• Publications
  • Le journal
    • L’Équipe
    • Historique
    • Distinctions
  • Abonnements & membres
  • Annoncez avec nous
  • Contactez-nous
Journal le Trait d'Union du Nord
  • Publications
  • Le journal
    • L’Équipe
    • Historique
    • Distinctions
  • Abonnements & membres
  • Annoncez avec nous
  • Contactez-nous
  • Toutes les publications
  • Numéro 10

  • Un beau gazon vert à  Fermont? Oui c’est possible!

    Objectif : gazon vert

    Un beau gazon vert à Fermont? Oui c’est possible!

  • Fin de saison en apothéose

    Club de natation Le Boréal

    Fin de saison en apothéose

  • Graines d’artistes

    Exposition d’arts plastiques à l’école

    Graines d’artistes

  • Entre désillusion et espoir

    Mine Scully

    Entre désillusion et espoir

  • Fermont, un diamant touristique à l’état brut

    Opportunités

    Une 30 mai, 2016

    Fermont, un diamant touristique à l’état brut

Numéro 10

Un beau gazon vert à  Fermont? Oui c’est possible!

Objectif : gazon vert

Un beau gazon vert à Fermont? Oui c’est possible!

Fin de saison en apothéose

Club de natation Le Boréal

Fin de saison en apothéose

Graines d’artistes

Exposition d’arts plastiques à l’école

Graines d’artistes

Entre désillusion et espoir

Mine Scully

Entre désillusion et espoir

Fermont, un diamant touristique à l’état brut

Opportunités

Une 30 mai, 2016

Fermont, un diamant touristique à l’état brut

Objectif : gazon vert

Un beau gazon vert à Fermont? Oui c’est possible!

par Francine Marcoux

Entouré de tourbières et de forêts d’épinettes, en plein cœur de la taïga, Fermont a un sol naturellement acide. La présence de plantes acidophiles, telles que les plants de bleuets, d’airelles rouges et le thé du Labrador, en témoigne.

Le gazon n’aime pas du tout les sols acides. Pour bien se développer, il a besoin d’un sol presque neutre, c’est-à-dire qui a un pH autour de 6,5. L’acidité du sol l’empêche d’assimiler les éléments nutritifs dont il a besoin pour sa croissance. Il faut donc corriger l’acidité du sol, en premier, simplement par l’épandage de chaux ou de calcium marin. Il peut s’avérer nécessaire de faire plusieurs traitements avant d’obtenir le pH désiré, surtout si votre terrain a été négligé pendant plusieurs années. Après l’avoir obtenu, il faut le maintenir en continuant de faire un traitement par épandage, annuellement.

Nourrir son gazon

Le gazon est très gourmand, il doit consommer beaucoup d’éléments nutritifs pour fabriquer son feuillage. Étant donné qu’on le lui coupe régulièrement, il doit consommer davantage pour produire de nouvelles feuilles. Il existe toute une panoplie d’engrais à gazon sur le marché, chimiques et naturels. Chacun des fabricants a sa propre formulation, qui doit ê tre indiquée à l’aide de trois chiffres. Ces trois chiffres nous renseignent sur la composition de l’engrais. Prenons comme exemple l’engrais 24-12-6, il contient : 24 % d’azote, 12 % de phosphore et 6 % de potassium, le reste du pourcentage est occupé par du remplissage.

Engrais chimiques versus engrais naturels

Les engrais chimiques, dits de synthèse, sont issus des substances transformées chimiquement, alors que les engrais naturels peuvent être d’origine organique (provenant de résidus de végétaux ou d’animaux) et d’origine minérale (roches broyées). Les engrais chimiques ont des formulations dont les chiffres sont beaucoup plus élevés que celles des engrais naturels. Ainsi, la portion de remplissage est plus importante dans les engrais naturels. Cependant, étant composé de matière organique et de milliers de microorganismes bienveillants pour le sol, ce remplissage est un amendement de premier choix qui stimule et redonne la vie au sol.

Les engrais chimiques nourrissent rapidement la plante, mais ils dégradent le sol en l’acidifiant et en causant des excès de salinité. Ils peuvent même être nocifs pour les microorganismes qui y vivent et qui sont essentiels pour la fertilité du sol. En résumé, les engrais chimiques nourrissent la plante au détriment du sol, alors que les apports d’engrais naturels rendent le sol plus fertile et le maintiennent en vie. Eh oui! Le sol aussi est vivant lorsqu’il est en santé.

