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    Historique et évolution

    Les 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes

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    Une 27 août, 2024

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    Attentat dans une mosquée de Québec

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Solidarité

Les 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes

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Cancer Fermont : 15 ans déjà !

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Attentat dans une mosquée de Québec

Les citoyens de la région solidaires des victimes

Historique et évolution

Les 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes

par Éric Cyr

Légende : Sur la photo, des participants lors du départ de la marche contre les féminicides incluant une délégation de la Maison des jeunes Alpha solidaire de cette cause.

« Les 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes » se veut une campagne planétaire visant à mobiliser et à sensibiliser le public contre toutes les formes de violence sexiste. Cet événement annuel, qui a lieu entre le 25 novembre (Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes) et le 6 décembre (Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes au Québec et au Canada), est l’un des piliers du mouvement mondial pour les droits des femmes.

Origines

Cette initiative a été lancée en 1991 par le Centre pour le leadership mondial des femmes (Center for Women’s Global Leadership), une organisation basée aux États-Unis. Elle s’inscrit dans un contexte où la reconnaissance universelle des violences faites aux femmes comme violation des droits de la personne restait limitée. Les organisateurs souhaitaient établir un lien explicite entre les luttes pour les droits des femmes et les droits de la personne. Le choix des dates est symbolique. Le 25 novembre, proclamé en 1981 par des militantes latino-américaines pour honorer les sœurs Mirabal assassinées en République dominicaine, marque le début de la campagne. Le 6 décembre fait référence au massacre de l’École polytechnique de Montréal en 1989, où 14 femmes ont été tuées par un homme revendiquant une haine explicite envers les féministes.

Objectifs

La campagne a pour objectif de sensibiliser les citoyens, les gouvernements et les organisations à l’ampleur des violences basées sur le genre. Elle vise à promouvoir des mesures concrètes pour éradiquer ces brutalités, qu’il s’agisse de lois plus strictes ou de services de soutien accessible. Au fil des ans, des thèmes particuliers ont été abordés, comme la violence conjugale, le harcèlement sexuel, les violences en ligne et celles en période de conflit. Ces sujets permettent d’approfondir la compréhension des différentes formes de violence et de mettre en lumière les inégalités sous-jacentes qui en découlent.

Évolution

Depuis ses débuts, cette croisade a connu une expansion et une résonance importantes. Elle est aujourd’hui observée dans plus de 187 pays et rassemble des millions de participants, allant des militants de terrain aux responsables politiques. Chaque année, des événements commémoratifs, des vigiles et des initiatives éducatives sont organisés pour rappeler les défis persistants et afin de rendre hommage aux victimes de violence. Le rôle des médias sociaux a également transformé la portée de cette démarche, permettant aux organisations et aux individus de partager des histoires, des ressources et des statistiques, tout en dénonçant les comportements abusifs.

Impact

Bien que cette manifestation ait contribué à une meilleure sensibilisation à l’échelle internationale, des défis demeurent. Les violences faites aux femmes restent omniprésentes, touchant une femme sur trois dans le monde au cours de sa vie, selon l’Organisation des Nations Unies (ONU). Des résistances socioculturelles, des politiques inefficaces et un manque de ressources freinent souvent les progrès. On note cependant des avancées notables. Par exemple, de nombreux pays ont renforcé leur législation contre les violences domestiques et instauré des mesures de sensibilisation permanentes. Des mouvements comme #MeToo et Ni una menos se sont également inscrits dans cet élan mondial de lutte contre la violence sexiste. Cette action est cruciale dans la lutte pour l’égalité et la justice et incarne un appel à l’action collective, à la solidarité et à la transformation des mentalités. En poursuivant cet engagement, les sociétés peuvent espérer construire un monde où les femmes vivent sans peur ni oppression.

MAHF
Les 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes

La Maison d’aide et d’hébergement de Fermont (MAHF) a offert, comme elle en a l’habitude, une programmation gratuite variée dans le cadre de la campagne annuelle 12 jours contre la violence faite aux femmes qui comprenait plusieurs événements de sensibilisation pour les citoyens, du 26 novembre au 6 décembre 2024.

Les activités proposées incluaient le vernissage d’une exposition d’artistes locales qui se sont inspirées de ce sujet qui était agrémenté de bouchées et d’un coquetel à la salle Aurora, le 26 novembre, le traditionnel « dîner en blanc » dans les locaux de la MAHF au 4, rue Holway, le 27 novembre, la projection du film Jamais plus (It Ends With Us), une adaptation cinématographique du roman éponyme de Colleen Hoover qui traite du courage d’une femme qui réussit à surmonter ses traumatismes d’enfance et à sortir du cercle vicieux de la violence conjugale, à l’auditorium Alain-Frappier, le 29 novembre. Une marche commémorative à la mémoire des victimes de féminicides dont le point de départ était le stationnement de l’aréna Daniel-Demers a également été organisée, le 1er décembre, suivie d’un déjeuner à la loge des Moose pour les participants. Un dîner accompagné d’un jeu-questionnaire (quizz) sur la thématique de la violence faite aux femmes et une distribution de prix, a été offert aux élèves de la polyvalente Horizon-Blanc, le 4 décembre. De plus, un kiosque d’information a été installé dans le centre commercial du mur-écran, le 6 décembre. Les organisatrices de la MAHF sont très satisfaites de l’intérêt suscité au sein de la population par cette démarche de sensibilisation et du taux de participation aux diverses activités.

