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Des travailleurs navetteurs ont eu chaud

par Éric Cyr

Source photo : Frédéric CÎté

Des travailleurs navetteurs (fly-in/fly-out) de Minerai de fer QuĂ©bec (MFQ) ont eu la peur de leur vie lorsqu’un avion de l’entreprise aĂ©rienne Nolinor, un Boeing 737-400 qui les transportait, a subi un problĂšme technique, le 27 novembre 2024, empĂȘchant le dĂ©ploiement de l’un des trains d’atterrissage principaux de l’appareil qui s’est finalement posĂ© en catastrophe, mais sans encombre, sur la piste d’un autre aĂ©roport avec un seul atterrisseur grĂące au sang-froid des pilotes.

Le vol nolisĂ© en partance de QuĂ©bec Ă  destination de l’aĂ©rogare de Saguenay-Bagotville, oĂč il devait rĂ©cupĂ©rer d’autres employĂ©s de la miniĂšre, a dĂ» rebrousser chemin aprĂšs avoir amorcĂ© sa descente Ă  l’approche de l’aĂ©rodrome de l’endroit lorsqu’un train d’atterrissage de l’aĂ©ronef ne s’est pas ouvert. L’aĂ©rodyne a par la suite effectuĂ© une boucle au-dessus du Saguenay avant de bifurquer vers l’aĂ©roport international MontrĂ©al-Mirabel oĂč les aviateurs ont rĂ©alisĂ© un atterrissage forcĂ© avec un train d’atterrissage en moins. Selon la compagnie d’aviation, qui n’a pas prĂ©cisĂ© la cause de cet incident, les passagers qui Ă©taient Ă  bord, qui devaient se rendre Ă  Fermont en passant par l’aĂ©roport rĂ©gional de Wabush au Labrador, sont tous sains et saufs tout comme les membres d’équipage. Il n’y a eu aucun blessĂ© grĂące notamment Ă  une intervention rapide des services d’urgence aĂ©roportuaire. Le Bureau de la sĂ©curitĂ© des transports du Canada (BST) a ouvert une enquĂȘte Ă  ce sujet.

Heureusement que ce scĂ©nario ne s’est pas produit au-dessus de Wabush oĂč les services d’urgence-incendie ont Ă©tĂ© dĂ©mantelĂ©s par le ministĂšre des Transports du Canada en aoĂ»t 2020. Au moins deux autres incidents du genre impliquant des trains d’atterrissage d’avions du transporteur aĂ©rien PAL refusant de s’ouvrir ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©s sur des vols en partance ou en direction de l’aĂ©roport local depuis le retrait des effectifs d’urgence par le gouvernement fĂ©dĂ©ral il y a quatre ans et demi. Selon la dĂ©putĂ©e de la circonscription fĂ©dĂ©rale du Labrador, la libĂ©rale Yvonne Jones, Transports Canada a consenti Ă  rĂ©tablir ce service en 2025.

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Publié le 17 décembre, 2024, dans la publication : Numéro_21 Volume_42

  • AĂ©rogare de Saguenay-Bagotville
  • AĂ©roport
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  • Incident.
  • Labrador
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  • Services d’urgence aĂ©roportuaire
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  • Transport aĂ©rien
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  • Vols nolisĂ©s
  • Wabush

Publié sur le site le 17 décembre 2024

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Minerai de fer Québec

Extension du complexe d’habitation

par Éric Cyr

Minerai de fer QuĂ©bec (MFQ), qui anticipe un Ă©ventuel accroissement de ses activitĂ©s miniĂšres dans la rĂ©gion, a rĂ©cemment entamĂ© des travaux d’élargissement de son Ă©difice rĂ©sidentiel situĂ© sur la rue du Fer Ă  Fermont afin d’accueillir un nombre plus important d’employĂ©s qui utilisent le transport par navette aĂ©rienne (fly-in/fly-out) pour se rendre sur leur lieu de travail Ă  la mine de fer du Lac Bloom.

