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Mine de fer du Lac Bloom

Feu vert sur toute la ligne…

par Éric Cyr

Source photo : MFQ

Québec a donné son aval à la société Minerai de fer Québec (MFQ), une filiale de Champion Iron, pour l’agrandissement du parc d’entreposage de stériles et de résidus miniers de la mine de fer du Lac Bloom située à proximité de Fermont dans le cadre d’un décret adopté par le Conseil des ministres, le 9 mars dernier, malgré un avis défavorable du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) qui avait recommandé, en mars 2021, de ne pas accepter le projet tel que présenté en suggérant de revoir les solutions retenues.

L’économie à tout prix

Le gouvernement Legault a donné carte blanche à MFQ en choisissant sciemment d’ignorer les recommandations du BAPE, qui n’a pas le pouvoir de recommander ou de refuser un projet, les réticences des groupes environnementaux qui proposaient des solutions de remplacement au scénario retenu par la minière tout comme il n’a aucunement pris en considération les doléances du comité des résidents du lac Daigle habitant dans le secteur qui sont directement interpellés par le projet et dont la représentante, Martine Cotte, a, elle aussi, suggéré d’autres possibilités qui ont été ignorées. Cette décision contestée permettra à l’entreprise de doubler sa production annuelle de concentré de fer de haute pureté qui devrait atteindre 15 millions de tonnes.

Divergences flagrantes

Les partis sont diamétralement opposés sur le sujet et semblent irréconciliables. La minière prétend avoir retenu la meilleure solution de développement durable et pour la gestion de ses résidus miniers ce qui n’est pas du tout l’avis d’un regroupement de multiples groupes environnementaux qui, bien que favorables à l’agrandissement de la mine, sont farouchement opposés au déversement et à l’entreposage de déchets miniers dans des cours d’eau et qui souhaitent que Québec revienne sur sa décision. Selon la coalition écologiste Québec Meilleure mine, cette situation est aberrante et constitue un retour en arrière dans les façons de faire de l’industrie minière puisque de nombreuses mines de fer à travers le monde remplissent une vaste majorité de la fosse de laquelle les résidus ont été extraits plutôt que d’envisager le remplissage d’étendues d’eau avoisinantes. Selon un porte-parole de l’organisation, Ugo Lapointe, cette décision n’a aucun sens et MFQ choisit la facilité au détriment de l’environnement. Même constat pour un responsable de Mining Watch Canada, Rodrigue Turgeon : « Le gouvernement peut encore revenir à la raison en faisant deux choses simples. Premièrement, révoquer l’autorisation accordée à la minière de détruire huit lacs pour y déverser ses déchets miniers et deuxièmement adopter un règlement interdisant clairement le déversement de déchets miniers dans des lacs et cours d’eau du Québec. » Une pétition en ligne a été lancée en ce sens par les groupes Eau Secours, Québec Meilleure mine et Mining Watch Canada et a déjà recueilli 2000 signatures en une fin de semaine : https://eausecours.org/agir/fr-petition-mine-bloom/.

MFQ assure pour sa part ne pas avoir le choix de procéder de cette façon lors de l’excavation de la deuxième phase de son expansion minière qui générera 900 millions de tonnes de résidus par année en assurant ne pouvoir les entreposer sur la terre ferme et fait valoir que l’entreprise devra investir 20 millions de dollars additionnels pour compenser la perte d’habitat du poisson et la destruction de milieux humides et hydriques environnants.

Mme Cotte affirme pour sa part que les citoyens du lac Daigle, qui se sont retrouvés en sandwich entre MFQ et les environnementalistes, considèrent qu’il y a de nombreux irritants et nuisances dans cette décision unilatérale : « On se demande à quoi sert le BAPE et si ce n’est pas qu’une simple parure dorée ? L’instance autonome n’a pas approuvé le projet sous sa forme actuelle, car il existe d’autres options qui n’ont pas été analysées par le promoteur qui affirme que c’est trop compliqué. Pourtant ça se fait ailleurs. Il est vrai que c’est plus compliqué, mais ça peut se concrétiser. »

Bien que générateur d’emplois, à constater le traitement de l’information dans différents médias en lien avec cette décision, MFQ qui a obtenu le feu vert pour l’augmentation de la capacité d’entreposage de stériles et de résidus miniers, est loin d’avoir recueilli l’acceptabilité sociale et la faveur de l’opinion publique pour une telle démarche. MFQ a annoncé, à la fin janvier, l’aménagement d’un deuxième concentrateur et que la deuxième phase du projet de la mine du Lac Bloom était devancée au mois d’avril.

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Publié le 28 mars, 2022, dans la publication : Numéro_6 Volume 40

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Publié sur le site le 28 mars 2022

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Mine de fer du Lac Bloom

La société Champion tournée vers l’avenir

par Éric Cyr

Source photo : MFQ

La haute direction de Champion Iron étudie actuellement l’éventualité de la construction d’une usine additionnelle qui permettrait d’accroître encore davantage la qualité du produit de la mine de fer à ciel ouvert du Lac Bloom, exploitée dans le secteur de Fermont par sa filiale Minerai de fer Québec (MFQ), en rehaussant la pureté de son minerai de façon maximale grâce à un nouveau procédé.

Champion mène en ce moment une étude de faisabilité pour évaluer la possibilité d’augmenter à un plus haut degré la teneur, déjà très élevée, de son concentré de fer. L’étude complétée confirmera ou infirmera les besoins en infrastructures nécessaires pour la production éventuelle de ce produit.

L’édification de la nouvelle infrastructure pourrait permettre d’intensifier la teneur du concentré de fer, actuellement de 66,4 %, et qui devrait, selon les études menées par Champion, frôler le 69 % grâce à de nouvelles technologies de pointe destinées à séparer le fer de la silice par une deuxième étape de fragmentation qui consiste en un concassage (broyage) plus fin et en un procédé par flottaison. Comme le maximum de pureté de l’hématite est de 70 %, cette formule améliorée aurait l’avantage d’offrir un produit de qualité supérieure parmi les plus purs au monde.

Dans le contexte de transition énergétique mondial actuel, il devient nécessaire, pour les sidérurgistes internationaux, de diminuer leurs émissions de carbone dans leur procédé de fabrication de l’acier afin de respecter des mesures législatives de plus en plus rigoureuses. Presque toutes les grandes entreprises sidérurgiques ont des objectifs clairs de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) et la principale méthode pour les atteindre est d’utiliser du minerai de fer de meilleure qualité qui nécessite moins d’énergie dans le processus de production de l’acier.

Le minerai de fer de haute pureté produit à la mine du Lac Bloom avec de l’hydroélectricité, une énergie renouvelable, se positionne déjà comme une solution dans la décarbonisation de l’industrie de l’acier.