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Publié le 17 décembre, 2024, dans la publication : Numéro_21 Volume_42

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Publié sur le site le 17 décembre 2024

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Feux de forêt

Du jamais vu dans la région

par Éric Cyr et Océane Bossé

Source : Leona Rockwood

Des incendies de forêt d’une ampleur sans précédent ont fait rage au Labrador et sur la Côte-Nord du Québec durant la saison estivale. Au Labrador, près du tiers de la population a été déplacé dans le cadre de deux évacuations orchestrées en moins d’un mois par les autorités de Terre-Neuve-et-Labrador. L’évacuation de Labrador City se veut la plus importante à ce jour dans cette province. La Côte-Nord, incluant la MRC de Caniapiscau au Québec, a aussi été aux prises avec des feux hors de contrôle disséminés un peu partout sur le territoire.

Ces nombreux brasiers, dont certains se sont rapprochés de façon inquiétante de plusieurs localités, ont nécessité des évacuations préventives de citoyens qui ont dû rapidement quitter les lieux où ils demeurent notamment dans certains secteurs de Port-Cartier sur la Côte-Nord et pour la totalité des résidents de deux des plus importantes agglomérations urbaines du Labrador, Churchill Falls, où les flammes menaçaient également l’importante centrale hydroélectrique qui fournit 15 % de toute l’énergie du Québec et 25 % de celle de Terre-Neuve-et-Labrador, ainsi que ceux de la ville minière de Labrador City. D’autres municipalités étaient en état d’alerte, comme Sept-Îles sur la Côte-Nord et Wabush au Labrador, ou de préalerte comme Fermont.

Fortement sollicités, les pompiers forestiers qui étaient sur un pied d’alerte constant ont combattu d’arrache-pied et sans relâche les incendies majeurs dispersés à plusieurs endroits et qui se montraient particulièrement agressifs à l’aide d’avions-citernes (bombardiers d’eau) et d’hélicoptères. Les manœuvres se sont effectuées de concert avec des collègues de plusieurs provinces (Québec, Terre-Neuve-et-Labrador, Nouveau-Brunswick, Ontario).

Le Labrador et la MRC de Caniapiscau ont été durement touchés par ces foyers d’incendie destructeurs alimentés par la sécheresse et propulsés par de forts vents qui ont occasionné à quelques reprises des fermetures de portions de la Trans-Québec-Labrador (routes 389 et 500), le seul lien routier de la région. Les flammes ont de plus ravagé plusieurs hectares de forêt. Un nombre important de citoyens a été évacué, allant de quelques centaines à Port-Cartier, à 750 à Churchill Falls et jusqu’à 9600 à Labrador City soit environ 10 350 personnes pour le Labrador, ce qui représente environ le tiers de sa population.

Les habitants du Labrador qui ont été évacués se sont, pour la très vaste majorité, réfugiés à Happy Valley-Goose Bay. Durant la première vague en partance de Churchill Falls, le 19 juin, on pouvait constater un défilé de véhicules se dirigeant vers cette ville qui abrite une base militaire le long de la Trans-Labrador (route 500). Lors du second épisode, le 12 juillet, alors que les gens forcés de fuir s’orientaient dans la même direction à partir de Labrador City, on pouvait apercevoir un interminable cortège dans lequel des automobiles, qui se suivaient à la queue leu leu, se rendaient plus à l’est. Constituant un véritable défi logistique, ces deux déplacements encadrés par les autorités et les forces de l’ordre dont le second a nécessité l’évacuation de personnes âgées, à mobilité réduite et de patients de l’hôpital, ont reçu l’appui sur le terrain de l’Armée du Salut et de la Croix-Rouge, qui ont participé aux efforts d’hébergement et de ravitaillement de ceux ayant dû abandonner en vitesse leur domicile. La Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) a coordonné avec l’aide de la clinique vétérinaire locale la prise en charge des très nombreux animaux de compagnie qui ont suivi leurs maîtres. La population des localités avoisinantes a fait preuve de générosité et a témoigné sa solidarité en offrant de l’aide et du soutien aux victimes, en particulier celle de Happy Valley-Goose Bay qui a été fortement sollicitée à deux reprises, mais aussi celles de Churchill Falls et de Wabush, où quelques résidents de Labrador City se sont rendus, et de Fermont, où quelques autres ont temporairement trouvé refuge dans leurs roulottes au camping de l’endroit. Malgré l’envergure des incendies forestiers, le pire a heureusement pu être évité.

Par Éric Cyr, journaliste

Une évacuation qui tisse des liens

Les citoyens de la ville de Labrador City au Labrador ont été évacués, le 12 juillet 2024, à cause des feux de forêt situés à proximité de la municipalité nordique. Ceux-ci étaient invités à se diriger vers Churchill Falls puis à Happy Valley-Goose Bay pour y séjourner durant une période indéterminée.

Tout comme ses concitoyens, une résidente de Labrador City, Lise Boucher, a reçu un avertissement en fin d’après-midi lui indiquant qu’elle devait quitter son domicile le plus rapidement possible. Plusieurs questions surgissent alors dans son esprit. Que devons-nous apporter dans nos valises ? Quelle sera la durée de cette évacuation ? L’inquiétude s’installe. Mais elle ne sera pas seule puisque son ami, Célian Lézer, un jeune homme d’origine française qui travaille à l’Association francophone du Labrador, et sa chatte Rosalie l’accompagnent, elle et son petit chien Buddy, dans sa voiture.

