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  • Une équipe de tournage à Fermont

    Documentaire

    Une équipe de tournage à Fermont

  • Service essentiel depuis un quart de siècle

    MAHF

    Une 30 octobre, 2023

    Service essentiel depuis un quart de siècle

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    Transport ferroviaire

    Investissements importants pour Transport Tshiuetin

  • Cancer Fermont : 15 ans déjà !

    Organisme caritatif

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    Les fly-in/fly-out

    Étude sur les impacts

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    2e édition du relais pour la vie

    Une 27 juin, 2016

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La communauté amasse 30 000 dollars de dons

Documentaire

Une équipe de tournage à Fermont

par Éric Cyr

Source photo : Mathieu Brouillard

Une équipe cinématographique qui s’est déjà déplacée à Fermont dans le cadre d’un séjour exploratoire, en mai dernier, sera de retour localement, du 20 au 28 mars, pour capter de premières images sur le terrain. Cette production artistique indépendante ira à la rencontre de Fermontois à une période charnière qui coïncide avec le cinquantenaire de la fondation de leur municipalité en mettant l’accent sur la vie des gens et en abordant des facettes peu connues de la localité nordique qui est souvent présentée par l’intermédiaire de l’industrie minière.

Le court-métrage intimiste destiné à être présenté dans des festivals de cinéma traitera notamment de questions sociologiques générales relatives aux habitants du territoire comme l’appartenance au milieu ainsi que la vie courante en dehors du travail. Les réalisateurs aimeraient explorer plusieurs aspects de la réalité de l’endroit comme les expériences vécues par des résidents aux différents âges de la vie, allant de la jeunesse à la retraite.

Le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) a répondu favorablement à une demande de financement, ce qui permet d’aller de l’avant avec la phase de développement. L’une des membres de l’équipe, la sociologue et professeure à l’Université d’Ottawa, Dahlia Namian, qui a reçu le prix des Libraires 2024 pour son essai La société de provocation, explique la démarche, « On va commencer à capter des images à notre retour qui coïncide avec le Taïga Carnaval, mais ce n’est pas l’objectif principal puisqu’on anticipe de revenir jusqu’à quatre reprises par la suite. Cette fois, on va être quatre, incluant un preneur de son. Pour l’instant, on se laisse imprégner du premier passage où l’on a effectué une approche sous forme de survol. Nous avons l’intention cette fois-ci d’accoster des gens sur le terrain dans le cadre de rencontres planifiées et spontanées afin de saisir l’essence de leurs réalités. » En plus des suggestions reçues de bouche à oreille lors de leur premier déplacement, d’autres candidats potentiels se sont manifestés par écrit dont certains s’ajouteront à la liste des personnes qui apparaîtront dans ce film. « Nous en sommes à l’étape de fignoler le plan du scénario qui demeure en construction. Il n’y a rien de définitif et nous conservons une flexibilité nécessaire qui inclut des rencontres non prévues avec d’éventuels participants au gré de l’évolution sur les lieux ».

Son collègue, le professeur à l’Université Laurentienne de Sudbury en Ontario et travailleur social, Jonathan Binet, confie que l’œuvre cinématographique s’oriente autour de deux axes narratifs principaux soit un tableau visuel de la municipalité et de ses infrastructures emblématiques incluant le fameux mur-écran ainsi que des portraits humains dont les parcours reflètent les défis et les réalités de la communauté, mais aussi des gestes de solidarité et d’ingéniosité qui témoignent d’un attachement profond à ce microcosme unique.

« Nous cherchons à traduire l’atmosphère particulière de Fermont. Ce qui m’a le plus frappé, après quelques jours sur place, c’est comment les habitants que nous avons rencontrés se démarquent par leur caractère chaleureux et expressif, leur exubérance et leur humour. C’est là un contraste fascinant. »