Le nouveau produit qui pourrait être développé par Minerai de fer Québec serait d’autant plus attractif en suscitant l’intérêt des acheteurs tout en permettant à MFQ de contribuer encore davantage au procédé de fabrication de l’acier par arc électrique qui utilise principalement de l’acier recyclé, un procédé beaucoup plus écologique que celui des hauts fourneaux.

Diverses possibilités

Plusieurs scénarios sont à l’étude et l’emplacement de cette première usine du genre pour MFQ n’a pas encore été arrêté. La finalisation de l’étude de faisabilité permettra d’en savoir plus quant au lieu de cette possible installation.

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Publié le 20 septembre, 2021, dans la publication : Numéro_15 Volume 39

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Publié sur le site le 20 septembre 2021

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Minerai de fer Québec

Nouvelle convention collective

par Éric Cyr

source photo : MFQ

À l’instar de leurs confrères du Syndicat des Métallos d’ArcelorMittal qui les ont précédés de peu, les 465 employés de Minerai de fer Québec (MFQ), affiliés au même syndicat, qui travaillent à la mine de fer du Lac Bloom, ont ratifié un nouveau contrat de travail de trois ans, dont neuf mois étaient déjà écoulés, le 24 juin dernier. Les syndiqués de MFQ ont entériné, au cours de quatre assemblées, l’entente de principe dans une proportion de 79%.

À l’heure de l’expansion minière annoncée, ceux-ci ont obtenu plusieurs avantages concernant les conditions de travail. « Nous sommes très contents ! Lors des dernières négociations, en 2017, la compagnie venait tout juste d’annoncer un redémarrage, le contexte était donc moins bon. Le moment était aujourd’hui beaucoup plus propice à cette négociation, alors que le prix du fer atteint des records historiques. Cela s’est reflété sur les résultats : nous avons réussi à aller chercher plusieurs gains au niveau des conditions de travail et des aspects normatifs de la convention », fait valoir le président de la section locale 9996 des Métallos, Yves Lapierre.

Les salaires augmenteront de 10,15 % sur trois ans (3,9 %, 3,25 % et 3 %) et les contributions de l’employeur au régime de retraite à cotisations déterminées sont accrues. Le pourcentage de salaire pour les vacances a été bonifié et la procédure relative à l’obtention de vacances a été améliorée. Les syndiqués pourront ainsi prendre des vacances sur une plus longue période et d’une façon plus équitable en fonction de l’ancienneté. L’allocation pour le travail en zone nordique et les déplacements est majorée et un montant est aussi alloué pour reconnaître la contribution des salariés au développement de l’entreprise. Une majoration de l’allocation mensuelle des travailleurs saisonniers a aussi été négociée.

Comme convenu dans une lettre d’entente, un exercice conjoint d’étude des salaires sera effectué d’ici septembre 2022 afin de revoir les classes salariales. Déjà, le nombre d’heures requis pour changer d’une classe salariale à une autre a été revu à la baisse. Une nouvelle prime pour les accompagnateurs de personnes en apprentissage, distincte de celle des formateurs, a de plus été instaurée. Plusieurs aspects normatifs de la convention collective ont été améliorés. Ainsi, l’ancienneté occupera une place plus importante, notamment lors des affichages de postes. Les procédures de mouvements de main-d’œuvre ont aussi été modifiées afin d’assurer une plus grande fluidité.

« Le comité de négociation a travaillé très fort durant sept mois, alors que 62 rencontres ont été tenues. Cela a porté ses fruits : ce contrat permet de corriger le tir sur plusieurs clauses normatives. La convention est en ordre pour assurer une belle expansion, harmonieuse », fait valoir le représentant syndical du bureau régional des Métallos de la Côte-Nord, Dany Maltais.

Notons par ailleurs que les représentants syndicaux seront en mesure d’être plus accessibles pour les membres. Le vice-président sera libéré à mi-temps pour des rotations de 14 jours, alors que les deux représentants à la prévention seront libérés à temps plein, ce qui s’ajoute au président qui est libéré à plein temps pour des rotations de 14 jours.

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Publié le 23 août, 2021, dans la publication : Numéro_13 Volume 39

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Publié sur le site le 23 août 2021

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Mine de fer du Lac Bloom

Entente de principe entre les Métallos et MFQ

par Éric Cyr

Source photo : MFQ

Une entente de principe a été conclue, le 24 mai 2021, entre le comité de négociation de la section locale 9996 du Syndicat des Métallos et Minerai de fer Québec (MFQ), une filiale de Champion Iron, qui exploite la mine de fer du Lac Bloom située à proximité de Fermont.

L’unité locale 9996 du Syndicat des Métallos représente près de 390 travailleurs de l’entreprise MFQ. Après une soixantaine de rencontres de discussions échelonnées sur une période de six mois, les parties patronale et syndicale se sont entendues sur les grands enjeux du renouvellement de la convention collective des employés syndiqués. À la suite des pourparlers, le comité de négociation de ce bureau syndical suggère à ses membres de se rallier à l’option négociée. Les représentants syndicaux jugent l’entente digne d’être entérinée et préconisent son acceptation.

Contexte favorable

Le contexte actuel est très différent de celui qui régnait lors de la première convention collective qui avait été négociée à l’époque avec le promoteur du site minier, la société de développement Champion. Les travailleurs avaient alors laissé une certaine marge de manœuvre à l’employeur afin de permettre une relance des activités minières. Le porte-parole syndical, Dany Maltais, considère que l’entente est ciblée sur les besoins des membres et respecte ce que l’employeur est en mesure d’accorder. Il estime que le moment est actuellement opportun puisque le prix du fer est en constante progression et que l’entreprise, en excellente posture financière, envisage même de doubler sa production.

« L’entente de principe est à la satisfaction du comité de négociation. On recommandera fortement aux membres de l’adopter lors des assemblées générales. Nous travaillons maintenant à l’organisation d’assemblées générales dans les plus brefs délais ».

M. Maltais est à l’aise avec le contenu de l’accord de principe qui répond selon lui aux attentes des syndiqués et croit qu’il obtiendra leur assentiment. L’entente sera d’abord présentée et expliquée aux membres lors d’assemblées générales prévues à la fin juin et ceux-ci pourront par la suite se prononcer à son sujet dans le cadre d’un vote. La nouvelle convention collective ne pourra être adoptée qu’à la suite d’un résultat favorable lors du scrutin. MFQ ne souhaite pas faire de commentaires avant le résultat du suffrage.

C’est la seconde convention collective à être négociée depuis que MFQ a entrepris le redémarrage des installations et repris l’exploitation de la mine du Lac Bloom, en 2018, succédant ainsi à Cliffs Natural Resources après sa faillite.

