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  • Nomadisme jusqu’à Fermont

    vendeur itinérant

    Nomadisme jusqu’à Fermont

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    Campagne de financement

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    SUD DU 53e parallèle

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    Aéroport de Wabush

    Une 24 août, 2020

    Le couperet fédéral est tombé

Numéro_13

Nomadisme jusqu’à Fermont

vendeur itinérant

Nomadisme jusqu’à Fermont

Se faire raser le coco pour une bonne cause

Campagne de financement

Se faire raser le coco pour une bonne cause

Une bulle nordique

SUD DU 53e parallèle

Une bulle nordique

Le couperet fédéral est tombé

Aéroport de Wabush

Une 24 août, 2020

Le couperet fédéral est tombé

vendeur itinérant

Nomadisme jusqu’à Fermont

par Éric Cyr

Légende photo : Guy Simard accueille les clients et les passants avec un grand sourire.

Originaire du Saguenay, Guy Simard a sillonné les routes du Québec et du Nouveau-Brunswick durant de nombreuses années dans le cadre de son travail de vendeur itinérant. Après avoir beaucoup voyagé et parcouru de vastes et magnifiques territoires, c’est Fermont qu’il a choisi comme résidence secondaire et où il pose ses pénates quelques mois par année.

Avec plus d’un demi-siècle au compteur, ce n’est pas la fatigue qui l’a poussé à s’établir dans le Nord québécois, mais bien l’amour de ce lieu, des grands espaces, et l’hospitalité de ses gens. Il a appris le métier il y a près de trois décennies avant de croiser chez son fournisseur à Québec un compétiteur, René Leblanc. Ce dernier, qui se préparait à prendre sa retraite, a offert de lui vendre son commerce et son circuit et de l’accompagner pour lui montrer le parcours, l’aider à se familiariser avec la clientèle et lui présenter ses contacts. C’est donc cette rencontre fortuite qui a stimulé la fondation de l’entreprise Les Aliments Guy Simard. Il reste toujours en contact avec celui qui lui a appris l’anglais, ce qui lui a été fort utile puisqu’il devait se déplacer jusqu’au Labrador. Les deux hommes ont finalement travaillé 5 ans ensemble. « Je n’apprends pas vite », confie M. Simard en riant.

Il se remémore la première fois où il est arrivé à Fermont en décembre sous un froid sibérien. Il portait seulement une veste Louis Garneau et de petits souliers. Un policier l’apercevant ainsi vêtu le taquine en lui disant : « T’es habillé pour aller souper en ville. » Lors de son retour en février suivant, il s’était procuré un manteau arctique Canada Goose et des bottes de motoneige.

Avec son allure de dur à cuire, il pourrait à premier abord sembler intimidant, mais quiconque lui parle s’aperçoit rapidement qu’il cache derrière son sens de l’humour une grande sensibilité. « Quand j’ai décidé de m’investir plus sérieusement à Fermont, il y avait une problématique de logement et c’est un ami qui m’a offert l’hébergement sur place afin de me donner une chance de dénicher quelque chose qui me conviendrait », explique-t-il d’un timbre de voix grave et rauque. Celui-ci poursuit sur un ton moqueur : « Il ne prenait pas pour la même équipe de hockey que moi alors j’ai décidé de déménager. »

Guy Simard a finalement eu une occasion en 2016 d’acheter une maison mobile au parc de roulotte qu’il a entièrement rénovée. Il y affiche des tableaux d’artistes locaux et des photos de son chien et de ses chats, ses bébés. « Je me suis fait un petit nid douillet où je me sens chez moi et où je peux accueillir des amis. Je me suis bien intégré à la communauté que j’estime particulièrement. Je trouve les gens sympathiques. C’est d’ailleurs l’accueil chaleureux qui m’a incité à prendre la décision de m’établir ici. »

Bien qu’il réside à Fermont en moyenne six mois par année, M. Simard ne se considère pas comme un citoyen par intermittence. Il participe activement à la vie municipale et s’investit dans certains organismes communautaires locaux. « J’adore Fermont. Heureusement que ma blonde, la belle Nancy, est compréhensive, mais quand je monte dans le Nord, c’est un peu des vacances pour elle. Il y a aussi le climat hivernal rigoureux qui me fige tellement que ça m’aide à conserver mon air de jeunesse », lance-t-il à la blague.

Comme tout bon citoyen local, il est écœuré du piteux état de la route 389. Il se déplace maintenant en avion et fait livrer sa marchandise.

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Publié le 24 août, 2020, dans la publication : Numéro_13 Volume 38

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  • Les Aliments Guy Simard
  • Produits alimentaires
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Publié sur le site le 24 août 2020

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Campagne de financement

Se faire raser le coco pour une bonne cause

par Éric Cyr

Légende photo : La pandémie n’a pas eu raison de la générosité des Fermontois.

