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    Expédition à motoneige

    Objectif les monts Torngat

  • À vélo pour une noble cause

    De par le vaste monde

    Une 6 novembre, 2017

    À vélo pour une noble cause

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Objectif les monts Torngat

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Objectif les monts Torngat

À vélo pour une noble cause

De par le vaste monde

Une 6 novembre, 2017

À vélo pour une noble cause

Expédition à motoneige

Objectif les monts Torngat

par Éric Cyr

Source photo : Expédition Torngat

Six intrépides motoneigistes fermontois ont entrepris un long périple qui les a menés jusqu’aux monts Torngat à l’extrémité nord du Labrador. Partis de Fermont par la Trans-Québec-Labrador (routes 389 et 500), le 22 mars dernier, ils rejoignent Happy-Valley-Goose-Bay puis empruntent la route 520 vers North West River. C’est là qu’ils enfourchent leurs bolides pour le grand départ en face du fameux garage de l’émission de télévision Last Stop Garage diffusée sur la chaîne Discovery avant d’entamer un long parcours hivernal de 1936 kilomètres en serpentant des paysages grandioses au gré des intempéries.

Toute une aventure que d’atteindre les monts Torngat. Héritage de l’époque glaciaire, cette chaîne de montagnes, faisant partie de la cordillère arctique dans le Bouclier canadien, est un massif rocheux dont le nom signifie « maison des esprits » en inuktitut. Situés sur la péninsule nord du Labrador à la frontière avec le Québec, ses principaux sommets constituent la ligne de partage des eaux entre les deux provinces qui a déterminé la frontière actuelle tracée en 1927 par le Conseil privé de Londres en Angleterre. Le point culminant de cette majestueuse muraille naturelle et la cime de la chaîne Selamiut (Aurore), le mont d’Iberville (appelé aussi Kauviik ou Caubvick) qui s’élève entre 1646 et 1652 m dépendant des mesures.

Des lieux mythiques

Digne du National Geographic, le périple réunit un équipage chevronné et endurci composé de cinq pompiers : Dany Dionne, Éric Tremblay, Yan Leblanc et les frères Francis et Sébastien Meilleur qui ont recruté le mécanicien Jérémy Potvin afin de compléter le cortège des neiges. Ceux-ci se sont au préalable bien documentés et ont consulté des personnes expérimentées afin de bien préparer le trajet. Ils sont prêts à affronter les rigueurs du climat et les dénivelés tortueux leur réservant de nombreuses surprises avant d’atteindre leur objectif, Postville, Hopedale, Natuashish, Nain et le village abandonné d’Hebron au Nunatsiavut puis Nutak où il ne reste qu’une plaque commémorative. L’objectif ultime : atteindre ce territoire exceptionnel aux sommets vertigineux.

Que d’émotions lorsque le parc national des monts Torngat au Labrador surgit à l’horizon tout comme son vis-à-vis québécois, le joyau du Nunavik, le parc national Kuururjuaq qui s’étend de la baie d’Ungava jusqu’au sommet du mont d’Iberville.

Après avoir dormi dans une yourte au camp de base, ils empruntent le chemin du retour. En sillonnant la rivière Koroc, qui prend naissance à la frontière du Labrador et coule en direction de la baie d’Ungava, ils sont émerveillés par son eau bleue limpide et translucide en mouvement sous la glace. Ils rejoignent par la suite Kangiqsualujjuaq, la rivière George puis son affluent la rivière De Pas jusqu’à Schefferville, le lac Menihek puis la rivière Ashuanipi avant de rentrer au bercail à Fermont.

Digne d’un roman de Jack London

Que de souvenirs et d’anecdotes à raconter! Ils ont bravé le froid, croisé des Autochtones, découvert des villages innus et inuits isolés, mais dont l’hospitalité des habitants est légendaire et ont même été invités par une vieille femme inuite qui mangeait de l’ours polaire à prendre le thé à Hebron. Ils ont circulé sur l’océan Atlantique gelé, emprunté une travée, une passerelle en aluminium disposée entre deux banquises après le passage du brise-glace qui relie la mine de Voisey’s Bay, fait du camping dans une église et des camps de Rangers canadiens, dormi dans des pourvoiries abandonnées depuis la quasi-disparition des caribous, qui autrefois se comptaient par centaines de milliers et dont ils n’ont malheureusement aperçu aucun signe, vu des traces d’ours polaire gigantesque. Des phénomènes naturels ont aussi marqué plusieurs des compagnons de voyage : les aurores boréales et l’effet des marées et des cassées de glace tranchante comme des lames qui bougent constamment, le changement drastique de paysage de la taïga et de la toundra qui deviennent faune arctique et alpine.

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Publié le 29 avril, 2019, dans la publication : Numéro_08 Volume 37

  • Baie d'Ungava
  • Cordillère arctique
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  • Motoneigistes fermontois
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Publié sur le site le 29 avril 2019

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De par le vaste monde

À vélo pour une noble cause

par Éric Cyr

Légende : Le cycliste Dravis Bixel, lors de son passage au bureau du journal, à peine descendu de son vélo tout souriant après avoir survécu à la route 389.