Par chance, le plein d’essence de l’auto avait été fait la veille. Les compagnons d’infortune ont ainsi pu commencer leur périple imprévu vers la ville de Churchill Falls sans devoir attendre un long moment pour s’approvisionner en carburant. Selon madame Boucher, la circulation était très lente et la patience était de mise. Un trajet d’une durée habituelle de 2 h 30 vers Churchill Falls s’est prolongé en une escapade de plus de six heures puisque tous les habitants de Labrador City se dirigeaient simultanément dans la même direction en empruntant l’autoroute Trans-Labrador, la route 500, vers l’Est. Madame Boucher était soulagée que le jeune homme qu’elle considère comme son « ange gardien » s’assoie du côté conducteur. Les deux aventuriers improvisés conservent une attitude positive par rapport à la situation d’urgence et ne se laissent pas abattre. Ce ne fut que vers 2 h du matin qu’ils arrivèrent à Churchill Falls où ils furent accueillis dans une ambiance très chaleureuse. Des gens attendaient les personnes évacuées qui étaient exténuées avec de la nourriture à volonté, d’énormes matelas, des toilettes et des douches.

Le lendemain matin vers 9 h, après avoir mis deux heures à franchir les 750 mètres les séparant de la station d’essence, se sentant maintenant reposés et soulagés, les deux complices repartent sur la route en direction de Happy Valley-Goose Bay après avoir attendu un certain moment pour faire le plein. La circulation serait désormais fluide pour les trois prochaines heures. Lors de leur arrivée à destination, la Croix-Rouge canadienne ainsi que plusieurs équipes s’affairent à l’aréna local afin d’accueillir les voyageurs. Des services de la Société de prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) sont accessibles pour accommoder les maîtres d’animaux de compagnie ayant oublié d’apporter certaines choses (cages, nourriture, litière, etc.). Lise Boucher affirme que les familles d’accueil qui se sont offertes pour héberger gratuitement les animaux étaient extraordinairement bienveillantes. Certains résidents de Labrador City (environ 750) étaient logés dans des chambres sur la base militaire qui étaient situées dans plusieurs bâtisses des Forces armées canadiennes dotées de lits, de bureaux et de salles de bain communes et une cafétéria se trouvait à quelques minutes de marche. D’autres s’accommodent de lits de camps ou de matelas posés au sol installés dans des édifices municipaux alors que certaines personnes dormaient dans des chambres du collège communautaire de l’endroit. Une friperie locale ainsi que celle de Labrador City offraient gratuitement des vêtements. Une cafétéria proposait des déjeuners, des dîners et des soupers aux personnes évacuées en plus d’un camion de cuisine de rue de l’Armée du Salut qui fournissait des repas.

Madame Boucher confie que la cordialité et la solidarité des gens sur place étaient exemplaires et incroyables. Les gens évacués discutaient entre eux et partageaient au sujet de leurs expériences hors du commun vécues à la suite de leur évacuation et de leur déplacement inattendu. La générosité et l’entraide étaient au rendez-vous. Lise Boucher et son jeune camarade ont finalement retrouvé leurs demeures respectives à Labrador City, le 23 juillet dernier. Demeurant dans cette ville depuis 1967, Mme Boucher explique qu’une telle aventure ne lui était jamais arrivée auparavant et que cette expérience humaine fut très enrichissante.

Par Océane Bossé, journaliste étudiante

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Publié le 27 août, 2024, dans la publication : Numéro_13 Volume_42

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Publié sur le site le 27 août 2024

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Cancer Fermont

Un jalon important se dessine

par Éric Cyr

Sur la photo, la ministre caquiste, Kateri Champagne Jourdain, attentive aux propos du président de Cancer Fermont, Denis Grenier, lors d’une discussion au Centre de santé de Fermont. Source photo : Kathleen Dubé

Le président fondateur de Cancer Fermont, Denis Grenier, a discuté avec des élues représentant les citoyens de la région aux gouvernements fédéral et provincial dans le cadre de deux rencontres officielles qui se sont tenues à Fermont lors de leur récent déplacement qui coïncidait avec une importante activité de financement de l’organisme de charité.

La première rencontre, celle avec la députée fédérale de Manicouagan, Marilène Gill, a eu lieu à la mezzanine de l’hôtel Fermont, le 15 avril 2023, et le lendemain, le 16 avril, une seconde réunion se déroulait au centre de santé local avec la ministre québécoise de l’Emploi, ministre responsable de la Côte-Nord, et députée de Duplessis, Kateri Champagne Jourdain.

Vers une prolifération du concept

Le but de la démarche était de présenter la mission, la vision, et les objectifs de l’organisme caritatif qui célèbrera son 19e anniversaire cette année et d’expliquer aux représentants politiques les visées de l’œuvre de bienfaisance qui souhaite tendre la main à des bénévoles d’autres communautés afin de les aider à reproduire son modèle ailleurs au Québec et au Canada. M. Grenier est très heureux d’avoir eu l’occasion d’exposer la formule à succès de Cancer Fermont et espère que cet exemple pourra se multiplier dans d’autres localités. « Ces conversations ont été fructueuses et devraient éventuellement aboutir sur de nouvelles rencontres avec des personnalités publiques à Ottawa et à Québec. »

Des échanges prolifiques

À la suite des discussions avec la députée Marilène Gill du Bloc québécois, une ambassadrice de Cancer Fermont, celle-ci a suggéré qu’une rencontre pourrait être organisée entre M. Grenier et la sénatrice d’origine nord-côtière Michèle Audette, que ce dernier a déjà eu l’occasion de côtoyer lors de son passage à Fermont avant sa nomination au sénat, afin d’explorer les possibilités d’expansion de cette mission ailleurs au pays comme ce fut récemment le cas pour Cancer Labrador Ouest.

