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    L’hospitalitĂ© fermontoise au rendez-vous

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    Cain’s Quest poursuit son ascension

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Cain’s Quest  poursuit son  ascension

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Tensions dans les sentiers pédestres

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L’avenir Ă©cologique des monts Groulx-Uapishka menacĂ©

Réserve de la biodiversité

L’avenir Ă©cologique des monts Groulx-Uapishka menacĂ©

Expédition des PremiÚres Nations

L’hospitalitĂ© fermontoise au rendez-vous

par Éric Cyr

Un total de quatre Ă©tapes de la premiĂšre Ă©dition du pĂ©riple Ă  motoneige ExpĂ©dition des PremiĂšres Nations, qui se dĂ©roulera du 16 fĂ©vrier au 4 mars 2023, sont prĂ©vues dans la MRC de Caniapiscau. Le lac Pau, Matimekush – Lac John et Kawawachikamach, dans le secteur de Schefferville, ainsi que Fermont, constituent des points de relais du circuit. La Ville de Fermont, la MRC de Caniapiscau et Minerai de fer QuĂ©bec (MFQ) travaillent actuellement de concert afin d’organiser l’accueil des participants, dont le passage est attendu Ă  Fermont, le 26 fĂ©vrier prochain.

Dans le cadre de cet Ă©vĂ©nement culturel, social et sportif d’envergure, qui nĂ©cessite de nombreux prĂ©paratifs, une soixantaine de motoneigistes testeront leur endurance en franchissant plusieurs parallĂšles durant leur parcours Ă  bord de leurs montures d’acier. Ils parcourront un itinĂ©raire Ă©prouvant de 4 500 km sur le territoire ancestral de sept nations autochtones et s’arrĂȘteront dans 16 communautĂ©s dans une dĂ©marche d’ouverture entre peuples et de rĂ©conciliation entre citoyens allochtones et autochtones.

Une halte a Ă©tĂ© fixĂ©e Ă  Fermont ou les participants prendront une pause en cours de trajet pour une nuit de repos bien mĂ©ritĂ©e. La miniĂšre MFQ s’est dite honorĂ©e de recevoir, en collaboration avec la MRC et la Ville, des motoneigistes au sein de ses installations. Des remerciements sont Ă©galement destinĂ©s aux bĂ©nĂ©voles du Club de motoneige les LagopĂšdes de Fermont pour leur important appui logistique Ă  l’activitĂ©.

Selon l’instigateur du projet, Christian Flamand, cette symbolique culturelle est avant tout destinĂ©e Ă  stimuler un rapprochement entre les diffĂ©rentes nations autochtones et les QuĂ©bĂ©cois ainsi qu’une meilleure comprĂ©hension des rĂ©alitĂ©s inhĂ©rentes aux diffĂ©rents peuples.

« Cette premiĂšre, qui rassemble des guerriers de la paix et de la rĂ©conciliation, a pour objectif de parcourir, dans le grand respect de mĂšre Terre, le plus long trajet Ă  motoneige au monde sur le grand territoire des ancĂȘtres des peuples des PremiĂšres Nations du QuĂ©bec et vise Ă  ressusciter le feu sacrĂ© entre les communautĂ©s. On invoque le grand crĂ©ateur afin d’obtenir sa bĂ©nĂ©diction et sa protection ».

Pour accueillir chaleureusement les participants de l’excursion, les organisateurs locaux invitent la population Ă  se rassembler devant un feu extĂ©rieur, considĂ©rĂ© comme une cĂ©rĂ©monie du grand feu sacrĂ© par les Autochtones, qui aura lieu Ă  l’arrivĂ©e des motoneigistes en fin de journĂ©e, le 26 fĂ©vrier. Plus de dĂ©tails locaux seront publiĂ©s sur la page Facebook Ville de Fermont dans les prochaines semaines. Pour en apprendre davantage sur le tracĂ© complet et l’évolution de cette aventure nordique, consulter la page Facebook ExpĂ©dition des PremiĂšres Nations.

