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Un terreau fertile à Fermont

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Projet La Gourmande accepté

par Marilou Morin-Lévesque

Source photo : Comité La Gourmande Légende photo : Cueillette d’aliments forestiers.

Les Fermontois ont souvent exprimé le besoin de jardiner, d’avoir des serres communautaires, de manger des fruits et des légumes frais et de développer la production maraîchère à Fermont. Même si une entreprise privée offre actuellement un service de paniers de produits maraîchers, l’offre ne répond pas à une demande importante. Pour pallier ces lacunes, l’organisme à but non lucratif La Gourmande a fait une demande d’aide au Plan Nord dans le cadre du programme du « Développement des serres communautaires ».

En septembre 2017, plusieurs personnes de la communauté se sont regroupées pour former un comité provisoire qui deviendra à l’automne suivant La Gourmande coopérative de solidarité. L’objectif est de planifier et d’organiser un projet qui répondra aux besoins de la communauté. S’enclenchent alors des rencontres et des formations, la rédaction d’un plan d’affaires, l’étude de marché, la recherche de financement, les démarches de statut, étapes qui font partie du démarrage d’une entreprise d’économie sociale.

Face à ces enjeux notoires, le comité a effectué une demande de financement à la Société du Plan Nord pour réaliser la première étape soit une étude de faisabilité. Celle-ci devra fournir l’ensemble des informations nécessaires afin que le comité puisse prendre des décisions éclairées dans la mise en place du projet.

Le projet a reçu une réponse favorable puisqu’un montant de 32 100 $ a été accordé sur une demande totale de 48 100 $, nécessaires à la mise en place du projet. Ainsi, l’entreprise Agriboréal effectuera cet été, en collaboration avec les membres du comité et d’autres partenaires, l’étude de faisabilité.

La Société du Plan Nord, le fonds INNOgec, la MRC de Caniapiscau, la Coopérative de développement régional du Québec (CDRQ) et ArcelorMittal contribuent aussi financièrement à cette étude. Agriboréal entreprendra une étude technique (choix du site, type de culture et de production, mode de chauffage, etc.), une étude de marché et de commercialisation ainsi qu’une étude de faisabilité économique.

La mission de la coopérative sera de produire et de récolter des légumes, des fruits, des fleurs comestibles et des fines herbes sans intrants chimiques. Elle projette d’exploiter et de développer les aliments forestiers et d’autres aliments et de mettre tous ces produits locaux en marché et ce, à un prix abordable et dans le respect de l’environnement. En fait, c’est un projet d’envergure qui vise à dynamiser la communauté et à promouvoir les saines habitudes de vie.

Marilou Morin-Lévesque,
Membre du comité La Gourmande

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Publié le 24 juin, 2019, dans la publication : Numéro_12 Volume 37

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Publié sur le site le 25 juin 2019

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Cultiver l’avenir

Un terreau fertile à Fermont

par Éric Cyr

Légende : Le groupe fier de ses apprentissages et d’avoir terminé la préparation pour l’hivernation des trois buttes en permaculture du jardin qui sera semé au printemps.

La jardinerie Pousse partout!, située dans le parc industriel de Fermont, a accueilli un agronome, le 1er octobre dernier, dans le cadre du projet innovateur de coopérative de solidarité agroalimentaire que souhaitent implanter des citoyens fermontois. Laurier Tremblay qui travaillait auparavant à Agriculture, Pêcheries et Alimentation Québec (MAPAQ) a été mandaté par Permanord, qui aide au démarrage de projets locaux et dont l’objectif est de mettre en place une nouvelle approche communautaire développée dans les années 1970 et qui prend de plus en plus d’essor au Québec, la permaculture. Cette méthode permet de dynamiser le secteur maraîcher et de répondre aux besoins de diversification d’un marché local et régional. Le spécialiste est venu enseigner les rudiments de la permaculture aussi appelée agriculture permanente. Ce dernier était épaulé par un technicien, Philippe Arnaud-Tremblay, d’Agriboréal Service-conseil, qui offre une expertise en agriculture partout sur la Côte-Nord et la Basse-Côte-Nord.

Une quinzaine de bénévoles locaux ont pu profiter d’une formation pratique où ils ont été initiés à l’adoption de pratiques de conservation inspirées d’une philosophie qui prône de travailler de concert avec la nature plutôt que contre celle-ci grâce à une approche agroécologique. Celle-ci vise l’amélioration de la biodiversité et une cohabitation harmonieuse avec le milieu incluant la gestion des matières fertilisantes et la protection des cours d’eau. La permaculture est une approche favorisant l’aménagement des écosystèmes « artificiels »  ou « cultivés » basée sur les structures et les interrelations qui existent déjà dans la nature. Cette stratégie s’oriente vers la conception et la réalisation d’aménagements écologiques, socialement équitables et économiquement viables puisqu’une production agricole basée sur les principes de la permaculture doit absolument être rentable tout en tenant compte de la notion d’équité, autrement, elle n’est pas durable. Pour être durable, elle doit également être écologiquement soutenable tout en permettant une intégration des activités humaines avec les écosystèmes naturels. En bref, c’est un instrument de développement d’une agriculture basée sur une approche systémique qui tient compte de l’impact de l’humain sur la terre et ses ressources et qui regroupe plusieurs disciplines dont l’agronomie, la science des sols, la microbiologie, l’économie et les sciences sociales entre autres.

La permaculture vise l’adaptation des systèmes de production aux écosystèmes locaux en privilégiant le recyclage, la réutilisation des intrants et l’utilisation des ressources disponibles sur place. Les produits issus de la permaculture s’inscrivent dans les tendances actuelles : produits locaux, frais, santé, exempts de pesticides et d’OGM.

Les bénévoles ont réalisé, dans le cadre d’une formation pratique, un premier jardin qui constituera un échantillon représentatif qui pourra servir à faire la promotion de leurs aspirations. Selon l’agronome Laurier Tremblay, qui envisage de revenir cet hiver afin de donner un enseignement théorique : « Le principe est associé à ce qui se passe en forêt et s’inspire d’un modèle forestier. C’est une agriculture axée sur la performance, mais adaptée au milieu avec le moins d’intervention possible tout en respectant l’écosystème et en utilisant les intrants sur place. »

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Publié le 9 octobre, 2017, dans la publication : Numéro 16 Volume 35

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Publié sur le site le 11 octobre 2017

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