Le complexe minier de MFQ poursuit sa progression et est actuellement en phase d’expansion avec pour objectif de doubler sa capacité d’extraction qui passerait à une production annuelle de 15 millions de tonnes de minerai de fer. Cette démarche est appuyée par de solides paramètres économiques actuels relatifs au marché du fer, son champ d’expertise.

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Publié le 7 juin, 2021, dans la publication : Numéro_11 Volume 39

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Publié sur le site le 7 juin 2021

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Infrastructures portuaires

Le vent dans les voiles sur la Côte-Nord

par Éric Cyr

Source photo : SFP Pointe-Noire

Le prix mondial du fer atteint actuellement des niveaux inégalés, ce qui contribue à assurer une activité économique très reluisante pour les ports de Sept-Îles, avec son quai multiusager, et de celui d’ArcelorMittal Infrastructure Canada s.e.n.c. à Port-Cartier, qui affichent des records de transbordement et d’expédition de marchandises.

En effet, la Société ferroviaire et portuaire (SFP) de Pointe-Noire a inscrit un record mensuel de chargement sans précédent au quai multiusager du Port de Sept-Îles, en mars 2021. C’est le gouvernement du Québec qui avait racheté ces installations par le biais de la Société du Plan Nord à la suite de l’abandon des activités de Cliffs Ressources naturelles il y a quelques années. Un partenariat public-privé (PPP) a par la suite été créé avec trois entreprises minières afin d’instaurer un centre de logistique qui existe depuis 2015. Deux de celles-ci, Minerai de fer Québec (Fermont) et Tacora Resources (Wabush, Labrador) y expédient actuellement environ 11 millions de tonnes de minerai de fer par année.

Selon le PDG de SFP Pointe-Noire, Louis Gravel, qui a confié à macotenord.com, que la première phase de modernisation de 180 millions de dollars est presque complétée. La grande majorité du chantier tire à sa fin. Il s’agissait de remettre en fonction les équipements existants, de refaire la distribution électrique du site, d’étancher les cours d’entreposage et d’installer de nouveaux convoyeurs afin d’assurer une flexibilité de l’ancienne cour de Wabush, qui peut être utilisée pour l’expédition de marchandises, vers le quai multiusager. Il reste à finaliser quelques travaux sur une portion du chemin de fer et à améliorer le volet environnemental, ce qui devrait être terminé cette année.

M. Gravel a aussi mentionné que, pour l’instant, aucun promoteur ne semble intéressé par l’ancienne usine de bouletage qui nécessiterait des investissements importants et qui pourrait éventuellement être démolie. Il explique que le prix du fer a considérablement bondi, mais que celui des boulettes n’a pas suivi.

Deux secondes phases en symbiose

Le gouvernement du Québec a annoncé, en décembre dernier, un financement pour une seconde phase liée à l’augmentation de la capacité de SFP Pointe-Noire qui devrait être en mesure d’accueillir et d’entreposer annuellement jusqu’à 20 millions de tonnes de marchandises incluant éventuellement une production additionnelle de huit millions de tonnes de minerai de la mine de fer du Lac Bloom près de Fermont, découlant de la réalisation de la deuxième phase du projet de Minerai de fer Québec, une filiale de la société Champion, qui a annoncé une expansion minière de la mine du Lac Bloom. M. Gravel, qui anticipe une exécution rapide des travaux, confirme que le processus avance selon un échéancier serré puisque les équipements ont déjà été commandés et que la construction est prévue dès cet été. Le gouvernement du Québec soutient à hauteur de 120 millions de dollars le projet d’investissement de SFP Pointe-Noire visant à augmenter la capacité de ses installations et dans l’ensemble près de 700 millions de dollars seront investis par Québec sur la Côte-Nord pour la réalisation de ces deux initiatives.

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Publié le 10 mai, 2021, dans la publication : Numéro_09 Volume 39

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Publié sur le site le 10 mai 2021

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Expansion du parc à résidus de MFQ

Le BAPE recommande une révision du projet

par Éric Cyr

Source photo : MFQ

Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) demande à Minerai de fer Québec (MFQ) de revoir le projet d’augmentation de la capacité d’entreposage des résidus miniers et des stériles à la mine de fer du Lac Bloom, située à environ 13 km à l’ouest de Fermont, que la minière a proposé, avant de lui accorder l’autorisation d’aller de l’avant, et recommande que celui-ci ne soit pas autorisé tel que présenté.

L’organisme dont le mandat dans ce dossier a commencé en juin 2020 et qui a recueilli des avis d’experts indépendants, conclut dans son rapport rendu public à la demande du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) le 5 mars dernier, que MFQ, une filiale de Champion Iron, n’a pas fait la démonstration que les solutions retenues pour la gestion des rejets miniers sont celles qui diminueront leurs impacts sur les milieux humides et hydriques avoisinants. Le BAPE considère que l’échéancier des travaux anticipés donnerait suffisamment de temps au promoteur pour qu’il entame des études additionnelles nécessaires à la révision des solutions de remplacement. Le vice-président aux relations avec les investisseurs chez Champion Iron, Michael Marcotte, a expliqué que le projet, qui respecte en tout point le cadre légal et réglementaire, a fait l’objet d’un examen approfondi et minutieux de 17 experts du domaine qui ont analysé plus d’une douzaine de scénarios et que le projet a été développé en se basant sur la meilleure solution globale du point de vue des aspects environnementaux, sociaux et techniques. De plus, MFQ s’est engagé à mettre en œuvre plus de 120 mesures d’atténuation permettant de minimiser les impacts.

Exigences strictes

Le document de la commission d’enquête, qui contient une description détaillée du projet, les opinions et les préoccupations des participants, l’analyse de la commission ainsi que l’ensemble des constats et des avis qu’elle en dégage, dévoile entre autres que dans son souci de protéger l’environnement MFQ s’est astreint à des normes parfois trop sévères et que ces critères rigoureux ont eu pour conséquence d’écarter d’autres options qui auraient pu être considérées pour disposer du terril (entassement des déblais issus de l’extraction).

Apport économique majeur

Le projet recueille des appuis importants en raison des retombées économiques d’envergure qu’il entraînerait à Fermont et sur la Côte-Nord et de nombreux nouveaux emplois qu’il créerait. Plusieurs acteurs du milieu se sont prononcés en faveur de la démarche notamment la Ville de Fermont et la MRC de Caniapiscau en plus du Conseil de bande Innu Takuaikan Uashat mak Mani-utenam qui a donné son consentement au nom des communautés autochtones innues de Uashat et de Maliotenam à proximité de Sept-Îles.