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Publié le 16 janvier, 2023, dans la publication : Numéro_01 Volume_41

  • Christian Flamand
  • CommunautĂ©s autochtones
  • Excursion Ă  motoneige
  • ExpĂ©dition des PremiĂšres Nations
  • Fermont
  • Minerai de fer QuĂ©bec
  • Motoneigistes
  • MRC de Caniapiscau
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  • PĂ©riple hivernal
  • Peuples autochtones
  • QuĂ©bec
  • RĂ©conciliation
  • Schefferville
  • Territoire ancestral

Publié sur le site le 16 janvier 2023

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Motoneige

Un dĂ©fi bisannuel d’envergure

par Éric Cyr

Légende photo : Le départ de la course sous les encouragements de la foule.

L’édition 2020 de la course internationale d’endurance Ă  motoneige Cain’s Quest a pris son envol sur la rue Elm Ă  Labrador City, le 7 mars dernier, aprĂšs l’alignement des coureurs et le chant de l’hymne national sous les encouragements d’une foule nombreuse juchĂ©e des deux cĂŽtĂ©s de la piste, notamment sur des bancs de neige et des balcons, et venue assister au dĂ©part des participants originaires de deux continents.

C’est dans une ambiance Ă©lectrisante que des motoneigistes chevronnĂ©s de 48 Ă©quipes en provenance d’AmĂ©rique du Nord et d’Europe composĂ©es de deux coĂ©quipiers d’expĂ©rience, incluant pour la premiĂšre fois pas un, mais deux Ă©quipages fĂ©minins et des reprĂ©sentants de quatre nations autochtones (Cris, Naskapis, Innus, Inuits), se sont Ă©lancĂ©s par paires sous le vrombissement des moteurs et les applaudissements des spectateurs.

Certains agitaient des drapeaux, notamment ceux du Labrador et de la Finlande, et des banderoles. Les athlĂštes sont originaires de plusieurs nationalitĂ©s incluant le Canada : Ontario, provinces atlantiques du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse (un Acadien du Cap-Breton), de l’üle de Terre-Neuve et du Labrador ainsi que du QuĂ©bec, mais aussi des États-Unis (Maine, Alaska). D’autres compĂ©titeurs viennent d’aussi loin que de la Suisse (Fribourg) et de la Finlande (Laponie).

Fourmillement du départ

Des dignitaires se fondent parmi la population, des policiers patrouillent le pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ©, des ambulanciers sont stationnĂ©s Ă  proximitĂ© du fil de dĂ©part, des journalistes, qui ont au prĂ©alable rĂ©alisĂ© des entrevues, se positionnent pour avoir une vue d’ensemble, des camĂ©ramans filment la scĂšne, des photographes captent des images. Un animateur prĂ©sente les Ă©quipes et motive le public avant le dĂ©compte entre les dĂ©parts. Certains admirateurs et mĂ©dias plus audacieux se sont positionnĂ©s aux abords du lac Wabush oĂč les motoneigistes accĂ©lĂšrent vĂ©ritablement pour tenter de se tailler une place parmi le peloton de tĂȘte.

