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Journal le Trait d'Union du Nord
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    Covid-19

    Une 17 janvier, 2022

    Propagation et confusion

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    Pandémie

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Pandémie

Propagation et  confusion

Covid-19

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Propagation et confusion

Autre retour en zone orange pour la  Côte-Nord

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Mesures renforcées entre la Côte-Nord et Terre-Neuve-et-Labrador

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Fausse alerte au Labrador Ouest

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Trois cas de Covid-19  dans Caniapiscau

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Covid-19

Propagation et confusion

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

La pandémie de Covid-19 continue de faire les manchettes et n’épargne pas la Côte-Nord et le Labrador. Avec l’apparition du variant Omicron, dont la présence a été répertoriée ici aussi, de nouvelles incidences sont également dénombrées dans la région. Il est indéniable qu’il existe bel et bien une augmentation des cas, cependant le nombre exact est difficile à évaluer et fluctue sans cesse. Des cliniques de vaccination sont déployées à plusieurs endroits notamment à Fermont, Schefferville et Labrador City, afin d’administrer des vaccins et des doses de rappel destinés à freiner sa propagation.

Pour les régions éloignées comme Fermont et Schefferville, la clientèle prioritaire existe, mais la catégorisation par groupes d’âge ne s’applique pas compte tenu de l’éloignement géographique et donc tous peuvent se prémunir d’un vaccin en s’inscrivant à un rendez-vous. Pour le Québec, à compter du 17 janvier 2022, les citoyens de 18 ans et plus peuvent prendre un rendez-vous. Des trousses de tests de dépistage rapide pour les gens asymptomatiques offerts gratuitement par le gouvernement du Québec aux personnes de 14 ans et plus sont toujours disponibles pour l’instant à la pharmacie de Fermont. Des tests rapides pour la clientèle présentant des symptômes associés à la Covid-19 sont aussi offerts dans les cliniques de dépistage du Centre intégré de santé et de services sociaux de la Côte-Nord (CISSSCN) notamment au Centre multiservices de santé et de services sociaux (CMSSS) de Fermont au 1, rue de l’Aquilon.

Les usagers symptomatiques doivent cependant au préalable composer le 1-877 644-4545 (ligne Info Covid) pour une évaluation de leur état avant de se présenter sur place où ceux-ci recevront a priori une trousse de dépistage rapide avant un examen plus approfondi. Les tests de diagnostic moléculaire (PCR), beaucoup plus précis, sont dorénavant réservés à certains groupes cibles, dont des clientèles jugées vulnérables et les travailleurs de la santé, et se font au même endroit.

Au Québec

Le retour d’un couvre-feu de 22 h à 5 h du matin a été instauré, le 31 décembre dernier, pour l’ensemble des régions du Québec, incluant Fermont et Schefferville, de concert avec la fin des rassemblements privés et le report du retour en classe qui a été fixé au 17 janvier. Le port du couvre-visage demeure en vigueur dans les espaces clos comme les centres commerciaux et le passeport vaccinal est exigé à de plus en plus d’endroits. Il est toujours recommandé de se laver les mains fréquemment. Les restaurants ont été à nouveau fermés sauf pour la livraison et les menus pour emporter. Le gouvernement Legault a l’intention de serrer la vis aux non-vaccinés en limitant de plus en plus les endroits auxquels ils pourront accéder afin de les inciter à se prévaloir du vaccin.

Au Labrador

Le point de contrôle à la frontière avec le Québec, le dernier qui subsistait entre les provinces à l’intérieur du pays, a été abandonné à la mi-décembre et ne devrait pas être réintroduit. Les autorités de la Santé publique de Terre-Neuve-et-Labrador ont commis une erreur magistrale, à la fin décembre et qu’elles ont corrigé le 3 janvier, en inversant les données du nombre de cas de Covid-19 dans deux zones du Labrador soit le Labrador Ouest (Labrador City, Wabush, Churchill Falls) et Happy-Valley-Goose-Bay et la côte du Labrador. Bien que la bévue, qui attribuait plus du triple des cas réels dans l’Ouest du Labrador, ait causé du stress et de l’anxiété dans la région, elle n’a fait l’objet d’aucune couverture médiatique. Cette gaffe statistique a cependant beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux.

Au fédéral

Le gouvernement fédéral oblige une preuve de vaccination pour les voyageurs qui souhaitent prendre un mode de transports qui relève de son champ de compétences dans les secteurs aérien, ferroviaire et maritime (avions, trains, bateaux), et étudie la possibilité de couper les prestations d’assurance-emploi (chômage) aux personnes non vaccinées.

Au Québec, pour prendre rendez-vous en ligne pour une vaccination consultez le site internet Québec.ca/vaccinCOVID ou appelez au 1 877 644-4545. Au Labrador : https://www.lghealth.ca/vaccine ou composez le 1 855-897-2267 ou le 709 285-8100 pour l’hôpital de Labrador City.

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Publié le 17 janvier, 2022, dans la publication : Numéro_1 Volume_40

  • Côte-Nord
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Publié sur le site le 17 janvier 2022

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Pandémie

Autre retour en zone orange pour la Côte-Nord

par Éric Cyr

La Côte-Nord ne sera pas restée longtemps en zone jaune puisqu’elle est repassée en zone orange, le 14 avril dernier. Le jeu du yoyo et des changements d’orientation se poursuit avec l’apparition du nouveau variant britannique qui vient changer la donne. Des nouveautés s’ajoutent à ce palier d’alerte soit le port du masque dans tous les milieux de travail.

Fermont et Schefferville ne sont pas épargnés et suivent la cadence. À Schefferville, un cas de Covid-19 a été déclaré à Matimekush-Lac John (Innus) et les autorités sanitaires de cette communauté autochtone tout comme celle de Kawawachikamach (Naskapis) ont durci leurs consignes sanitaires. De nombreux services publics ont fermé et les déplacements entre les deux communautés ont été interdits pour une durée de deux semaines.

Une augmentation importante du dépistage effectué à Fermont s’est aussi produite, à la mi-avril, à la suite d’une éclosion en milieu de travail comptant quatorze cas véhiculés par des travailleurs de l’extérieur liés à un entrepreneur employé par la minière ArcelorMittal. Chez Minerai de fer Québec (MFQ), il n’y a eu qu’un employé lié à l’entrepreneur en question qui a été testé non négatif au laboratoire de MFQ qui n’a pour sa part pas eu d’éclosion depuis janvier dernier et lorsque celle-ci est survenue, elle avait été contrôlée rapidement grâce au laboratoire de la minière sur place. La direction de la Santé publique de la Côte-Nord, qui considère que le risque de contamination communautaire est faible, a tout de même recommandé aux personnes qui ont fréquenté le Pub Le Réphil, le resto-bar Le Zonix et Le bar La Fer-Tek d’aller passer un test de dépistage.

La Santé publique a mentionné effectuer des suivis réguliers avec les entreprises visées afin de prévenir la transmission du virus dans la communauté et a indiqué que la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) suivait aussi ces dossiers de près.

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord a confirmé que davantage de tests de dépistage ont été effectués dans la région en lien avec la hausse des cas de Covid-19 sur le territoire nord-côtier. Le nouveau directeur de la Santé publique de la Côte-Nord, le Dr Richard Fachehoun encourage d’ailleurs la population à aller passer un test dès l’apparition des symptômes liés au coronavirus.