Mettre la bonne dose au bon moment

Sur le sac d’engrais, la superficie couverte est indiqué e. Il est important d’en tenir compte. Si le sac couvre 400 mètres carrés, mais que la partie gazonnée de votre terrain n’est que de 200, n’utiliser que la moitié du sac. Une trop grande quantité d’engrais peut bruler le gazon. Attendre que les nouvelles pousses de gazon soient sorties, mais ne les faites pas trop patienter, car elles sont affamées. Après une bonne pluie, le sol gorgé d’eau devient un médium performant pour dissoudre les engrais. Éviter les jours d’orage, l’abondance d’eau peut faire flotter les précieux granules d’engrais jusqu’au caniveau. Si votre sol est sec au moment de le fertiliser, arrosez-le avant, plutôt qu’après, ainsi l’engrais restera à la bonne place pour libérer ses éléments nutritifs.

L’arrosage

Le gazon a besoin d’environ 1 pouce (25 mm) d’eau par semaine. Afin de connaitre la quantité de pluie reçue au cours de la semaine, utilisez un pluviomètre ou les sites Internet de météo. Habituellement, le climat fermontois estival pourvoit suffisamment de pluie pour nos gazons. L’arrosage n’est nécessaire qu’en période de sècheresse prolongée (plus de 7 jours). Il faut éviter d’arroser fréquemment et peu à la fois. Un bon arrosage en profondeur est beaucoup plus profitable et permet aux racines de se développer en profondeur, où elles seront à l’abri des sècheresses de surface et du gel quand viendra l’hiver.

La tonte

Lors de la tonte, il faut couper seulement le tiers de la hauteur du gazon. Lorsqu’on lui en prélève une plus grande quantité, il stresse et jaunit. Aussi, on ne doit pas le couper trop court, au ras du sol par exemple, car n’ayant plus de feuillage, il ne peut plus faire de photosynthèse et prendra quelques jours à repousser, laissant le champ libre aux semences de pissenlit qui voyagent allègrement.

Partager

Publié le 30 mai, 2016, dans la publication : Numéro 10 Volume 34

  • arrosage
  • chronique
  • entretien
  • Gazon
  • tonte
  • vert

Publié sur le site le 1 juin 2016

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Club de natation Le Boréal

Fin de saison en apothéose

par Guillaume Rosier

Le 21 mai dernier, au complexe aquatique de Sept-Îles, se dérou-lait la finale régionale de natation des Jeux du Québec. Le club de natation Le Boréal de Fermont a terminé sa saison 2015-2016 en beauté, décrochant plusieurs belles médailles.

La compétition s’est déroulée dans la toute nouvelle piscine de 16 millions de dollars, ouverte depuis février. Au total, 132 nageurs venus de partout sur la Côte-Nord se sont disputé les honneurs dans quatre catégories d’âge différentes. Parmi eux se trouvaient cinq nageurs du Club de natation Le Boréal, accompagnés d’Isabelle Caron, secrétaire-trésorière du club.

« C’était formidable. Nos jeunes ont réalisé d’excellentes performances. Ils ont tous amélioré leurs temps », rapporte Mme Caron. Justin Truchon « C’était formidable. Nos jeunes ont réalisé d’excellentes performances. Ils ont tous amélioré leurs temps », rapporte Mme Caron. Justin Truchon a remporté l’or en 200 m Brasse. Son petit frère, Mathis Truchon, a pour sa part amélioré ses temps dans toutes les disciples auxquelles il a pris part. Charli Paquet a raflé l’argent en 25 m Libre. Karolann Morneau est parvenue à obtenir son standard AA au 100 m Brasse. Enfin, Océane Laterreur a gagné la médaille d’or au 50 m Dos et celle de bronze au 100 m 4 Nages.

« Nous avons vraiment passé un beau moment. Il faut mentionner que nous avons été très bien accueillis par les gens de Sept-Îles », ajoute Isabelle Caron. Il s’agissait de la troisième compétition à laquelle prenaient part des jeunes nageurs du club cette saison, après celles de Wabush et de Baie-Comeau.

À noter que Le Boréal fait relâche pour la période estivale et reprendra ses activités dès le début septembre. Le club compte une vingtaine de nageurs âgés de 6 à 15 ans.

