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  • Détrompez-vous, Trump se trompe

    Importations d’acier et d’aluminium

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Numéro 05

Détrompez-vous, Trump se trompe

Importations d’acier et d’aluminium

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La seule femme à avoir terminé le Cain’s Quest

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Une 19 mars, 2018

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Cain’s Quest poursuit son ascension

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Une 19 mars, 2018

Cain’s Quest poursuit son ascension

Importations d’acier et d’aluminium

Détrompez-vous, Trump se trompe

par Éric Cyr

Le président américain Donald Trump a fait connaître son intention d’imposer une tarification de 10 % sur les importations d’aluminium et de 25 % sur celles de l’acier. Trump a beau avoir une trempe d’acier, mais selon le Syndicat des Métallos, le Canada doit impérativement être exclu de tarifs douaniers américains récemment annoncés dans le cas de l’acier et l’aluminium produits au Canada.

« Les importations d’acier et d’aluminium en provenance du Canada ne font pas partie du problème que tente de résoudre l’administration américaine avec son enquête en vertu de l’article 232 sur la sécurité nationale. Ça saute aux yeux », fait valoir le directeur canadien du Syndicat des Métallos, Ken Neumann, qui poursuit : « Au cours de l’enquête du Département du commerce, il a été clairement démontré que le Canada est un allié névralgique des États-Unis, qui devrait être exclu de toute forme de tarif. Le Canada ne fait certainement pas partie des ‘mauvais joueurs’ aux pratiques commerciales déloyales qui font du dumping d’aluminium et d’acier sur le marché américain. Bien au contraire, les exportations d’acier font partie d’une chaîne d’approvisionnement intégrée. Imposer des tarifs sur les importations canadiennes risque de causer des dommages considérables à l’économie des deux côtés de la frontière. Des emplois sont en jeu aux États-Unis comme au Canada. » M. Neumann explique qu’à l’origine l’enquête du gouvernement américain se voulait une réplique aux pratiques commerciales de certains pays qui menacent la sécurité nationale de ce pays. « De toute évidence, des tarifs doivent être imposés et des actions punitives prises contre les ‘mauvais joueurs’, ceux qui pratiquent le dumping comme la Chine, l’Égypte, l’Inde, la Malaisie, la Corée, la Russie, la Turquie et le Vietnam », poursuit-il.

Le président international des Métallos dont le siège social est à Pittsburgh aux États-Unis, Leo W. Gerard, renchérit : « Le Canada n’est pas le problème! » Ce dernier souligne que les deux pays partagent une industrie manufacturière bien intégrée. « Le Canada et les États-Unis entretiennent une relation de confiance unique en matière de défense et de renseignement.

Cette relation est essentielle à la sécurité nationale. Peu importe la solution envisagée au sujet des importations d’acier et d’aluminium, elle devra épargner le Canada », souligne M. Gerard qui demande du même souffle au Canada de s’engager à donner beaucoup plus de mordant à ses lois du commerce et à collaborer plus étroitement avec les États-Unis pour intervenir sur la surproduction mondiale d’acier et d’aluminium.

Au Québec

Le directeur québécois des Métallos, Alain Croteau, abonde dans le même sens et estime que le Canada doit impérativement être exclu d’éventuels tarifs ou quotas sur ces métaux. «  Le Canada constitue une source d’approvisionnement stable, sécuritaire, à proximité des usines américaines et favorable sur le plan de l’environnement. Chaque fois qu’on augmente la production d’aluminium au Québec à partir d’hydroélectricité, on diminue les gaz à effet de serre sur la planète. Il reste à espérer que les États-Unis exempteront bel et bien la production du Québec et du Canada de tarifs et de quotas sur l’acier et l’aluminium », a-t-il plaidé.

Le Syndicat des Métallos réitère son appel au gouvernement canadien afin qu’il prenne des moyens fermes afin de soutenir les industries et les emplois au pays. « Les tarifs américains pourraient avoir pour effet d’augmenter le dumping d’acier étranger au Canada, certains producteurs cherchant de nouveaux débouchés pour leur surproduction. Le gouvernement fédéral doit absolument prendre les mesures qui s’imposent pour protéger l’économie et les emplois au Canada », conclut Ken Neumann. Les États-Unis ne taxeront pas pour l’instant l’acier et l’aluminium, mais cette décision n’est pas définitive et Trump pourrait renverser la vapeur si la nouvelle mouture de l’accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) ne lui convient pas.