Durant le dialogue entre M. Grenier (qui était accompagné de l’infirmière pivot Angèle Kenny) et la ministre de la Coalition avenir Québec (CAQ), Kateri Champagne Jourdain, il a été question d’implanter d’autres organisations similaires inspirées du modèle de Cancer Fermont sur la Côte-Nord pour éventuellement atteindre également le reste du Québec. Une rencontre avec le premier ministre québécois, François Legault, pourrait être envisagée afin de lui présenter les aspirations et les idéaux de l’organisme philanthropique qui espère voir des reproductions ailleurs.

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Publié le 8 mai, 2023, dans la publication : numéro_09 Volume_41

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Publié sur le site le 8 mai 2023

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Cancer Fermont

Retour en force de la soirée-bénéfice

par Éric Cyr

De gauche à droite sur la photo, Marie-Manon Gauthier de Pascan, le PDG d’ArcelorMittal Exploitation minière Canada, Mapi Mobwano, la ministre Kateri Champagne Jourdain, le président de Cancer Fermont Denis Grenier, la députée de Manicouagan Marilène Gill, le PDG de Minerai de fer Québec David Cataford, l’élu innu Kenny Régis et la représentante de Tacora Resources Melissa Reid. Source photo : Kathleen Dubé

Après trois années de report à cause de la pandémie, la très attendue troisième édition du souper de crabe au profit de l’organisme Cancer Fermont s’est tenue à la salle Aurora (anciennement centre multifonctionnel) à Fermont, le 15 avril 2023. L’événement de financement, qui a attiré des gens de tous les horizons, fut un véritable succès et a permis d’amasser près de 140 000 dollars pour les personnes atteintes du cancer localement. Véritable tour de force, cette manifestation altruiste a regroupé des représentants des trois des plus importantes minières de la région, du jamais vu. Le rassemblement culinaire festif organisé par les policiers de la Sûreté du Québec, qui assuraient le service, a réuni plus de 250 convives ravis de prendre part à ce repas pour une bonne cause.

Solidarité exemplaire

En plus des agents de police, dont Kerry Aubé qui s’est investi depuis les débuts, des bénévoles ont mis la main à la pâte afin d’assurer un service impeccable et la réussite de ce grand élan philanthropique dont les retombées contribueront à aider financièrement des Fermontois qui luttent courageusement contre le cancer en répondant de façon flexible à leurs divers besoins. En effet, le concept innovateur de Cancer Fermont, qui a fait ses preuves au cours des 18 dernières années, a interpellé plusieurs citoyens, organismes et entreprises de la région et même de l’extérieur qui ont généreusement contribué à la concrétisation de ce franc succès. Véritable ralliement populaire, cette mobilisation caritative et gustative animée par Karl Gagné Côté de la radio CFMF 103,1 a connu un engouement indéniable au sein de la communauté locale et au-delà.

Rayonnement élargi

Le président de Cancer Fermont, Denis Grenier, visiblement ému du retentissement de l’organisme de bienfaisance qu’il a contribué à créer et de l’appui indéfectible de la population pour sa mission, s’est d’abord adressé avec ferveur et passion à l’auditoire réceptif à son allocution. En plus des présidents directeurs généraux d’ArcelorMittal Exploitation minière Canada, Mapi Mobwano et de Champion Iron/Minerai de fer Québec, David Cataford, qui se sont amicalement taquinés lors de leurs discours respectifs, des représentants d’entreprises, notamment Melissa Reid de la minière Tacora Resources, étaient sur place. Des personnalités politiques se sont également déplacées pour l’occasion et ont tenu à témoigner leur appui à l’organisme de charité. La députée de Manicouagan, Marilène Gill, du Bloc québécois, la ministre de l’Emploi, ministre responsable de la Côte-Nord et députée de Duplessis, Kateri Champagne Jourdain, l’élu politique innu de Uashat mak Mani-utenam (Sept-Îles), Kenny Régis, ont aussi prononcé quelques mots de circonstance tout comme la déléguée du transporteur aérien Pascan, Marie-Manon Gauthier. Le maire de Wabush au Labrador, Ron Barron, qui a salué la foule a été chaudement applaudi. Cette brochette de dignitaires témoigne du dynamisme et de la vitalité de Cancer Fermont dont le concept a récemment dépassé la frontière. Une délégation de Cancer Labrador Ouest, inspiré directement du modèle fermontois, était aussi présente. Des tirages de prix intéressants offerts par des donateurs ont été effectués durant la soirée. La Maison des jeunes Alpha a été sollicitée par Cancer Fermont pour donner un coup de main au vestiaire, au service aux tables et à la vaisselle, ce qui lui a permis de recueillir une somme d’argent pour financer son voyage à New York. Après le copieux repas, les musiciens Julie Fournier et Yvon Durette ont réchauffé la foule en l’incitant à danser. Un service de raccompagnement a été offert dans un véhicule de la compagnie East to West par le bénévole David Tremblay.

