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  • Étude sur les impacts

    Les fly-in/fly-out

    Étude sur les impacts

  • La communauté  fermontoise en deuil

    Naufrage mortel

    La communauté fermontoise en deuil

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    Pharmacie Alarie

    Deux décennies bien remplies

  • Une frontière toujours imperméable

    Québec-Labrador

    Une 22 juin, 2020

    Une frontière toujours imperméable

Numéro_12

Étude sur les impacts

Les fly-in/fly-out

Étude sur les impacts

La communauté  fermontoise en deuil

Naufrage mortel

La communauté fermontoise en deuil

Deux décennies bien remplies

Pharmacie Alarie

Deux décennies bien remplies

Une frontière toujours imperméable

Québec-Labrador

Une 22 juin, 2020

Une frontière toujours imperméable

Les fly-in/fly-out

Étude sur les impacts

par Geneviève Beauchemin

Source photo : Jocelyn Blanchette

Il y a un peu plus de deux ans, j’ai eu la chance de passer deux semaines à Fermont afin d’étudier l’impact du phénomène du fly-in/fly-out (FIFO) sur la communauté. En tant qu’étudiante universitaire à la maîtrise, mon intérêt se porte vers les communautés du Nord. Par cette recherche, je tentais de mieux comprendre comment le FIFO affecte la communauté et quels en étaient les impacts sur le tissu social de cette municipalité.

Le FIFO est peu étudié au Québec et les impacts à long terme sur les communautés minières sont un angle mort important. Notre méthodologie s’appuie sur des travaux australiens où les chercheurs ont documenté une série d’impacts sociaux associés au FIFO. L’objectif de départ était donc de comparer les caractéristiques sociales recensées en Australie avec celles réellement vécues à Fermont.

Vous avez été plus de 375 personnes à compléter le questionnaire en ligne et une vingtaine de personnes à répondre à mes questions en entrevue. Cette participation démontre l’importance de ce sujet pour votre communauté et m’a permis de constater la grande générosité des gens qui m’ont parlé.

Le FIFO est un sujet très émotif à Fermont. Pour ou contre le FIFO, cette question divise la communauté et entraîne des tensions appréciables. L’enquête démontre que ce n’est pas la présence des FIFO qui désorganise actuellement la vie communautaire fermontoise, mais plutôt la perte de sens de la communauté. En fait, depuis la fin des travaux de construction et d’agrandissement (2008-2012) où la présence des travailleurs était associée à un sentiment d’envahissement et à des comportements souvent inappropriés, les résidents et les travailleurs migrants cohabitent relativement pacifiquement. Certains impacts sont encore présents malgré tout, notamment en ce qui concerne la pression sur le marché immobilier et la disponibilité des services de santé.

Cependant, l’impact le plus marqué se situe plutôt dans le changement de comportement des citoyens locaux face à l’ouverture des postes FIFO. En effet, plusieurs travailleurs résidents y voient une opportunité de quitter Fermont tout en conservant leur emploi, parfois même au prix de leur ancienneté.

Pour les Fermontois, la peur associée à la perte de la communauté côtoie le désir de quitter Fermont. Une même personne peut simultanément être fière d’être fermontoise et postuler pour un poste FIFO pour préparer sa retraite ou se rapprocher de sa famille. Pour certains, le FIFO est l’issue inespérée, pour d’autres, une chance. En fait, la vie dans le Nord exige beaucoup de ses résidents en matière de sacrifices et d’adaptations. Le Nord se conjugue parfois difficilement avec les désirs de la vie moderne.

En conclusion, mon étude aura au moins permis de voir que le FIFO représente un défi important pour le maintien d’une communauté dynamique à Fermont. L’attachement à cette communauté, confirmé par les témoignages de plusieurs résidents, permet d’espérer qu’on pourra trouver des moyens pour relever ce défi et préserver ce milieu de vie. Ce constat milite pour une réflexion commune sur le développement de votre région et pourquoi pas, sur l’occupation du territoire québécois.

NDLR * le fly-in/fly-out aussi appelé navettage aérien est un mode de transport aéroporté, généralement par vols nolisés, destiné à déplacer des travailleurs vers leur lieu de travail et par la suite une fois leurs tâches complétées à les réacheminer à leur point d’origine.

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Publié le 22 juin, 2020, dans la publication : Numéro_12 Volume 38

  • Citoyens locaux
  • Cohabitation
  • communauté
  • Fermont
  • FIFO
  • Fly-in/fly-out
  • Milieu de vie
  • Nord-du-Québec
  • Résidents
  • Tissu social
  • Ville minière

Publié sur le site le 18 juin 2020

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Naufrage mortel

La communauté fermontoise en deuil

par Éric Cyr

Source photo : Jean-Nicolas Barriault

Les Fermontois ont perdu l’un des leurs à la suite d’un tragique naufrage survenu lors d’une partie de pêche accompagnée d’une sortie en bateau qui a mal tourné sur le réservoir Manicouagan, non loin du barrage Daniel-Johnson qui alimente la centrale hydroélectrique de Manic-5, le 5 juin dernier.