Selon la directrice principale des communications et des affaires gouvernementales chez MFQ, NoĂ©mie PrĂ©gent-Charlebois, la dĂ©marche implique la construction de deux nouveaux bĂątiments qui seront Ă©rigĂ©s sur la rue des LagopĂšdes derriĂšre les installations actuelles de MFQ. Cette derniĂšre prĂ©cise, en ce qui concerne l’agrandissement du complexe d’hĂ©bergement, que : « le projet vise Ă  avoir l’espace nĂ©cessaire pour accueillir et loger davantage de travailleurs de MFQ Ă  moyen terme, dans le contexte des diffĂ©rents projets de croissance qui sont en cours d’évaluation par notre entreprise. Comme Ă  notre habitude, nous travaillons en collaboration avec la Ville de Fermont dans le cadre du dĂ©veloppement de ce projet. »

Pour sa part l’HĂŽtel de Ville, qui souhaite que les miniĂšres accentuent les efforts propices au lotissement rĂ©sidentiel et Ă  l’implantation d’installations destinĂ©es Ă  accueillir des travailleurs dĂ©sireux de s’établir de façon permanente Ă  Fermont et qui tenait auparavant obstinĂ©ment Ă  n’accorder aucun nouveau permis pour une telle infrastructure favorable Ă  l’accroissement du phĂ©nomĂšne de navettage aĂ©rien, prĂŽne plutĂŽt l’élaboration de cibles de logements destinĂ©s Ă  du personnel qui rĂ©siderait sur place.

L’administration municipale s’est finalement montrĂ©e plus conciliante et est revenue sur sa dĂ©cision en faisant volte-face Ă  la suite de pressions exercĂ©es par plusieurs commerçants qui ont fait valoir des arguments convaincants Ă  la mairie en exposant que le fait de loger des travailleurs sur des sites miniers ne contribue en rien Ă  l’économie d’ici et qu’il est prĂ©fĂ©rable, mĂȘme Ă  contrecƓur, faute de ne pouvoir actuellement accueillir un nombre plus Ă©levĂ© de nouveaux rĂ©sidents, Ă  consentir Ă  les accommoder dans le pĂ©rimĂštre urbain, car ceux-ci utilisent des services et contribuent Ă  stimuler l’achat local.

Compromis fructueux

Le maire de Fermont, Martin St-Laurent, qui aspire, tout comme les Ă©lus municipaux, Ă  Ă©tablir une meilleure proportion entre les citoyens et les non-rĂ©sidents en stimulant le domaine immobilier, confie que, malgrĂ© cette flexibilitĂ©, la quĂȘte d’équilibre demeure. « L’apport inattendu des gens d’affaires locaux dans ce dossier a changĂ© la donne en exposant une perspective nouvelle qui a fait basculer la position du conseil municipal en faveur de l’édification de cette annexe qui se greffera aux installations existantes de MFQ. Cependant, cet accommodement ne change pas la position de la municipalitĂ© qui dĂ©sire toujours ardemment encourager l’établissement de nouveaux citoyens. »

Le directeur gĂ©nĂ©ral de la Ville, Claude GagnĂ©, considĂšre que cette entente conclue avec MFQ est profitable aux parties concernĂ©es puisque le promoteur a annoncĂ© dans le cadre de cet accord qu’il consentirait un montant de 600 000 $ pour l’asphaltage de la chaussĂ©e de la rue des LagopĂšdes, actuellement non revĂȘtue de bitume, ce qui bĂ©nĂ©ficiera aux usagers de la route.

M. GagnĂ© ajoute : « MFQ fait preuve de bonne volontĂ©. De futures transactions immobiliĂšres, bĂ©nĂ©fiques Ă  la croissance de la localitĂ©, ont Ă©tĂ© abordĂ©es avec la miniĂšre et sont envisagĂ©es de façon conjointe avec la Ville qui nourrit l’espĂ©rance de voir la construction de nouvelles unitĂ©s rĂ©sidentielles destinĂ©es Ă  l’accueil de familles en sus du projet de logements abordables inaugurĂ© le mois dernier. »

Bref historique

La Ville de Fermont a entrepris de nettoyer ce terrain en 2021 avec la collaboration d’ArcelorMittal. L’objectif Ă©tait de valoriser ce site situĂ© Ă  proximitĂ© des ensembles domiciliaires. La municipalitĂ© est devenue locataire de cette parcelle de terre auprĂšs du ministĂšre des Ressources naturelles et des ForĂȘts (MRNF) et s’est entendue avec MFQ pour son amĂ©nagement.

