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  • Femme motoneigiste

  • Une Fermontoise se rend Ă  destination

    Expédition des Premières Nations 2024

    Une 5 mars, 2024

    Une Fermontoise se rend Ă  destination

  • La seule femme Ă  avoir terminĂ© le Cain’s Quest

    Course d’endurance à motoneige

    Une 19 mars, 2018

    La seule femme à avoir terminé le Cain’s Quest

Femme motoneigiste

Une Fermontoise se rend Ă  destination

Expédition des Premières Nations 2024

Une 5 mars, 2024

Une Fermontoise se rend Ă  destination

La seule femme à avoir terminé le Cain’s Quest

Course d’endurance à motoneige

Une 19 mars, 2018

La seule femme à avoir terminé le Cain’s Quest

Expédition des Premières Nations 2024

Une Fermontoise se rend Ă  destination

par Éric Cyr

La Fermontoise d’origine micmaque (mi’kmaw) de la communauté de Listuguj (anciennement Restigouche) en Gaspésie, Doris Poirier, a pris part à la deuxième édition de l’expédition à motoneige des Premières Nations qui se déroulait du 27 janvier au 10 février 2024 et qui a emprunté un nouveau circuit différent de celui de la première manifestation de la caravane motorisée sur neige qui s’était arrêtée dans la MRC de Caniapiscau en 2023. C’est après avoir participé à l’accueil des participants à Fermont l’an passé qu’elle a décidé de s’inscrire à ce second événement d’envergure culturelle et sportive en plus de s’investir au sein du conseil d’administration et du comité événementiel.

Mme Poirier faisait partie des 56 participants, dont 19 femmes, qui ont franchi le point de départ. Elle a terminé le trajet, parfois parsemé d’embûches, car la neige était clairsemée à certains endroits, après 15 jours à enfourcher son bolide avec 3278 kilomètres additionnels affichés sur le compteur de sa motoneige 2023 de marque Bombardier Expedition 900 ACE. « Le parcours était différent de celui de la première édition où 80 % du trajet s’effectuait en hors-piste et 20 % dans des sentiers de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec. Là, c’était l’inverse. Les organisateurs voulaient passer plus de temps dans les communautés visitées afin de favoriser un rapprochement entre les peuples. La démarche a pour objectif une réconciliation. Pour se réconcilier, il faut se regrouper, se côtoyer et se parler », confie celle qui a adoré son expérience qu’elle considère être beaucoup plus qu’une simple randonnée à motoneige, mais plutôt un ressourcement, une communion avec la culture amérindienne, et avec la nature, qui lui a permis de renouer avec ses racines autochtones tout en tissant de solides liens d’amitié.

« C’est à la fois un devoir de mémoire et une immersion dans la spiritualité des différents peuples autochtones afin de comprendre leur vision du monde et de perpétuer les traditions de ceux qui nous ont précédés. Il s’agit aussi de saisir les différences culturelles et de transmettre le savoir ancestral, les us et coutumes, et de se rapprocher les uns des autres, peu importe l’origine, dans le cadre d’une égalitaire et saine fraternisation entre allochtones et autochtones. Durant le parcours, empreint d’émotions dans certains lieux hautement symboliques croisés en chemin comme le site d’un ancien pensionnat autochtone, j’ai eu l’occasion de rencontrer des gens accueillants, fiers et généreux. De plus, j’ai découvert des enseignements et des rituels qui m’ont été transmis comme l’importance de porter un sac de protection dans lequel j’ai mis ce qui est considéré comme de la médecine notamment du cèdre, de la sauge, du tabac et une pierre sacrée », explique Mme Poirier qui insiste sur le bien-fondé de ce cheminement qui se veut un peu un outil qui permet à plusieurs de cicatriser des blessures du passé. Elle souligne le grand respect empreint d’admiration et d’amour qui régnait tout au long du périple.

Deux équipes de tournage ont accompagné l’expédition, dont l’une était menée par la cinéaste et documentariste, scénariste et productrice abénaquise, Kim O’Bomsawin, qui envisage de faire coïncider le lancement d’un film à ce sujet avec la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, le 30 septembre prochain.

Pour en connaître davantage sur l’expédition, consulter le site internet : expeditionpremieresnations.com et la page Facebook : Expédition Premières Nations.