Rudesse des éléments

AprĂšs une nuit de sommeil Ă  l’hĂŽtel North Two Ă  Happy-Valley-Goose-Bay, certaines motoneiges devront dĂ©jĂ  subir des rĂ©parations. DĂ©jĂ  neuf abandons pour des raisons mĂ©caniques aprĂšs deux jours, il ne reste que 39 Ă©quipes bien dĂ©terminĂ©es Ă  terminer le parcours. La troisiĂšme journĂ©e, 13 Ă©quipes avaient abandonnĂ©. Les deux Ă©quipages de femmes sont toujours bien cramponnĂ©s. C’est un parcours extrĂȘmement difficile qui les attend encore sur des sentiers non damĂ©s Ă  travers les rĂ©gions sauvages du Labrador oĂč les coureurs en plus de leur courage, de leur dĂ©termination et de leur tĂ©nacitĂ© doivent composer avec les rigueurs du climat nordique et les caprices de Dame nature qui peuvent se dĂ©chaĂźner Ă  tout moment. L’objectif ultime pour les Ă©quipages aprĂšs avoir serpentĂ© le Labrador durant plusieurs jours et s’ĂȘtre enregistrĂ© Ă  17 points de contrĂŽle est de franchir le fil d’arrivĂ©e au club de motoneige White Wolf Ă  Labrador City. La 4e journĂ©e, une Ă©quipe est victime d’une avalanche. Le lendemain 11 mars, un blessĂ© grave, Bryan Rich, de l’équipe innue Bernice de Sheshatshiu au Labrador, nommĂ©e en l’honneur de sa niĂšce de 21 ans assassinĂ©e dans sa communautĂ©, a dĂ» ĂȘtre Ă©vacuĂ© d’urgence en hĂ©licoptĂšre vers l’hĂŽpital de Goose-Bay aprĂšs un carambolage avec sa motoneige. L’équipe fĂ©minine finlandaise s’est rĂ©signĂ©e Ă  dĂ©clarer forfait tout comme la moitiĂ© des formations soit 24 sur 48. Une Ă©quipe canado-amĂ©ricaine de femmes tient bon. En 2018, 24 des 41 Ă©quipes avaient abandonnĂ© l’épreuve pour diverses raisons principalement mĂ©caniques, mais aussi Ă  cause de blessures. Au moment de mettre sous presse, la course n’était pas terminĂ©e.

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Publié le 16 mars, 2020, dans la publication : Numéro_05 Volume 38

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Publié sur le site le 16 mars 2020

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Course d’endurance à motoneige

Cain’s Quest poursuit son ascension

par Éric Cyr

LĂ©gende photo : L’équipe 17 du Labrador Ouest qui n’avait pas pu terminer l’épreuve en 2018, Ă  cause d’une blessure grave d’un des deux coĂ©quipiers, relĂšvera Ă  nouveau le dĂ©fi cette annĂ©e.

La plus longue course d’endurance Ă  motoneige au monde, la Cain’s Quest, un titre que revendique aussi la Iron Dog Race en Alaska aux États-Unis, a gagnĂ© en popularitĂ© depuis sa crĂ©ation en 2006 et a attirĂ© un nombre record de compĂ©titeurs cette annĂ©e avec un total de 50 Ă©quipes composĂ©es de 100 coureurs. Ces motoneigistes expĂ©rimentĂ©s relĂšveront ce dĂ©fi biennal d’envergure nĂ©cessitant une prĂ©paration de longue haleine en s’alignant au dĂ©part de cette Ă©preuve sportive de calibre international qui s’échelonne sur 3100 kilomĂštres Ă  travers le vaste territoire sauvage du Labrador.

Des participants de partout Ă  travers le monde franchiront le fil de dĂ©part de l’édition 2020 qui s’effectuera Ă  Labrador City, le 7 mars prochain. Ils enfourcheront leurs bolides rugissants, mais tous ne termineront pas la course dont le degrĂ© de difficultĂ© est trĂšs rehaussĂ© et qui exige une dĂ©termination, une discipline et une tĂ©nacitĂ© exemplaires.

Amérique du Nord et Europe

Des athlĂštes en provenance du QuĂ©bec et du Canada notamment de l’Ontario et des provinces atlantiques incluant l’üle de Terre-Neuve, le Labrador, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse, dont un Acadien de ChĂ©ticamp, mais aussi de l’Alberta ont relevĂ© le dĂ©fi. Des reprĂ©sentants des États-Unis, notamment du Maine et de l’Alaska seront aussi de la partie de mĂȘme que des motoneigistes de ChĂątel-Saint-Denis dans le canton de Fribourg en Suisse et de la Finlande en Europe, principalement de la Laponie dont le territoire est situĂ© en grande partie au-delĂ  du cercle polaire arctique.