Réticences

Les détracteurs, qui s’opposent au projet sous sa forme actuelle accueillent favorablement les conclusions du BAPE selon lesquelles la minière MFQ doit refaire ses devoirs et proposer des solutions de rechange afin d’éviter la destruction de cours d’eau, sont principalement composés de groupes environnementaux tels qu’Eau Secours, Équiterre, Fondation Rivières, Nature Québec et Québec meilleure mine. Un regroupement de résidents et de villégiateurs du lac Daigle a aussi émis des réserves et fait circuler une pétition.

Le travail d’analyse suit son cours au cabinet et l’ultime décision d’accepter le projet ou de renvoyer MFQ à la planche à dessin revient au ministre du MELCC, Benoit Charette, qui devrait se prononcer à ce sujet à l’automne 2021.  Pour le dossier complet, consulter le site internet du BAPE au : https://www.bape.gouv.qc.ca/fr/dossiers/projet-augment-entrepos-residus-steriles-mine-lac-bloom/ et télécharger le document « Consulter le rapport du BAPE 361 ».

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Publié le 15 mars, 2021, dans la publication : Numéro_05 Volume 39

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Publié sur le site le 15 mars 2021

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Mine de fer du lac Bloom

De grands projets pour MFQ

par Éric Cyr

Source photo : MFQ

Minerai de fer Québec (MFQ), qui poursuit sa progression constante dans l’industrie mondiale du fer, a franchi un autre cap décisif lorsque sa société mère Champion a annoncé, le 12 novembre dernier, l’approbation finale de la mise en œuvre du projet de la phase II d’expansion du complexe minier du Lac Bloom situé à proximité de Fermont, évalué à 1,6 milliard de dollars américains, dont environ 1,2 milliard a déjà été investi par son prédécesseur. MFQ évalue qu’il reste 590 M $ (446 M $ US) pour finaliser le projet. L’objectif est de doubler la capacité d’extraction de la mine de fer du Lac Bloom qui passerait à une production annuelle de 15 millions de tonnes après avoir reçu des engagements des membres d’un regroupement bancaire.

Phase II

La démarche, appuyée par de solides paramètres économiques actuels relatifs au marché du fer, a obtenu le feu vert du conseil d’administration de Champion à la suite d’une requête pour augmenter son financement qui a été approuvé par un groupement d’institutions bancaires, ce qui constituait la dernière étape à franchir avant de pouvoir effectuer les investissements et ainsi aller de l’avant, selon le chef de la direction de l’entreprise Champion, David Cataford. « Cette annonce constitue une étape marquante pour notre société, nos employés et la communauté. Grâce à notre minerai de fer à haute teneur de plus en plus recherché mondialement, une équipe opérationnelle qui a fait ses preuves et une solution financière prudente pour assurer la concrétisation des travaux de construction qui restent à réaliser dans le cadre du projet de la phase II, notre entreprise est bien placée pour doubler la capacité nominale du Lac Bloom. Nous sommes à la fois fiers et excités à l’idée d’accroître notre impact positif dans la région avec la création d’environ 375 nouveaux emplois permanents » a déclaré M. Cataford.

Autorisation accordée pour la phase II du Lac Bloom.
Le calendrier de réalisation des travaux est évalué à 18 mois.

Projet Kami

Quelques jours plus tard, le 16 novembre, Champion, était en voie de se porter acquéreur du projet Kami situé entre Fermont et Labrador City, de sa véritable appellation Kamistiatusset, appartenant auparavant à Alderon qui a dû s’en départir à cause de problèmes financiers. La Cour suprême de Terre-Neuve-et-Labrador a approuvé l’offre d’acquisition par la société et certaines de ses filiales auprès de Restructuration Deloitte, qui agit à titre de séquestre pour Alderon. Champion devrait remplacer le précédent propriétaire, ce qui permettrait à sa filiale MFQ de faire d’une pierre deux coups. En plus de pouvoir bénéficier d’un nouveau gisement de fer important, la mine du Lac Bloom pourrait miser sur une éventuelle capacité de production accrue tout en ayant un meilleur accès garanti au quai multiusager situé au port de mer de Sept-Îles. Une étude de faisabilité est déjà en branle selon le vice-président des relations avec les investisseurs chez Champion, Michael Marcotte.

Seule ombre au tableau, certains élus du Labrador Ouest où se situe le projet Kami sont réticents à voir le minerai de fer brut traverser la frontière Québec-Labrador, comme ça se fait à Schefferville, pour être traité en sol québécois dans les installations de MFQ à la mine du Lac Bloom.

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Publié le 30 novembre, 2020, dans la publication : Numéro_20 Volume 38

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Publié sur le site le 30 novembre 2020

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Mine de fer du Lac Bloom

Des modifications réclamées

par Éric Cyr

Source photo : gracieuseté

Un regroupement de citoyens composé de résidents et de villégiateurs du lac Daigle, situé à proximité de Fermont, souhaite que la société Minerai de fer Québec (MFQ), qui a présenté au Bureau des audiences publiques en environnement (BAPE) un projet d’augmentation de la capacité d’entreposage des résidus miniers et des stériles de la mine de fer du Lac Bloom, considère une solution de remplacement au choix de la halde à stériles proposé par l’instigateur de la démarche.

Selon une porte-parole du rassemblement qui compte plus d’une vingtaine de membres, Martine Cotte, le choix actuel envisagé par MFQ pour le nouveau projet de halde de stériles, qui atteindrait à terme une hauteur de 920 mètres, ne convient pas du tout aux adhérents du mouvement citoyen local puisque les opérations se situeraient à un kilomètre seulement de certaines résidences. « Est-ce que ça vous tenterait d’avoir une halde de stériles à 1 km de chez vous ? Nous avons fait nos devoirs en émettant des suggestions, qui ne semblent pas avoir été considérées, et en présentant d’autres options mieux adaptées à notre réalité, dont on ne semble pas avoir tenu compte. Nous avons malheureusement l’impression de ne pas avoir été compris et entendus. »

Économie, mais pas à tout prix

« Nous refusons catégoriquement le scénario actuel retenu par MFQ et nous sommes d’avis que le choix mis de l’avant par la minière repose exclusivement sur des raisons purement économiques destinées à économiser de l’argent aux actionnaires et qui ne saurait justifier une telle décision puisqu’il existe d’autres possibilités. D’ailleurs entre la variante de la halde à stériles no. 1 (48.76) choisie par MFQ et celle de la halde à stériles no. 2 (47.85) que nous voudrions voir se concrétiser, il n’y a même pas un point de différence. Ce qui les distingue c’est que le choix de l’entreprise favorise les critères économiques et techniques alors que notre préférence s’oriente vers des critères environnementaux et socio-économiques. De plus, certains sous-critères de calcul étaient discutables et à l’avantage de la halde no. 1 préférée par la compagnie. Nous privilégions la deuxième option étudiée ou alors une autre alternative qui se situerait dans le secteur du lac Carotte qui, bien qu’elle ait déjà été proposée auparavant par Cliffs Natural Resources, le prédécesseur de MFQ, a cette fois-ci été écartée par le promoteur du projet. »

