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    Simulation d’urgence

    Une 29 novembre, 2021

    Un exercice sur glace fort réaliste

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Péril en la demeure ?

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Un exercice sur glace fort réaliste

Simulation d’urgence

Une 29 novembre, 2021

Un exercice sur glace fort réaliste

CPE Le Mur-mûr

Péril en la demeure ?

par Éric Cyr

Source photo : Pixabay

Le centre de la petite enfance (CPE) Le Mur-mûr de Fermont vit des moments de perturbations en lien avec la grève de ses employés, mais cette turbulence ne constitue pas le pire scénario puisque la directrice générale (DG) Mélanie Parenteau, qui a remplacé sa prédécesseure, Emanuelle Garneau-Mignot, a démissionné. Toutes deux n’ont occupé ce poste que quelques mois, signe que quelque chose ne fonctionne pas au sein de ce service essentiel local.

À la suite du départ de la nouvelle DG, la directrice adjointe, Martine Brisson, ainsi que l’ensemble des membres du conseil d’administration (CA) ont aussi offert leur démission. Les employés ont été informés de la situation dans une lettre, datée du 17 novembre dernier et signée par la présidente démissionnaire du CA, Vivianne Senneville, qui explique que la grève n’est pas la raison principale de cette vague de démissions.

« …tous les membres du conseil d’administration quittent leurs fonctions au sein de l’organisation du CPE Le Mur-mûr. Nous ne voulons pas continuer sans Mélanie et Martine qui, selon nous, étaient les meilleures personnes pour réaliser de grandes améliorations au sein du CPE. Notre décision n’est pas reliée à la grève actuelle, d’autres motifs en sont la cause. Nous vous souhaitons de recevoir du gouvernement toute la reconnaissance que vous méritez. Vous faites réellement une différence dans la vie des petits fermontois. »

La lettre indique également que des démarches ont été entreprises auprès du ministère de la Famille qui est « au courant de la situation du CPE » et qui « veillera à faire le nécessaire en temps opportun. »

Cette situation très problématique envoie un signal clair au gouvernement Legault qui devra certainement prendre des actions concrètes dans ce dossier. Est-ce que le CPE local pourrait être mis sous tutelle comme ce fut déjà le cas auparavant ?

Disparaître ou renaître dans un murmure…

La fragilité du CPE Le Mur-mûr s’avère pénible pour les parents fermontois qui ont des enfants d’âge préscolaire. Les difficultés vécues par le service de garde subventionné ont des répercussions importantes sur le bassin de la main-d’œuvre locale déjà amenuisé par la crise du logement qui sévit actuellement. Des travailleurs de plusieurs secteurs, et notamment du domaine minier, devront faire le choix de rester à la maison pour prendre soin de leur progéniture plutôt que d’aller travailler et certains pourraient même prendre à contrecœur la décision de déménager ailleurs où ils peuvent obtenir les services auxquels ils sont en droit de s’attendre.

L’annonce faite par ArcelorMittal Mines et Infrastructures Canada, le 17 juin dernier, qui signifiait son intention de contribuer financièrement à la construction de nouveaux locaux pour le CPE de Fermont avait été accueillie favorablement par le conseil d’administration et la direction du centre de la petite enfance. Ceux-ci se réjouissaient par la suite des avancées du projet ainsi que de la générosité et de la collaboration des partenaires locaux. Compte tenu de la réalité actuelle et du long délai avant la concrétisation de cette initiative, cette bonne intention pourrait-elle arriver trop tard pour sauver le CPE local ?

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Publié le 29 novembre, 2021, dans la publication : Numéro_20 Volume 39

  • CPE Le Mur-mûr
  • Emanuelle Garneau-Mignot
  • Gouvernement Legault
  • Grève
  • Le centre de la petite enfance
  • Martine Brisson
  • Mélanie Parenteau
  • Service essentiel
  • Vague de démissions
  • Vivianne Senneville

Publié sur le site le 29 novembre 2021

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Ville de Fermont

Projets majeurs anticipés

par Éric Cyr

Le préfet de la MRC de Caniapiscau et maire de Fermont, Martin St-Laurent, fraîchement reconduit dans ses fonctions par acclamation, planche actuellement sur trois projets majeurs déjà entamés qui lui tiennent particulièrement à cœur pour sa municipalité soit l’agrandissement du parc industriel, la construction de logements communautaires et le développement de nouveaux terrains.

M. St-Laurent a présenté l’essentiel des dossiers déjà en branle lors du lancement de la Semaine entrepreneuriale au Centre multifonctionnel Cliffs, le 11 novembre dernier, en exposant les différentes facettes liées à ces initiatives locales. Selon l’élu fermontois, qui a récemment mis sur pied la Société d’habitation communautaire de Fermont (SHCF), l’accès à de nouveaux lotissements, tant à vocation domiciliaire que commerciale, constitue un objectif primordial et celui-ci a déjà envisagé plusieurs scénarios afin d’améliorer la situation.