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Publié le 5 mars, 2024, dans la publication : Numéro_04 Volume_42

  • Anciennement Restigouche
  • Bombardier Expedition 900 ACE
  • CommunautĂ© de Listuguj
  • Culture amĂ©rindienne
  • Doris Poirier
  • ExpĂ©dition Ă  motoneige des Premières Nations
  • Femme motoneigiste
  • Fermontoise
  • GaspĂ©sie
  • Ian Lafrenière
  • Kim O’Bomsawin
  • Ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuits

Publié sur le site le 5 mars 2024

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Course d’endurance à motoneige

La seule femme à avoir terminé le Cain’s Quest

par Éric Cyr

La seule femme à avoir terminé la course d’endurance à motoneige Cain’s Quest, Coreen Paul, à proximité du départ de l’édition 2018 à Labrador City.

Originaire de North West River au Labrador, Coreen Paul, est la seule femme à avoir pris part à la plus longue course d’endurance à motoneige au monde, le Cain’s Quest en 2012, un événement dominé par les hommes. Cette dernière est aussi la seule motoneigiste féminine à avoir terminé l’épreuve. Elle savait que ce ne serait pas facile, mais voulait relever ce défi d’envergure pour se prouver qu’elle était capable de réaliser cet exploit inégalé qui nécessite une discipline et une détermination exemplaires.

« Je coursais à l’époque avec mon mari, Jason Paul pour l’équipe 39. Nous étions aussi le premier couple à participer à l’événement. Il faut dire que nous avons tous deux passé notre jeunesse en apprivoisant la nature sauvage du Labrador. On coupait du bois, on chassait, on pêchait, on pratiquait le trappage. Nous adorons les grands espaces et les vastes étendues nordiques et nous avons développé une passion pour la motoneige », confie-t-elle.

De l’audace et du courage

Cette dernière savait que le parcours de 2800 kilomètres (cette année-là) serait difficile, mais cela ne l’a pas découragée. Elle et son conjoint sont partis derniers en 35e place et ont rapidement rejoint le peloton des autres concurrents. « Il faut de l’audace et du courage pour entreprendre une telle expédition. Ça nous a pris six jours pour parcourir cette distance. Nous avons été éprouvés par la pluie, le vent, la gadoue (sloche), l’eau de surface, la neige épaisse et la glace avant de franchir le fil d’arrivée. » Coreen Paul a initialement étudié des cartes avec son coéquipier afin de bien planifier son trajet, mais celle-ci explique qu’il faut savoir s’adapter puisque des changements s’imposent parfois et ils ne sont pas toujours favorables. « Nous avons travaillé de concert avec d’autres équipes afin de tenter d’éviter la neige épaisse et les côtes escarpées », confie la motoneigiste qui se considère privilégiée d’avoir eu la chance d’admirer de magnifiques paysages bien que la majorité du parcours s’est effectué dans le noir.

« Je me souviens après être partie de Goose Bay de nuit en direction de la côte nord-est du Labrador, je suis tombée sur une portion du lac Nipashish où des coureurs qui nous précédaient s’étaient embourbés dans de la sloche qui a par la suite gelé à cause de la température froide en créant des tranchées profondes qui m’ont fait perdre le contrôle de mon engin à 60 km à l’heure et je me suis plantée. J’étais alors convaincue que ma motoneige était brisée et que la course était terminée pour moi, mais finalement les dommages se situaient au niveau du levier de l’accélérateur (manette d’accélération) et nous avons improvisé une réparation de fortune avec du ruban adhésif Duck Tape jusqu’à la prochaine étape où notre équipe technique a remplacé la pièce. »

Coreen Paul n’a pas repris les guidons pour entamer cette épreuve depuis, mais conserve de très bons souvenirs de son expérience et des fabuleux décors hivernaux féeriques du panorama nordique du Labrador. Elle s’implique depuis quelques années au soutien technique pour d’autres équipes avec son compagnon de vie et souhaite prendre l’alignement de la prochaine édition du Cain’s Quest pour une seconde fois, cette fois-ci au sein de la première équipe totalement féminine.

 

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Publié le 19 mars, 2018, dans la publication : Numéro 05 Volume 36

  • Cain's Quest
  • Careen Paul
  • Course d'endurance Ă  motoneige
  • Femme motoneigiste
  • Labrador
  • motoneige
  • Motoneigiste fĂ©minine

Publié sur le site le 20 mars 2018

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