Partager

Publié le 30 mai, 2016, dans la publication : Numéro 10 Volume 34

  • club
  • Le boréal
  • natation

Publié sur le site le 1 juin 2016

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Exposition d’arts plastiques à l’école

Graines d’artistes

par Guillaume Rosier

Les 17 et 19 mai derniers, à l’école Des Découvertes, la population a eu l’occasion d’admirer les œuvres réalisées par les élèves dans le cadre de leurs cours d’arts plastiques. L’exposition a, cette année encore, remporté un franc succès.

Dans les couloirs de l’école, un petit bonhomme tire sur la manche de sa mère. « Maman, Maman, regarde! C’est ma peinture », lance-t-il fièrement. Sur tout un étage, de très nombreuses œuvres sont exposées : peinture, mais aussi dessin, sculpture, collage ou encore découpage. Il s’agit d’une sélection de travaux réalisés au cours de l’année, mais aussi lors des années précédentes, de la maternelle à la sixième année.

En déambulant dans l’exposition, difficile de ne pas reste bouche bée devant l’extraordinaire foisonnement artistique. On sent que les élèves étaient inspirés. « J’adore leur présenter des idées d’œuvres qui vont les accrocher », explique Nadia Brouillard, professeure d’arts plastiques et organisatrice de l’exposition.

Les élèves de cinquième année ont par exemple réalisé les portraits d’artistes célèbres comme Pablo Picasso ou Jean-Paul Riopelle, en les peignant dans le style des artistes. Les sixième année ont sculpté des personnages à la manière de Fernando Botero (gonflés) ou de Niki de Saint Phalle (très colorés). Les quatrième année ont quant à eux réalisé des sculptures de créatures fantastiques.

Au « carrefour » les murs ont été repeints et décorés de différentes manières. Sur un mur, derrière les babyfoots, on reconnait le célèbre petit personnage jaune du jeu vidéo Pac-Man. Plus loin, on s’émerveille devant une « murale surprise » : plusieurs éléments ont été colorés séparément avant d’être assemblés.

Tout au long de l’année, les élèves ont pu s’intéresser aux travaux de Calvin Nicholls (sculptures d’animaux à partir de vieux papiers découpés en fines particules), de Josh Lynch (illustrations de chiens déguisés en super-héros) ou encore de Maurizio Savini (sculptures en gomme à mâcher).

« Les élèves se montrent toujours intéressés, ont hâte de faire des projets et d’apprendre de nouvelles techniques », affirme Nadia Brouillard. Les arts plastiques vont permettre de développer la créativité des élèves, mais aussi leur culture générale. « J’espère semer des petites graines. Je suis ravie lorsque des enfants se souviennent de tel ou tel nom d’artiste », reconnait la professeure.

À n’en pas douter, l’année 2015-2016 aura encore été un excellent cru. En sortant de l’exposition, on peut crier haut et fort : oui, Fermont a du talent (même si on le savait déjà, mais se répéter fait parfois beaucoup de bien).

Partager

Publié le 30 mai, 2016, dans la publication : Numéro 10 Volume 34

  • artiste
  • école Des Découvertes
  • élèves
  • exposition

Publié sur le site le 1 juin 2016

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Mine Scully

Entre désillusion et espoir

par Guillaume Rosier

Sans repreneur, les installations de la mine Scully à Wabush devraient vraisemblablement être démantelées.

Alors que les actifs de la compagnie Cliffs Natural Ressources à la mine du Lac Bloom, près de Fermont, ont été récemment acquis par Champion Iron Mines, ceux de la mine Scully à Wabush n’ont toujours pas trouvé preneur. Un acquéreur potentiel se serait désisté, au grand dam des habitants de la petite ville du Labrador. Son maire reste cependant optimiste et veut encore y croire.

Difficile d’y voir clair dans ce qui est en train de devenir la saga du rachat de la mine Scully. Au mois d’avril dernier, on apprenait de CBC que la compagnie ERP Compliant Fuels avait déposé une offre pour racheter les installations de la mine de Cliffs Natural Resources à Wabush. Tom Clarke, cofondateur d’ERP, avait affirmé espérer conclure la transaction dans le courant du mois de mai, en vue de relancer les activités en 2017. Une nouvelle inespérée pour les habitants de la petite ville minière.

Toutefois, la situation s’est subitement assombrie le 20 mai lorsque CBC et plusieurs médias de Terre-Neuve-et-Labrador ont annoncé que la transaction était annulée. Cette information se base sur une lettre datée du 19 mai et rendue publique par FTI Consulting, le contrôleur qui assiste Cliffs Natural Resources dans la restructuration de ses actifs.

