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    Randonneurs et motoneigistes

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    Infrastructures de transport

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    Véhicules électriques

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  • Expansion envisagée par Polycor

    Mine de quartz du site de Fermont

    Une 23 janvier, 2017

    Expansion envisagée par Polycor

Numéro 1

Tensions dans les sentiers pédestres

Randonneurs et motoneigistes

Tensions dans les sentiers pédestres

Un montant de 468 millions pour la route 389

Infrastructures de transport

Un montant de 468 millions pour la route 389

L’énergie verte ça dépasse les bornes

Véhicules électriques

L’énergie verte ça dépasse les bornes

Expansion envisagée par Polycor

Mine de quartz du site de Fermont

Une 23 janvier, 2017

Expansion envisagée par Polycor

Randonneurs et motoneigistes

Tensions dans les sentiers pédestres

par Éric Cyr

La tension monte d’un cran entre les environnementalistes et les motoneigistes alors que les sentiers pédestres des monts Groulx-Uapishka, réservés à l’usage exclusif des adeptes de ski de fond, de raquettes et de randonnée sont pris d’assaut par des motoneigistes récalcitrants qui menacent la stabilité écologique de ce joyau naturel et narguent les amis des monts Groulx qui ont créé ces pistes et qui en assurent la gestion.

Nonchalance, insouciance et zizanie

Les sentiers de randonneurs qui ont récemment célébré leur 30e anniversaire sont devenus la nouvelle porte d’entrée des motoneigistes, qui font fi des lois, pour accéder illégalement à la toundra alpine de la réserve de biodiversité Uapishka avec l’assentiment tacite des autorités qui ferment les yeux sur le phénomène récurrent. Le ministère québécois du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) censé appliquer le règlement interdisant la présence de véhicules motorisés dans ces espaces protégés semble incapable de prendre ses responsabilités et joue à l’autruche en balayant le problème sous « la neige ». Il faut dire que les agents de la faune sont localisés beaucoup plus au sud et ne se déplacent que très rarement le long de la route nationale 389 qui mène aux monts Groulx-Uapishka et tout comme c’est le cas dans la MRC de Caniapiscau ne patrouillent le territoire qu’« à l’occasion et quand le besoin se fait sentir. »

Après la sensibilisation, la riposte

Selon le membre fondateur et président de l’Association des Amis des monts Groulx, Michel Denis, c’est le manque de vision du MDDELCC par rapport au développement de l’ensemble du massif des monts Groulx-Uapishka et le manque de respect des motoneigistes qui a directement généré ces conflits et qui contribue à alimenter l’envahissement anarchique de ce territoire par les motoneiges malgré leurs impacts négatifs reconnus sur la nature. Le guide des montagnes précise que les sentiers en question sont enregistrés au nom de l’association qui ne s’oppose pas aux motoneigistes, mais prône plutôt depuis le début que les motoneigistes récréatifs devraient disposer de leurs propres sentiers pour accéder au vaste territoire hors réserve.

« Le territoire où l’on peut pratiquer la motoneige est extrêmement vaste et pourtant l’an passé, selon nos estimations, environ 1500 motoneigistes ont parcouru la zone interdite dans la réserve de la biodiversité et on en attend malheureusement davantage cette année. »

Ce phénomène intrusif sans cesse croissant a motivé une riposte légale et l’association envisage de prendre le taureau par les cornes dans un souci de protection de l’environnement et de conservation de la faune et de la flore afin de sévir face à cet envahissement perpétuel qui menace l’équilibre écologique fragile de cette aire protégée.

« Nous avons déjà résisté avec succès aux papetières et aux minières alors nous avons l’expérience du combat et nous allons le mener jusqu’au bout avec l’appui de plusieurs établissements d’enseignement supérieur et des associations environnementales. »

Une nouvelle entreprise fermontoise fondée par Denis Moreau a conçu un sentier alternatif à l’intention des motoneigistes qui donnerait accès au secteur est des montagnes à l’extérieur de la réserve de la biodiversité et qui devait être réalisé l’automne dernier. De multiples embûches administratives ont retardé sa concrétisation pour l’instant et les Amis des monts Groulx se sentent concernés et se disent inquiets pour l’avenir de ce projet innovateur.

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Publié le 23 janvier, 2017, dans la publication : Numéro 1 Volume 35

  • Amis des monts Groulx
  • Massif
  • MDDELCC
  • Ministère québecois de l'environnement
  • Monts Groulx-Uapishka
  • motoneiges
  • Motoneigistes
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  • Sentiers pédestres

Publié sur le site le 23 janvier 2017

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Infrastructures de transport

Un montant de 468 millions pour la route 389

par Éric Cyr

Un montant de 468 millions de dollars annoncé, il y a déjà un certain temps, par le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports (MTMDET) pour la route nationale 389 est réservé pour la réfection du seul lien routier du Nord-est québécois qui ne respecte toujours pas les normes minimales de sécurité fixées par ce même ministère.