Mme Cotte, qui a déposé un mémoire au BAPE au nom du mouvement citoyen à ce sujet, explique que l’objectif du groupement n’est pas de freiner le projet, mais d’en arriver à une décision qui tient véritablement compte des préoccupations et de la qualité de vie des résidents du secteur et qui soit la meilleure pour tous à court et long terme. « Nous espérons que le BAPE va prendre en considération nos préoccupations légitimes. »

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Publié le 16 novembre, 2020, dans la publication : Numéro_19 Volume 38

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Publié sur le site le 16 novembre 2020

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Mine de fer du Lac Bloom

Les audiences publiques

par Éric Cyr

Source photo : MFQ

Le Bureau des audiences publiques en environnement (BAPE) se penche actuellement sur le projet d’augmentation de la capacité d’entreposage des résidus et des stériles miniers à la mine de fer du Lac Bloom, exploitée par Minerai de fer Québec (MFQ), une filiale de la société Champion Iron, qui est localisée sur la Côte-Nord, à 13 km à l’ouest de la municipalité de Fermont. Avec la découverte de nouvelles réserves exploitables et l’agrandissement autorisé de la fosse en 2012, le promoteur du projet souhaite augmenter la capacité d’entreposage des résidus miniers et des stériles afin de poursuivre l’exploitation de la mine. La construction des infrastructures permettrait de maintenir la production annuelle de 15 millions de tonnes (Mt) de concentré de fer sur environ une dizaine d’années additionnelles.

Les résidus miniers et les stériles seraient entreposés à la fois dans les infrastructures actuelles et dans celles projetées à l’avenir. Les agrandissements proposés comprennent une superficie accrue d’entreposage pour les résidus miniers grossiers, HPA-Nord, l’ajout de deux haldes à stériles, la halde Sud-Ouest et la halde Sud, ainsi que l’expansion de la halde Triangle. Une halde est un amoncellement formé par les stériles issus de l’extraction du minerai. La construction de nouvelles digues et de nouveaux bassins serait également nécessaire afin de pouvoir contenir l’eau, qui serait ensuite traitée avant d’être rejetée dans le milieu récepteur. Les stériles seraient transportés par camion jusqu’aux sites d’entreposage, où ils seraient empilés en hauteur par palier afin de limiter l’empreinte au sol. Les résidus miniers seraient, quant à eux, séparés en résidus fins et grossiers. Ces deux types de résidus seraient acheminés sous forme de boue par pompage vers le parc à résidus. Les travaux de construction des nouvelles infrastructures débuteraient en 2021 et le montant du projet est d’environ 450 M$.

Répercussions et mesures d’atténuation proposées

Selon l’étude d’impact, le projet aurait des impacts sur la qualité de l’air notamment par l’émission de poussières et de gaz à effet de serre. MFQ propose d’utiliser, au besoin, un abat-poussière sur les voies de circulation pour accéder aux sites à aménager. En phase d’exploitation, les parcs à résidus et les haldes à stériles seraient revégétalisées de façon progressive. Le régime hydrologique et la qualité de l’eau de surface seraient également altérés par le projet. En phase de construction, le rétablissement des écoulements temporairement perturbés serait réalisé au fur et à mesure afin d’éviter les variations brusques de débit.

Pour le milieu biologique, la modification et la destruction d’habitats propices à la faune benthique (qui vit au fond des eaux), aux poissons, aux reptiles et aux amphibiens, aux oiseaux, ainsi qu’à certains mammifères, dont le caribou forestier, sont prévues. Les mesures d’atténuation proposées sont, entre autres, de capturer et de transférer les poissons vers un plan d’eau qui ne sera pas affecté par le projet, d’effectuer les travaux en dehors de la période de nidification des oiseaux et de mettre en œuvre un plan d’action en cas de présence d’un caribou à proximité de la mine. Des plans de compensation pour les pertes d’habitats du poisson et de milieux humides seraient également développés par MFQ.

En ce qui a trait au milieu humain, les phases de construction et d’exploitation généreraient une augmentation du niveau de bruit en périphérie de la zone des travaux et des nouvelles installations. L’initiateur du projet compte notamment mettre en place un système de réception, de gestion et de suivi des plaintes permettant à une personne médiatrice d’intervenir auprès des plaignants et d’appliquer les mesures correctives nécessaires. La perturbation de certaines activités de villégiature est également attendue, mais l’instigateur du changement envisage, entre autres, d’améliorer et de changer l’emplacement de certains tronçons du sentier de motoneige et de VTT, en plus de mettre sur pied un comité composé des villégiateurs directement concernés par les nouvelles infrastructures. Enfin, l’accroissement de la production à 15 Mt de concentré de fer par année permettra de créer 375 nouveaux emplois. Ceux-ci, en plus des 500 autres emplois actuels, pourront être préservés grâce au projet d’agrandissement proposé sur une période de dix ans supplémentaires. Pour combler les nouveaux emplois, MFQ favoriserait en priorité l’embauche de travailleurs et d’entreprises de Fermont, des communautés innues de Uashat mak Mani-Utenam et de Matimekush – Lac-John ainsi que de la région de la Côte-Nord.

La deuxième partie de l’audience publique se tiendra à compter du 17 novembre 2020 à 19 h et le dépôt du rapport au ministre de l’Environnement se fera le 18 février 2021 et sera publié dans les 15 jours suivants. Pour plus d’informations, consulter le site internet : https://www.bape.gouv.qc.ca/fr/dossiers/projet-augment-entrepos-residus-steriles-mine-lac-bloom/ et la page Facebook : Bureau d’audiences publiques sur l’environnement.

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Publié le 16 novembre, 2020, dans la publication : Numéro_19 Volume 38

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Publié sur le site le 16 novembre 2020

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Mine de fer du Lac Bloom

Le siège social de Champion déménage

par Éric Cyr

Source photo : MFQ

La multinationale Champion, la maison mère de Minerai de fer Québec (MFQ) qui exploite la mine du Lac Bloom située à proximité de Fermont, semble suivre le courant inverse de la tendance de déménagement des sièges sociaux d’entreprises à l’extérieur de la province et a adopté une résolution visant à transférer le sien de l’Australie vers le Québec.

Les dirigeants de la minière croient que la nouvelle structure proposée augmentera l’attractivité sur des marchés financiers plus diversifiés et devrait recevoir l’approbation des actionnaires, en mars prochain. Il ne restera alors qu’à obtenir le feu vert des différentes autorités règlementaires, une formalité.