Considérant le nouvel engouement pour l’activité de collecte de fonds, les organisateurs envisagent déjà de renouveler l’expérience l’an prochain dans le cadre d’une quatrième édition. Selon M. Grenier : « Ça a été un succès retentissant et je tiens à remercier du fond du cœur les organisateurs et les bénévoles qui sont trop nombreux pour tous les énumérer. Je ne me pardonnerais cependant pas de passer sous silence le travail de ma conjointe Marlène Rioux et de mon adjointe Caroline Boudreau, qui s’investissent pour cette cause depuis de nombreuses années. En espérant que la mission de Cancer Fermont pourra éventuellement s’étendre ailleurs au Québec en inspirant d’autres localités à instaurer un tel organisme. »

Voir photos en page 20 dans la version papier et numérique du journal TDN Volume 41_No 8_ 24 avril 2023

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Publié le 24 avril, 2023, dans la publication : Numéro_08 Volume_41

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Publié sur le site le 24 avril 2023

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Dons appréciables pour une bonne cause

Fermont Volleyball et une citoyenne à la rescousse…

par Éric Cyr

Fermont Volleyball a organisé une vente de billets moitié-moitié préalablement à l’organisation d’un tournoi de volleyball, le 17 décembre dernier, pour venir en aide à la fille de Patrick Côté et de Stéphanie Chassé, la petite Emma Côté, 8 ans, atteinte d’une maladie rare, afin de les aider à alléger le fardeau financier lié à cette situation difficile et aux nombreux déplacements et l’hébergement à l’extérieur de la région qui s’y rattachent.

L’enfant, qui est suivie par des spécialistes depuis l’âge de 14 mois, a d’abord reçu de nombreux traitements exploratoires avant de finalement découvrir la cause de ses problèmes de santé permettant d’établir un bon diagnostic médical. Emma Côté est atteinte d’une maladie rare causée par la mutation d’un gène qui crée des anticorps en trop grande quantité, ce qui affecte ses reins et lui occasionne une insuffisance rénale aiguë. Afin de remédier à cette complication, il faudra éliminer ce gène défectueux de son système immunitaire, ce qui nécessitera une greffe de moelle osseuse. Avant de subir cette intervention chirurgicale délicate, elle devra être hospitalisée et subir plusieurs traitements chaque semaine au Centre hospitalier de l’Université Laval (CHUL) à Québec afin de préparer ses reins à l’opération qui se fera au Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine à Montréal.

Bonté et générosité

L’aide apportée par cette initiative, qui aura permis d’amasser un montant de 3 500 $, qui a été remis aux parents, ainsi que par un financement participatif organisé en novembre dernier par Karine Charron sur la plateforme GoFundMe, qui a recueilli 211 dons totalisant une cagnotte de 12 495 $, permettra de réduire le stress financier de la famille d’Emma Côté qui a deux sœurs cadettes, Romy et Élie, et dont les parents ne peuvent travailler pour l’instant afin de demeurer auprès de leurs trois enfants, et de soutenir en particulier la courageuse aînée, durant ces moments difficiles. Les parents ont grandement été touchés par ces gestes de solidarité et d’altruisme de la communauté fermontoise et remercient les personnes qui ont œuvré à les soutenir durant cette épreuve ainsi que les commanditaires et entreprises qui ont généreusement contribué.

« Je veux vous remercier de tout cœur pour ces attentions qui nous aident à traverser cette crise et qui nous permettent de passer un peu plus de temps en famille. Nous avons hâte de recevoir de bonnes nouvelles et d’être de retour à la maison afin de tourner la page », confie avec émotion Mme Chassé.

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Publié le 16 janvier, 2023, dans la publication : Numéro_01 Volume_41

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Publié sur le site le 16 janvier 2023

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Organisme caritatif

Cancer Fermont : 15 ans déjà !

par Éric Cyr

Sur la photo : Denis Grenier et Caroline Boudreau

La pandémie n’aura pas réussi à freiner l’ardeur, l’élan de solidarité et la ténacité des bénévoles de l’organisme de bienfaisance Cancer Fermont qui ont discrètement et modestement célébré son 15e anniversaire, le 8 octobre dernier. L’objectif de la structure, qui assure un soutien moral et financier aux personnes atteintes du cancer localement, est de réussir à récolter annuellement assez d’argent pour combler les demandes grandissantes d’une clientèle malheureusement croissante.

Répondre à un besoin

L’aventure de Cancer Fermont a débuté le 8 octobre 2005. À l’époque, les précurseurs Denis Grenier et sa femme Marlène Rioux décident d’aider un ami atteint d’un cancer de la moelle osseuse en organisant une campagne de financement. Cette initiative des deux instigateurs de la démarche annonce la naissance de l’organisation de charité qui poursuit son essor à ce jour et qui devrait éventuellement atteindre le cap du million de dollars réparti aux personnes atteintes de cette maladie à Fermont grâce à des dons et à plusieurs activités de financement.

Solidarité exemplaire

L’équipe de Cancer Fermont, constituée exclusivement de bénévoles, remercie chaleureusement la population et tous ceux qui ont contribué à cette cause au cours des années, que ce soit les citoyens, les organismes et associations ou les entreprises. Le président fondateur, Denis Grenier, rappelle que la générosité de la communauté contribue dans une large mesure à alléger les souffrances des personnes combattant le cancer. Celui-ci souhaite souligner l’apport de la collectivité et le travail exemplaire, bienveillant et désintéressé de tous ceux qui se sont investis dans cette mission grâce à une contribution financière ou en y consacrant du temps et de l’énergie. C’est l’agencement de tous ces facteurs qui ont grandement favorisé cette belle réussite. M. Grenier tient aussi à saluer particulièrement le courage de ceux qui luttent avec énergie et détermination contre cette maladie.