Le cinéaste et photographe reconnu pour son approche esthétique singulière, Matthieu Brouillard, qui a déjà réalisé deux films marquants Qu’importe la gravité (2017) et L’angoisse du Héron (2024) fait partie du trio de créateurs passionnés. Derrière la caméra, il espère capter avec sensibilité le caractère brut de ce territoire aride, qui résonne avec son univers pictural. À travers ce nouveau film, il souhaite continuer d’explorer son art du portrait, en donnant vie à des récits d’hommes et de femmes qu’on ne voit pas souvent à l’écran, un thème déjà présent dans ses précédents documentaires. « Ce qui m’a marqué c’est que malgré des conditions de vie parfois rudes, l’isolement géographique et de longs hivers, les Fermontois font preuve de résilience et d’ingéniosité. »

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Publié le 18 mars, 2025, dans la publication : Numéro_5 Volume_43

  • Cinéaste
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  • Dahlia Namian
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  • Fermont
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  • Jonathan Binet
  • La société de provocation
  • La vie des gens
  • Matthieu Brouillard
  • Photographe
  • Plan du scénario
  • Prix des Libraires 2024
  • Production artistique
  • Professeur Université Laurentienne de Sudbury en Ontario
  • Professeure Université d’Ottawa
  • Séjour exploratoire
  • Sociologue

Publié sur le site le 18 mars 2025

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MAHF

Service essentiel depuis un quart de siècle

par Éric Cyr

La Maison d’aide et d’hébergement de Fermont (MAHF) célébrait son 25e anniversaire le 8 octobre dernier. À l’origine voué exclusivement à venir en aide aux femmes victimes de violence conjugale, l’organisme a su évoluer en élargissant sa mission tout en conservant sa vocation initiale. La MAHF propose aujourd’hui de multiples fonctions et affiche de nouvelles orientations. Ce lieu de rassemblement est accessible aux citoyens afin de favoriser un sentiment d’appartenance à la communauté et de stimuler une culture locale d’entraide et de collaboration grâce à une offre diversifiée de services.

La MAHF, qui prône une approche multiclientèle, a accru son champ d’intervention et dessert aujourd’hui l’ensemble de la population fermontoise de façon inclusive. Cette démarche s’inscrit dans un souci de maximiser l’efficacité des interventions et des ressources tout en assurant la qualité de sa méthode. L’organisme a rallié son expertise aux autres types de problématiques rencontrées localement en présentant une vision élargie offrant des services polyvalents adaptés aux besoins de la collectivité tout en conservant en priorité sa clientèle cible issue de la violence conjugale. Des changements visant une approche d’intégration ont été instaurés au bénéfice de la communauté élargie avec pour objectif de créer un sentiment d’appartenance et de faciliter une culture d’entraide et de collaboration. L’équipe multidisciplinaire de la MAHF propose de fortifier une affiliation au milieu tout en créant des liens destinés à briser l’isolement et à favoriser l’échange dans un climat de camaraderie visant le mieux-être personnel et collectif. Des activités diversifiées sont organisées, dont des services d’accompagnement psychosociaux et d’hébergement.

Volet hébergement

La MAHF procure des services adaptés de dépannage en situation de crise destinés aux personnes en difficulté lors de circonstances graves, imprévisibles ou temporaires, 24h/24, 7j/7. Afin d’assurer la complémentarité des mesures déjà instaurées par le Centre multiservice de santé et de services sociaux de Fermont, elle fournit aussi un service d’hébergement durant la convalescence pour les gens ayant des besoins particuliers. Des services en santé mentale sont donnés de concert avec ceux dispensés par le centre de santé. Nous y trouvons aussi un service de répit. Ainsi, une famille ou des aidants naturels peuvent s’accorder des moments de repos et de détente en confiant un de leur proche aux soins des intervenants de l’organisme durant une période planifiée à durée limitée destinée à relayer les proches aidants en leur permettant un moment de relâche afin de prévenir l’épuisement physique et émotif. Du côté hébergement, un ascenseur est en fonction pour les personnes à mobilité réduite tout comme un bain adapté et un lève-personne.

Volet intervention

Le volet intervention est offert à tous incluant un service pour les personnes victimes de violence conjugale. La MAHF diffuse un calendrier mensuel d’activités permettant aux familles d’avoir la possibilité de sortir de la maison et ainsi d’aider ses membres à socialiser. Le centre de jour suggère diverses activités susceptibles d’intéresser les usagers comme du bricolage parent-enfant. Vous pouvez aussi obtenir un service individuel d’intervention et d’accompagnement en plus d’un service d’écoute téléphonique en tout temps en composant le 418 287-5896.