« La problématique actuelle indique que le moment est venu de nous retrousser les manches et de passer à l’action pour bâtir la ville que nous souhaitons pour l’avenir. Il faut avoir une vision à long terme et foncer sans constamment justifier l’inertie par le cycle des métaux. Les indicateurs sont au vert et il faut saisir l’occasion. Il y a des entreprises qui veulent s’implanter localement et cette démarche sera bénéfique pour l’ensemble de la communauté. »

Zone industrielle

Dans le cas de l’extension de l’espace industriel, le défi est de tenir compte des milieux humides qu’il faut impérativement préserver en respectant les stricts critères environnementaux. Un compromis acceptable qui répondrait à la majorité des normes en vigueur est envisagé en ce moment. Selon l’échéancier prévu, il faut d’abord officialiser la cession de lots et le nouvel emplacement avant de retenir les services d’une firme spécialisée pour l’évaluation de la croissance économique, étape préalable à la demande et à l’obtention de subventions concernant les plans et devis. Il faudra par la suite obtenir les autorisations gouvernementales de développement nécessaires à la demande et à l’obtention de financement pour la construction.

Nouveaux ensembles résidentiels

Les développements économique et résidentiel vont de pair dans une collectivité et, avec la crise du logement qui sévit dans la région, le projet d’un nouveau quartier de logements communautaires et l’aménagement de terrains additionnels, qui s’échelonneront sur plusieurs années, s’avèrent prioritaires. Une première phase, prévue pour 2022-2023, comprend l’édification de maisons unifamiliales jumelées à vocation communautaire, une vingtaine en 2022 et une vingtaine d’autres en 2023, ainsi que l’organisation de 13 terrains pour accueillir des résidences unifamiliales jumelées. Deux autres phases sont envisagées, mais rien n’a été officialisé pour l’instant. La SHCF devrait procéder à l’achat et à la préparation de 13 terrains destinés à des unités unifamiliales isolées. Le maire confirme qu’une demande a été formulée pour obtenir les autorisations de développer un secteur résidentiel qui donnerait la préséance aux citoyens.

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Publié le 29 novembre, 2021, dans la publication : Numéro_20 Volume 39

  • Agrandissement du parc industriel
  • Construction de logements communautaires
  • Développement de nouveaux terrains
  • Maire de Fermont
  • Martin St-Laurent
  • MRC de Caniapiscau
  • Nouveaux ensembles résidentiels
  • Projets majeurs
  • Zone industrielle

Publié sur le site le 29 novembre 2021

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Archéologie

Découvertes importantes par des Fermontois

par Éric Cyr

Sur la photo, M. Turbide tient sa précieuse trouvaille et en mortaise les deux objets archéologiques côte à côte : à gauche la pierre trouvée par M. Turbide et à droite celle récupérée par M. Beaulieu.

Deux Fermontois ont contribué par hasard, lors d’une escale aérienne en hydravion, à des avancées en archéologie, la science qui cherche à comprendre la culture humaine à travers ses vestiges matériels, avec leurs trouvailles fortuites d’artéfacts. Dans la foulée de la découverte, à environ 250 km au nord de l’embouchure de la rivière Moisie, en août dernier, par Timothée Beaulieu, d’une pointe de projectile millénaire façonnée en chert de Ramah, une roche sédimentaire siliceuse à grain fin, dans ce cas particulier, une pierre grise translucide parcourue de veines noires qui se retrouve dans la baie Ramah au Labrador qui était probablement fixée à l’origine au bout d’une lance et dont la fabrication pourrait remonter à 9000 ans, un autre Fermontois originaire de Gagnon, Jean-Louis Turbide, s’est replongé dans ses souvenirs en se remémorant le moment où il a, lui aussi, trouvé un objet similaire.

C’était en juillet il y a une quinzaine d’années. Le retraité qui a travaillé durant 35 ans pour la minière Québec Cartier et qui a déménagé à Fermont après la fermeture de Gagnon en 1985, est copropriétaire de la pourvoirie du lac Justone, située à environ 54 miles en avion de Fermont. Il y passe alors ses étés et travaille à l’époque avec son frère Jean-Yves à améliorer un chemin forestier. L’objectif est de rendre un ancien sentier de VTT carrossable à l’aide d’une pelle mécanique afin de retirer la boue d’un lieu marécageux à proximité du rivage. C’est à ce moment qu’il aperçoit l’article inusité de façon inattendue dans le secteur des chutes de Facolli près du lac Rimbaud, qui fait partie de la source de la rivière Caniapiscau.

« C’est une pure coïncidence, une chance inouïe. Je travaillais dans le bois à environ 500 pieds du bord de l’eau quand je suis tombé sur cet objet ressorti tout droit de la boue qui a piqué ma curiosité. J’ai saisi ce qui ressemblait au premier abord à une roche pour me rendre compte que ce matériau avait certainement été travaillé par l’homme. J’ai été agréablement surpris et heureux de cette trouvaille. Je suis impressionné qu’un homme ait pu réaliser un ouvrage si minutieux avec le peu d’outils et de moyens techniques dont il disposait alors. »