Concept exclusif

Bien que cette initiative locale, qui ne reçoit aucune subvention gouvernementale, puisse éventuellement être reproduite ailleurs, cette action est actuellement unique en son genre au pays puisque les dons ne servent pas à financer la recherche ou de l’équipement comme c’est généralement le cas. Ils sont plutôt distribués aux malades ainsi qu’à leurs proches afin de les aider à surmonter cette épreuve et contribuer à dissiper le stress occasionné par le cancer, mais aussi par la complexité du système de santé et des régimes d’assurances.

Consécration nationale

Le caractère singulier de Cancer Fermont a été remarqué par le gouverneur général du Canada lors de son passage à Fermont en 2014 alors que le moteur principal de l’organisme, Denis Grenier, a reçu le Prix du gouverneur général pour l’entraide. Cancer Fermont a également obtenu une reconnaissance légitime en recevant une prestigieuse distinction, la médaille de l’Assemblée nationale, à l’hôtel du Parlement à Québec en mai 2017 où la députée de Duplessis, Lorraine Richard, lui a rendu hommage devant ses collègues-politiciens. L’organisme a de plus été honoré sur la colline du Parlement à Ottawa par la députée de Manicouagan, Marilène Gill, en mai 2018, pour sa grande contribution communautaire et sociale dans sa collectivité grâce à sa mission et elle a remis à son président, en mai 2019, la médaille de la députée. Elle a aussi réitéré ses éloges, le 21 octobre dernier, en soulignant le 15e anniversaire. La vocation de l’organisation auprès des personnes atteintes du cancer et de leurs proches dans la municipalité fermontoise s’avère être un exemple unique.

Aide substantielle

Cancer Fermont sait faire preuve de flexibilité en s’adaptant aux besoins spécifiques des victimes de cette maladie, ce qui est fort apprécié des bénéficiaires et de leur entourage. L’ensemble dispose de plusieurs formules qui sont malléables et s’adaptent à la demande. Depuis sa fondation, l’organisme sans but lucratif (OSBL) a remis plus de 650 000 $ aux malades fermontois et à leurs proches.

« Il est essentiel que les dons se poursuivent pour que nous puissions venir en aide à ceux qui en ont besoin, mais aussi à ceux qui en auront malheureusement besoin un jour ou l’autre », explique Denis Grenier qui souligne que la collecte de fonds se poursuit tout au long de l’année.

Vous pouvez rejoindre ce dernier sur son téléphone mobile au 709 280-7557 pour faire preuve de générosité ou pour demander l’aide de Cancer Fermont.

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Publié le 2 novembre, 2020, dans la publication : Numéro_18 Volume 38

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Publié sur le site le 2 novembre 2020

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Naufrage mortel

La communauté fermontoise en deuil

par Éric Cyr

Source photo : Jean-Nicolas Barriault

Les Fermontois ont perdu l’un des leurs à la suite d’un tragique naufrage survenu lors d’une partie de pêche accompagnée d’une sortie en bateau qui a mal tourné sur le réservoir Manicouagan, non loin du barrage Daniel-Johnson qui alimente la centrale hydroélectrique de Manic-5, le 5 juin dernier.

La victime, un jeune homme de 20 ans, Samuel Larivière-Bergeron, qui accompagnait son père, William « Billy » Larivière, a perdu la vie à la suite d’un accident nautique dramatique. Selon la Sûreté du Québec, leur embarcation a percuté un obstacle, possiblement une roche immergée, avant de se remplir d’eau. Les deux occupants à bord ont dû se résigner à la quitter afin de tenter d’atteindre la berge à la nage, car elle se remplissait d’eau et menaçait de sombrer à cause des dommages causés par l’impact. Les deux hommes qui portaient leur veste de flottaison seraient parvenus malgré l’eau glacée à atteindre la rive où ils ont attendu les secours. Le jeune homme serait malheureusement vraisemblablement décédé d’hypothermie.

Les services d’urgence ont été appelés à se rendre sur place. Des équipes de la Sûreté du Québec munies d’embarcations de sauvetage et un avion Hercule des Forces armées canadiennes étaient en route vers les lieux afin de tenter de localiser les deux personnes en détresse quand ceux-ci ont été retrouvés mettant ainsi fin au déploiement. Un pilote d’hélicoptère local, Philippe St-Pierre, a accepté de prendre part aux recherches avec son aérodyne, geste très apprécié. Plusieurs autres Fermontois ont aussi généreusement offert leur aide.

Selon un expert en recherche et sauvetage et ancien policier de la SQ du poste principal de la MRC de Caniapiscau à Fermont qui a participé aux opérations, James Pelletier, « Les gens de Fermont se sont montrés solidaires et empathiques et se sont impliqués en fournissant de l’aide fort appréciée. Je suis toujours fier de constater la solidarité exemplaire et unique des citoyens fermontois. »

Hommage et solidarité

Un feu de camp nocturne, sorte d’oraison funèbre, a été organisé par des amis tout comme un défilé motorisé qui s’est spontanément tenu en l’honneur du très estimé citoyen fermontois. Après quelques crissements de pneus, le cortège routier à la mémoire du disparu a défilé dans les rues de la ville au son des klaxons, le 7 juin. Une campagne de sociofinancement a aussi été lancée afin d’aider la famille durant cette période difficile de deuil. L’administration municipale a pris la décision de mettre le drapeau de la Ville de Fermont en berne.