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Publié le 19 mars, 2018, dans la publication : Numéro 05 Volume 36

  • Acier
  • ALÉNA
  • Aluminium
  • Donald Trump
  • économie
  • Métallos
  • Relations commerciales
  • Tarifs douaniers américains

Publié sur le site le 20 mars 2018

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Kevin Parent

Un retour à Fermont fort apprécié

par Éric Cyr

À Fermont pour la seconde fois, le musicien gaspésien Kevin Parent a offert un spectacle énergisant et électrisant empreint de générosité devant une salle comble pleine à craquer au Centre multifonctionnel Cliffs, le 3 mars dernier. Phénomène inusité pour la région, des spectateurs ont dû rester debout faute de places assises.

Armé de sa guitare et de son harmonica, l’auteur-compositeur-interprète québécois, qui est aussi comédien à ses heures, a bombardé la salle de ses plus grands succès. Le chanteur gaspésien, au talent musical indéniable, a su conserver avec les années toute sa fougue, sa vitalité et son charisme. On dirait même qu’il a subi une cure de rajeunissement. À plusieurs occasions, il a échangé avec la foule, au plus grand plaisir de celle-ci, des anecdotes savoureuses et des histoires qui ont démontré son talent d’acteur en interpellant l’auditoire à maintes reprises entre ses prestations notamment lorsqu’il a raconté ses aventures avec sa maîtresse en faisant en fait allusion à sa guitare. Il était en grande forme et a su faire ressortir tout son génie musical. Durant le spectacle, il a dévoilé des chansons de son nouvel album Kanji, mais aussi plusieurs de ses incontournables succès précédents dont Seigneur de son premier album Pigeon d’argile. Kevin Parent a utilisé sa « musique à bouche » à quelques reprises notamment pour sa chanson Ma Gaspésie. En faisant référence à son dernier passage à Fermont en 1999, l’artiste a confié que la route est très longue pour se rendre ici, mais qu’il aimerait bien avoir l’occasion de revenir à Fermont avant 19 ans.

Complicité sans faille

Il était accompagné sur scène du musicien chevronné aux origines irlandaises Jeff Smallwood qui a grandi à Sainte-Anne-de-Bellevue qui a réussi à tirer des sons incroyables et envoûtants de son instrument. La chimie était palpable entre les deux complices musicaux au grand bonheur de l’auditoire conquis qui n’avait de cesse d’en redemander. Une spectatrice, Catherine Gauthier, qui avait fait une demande spéciale à ce dernier est montée sur scène sur l’insistance de celui-ci qui lui a demandé de l’accompagner pour chanter une chanson. Fiction ou réalité ? L’ancien premier ministre de Terre-Neuve, Joey Smallwood, serait selon ses dires son grand-oncle.

Après quelques rappels Kevin Parent a lancé : « Le spectacle est fini, mais on va en jouer une couple d’autres juste pour le fun! ». Le plaisir a duré jusqu’à minuit passé pour le bassin d’irréductibles admirateurs à très grande majorité composé d’exilés et de descendants de Gaspésiens qui n’ont pas peur de faire la fête. Une performance inoubliable.

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Publié le 19 mars, 2018, dans la publication : Numéro 05 Volume 36

  • Album Kanji
  • Chanteur québecois
  • Fermont
  • Guitare
  • Jeff Smallwood
  • Kevin Parent
  • Musicien gaspésien

Publié sur le site le 20 mars 2018

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Rio Tinto IOC

Un mandat de grève fort

par Éric Cyr

Après la rupture des pourparlers au sujet du renouvellement de la convention collective à deux reprises et malgré l’intervention de deux conciliateurs nommés par deux paliers de gouvernement, un pour le Québec et un pour Terre-Neuve-et-Labrador, le Syndicat des Métallos a rejeté de façon indéniable les demandes de concessions de la minière Rio Tinto IOC sur la Côte-Nord du Québec et au Labrador. Ses adhérents ont voté sans équivoque dans une très forte proportion pour un mandat de grève générale illimitée à exercer au moment jugé opportun.