ArcelorMittal n’a pas accès à un laboratoire localement et utilise plutôt des lots de tests de dépistage rapide de la Covid-19 qui lui ont été offerts par le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec. La directrice des communications chez ArcelorMittal Exploitation minière Canada s.e.n.c., Annie Paré explique : « Nous n’avons pas créé de laboratoire parce que cela n’est pas nécessaire pour pouvoir utiliser ces tests. Par ailleurs, les critères pour l’utilisation de ces tests, sur une base volontaire, sont ceux établis par la direction régionale de Santé publique et le tout sera mis en œuvre d’ici peu. Cette mesure additionnelle de prévention s’ajoute à toutes celles qui sont déjà en place dans le but de protéger nos employés et la population, et mettre fin dès que possible à cette pandémie. » MFQ dispose pour sa part d’un laboratoire à ses installations et le vice-président relations investisseurs chez MFQ, Michael Marcotte affirme que : « Chaque travailleur qui arrive sur le site de la mine doit se soumettre à un test de dépistage de la Covid-19. Advenant un résultat non négatif, le travailleur est placé en isolement temporaire. L’objectif de notre laboratoire est de limiter la propagation du virus afin de protéger nos employés et les membres des communautés de la région. »

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Publié le 26 avril, 2021, dans la publication : Numéro_08 Volume 39

  • Côte-Nord
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Publié sur le site le 26 avril 2021

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Pandémie

Mesures renforcées entre la Côte-Nord et Terre-Neuve-et-Labrador

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord a annoncé, le 18 février dernier, que le protocole de gestion des entrées dans les territoires isolés, incluant Fermont et Schefferville, s’applique maintenant à toutes les personnes qui arrivent de la province de Terre-Neuve-et-Labrador.

Ce protocole prévoit de nouvelles mesures pour les entrées en provenance des autres régions du Québec et des provinces ou territoires canadiens dans les MRC de Caniapiscau (Fermont, Schefferville), du Golfe-du-Saint-Laurent (Basse-Côte-Nord) et de la Minganie. Les visiteurs devront dorénavant appeler au 1 877-644-4545 pour prendre un rendez-vous de dépistage de la Covid-19 à l’arrivée et après sept jours en plus de respecter un confinement préventif de sept jours à l’arrivée (incluant les personnes résidant sous le même toit) et éviter les interactions physiques pendant 14 jours.

Exception

Cette règlementation ne s’applique pas dans le cas d’un déplacement de moins de 24 h par la route entre le Québec et les villes ou villages frontaliers de la province de Terre-Neuve-et-Labrador et n’est donc pas appliquée pour les résidents de la bulle nordique d’exception qui englobe Fermont, Labrador City et Wabush, qui sont exemptés de ces mesures sauf dans le cas où un Fermontois ou une Fermontoise passerait plus de 24 h au Labrador Ouest. Dans une telle situation, la personne devra se conformer au protocole en vigueur et subir, entre autres, un test de dépistage à son retour en sol québécois. Tous doivent respecter le couvre-feu en vigueur à Fermont de 21 h 30 à 5 h du matin et les nouvelles consignes de la Santé publique de Terre-Neuve-et-Labrador qui a inclus le Labrador Ouest dans le palier d’alerte 5 (zone rouge).

Une brigade de sensibilisation de la Croix-Rouge a été déployée dans certains secteurs frontaliers où des équipes étaient présentes pour accueillir les visiteurs à leur arrivée sur la Côte-Nord par avion et par traversier, notamment à Blanc-Sablon en Basse-Côte-Nord, afin de les informer à propos des mesures de santé publique à respecter. Au moment de mettre sous presse, la Croix-Rouge évaluait les besoins et les possibilités pour le secteur de Fermont. La Sûreté du Québec offre une présence active auprès de la population et des visiteurs ainsi que des interventions policières accrues afin de s’assurer du respect des règles sanitaires en vigueur (rassemblements interdits, respect du couvre-feu, etc.).

Il sera demandé aux visiteurs qui arrivent de Terre-Neuve-et-Labrador de se rendre directement à leur domicile ou vers leur lieu de travail. Dans ce dernier cas, un isolement en dehors des heures de travail est fortement recommandé. Mentionnons que certains groupes de travailleurs suivent un protocole alternatif déterminé approuvé par la direction de la Santé publique de la Côte-Nord.

Dans les autres MRC de la Côte-Nord, il est demandé à toute personne qui entre sur le territoire de respecter un confinement préventif de 7 jours et d’éviter les interactions physiques pendant 14 jours. Les personnes résidant sous le même toit sont aussi invitées à respecter ces mesures.

En cas d’apparition de symptômes liés à la Covid-19, vous pouvez consulter le lien internet suivant : https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/a-z/coronavirus-2019/guide-auto-evaluation-symptomes-covid-19/ ou appeler au 1 877-644-4545 pour obtenir de l’information.

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Publié le 1 mars, 2021, dans la publication : Numéro_04 Volume 39

  • Bulle nordique d’exception
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Publié sur le site le 1 mars 2021

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Pandémie

Le Labrador passe au rouge

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

Le Labrador Ouest est passé au niveau d’alerte 5 (zone rouge), le 12 février dernier à la suite d’une décision du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador liée à une importante éclosion de cas du variant britannique de la Covid-19 sur l’île de Terre-Neuve dans la région de Saint-Jean, la capitale. La situation a aussi modifié la tournure des élections prévues dans cette province, le 13 février dernier, en retardant le scrutin et en obligeant les citoyens à voter par la poste.

Bien qu’aucun cas de Covid-19 n’ait été répertorié à ce jour au Labrador Ouest, le gouvernement de cette province a choisi l’approche mur à mur, comme le Québec l’avait fait auparavant, en décidant de mettre toutes les régions dans le même panier en les plongeant en zone rouge. Le niveau d’alerte 5 comporte des mesures de santé publique visant à protéger la population et de nouvelles ordonnances ont été instaurées pour les villes de Labrador City et de Wabush. Les citoyens de ces localités, ainsi que ceux de Fermont, qui font partie de la bulle nordique d’exception, doivent respecter les récentes directives adoptées par le cabinet Furey. Ces règles s’appliquent aux résidents de Fermont quand ils visitent les deux villes minières frontalières avoisinantes.

Nouvelles consignes pour le Labrador Ouest

-Rester à la maison autant que possible, sauf pour acheter des produits essentiels comme l’épicerie et les médicaments.

-Limiter le contact avec les autres à votre bulle familiale immédiate.

-Si vous avez des symptômes relatifs à la Covid-19, contacter le numéro de téléphone 811.

Espaces publics et rassemblements :

1. Les rassemblements de plus de cinq personnes sont interdits.

2. Les funérailles, les veillées et les visites sont interdites. Les enterrements et les mariages sont limités à cinq personnes au maximum, célébrant compris.

Activités récréatives :

1. Les campings des parcs municipaux et privés sont fermés.

2. Les équipements de jeux dans les parcs municipaux sont fermés.

3. Les salles de sport et de remise en forme sont fermées, y compris les studios de yoga, les installations de tennis et de squash et les arénas.

4. Les studios de danse et les salles de spectacle sont fermés.

5. Les activités de plein air, y compris la marche, la randonnée ou le vélo, sont encouragées tant que la distance physique peut être maintenue et que vous n’êtes pas obligé de vous isoler pour quelque raison que ce soit.