L’équipe du journal offre ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches.

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Publié le 22 juin, 2020, dans la publication : Numéro_12 Volume 38

  • Deuil
  • Fermont
  • Hypothermie
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  • Samuel Larivière-Bergeron
  • Solidarité
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Publié sur le site le 18 juin 2020

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Rio Tinto IOC

La grève est terminée

par Éric Cyr

Les 1 304 travailleurs des sections locales 5795 et 6731 du Syndicat des Métallos/Steelworkers de la minière Rio Tinto IOC à Labrador City, qui étaient en grève depuis le 26 mars 2018 après avoir refusé une première entente de principe, se sont prononcés, le 28 mai dernier, dans une proportion de 79 % pour légitimer un nouveau contrat de travail de cinq ans mettant ainsi fin au conflit qui les opposait à leur employeur. Leurs quelque 300 confrères de la section 9344 à Sept-Îles sur la Côte-Nord ont emboîté le pas le lendemain en entérinant le second accord proposé par la partie patronale à 80 %.

Les employés de la compagnie minière IOC au Labrador Ouest ont donc délaissé les piquets de grève qu’ils occupaient depuis plus de deux mois afin de retourner vaquer à leurs occupations professionnelles. Un total de 117 travailleurs, composant une partie de leurs collègues nord-côtiers affectés à la voie ferrée et aux activités portuaires à Sept-Îles, qui avaient été mis à pied le 14 mai à cause de la grève qui sévissait au Labrador, ont été invités par l’entreprise à se présenter au travail le 30 mai après l’acceptation de cette nouvelle convention collective. Les syndiqués québécois qui détenaient le droit de grève depuis le 10 avril n’ont pas pu exercer ce moyen de pression, car ils étaient toujours en attente d’une décision du Conseil canadien des relations industrielles qui devait se prononcer sur les services essentiels à maintenir. Le récent dénouement leur permettra d’éviter cette option qui n’a plus sa raison d’être à la suite du règlement.

Solidarité sans faille

« Cette négociation a demandé une grande patience et une grande solidarité de tous les membres. Nous avons attendu, nous sommes restés solidaires de nos confrères au nord. Et le résultat en fin de compte est à la satisfaction de tous. La ténacité de nos membres aura porté ses fruits », explique le président de l’unité sept-îlienne 9344, Eddy Wright. Le représentant syndical des Métallos, Dany Maltais, confie pour sa part : « Le contrat est en deux parties. Il y a une entente locale et une entente commune. Les membres sont satisfaits du contrat dans son ensemble. Voilà où a mené la combativité de l’ensemble des travailleurs d’IOC. »

Le tronc commun du nouvel arrangement prévoit une majoration des cotisations de l’employeur dédiées aux retraites et des hausses salariales annuelles de 2,4 % sont aussi au menu pour la durée de cet accord.

Pour les travailleurs québécois, le maximum de dépenses de santé pouvant être assurées à vie est augmenté substantiellement alors que pour ceux du Labrador il y aura une meilleure couverture des soins médicaux qui comprend un accroissement du plafond des prestations qui est dorénavant fixé à 45 000 $ annuellement, avec une garantie de l’employeur de couvrir les frais directement s’il y a un dépassement de coûts au niveau des assurances durant la durée de la nouvelle convention, selon le président de la section labradorienne 5795, Ron Thomas. Ce dernier confie que les travailleurs temporaires ne constitueront plus un problème puisque les nouvelles embauches seront exclusivement réservées pour des postes à temps plein.

M. Thomas considère que les membres qu’il représente ont obtenu dans l’ensemble ce qu’ils souhaitaient moyennant quelques compromis raisonnables. « Ce qui est malheureux c’est qu’il aura fallu en arriver à déclencher une grève qui aura duré neuf semaines avant de parvenir à finalement s’entendre de façon juste et équitable. » Pour Rio Tinto IOC, cet arrangement offre des conditions de rémunération concurrentielles tout en assurant la flexibilité nécessaire pour assurer la pérennité et la compétitivité de l’entreprise minière.

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Publié le 11 juin, 2018, dans la publication : Numéro 11 Volume 36

  • Contrat de travail
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Publié sur le site le 11 juin 2018

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Relais pour la Vie

L’espoir en attendant une cure

par Éric Cyr

La 3e édition du Relais pour la Vie de Fermont qui s’est tenue sur la piste d’athlétisme, le 10 juin dernier, a permis d’amasser un montant de plus de 22 600 $ au profit de la Société canadienne du cancer. Plusieurs bénévoles ont participé à l’événement destiné à célébrer, rendre hommage aux porteurs d’espoir et aux personnes disparues et à lutter contre le cancer, mais surtout à récolter des fonds pour la recherche sur cette maladie.