Sur les traces de Thomas Stevens, le premier cycliste d’aventure qui a parcouru le monde en 1886, Dravis Bixel a déjà sillonné l’Europe, l’Afrique, où il a pédalé dans 19 pays il y a sept ans, l’Australie et l’Asie. En 2016, il a décidé d’effectuer un circuit à vélo de 20 000 miles et son parcours s’est échelonné sur 23 pays et plusieurs continents afin de relever un défi personnel, mais aussi pour amasser des fonds pour l’organisme de bienfaisance Médecins sans frontières. Il était de passage dans la région après avoir bravé la sinueuse route nationale 389 dans le cadre de son incroyable épopée à bicyclette. Il s’est arrêté à Fermont, le 17 octobre dernier, où un couple lui a offert l’hospitalité. Le conseiller municipal, Bernard Dupont, et sa conjointe, l’enseignante Marie-Pierre Brodeur, l’ont accueilli. L’adepte de cyclisme fermontois lui a aussi prêté son garage pour effectuer la maintenance de son vélo. L’athlète aguerri a séjourné deux jours sur place avant de poursuivre son escapade vers le Labrador Ouest et la Trans-Labrador vers Happy Valley-Goose Bay.

Une planète à découvrir

Employé dans les technologies de l’information et messager à vélo à Seattle aux États-Unis, c’est à 30 ans, après avoir perdu sa blonde, son emploi et son appartement, que Dravis Bixel décide de partir à la découverte du monde à bicyclette. Celui qui est né en Alaska n’a pas peur d’affronter les climats arctiques. D’ailleurs, il avait envisagé de rejoindre cet état américain à la fin de son long trajet en Eurasie en passant sur un pont de glace de 80 kilomètres à partir du district fédéral extrême-oriental de Tchoukotka à l’extrémité nord-est de la Russie, mais son objectif n’a pu se concrétiser pour des raisons politiques. Son périple impressionnant d’un an et demi a commencé au Portugal d’où il a rejoint l’Espagne puis la France et l’Italie avant d’atteindre la Slovénie. Par la suite, ce fut au tour de la Croatie, la Bosnie Herzégovine, la Serbie, la Bulgarie et la Turquie. La Géorgie et l’Arménie suivirent tout comme l’Azerbaïdjan et l’Iran avant l’Asie centrale incluant le Turkménistan, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et le Kazakhstan avant une brève incursion en Russie qui le mena ensuite en Mongolie. Suivra une autre percée en Russie où il a tenté d’avancer vers le Nord avant de devoir se résigner à rentrer aux États-Unis faute de ne pas avoir réussi à obtenir les autorisations nécessaires du gouvernement Poutine.

De retour chez sa mère à Seattle dans l’état de Washington, il se décide rapidement à repartir à l’aventure. Il traverse alors l’Alaska en longeant le fameux passage historique, l’Iditarod Trail, jusqu’à Fairbanks à l’opposé des fameuses courses de chiens de traîneau qui viennent de se terminer. Puis il traverse au Canada par le Yukon et la Colombie-Britannique jusqu’à Dawson Creek, Edmonton en Alberta, Saskatoon en Saskatchewan et Winnipeg au Manitoba où il apprend une mauvaise nouvelle qui l’ébranle. Son père vient de mourir d’une crise cardiaque. Il ne peut abandonner sa famille en ces moments difficiles et repart donc à Seattle durant un certain temps afin de vivre son deuil durant l’été.

Après avoir participé au championnat mondial des coursiers à vélo qui se déroulait à Montréal en août, il se rend de nouveau à Winnipeg au début septembre où il se remet en selle en direction de l’Est canadien en passant par le Québec jusqu’à la Côte-Nord et la 389, qui a parfois des allures de certaines routes des pays du Tiers Monde qu’il a empruntées. Son objectif, Cape St Charles près de Mary’s Harbour au Labrador, le point le plus à l’est de l’Amérique du Nord continental, avant d’aller rendre visite à sa tante dans le Maine.

Nomadisme à l’état pur

Éternel nomade, Dravis Bixel, décrit les paysages magnifiques qu’il a eu la chance d’apercevoir durant ses expéditions à bicyclette. Il se nourrit de ses riches expériences d’exploration à vélo, qui lui permettent un rapprochement avec les populations, un véritable contact avec les gens, des êtres humains tout comme lui, qui selon ses dires ont beaucoup plus d’affinités et de points communs que de différences culturelles. « J’ai eu la chance de faire de nombreuses rencontres très enrichissantes durant mes multiples excursions. Ça me donne l’occasion de mieux comprendre les coutumes et traditions des peuples que je croise sur ma route. Je me souviens d’un épisode en Iran où j’étais un peu nerveux après avoir été intercepté par un policier qui m’a demandé mon passeport. J’avoue que j’étais plutôt stressé et que je m’attendais au pire. Il est revenu en me disant : oh, tu es Américain. Je t’aime ! » Il raconte quelques anecdotes savoureuses comme celle où il suivait un sentier montagneux de chèvres en Mongolie et où il s’est perdu. « J’ai demandé la direction à un passant qui m’a dit : soit tu rebrousses chemin, soit tu traverses cette montagne. Je me suis retrouvé au sommet, j’ai installé ma tente au milieu de nulle part puis une tempête s’est levée avec une pluie torrentielle, du tonnerre et des éclairs. J’étais seul face aux éléments, mais heureux et en sécurité » raconte ce dernier.

« Le monde est si vaste et il y a tant à découvrir. La plus grande tragédie c’est que je ne pourrai jamais tout voir », déplore-t-il avec regret.

Pour consulter le site internet du grand voyageur incluant plusieurs superbes photos de ses tournées et un récit détaillé (en anglais) de ses aventures ou pour faire un don à Médecins sans frontières : www.theendsoftheearth.org

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Publié le 6 novembre, 2017, dans la publication : Numéro 18 Volume 35

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Publié sur le site le 8 novembre 2017

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