Services de santé :

1. Les cliniques de santé privées sont fermées, à l’exception de celles des médecins et des infirmières-praticiennes.

2. Les cliniques fermées peuvent offrir des soins urgents émergents et des solutions de remplacement virtuelles peuvent être offertes pour les soins non urgents.

3. Des restrictions relatives aux visiteurs dans les installations de santé sont en vigueur.

4. Des règlements ont été implantés en ce qui concerne les établissements de soins de longue durée, les foyers pour aînés et les résidences de personnes âgées.
Les autorités sanitaires régionales ont reporté ou annulé certains services de santé.

Entreprises et services :

1. Les magasins de détail qui ne fournissent pas de services essentiels à la vie, à la santé ou à la sécurité des personnes et des animaux sont fermés, mais peuvent offrir des ventes en ligne et par téléphone avec des options de livraison ou de ramassage.

2. Les magasins de détail autorisés à rester ouverts ne peuvent vendre des billets de loto à gratter ou à ouvrir en magasin.

3. Les restaurants sont fermés pour les repas sur place. Cependant les plats à emporter, la livraison et le service au volant sont toujours autorisés.

4. Les bars et les salons sont fermés.

5. Les cinémas sont fermés.

6. Les établissements de services personnels, y compris les spas, les services d’esthétique, les salons de coiffure, les salons de perçage corporel, de tatouage et de bronzage sont fermés.

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Publié le 1 mars, 2021, dans la publication : Numéro_04 Volume 39

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Publié sur le site le 1 mars 2021

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Pandémie

Une vaccination clairsemée

par Éric Cyr

Le début de la campagne de vaccination pour les citoyens autres que les travailleurs de la santé et les résidents des hôpitaux, centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) et résidences pour aînés (RPA) s’est amorcé sur la Côte-Nord, le 21 janvier dernier, alors que les premiers patients de 80 ans et plus de Sept-Îles étaient accueillis. La semaine suivante, c’était au tour de Baie-Comeau. Les résidents de tous les CHSLD de la région qui le désiraient ont été vaccinés. La cadence a quelque peu ralenti par la suite à cause du fournisseur Pfizer qui a arrêté ses livraisons de vaccins au pays durant une semaine.

Selon le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord, la vaccination a été élargie partout sur la Côte-Nord, incluant les territoires isolés et éloignés qui ont reçu le vaccin de la compagnie Moderna. Le vaccin était d’abord offert aux travailleurs de la santé qui sont en contact étroit avec les usagers et d’autres clientèles s’ajouteront au fil des semaines : « Des cliniques de vaccination destinées à la population seront organisées prochainement ailleurs sur le territoire en fonction de la disponibilité des vaccins. Dans chaque milieu, la vaccination s’effectuera en respectant la priorisation des groupes à vacciner telle qu’établie par le ministère de la Santé et des Services sociaux et des vaccins sont distribués partout sur la Côte-Nord. Jusqu’à maintenant, plusieurs doses de vaccins contre la COVID-19 ont été administrées dans la région. »

Pour Fermont et Schefferville

Le conseiller en communications à la Direction des ressources humaines, communications et affaires juridiques au CISSS de la Côte-Nord, Pascal Paradis, n’a pas approfondi plus en détail sur la situation à Fermont malgré une demande d’information additionnelle du journal Le Trait d’union du Nord. Il n’a pas répondu aux questions suivantes : quelles sont les dates où se sont tenues les séances de vaccination localement ? Quel est le nombre de personnes vaccinées ? Est-ce que ces personnes sont toutes des professionnels de la santé ou du domaine médical ? Y a-t-il eu où y a-t-il des vaccins prévus pour les personnes plus vulnérables comme celles atteintes du cancer ou de maladies chroniques localement et si oui quelles sont les dates ?

Pour seule réponse, il a expliqué : « Nous n’avons pas plus d’information à communiquer que ce que nous avons déjà transmis. Pour Fermont, ce sont les travailleurs de la santé qui sont visés en priorité. Nous ne donnons pas l’information sur le nombre de doses par secteur. Il faut se référer aux données provinciales qui sont présentées par région. »

Ce dernier invite les citoyens à aller consulter le site internet : https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/a-z/coronavirus-2019/situation-coronavirus-quebec/donnees-sur-la-vaccination-covid-19/#c81574. Selon ce site, 6358 doses de vaccins avaient été administrées sur la Côte-Nord, au moment de mettre sous presse.

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Publié le 1 février, 2021, dans la publication : Numéro_02 Volume 39

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Publié sur le site le 1 février 2021

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Pandémie

Dissidence et doléances sur la Côte-Nord

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

Plusieurs voix s’élèvent et dénoncent les nouvelles mesures relatives à la Covid-19 instaurées par le gouvernement Legault sur la Côte-Nord dont la situation épidémiologique est enviable. L’imposition d’un confinement généralisé, sous forme d’un couvre-feu, est largement critiquée par de nombreux élus de la région qui souhaiteraient plutôt une solution mieux adaptée tenant compte des réalités singulières du vaste territoire.

Les députés nord-côtiers de Duplessis, Lorraine Richard, et de René-Lévesque, Martin Ouellet, qui font partie du caucus du Parti québécois, ont mandaté leur chef afin qu’il sensibilise le premier ministre du Québec, François Legault, à la situation unique de la Côte-Nord. Selon ces derniers, la région devrait être épargnée par le confinement total de 20 h à 5 h le matin en vigueur jusqu’au 8 février prochain.

Confinement et couvre-feu

Lorraine Richard est inquiète des répercussions de l’ajout de consignes plus sévères telles que l’imposition d’un couvre-feu et la fermeture de certains commerces durant une période d’un mois. Elle craint que ces modifications causent un désengagement auprès des Nord-Côtiers. « Je crois, comme plusieurs élus de la région, que le nouveau confinement et le couvre-feu sont des mesures excessives par rapport à la situation actuelle de pandémie dans la région. Le Parti québécois s’oppose aux stratégies mur-à-mur et préconise une approche adaptée aux différentes réalités régionales. Le système de codes de couleur n’aura finalement servi à rien. Je demande au gouvernement de la Coalition avenir Québec de faire preuve d’écoute et d’entendre le message des élus de la Côte-Nord », confie la députée nord-côtière péquiste qui implore le gouvernement et la Santé publique de réévaluer leur décision unilatérale et d’adapter la nouvelle règlementation en fonction des réalités propres aux régions.

Mme Richard dit vouloir faire pression sur le gouvernement Legault afin que le plan de confinement des prochaines semaines au Québec soit revu et adapté en fonction de la réalité locale sur le terrain. Même son de cloche du côté de son collègue et autre député nord-côtier, Martin Ouellet, qui juge que la Côte-Nord devrait être dispensée de cette orientation exceptionnelle non justifiée. « Cette mesure ne passe pas. La situation est actuellement maîtrisée et il n’y a pas d’éclosion. Pourquoi mettre tout le monde dans le même panier si rien ne le justifie ? Il n’y a aucune raison que la Côte-Nord, qui pour une fois est première de classe, soit traitée de la même façon que le reste du Québec ».