Délégation autochtone

Plusieurs dĂ©lĂ©guĂ©s autochtones incluant des Cris (Chisasibi et Wemindji, Nord-du-QuĂ©bec), des Innus (Natuashish et Sheshatshiu, Labrador), des Naskapis (Kawawachikamach Ă  Schefferville, CĂŽte-Nord du QuĂ©bec) et des Inuits (Kuujjuaq au Nunavik, Nord-du-QuĂ©bec et Nain au Nunatsiavut, Labrador), s’élanceront aussi vers la grande aventure sur des sentiers non damĂ©s Ă  travers les rĂ©gions sauvages du Labrador oĂč ils pourront mettre Ă  l’épreuve leur courage.

De nombreuses difficultés attendent les athlÚtes endurcis qui devront affronter les caprices de Dame nature durant leur parcours.

Deux équipes féminines

Cet Ă©vĂ©nement sportif est dominĂ© par les hommes et pourtant deux Ă©quipes de femmes oseront dĂ©fier leurs adversaires masculins, des femmes aguerries qui ne s’en laissent pas imposer. Il y a la formation Virago, qui est composĂ©e de la seule femme Ă  avoir pris part Ă  la course et Ă  avoir terminĂ© l’épreuve en 2012, un exploit inĂ©galĂ©, Coreen Paul, originaire de North West River au Labrador qui habite dĂ©sormais Ă  Richibouctou au Nouveau-Brunswick et de sa coĂ©quipiĂšre de Wasilla en Alaska, Rebecca Charles. Il y a aussi l’équipe Wild Nordic Expeditions de Laponie finlandaise composĂ©e de Venla Jyrkinen de SaariselkĂ€ et de Henna Riekkoniemi de Utsjoki au nord du 69e parallĂšle.

La population de la rĂ©gion peut assister gratuitement aux dĂ©parts en se rendant sur la rue ELM Ă  cĂŽtĂ© de l’Ă©cole Menihek et aux arrivĂ©es au club de motoneige White Wolf sur Baden-Powell Avenue situĂ© Ă  distance de marche en arriĂšre du centre commercial Labrador Mall Ă  Labrador City. Pour plus d’infos, consultez le site internet cainsquest.com et la page Facebook Cain’s Quest.

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Publié le 2 mars, 2020, dans la publication : Numéro_04 Volume 38

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Publié sur le site le 2 mars 2020

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Course d’endurance à motoneige

Cain’s Quest poursuit son ascension

par Éric Cyr

La plus longue course d’endurance Ă  motoneige au monde, la Cain’s Quest, un titre que revendique aussi la Iron Dog Race en Alaska, a gagnĂ© en popularitĂ© depuis sa crĂ©ation en 2006 et a attirĂ© un nombre record de compĂ©titeurs cette annĂ©e avec 41 Ă©quipes de deux, composĂ©es de 82 coureurs, qui ont relevĂ© ce dĂ©fi biennal d’envergure nĂ©cessitant une prĂ©paration de longue haleine. Le dĂ©part s’est effectuĂ© sur la rue Elm Ă  Labrador City, le 2 mars dernier.

Des motoneigistes du Labrador, du QuĂ©bec, du Canada, des États-Unis et mĂȘme de la Finlande en Europe, mais Ă©galement plusieurs Autochtones incluant des Cris, des Innus et des Inuits, se sont Ă©lancĂ©s vers la grande aventure de 3 200 km sur des sentiers non damĂ©s Ă  travers les rĂ©gions sauvages du Labrador oĂč ils ont pu mettre Ă  l’épreuve leur courage et leur dĂ©termination. De nombreuses difficultĂ©s attendaient les athlĂštes endurcis durant leur parcours et le ton Ă©tait donnĂ© dĂšs la premiĂšre journĂ©e alors qu’un motoneigiste vĂ©tĂ©ran de l’équipe 17 du Labrador Ouest, Dave Dumaresque, a malheureusement Ă©tĂ© Ă©jectĂ© de son bolide et s’est cassĂ© la hanche. Ce dernier a dĂ» ĂȘtre Ă©vacuĂ© par hĂ©licoptĂšre vers l’hĂŽpital de Goose Bay avant d’ĂȘtre transfĂ©rĂ© dans la capitale terre-neuvienne de Saint-Jean afin d’y subir une intervention chirurgicale.