Des promesses et des chiffres

C’est ce que précise la conseillère en communications au MTMDET à la direction de la Côte-Nord, Sarah Gaudreault en réponse à la question : est-ce que cette somme annoncée pour la réfection de la route nationale 389 est réservée pour ce projet ? Selon cette dernière, le programme d’amélioration de cet axe terrestre interprovincial constitue l’une des stratégies d’action du Plan Nord et à ce titre, ce projet est prioritaire (SIC) pour le Ministère. « Cette volonté a été réitérée dans le Plan québécois des infrastructures 2016-2026 qui prévoit des investissements permettant de contribuer au développement du Québec », précise-t-elle. La porte-parole ministérielle poursuit :

« Le projet d’amélioration et de réfection de la route 389, entre Baie-Comeau et la limite du Labrador, favorisera le transport des personnes et des marchandises. Le gouvernement du Québec est déjà engagé dans ce projet majeur et un budget total de 468 millions de dollars a été alloué au programme. Ainsi, la planification des travaux de réfection de la route 389, entre Baie-Comeau et Fermont, se poursuivra. Le programme est financé conjointement par le MTMDET et la Société du Plan Nord. »

Amélioration de la route

Selon le MTMDT, le programme d’amélioration de la route nationale 389 se divise en cinq projets distincts qui seront réalisés de façon « parallèle » et vise à réaliser les correctifs essentiels à l’affermissement de la sécurité et du confort des usagers de la route. Ce programme, qui fait partie du Plan Nord, s’échelonnera sur une période de 10 ans soit jusqu’en 2026.

« Il favorisera la mise en valeur du potentiel économique considérable du Nord québécois en donnant accès à de nombreuses ressources naturelles et récréotouristiques. »

Des nouveaux tracés

Selon ce qui a été convenu entre les élus de la région, les intervenants du milieu, et les responsables du ministère des Transports du Québec, il y a près d’une décennie, et dans le cadre de ces travaux, il a été prévu de construire un nouveau tracé entre Fire Lake et Fermont, ce qui permettrait d’éliminer le goulot d’étranglement actuel et de nombreuses traverses de chemin de fer qui constituent un risque accru pour la sécurité des usagers de ce lien routier interprovincial et réduisent la fluidité de la circulation tout en ralentissent considérablement le flot de la circulation nord-sud et le transport des marchandises et denrées le long de ce tronçon problématique.

Phase A

Fire Lake à Fermont (du km 478 au km 566) :
réfection majeure et nouveaux tracés

Phase B

Baie-Comeau à Manic-2 (du km 0 au km 22) :
réfection majeure et nouveaux tracés

Phase C

Secteur sinueux au nord de Manic-5 (du km 240 au km 254) :
nouveau tracé

Phase D

Manic-2 au nord de Manic-3 (du km 22 au km 110) :
correction de courbes

Phase E

Nord de Manic-3 à Manic-5 (du km 110 au km 212) :
correction de courbes

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Publié le 23 janvier, 2017, dans la publication : Numéro 1 Volume 35

Publié sur le site le 23 janvier 2017

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Véhicules électriques

L’énergie verte ça dépasse les bornes

par Éric Cyr

Depuis décembre dernier, Fermont est passé à l’électromobilité puisque l’Hôtel Fermont offre une borne de recharge aux conducteurs de véhicules électriques et hybrides rechargables. Les utilisateurs de ce type de transport alternatif peuvent maintenant faire une recharge à la nouvelle borne située dans le stationnement du centre commercial et de l’Hôtel Fermont, au 299 rue Le Carrefour. Cette borne s’ajoute aux 770 autres bornes de recharge du Circuit électrique, le principal réseau de bornes publiques du Québec.

« Nous sommes très heureux d’offrir un service de recharge pour les conducteurs de véhicules électriques. Nous espérons que cette initiative saura intéresser les gens aux avantages de rouler à l’électricité », a mentionné la propriétaire de l’Hôtel Fermont, Leslie Gervais. Selon un conseiller stratégique Relations avec les médias à la Direction des Affaires publiques et gouvernementales d’Hydro-Québec à Montréal, Louis-Olivier Batty, la borne de recharge locale peut alimenter les batteries de tout type de véhicule rechargeable/branchable électrique et hybride.

La conseillère – Communications et collectivités Relations avec le milieu Côte-Nord à la Direction des Affaires régionales et collectivités de la société d’État à Baie-Comeau, Julie Dubé, explique que d’autres bornes ont déjà été implantées dans la région dont une à deux pistolets (double), depuis l’été 2016, qui est située dans le stationnement du Centre d’interprétation des visiteurs à la centrale hydroélectrique de Manic-5 et visible de la route nationale 389. D’autres bornes sont localisées à la rôtisserie St-Hubert Express à Baie-Comeau, depuis janvier 2016, et à la Maison du tourisme à Tadoussac, depuis l’automne 2015. Ces dispositifs tout comme celui installé à Fermont font partie du modèle standard de 240 volts. Selon Mme Dubé, la moyenne est de 2 h 30 pour recharger une batterie avec ce type d’appareil, mais elle peut s’étirer jusqu’à 3 ou 4 heures selon M. Batty qui explique qu’il existe aussi des modèles rapides de 400 volts qui pourraient être mis en service en 2017 sur la Côte-Nord, à Sept-Îles, Port-Cartier, Baie-Comeau et Forestville. Il existe deux types de véhicules électriques rechargeables, tout électrique et hybride rechargeable.