Absurdité et unilatéralisme

Les maires des deux plus grandes agglomérations urbaines nord-côtières, celui de Sept-Îles, Réjean Porlier, et de Baie-Comeau, Yves Montigny, doutent de la pertinence d’imposer ces nouvelles restrictions uniformes et sont du même avis que leurs homologues qui réclament un traitement particulier pour la Côte-Nord qui tienne compte des réalités régionales. M. Porlier est également sceptique quant aux réels impacts de ces dispositions en ce qui concerne les résultats escomptés dans une région qui fait déjà très bien. Il aurait préféré l’instauration de seuils au-delà desquels ces mesures seraient entrées en application, dans le but de conserver la mobilisation de la population. Il considère que ces contraintes additionnelles n’auront que peu d’incidence pour freiner la propagation du coronavirus dans la région. M. Montigny juge pour sa part que la situation pandémique du secteur n’a rien de comparable avec ce qui se passe ailleurs en sol québécois et que ce facteur devrait être pris en considération. Il estime qu’un contrôle routier à l’entrée ouest de la Côte-Nord s’avérerait beaucoup plus efficace. À la suite d’explications de la Santé publique, ce dernier se résigne à accepter cette nouvelle réalité tout comme le maire de Fermont, Martin St-Laurent. Tous les élus incitent cependant les citoyens à respecter la règlementation.

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Publié le 18 janvier, 2021, dans la publication : Numéro_01 Volume 39

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Publié sur le site le 18 janvier 2021

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Déplacements interfrontaliers

Nouvelles mesures à l’aéroport de Wabush et à Fermont

par Éric Cyr

Des modifications aux mesures spéciales liées à la pandémie de Covid-19 qui s’appliquent aux personnes qui entrent à Terre-Neuve-et-Labrador ont récemment été apportées pour l’aéroport régional de Wabush au Labrador en vertu de la loi sur la protection et la promotion de la santé publique de cette province.

À moins d’être exemptée en vertu d’une ordonnance sur les mesures spéciales, toute personne arrivant à Terre-Neuve-et-Labrador par voie aérienne, maritime ou terrestre, y compris celles en provenance des provinces de l’Atlantique, depuis le 25 novembre dernier, est tenue de s’isoler pendant 14 jours à compter de son arrivée sur le territoire à l’exception des citoyens résidant dans les collectivités situées le long de la frontière avec le Labrador et le Québec qui ne présentent pas de symptômes associés à la Covid-19 et qui n’ont pas quitté leur lieu de domicile depuis au moins deux semaines (Labrador City, Wabush, Fermont, la région du détroit du Labrador et Blanc-Sablon) avec une preuve de résidence.

Les voyageurs sont invités à consulter le site internet suivant : https://www.gov.nl.ca/covid-19/fr/ressources/ afin d’en connaître plus sur les exigences et les modalités relatives à un déplacement au Labrador. Il existe un formulaire électronique d’autodéclaration de voyage qu’il est possible de remplir et de soumettre à l’avance en ligne afin de faciliter les choses à l’arrivée par voie aérienne à l’aéroport de Wabush en cliquant sur le lien « formulaire d’autodéclaration  » puis sur « commencer maintenant ». Ce formulaire peut être rempli par voie électronique pour tous les points d’entrée, à l’exception de celui situé à Fermont, à la frontière entre la région du Labrador Ouest et le Québec. Un numéro de confirmation sera émis et vous pourrez fournir celui-ci aux agents de sécurité du terminal aérien afin d’accélérer le processus. Les passagers de vols n’ayant pas au préalable rempli le formulaire électronique devront obligatoirement remplir le format papier immédiatement après leur atterrissage à Wabush en suivant les directives des gardiens de sécurité de l’aéroport sous peine d’amende ou d’intervention policière.

Bulle nordique

Les mesures d’exception terrestres relatives aux résidents permanents de la bulle nordique (Labrador City, Wabush, Fermont) demeurent les mêmes soit de fournir une preuve de résidence afin de traverser la frontière vers le Labrador Ouest, de ne pas avoir reçu un diagnostic positif à la Covid-19, de ne pas présenter de symptômes associés au coronavirus et ne pas avoir voyagé depuis au moins deux semaines à l’extérieur de la région immédiate. De plus, les citoyens de Fermont ne peuvent dépasser les limites du Labrador Ouest.

Directives pour les entrées dans la MRC de Caniapiscau

Pour les voyageurs se rendant à Fermont ou à Schefferville, notamment ceux ayant atterri à Wabush, ceux-ci devront, en plus de respecter les exigences en vigueur au Labrador, se conformer aux directives de la Santé publique du Québec au moment de leur arrivée à destination en sol québécois. Afin de protéger la population, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord a bonifié son programme de gestion des entrées, le 6 décembre dernier, afin de réduire le risque d’introduction de la Covid-19 localement. Ainsi, toute personne, résident, visiteur ou travailleur, en provenance des régions des niveaux d’alerte rouge ou orange du Québec, des provinces ou territoires canadiens ou d’autres pays, est invitée à suivre la recommandation suivante : appeler au 1 877 644-4545 pour faire un dépistage à son arrivée par voie aérienne ou terrestre à Fermont et passer un autre test après une période de confinement préventif (isolement) de sept jours.

Des mesures particulières sont en place pour les travailleurs essentiels, notamment de l’industrie minière, en provenance de l’extérieur de la région et dont les modalités leur sont transmises par leur employeur qui doit impérativement veiller à leur stricte application.

Terre-Neuve-et-Labrador est récemment temporairement sortie de la bulle de l’Atlantique.

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Publié le 18 janvier, 2021, dans la publication : Numéro_01 Volume 39

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Publié sur le site le 18 janvier 2021

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Pandémie

Un couvre-feu à Fermont et à Schefferville

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

En raison de l’évolution récente de la situation épidémiologique, tout le Québec incluant la Côte-Nord, à l’exception des Terres-Cries-de-la-Baie-James et le Nunavik situés au nord du 55e parallèle, se retrouve en alerte maximale (zone rouge) du 9 janvier au 8 février 2021 inclusivement. Le gouvernement Legault a choisi de ne faire aucune exception pour la MRC isolée de Caniapiscau qui ne comptait aucun cas actif de Covid-19 sur son territoire.

Dans l’intérêt commun, le gouvernement a imposé un couvre-feu qui est entré en vigueur le 9 janvier dernier. Des restrictions de déplacement ont été instaurées de 20 heures à 5 heures du matin et les Fermontois et Scheffervillois doivent impérativement s’y conformer. Les policiers feront preuve de compréhension, mais aucune intransigeance ne sera tolérée par les autorités et des amendes seront imposées aux récalcitrants et aux réfractaires. Il est donc dorénavant interdit à quiconque de se trouver hors de son lieu de résidence, de son chalet, ou de son terrain durant ces heures, hormis dans le cas d’exceptions justifiées.

Application de la loi

Les policiers continueront d’assurer le respect des mesures sanitaires et pourront intervenir si un citoyen se trouve à l’extérieur de son domicile lors des heures non autorisées. Les contrevenants s’exposent à des amendes de 1000 $ à 6000 $ et seront sanctionnés s’ils ne sont pas en mesure de justifier adéquatement la raison de leur sortie durant les périodes de restriction. Les jeunes de 14 ans et plus sont passibles de recevoir une amende de 500 $.

Afin de permettre aux gens qui circulent durant le couvre-feu en raison de leur travail de démontrer facilement la nécessité de leur déplacement, les employeurs sont invités à télécharger, à remplir et à signer le formulaire « Attestation de l’employeur – déplacement » durant le couvre-feu décrété par le gouvernement du Québec.