Les conditions mĂ©tĂ©orologiques idĂ©ales et la tempĂ©rature clĂ©mente ont favorisĂ© la vitesse et la course qui devait durer une semaine et a Ă©tĂ© beaucoup plus rapide que prĂ©vu se terminant deux jours Ă  l’avance, du jamais vu. C’est l’équipe 22, Team Maine/Southern Shore Riders, constituĂ©e d’un amalgame hybride d’un motoneigiste du Maine aux États-Unis, Robert Gardner, et d’un coureur de Wabush au Labrador, Andrew Milley, qui a Ă©tĂ© la premiĂšre Ă  franchir le fil d’arrivĂ©e sur le lac Tanya Ă  Labrador City aprĂšs seulement cinq jours, le 7 mars Ă  10 h 52. Les deux coĂ©quipiers mettaient ainsi la main sur le trophĂ©e tout en rĂ©coltant une deuxiĂšme victoire d’affilĂ©e dans le cadre de cette compĂ©tition puisqu’ils avaient aussi remportĂ© l’épreuve en 2016.

Des spectateurs ont entonnĂ© peu aprĂšs la chanson de circonstance « bonne fĂȘte! » en apprenant que c’était le jour de l’anniversaire de naissance de l’AmĂ©ricain.

C’est une Ă©quipe innue portant le dossard 00, les Innu Hawks, composĂ©e de Len Rich et Aaron Poker originaires de Natuashish situĂ© sur la cĂŽte atlantique du Labrador qui a terminĂ© en seconde position Ă  midi aprĂšs avoir livrĂ© une belle lutte. Cet accomplissement contribuera certainement Ă  redonner une certaine dignitĂ© aux Innus Mushuau de cette communautĂ© isolĂ©e qui a Ă©tĂ© fondĂ©e en 2002 Ă  la suite de problĂšmes sociaux rĂ©currents et de plusieurs cas de suicide dans leur ancienne localitĂ© de Davis Inlet. La fiertĂ© Ă©tait d’ailleurs palpable lors du dĂ©part au sein des nombreux partisans des huit Ă©quipes de motoneigistes innus puisqu’ils agitaient un drapeau sur lequel Ă©tait inscrit « Innu Nation » afin de signifier leur prĂ©sence et d’encourager les leurs.

Quarante-six minutes plus tard, l’équipe 88, Team Maine/Southern Snow Racing, rĂ©sultat d’une alliance stratĂ©gique entre le pilote de motoneige ontarien Scott Biddle et son coĂ©quipier Dixon Clements de Labrador City, ayant Ă©tĂ© victime de problĂšmes mĂ©caniques lui ayant fait perdre un temps prĂ©cieux, se classait au troisiĂšme rang devançant une seconde Ă©quipe innue de Natuashish, les Malleck Boys, qui a terminĂ© en quatriĂšme place Ă  54 minutes de leurs prĂ©dĂ©cesseurs.

Vingt-quatre des 41 Ă©quipes n’ont pas complĂ©tĂ© l’épreuve, mais certains retardataires, qui disposaient de 18 heures pour terminer la course aprĂšs l’arrivĂ©e des vainqueurs, ont tenu Ă  complĂ©ter le trajet malgrĂ© leur retard. Pour info : www.cainsquest.com et page Facebook Cain’s Quest Snowmobile Endurance Race.