Accompagner les combattants

Un total de huit équipes a pris part à la tradition annuelle : FER MON efforT! les Joyeux Voisins, l’Union fait la force, les Espoirs du Nord 2…le Retour, les Jonquilles de l’espoir, les Coureurs des bois, les Tournesols et CPA Fermont. Selon une des organisatrices, Monique Cassista : « Les gens aux prises avec le cancer livrent une bataille difficile et ont à traverser avec courage certaines étapes et différentes épreuves. Ce rassemblement vise à encourager la recherche et ainsi trouver un remède à cette maladie. Si les gens se réunissent pour marcher c’est pour ne plus devoir annoncer de mauvaises nouvelles ou un décès à la suite d’un traitement très souvent pénible et ardu. Chaque pas est un maillon de plus vers une victoire contre ce fléau. »

À la croisée des chemins

« Au bout de ce long chemin à parcourir, il y a deux issues possibles, celle de la rémission, de la guérison et de la victoire, mais malheureusement aussi pour d’autres perdre leur bagarre, celle où leur parcours parmi nous s’arrêtera. Félicitations à tous ces guerriers qui ont lutté et qui luttent toujours pour leur vie ou pour éradiquer une bonne fois pour toutes le cancer. » Le premier tour de piste a été effectué par les porteurs d’espoir, des vainqueurs du cancer, dignes ambassadeurs de la cause qui témoignent qu’il est possible de gagner son engagement. D’autres activités destinées à agrémenter la soirée comme une chasse au trésor version photo, de la danse en ligne et des clowneries ont aussi été proposées. Merci aux marcheurs, aux collaborateurs et aux bénévoles qui ont contribué à cette belle réussite.

Un très bon résultat à Fermont compte tenu de la population totale. À titre comparatif, Relais pour la Vie Labrador Ouest, qui se tenait à la même date à l’aréna de Labrador City, a recueilli un montant de près de 35 000 $.

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Publié le 26 juin, 2017, dans la publication : Numéro 12 Volume 35

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Publié sur le site le 26 juin 2017

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Attentat dans une mosquée de Québec

Les citoyens de la région solidaires des victimes

par Éric Cyr

La tuerie odieuse perpétrée par un déséquilibré dans une mosquée de Québec a semé l’émoi un peu partout sur la planète, mais cette barbarie a aussi interpelé les résidents nordiques alors qu’un rassemblement en solidarité aux victimes de l’attentat perpétré au Centre culturel islamique de Québec et à la communauté musulmane s’est tenu à Schefferville, le 31 janvier dernier. La communauté chrétienne de Fermont a aussi proposé une initiative ouverte à tous, le 4 février dernier, afin d’exprimer sa compassion envers les familles des sacrifiés éprouvées par cette tragédie.

Unité dans la diversité

Près d’une centaine de personnes, principalement des Autochtones, ont pris part à la manifestation de Schefferville où les participants se sont regroupés avec une source lumineuse pour former un cœur dans la neige. L’organisatrice, Marjolaine McKenzie, a voulu exprimer ainsi sa solidarité envers la petite communauté musulmane de cette ville située juste au-dessous du 55e parallèle où résiderait une dizaine de personnes de confession musulmane.

« Ça m’a beaucoup touchée. Je trouvais ça dommage d’être aussi loin, de ne pas pouvoir présenter mes condoléances et montrer mon soutien. »

Communion de trois grandes religions

L’abbé Jimmy Delalin, curé ambulant de la paroisse de la Résurrection de Fermont, a aussi orchestré, de concert avec le diocèse de Baie-Comeau, qui a aussi tenu une démonstration, un rassemblement à l’église catholique de Fermont pour manifester sa solidarité envers les familles des disparus et de la petite communauté musulmane fermontoise qui regroupe une douzaine de personnes. L’évènement historique, puisqu’il rassemblait des représentants de trois grandes religions; chrétienne, musulmane et juive, a débuté par une prière interreligieuse à laquelle se sont joints des musulmans. Une messe célébrée spécialement pour la paix a suivi où des jeunes ont présenté six bougies, représentant les six victimes de cet acte d’horreur, à des musulmans. « Par ce temps de rassemblement et de prière, nous voulons condamner sans appel les discours de haine et le rejet des personnes à cause de leur seule appartenance religieuse » explique l’abbé Delalin.

« Nous voulons nous reconnaître ensemble artisans de paix et solidaires dans la foi » a-t-il exprimé devant une foule d’une cinquantaine de croyants de multiples dénominations religieuses. Un repas communautaire a par la suite permis à un public plus nombreux « d’apprendre à mieux se connaître et de discuter avec les personnes rassemblées, les familles fermontoises qui ont voulu partager davantage avec nos amis. »

Mea culpa à Sept-Îles

Des dizaines de citoyens, cœurs rouges à la main, ont aussi bravé le froid sibérien dans les rues de Sept-Îles pour offrir leur appui aux musulmans, le 4 février dernier. La députée de Duplessis, la péquiste Lorraine Richard était des participants tout comme le maire, Réjean Porlier, et plusieurs conseillers de cette localité où la mosquée a été vandalisée à deux reprises depuis la fin des travaux de construction à l’automne. Des Innus ont aussi participé à la marche. Une aînée amérindienne confie : « On le ressent le racisme, on l’a vécu aussi et c’est déplorable. » Le cortège s’est immobilisé devant le centre culturel musulman de la Côte-Nord, où une minute de silence a été observée en mémoire des martyrs. Les membres de la communauté musulmane ont par la suite accueilli les marcheurs à l’intérieur où des breuvages chauds leur ont été offerts.

Drapeaux en berne

Les drapeaux ont été mis en berne en guise de solidarité à la communauté musulmane dans plusieurs localités notamment à l’hôtel de ville de Labrador City, sur les mâts à la frontière du Labrador et sur le poste principal de la Sûreté du Québec à Fermont.

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Publié le 20 février, 2017, dans la publication : Numéro 3 Volume 35

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Publié sur le site le 21 février 2017

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