Autres services

La popote roulante est destinée à aider les personnes malades ou en convalescence, les personnes âgées ou en perte d’autonomie, celles vivant avec un handicap, les femmes enceintes ou venant d’accoucher, en offrant quotidiennement, du lundi au vendredi, un repas fraîchement cuisiné, incluant une soupe, un plat principal et un dessert, qui sera livré à domicile à un coût minime. La halte-garderie accueille jusqu’à six enfants soit pour favoriser un rapprochement social ou pour accorder un moment de répit aux parents de façon temporaire et sporadique. La MAHF a aussi mis sur pied, en partenariat avec la Coopérative des consommateurs de Fermont, un programme innovateur de récupération et de transformation alimentaire au profit d’une clientèle locale cible. Un service de panier de collations (actuellement en pause) a aussi été instauré.

Pour plus de renseignements sur les services offerts, composer le 1 844 901-4625 poste 422. Vous pouvez consulter le site internet mahf.ca et la page Facebook : Maison d’Aide et d’Hébergement de Fermont. Joyeux 25 ans !

 

Un événement rassembleur

L’équipe de la Maison d’aide et d’hébergement de Fermont (MAHF) a organisé un événement original festif en collaboration avec Fermont en spectacle (Fesp) à la salle Aurora, le 19 octobre dernier, pour souligner de façon mémorable son 25e anniversaire de fondation la semaine précédente. Une formule « 6 à 8 » a été proposée à des clients privilégiés qui se sont procuré un nombre limité de 80 billets qui se sont tous envolés. La soirée s’est conclue par un spectacle de l’artiste Émile Bilodeau auquel d’autres spectateurs se sont greffés.

Une ambiance amicale et la bonne humeur régnaient sur les lieux lors du coquetel d’accueil. Les gens discutaient chaleureusement et échangeaient entre eux de façon décontractée. Un aperçu historique de l’évolution de la MAHF, depuis ses origines en 1998 à ce jour, a par la suite été présenté par la directrice générale de l’organisme, Marie-Pier Thériault, qui a prononcé une allocution pour l’occasion tout comme la responsable de la MAHF et du volet hébergement, Audrey Ouellet, et l’intervenante sociale, Rebecca Martel ainsi que l’administrateur Paul William Warren. Des photos d’archives et des témoignages d’appréciation de la clientèle et des usagers ayant utilisé des services de l’organisme ainsi que d’anciens employés, qui ont été recueillis ces derniers mois, ont été dévoilés en exclusivité aux participants sur place dans une commémoration vidéo qui a été projetée durant le repas, composé de plateaux de fromages et de charcuteries, qui fut suivi d’un délicieux dessert. Ceux qui ont la dent sucrée ont également pu se servir au bar à bonbons qui était à leur disposition.

L’auteur-compositeur-interprète Émile Bilodeau, qui a terminé sa tournée post pandémique « Au bar des espoir » à Fermont dans le cadre d’une première apparition dans la ville nordique, a joyeusement interprété plusieurs de ses chansons pour clore l’activité au grand bonheur d’admirateurs emballés qui ont pu se trémousser au son de sa musique.

Mme Thériault est très satisfaite de la participation à cette cérémonie d’anniversaire et heureuse de l’appui témoigné par la communauté à la mission de la MAHF au cours des années et qui ne s’essouffle pas.

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Publié le 30 octobre, 2023, dans la publication : Numéro_18 Volume_41

  • 25e anniversaire
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Publié sur le site le 30 octobre 2023

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Transport ferroviaire

Investissements importants pour Transport Tshiuetin

par Éric Cyr

Source photo : Tshiuetin

Le corridor ferroviaire du nord-est du Québec et de l’ouest du Labrador qui relie Sept-Îles à Schefferville sera modernisé grâce à un investissement de 55 millions de dollars de Québec et d’Ottawa. Les gouvernements québécois et fédéral ont fait l’annonce conjointe de ce partenariat, le 8 juillet dernier. Cette voie ferrée, qui constitue un levier économique et un moyen de transport privilégié, est jugée essentielle pour les trois communautés situées dans la région scheffervilloise qui n’est pas connectée par un réseau routier.