Relocalisation stratégique

L’entreprise, qui conserve des racines solides en Australie, souhaite préserver son importante base d’actionnaires sur ce continent tout en s’implantant officiellement au Canada où elle pourra courtiser des investisseurs canadiens et québécois qui préfèrent investir dans une société domiciliée au pays, ce qui préoccupe moins les Australiens. C’est au centre-ville de Montréal dans ses bureaux déjà existants où travaillent une quarantaine d’employés que Champion anticipe d’avoir pignon sur rue.

La décision du conseil d’administration d’installer les assises de l’organisation dans la métropole québécoise est destinée à mieux servir les intérêts de la compagnie en attirant notamment de nouveaux capitaux et ne modifiera pas ses activités actuelles ou son exploitation.

Avantages

Selon le chef de la direction de Champion, David Cataford, l’objectif de cette manœuvre est de diversifier son actionnariat et d’élargir le bassin d’investisseurs institutionnels potentiels. Cette décision devrait aussi permettre de propulser la visibilité de la minière sur le parquet de la bourse de Toronto (TSX) où elle pourra mieux susciter l’intérêt en négociant des actions tout comme elle le fait actuellement sur la bourse australienne (ASX). Ce dernier précise que ce remaniement est logique puisque toutes les activités de Champion sont en sol québécois.

Expansion

Des travaux préliminaires d’ingénierie totalisant 68 M $ se poursuivent en parallèle dans le cadre d’un projet d’agrandissement de la mine du Lac Bloom, la future phase 2, ayant pour cible de doubler sa capacité de production de minerai de fer qui devrait s’accroître jusqu’à 15 millions de tonnes annuellement. Selon des évaluations, cet élargissement pourrait totaliser, une fois son achèvement complété, 450 M $ américains soit l’équivalent de près de 600 M $ canadiens. C’est une filiale d’Investissement Québec, Ressources Québec, qui demeure, après le récent rachat par Champion de la part de 36,8 % dans sa filiale MFQ auparavant détenue par le gouvernement du Québec, le second bailleur de fonds de Champion avec une participation de près de 9 %.

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Publié le 20 janvier, 2020, dans la publication : Numéro_01 Volume 38

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Publié sur le site le 20 janvier 2020

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Mine de fer du Lac Bloom

Mission commerciale en visite chez MFQ

par Éric Cyr

Sur la photo de gauche à droite : Alexandre Belleau, François Lafrenière, Yves Chénard, du journal Les Affaires Frédéric Dumais et Benoît Duhamel, le maire Martin St-Laurent, Suzanne Caron, le dg de MFQ Louis Turcotte.

La mine de fer du Lac Bloom a été choisie, parmi plusieurs industries en développement au Québec, pour un événement unique dans le monde minier. Dans le cadre du projet Mission commerciale Objectif Nord, conceptualisé par Événements Les Affaires, une délégation s’est arrêtée à Fermont, le 26 septembre dernier, afin de visiter les installations de Minerai de fer Québec (MFQ) et d’y rencontrer ses administrateurs.

Cette mission, qui s’est déroulée du 23 au 26 septembre, avait pour objectif d’ouvrir les portes de trois des plus importants projets miniers au Québec, des mines en développement et en exploitation dans trois régions nordiques. Une trentaine d’entrepreneurs québécois, intéressés par ce secteur d’activités, ont pu démystifier les réalités du Nord et saisir l’ampleur des défis logistiques. Ces personnalités influentes du monde des affaires, accompagnées de représentants du journal Les Affaires, ont pu rencontrer des acteurs clés et des décideurs locaux qui connaissent le développement nordique tant sur le plan économique, social, environnemental, technique, qu’organisationnel.

Ces occasions uniques de réseautage favorisent la création de partenariats avec des dirigeants d’entreprises, des élus et des représentants des Premières nations et maximisent les chances de conclure des ententes avec des donneurs d’ordre.

En plus des responsables de MFQ, le préfet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent, était sur place et s’est adressé aux visiteurs durant le convivial repas du midi offert au complexe de MFQ. Ce dernier a également accompagné le groupe à la visite touristique de la ville de Fermont, celle-ci incluait une incursion à l’intérieur du légendaire mur-écran et qui clôturait l’événement.

Le directeur général de MFQ, Louis Turcotte confie : « C’est avec une grande fierté que nous avons reçu des représentants de différentes organisations relatives au domaine minier à l’occasion du projet : Mission commerciale Objectif Nord. Nous avons été heureux de les accueillir et de leur faire découvrir nos infrastructures ainsi que notre site minier. »

Les deux autres destinations visitées au préalable étaient le projet du lac Windfall de la Minière Osisko à Lebel-sur-Quévillon en Abitibi et la mine Whabouchi de Nemaska Lithium près de la communauté crie de Nemaska située à 240 km au nord-est de Matagami entre le lac Mistassini et la baie James dans le territoire d’Eeyou Istchee dans le Nord-du-Québec. Ce village cri est relié à Chibougamau par la route du Nord et à Matagami par la route de la Baie-James.

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Publié le 7 octobre, 2019, dans la publication : Numéro_16 Volume 37

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Publié sur le site le 7 octobre 2019

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Mine du lac Bloom

MFQ acquiert l’entièreté des parts

par Éric Cyr

Source photo : Cliffs Natural Resources. Légende photo : Installations de MFQ à la mine du lac Bloom.

La société Champion a annoncé, le 29 mai dernier, que sa filiale, Minerai de fer Québec (MFQ), qui exploite la mine de fer du lac Bloom à proximité de Fermont, a procédé à l’acquisition des 36,8 %
de parts du gouvernement du Québec au coût de 211 millions de dollars, devenant ainsi l’unique propriétaire du complexe minier après avoir remboursé Québec.

Une entente de principe d’une somme de 185 millions $ a été conclue avec la Caisse de dépôt et placement du Québec pour l’achat de ces actions auparavant détenues par Ressources Québec. Québec demeurera cependant actionnaire de la société mère Champion en conservant 8,7 % des actions, mais n’est plus actionnaire de MFQ.

Rentabilité

Les promoteurs de la relance des activités minières ont remporté leur pari puisque les bénéfices d’exploitation sont au rendez-vous. Les infrastructures ont atteint leurs objectifs de rentabilité en seulement 15 mois avant de retourner entièrement entre les mains d’investisseurs privés. Selon le président directeur de Champion, David Cataford, le coup de pouce de l’État québécois qui a été fort utile lors du redémarrage des installations minières n’est plus nécessaire. Ce dernier ne craint pas une éventuelle austérité et confie que la fluctuation des prix du fer ne l’inquiète pas puisque la compagnie a réussi à réduire ses coûts d’exploitation de façon à lui permettre de tirer son épingle du jeu advenant un marché plus pénible. M. Cataford explique que même si la valeur du fer retombait et avoisinait les taux en vigueur en 2015-2016, l’entreprise pourrait tout de même demeurer compétitive et offrir un produit de qualité à bon marché qui saurait répondre à la demande. Champion considère que cette transaction s’avère profitable et envisage l’avenir avec optimisme.