Un montant impressionnant de 21 436 $ a été amassé par des bénévoles au profit de l’organisme caritatif Cancer Fermont dans le cadre de la troisième édition du défi « Joan se paye ta tête », connu auparavant sous l’appellation « Paye-toi ma tête pour la cause », et rebaptisé en l’honneur d’une Fermontoise, feu Joan Rhéaume, qui s’est beaucoup investie pour l’organisme à but non lucratif (OBNL) venant en aide aux personnes atteintes du cancer et à leurs proches localement.

La pandémie n’aura pas eu raison de la détermination et du dévouement de ceux ayant cette cause à cœur. L’initiative, qui fut reprise avec brio cette année par l’organisateur Kevin Morissette, fut une belle réussite malgré l’adversité et la nécessité d’y apporter de nécessaires modifications. L’événement s’est déroulé à deux dates différentes durant la période estivale à cause des perturbations occasionnées par la crise de la Covid-19.

Félicitations aux courageux participants de la communauté : Frédéric McKinnon, Christian Bernard, Michel St-Laurent, Cindy Vignola, Manon Bouchard et la Française devenue Fermontoise d’adoption, Vanessa Guesdon, ainsi qu’aux travailleurs de l’entreprise Minerai de fer Québec de la mine du Lac Bloom, Kevin Gagnon, Raphaël Lachance et Dominic Gravel, qui se sont fait raser la tête ou la barbe pour cette bonne cause. Le fils de Joan Rhéaume, Benoit, qui s’est déplacé pour l’occasion, a également accepté de se faire raser la tête en mémoire de sa mère. Merci aux généreux donateurs qui les ont appuyés dans leurs collectes de fonds.

Solidarité exemplaire

Le président fondateur de l’œuvre de bienfaisance, Denis Grenier, était visiblement très ému lors du dévoilement d’une grande affiche destinée à publiciser l’événement et sur laquelle la photo de Joan Rhéaume apparaît. Il a d’ailleurs versé quelques larmes. « Je suis très fier de l’implication sociale et communautaire de la collectivité. L’appui inestimable reçu par Cancer Fermont est une preuve tangible de la très grande solidarité exprimée par les acteurs du milieu fermontois. La générosité de la population, des organismes et des entreprises assure la pérennité de l’organisation. Je remercie tous ceux qui soutiennent notre mission que ce soit en s’impliquant de façon bénévole ou par des dons. Chaque geste compte et contribue à apaiser un peu les souffrances et à réduire le stress de ceux qui luttent courageusement contre le cancer. »

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Publié le 24 août, 2020, dans la publication : Numéro_13 Volume 38

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Publié sur le site le 24 août 2020

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SUD DU 53e parallèle

Une bulle nordique

par Éric Cyr

Légende photo : Des agents de la faune sont venus prêter main-forte aux policiers au point de contrôle entre Fermont et Labrador City.

Malgré un contrôle frontalier qui demeure en vigueur du côté du Labrador, les résidents des trois villes nordiques de Fermont au Québec et de Labrador City et de Wabush au Labrador Ouest peuvent dorénavant circuler dans ces trois municipalités grâce à une entente conclue, à la fin juin dernier, entre les responsables du Québec et de Terre-Neuve-et-Labrador au grand bonheur des citoyens qui sont habitués à entretenir des liens sociaux et commerciaux.

Cette décision fait suite aux demandes formulées par les municipalités de Fermont et de Blanc-Sablon au gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador afin de permettre aux habitants de ces secteurs isolés de circuler plus librement entre les communautés limitrophes.

Le point de contrôle routier entre Fermont et Labrador City est maintenu le long de la route TransQuébec-Labrador, toutefois les citoyens de ces trois localités n’auront plus à s’isoler durant 14 jours après avoir franchi la frontière interprovinciale s’ils ne présentent pas de symptômes associés à la Covid-19. Les Fermontois doivent cependant satisfaire aux exigences en respectant certaines conditions et ne peuvent se déplacer au Labrador au-delà du périmètre des deux villes avoisinantes et doivent répondre à certains critères notamment avoir comme résidence permanente Fermont, être asymptomatiques et ne pas avoir voyagé à l’extérieur de la région dans les deux semaines précédentes. Les Labradoriens eux peuvent circuler librement au Québec qui a ouvert ses frontières à la fin mai. Le barrage routier situé au départ à la frontière a par la suite été reculé un peu plus loin en sol labradorien plus près de Labrador City et les policiers de la Royal Newfoundland Constabulary ont reçu l’assistance des agents de la faune de cette province qui les épaulent dans les vérifications d’usage.

Le point de contrôle à Blanc-Sablon en Basse-Côte-Nord, qui est déjà enclavé puisque la route 138 n’aboutit pas encore, a pour sa part immédiatement été retiré après l’accord permettant aux gens de l’endroit d’accéder à Red Bay au Labrador, mais ils ne peuvent se rendre sur l’île de Terre-Neuve qui leur est toujours interdite, ce qui cause beaucoup de frustrations.

Les frontières du Labrador pourraient en tout temps fermer à nouveau pour ces deux bulles si un cas de contamination à la Covid-19 survenait.