La première compagnie de chemin de fer détenue et gérée par des membres des Premières Nations au pays, Transport ferroviaire Tshiuetin, qui transporte des passagers et approvisionne Schefferville en marchandises, pourra bénéficier d’un financement de la Banque de l’infrastructure du Canada dans le cadre de l’Initiative d’infrastructure pour les communautés autochtones, qui investira 50 millions de dollars dans la société sous forme de prêt à long terme.

Transports Canada, qui soutient Tshiuetin depuis sa création en 2005, a également renouvelé son engagement et augmentera ses subventions annuelles d’au moins 12 millions de dollars pour les dépenses d’exploitation et d’investissement par l’entremise de son Programme de contribution pour les services ferroviaires voyageurs.

Le gouvernement du Québec octroie pour sa part une aide financière de 5 millions de dollars sous forme de prêt remboursable par le biais de la Société du Plan Nord, qui a déjà fait un prêt de 1,9 million de dollars pour des travaux de réfection urgents, pour la rénovation du chemin de fer qui assure la liaison terrestre entre Sept-Îles, le Labrador, et la ville minière québécoise. Ce soutien financier permettra d’assurer la pérennité d’une entreprise et d’une infrastructure qui revêtent une importance stratégique pour faciliter l’accès au territoire nordique et pour la vitalité économique de la région de la Côte-Nord tout en améliorant leur efficacité.

Nouvelle gare et Internet

Ces montants destinés à consolider les activités du transporteur sur rails serviront notamment à la rénovation de la structure des voies ferrées, des gares et mini-gares existantes, des camps de travailleurs. Ils seront aussi utilisés pour faire l’acquisition de nouvelles locomotives plus performantes qui permettront aux convois de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre par une consommation réduite en carburant tout en étant plus confortables, rapides et sécuritaires. Les nouveaux trains seront de plus munis de technologies de communication permettant de transmettre directement des instructions au centre d’exploitation grâce à un dispositif de contrôle bonifié et ultimement d’un réseau Internet LTE accessible aux passagers. La construction d’une gare à Mani-utenam (Sept-Îles) et d’un tronçon qui relierait cette communauté innue au chemin de fer principal de 574 kilomètres, dont 217 kilomètres (134 milles) appartiennent à Tshiuetin, est aussi envisagée.

Accès au territoire

Le gouvernement du Québec s’est engagé à assurer un accès multiusager à la fosse du Labrador dans son Plan d’action nordique 2020-2023. Le chemin de fer Tshiuetin, qui appartient aux nations innues de Takuaikan Uashat Mak Mani-utenam (Sept-Îles), Matimekush-Lac John (Schefferville) et naskapie de Kawawachikamach (Schefferville), permet d’offrir des services essentiels de transport aux communautés et à l’industrie, que ce soit pour le transport de passagers, de marchandises ou de minerai de fer. Les citoyens de Fermont et du Labrador Ouest peuvent prendre ce train à la jonction du quai Emeril, située à 200 mètres au nord de l’autoroute Trans-Labrador (route 500), après avoir parcouru 50 kilomètres (45 minutes de trajet) en voiture à partir de Labrador City, mais doivent prévoir un système de navette pour s’y rendre ou pour en revenir.

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Publié le 23 août, 2021, dans la publication : Numéro_13 Volume 39

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Publié sur le site le 23 août 2021

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Organisme caritatif

Cancer Fermont : 15 ans déjà !

par Éric Cyr

Sur la photo : Denis Grenier et Caroline Boudreau

La pandémie n’aura pas réussi à freiner l’ardeur, l’élan de solidarité et la ténacité des bénévoles de l’organisme de bienfaisance Cancer Fermont qui ont discrètement et modestement célébré son 15e anniversaire, le 8 octobre dernier. L’objectif de la structure, qui assure un soutien moral et financier aux personnes atteintes du cancer localement, est de réussir à récolter annuellement assez d’argent pour combler les demandes grandissantes d’une clientèle malheureusement croissante.