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Publié le 19 mars, 2018, dans la publication : Numéro 05 Volume 36

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Publié sur le site le 20 mars 2018

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Randonneurs et motoneigistes

Tensions dans les sentiers pédestres

par Éric Cyr

La tension monte d’un cran entre les environnementalistes et les motoneigistes alors que les sentiers pĂ©destres des monts Groulx-Uapishka, rĂ©servĂ©s Ă  l’usage exclusif des adeptes de ski de fond, de raquettes et de randonnĂ©e sont pris d’assaut par des motoneigistes rĂ©calcitrants qui menacent la stabilitĂ© Ă©cologique de ce joyau naturel et narguent les amis des monts Groulx qui ont créé ces pistes et qui en assurent la gestion.

Nonchalance, insouciance et zizanie

Les sentiers de randonneurs qui ont rĂ©cemment cĂ©lĂ©brĂ© leur 30e anniversaire sont devenus la nouvelle porte d’entrĂ©e des motoneigistes, qui font fi des lois, pour accĂ©der illĂ©galement Ă  la toundra alpine de la rĂ©serve de biodiversitĂ© Uapishka avec l’assentiment tacite des autoritĂ©s qui ferment les yeux sur le phĂ©nomĂšne rĂ©current. Le ministĂšre quĂ©bĂ©cois du DĂ©veloppement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) censĂ© appliquer le rĂšglement interdisant la prĂ©sence de vĂ©hicules motorisĂ©s dans ces espaces protĂ©gĂ©s semble incapable de prendre ses responsabilitĂ©s et joue Ă  l’autruche en balayant le problĂšme sous « la neige ». Il faut dire que les agents de la faune sont localisĂ©s beaucoup plus au sud et ne se dĂ©placent que trĂšs rarement le long de la route nationale 389 qui mĂšne aux monts Groulx-Uapishka et tout comme c’est le cas dans la MRC de Caniapiscau ne patrouillent le territoire qu’« à l’occasion et quand le besoin se fait sentir. »

AprĂšs la sensibilisation, la riposte

Selon le membre fondateur et prĂ©sident de l’Association des Amis des monts Groulx, Michel Denis, c’est le manque de vision du MDDELCC par rapport au dĂ©veloppement de l’ensemble du massif des monts Groulx-Uapishka et le manque de respect des motoneigistes qui a directement gĂ©nĂ©rĂ© ces conflits et qui contribue Ă  alimenter l’envahissement anarchique de ce territoire par les motoneiges malgrĂ© leurs impacts nĂ©gatifs reconnus sur la nature. Le guide des montagnes prĂ©cise que les sentiers en question sont enregistrĂ©s au nom de l’association qui ne s’oppose pas aux motoneigistes, mais prĂŽne plutĂŽt depuis le dĂ©but que les motoneigistes rĂ©crĂ©atifs devraient disposer de leurs propres sentiers pour accĂ©der au vaste territoire hors rĂ©serve.

« Le territoire oĂč l’on peut pratiquer la motoneige est extrĂȘmement vaste et pourtant l’an passĂ©, selon nos estimations, environ 1500 motoneigistes ont parcouru la zone interdite dans la rĂ©serve de la biodiversitĂ© et on en attend malheureusement davantage cette annĂ©e. »

Ce phĂ©nomĂšne intrusif sans cesse croissant a motivĂ© une riposte lĂ©gale et l’association envisage de prendre le taureau par les cornes dans un souci de protection de l’environnement et de conservation de la faune et de la flore afin de sĂ©vir face Ă  cet envahissement perpĂ©tuel qui menace l’équilibre Ă©cologique fragile de cette aire protĂ©gĂ©e.