Port du masque

Selon les directives de la Santé publique du Québec en plus des normes de distanciation physique, le port du couvre-visage est obligatoire dans les lieux publics fermés depuis le 18 juillet, sauf pour les enfants de moins de 12 ans ou les personnes exemptées pour des raisons de santé. À Fermont, cette consigne s’applique principalement dans le centre commercial du mur-écran et au dépanneur de la station-service Esso. Le Labrador dans la province voisine a emboîté le pas, le 24 août, et le masque est depuis aussi requis entre autres dans les centres commerciaux.

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Publié le 24 août, 2020, dans la publication : Numéro_13 Volume 38

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  • Contrôle frontalier
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  • Québec Labrador

Publié sur le site le 24 août 2020

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Aéroport de Wabush

Le couperet fédéral est tombé

par Éric Cyr

En plus de devoir composer avec le récent retrait d’Air Canada de l’aéroport de Wabush au Labrador, qui suscite le mécontentement, les citoyens des localités minières de Fermont, de Labrador City et de Wabush, ainsi que des nombreux utilisateurs de ce terminal aérien, ceux-ci devront digérer la décision du ministère des Transports du Canada qui a démantelé les services d’urgence-incendie qui y étaient rattachés, le 7 août dernier, malgré une forte opposition locale.

Des professionnels du domaine croient que Transports Canada met la vie des passagers en danger. Cette décision arbitraire est dénoncée par une majorité d’intervenants politiques et socio-économiques de la région incluant le député provincial du Labrador Ouest, le néodémocrate Jordan Brown et les maires de Labrador City et de Wabush, Fabian Benoit et Ron Barron. La députée fédérale du Labrador, la libérale Yvonne Jones s’est pour sa part faite discrète. Il faut dire que c’est le gouvernement Trudeau dont elle fait partie qui a pris cette initiative et qui n’a pas non plus levé le petit doigt dans le dossier du récent départ du transporteur aérien national qui a choisi de délaisser les aéroports régionaux de plusieurs régions du Québec et au Labrador Ouest.

Coup sur coup

Ces deux épreuves successives ne passent pas du tout au sein de la population isolée prise en otage et qui doit utiliser le transport par avion lors d’évacuations médicales d’urgence, pour des consultations de spécialistes de la santé, pour des voyages d’agrément, des vacances, ou pour le travail. Plusieurs critiques dénoncent la situation et jugent que l’interruption de ce service, basé selon eux sur une politique fédérale qui utilise dans ce cas-ci des statistiques désuètes, repose sur des données incomplètes qui ne reflètent pas la réalité actuelle et qui ne tiennent pas compte de l’achalandage accru lié à la vitalité du monde minier.

Le pompier Ryan Connolly qui a travaillé au sein de ce service d’urgence-incendie affirme que la suppression de celui-ci met les passagers et les équipages atterrissant et décollant de Wabush à risque. Selon ce dernier, des professionnels spécialisés et formés dans ce genre particulier d’intervention doivent être sur place et prêts à intervenir rapidement en cas d’urgence. Il explique qu’il n’y a pas que dans le cas d’un écrasement d’aéronef que les pompiers peuvent faire toute la différence, mais aussi lorsqu’un incendie de moteur se déclare ou lors d’un déversement de carburant qui s’enflamme. Chaque seconde compte pour sauver des vies et le laps de temps d’intervention est primordial. Le type de carburant utilisé dans les avions brûle très rapidement et les flammes se comportent de façon agressive, il est donc essentiel que des pompiers soient physiquement sur les lieux et constamment sur le qui-vive afin de parer une éventuelle tragédie humaine en contrôlant les facteurs pouvant l’engendrer notamment les flammes qu’ils doivent tenter de maîtriser dès le début afin que le feu ne se propage pas aux sorties de l’appareil.

Vies humaines et statistiques

Transports Canada indique que le volume de passagers requis annuellement pour que les services d’incendie soient obligatoires dans une installation aéroportuaire est de 180 000 passagers et juge que ce seuil ne serait pas atteint à Wabush et en diminution depuis 2014 selon ses calculs. Il n’y aurait donc aucune obligation réglementaire de fournir ce service.

Données discutables

Le député Jordan Brown et le Syndicat des Métallos remettent en question les données de Transports Canada et sont plutôt convaincus que le trafic aérien aurait en fait considérablement augmenté avant la pandémie et que les chiffres dont s’inspire Transports Canada sont désuets, erronés et datent de plusieurs années. Les interventions qui prenaient auparavant en moyenne 3 minutes avant l’arrivée des premiers répondants sur la piste pourront dorénavant s’étirer d’au moins une quinzaine de minutes et plus avant que les secours les plus proches ne puissent agir. Les pompiers avoisinants ont organisé un défilé d’adieux en hommage à leurs confrères lors de leur dernière veille et ont activé les sirènes en passant en avant de l’aérogare.

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Publié le 24 août, 2020, dans la publication : Numéro_13 Volume 38

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Publié sur le site le 24 août 2020

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