Répondre à un besoin

L’aventure de Cancer Fermont a débuté le 8 octobre 2005. À l’époque, les précurseurs Denis Grenier et sa femme Marlène Rioux décident d’aider un ami atteint d’un cancer de la moelle osseuse en organisant une campagne de financement. Cette initiative des deux instigateurs de la démarche annonce la naissance de l’organisation de charité qui poursuit son essor à ce jour et qui devrait éventuellement atteindre le cap du million de dollars réparti aux personnes atteintes de cette maladie à Fermont grâce à des dons et à plusieurs activités de financement.

Solidarité exemplaire

L’équipe de Cancer Fermont, constituée exclusivement de bénévoles, remercie chaleureusement la population et tous ceux qui ont contribué à cette cause au cours des années, que ce soit les citoyens, les organismes et associations ou les entreprises. Le président fondateur, Denis Grenier, rappelle que la générosité de la communauté contribue dans une large mesure à alléger les souffrances des personnes combattant le cancer. Celui-ci souhaite souligner l’apport de la collectivité et le travail exemplaire, bienveillant et désintéressé de tous ceux qui se sont investis dans cette mission grâce à une contribution financière ou en y consacrant du temps et de l’énergie. C’est l’agencement de tous ces facteurs qui ont grandement favorisé cette belle réussite. M. Grenier tient aussi à saluer particulièrement le courage de ceux qui luttent avec énergie et détermination contre cette maladie.

Concept exclusif

Bien que cette initiative locale, qui ne reçoit aucune subvention gouvernementale, puisse éventuellement être reproduite ailleurs, cette action est actuellement unique en son genre au pays puisque les dons ne servent pas à financer la recherche ou de l’équipement comme c’est généralement le cas. Ils sont plutôt distribués aux malades ainsi qu’à leurs proches afin de les aider à surmonter cette épreuve et contribuer à dissiper le stress occasionné par le cancer, mais aussi par la complexité du système de santé et des régimes d’assurances.

Consécration nationale

Le caractère singulier de Cancer Fermont a été remarqué par le gouverneur général du Canada lors de son passage à Fermont en 2014 alors que le moteur principal de l’organisme, Denis Grenier, a reçu le Prix du gouverneur général pour l’entraide. Cancer Fermont a également obtenu une reconnaissance légitime en recevant une prestigieuse distinction, la médaille de l’Assemblée nationale, à l’hôtel du Parlement à Québec en mai 2017 où la députée de Duplessis, Lorraine Richard, lui a rendu hommage devant ses collègues-politiciens. L’organisme a de plus été honoré sur la colline du Parlement à Ottawa par la députée de Manicouagan, Marilène Gill, en mai 2018, pour sa grande contribution communautaire et sociale dans sa collectivité grâce à sa mission et elle a remis à son président, en mai 2019, la médaille de la députée. Elle a aussi réitéré ses éloges, le 21 octobre dernier, en soulignant le 15e anniversaire. La vocation de l’organisation auprès des personnes atteintes du cancer et de leurs proches dans la municipalité fermontoise s’avère être un exemple unique.

Aide substantielle

Cancer Fermont sait faire preuve de flexibilité en s’adaptant aux besoins spécifiques des victimes de cette maladie, ce qui est fort apprécié des bénéficiaires et de leur entourage. L’ensemble dispose de plusieurs formules qui sont malléables et s’adaptent à la demande. Depuis sa fondation, l’organisme sans but lucratif (OSBL) a remis plus de 650 000 $ aux malades fermontois et à leurs proches.

« Il est essentiel que les dons se poursuivent pour que nous puissions venir en aide à ceux qui en ont besoin, mais aussi à ceux qui en auront malheureusement besoin un jour ou l’autre », explique Denis Grenier qui souligne que la collecte de fonds se poursuit tout au long de l’année.

Vous pouvez rejoindre ce dernier sur son téléphone mobile au 709 280-7557 pour faire preuve de générosité ou pour demander l’aide de Cancer Fermont.