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Publié le 11 décembre, 2023, dans la publication : Numéro_21 Volume_41

  • Claude GagnĂ©
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  • Fly-in/fly-out
  • HĂ©bergement
  • Lac Bloom
  • Martin St-Laurent
  • Minerai de fer QuĂ©bec
  • Nouveaux citoyens
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  • Ville de Fermont

Publié sur le site le 7 décembre 2023

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Covid-19

Aucun cas dans Caniapiscau

par Éric Cyr

La direction de la SantĂ© publique de la CĂŽte-Nord a confirmĂ© dans le cadre d’un point de presse virtuel, le 6 octobre 2020, qu’il n’y a actuellement pas de nouveau cas de Covid-19 dans la MRC de Caniapiscau ni aucun cas actif.

Un total de six cas a Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ© dans Caniapiscau depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie, dont un originaire du secteur de Schefferville qui est malheureusement dĂ©cĂ©dĂ© Ă  Ottawa et cinq Ă  Fermont qui se sont rĂ©tablis aprĂšs avoir Ă©tĂ© isolĂ©s. La situation est sous contrĂŽle pour l’instant et le risque de transmission demeure faible dans Caniapiscau, cependant les citoyens sont invitĂ©s Ă  respecter les mesures sanitaires en vigueur : port du masque, lavage des mains et distanciation physique afin d’éviter une Ă©ventuelle propagation. À la suite de la recrudescence des cas au QuĂ©bec qui compte plusieurs zones rouges, un total de cinq lits a Ă©tĂ© rĂ©servĂ© Ă  l’hĂŽpital de Sept-Îles, qui dessert Fermont et Schefferville, pour des personnes ayant contractĂ© le coronavirus, mais qui ne nĂ©cessitent pas de soins intensifs. Pour les patients affectĂ©s Ă  l’hĂŽpital de Baie-Comeau, des transferts pourraient ĂȘtre effectuĂ©s vers Rimouski, QuĂ©bec ou Chicoutimi. Au moment de publier, il n’y avait pas non plus de cas au Labrador Ouest voisin toujours Ă©pargnĂ© par la pandĂ©mie.

Information de derniĂšre heure complĂ©mentaire Ă  l’article

Au moment de mettre sous presse, deux travailleurs aéroportés utilisant un systÚme de navettes aériennes (fly-in/fly-out) qui ont été déclarés positifs à la Covid-19 étaient en isolement.

Deux cas Ă  Fermont

Le médecin-conseil en santé publique pour la direction de la Santé publique de la CÎte-Nord, le Dr Richard Fachehoun, a dévoilé aprÚs avoir été questionné durant un point de presse, le 13 octobre dernier, par la journaliste de la radio CFMF 103,1 que durant la semaine du 5 octobre, deux cas de Covid-19 dans une compagnie ont été découverts à Fermont, mais ne seront pas répertoriés localement puisque leur adresse de résidence est située ailleurs.

« Les contacts ont Ă©tĂ© identifiĂ©s, l’enquĂȘte Ă©pidĂ©miologique a Ă©tĂ© faite, on a fait un dĂ©pistage de prĂ©valence et aucune autre personne de cette compagnie n’a eu un test positif. La situation est surveillĂ©e de trĂšs prĂšs. Pour ce qui est du fly-in/fly-out, il existe des mesures notamment avant que les gens n’embarquent (dans l’avion). Il y a un questionnaire pour le triage, il y a la prise de tempĂ©rature et dans le milieu de travail, c’est important, les gens doivent respecter la distanciation physique de 2 M et il y a des procĂ©dures pour le travail Ă  moins de 2 M ». Selon M. Fachehoun, toutes les mesures sont en place dans ces milieux-lĂ  avec pour objectif de limiter la propagation de la Covid-19. « C’est sĂ»r qu’on aura des cas de temps Ă  autre. On ne peut dire qu’on n’en aura pas, mais quand on regarde notre situation par rapport Ă  la situation ailleurs
Notre rĂŽle est de circonscrire ces cas-lĂ . On peut avoir un cas si autour il n’y a pas de transmission et qu’on Ă©value la situation et qu’on met en place des mesures, ça va ĂȘtre correct. Donc oui on a des cas Ă  Fermont qui seront (trĂšs) bientĂŽt dĂ©clarĂ©s rĂ©tablis. On n’a pas d’autres cas secondaires et la situation est surveillĂ©e. »