Vers une production accrue

Un accroissement de la capacité de production de minerai de fer qui devrait atteindre annuellement 2,75 millions de tonnes additionnelles est anticipé dans la foulée d’un projet d’expansion qui pourrait s’amorcer dès cette année et qui permettrait de doubler le potentiel industriel pour éventuellement frôler les 15 millions de tonnes par année. Cet agrandissement pourrait créer 500 emplois lors du chantier de construction et 375 autres lors de la mise en service de l’usine prévue pour le printemps 2021. L’étude de faisabilité de cet agrandissement devrait être déposée cet été.

Visionnaire, MFQ songe à développer la phase 2, qui fut pourtant à l’époque la pierre angulaire du précédent propriétaire, Cliffs, qui avait interrompu les travaux visant la mise en service de la deuxième usine. Le contexte a cependant beaucoup changé et les améliorations technologiques apportées sous la gouverne de Champion ont porté des fruits puisque les coûts de production ont considérablement baissé comparativement aux derniers résultats financiers publiés par Cliffs avant sa fermeture, passant de 81,19 à 37,60 dollars américains la tonne, soit une diminution de plus de la moitié.

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Publié le 10 juin, 2019, dans la publication : Numéro_11 Volume 37

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Publié sur le site le 10 juin 2019

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Météo, collision et circulation

La route 389 fermée durant 14 heures

par Éric Cyr

Selon le ministère des Transports du Québec (MTQ), qui curieusement ne patrouillait pas cette journée-là, la circulation sur la route nationale 389 a été interrompue, le 9 février dernier, à la hauteur du km 552 entre Fermont et la mine du Mont-Wright en raison d’une triple collision survenue vers 19 h et occasionnée par les mauvaises conditions météorologiques.

Transports Québec explique qu’un premier automobiliste s’est d’abord immobilisé sur la route en raison du manque de visibilité occasionné par la poudrerie. Deux autres véhicules sont par la suite entrés en collision avec la camionnette stationnaire. Ayant été alertés de la situation, le Ministère ainsi que la Sûreté du Québec (SQ) se sont rendus rapidement sur place afin de sécuriser les lieux. Constatant les mauvaises conditions routières imputables à la tempête, le MTQ a procédé à la fermeture de la route 389 pour une durée totale de 14 heures. Le seul lien routier de la région a finalement été rouvert à la circulation vers 9 h le lendemain matin.

La SQ affirme avoir reçu un appel d’un déneigeur signalant la collision entre deux véhicules au km 550 à 19 h 29 et confirme que la visibilité problématique constitue un facteur majeur ayant entraîné un impact important qui a nécessité un transport en ambulance pour des blessures mineures et précise que la circulation n’a pas été entravée complètement.

Travailleurs escortés

Transports Québec explique qu’afin de permettre aux entreprises ArcelorMittal et Minerai de fer Québec de poursuivre leurs opérations, des convois routiers par autobus ont été organisés par ces minières afin de sécuriser le transport de leurs employés et des entrepreneurs travaillant sur les sites miniers. Des patrouilleurs étaient postés de part et d’autre de la portion fermée.

Les usagers de la route en provenance du Labrador étaient invités à rebrousser chemin et à se réfugier à Fermont alors que ceux en provenance du sud étaient escortés jusqu’à cette même municipalité. Les opérations de déneigement ont continué durant la durée de la fermeture de la route.

Opérations minières avant tout

Cette procédure gérée par la Sûreté du Québec fut développée par le corps policier, Transports Québec, ArcelorMittal et Minerai de fer Québec pour ne pas nuire aux activités minières. Celle-ci prévoit une circulation restreinte par convois d’autobus seulement afin de limiter la circulation, aucun autre véhicule n’étant autorisé à emprunter la route. Une partie de la population fréquentant les réseaux sociaux a partiellement été informée de ces mesures exceptionnelles, notamment par la page Facebook Info Fermont utilisée par l’équipe de gestion d’ArcelorMittal pour transmettre certaines directives à ses employés. La minière a aussi fait circuler un mémo afin de les renseigner.

Autres sources

La version d’un témoin crédible diverge légèrement. Une automobile roulant à une vitesse excessive non adaptée aux conditions routières aurait percuté l’arrière d’une camionnette qui le précédait. Un autre pick-up non impliqué dans la collision aurait auparavant fait une sortie de route sans gravité dans le même secteur.

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Publié le 18 février, 2019, dans la publication : Numéro 3 Volume 37

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  • Transports Québec
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Publié sur le site le 14 février 2019

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Ville de Fermont

Nécessaire ajustement des revenus anticipés

par Éric Cyr

Fermont doit s’inspirer constamment de sa devise « Faire front, faire face » puisqu’elle peut parfois être assaillie par certaines industries établies sur son territoire qui tentent de faire diminuer l’évaluation foncière de leurs installations résidentielles et minières, ce que la Ville a réussi jusqu’à présent à contenir au maximum afin d’éviter une incidence sur les services offerts aux citoyens.

Réévaluations foncières à répétition

Trois entreprises contestaient initialement leurs comptes d’impôt foncier, ArcelorMittal, Champion (propriétaire de Minerai de fer Québec), et les liquidateurs de Cliffs, l’ancien propriétaire de la mine du lac Bloom. L’administration municipale a réglé deux dossiers en signant d’abord un accord avec ArcelorMittal, en juillet 2017 et en concluant une entente avec Minerai de fer Québec (MFQ), en novembre dernier, ce qui clarifie la situation et permet d’entrevoir un avenir à plus long terme. La Ville a réajusté son revenu en conséquence après avoir puisé dans un montant qui avait été conservé en provision en raison de l’incertitude relative aux dossiers de contestation judiciaire de l’avis d’imposition des minières en suspens.

ArcelorMittal

La Ville, qui a accepté de réduire la valeur des infrastructures d’ArcelorMittal en sol fermontois d’environ 5 %, dans le cadre d’un règlement concernant les années 2016 à 2018, a dû émettre un chèque de 1 196 000 $ à la multinationale, occasionnant une baisse des revenus en impôts pour la municipalité de 556 000 $ pour cette période. Port-Cartier, qui avait pourtant également obtenu une entente en 2013, alors qu’ArcelorMittal avait contesté son compte de taxes de 2013 à 2015, a plutôt choisi d’emprunter la voie des tribunaux afin de régler un nouveau litige pour les années 2016 à 2018. C’est donc la Cour supérieure du Québec qui tranchera dans le dossier l’opposant à la compagnie. Selon la mairesse port-cartoise de l’époque, Violaine Doyle, ArcelorMittal a bafoué sa parole et n’a pas respecté ses engagements. Son successeur, le nouveau maire Alain Thibault, espère obtenir gain de cause par crainte de devoir composer avec un manque à gagner important. Il considère pour sa part que l’entreprise « n’agit pas en bon citoyen corporatif. »

Minerai de fer Québec/Champion

Fermont s’est aussi entendu récemment avec Minerai de fer Québec (MFQ), une filiale de Champion, et doit réduire la valeur foncière des installations de la minière qui avaient auparavant été estimées à 336 M $ par l’évaluateur municipal sans obtenir de consensus sur ce montant et qui sont dorénavant fixées à 199 M $ à la suite d’un règlement.

