’étude et l’emplacement de cette première usine du genre pour MFQ n’a pas encore été arrêté. La finalisation de l’étude de faisabilité permettra d’en savoir plus quant au lieu de cette possible installation.

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Publié le 20 septembre, 2021, dans la publication : Numéro_15 Volume 39

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Publié sur le site le 20 septembre 2021

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Environnement

De l’eau rouge jaillit à l’Assemblée nationale

par Éric Cyr

L’eau rouge observée autour des installations de Tata Steel qui exploite une mine de fer à Schefferville a suscité des réactions jusqu’à l’Assemblée nationale à Québec où le phénomène cause l’inquiétude. Le premier ministre québécois François Legault s’est dit préoccupé par la problématique des déversements récurrents de la minière et veut faire appel à l’expertise de spécialistes.

Le gouvernement Legault a confié le dossier au ministère de l’Environnement qui a indiqué avoir transmis en début d’année un rapport au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) afin d’étudier les informations et de déterminer la pertinence de porter des accusations. L’opposition reproche notamment au gouvernement de la CAQ son manque de transparence dans cette affaire et exige que les résultats des analyses soient rendus publics. Les porte-parole en environnement des différents partis d’opposition sont également contrariés et se soucient d’un possible danger pour les populations innue et naskapie qui vivent à proximité ainsi que des répercussions sur la faune et sur la flore.

Friction et mécontentement

Le chef de la nation innue de Matimekush-Lac John, voisine de Schefferville, Tshani Ambroise, se soucie de la qualité des frayères et des cours d’eau situés à proximité où vivent et se reproduisent des poissons et des castors consommés par les membres de sa communauté. Moins d’un an après l’adoption d’une entente relative à l’environnement, le conseil innu épaulé par un biologiste indépendant, Michel La Haye, accuse Tata Steel de bafouer ses engagements à ce sujet et affirme que les pratiques de l’entreprise n’ont pas évolué depuis, alors qu’à cette époque, 23 sites d’écoulement d’eau rouge avaient été répertoriés aux abords des infrastructures minières.

C’est essentiellement la gestion de l’eau rouge qui est rejetée dans la nature qui est la principale source de discorde puisque ce déversement serait considérablement accru lors de la fonte des neiges. Selon le scientifique, la gestion environnementale est défaillante puisqu’il n’existerait actuellement aucun traitement et l’eau dont la qualité est inconnue serait tout simplement décantée dans des bassins avant d’être relâchée dans le milieu naturel.

La source de tension entre la communauté innue et la minière ne date pas d’hier puisque déjà, à la fin juillet 2018, des Innus avaient bloqué pour les mêmes raisons l’accès à la mine forçant l’interruption de ses activités durant au moins une semaine.

Tata Steel en eaux troubles

Pour sa part, Tata Steel, qui a subi en juin dernier un bris sur le bassin de sédimentation qui a causé un déversement d’eaux chargées de matières en suspension, ayant nécessité l’intervention d’Urgence-Environnement, admet une problématique de déversements tant au Québec qu’au Labrador, mais se veut rassurante et n’a pas souhaité donner de précisions concernant les infrastructures et les procédés instaurés afin de s’assurer de la qualité des eaux rejetées et des eaux de ruissellement. La compagnie estime que la couleur rougeâtre de cette eau est causée par la présence de particules de fer et n’est pas aussi alarmante que ce que l’on prétend et que l’eau rouge ne représente aucun risque pour les humains ni pour les espèces végétales et animales environnantes.

 

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Publié le 10 juin, 2019, dans la publication : Numéro_11 Volume 37

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Publié sur le site le 10 juin 2019

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