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Publié le 19 octobre, 2020, dans la publication : Numéro_17 Volume 38

  • CĂŽte-Nord
  • Covid-19
  • Dr Richard Fachehoun
  • Fermont
  • Fly-in/fly-out
  • MRC de Caniapiscau
  • PandĂ©mie
  • SantĂ© publique

Publié sur le site le 19 octobre 2020

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Les fly-in/fly-out

Étude sur les impacts

par GeneviĂšve Beauchemin

Source photo : Jocelyn Blanchette

Il y a un peu plus de deux ans, j’ai eu la chance de passer deux semaines Ă  Fermont afin d’étudier l’impact du phĂ©nomĂšne du fly-in/fly-out (FIFO) sur la communautĂ©. En tant qu’étudiante universitaire Ă  la maĂźtrise, mon intĂ©rĂȘt se porte vers les communautĂ©s du Nord. Par cette recherche, je tentais de mieux comprendre comment le FIFO affecte la communautĂ© et quels en Ă©taient les impacts sur le tissu social de cette municipalitĂ©.

Le FIFO est peu Ă©tudiĂ© au QuĂ©bec et les impacts Ă  long terme sur les communautĂ©s miniĂšres sont un angle mort important. Notre mĂ©thodologie s’appuie sur des travaux australiens oĂč les chercheurs ont documentĂ© une sĂ©rie d’impacts sociaux associĂ©s au FIFO. L’objectif de dĂ©part Ă©tait donc de comparer les caractĂ©ristiques sociales recensĂ©es en Australie avec celles rĂ©ellement vĂ©cues Ă  Fermont.

Vous avez Ă©tĂ© plus de 375 personnes Ă  complĂ©ter le questionnaire en ligne et une vingtaine de personnes Ă  rĂ©pondre Ă  mes questions en entrevue. Cette participation dĂ©montre l’importance de ce sujet pour votre communautĂ© et m’a permis de constater la grande gĂ©nĂ©rositĂ© des gens qui m’ont parlĂ©.

Le FIFO est un sujet trĂšs Ă©motif Ă  Fermont. Pour ou contre le FIFO, cette question divise la communautĂ© et entraĂźne des tensions apprĂ©ciables. L’enquĂȘte dĂ©montre que ce n’est pas la prĂ©sence des FIFO qui dĂ©sorganise actuellement la vie communautaire fermontoise, mais plutĂŽt la perte de sens de la communautĂ©. En fait, depuis la fin des travaux de construction et d’agrandissement (2008-2012) oĂč la prĂ©sence des travailleurs Ă©tait associĂ©e Ă  un sentiment d’envahissement et Ă  des comportements souvent inappropriĂ©s, les rĂ©sidents et les travailleurs migrants cohabitent relativement pacifiquement. Certains impacts sont encore prĂ©sents malgrĂ© tout, notamment en ce qui concerne la pression sur le marchĂ© immobilier et la disponibilitĂ© des services de santĂ©.

Cependant, l’impact le plus marquĂ© se situe plutĂŽt dans le changement de comportement des citoyens locaux face Ă  l’ouverture des postes FIFO. En effet, plusieurs travailleurs rĂ©sidents y voient une opportunitĂ© de quitter Fermont tout en conservant leur emploi, parfois mĂȘme au prix de leur anciennetĂ©.

Pour les Fermontois, la peur associĂ©e Ă  la perte de la communautĂ© cĂŽtoie le dĂ©sir de quitter Fermont. Une mĂȘme personne peut simultanĂ©ment ĂȘtre fiĂšre d’ĂȘtre fermontoise et postuler pour un poste FIFO pour prĂ©parer sa retraite ou se rapprocher de sa famille. Pour certains, le FIFO est l’issue inespĂ©rĂ©e, pour d’autres, une chance. En fait, la vie dans le Nord exige beaucoup de ses rĂ©sidents en matiĂšre de sacrifices et d’adaptations. Le Nord se conjugue parfois difficilement avec les dĂ©sirs de la vie moderne.