« Nous avons dĂ©jĂ  rĂ©sistĂ© avec succĂšs aux papetiĂšres et aux miniĂšres alors nous avons l’expĂ©rience du combat et nous allons le mener jusqu’au bout avec l’appui de plusieurs Ă©tablissements d’enseignement supĂ©rieur et des associations environnementales. »

Une nouvelle entreprise fermontoise fondĂ©e par Denis Moreau a conçu un sentier alternatif Ă  l’intention des motoneigistes qui donnerait accĂšs au secteur est des montagnes Ă  l’extĂ©rieur de la rĂ©serve de la biodiversitĂ© et qui devait ĂȘtre rĂ©alisĂ© l’automne dernier. De multiples embĂ»ches administratives ont retardĂ© sa concrĂ©tisation pour l’instant et les Amis des monts Groulx se sentent concernĂ©s et se disent inquiets pour l’avenir de ce projet innovateur.

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Publié le 23 janvier, 2017, dans la publication : Numéro 1 Volume 35

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Publié sur le site le 23 janvier 2017

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Réserve de la biodiversité

L’avenir Ă©cologique des monts Groulx-Uapishka menacĂ©

par Éric Cyr

Une portion des monts Groulx-Uapishka, situés le long de la route nationale 389, fait partie de la réserve de la biodiversité et constitue une aire protégée. Ce récif montagneux est malheureusement écorché par des motoneigistes insouciants et irrespectueux qui font fit la rÚglementation en vigueur leur interdisant de se balader sans guide dans ce secteur préservé qui couvre le tiers ouest de la superficie du massif.

Il faut dire que le rĂšglement n’a aucun mordant puisque le ministĂšre du DĂ©veloppement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) censĂ© appliquer la loi ne patrouille que trĂšs rarement sur les lieux. L’un des fondateurs des Amis des monts Groulx et des sentiers des monts Groulx-Uapishka qui cĂ©lĂ©brait son 30e anniversaire cette annĂ©e, Michel Denis, un aventurier de 72 ans qui habite la rĂ©gion, s’indigne de cette nĂ©gligence et fait appel au civisme des motoneigistes et Ă  la collaboration des clubs de motoneige afin de tenter de sensibiliser leurs membres Ă  l’importance de respecter l’état naturel de ce joyau.

Les invasions barbares

« La rĂ©alitĂ© que nous vivons actuellement est sombre et concerne l’avenir Ă©cologique de ce massif unique. Ce territoire qui a Ă©tĂ© ouvert par et pour les randonneurs est maintenant envahi par la motoneige. Le mot envahi n’est pas trop fort, car d’aprĂšs une Ă©valuation, et malgrĂ© le fait que les deux tiers du massif soient pourtant accessibles aux motoneiges, au-delĂ  de 1500 motoneigistes ont circulĂ© en toute libertĂ© et sans ĂȘtre importunĂ©s sur les sommets protĂ©gĂ©s des monts Groulx-Uapishka Ă  l’intĂ©rieur de la RĂ©serve de biodiversitĂ© Uapishka. Cela s’est fait en dĂ©pit du rĂšglement du ministĂšre de l’Environnement, responsable de ce territoire, qui stipule qu’il est interdit de circuler en vĂ©hicule motorisĂ© au-delĂ  de 800 mĂštres d’altitude (ce qui correspond Ă  la limite des arbres). » Visiblement irritĂ© par la situation qui risque de dĂ©tĂ©riorer le patrimoine unique de la faune et de la flore et de nuire de façon irrĂ©mĂ©diable aux espĂšces animales et vĂ©gĂ©tales qui s’y retrouvent, M. Denis dĂ©nonce l’inaction et l’inertie du gouvernement libĂ©ral de Philippe Couillard dans ce dossier.

