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    Pont à Tadoussac

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Pont à Tadoussac

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Une grève qui dérange

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Une grève qui dérange

Pont à Tadoussac

Le Parti québécois revient à la charge

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, le député Arseneau du Parti québécois réclame de la transparence au sujet du pont. Source photo : gracieuseté.

Le Parti québécois (PQ) a une fois de plus réitéré l’importance du désenclavement de la Côte-Nord, un dossier qu’il juge prioritaire pour les citoyens nord-côtiers, ce qui inclut la construction d’un pont enjambant la rivière Saguenay à son embouchure à la hauteur de Tadoussac, en forçant la main à la Coalition avenir Québec (CAQ).

Le porte-parole en matière de transports et de mobilité durable pour le Parti québécois, le député des Îles-de-la-Madeleine Joël Arseneau, a déposé au nom de sa formation politique une motion à l’Assemblée nationale du Québec, le 26 mars 2025, demandant au gouvernement Legault de dévoiler l’étude d’opportunité sur le pont sur le Saguenay et de s’engager à le construire. La Coalition avenir Québec a finalement voté en faveur de cette motion, mais rappelons que la CAQ tarde toujours à clarifier ses intentions et n’a toujours pas offert d’échéancier plusieurs mois après avoir promis de divulguer l’étude.

Voici la motion présentée par le Parti québécois qui a été adoptée à l’Assemblée nationale du Québec.

« Que l’Assemblée nationale reconnaisse que la Côte-Nord est géographiquement enclavée et que la construction d’un pont est nécessaire pour son désenclavement ;

Qu’elle prenne acte du large consensus et de la mobilisation citoyenne autour de ce projet ;

Qu’elle souligne que le gouvernement a en sa possession l’étude d’opportunité ;

Que l’Assemblée nationale demande par conséquent au gouvernement de s’engager à construire un pont sur le Saguenay. »

Le député madelinot péquiste conclut : « En votant pour cette motion, le gouvernement de la CAQ s’est engagé à rendre cette étude publique et il doit le faire sur le champ ! Le contenu de l’étude peut et doit être révélé sans délai. Nous savons qu’ils l’ont obtenue dans les derniers mois, ils ne le nient pas. »

La sortie de l’étude sur l’éventuelle construction d’un pont qui enjamberait la rivière Saguenay entre Baie-Sainte-Catherine et Tadoussac commandée par le gouvernement Legault devait à l’origine être dévoilée en 2023 et a depuis été constamment repoussée aux calendes grecques par les caquistes.

 

Pont sur le Saguenay

La CAQ fait poireauter les Nord-Côtiers

Le porte-parole du Parti québécois (PQ) en matière de transports, le député des Îles-de-la-Madeleine Joël Arseneau, accuse le gouvernement Legault d’avoir fait perdre leur temps aux Nord-Côtiers dans le dossier de l’érection d’un pont à l’embouchure de la rivière Saguenay à Tadoussac en plus d’avoir rompu sa promesse. L’élu péquiste a réclamé, le 3 avril 2025, la publication immédiate des études demandées par l’Assemblée nationale du Québec en révélant que le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) a refusé d’y donner accès.

Selon la formation indépendantiste, après avoir multiplié les déclarations positives et avoir laissé entendre pendant des années qu’elle mettrait en chantier un pont sur le Saguenay, la CAQ a rompu la confiance que lui avait accordée la population de la Côte-Nord en remettant aux calendes grecques le projet.

Pause jusqu’en 2030

« Y a-t-il quelqu’un qui croit encore que la CAQ va réaliser le pont alors qu’elle nous confirme qu’il n’y aura pas un sou de mis dans le projet d’ici cinq ans ? L’historique des déclarations caquistes témoigne des nombreuses pirouettes faites par le gouvernement Legault dans ce dossier crucial pour la Côte-Nord. Le report à 2030, annoncé le 2 avril sans tambour ni trompette, s’ajoute au report du dévoilement des études et l’ajout perpétuel d’étapes d’évaluation. Le lien de confiance envers ce gouvernement et ses représentants est brisé à notre avis », affirme Joël Arseneau. La CAQ a récemment voté en faveur d’une motion l’engageant à réaliser le projet et à dévoiler les études. Aujourd’hui, il est clair que la valeur de cet engagement est réduite à néant.

L’art de rire du peuple

« Récapitulons : en 2021, ça s’en venait pour 2022 ; en 2022, ça s’en venait pour 2023 ; en 2023, ça s’en venait pour 2024 ; en décembre 2024 ça s’en venait pour janvier 2025, en janvier ça s’en venait au courant de l’hiver ; en mars, ça s’en venait bientôt ; puis finalement, en avril ça ira à 2030 ! C’est une farce qui a fait perdre près de sept ans aux Nord-Côtiers qui s’attendent à plus de franchise. Aujourd’hui, ils réalisent qu’Yves Montigny (adjoint gouvernemental à la ministre des Transports et de la Mobilité durable et député de René-Lévesque) a utilisé sa caution morale en tant que promoteur du pont sur le Saguenay pour laisser entendre que la CAQ irait de l’avant alors que c’était faux. Que valent sa parole et celles de ses collègues si à chaque échéance qu’ils se sont eux-mêmes fixée, une nouvelle étape, un nouveau report est apparu ? », questionne ironiquement le parlementaire péquiste qui demande aux deux députés caquistes de la Côte-Nord d’avoir le courage d’expliquer la décision de leur gouvernement de vive voix dans les médias. « Ils acceptent toujours de commenter le dossier et n’hésitent pas à répliquer à nos propos. Cette fois-ci plus que toute autre, M. Montigny et Mme Champagne-Jourdain (ministre responsable de la Côte-Nord et députée de Duplessis) ne peuvent pas se défiler, ils ont l’obligation de répondre aux questions, notamment sur ce que contient l’étude ».