En conclusion, mon Ă©tude aura au moins permis de voir que le FIFO reprĂ©sente un dĂ©fi important pour le maintien d’une communautĂ© dynamique Ă  Fermont. L’attachement Ă  cette communautĂ©, confirmĂ© par les tĂ©moignages de plusieurs rĂ©sidents, permet d’espĂ©rer qu’on pourra trouver des moyens pour relever ce dĂ©fi et prĂ©server ce milieu de vie. Ce constat milite pour une rĂ©flexion commune sur le dĂ©veloppement de votre rĂ©gion et pourquoi pas, sur l’occupation du territoire quĂ©bĂ©cois.

NDLR * le fly-in/fly-out aussi appelĂ© navettage aĂ©rien est un mode de transport aĂ©roportĂ©, gĂ©nĂ©ralement par vols nolisĂ©s, destinĂ© Ă  dĂ©placer des travailleurs vers leur lieu de travail et par la suite une fois leurs tĂąches complĂ©tĂ©es Ă  les rĂ©acheminer Ă  leur point d’origine.

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Publié le 22 juin, 2020, dans la publication : Numéro_12 Volume 38

  • Citoyens locaux
  • Cohabitation
  • communautĂ©
  • Fermont
  • FIFO
  • Fly-in/fly-out
  • Milieu de vie
  • Nord-du-QuĂ©bec
  • RĂ©sidents
  • Tissu social
  • Ville miniĂšre

Publié sur le site le 18 juin 2020

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Alimentation

Statu quo à la Coop Métro

par Éric Cyr

La CoopĂ©rative des consommateurs de Fermont situĂ©e dans le mur-Ă©cran a tenu son assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale annuelle (AGA), le 6 juin dernier, au chalet de service. Le directeur gĂ©nĂ©ral du marchĂ© d’alimentation, Karim Khimjee, dresse un bilan positif de sa premiĂšre annĂ©e Ă  la direction de l’établissement et est satisfait des rĂ©sultats. Il a expliquĂ© aux membres que le pire est derriĂšre, mais qu’il reste de nombreux dĂ©fis Ă  relever.

« Je suis optimiste par rapport Ă  l’avenir qui s’annonce bien. Ça va beaucoup mieux et les choses s’amĂ©liorent, cependant il y a toujours des dettes Ă  Ă©ponger, quelques centaines de milliers de dollars, et nous devons constamment nous adapter aux rĂ©alitĂ©s du marchĂ© tout en demeurant concurrentiels afin d’attirer les consommateurs. Nous misons sur la diversitĂ© et la fraĂźcheur des produits offerts, en particulier les fruits et lĂ©gumes, les fromages et les viandes, afin de bien rĂ©pondre aux besoins des membres. Les nouvelles heures d’ouverture vont dans ce sens et devraient nous aider Ă  fidĂ©liser la clientĂšle », confie M. Khimjee. Le nouveau slogan « Vous nous encouragez, on vous accommode ! » dĂ©finit bien l’entreprise qui comptait 1 419 membres en 2018 (une augmentation par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente oĂč on en dĂ©nombrait 1 391) et dont les achats qui totalisent 5 450 927 $ Ă©quivalent Ă  un peu plus de la moitiĂ© du chiffre d’affaires (51,32 %), en excluant le nettoyeur (blanchisserie) oĂč les membres ont contribuĂ© pour 5 438 694 $ en 2017 (57,40 %).

Défis de taille

M. Khimjee s’est trĂšs bien adaptĂ© au milieu fermontois depuis son arrivĂ©e et aime beaucoup l’ambiance familiale qui y rĂšgne. Il explique que l’épicerie a des prix trĂšs compĂ©titifs par rapport Ă  la concurrence concentrĂ©e au Labrador et a toujours su s’adapter aux fluctuations de l’industrie miniĂšre, mais que le phĂ©nomĂšne de navettes aĂ©riennes qui transporte des travailleurs migrateurs (fly-in/fly-out) nuit actuellement au recrutement de personnel local, puisqu’il limite le bassin de citoyens rĂ©sidents.