« Le gouvernement du QuĂ©bec a dĂ©crĂ©tĂ© que c’est une aire protĂ©gĂ©e sur papier, mais dans les faits le rĂšglement qui la protĂšge est totalement inefficace. »

Destination récréotouristique envahie

« La consĂ©quence la plus dĂ©moralisante pour nous est que les randonneurs, les skieurs et les raquetteurs commencent Ă  dĂ©serter le territoire vers d’autres montagnes, comme les monts Chic-Chocs en GaspĂ©sie, Ă  l’abri des bruits de moteurs, d’odeurs d’essence et de traces de motoneiges. Ces adeptes de grands espaces et d’air pur commencent Ă  bouder l’endroit puisqu’ils n’y retrouvent plus le silence, la quiĂ©tude et la neige vierge qui faisaient la rĂ©putation de ce massif montagneux qui constituait jusqu’à tout rĂ©cemment un endroit de prĂ©dilection et l’ultime expĂ©rience de communion avec la nature dans le Nord quĂ©bĂ©cois. »

Vandales des montagnes

« Nous avons essayĂ© de sensibiliser les motoneigistes Ă  l’importance de respecter cette terre sacrĂ©e ancestrale innue et la faune et flore qui l’habitent, mais il semble que nos efforts n’ont pas obtenu les rĂ©sultats escomptĂ©s. Des affiches oĂč on pouvait lire « Motoneiges dĂ©fendues sur les sommets » ont Ă©tĂ© installĂ©es afin de bien dĂ©limiter la zone naturelle protĂ©gĂ©e, mais la plupart ont Ă©tĂ© vandalisĂ©es ou arrachĂ©es par des malfaiteurs. Un dĂ©linquant a mĂȘme coupĂ© un arbre sur lequel on avait posĂ© une pancarte. Certains motoneigistes apathiques abandonnent leurs dĂ©chets sur place. Des individus ont mĂȘme Ă©tĂ© jusqu’à ajouter de l’eau dans les bidons d’essence des agents de la faune. »

Fourbir les armes

Les amis des monts Groulx peuvent compter sur l’appui formel d’organisations de protection de la nature, d’associations touristiques rĂ©gionales et d’institutions acadĂ©miques universitaires et collĂ©giales. Leur engagement envers cette cause stimule et donne confiance aux bĂ©nĂ©voles qui oeuvrent au sein de l’organisme.

« Nous avons exercĂ© une influence soutenue auprĂšs du ministĂšre de l’Environnement afin qu’une partie de ce massif devienne une rĂ©serve de biodiversitĂ© en croyant naĂŻvement et Ă  tord que cela lui garantirait protection. Nous avons l’expĂ©rience de l’action combattive, car dans le passĂ©, nous avons menĂ© avec succĂšs des luttes contre les industries miniĂšres et forestiĂšres qui souhaitaient envahir le territoire des monts Groulx-Uapishka. Nous souhaitons une cohabitation harmonieuse, mais s’il le faut nous mĂšnerons cette lutte contre les motoneigistes rĂ©calcitrants et nous utiliserons si nĂ©cessaire les tribunes internationales. Ce ne sera qu’une bataille de plus que nous mĂšnerons Ă  bien. Nous ne lĂącherons pas le morceau » assure M. Denis.

« Ce n’est pas comme si l’espace pour pratiquer la motoneige manquait dans la rĂ©gion. Nous demandons juste que les adeptes de ce sport motorisĂ© respectent cet espace protĂ©gĂ© afin de le prĂ©server pour les gĂ©nĂ©rations futures. Chacun Ă  sa place, une place pour chacun. L’harmonie est dans la nature. Quand les activitĂ©s motorisĂ©es et non motorisĂ©es se dĂ©rouleront sur des territoires diffĂ©rents, l’harmonie rĂšgnera sur les monts Groulx-Uapishka. » Un citoyen fermontois, Denis Moreau travaille actuellement sur la concrĂ©tisation d’un sentier de motoneige alternatif entretenu par une surfaceuse pour contourner les espaces protĂ©gĂ©s et accĂ©der aux deux tiers Est hors rĂ©serve qui comprendrait un refuge.

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Publié le 7 novembre, 2016, dans la publication : Numéro 19 Volume 34

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Publié sur le site le 7 novembre 2016

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