Dérogations permises pour les déplacements

– Une personne qui doit obtenir des soins ou des services requis par son état de santé, qui doit fournir de tels soins ou de tels services à une personne qui les requiert; qui doit se rendre à l’hôpital ou à la clinique, chez le dentiste, l’optométriste, ou en revenir.
-Quelqu’un qui doit accompagner une autre personne incapable de conduire pour se rendre à un rendez-vous médical. Un parent qui doit accompagner un enfant malade à l’hôpital ou à une clinique.
– Une personne qui doit se procurer des biens essentiels ne pouvant être différés par exemple des médicaments dont elle a besoin à la suite d’un rendez-vous médical.
– À des fins humanitaires par exemple une personne qui doit se rendre au chevet d’un parent malade ou blessé.
– Un étudiant ou un enseignant à destination ou en provenance d’un établissement d’enseignement ou de formation pour adultes qui doivent participer à un cours du soir en présentiel ou à un laboratoire dans une école reconnue.
– Une personne dont la présence est essentielle sur les lieux de son travail pour une activité professionnelle et dont le déplacement ne peut être différé.
– Une personne qui effectue un déplacement de longue distance et qui doit faire un transit vers ou depuis une gare ou un aéroport (en raison d’un retour de l’étranger ou du travail par exemple) par un vol de nuit et doit retourner à sa résidence.
– Un parent qui doit aller reconduire son adolescent à son travail.
– Une personne qui doit répondre à une convocation judiciaire ou administrative.
– Une personne qui doit se conformer à une ordonnance contenue dans un jugement rendu par un tribunal ou pour permettre l’exercice des droits de garde ou d’accès parentaux contenus dans une entente. Un parent qui doit reconduire son ou ses enfants chez l’autre parent qui en a la garde.
– Une personne qui assure le transport de biens et de marchandises en transit au Québec (avions, bateaux, camions, trains).
– Une personne qui doit sortir pour que son chien puisse faire « ses besoins » dans un rayon restreint maximal d’un kilomètre autour du domicile.

Pour en savoir plus sur les nouvelles mesures ou pour télécharger le document, consulter le site internet : https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/a-z/coronavirus-2019/confinement-du-quebec-covid-19/

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Publié le 18 janvier, 2021, dans la publication : Numéro_01 Volume 39

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Publié sur le site le 18 janvier 2021

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Frontière Québec-Labrador

Confusion et zizanie dans la bulle nordique

par Éric Cyr

Les propos tenus par le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Andrew Furey, dans le cadre d’un point de presse relatif à la Covid-19, ont semé l’émoi au sein des résidents de la bulle d’exception nordique qui englobe Fermont, Labrador City et Wabush, le 23 novembre dernier, à la suite de l’annonce de nouvelles mesures de contrôle frontalier, applicables le lendemain, faite par le député provincial du Labrador-Ouest, Jordan Brown, qui en a découlé. Les citoyens des trois localités minières se sont alors bousculés de part et d’autre de la frontière afin de faire leurs courses en vitesse, ce qui a vidé le rayonnage de plusieurs commerces de la région.

Le gouvernement de cette province a par la suite rectifié le tir après une demande de clarification de la part du député néodémocrate labradorien. Les mesures particulières liées à la bulle nordique qui étaient en vigueur pour les habitants des trois villes sises au sud du 53e parallèle ont donc été maintenues et la frontière est finalement restée ouverte sans restriction additionnelle. La population locale n’a pas eu à restreindre ses déplacements en les limitant uniquement aux raisons essentielles, mais devra comme c’était le cas auparavant continuer à respecter les consignes transmises par la Santé publique telles que définies par une entente entre les deux provinces, soit de fournir une preuve de résidence, de ne pas avoir voyagé à l’extérieur de la région immédiate depuis au moins 14 jours, de ne pas présenter de symptômes associés à la Covid-19 et de ne pas avoir été en contact avec une personne ayant été testée positive au coronavirus.

Tergiversations à la frontière

Le député Brown, qui a dû gérer la panique et les nombreuses perturbations engendrées par cet impair qu’il a signalées aux autorités de St. John’s est d’avis que la bévue du premier ministre Furey, qui a laissé planer le doute durant les cinq heures suivant sa déclaration contradictoire sans rectifier les faits, est responsable de la confusion et a demandé à ce dernier de s’excuser pour son commentaire qui laissait entendre que la frontière serait fermée. En guise de réponse, le cabinet Furey a simplement déclaré que les propos du premier ministre sur les changements apportés à la bulle atlantique à la frontière Québec-Labrador étaient relatifs à la frontière sud du Labrador, et non pas entre Labrador City et Fermont. M. Brown indigné confie : « Je ne sais pas si le premier ministre s’est mal exprimé ou ne connaît simplement pas la géographie du Labrador, mais il devrait reconnaître la confusion occasionnée par cette déclaration au lieu de tenter de dissimuler sa faute. J’ai reçu des appels de maires, de fonctionnaires, de sociétés minières et de gens inquiets alors qu’il a fallu des heures avant que le bureau du premier ministre ne gère la problématique que sa maladresse avait créée en prétextant que ce dernier s’était mal exprimé. C’est inacceptable !  Ces informations trompeuses ont été reprises par les médias qui ont dû par la suite corriger cette inexactitude et cependant il ne s’est pourtant jamais excusé et n’a jamais reconnu son erreur dans une déclaration publique officielle. »

Le maire de Labrador City, Fabian Benoit, considère pour sa part que cette gaffe a causé un tollé. « Je ne savais pas quoi répondre, car les conseils municipaux des trois agglomérations urbaines n’avaient pas été consultés sur d’éventuels changements à la frontière, ce qui devrait être le cas avant de prendre une telle décision qui a des impacts majeurs. Les étagères de certains magasins de la région ont été littéralement prises d’assaut par des consommateurs craignant la fermeture de la frontière. »

De son côté, le maire de Fermont, Martin St-Laurent, se réjouit du dénouement heureux de cette situation. Depuis les tout débuts, il travaille de concert avec les autorités de Wabush et de Labrador City afin que les Fermontois puissent continuer à se rendre chez leurs voisins du Labrador. L’annonce avait certes créé un sentiment de panique et d’incompréhension, mais son équipe s’est tout de suite mise au travail afin de rétablir la situation.

Une entrave à la libre-circulation entre les trois municipalités avant la période du magasinage de la période des Fêtes aurait causé une interruption de la fluidité commerciale et une incidence néfaste pour les commerçants de la région des deux côtés de la frontière en particulier pour les petites et moyennes entreprises (PME) les privant d’une part importante de revenus.

Les modalités relatives à la frontière seront dorénavant évaluées toutes les deux semaines.

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Publié le 14 décembre, 2020, dans la publication : Numéro_21 Volume 38

  • Bulle d’exception nordique
  • Contrôle frontalier
  • Covid-19
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Publié sur le site le 11 décembre 2020

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Covid-19

Aucun cas dans Caniapiscau

par Éric Cyr

La direction de la Santé publique de la Côte-Nord a confirmé dans le cadre d’un point de presse virtuel, le 6 octobre 2020, qu’il n’y a actuellement pas de nouveau cas de Covid-19 dans la MRC de Caniapiscau ni aucun cas actif.