Action collective concertéeAprès avoir délibéré, les travailleurs employés par la minière IOC ont voté massivement pour une grève éventuelle lors d’assemblées générales qui se sont tenues à Sept-Îles et à Labrador City. Après les 1300 syndiqués de la section locale 5795 à Labrador City, qui ont adopté un mandat de grève à 99,6 %, soit presque à l’unanimité, et la section locale 6731 des employés de bureau qui ont refusé les offres à 100 % après un plébiscite, les 305 membres de la section locale 9344 à Sept-Îles, qui assurent les opérations de transport du minerai en provenance de la mine du Labrador vers le port de Sept-Îles, ont imité leurs confrères et consoeurs du Labrador en se prononçant sur les mêmes offres patronales qu’ils ont écartées dans une proportion de 99,2 %.

Solidarité et détermination

« Nos membres ont envoyé un message clair : ils sont prêts à se battre pour préserver un seul et même régime de retraite et pour protéger leur droit à des vacances. L’employeur doit en prendre acte et corriger le tir à la table de négociations », souligne le président de la section locale 9344, Eddy Wright. Le représentant syndical des Métallos, Dany Maltais a pour sa part confié que les salaires ne constituent pas un enjeu majeur à l’heure actuelle et que pour l’instant, le syndicat ne souhaite pas avoir recours à la grève. L’objectif est plutôt que la partie patronale se rassoit afin de discuter de bonne foi tout en retirant ses demandes de concessions déraisonnables et que l’entreprise minière abdique ses tentatives de changer le régime actuel.

« À court terme, nous espérons une reprise des négociations. L’employeur connaît maintenant notre position. La solidarité au sein de l’unité syndicale est essentielle. Les syndiqués rejettent l’idée de créer deux sortes d’employés et sont opposés à la disparité de traitement pour les nouvelles générations de travailleurs (clauses orphelin), c’est un principe que les Métallos ont défendu avec succès dans le cadre de plusieurs négociations récentes et auquel ils ne démordront pas. Il est totalement inadmissible de tolérer un régime de retraite moins généreux à deux vitesses qui pénaliserait les nouveaux venus et hypothèquerait la postérité. Dans le même esprit à l’heure de la conciliation travail-famille, il est impensable de priver les travailleurs de vacances bien méritées. Ces demandes de concessions semblent sorties tout droit d’une autre époque et l’employeur doit y renoncer »

Au Labrador

Le président de la section locale 5795 à Labrador City, Ron Thomas, a pour sa part déclaré que les premières demandes de la compagnie étaient inacceptables puisqu’elles s’attaquaient à la classification d’ancienneté et proposaient la suppression d’une catégorie d’emploi en plus de vouloir amputer du deux tiers la pension de la relève. « Personne ne veut une grève. Nous ne souhaitons pas de conflit, nous voulons simplement obtenir notre juste part du gâteau. Si nous y sommes obligés, si nous n’avons pas le choix, nous n’hésiterons cependant pas à employer cette méthode. »

La dernière grève chez IOC a eu lieu du 9 mars au 23 avril 2007. Un retour à la table des négociations est prévu pour le 14 mars. L’actionnaire principal de cette minière, Rio Tinto, est aussi copropriétaire de l’aluminerie ABI de Bécancour où un lockout sévit depuis le 11 janvier dernier affectant 1030 syndiqués affiliés aux Métallos.

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Publié le 19 mars, 2018, dans la publication : Numéro 05 Volume 36

  • Fer
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Publié sur le site le 20 mars 2018

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Course d’endurance à motoneige

La seule femme à avoir terminé le Cain’s Quest

par Éric Cyr

La seule femme à avoir terminé la course d’endurance à motoneige Cain’s Quest, Coreen Paul, à proximité du départ de l’édition 2018 à Labrador City.

Originaire de North West River au Labrador, Coreen Paul, est la seule femme à avoir pris part à la plus longue course d’endurance à motoneige au monde, le Cain’s Quest en 2012, un événement dominé par les hommes. Cette dernière est aussi la seule motoneigiste féminine à avoir terminé l’épreuve. Elle savait que ce ne serait pas facile, mais voulait relever ce défi d’envergure pour se prouver qu’elle était capable de réaliser cet exploit inégalé qui nécessite une discipline et une détermination exemplaires.