« L’obstacle le plus important demeure la pĂ©nurie de main-d’Ɠuvre qui vient freiner toute future expansion et qui est intimement liĂ©e Ă  la qualitĂ© du service. » Ce dernier mise d’ailleurs sur une trĂšs grande flexibilitĂ© des horaires de travail afin d’attirer de nouveaux employĂ©s qui peuvent opter pour un emploi Ă  temps partiel adaptĂ© Ă  leurs disponibilitĂ©s. « Ça prend du monde et il faut rĂ©ussir Ă  stabiliser le personnel tout en stimulant la fiertĂ© d’appartenance Ă  la Coop. On a rĂ©cemment redorĂ© notre image par l’achat d’uniformes qui permettent de mieux identifier les employĂ©s, ce qui rehausse d’un cran la perception du public et facilite le contact avec les acheteurs potentiels qui peuvent ainsi interagir plus facilement avec les professionnels sur le plancher. »

Selon le gestionnaire, cette annĂ©e en fut une de consolidation et des projets d’envergure, qui nĂ©cessiteront des investissements majeurs nĂ©cessaires d’au moins 200 000 $ incluant le renouvellement du systĂšme de climatisation et de rĂ©frigĂ©ration, demeurent en suspens. Des tirages au sort de quatre bourses scolaires de 500 $ ont Ă©tĂ© effectuĂ©s durant l’AGA et les gagnants sont : Samuel Rioux, MĂ©gane Carrier, Gabrielle BĂ©langer et Olivier Tremblay.

Vous pouvez vous procurer une carte de membre de la Coop Metro, ce qui vous donne droit à des réductions et des privilÚges. Renseignez-vous sur place.

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Publié le 25 juin, 2018, dans la publication : Numéro 12 Volume 36

  • Coop Metro
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Publié sur le site le 21 juin 2018

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Santé mentale

Le navettage aérien affecterait le moral

par Éric Cyr

Le systĂšme de navettes aĂ©riennes instaurĂ© par plusieurs entreprises miniĂšres qui favorisent cette approche pour des raisons pratiques afin de transporter des travailleurs et contribuer Ă  fournir un bassin de main-d’Ɠuvre spĂ©cialisĂ© dans le domaine minier notamment dans le nord du QuĂ©bec et au Labrador contribuerait Ă  accentuer la dĂ©tresse psychologique chez plusieurs de ces employĂ©s selon une Ă©tude de l’Institut national de santĂ© publique du QuĂ©bec (INSPQ) « Fly-in/fly-out et santĂ© psychologique au travail dans les mines : une recension des Ă©crits ».

Prévalence des troubles psychologiques

L’intĂ©rĂȘt actuel de l’industrie et du gouvernement concernant le dĂ©veloppement minier sur le territoire quĂ©bĂ©cois a incitĂ© l’INSPQ Ă  Ă©tudier les activitĂ©s qui y sont associĂ©es et leurs rĂ©percussions sanitaires. Il ressort de ce collationnement relatif au phĂ©nomĂšne que le fly-in/fly-out pourrait ĂȘtre une source de problĂšmes de santĂ© psychologiques. Cette pratique Ă©tant encore relativement peu frĂ©quente au QuĂ©bec. L’INSPQ s’est donc penchĂ© sur la question en se basant sur plusieurs documents scientifiques traitant principalement de l’Australie, oĂč ce mode de gestion miniĂšre existe depuis les annĂ©es 1970, ainsi que sur une thĂšse universitaire produite en Ontario. Les constats qui Ă©mergent de ces Ă©tudes sont pertinents et similaires Ă  ce qui est observĂ© au QuĂ©bec.