Un total de six cas a été répertorié dans Caniapiscau depuis le début de la pandémie, dont un originaire du secteur de Schefferville qui est malheureusement décédé à Ottawa et cinq à Fermont qui se sont rétablis après avoir été isolés. La situation est sous contrôle pour l’instant et le risque de transmission demeure faible dans Caniapiscau, cependant les citoyens sont invités à respecter les mesures sanitaires en vigueur : port du masque, lavage des mains et distanciation physique afin d’éviter une éventuelle propagation. À la suite de la recrudescence des cas au Québec qui compte plusieurs zones rouges, un total de cinq lits a été réservé à l’hôpital de Sept-Îles, qui dessert Fermont et Schefferville, pour des personnes ayant contracté le coronavirus, mais qui ne nécessitent pas de soins intensifs. Pour les patients affectés à l’hôpital de Baie-Comeau, des transferts pourraient être effectués vers Rimouski, Québec ou Chicoutimi. Au moment de publier, il n’y avait pas non plus de cas au Labrador Ouest voisin toujours épargné par la pandémie.

Information de dernière heure complémentaire à l’article

Au moment de mettre sous presse, deux travailleurs aéroportés utilisant un système de navettes aériennes (fly-in/fly-out) qui ont été déclarés positifs à la Covid-19 étaient en isolement.

Deux cas à Fermont

Le médecin-conseil en santé publique pour la direction de la Santé publique de la Côte-Nord, le Dr Richard Fachehoun, a dévoilé après avoir été questionné durant un point de presse, le 13 octobre dernier, par la journaliste de la radio CFMF 103,1 que durant la semaine du 5 octobre, deux cas de Covid-19 dans une compagnie ont été découverts à Fermont, mais ne seront pas répertoriés localement puisque leur adresse de résidence est située ailleurs.

« Les contacts ont été identifiés, l’enquête épidémiologique a été faite, on a fait un dépistage de prévalence et aucune autre personne de cette compagnie n’a eu un test positif. La situation est surveillée de très près. Pour ce qui est du fly-in/fly-out, il existe des mesures notamment avant que les gens n’embarquent (dans l’avion). Il y a un questionnaire pour le triage, il y a la prise de température et dans le milieu de travail, c’est important, les gens doivent respecter la distanciation physique de 2 M et il y a des procédures pour le travail à moins de 2 M ». Selon M. Fachehoun, toutes les mesures sont en place dans ces milieux-là avec pour objectif de limiter la propagation de la Covid-19. « C’est sûr qu’on aura des cas de temps à autre. On ne peut dire qu’on n’en aura pas, mais quand on regarde notre situation par rapport à la situation ailleurs…Notre rôle est de circonscrire ces cas-là. On peut avoir un cas si autour il n’y a pas de transmission et qu’on évalue la situation et qu’on met en place des mesures, ça va être correct. Donc oui on a des cas à Fermont qui seront (très) bientôt déclarés rétablis. On n’a pas d’autres cas secondaires et la situation est surveillée. »

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Publié le 19 octobre, 2020, dans la publication : Numéro_17 Volume 38

  • Côte-Nord
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  • Dr Richard Fachehoun
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  • MRC de Caniapiscau
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Publié sur le site le 19 octobre 2020

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Covid-19

Aucun cas dans Caniapiscau

par Éric Cyr

La direction de la Santé publique de la Côte-Nord a confirmé lors d’un point de presse dans le cadre d’un bilan de la Covid-19 sur la Côte-Nord, le 29 septembre dernier, qu’il n’y avait plus aucun cas actif de Covid-19 dans la MRC de Caniapiscau qui englobe Fermont, Schefferville, Matimekush-Lac John et Kawawachikamach. La Basse-Côte-Nord était pour sa part toujours épargnée.

Les autorités de la Santé publique de la Côte-Nord avaient au préalable annoncé un septième cas dans la MRC de Caniapiscau qui s’est finalement avéré être une fausse alerte puisque le citoyen en question n’y résidait plus depuis plusieurs mois. Ce cas a donc finalement été répertorié dans la MRC de Manicouagan (Baie-Comeau). Un total de six personnes de Caniapiscau a contracté le coronavirus depuis le début de la pandémie. De ce nombre, la première victime nord-côtière est malheureusement décédée. Un ancien chef de la communauté innue de Matimekush-Lac John (Schefferville), Thaddée André, est mort à Ottawa des suites de la Covid-19 à l’âge de 74 ans selon le diffuseur public Radio-Canada. Il restait donc alors cinq cas actifs à Fermont et ces cinq personnes, qui étaient en isolement, se sont par la suite rétablies.

Un résumé de l’évolution de la situation dans Caniapiscau, qui est limitrophe au Labrador, est envoyé régulièrement par les responsables du ministère de la Santé du Québec à leurs homologues de la province voisine de Terre-Neuve-et-Labrador. Une éclosion est pour l’instant écartée selon le médecin-conseil en santé publique du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord, le Dr Richard Fachehoun, qui considère que le risque de contamination demeure actuellement faible puisque les personnes de la MRC ayant contracté le coronavirus ont été rapidement isolées. Au sujet des travailleurs aéroportés utilisant un système de navettes aériennes (fly-in/fly-out), des investigations sont en vigueur dans les milieux de travail et un programme de prévention ainsi que des actions spécifiques se poursuivent.

Malgré des craintes irrationnelles motivées par la peur et véhiculées par certains citoyens qui ont fait pression sur leurs élus à travers les réseaux sociaux, aucune éventuelle nouvelle fermeture de la frontière avec le Labrador Ouest n’avait été évoquée à la suite de ces récents épisodes et la rassurante mise à jour a justifié le maintien des mesures d’exception liées à la bulle nordique pour les citoyens des trois municipalités minières de Fermont, de Labrador City et de Wabush. Les Fermontois, qui ne présentent aucun symptôme lié à la Covid-19 et qui n’ont pas voyagé à l’extérieur de la région depuis au moins deux semaines, doivent montrer une preuve de résidence aux représentants des forces de l’ordre avant de pouvoir circuler exclusivement dans le périmètre de Labrador City et de Wabush.

Dépistage

La clinique de dépistage de la Covid-19 qui avait été déménagée à la caserne 12 (poste de pompiers) a été rapatriée aux installations du Centre de santé de Fermont. Pour obtenir un rendez-vous veuillez appeler au 418 287-5461 option 2.

La Côte-Nord est récemment passée au palier de préalerte jaune qui coïncide avec une intensification des mesures de surveillance afin de s’assurer que les mécanismes de prévention et de contrôle sont suivis et respectés. Il y avait au moment de mettre sous presse quatre cas actifs sur la Côte-Nord incluant trois dans la MRC de Manicouagan et un dans la MRC de Sept-Rivières. La Santé publique rappelle l’importance de respecter les mesures sanitaires.

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Publié le 5 octobre, 2020, dans la publication : Numéro_16 Volume 38

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Publié sur le site le 5 octobre 2020

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Pandémie de coronavirus

Fausse alerte au Labrador Ouest

par Éric Cyr

Au moment de publier, le Labrador Ouest était toujours épargné de la contamination à la Covid-19. Le cas présumé à Labrador City s’est finalement avéré négatif au grand soulagement des habitants de cette région frontalière adjacente à Fermont sur la Côte-Nord.

Les commentaires de citoyens inquiets se sont multipliés sur les réseaux sociaux à la suite d’un article du diffuseur public CBC/Radio-Canada et d’une publication du député provincial du Labrador Ouest, Jordan Brown, qui a rapporté le possible cas d’un travailleur de la bulle de l’Atlantique en provenance de l’extérieur de cette province employé par un entrepreneur sous-traitant (contracteur) de la minière Rio Tinto IOC qui aurait vraisemblablement contracté la Covid-19.