Dans cette lettre, l’avocat Sylvain Rigaud, du cabinet Norton Rose Fulbright, énumère les démarches entreprises par un acheteur potentiel depuis le 23 décembre 2015. En terminant, Me Rigaud écrit : « Nous désirons vous aviser que cet acquéreur potentiel a décidé de ne pas procéder avec cette transaction. Par conséquent, les Parties LACC Wabush [regroupement de plusieurs filiales de Cliffs, dont Mines Wabush, placé sous la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies, NDLR], en consultation avec le Contrôleur, ont entrepris d’analyser les offres de liquidation et veilleront à négocier des ententes définitives, sujettes à l’approbation de la Cour, pour la liquidation des équipements situés à la Mine Wabush et autres actifs connexes. »

Le nom de l’acheteur potentiel n’est pas mentionné dans la lettre, par souci de confidentialité. La ministre des Ressources naturelles de Terre-Neuve-et-Labrador, Siobhan Coady, a néanmoins affirmé qu’il s’agissait de la compagnie ERP.

Colin Vardy à la rescousse

Alors que tout semblait perdu, le maire de Wabush, Colin Vardy, a rallumé une étincelle d’espoir. Le 23 mai, il écrit sur sa page Facebook : « Ce que l’on aborde concernant l’industrie minière est bien souvent sous le sceau de la confidentialité. Cela explique pourquoi les médias ne peuvent rapporter avec exactitude ce qui se passe réellement. »

Colin Vardy a tenu à rassurer ses citoyens en affirmant que la compagnie ERP était toujours pleinement intéressée par les actifs de la mine Scully. « J’ai eu ERP au téléphone. Ils cherchent à concrétiser la transaction », a-t-il affirmé. Sans rentrer dans les détails, il a indiqué que lui-même ainsi que des membres du parlement et du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador travaillaient d’arrache-pied à trouver une solution.

« Je ne peux pas vous promettre que les choses vont changer, mais ce n’aura pas été faute d’essayer », a conclu le maire. Même si l’éventualité d’un rachat des actifs plutôt qu’un démantèlement semble de plus en plus ténue, Colin Vardy ne lâche rien. Il le sait, l’avenir de sa ville en dépend grandement.

À titre de rappel, la mine Scully est officiellement fermée depuis octobre 2014. Les activités avaient cependant cessé quelques mois auparavant, en février. Cet arrêt avait entrainé le licenciement de 400 employés. Cliffs Natural Resources s’est placée sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies en janvier 2015. La minière a jusqu’au 30 septembre pour soumettre une proposition à ses créanciers.

Partager

Publié le 30 mai, 2016, dans la publication : Numéro 10 Volume 34

  • Labrador
  • Mine
  • mine scully
  • Wabush

Publié sur le site le 1 juin 2016

  • Publication précédente
  • Prochaine publication

Opportunités

Fermont, un diamant touristique à l’état brut

par Oskar Muszynski

Le marché du minerai de fer plonge à nouveau et pour Fermont, c’est un peu une cloche de rappel. On se demande si la ville sera toujours là dans 50, 100 ou 150 ans. Il existe pourtant une solution qui permettrait de se tourner vers l’avenir avec sérénité, à savoir une évolution d’une économie minière à une économie touristique, plus rentable sur le long terme.

Qu’on le veuille ou non, Fermont est une ville mono-industrielle. L’économie tourne quasi exclusivement autour de l’exploitation du minerai de fer. Or, comme la plupart des ressources naturelles, le minerai de fer n’est pas durable sur le long terme. Viendra un jour où la ville devra faire face à cette réalité et devra choisir entre fermeture ou asphyxie lente. Avant d’en arriver là, il faudra trouver un moyen de rendre Fermont viable sur le long terme.

Pour Serge Côté, président de l’Association touristique de Fermont (ATF) depuis 2011 et propriétaire du gite « Chez Alexis », la solution pour que Fermont traverse le temps est le tourisme. Cette option peut s’avérer selon lui extrêmement rentable. Seulement voilà, tout ou presque reste à faire et le travail à mener est gigantesque. « Actuellement, le tourisme n’est pas développé à Fermont. Tout est à faire, mais tout est faisable. Il faut s’y mettre », indique M. Côté. Il ne manque pas de place ni d’attraits. La région est riche en murs d’escalade vierges, en rivières (Pékan et Moisie par exemple), en sentiers à travers les différents sommets qui bordent la ville ou les quelques pourvoiries déjà en place.