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Publié le 2 novembre, 2020, dans la publication : Numéro_18 Volume 38

  • Aide aux personnes atteintes du cancer
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Publié sur le site le 2 novembre 2020

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Les fly-in/fly-out

Étude sur les impacts

par Geneviève Beauchemin

Source photo : Jocelyn Blanchette

Il y a un peu plus de deux ans, j’ai eu la chance de passer deux semaines à Fermont afin d’étudier l’impact du phénomène du fly-in/fly-out (FIFO) sur la communauté. En tant qu’étudiante universitaire à la maîtrise, mon intérêt se porte vers les communautés du Nord. Par cette recherche, je tentais de mieux comprendre comment le FIFO affecte la communauté et quels en étaient les impacts sur le tissu social de cette municipalité.

Le FIFO est peu étudié au Québec et les impacts à long terme sur les communautés minières sont un angle mort important. Notre méthodologie s’appuie sur des travaux australiens où les chercheurs ont documenté une série d’impacts sociaux associés au FIFO. L’objectif de départ était donc de comparer les caractéristiques sociales recensées en Australie avec celles réellement vécues à Fermont.

Vous avez été plus de 375 personnes à compléter le questionnaire en ligne et une vingtaine de personnes à répondre à mes questions en entrevue. Cette participation démontre l’importance de ce sujet pour votre communauté et m’a permis de constater la grande générosité des gens qui m’ont parlé.

Le FIFO est un sujet très émotif à Fermont. Pour ou contre le FIFO, cette question divise la communauté et entraîne des tensions appréciables. L’enquête démontre que ce n’est pas la présence des FIFO qui désorganise actuellement la vie communautaire fermontoise, mais plutôt la perte de sens de la communauté. En fait, depuis la fin des travaux de construction et d’agrandissement (2008-2012) où la présence des travailleurs était associée à un sentiment d’envahissement et à des comportements souvent inappropriés, les résidents et les travailleurs migrants cohabitent relativement pacifiquement. Certains impacts sont encore présents malgré tout, notamment en ce qui concerne la pression sur le marché immobilier et la disponibilité des services de santé.

Cependant, l’impact le plus marqué se situe plutôt dans le changement de comportement des citoyens locaux face à l’ouverture des postes FIFO. En effet, plusieurs travailleurs résidents y voient une opportunité de quitter Fermont tout en conservant leur emploi, parfois même au prix de leur ancienneté.

Pour les Fermontois, la peur associée à la perte de la communauté côtoie le désir de quitter Fermont. Une même personne peut simultanément être fière d’être fermontoise et postuler pour un poste FIFO pour préparer sa retraite ou se rapprocher de sa famille. Pour certains, le FIFO est l’issue inespérée, pour d’autres, une chance. En fait, la vie dans le Nord exige beaucoup de ses résidents en matière de sacrifices et d’adaptations. Le Nord se conjugue parfois difficilement avec les désirs de la vie moderne.

En conclusion, mon étude aura au moins permis de voir que le FIFO représente un défi important pour le maintien d’une communauté dynamique à Fermont. L’attachement à cette communauté, confirmé par les témoignages de plusieurs résidents, permet d’espérer qu’on pourra trouver des moyens pour relever ce défi et préserver ce milieu de vie. Ce constat milite pour une réflexion commune sur le développement de votre région et pourquoi pas, sur l’occupation du territoire québécois.

NDLR * le fly-in/fly-out aussi appelé navettage aérien est un mode de transport aéroporté, généralement par vols nolisés, destiné à déplacer des travailleurs vers leur lieu de travail et par la suite une fois leurs tâches complétées à les réacheminer à leur point d’origine.

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Publié le 22 juin, 2020, dans la publication : Numéro_12 Volume 38

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Publié sur le site le 18 juin 2020

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2e édition du relais pour la vie

La communauté amasse 30 000 dollars de dons

par Guillaume Rosier

Dans la nuit du 18 au 19 juin, à la piste d’athlétisme, s’est déroulée la deuxième édition fermontoise du Relais pour la vie qui permet d’amasser des fonds pour la Société canadienne du cancer. La communauté a de nouveau fait preuve d’un bel élan de solidarité.

Peu avant que le Relais pour la vie ne démarre, une pluie violente fait craindre le pire. Heureusement, elle s’arrête vite et le temps sera par la suite relativement clément.