Plus de peur que de mal

Le travailleur aéroporté utilisant le système de navettes aériennes (fly-in/fly-out) a subi un test de dépistage de la Covid-19 dans le cadre de la procédure de routine habituelle reliée au protocole exceptionnel instauré afin d’éviter la propagation du virus et qui exige un examen médical avant toute autorisation d’entrer sur le site minier de Labrador City pour ceux qui ne sont pas résidents de cette province ou qui n’habitent pas à l’intérieur du périmètre de la bulle nordique d’exception (Labrador City, Wabush et Fermont). Le résultat semblait indiquer qu’il avait contracté le coronavirus alors il n’a pas été autorisé à y accéder. Après s’être isolé, ce dernier a donc par la suite été soumis à un autre examen médical plus poussé administré cette fois-ci par l’agence de la Santé publique de Terre-Neuve-et-Labrador. Les résultats du laboratoire de microbiologie ont finalement démontré qu’il n’était pas porteur du coronavirus. Le travailleur a volontairement choisi de poursuivre son isolement durant quelques jours additionnels afin de s’assurer qu’il n’était pas contagieux et rassurer ainsi la population locale.

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Publié le 21 septembre, 2020, dans la publication : Numéro_15 Volume 38

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Publié sur le site le 21 septembre 2020

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Pandémie DE CORONAVIRUS

Trois cas de Covid-19 dans Caniapiscau

par Éric Cyr

Source photo : Centre for Disease Control

Un premier cas de contamination à la Covid-19 recensé par la Santé publique du Québec dans la MRC de Caniapiscau, le 3 septembre dernier, n’aura eu aucune incidence sur les citoyens de ce très vaste territoire, à part augmenter leur niveau de stress, puisque la personne a contracté le coronavirus à l’extérieur de la Côte-Nord, n’y a jamais remis les pieds et a été hospitalisée en dehors de la région. Cependant, deux autres cas positifs successifs déclarés les 13 et 14 septembre auront semé l’émoi.

Ces premières manifestations de la Covid-19 associée à la MRC de Caniapiscau, qui englobe Fermont au sud du 53e parallèle ainsi que Schefferville et les communautés autochtones avoisinantes innue de Matimekush-Lac John et naskapie de Kawawachikamach au sud du 55e parallèle, constituent un rappel que la vigilance est de mise et que le coronavirus n’a pas de frontière.

La peur se manifeste

Lors du premier cas, les commentaires de Fermontois et de citoyens du Labrador Ouest inquiets ont déferlé sur les réseaux sociaux avant que la Ville de Fermont ne prenne les devants et ne désamorce le malentendu en publiant un communiqué à ce sujet visant à rassurer la population. Le document précisait que des représentants de l’administration municipale avaient eu des discussions avec les responsables de la Santé publique régionale qui ont confirmé que le résident de la MRC de Caniapiscau infecté par la Covid-19 n’avait pas contracté le virus sur la Côte-Nord, qu’il avait été hospitalisé dans une autre région et qu’aucun contact n’avait été établi entre la personne contaminée et des résidents de cette MRC ou des personnes revenues sur place. À la suite de l’enquête épidémiologique, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord a insisté sur le fait que la circonstance n’entraîne aucun risque pour la population de la région en précisant par la suite l’état réel de la situation tout en corroborant l’information transmise par la Ville indiquant que la conjoncture dans ce contexte précis ne présentait aucun danger pour les habitants du secteur.

Deux cas à Fermont

Les deux cas subséquents ont suscité plus d’inquiétude alors que le CISSS Côte-Nord, respectant les directives de la Santé publique du Québec, a refusé de les associer à une localité particulière par prétendus soucis de confidentialité ce qui ne fait qu’exacerber l’affolement pour les résidents de la MRC et alimenter la machine à rumeurs et les distorsions du bouche-à-oreille. Le premier cas se serait manifesté à Fermont, selon le diffuseur public Radio-Canada, tout comme le suivant, selon des sources informelles crédibles et fiables.

La Santé publique de la Côte-Nord qui a répondu aux questions des journalistes dans le cadre d’une conférence de presse, le 14 septembre, précise que les trois cas de Covid-19 dans la MRC de Caniapiscau ne constituent pas une éclosion, car il n’y a pas de lien direct entre ces cas et de plus le virus a été contracté ailleurs. « On pourrait plutôt les définir comme un agrégat de liens isolés », confie le médecin-conseil de la direction de la Santé publique régionale, le docteur Richard Fachehoun. Bien que pour des raisons de confidentialité les responsables du CISSS Côte-Nord ne dévoileront pas dans quelle localité les personnes contaminées se trouvent, ils précisent toutefois qu’ils sont en contact avec les autorités concernées et que les résultats des tests sont habituellement rapidement connus, quand le transport aérien coopère.

« La situation est maîtrisée dans la MRC et un renforcement des mesures de prévention a été instauré avec un ajout des plages de dépistages en tenant compte de la vulnérabilité des cas. »

Les responsables du CISSS ont cependant avoué qu’il était difficile de recueillir de l’information à savoir si les travailleurs aéroportés qui utilisent un système de navettes aériennes (fly-in/fly-out) ont été dépistés ailleurs.

Bulle nordique menacée ?

Au moment de publier, le préfet de la MRC qui est aussi maire de Fermont, Martin St-Laurent, explique que la communication avec les autorités du Labrador continue et même s’intensifie. « Étant donné la situation actuelle, nous comprenons que beaucoup de gens se questionnent par rapport à la fermeture de la frontière. Pour l’instant, les discussions avec les autorités du Labrador ne laissent pas présager une fermeture à court terme. Bien sûr, il faut être conscient que le tout peut changer suivant l’évolution de la situation. Il est plus important que jamais de se serrer les coudes pour suivre les consignes et ainsi diminuer la propagation. »

Les responsables de la Santé publique en ont profité pour rappeler l’importance de respecter les mesures sanitaires et les consignes en vigueur afin d’éviter la propagation du virus.

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Publié le 21 septembre, 2020, dans la publication : Numéro_15 Volume 38

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Publié sur le site le 21 septembre 2020

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SUD DU 53e parallèle

Une bulle nordique

par Éric Cyr

Légende photo : Des agents de la faune sont venus prêter main-forte aux policiers au point de contrôle entre Fermont et Labrador City.

Malgré un contrôle frontalier qui demeure en vigueur du côté du Labrador, les résidents des trois villes nordiques de Fermont au Québec et de Labrador City et de Wabush au Labrador Ouest peuvent dorénavant circuler dans ces trois municipalités grâce à une entente conclue, à la fin juin dernier, entre les responsables du Québec et de Terre-Neuve-et-Labrador au grand bonheur des citoyens qui sont habitués à entretenir des liens sociaux et commerciaux.

Cette décision fait suite aux demandes formulées par les municipalités de Fermont et de Blanc-Sablon au gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador afin de permettre aux habitants de ces secteurs isolés de circuler plus librement entre les communautés limitrophes.