Des travailleurs épuisés

Plusieurs problĂšmes sĂ©vissent dans une forte proportion au sein de cet essaim de travailleurs utilisant ce mode de transport particulier. Selon ces analyses, les travailleurs non rĂ©sidents sont notamment enclins Ă  une fatigue excessive occasionnant de l’irritabilitĂ© et associĂ©e aux longues heures de travail quotidien et aux courtes pĂ©riodes de rĂ©cupĂ©ration entre les quarts de travail et qui sont considĂ©rĂ©es comme un des principaux enjeux en matiĂšre de santĂ© et de sĂ©curitĂ© au travail. Un certain Ă©puisement serait de plus causĂ© par des cycles oĂč le nombre de jours de travail consĂ©cutif dĂ©passe celui des jours de repos (21/14 ou 14/7), ce qui n’est habituellement pas le cas dans la rĂ©gion qui favorise plutĂŽt le schĂ©ma 14/14. L’INSPQ a constatĂ© que plus le ratio entre la pĂ©riode de travail et la pĂ©riode de congĂ© est Ă©levĂ©, plus les travailleurs sont Ă  risque de subir un trouble de santĂ© psychologique sĂ©vĂšre pouvant mĂȘme s’orienter vers la dĂ©pression et le suicide. Des troubles de sommeil surviennent aussi dans une vaste majoritĂ© des cas. Le recours Ă  l’alcool et aux drogues serait Ă©galement une bĂ©quille utilisĂ©e par certains travailleurs pour les aider Ă  dormir et Ă  rĂ©sister au stress et cette consommation serait plus Ă©levĂ©e que dans d’autres corps d’emploi.

Isolement

Autre prĂ©occupation importante, les difficultĂ©s Ă  concilier le travail et la vie personnelle et familiale, situation engendrĂ©e par ce mode de vie nomade trĂšs singulier qui comporte de longues et frĂ©quentes pĂ©riodes d’éloignement de la rĂ©sidence et du noyau social (famille, proches, amis). Cette condition peut Ă©galement contribuer Ă  accentuer le sentiment d’isolement, Ă  une diminution du bien-ĂȘtre psychologique, et occasionner des inquiĂ©tudes et des conflits conjugaux relatifs Ă  la difficultĂ© de conserver une routine de vie stable et Ă  l’incapacitĂ© de participer activement Ă  la vie familiale. Certains cĂ©libataires ont pour leur part exprimĂ© des difficultĂ©s Ă  maintenir des relations personnelles, ce qui contribuerait Ă  dĂ©grader leur vie sociale. Un point positif est que cette vie de bohĂšme stimule une forme propre de soutien social entre collĂšgues en raison de leur proximitĂ© durant de longues pĂ©riodes et oĂč ils veillent les uns sur les autres en se confiant leurs difficultĂ©s personnelles.

Perception

Le navettage aĂ©rien qui prend de l’ampleur suscite gĂ©nĂ©ralement une rĂ©sistance du monde syndical et n’est pas toujours bien perçu par de nombreux habitants des localitĂ©s miniĂšres nordiques de la rĂ©gion qui disposent de toutes les infrastructures nĂ©cessaires Ă  la vie sur place. Certains citoyens se sentant parfois envahis par ces Ă©trangers de passage qui selon eux ne s’intĂšgrent pas au milieu et viennent s’enrichir sans pour autant contribuer Ă  la vie communautaire, Ă©conomique, sociale et sportive locale. Un sentiment de mĂ©fiance Ă©tait d’ailleurs palpable durant la pĂ©riode du dernier boom minier oĂč des rĂ©sidents de ces communautĂ©s Ă©taient plutĂŽt rĂ©barbatifs aux nouveaux arrivants migrateurs.

L’Australie a suggĂ©rĂ© des solutions qui pourraient ĂȘtre transposĂ©es dans les mines quĂ©bĂ©coises notamment des pratiques organisationnelles stimulant une meilleure autonomie des travailleurs dans l’accomplissement de leurs tĂąches ainsi que l’instauration de mesures valorisant le soutien social comme le parrainage des nouveaux employĂ©s.

Pour prendre connaissance de l’étude complĂšte :
https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/2342_flyin_flyout_sante_psychologique_travail_mines.pdf

Une Ă©tudiante de l’UniversitĂ© du QuĂ©bec en Outaouais, GeneviĂšve Beauchemin, rĂ©alise actuellement un sondage sur l’impact du navettage aĂ©rien fly-in/fly-out Ă  Fermont dans le cadre d’une recherche de maĂźtrise. Vous pouvez y rĂ©pondre jusqu’au 20 avril au https://uqo.sondage.2.vu/fifo. Vous pouvez la contacter au 514 706-9297 ou par courriel : beag30@uqo.ca.

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Publié le 16 avril, 2018, dans la publication : Numéro 07 Volume 36

  • FIFO
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  • Travailleurs non rĂ©sidents

Publié sur le site le 16 avril 2018

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