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Publié le 23 janvier, 2017, dans la publication : Numéro 1 Volume 35

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Publié sur le site le 23 janvier 2017

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Mine de quartz du site de Fermont

Expansion envisagée par Polycor

par Éric Cyr

Vue aérienne de la carrière de quartz de Polycor et de ses équipements miniers sur son site d’exploitation à proximité de Fermont.

L’achat des Carrières boréales de quartz de la compagnie Blackburn Quartz par le producteur québécois de pierres naturelles Polycor en 2015 marque son entrée dans le marché du quartz, une variété plus ou moins pure de silice cristallisée. L’entreprise, dont le siège social est situé à Québec, anticipe un énorme potentiel de développement et d’accroissement de ses activités et souhaite exploiter à l’année ses installations de Fermont en raccordant l’électricité à sa carrière dont la production, parmi les plus convoitées au monde, est destinée d’abord à la fabrication de dessus de comptoirs de cuisine et ensuite à l’industrie du ferrosilicium et du silicium libre (silicium métal).

En constante évolution

En 2015, Polycor investit 300 000 $ pour explorer le gisement « la montagne » qui dispose d’un potentiel de 4,7 millions de tonnes métriques additionnels à la carrière déjà existante sur le site de la route Mills situé à 11 km de Fermont près de la frontière du Labrador. L’année suivante en 2016, Polycor vise à augmenter sa capacité de production annuelle et de transport (totalement par camion) par des investissements de 1,5 millions de dollars destinés à moderniser les équipements sur place notamment par l’acquisition d’un trieur optique, d’équipements de concassage secondaire ainsi que d’un système d’ensachage. Cette même année, Polycor absorbe Quartz Industrie à Saint-Pierre-de-Broughton près de Thetford Mines, qui emploie sept personnes afin d’assurer la deuxième étape de transformation en plus de sécuriser un autre client pour l’approvisionnement du quartz fermontois, DuPont. Polycor assimile aussi, en 2016, deux rivaux américains, Swenson Granite et Rock of Ages devenant ainsi le plus important groupe de production de granite et de marbre en Amérique du Nord et l’un des trois plus importants à l’échelle mondiale.

Vision d’avenir

La carrière de Fermont produit actuellement en moyenne 20 000 tonnes de quartz annuellement à l’aide de 10 travailleurs-résidents sur une période limitée de 4 à 6 mois et le procédé d’extraction fonctionne grâce à de la machinerie alimentée au pétrole et deux génératrices au diésel d’où la nécessité de procéder à l’électrification de la carrière, ce qui permettrait de considérablement augmenter la capacité de production (40 000 tonnes anticipées pour 2017) et de réduire les coûts d’opération tout en favorisant l’exploitation de la ressource à l’année et de stimuler l’embauche de plus d’employés locaux. Le raccordement électrique s’avère un outil primordial et essentiel à toute expansion future. Selon l’ingénieur Jonathan Cantin qui travaille sur place :

« L’emploi d’une génératrice n’est pas idéal pour de la machinerie avancée telle que le trieur optique et le système d’ensachage. Les flux d’énergie causent des problèmes. Il faut envisager un raccordement. L’électricité est l’outil qui permettra à l’entreprise de grossir. »

Polycor a une vision à long terme pour sa carrière de Fermont et souhaite concrétiser un projet de recouvrement de la zone de production afin de pouvoir produire 12 mois par année et ne pas être dépendant des intempéries, ce qui nécessiterait des investissements d’un million de dollars pour la construction d’un bâtiment munis d’un système de dépoussiérage recouvrant les opérations. Un projet subséquent de développement de la montagne et d’une 3e carrière engendrerait des retombées locales et le nombre d’employés pourrait s’accroître de façon significative en passant de 12 à 106 en 2025.

Plan Nord et cie

Le préfet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent, utilise ses contacts politiques à bon escient. Ce dernier a récemment approché les responsables de la Société du Plan Nord, notamment lors de sa participation au forum de l’Arctic Circle à Québec en décembre dernier, et a fait appel à différentes instances pertinentes pour tenter de faire progresser le dossier de ce projet d’expansion minière, qui constitue un atout important pour le développement de la région et dont bénéficiera la communauté fermontoise.

Créée en 1987 à Québec, Polycor distribue des produits de pierre naturelle en Amérique du Nord, en Asie et en Europe. La compagnie transforme le granite, le marbre, le calcaire et le quartz pour en faire des dalles, des tuiles, des mosaïques, des comptoirs, des monuments funéraires et des articles d’aménagement paysager. Employant désormais plus de 800 employés, elle possède 35 carrières et 12 usines au Canada et aux États-Unis.

 

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Publié le 23 janvier, 2017, dans la publication : Numéro 1 Volume 35

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Publié sur le site le 23 janvier 2017

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