La victime, un jeune homme de 20 ans, Samuel Larivière-Bergeron, qui accompagnait son père, William « Billy » Larivière, a perdu la vie à la suite d’un accident nautique dramatique. Selon la Sûreté du Québec, leur embarcation a percuté un obstacle, possiblement une roche immergée, avant de se remplir d’eau. Les deux occupants à bord ont dû se résigner à la quitter afin de tenter d’atteindre la berge à la nage, car elle se remplissait d’eau et menaçait de sombrer à cause des dommages causés par l’impact. Les deux hommes qui portaient leur veste de flottaison seraient parvenus malgré l’eau glacée à atteindre la rive où ils ont attendu les secours. Le jeune homme serait malheureusement vraisemblablement décédé d’hypothermie.

Les services d’urgence ont été appelés à se rendre sur place. Des équipes de la Sûreté du Québec munies d’embarcations de sauvetage et un avion Hercule des Forces armées canadiennes étaient en route vers les lieux afin de tenter de localiser les deux personnes en détresse quand ceux-ci ont été retrouvés mettant ainsi fin au déploiement. Un pilote d’hélicoptère local, Philippe St-Pierre, a accepté de prendre part aux recherches avec son aérodyne, geste très apprécié. Plusieurs autres Fermontois ont aussi généreusement offert leur aide.

Selon un expert en recherche et sauvetage et ancien policier de la SQ du poste principal de la MRC de Caniapiscau à Fermont qui a participé aux opérations, James Pelletier, « Les gens de Fermont se sont montrés solidaires et empathiques et se sont impliqués en fournissant de l’aide fort appréciée. Je suis toujours fier de constater la solidarité exemplaire et unique des citoyens fermontois. »

Hommage et solidarité

Un feu de camp nocturne, sorte d’oraison funèbre, a été organisé par des amis tout comme un défilé motorisé qui s’est spontanément tenu en l’honneur du très estimé citoyen fermontois. Après quelques crissements de pneus, le cortège routier à la mémoire du disparu a défilé dans les rues de la ville au son des klaxons, le 7 juin. Une campagne de sociofinancement a aussi été lancée afin d’aider la famille durant cette période difficile de deuil. L’administration municipale a pris la décision de mettre le drapeau de la Ville de Fermont en berne.

L’équipe du journal offre ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches.

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Publié le 22 juin, 2020, dans la publication : Numéro_12 Volume 38

  • Deuil
  • Fermont
  • Hypothermie
  • Naufrage
  • Réservoir Manicouagan
  • Samuel Larivière-Bergeron
  • Solidarité
  • SQ

Publié sur le site le 18 juin 2020

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Pharmacie Alarie

Deux décennies bien remplies

par Éric Cyr

Un événement survenu en pleine crise de la Covid-19 aurait pu passer inaperçu, mais mérite d’être souligné. Le 1er avril dernier, la Clinique santé François et Ludovic Alarie devait célébrer son vingtième anniversaire d’implantation à Fermont cependant compte tenu de la pandémie exigeant des mesures de distanciation physique, cette commémoration a été mise en sourdine.

Évolution

En 2000, la seule pharmacie de la collectivité nordique est gérée par le Centre local de services communautaires (CLSC) dans un petit espace situé au sous-sol de l’établissement de santé. L’exiguïté des locaux et l’essor démographique motivent le pharmacien François Alarie à relever les défis de l’implantation d’une pratique professionnelle en région éloignée. Il ouvre donc, le 1er avril, les portes de la première pharmacie communautaire locale dans le mur-écran tout en répondant simultanément aux besoins de la population, en poursuivant son rôle de pharmacien d’hôpital et en continuant de servir les communautés de Schefferville et de Kawawachikamach. L’expérience se poursuit depuis deux décennies pour celui dont l’expertise est bien établie et qui a obtenu une reconnaissance unanime de ses pairs et des autres professionnels de la santé qu’il côtoie dans le cadre de sa profession. Le 3 janvier 2017, il s’est associé à son fils Ludovic (à gauche sur la photo), lui aussi pharmacien.

Aléas et embûches

Déterminé, François Alarie a dû composer avec certains obstacles au cours des années en se retroussant les manches et en faisant face à des épreuves difficiles comme le 30 décembre 2014, où un important dégât d’eau occasionné par une défectuosité du système de gicleurs et une interruption de courant inonde la pharmacie. Dans des conditions rudimentaires, le froid et la noirceur, le fondateur a poursuivi malgré l’adversité, et avec l’aide de ses employés dévoués, la distribution des ordonnances avec des lampes frontales et des manteaux d’hiver en attendant l’intervention d’experts en nettoyage après sinistre. La logistique de transport des médicaments et des produits constitue aussi souvent un casse-tête avec les nombreuses fermetures du seul lien routier de la région, la route 389, et il existe des limites de poids et de quantité pour l’avion-cargo. La cerise sur le gâteau restera certainement la réorganisation qu’aura nécessitée la crise de la Covid-19 durant laquelle la pharmacie a continué ses activités.