Un évènement pourrait sans aucun doute être le fer-de-lance du développement touristique, propulsant Fermont sur la scène internationale : la course de chiens de traineau. « Cela ferait de Fermont une destination qui se démarque à travers toute l’Amérique pour un créneau principal qui serait l’activité de chiens de traineau », explique Serge Côté. Il faut dire que l’activité dans le secteur de chiens de traineau à Fermont est des plus prometteuses. Le Défi Taïga, course de 200 km qui a lieu chaque année à Fermont au mois de mars, est la course la plus importante de l’Est Canadien (l’Ouest ayant sa fameuse Yukon Quest). L’évènement attire chaque année bon nombre de mushers, dont certains témoignent d’un désir de s’établir de manière permanente à Fermont tant les possibilités sont immenses.

Le président de l’ATF ajoute : « Le Défi Taïga permettrait un accès plus facile aux Européens et aux Américains de l’Est à une course de chiens de traineau. C’est super l’Ouest, mais les distances sont plus compliquées. Le Défi Taïga n’entrerait pas en compétition avec la Yukon Quest ou l’Iditarod, qui n’ont pas lieu à la même période. Au contraire, celui qui participe à une course dans l’Ouest, peut ensuite participer à celle de Fermont. À partir du moment où il y a trois grandes courses [au Canada], on pourrait envisager d’organiser une compétition nationale, et pourquoi pas après mondiale. »

L’idée d’une diversification de l’économie fermontoise par le tourisme est belle, mais les embuches qui se dressent devant celle-ci sont de taille. Afin de la mener à bien, cela nécessite tout d’abord d’importants investissements financiers, ainsi qu’une coopération massive des citoyens et de différentes municipalités de la région, que ce soit Fermont, Labrador City ou Schefferville. Par ailleurs, les compagnies minières contrôlent une grande partie du marché immobilier, ce qui freine l’implication des habitants. En effet, il semble difficile de s’impliquer dans quelque chose que l’on ne possède pas réellement.

Serge Côté et l’ATF restent toutefois confiants en l’avenir touristique de Fermont. Des projets sont d’ailleurs en cours afin d’exploiter au mieux les monts Serverson, comme la construction d’un refuge.

L’exemple norvégien

Le cas de Fermont, ville mono-industrielle qui doit chercher son salut dans une diversification économique, n’est pas le premier et ne sera pas le dernier. La ville de Longyearbyen, en Norvège, a également été confrontée à un avenir incertain. Exploitant des mines de charbon dans l’archipel des Svalbard (qui abrite la Réserve mondiale de semences), la ville décida d’investir massivement dans le tourisme. La construction d’un port de croisière ainsi que de nombreuses infrastructures touristiques ont permis à la municipalité d’attirer une population grandissante, ainsi que l’université du Svalbard, qui se concentre sur les études liées à la biologie et aux sciences naturelles. Aujourd’hui, une seule mine reste encore en activité, la transition est réussie. Longyearbyen a misé avec brio sur son avenir. Pourquoi pas Fermont?

Partager

Publié le 30 mai, 2016, dans la publication : Numéro 10 Volume 34

  • ATF
  • économie
  • Fermont
  • mono-industriel
  • toursime

Publié sur le site le 1 juin 2016

  • Publication précédente
  • Prochaine publication
Journal le Trait d'Union du Nord
  • Contactez-nous
  • Devenez membre
  • Annoncer avec nous
  • Le journal
  • L’Équipe
  • Historique
  • Distinctions
  • M’inscrire à l’infolettre

Le journal est membre :

  • de l'Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ) et
  • du Conseil de la culture et des communications de la Côte-Nord (CRCCCN).

La conception de ce site Web s'inscrit de dans le cadre de la mise en oeuvre du Plan culturel numérique du Québec (www.culturenumerique.mcc.gouv.qc.ca)

 

Le média écrit aimerait remercier tous ceux qui nous ont soutenus au cours des années et qui contribuent à la pérennité de ses activités :

  • Culture et Communications Québec
  • Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ)
  • MRC de Caniapiscau
  • Ville de Fermont
  • ArcelorMittal Exploitation Minière Canada
© Journal le Trait d'Union du Nord, Tous droits réservés.
Conception mamarmite