Le point de contrôle routier entre Fermont et Labrador City est maintenu le long de la route TransQuébec-Labrador, toutefois les citoyens de ces trois localités n’auront plus à s’isoler durant 14 jours après avoir franchi la frontière interprovinciale s’ils ne présentent pas de symptômes associés à la Covid-19. Les Fermontois doivent cependant satisfaire aux exigences en respectant certaines conditions et ne peuvent se déplacer au Labrador au-delà du périmètre des deux villes avoisinantes et doivent répondre à certains critères notamment avoir comme résidence permanente Fermont, être asymptomatiques et ne pas avoir voyagé à l’extérieur de la région dans les deux semaines précédentes. Les Labradoriens eux peuvent circuler librement au Québec qui a ouvert ses frontières à la fin mai. Le barrage routier situé au départ à la frontière a par la suite été reculé un peu plus loin en sol labradorien plus près de Labrador City et les policiers de la Royal Newfoundland Constabulary ont reçu l’assistance des agents de la faune de cette province qui les épaulent dans les vérifications d’usage.

Le point de contrôle à Blanc-Sablon en Basse-Côte-Nord, qui est déjà enclavé puisque la route 138 n’aboutit pas encore, a pour sa part immédiatement été retiré après l’accord permettant aux gens de l’endroit d’accéder à Red Bay au Labrador, mais ils ne peuvent se rendre sur l’île de Terre-Neuve qui leur est toujours interdite, ce qui cause beaucoup de frustrations.

Les frontières du Labrador pourraient en tout temps fermer à nouveau pour ces deux bulles si un cas de contamination à la Covid-19 survenait.

Port du masque

Selon les directives de la Santé publique du Québec en plus des normes de distanciation physique, le port du couvre-visage est obligatoire dans les lieux publics fermés depuis le 18 juillet, sauf pour les enfants de moins de 12 ans ou les personnes exemptées pour des raisons de santé. À Fermont, cette consigne s’applique principalement dans le centre commercial du mur-écran et au dépanneur de la station-service Esso. Le Labrador dans la province voisine a emboîté le pas, le 24 août, et le masque est depuis aussi requis entre autres dans les centres commerciaux.

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Publié le 24 août, 2020, dans la publication : Numéro_13 Volume 38

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Publié sur le site le 24 août 2020

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Transport aérien

La sécurité des passagers menacée

par Éric Cyr

Le ministère des Transports du Canada qui gère l’aéroport régional de Wabush au Labrador a prévu de démanteler les services d’urgence-incendie qui y sont rattachés dès le 8 août prochain ce qui pourrait avoir de graves incidences sur la sécurité des nombreux passagers empruntant ce terminal aérien, parmi les plus achalandés dans les provinces atlantiques, qui dessert notamment les villes de Labrador City et de Wabush au Labrador Ouest, mais également la localité de Fermont dans la MRC de Caniapiscau au Québec.

Plusieurs travailleurs aéroportés œuvrant dans le domaine minier et qui utilisent un système de navettes par vols nolisés (fly-in/fly-out) pour se rendre sur leur lieu de travail transitent par cet aérodrome, mais aussi des patients de l’hôpital Labrador West Health Centre de Labrador City et du Centre multiservice de santé et de services sociaux de Fermont qui doivent se déplacer pour aller consulter des spécialistes à l’extérieur de la région ou lors d’un transfert médical d’urgence. L’aéroport situé au 2, rue Airport Road à Wabush appartient à Transports Canada tout comme plusieurs autres sur la Côte-Nord.

L’aérogare de Wabush auparavant considéré comme faisant partie des « petits » aéroports détenus par le gouvernement du Canada et bien qu’étant encore inscrit dans cette catégorie, semble être victime de son succès puisqu’il s’est beaucoup étendu au cours des années pour accommoder de plus en plus de passagers. Plusieurs s’insurgent contre cette suppression de services, dont le député provincial du NPD de la circonscription du Labrador-Ouest à l’Assemblée législative de Terre-Neuve-et-Labrador, Jordan Brown, qui a écrit une lettre à ce sujet au ministre fédéral des Transports, Marc Garneau, le 25 mai dernier, lui demandant d’intervenir et de faire marche arrière. Le député néodémocrate s’est dit très préoccupé de la sécurité des passagers qui utilisent cet aéroport ainsi que de celle des pompiers des municipalités de Wabush et de Labrador City qui seraient forcés de prendre le relais en cas d’incendie. « Cet aéroport est très achalandé, si une tragédie survenait sur place, qui serait là pour y faire face ? Personne. »

Déjà menacé en 2012, ce service d’urgence avait été conservé après des représentations de l’Union canadienne des employés des transports (UCET) et du maire de Wabush, Ron Barron qui qualifie cette décision d’irresponsable : « Je trouve ironique que le ministre Garneau parle de l’importance de soutenir nos transporteurs aériens ici au pays, qu’il qualifie d’essentiels, et qu’il souhaite les épauler durant la crise de la Covid-19 qui sévit actuellement alors qu’il choisit pourtant de sabrer ce service vital pour les passagers de notre région. La raison invoquée par Transports Canada est que l’achalandage aérien ne justifie pas de maintenir ce service localement. Il serait peut-être temps de revoir ces critères. Quelle est la valeur d’une vie ? Avec de plus en plus de gros transporteurs qui atterrissent et décollent de Wabush, comment ne pas imaginer que si une tragédie survenait, les services de santé et d’urgence limités dans la région ne réussiraient pas à répondre à la catastrophe adéquatement et avec efficacité ? Avec une telle logique, et si les dirigeants des villes avoisinantes avaient un raisonnement aussi farfelu que celui du ministre, ils pourraient se questionner sur la pertinence d’offrir un service municipal de prévention des incendies en considérant la faible démographie et le nombre minime d’interventions annuelles pour un feu. Une vie ici est tout aussi importante qu’une vie ailleurs. »

Le député Brown qui a déjà été pompier volontaire abonde dans le même sens : « Les pompiers volontaires ne sont pas formés pour ce genre d’intervention qui nécessite des connaissances spécifiques et spécialisées. » Le maire de Wabush n’a d’ailleurs aucune intention de mettre la vie de pompiers municipaux en jeu en les déployant à l’aéroport sans autre appui professionnel déjà formé sur les lieux. « Les pompiers municipaux peuvent constituer un renfort à des ressources sur place, mais ne peuvent remplacer un service de sauvetage et de lutte contre les incendies d’aéronefs. La Ville ne peut sciemment envoyer des pompiers au front affronter une telle situation sans avoir au préalable reçu une formation spécialisée. »

Transports Canada a déclaré dans un communiqué que la sécurité est sa priorité absolue. « Transports Canada utilise les dernières données disponibles pour prendre sa décision afin que la sécurité des utilisateurs du réseau de transport ne soit jamais compromise. » Cette décision serait basée sur le nombre de passagers transitant par Wabush qui n’aurait pas le seuil requis pour le maintien d’un tel service selon un système de collecte électronique de statistiques sur le transport aérien dont la base de données est détenue et gérée par ce même ministère. M. Brown, soupçonne que les données analysées remontent à quelques années lorsque le prix du minerai de fer était très bas et qui a depuis rebondi. Le député demande une nouvelle étude sur le trafic aérien une fois les restrictions liées à la crise de la Covid-19 levées en faisant référence à un certain nombre de projets miniers dans la région qui font venir de nombreux travailleurs par avion. Selon lui, les statistiques désuètes employées par Transports Canada ne reflètent nullement la réalité actuelle qui a beaucoup changé avec un accroissement important du transport aérien lié à l’activité économique et à la vitalité minière en forte croissance avant la pandémie.

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Publié le 8 juin, 2020, dans la publication : Numéro_11 Volume 38

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Publié sur le site le 8 juin 2020

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