En plus de devoir réajuster ses revenus de près de 4 M $ par année, la Ville doit rembourser à la société plus de 11 millions de dollars en taxes foncières perçues en trop pour les années 2016 à 2018 à la suite de la révision de l’évaluation des équipements et des bâtiments du site minier de la mine du lac Bloom.

Cliffs Natural Resources

Les démarches juridiques se poursuivent dans le cadre du litige en suspens opposant la Ville de Fermont au contrôleur de la faillite de la défunte minière Cliffs, qui exploitait la mine du lac Bloom, FTI Consulting. Une requête pour faire appel de la décision rendue par le tribunal administratif du Québec (TAQ), qui avait tranché en faveur de la municipalité, a été déposée. Le différend concerne le compte d’impôt foncier des années 2013 à 2015. La première manche a été remportée par Fermont qui a été fortement appuyé par l’Union des municipalités du Québec (UMQ) puisque dans ce cas particulier, c’est beaucoup plus que simplement l’évaluation foncière qui est contestée. Le requérant souhaite une interprétation plus large de la Loi sur la fiscalité municipale (LFM) demandant à ce que la totalité des bâtiments faisant partie de l’unité d’évaluation soit écartée de la démarche d’imposition, ce qui pourrait avoir une incidence sur une vingtaine de localités québécoises. Le maire de Fermont, Martin St-Laurent, demeure optimiste et espère que la Cour du Québec maintiendra le précédent verdict.

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Publié le 3 décembre, 2018, dans la publication : Numéro 20 Volume 36

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  • Union des municipalités du Québec

Publié sur le site le 3 décembre 2018

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Demi-marathon des champions

Un événement doublement dans le vent

par Éric Cyr

Source photo : Kathleen Dubé

Une centaine d’irréductibles coureurs et marcheurs de tous âges, incluant beaucoup de jeunes familles, ont bravé les intempéries en participant à la cinquième édition du traditionnel demi-marathon au profit de Cancer Fermont, le 22 septembre dernier. Les organisateurs ont mis les bouchées doubles compte tenu de l’incertitude qui planait au-dessus de la tenue de l’événement sportif qui aurait pu être annulé en raison d’une alerte météo qui prévoyait des vents pouvant atteindre jusqu’à 110 km/h dans la région.

L’équipe logistique était campée au Centre multifonctionnel Cliffs où avait lieu la distribution des dossards, le ravitaillement à l’arrivée et la remise des médailles alors que les départs des quatre catégories au programme couvrant des distances respectives de 21 km, de 10 km, de 5 km ainsi qu’un parcours particulièrement adapté pour les enfants accompagnés de leurs parents de 1,5 km se sont effectués en face de l’aréna Daniel-Demers situé à proximité.

Olé! et l’éolien

Les valeureux athlètes ont dû affronter un vent à décorner les les chapeaux de Vikings, mais leurs efforts ont été récompensés puisque leur ténacité a permis d’amasser un peu plus de 3 000 $ pour la cause. Les sommes recueillies iront directement garnir les coffres de Cancer Fermont afin de l’aider à poursuivre son œuvre de bienfaisance. Le fondateur de l’organisme caritatif qui soutient directement les Fermontois affligés de cancer ainsi que leurs familles, Denis Grenier, tient à souligner l’apport inestimable des différents commanditaires, entreprises, organismes et citoyens qui ont contribué au succès de l’activité de financement.

Champions toutes catégories

« Malgré le froid, on a eu très chaud la journée précédant l’épreuve sportive puisque l’incertitude reliée à la température menaçait d’anéantir les préparatifs. Heureusement, le comité organisateur composé de Lise Pelletier, de Suzanne Caron, d’Annie Breton et de Caroline Boudreau, qui se sont adaptées très rapidement en modifiant les parcours, réorientés sur un circuit urbain autour de la ville plutôt que sur la route 389, a permis une belle réussite encore cette année », confie le président de l’association, M. Grenier, qui n’a que d’éloges pour tous ceux qui s’investissent avec énergie afin d’assurer la pérennité du mandat de cet organisme de bienfaisance local dont le concept est unique au pays. « Je tiens à remercier sincèrement et du fond du cœur, au nom des personnes qui ont pu bénéficier des services de Cancer Fermont et de ceux qui en auront malheureusement besoin à l’avenir, les nombreux bénévoles et partenaires qui se dévouent pour assurer la continuité de sa mission », poursuit ce dernier, qui s’aligne également au fil de départ en tant que coureur depuis les débuts. « Je songe en particulier à ceux qui ont permis la tenue de cette rencontre annuelle malgré les aléas du mauvais temps qui aurait pu tout gâcher. Je ne pourrai tous les nommer, mais je mentionnerai le principal partenaire de cette année, Minerai de fer Québec, ainsi que la Ville de Fermont, la MRC de Caniapiscau et la Sûreté du Québec qui a assuré la sécurité. »

Le couple du Labrador qui a terminé en 2e et 3e place du 21 km a pris part au marathon de Boston récemment et se préparait à se rendre à celui de Chicago.

À l’an prochain.

Résultats :

21 km :

1) Pascal Boudreault 1 : 41 : 12.
2) Josephine Rowe Gaulton 1 : 55 : 51.
3) ex aequo Elliott Rowe et Denis Grenier 1 : 58 : 02.
4) Cathy Barriault 2 : 06 : 07.

10 km :

1) Roxanne Tardif 48 : 38.
2) Frédéric Fortin 52 : 34.
3) Myriam Leblanc 55 : 35.
4) David Poirier 56 : 46.

5 km :

1) Émilie Dalaire 27 : 42.
2) Sarah-Maude Bourgeois 32 : 53.
3) Zachary Lepage 34 : 02.
4) Catherine Bossé 34 : 45.

1,5 km enfants :

1) Laure-Lou Ouellet
2) Mathis Thibault
3) Léa Rose Duguay
4) William Thibault

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Publié le 8 octobre, 2018, dans la publication : Numéro 16 Volume 36

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Publié sur le site le 9 octobre 2018

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