Lucie Gaudet, membre du comité organisateur, lance l’évènement en prononçant le discours d’ouverture :

« Le Relais pour la vie est une belle occasion de se réunir pour amasser de précieux dons qui serviront pour la recherche. Célébrons le courage, l’espoir et la victoire. »

Après plusieurs témoignages, les 125 membres des 11 équipes participantes s’échauffent sous la direction dynamique d’Annie Desrosiers. Ils vont bientôt s’élancer sur la piste pour une marche de solidarité qui durera toute la nuit, pour symboliser que le cancer lui, ne dort jamais.

Vers 19 h, les « porteurs d’espoir », survivants ou combattants du cancer identifiables à leur chandail jaune, entament la marche sous les applaudissements nourris de la foule. L’émotion est vive, que ce soit pour les proches, pour ceux qui ont récemment perdu quelqu’un ou pour ceux qui connaissent quelqu’un luttant actuellement contre la maladie. Les 11 équipes embarquent sur la piste à la suite des « porteurs d’espoir », dans une belle communion.

« Ça a vraiment été une belle nuit », raconte Marie-Nathalie Lapointe, capitaine de l’équipe Judo Fermont et qui a vaincu la maladie voilà quelques années.

« Le Relais pour la vie contribue à faire reculer la maladie. C’est important pour les générations futures, car ce que nous faisons maintenant les concerne directement. »

Tout au long de la nuit, la capitaine a motivé les membres de son équipe. « Même si l’on ressent parfois de la faiblesse ou un peu de souffrance durant les 12 heures de marche, ce n’est rien comparé à ce que peuvent vivre les personnes atteintes du cancer.

« Il faut continuer d’avancer, car comme le combat que l’on mène contre le cancer, il ne faut jamais renoncer, ne jamais perdre espoir », explique-t-elle.

« L’an dernier, j’ai été diagnostiqué d’un cancer. J’ai été opéré et j’ai réussi à passer au travers sans chimio, sans radio et sans traitement autre que le traitement après l’opération. J’arrive de Sept-Îles où j’ai appris que toute trace de mon cancer avait disparu. J’aime la vie. Faites attention à vous, faites des examens le plus tôt possible. Le cancer peut être combattu. Le cancer peut être battu. » Raynald Lapierre, porteur d’espoir, lors de la cérémonie d’ouverture du 2e Relais pour la vie à Fermont.

Sur le bord de la piste d’athlétisme, les personnes ne marchant pas se rassemblent autour du feu, discutent, sympathisent ou réconfortent quelqu’un ayant récemment perdu un proche. Karl Gagné Côté anime le Relais au microphone, soutenant les marcheurs par ses encouragements.

Le lever du soleil donne un regain d’énergie aux équipes. Finalement, lorsque l’évènement se termine, un montant total de près de 30 000 dollars a été amassé par les équipes et les commanditaires. Il s’agit d’un montant substantiel, surtout lorsque l’on tient compte du contexte économique plutôt morose.

« Il a fallu mettre plus d’eau au moulin par rapport à l’année dernière. Vers la fin on ne savait pas trop si on allait y arriver, mais finalement nos efforts ont été payants », indique Monique Cassista, présidente du comité organisateur, qui espère que l’évènement pourra se poursuivre d’année en année.

Mme Cassista tient à remercier les participants, les commanditaires ainsi que les personnes suivantes du comité organisateur : Guylaine Langlois et Diane Horth (finances et logistique évènement); Frédéric Turbide (logistique terrain); Caroline Turbide (logistique évènement); Louise Savard et Caroline Frappier (coordination des équipes); Nancy Emond (animation); Annie Desrosiers (entrainement); Lucie Gaudet (cérémonie des vainqueurs); Karol-Ann Bérubé (cérémonie des luminaires).

Les équipes

Chaque équipe participante a réuni des dons afin de lutter contre le cancer.

  • Les espoirs du Nord
  • Les débrouillards
  • Les relayeurs de la nuit
  • Judo Fermont!
  • Les jonquilles de l’espoir
  • Les joyeuses voisines
  • Les tournesols
  • FER MON efforT!
  • Effort +
  • Caserne 12
  • Les Hang-Overs

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Publié le 27 juin, 2016, dans la publication : Numéro 12 Volume 34

  • campagne financement
  • Cancer Fermont
  • communauté
  • dons
  • Relais pour la vie

Publié sur le site le 18 août 2016

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