Traverser les époques

M. Turbide devine qu’il a fait un important saut dans le temps et souhaite en apprendre davantage sur cette pierre solide qui a traversé les âges en ne se laissant pas désagréger (gruger) par les frottements et les intempéries. Il l’a confie donc à un autre de ses frères qui se renseigne auprès d’un archéologue amateur qui juge que c’est probablement du silex, un type de roche sédimentaire qui ne se retrouve pas dans la région. Avait-elle été charriée là par les cours d’eau ? Le secteur de la MRC de Caniapiscau et du Labrador serait-il un lieu migratoire ancien, un territoire ancestral de chasse des premiers peuples autochtones ? Serait-il situé à l’intérieur d’un réseau commercial oublié qui constituait un espace de troc entre tribus ? Le mystère demeure entier et il faudrait des études plus approfondies afin de percer à jour ces secrets. Pour l’instant, M. Turbide se contente de conserver précieusement ce qu’il se plait à considérer comme une sorte de porte-bonheur archaïque issu d’une civilisation ancienne et qui lui rappelle qu’il est loin d’être le premier à avoir foulé le sol à cet endroit.

Les deux archéologues en herbe passionnés de grands espaces, Timothée Beaulieu et Jean-Louis Turbide, se sont retrouvés, le 12 novembre dernier, au domicile de M. Turbide le long de la route nationale 389 afin de partager leur expérience et de comparer leurs découvertes. 

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Publié le 29 novembre, 2021, dans la publication : Numéro_20 Volume 39

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Publié sur le site le 29 novembre 2021

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Simulation d’urgence

Un exercice sur glace fort réaliste

par Éric Cyr

Des pompiers de la caserne 12 de Fermont se sont déplacés aux abords du lac Daviault dans le cadre d’un entraînement en sauvetage sur glace, le 16 novembre dernier. Cette mise à jour destinée à vérifier les connaissances des intervenants en sauvetage a pris la forme d’un exercice au contenu éducatif à la fois théorique, mais surtout pratique, incluant une simulation et un jeu de rôle. La simulation sur le terrain a rassemblé plusieurs soldats du feu, mais aussi deux techniciennes-ambulancières, qui ont pu tirer profit de l’expérience et qui ont aussi fait part de certaines notions pouvant servir à leurs collègues.

Briser la glace

Après avoir rapidement révisé l’aspect théorique essentiel et reçu les consignes et les affectations propres à chacun, les pompiers ont enfilé leur équipement et ont sauté dans leurs véhicules d’urgence, incluant des camions et une motoneige, en direction du lac Daviault où ils se sont déployés. Ils ont pu expérimenter leurs connaissances sur place de façon très réaliste grâce à la reproduction d’un scénario inspiré d’une potentielle situation réelle. Dans le cadre de cet exercice aux exigences distinctes des autres préceptes relatifs à des situations d’urgence, les équipes de sauveteurs locaux ont dû, après avoir repéré les victimes en détresse, les sécuriser le plus promptement possible en apportant les premiers secours en coordination avec les autres ressources spécialisées, dans ce cas particulier, le service ambulancier.

Le directeur par intérim de la caserne 12, Yan Shaw, est satisfait du résultat et constate que ses troupes sont toujours aptes à assurer une intervention aquatique d’urgence de façon rapide et efficace dans des conditions hivernales où il y a présence de glace.

« Je suis heureux que les manœuvres se soient bien déroulées et que les pompiers soient prêts à intervenir advenant une situation réelle. Évidemment, les exercices sont toujours profitables afin de conserver les acquis, de s’ajuster et de s’améliorer, ce que nous misons constamment. »

La plupart des pompiers locaux ont déjà assimilé un savoir-faire essentiel dans le cadre d’un programme spécifique d’apprentissage qui prodigue l’acquisition de connaissances et d’habiletés nécessaires aux interventions de premiers répondants sur les plans d’eau, incluant des compétences spécialisées en sauvetage nautique, afin de bien maîtriser les techniques fondamentales de cette discipline et d’en comprendre les principes de base destinés à assurer l’efficacité des manœuvres sur le terrain. Une majorité a pu prendre part, il y a quelques années, à un enseignement en sauvetage sur glace qui couvre les différents processus permettant d’agir rapidement et de façon sécuritaire lors des opérations de récupération de personnes en détresse sur glace et en eau froide selon des caractéristiques particulières. Les normes dans le domaine ont cependant changé et une mise à jour des connaissances s’imposait.

De la rive ou d’une embarcation, dans l’eau ou sur la glace, l’interception d’un être humain ou d’un animal en perdition doit se faire dans des conditions sécuritaires pour les sauveteurs. Cet exercice se voulait un rafraîchissement des connaissances dans le domaine et un rappel des différentes approches permettant d’agir de façon efficace et rapide tout en minimisant les dangers.

La brigade d’incendie de la caserne 12 est très polyvalente et sait très bien fonctionner en autonomie complète compte tenu de l’isolement géographique, cependant, elle mise toujours à s’améliorer même si elle peut compter au sein de ses rangs sur une équipe spécialisée prête à intervenir en sauvetage sur glace et en eau froide.

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Publié le 29 novembre, 2021, dans la publication : Numéro_20 Volume 39

  • Briser la glace
  • Caserne 12 de Fermont
  • Exercice pratique et théorique
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Publié sur le site le 29 novembre 2021

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