Sacrifier la Côte-Nord

Pour en avoir le cœur net, le Parti québécois a demandé, via la loi sur l’accès à l’information, de nombreux documents et les études qu’a en main le gouvernement Legault qui a refusé, le 26 février, de remettre ces études et ne les a toujours pas dévoilées bien qu’il se soit engagé à le faire. « Je le répète : rendre publique l’étude sur le pont peut être fait sans délai ! Nous savons qu’ils l’ont obtenue, ils ne le nient pas et manifestement ils ont pris leur décision. Le gouvernement de la CAQ s’est engagé à divulguer le contenu de cette étude, il doit le faire sur le champ », exige Joël Arseneau qui en conclut que la Coalition avenir Québec a choisi une fois de plus le troisième lien à Québec plutôt qu’un lien pour désenclaver la Côte-Nord. « Si le motif est vraiment financier, que le pont sur le Saguenay est vraiment sur pause en raison du contexte économique tout comme d’autres projets, comment le gouvernement explique-t-il alors que le nouveau lien entre Québec et Lévis n’est pas mis sur pause ? La réalité, c’est que le gouvernement caquiste a fait un choix politique, celui de favoriser ce projet au détriment de la Côte-Nord ».

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Publié le 15 avril, 2025, dans la publication : Numéro_7 Volume_43

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Publié sur le site le 15 avril 2025

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Société des traversiers

Une grève qui dérange

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

Les officiers de navigation et les mécaniciens de cinq traverses de la Société des traversiers du Québec (STQ) incluant celles de Matane-Côte-Nord et de Tadoussac-Baie-Sainte-Catherine, ont déclenché une grève qui affecte particulièrement les citoyens nord-côtiers en période de vacances estivales et les camionneurs qui devront se résoudre à emprunter une route alternative qui rallonge inévitablement leur trajet routier.

Cette grève de 10 jours, dont les deux premiers jours d’interruption du service ont eu lieu les 21 et 22 juin 2024, est survenue après un vote des 150 syndiqués de la section locale 9599 du Syndicat des Métallos qui se sont prononcés dans une proportion de 93 %, le 12 juin, en faveur d’un mandat de tenir jusqu’à 10 jours de grève dans les cinq principales traverses de la STQ. Les huit autres dates n’ont pas encore été déterminées. « Nos membres gagnent environ 10 $ de l’heure de moins que les autres officiers ayant des brevets comparables. Les salaires ne sont pas compétitifs à la STQ comparativement à ce qui se fait ailleurs. La STQ paie deux à trois fois plus cher que ce qu’elle offre à ses propres officiers pour des employés d’agence. Si la STQ payait correctement, elle aurait assez de personnel et n’aurait pas besoin d’avoir recours à une agence », confie le président de l’unité 9599, le capitaine Simon Charbonneau. » Selon le Syndicat, les employés qui n’ont pas eu d’augmentation salariale depuis le 1er avril 2022 sont déterminés à faire avancer le dossier. « Nos membres sont exaspérés par la lenteur des négociations…Le Conseil du trésor doit donner les mandats nécessaires pour dénouer l’impasse », souligne le représentant syndical des Métallos, Luc Roberge.

Région en otage

La Chambre de commerce et d’industrie de Manicouagan (CCIM), la Chambre de commerce de Sept-Îles Uashat concernant les impacts négatifs engendrés par les moyens de pression exercés dans le cadre de ces négociations qui risquent, selon ces organisations, d’affecter l’image de la région sur la scène nationale et de modifier le choix de la destination touristique de plusieurs pour les vacances estivales. « Il est inacceptable en 2024 de tenir une région en otage… Nous considérons que c’est la responsabilité de l’employeur et du syndicat de conclure une entente et que les deux sont responsables de la menace qui pèse sur la Côte-Nord. La pression ne sera pas mise sur le gouvernement lors des arrêts prévus par le syndicat, mais sur les entreprises, les touristes et l’économie de notre région », a déclaré le directeur général de la CCSIUM, John James Blanchette.

Le coprésident de la CCIM, Antonio Hortas, ajoute : « Nous voulons sensibiliser les partis à considérer le maintien du service comme une priorité absolue durant la saison la plus achalandée de l’année pour les traverses entre la Côte-Nord et le Bas-Saint-Laurent. Tous devront mesurer la gravité des séquelles potentiellement permanentes qu’un arrêt, même ponctuel, causerait à la Côte-Nord. »

Le directeur général de la CCIM, Jeff Dufour Tremblay, conclut : « Les négociations doivent être menées sans porter atteinte aux entreprises et aux touristes de la Côte-Nord. Si le syndicat souhaite avoir l’appui de la population et la STQ améliorer son image déjà entachée dans la région, ils doivent trouver un moyen de régler la situation dans les plus brefs délais. »

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Publié le 25 juin, 2024, dans la publication : Numéro_12 Volume_42

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Publié sur le site le 25 juin 2024

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