Distinctions

Le prestigieux prix « Pharmacien propriétaire à la carrière exemplaire » a été décerné à François Alarie par l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP), le 8 novembre dernier, dans le cadre de la 4e édition du Gala d’excellence en pharmacie communautaire. Cette reconnaissance rend hommage à un professionnel du domaine pharmaceutique qui s’est démarqué par son leadership, sa capacité à innover, sa gestion efficace, son intégrité et son engagement.

Monsieur Alarie, qui réside à Fermont depuis bientôt 33 ans, est bien ancré dans son milieu et très estimé des citoyens de l’endroit pour sa personnalité chaleureuse et son professionnalisme. Il a aussi reçu la distinction de « Pharmacien de famille 2015 » attribuée par Uniprix.

Les propriétaires sont très reconnaissants de l’apport inestimable des employés actuels et de ceux qui ont défilé et qui ont contribué, ou qui contribuent encore, à la réussite de l’entreprise depuis 20 ans. Ils tiennent à mettre en évidence la fidélité de la cheffe d’équipe technique, Audrey Ferland, qui fait partie de l’organisation depuis l’ouverture de la pharmacie.

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Publié le 22 juin, 2020, dans la publication : Numéro_12 Volume 38

  • 20e anniversaire
  • Clinique santé François et Ludovic Alarie
  • Distinction
  • Fermont
  • Fondateur
  • Pharmacie
  • Pharmacien de famille
  • Pharmacien propriétaire

Publié sur le site le 18 juin 2020

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Québec-Labrador

Une frontière toujours imperméable

par Éric Cyr

Dans le contexte actuel de crise liée à la Covid-19, une rencontre virtuelle qui regroupait des décideurs politiques de Terre-Neuve-et-Labrador et du Québec s’est déroulée, le 12 juin dernier, au sujet d’une éventuelle réouverture de la frontière Québec-Labrador au Labrador Ouest par cette province et selon certaines règles précises dont les deux parties auront convenu. Aucune décision officielle n’a été prise à la suite de cet entretien, mais les participants se sont entendus pour présenter un plan adapté aux réalités propres aux citoyens des villes minières frontalières de la région sise sous le 53e parallèle.

Le document officiel demandant un déconfinement transfrontalier uniquement pour les citoyens résidents de la ville de Fermont, qui respectent certains critères stricts établis au préalable, sera préparé et soumis conjointement par le député provincial du Labrador-Ouest, le néodémocrate Jordan Brown, et la députée de Duplessis, la péquiste Lorraine Richard, au Directeur de la Santé publique de Terre-Neuve-et-Labrador qui détient le pouvoir décisionnel dans ce dossier.

En plus de ces deux députés, plusieurs intervenants politiques ont assisté à l’entretien, dont le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Dwight Ball, des représentants de la Santé publique des deux provinces, le préfet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent, le maire de Labrador City, Fabian Benoit et le maire de Wabush, Ron Barron. Les instances décisionnelles ont prévu la tenue d’une nouvelle réunion à une date ultérieure afin de préciser les orientations futures liées à la réalité géopolitique particulière des résidents du secteur et la décision quant à une réouverture ou non de la frontière par le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador.

Selon Mme Richard, de nombreuses pistes de solutions ont été envisagées et plusieurs possibilités sont étudiées pour parvenir à la réouverture. Elle parle d’une très bonne collaboration de la part des représentants de la province voisine, mais déplore le manque d’intérêt du Secrétariat du Québec aux relations canadiennes (SQRC), anciennement le Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes, qui ne semble pas véritablement se préoccuper de la situation. La députée va continuer de discuter avec ses homologues du Labrador tout en tentant d’essayer d’inciter le SQRC à accélérer le processus. Cette dernière explique que Fermont n’est pas considérée une zone chaude comme certains grands centres urbains puisqu’aucun cas de Covid-19 n’y a été recensé à ce jour.

« Il faut trouver des moyens sécuritaires de permettre aux gens de circuler. »

De son côté, M. St-Laurent, qui entretient des liens constants avec ses homologues labradoriens, a bon espoir qu’une entente favorable qui conviendrait aux trois localités pourrait être conclue en tenant compte des critères du pouvoir décisionnaire comme notamment en exigeant une preuve de résidence et une déclaration que la personne n’a pas quitté la région depuis 14 jours avant de pouvoir franchir la frontière.

Le gouvernement du Québec a abandonné ses contrôles frontaliers, le 31 mai dernier, incluant celui qui avait été installé entre Fermont et le Labrador Ouest. Une autre province, le Nouveau-Brunswick, maintient aussi des contrôles à ses frontières.

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Publié le 22 juin, 2020, dans la publication : Numéro_12 Volume 38

  • 53e parallèle
  • Covid-19
  • Frontière
  • Québec Labrador
  • Santé publique de Terre-Neuve-et-Labrador
  • SQRC
  • Villes minières

Publié sur le site le 18 juin 2020

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