« Je coursais à l’époque avec mon mari, Jason Paul pour l’équipe 39. Nous étions aussi le premier couple à participer à l’événement. Il faut dire que nous avons tous deux passé notre jeunesse en apprivoisant la nature sauvage du Labrador. On coupait du bois, on chassait, on pêchait, on pratiquait le trappage. Nous adorons les grands espaces et les vastes étendues nordiques et nous avons développé une passion pour la motoneige », confie-t-elle.

De l’audace et du courage

Cette dernière savait que le parcours de 2800 kilomètres (cette année-là) serait difficile, mais cela ne l’a pas découragée. Elle et son conjoint sont partis derniers en 35e place et ont rapidement rejoint le peloton des autres concurrents. « Il faut de l’audace et du courage pour entreprendre une telle expédition. Ça nous a pris six jours pour parcourir cette distance. Nous avons été éprouvés par la pluie, le vent, la gadoue (sloche), l’eau de surface, la neige épaisse et la glace avant de franchir le fil d’arrivée. » Coreen Paul a initialement étudié des cartes avec son coéquipier afin de bien planifier son trajet, mais celle-ci explique qu’il faut savoir s’adapter puisque des changements s’imposent parfois et ils ne sont pas toujours favorables. « Nous avons travaillé de concert avec d’autres équipes afin de tenter d’éviter la neige épaisse et les côtes escarpées », confie la motoneigiste qui se considère privilégiée d’avoir eu la chance d’admirer de magnifiques paysages bien que la majorité du parcours s’est effectué dans le noir.

« Je me souviens après être partie de Goose Bay de nuit en direction de la côte nord-est du Labrador, je suis tombée sur une portion du lac Nipashish où des coureurs qui nous précédaient s’étaient embourbés dans de la sloche qui a par la suite gelé à cause de la température froide en créant des tranchées profondes qui m’ont fait perdre le contrôle de mon engin à 60 km à l’heure et je me suis plantée. J’étais alors convaincue que ma motoneige était brisée et que la course était terminée pour moi, mais finalement les dommages se situaient au niveau du levier de l’accélérateur (manette d’accélération) et nous avons improvisé une réparation de fortune avec du ruban adhésif Duck Tape jusqu’à la prochaine étape où notre équipe technique a remplacé la pièce. »

Coreen Paul n’a pas repris les guidons pour entamer cette épreuve depuis, mais conserve de très bons souvenirs de son expérience et des fabuleux décors hivernaux féeriques du panorama nordique du Labrador. Elle s’implique depuis quelques années au soutien technique pour d’autres équipes avec son compagnon de vie et souhaite prendre l’alignement de la prochaine édition du Cain’s Quest pour une seconde fois, cette fois-ci au sein de la première équipe totalement féminine.

 

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Publié le 19 mars, 2018, dans la publication : Numéro 05 Volume 36

  • Cain's Quest
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  • Femme motoneigiste
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Publié sur le site le 20 mars 2018

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Course d’endurance à motoneige

Cain’s Quest poursuit son ascension

par Éric Cyr

La plus longue course d’endurance à motoneige au monde, la Cain’s Quest, un titre que revendique aussi la Iron Dog Race en Alaska, a gagné en popularité depuis sa création en 2006 et a attiré un nombre record de compétiteurs cette année avec 41 équipes de deux, composées de 82 coureurs, qui ont relevé ce défi biennal d’envergure nécessitant une préparation de longue haleine. Le départ s’est effectué sur la rue Elm à Labrador City, le 2 mars dernier.

Des motoneigistes du Labrador, du Québec, du Canada, des États-Unis et même de la Finlande en Europe, mais également plusieurs Autochtones incluant des Cris, des Innus et des Inuits, se sont élancés vers la grande aventure de 3 200 km sur des sentiers non damés à travers les régions sauvages du Labrador où ils ont pu mettre à l’épreuve leur courage et leur détermination. De nombreuses difficultés attendaient les athlètes endurcis durant leur parcours et le ton était donné dès la première journée alors qu’un motoneigiste vétéran de l’équipe 17 du Labrador Ouest, Dave Dumaresque, a malheureusement été éjecté de son bolide et s’est cassé la hanche. Ce dernier a dû être évacué par hélicoptère vers l’hôpital de Goose Bay avant d’être transféré dans la capitale terre-neuvienne de Saint-Jean afin d’y subir une intervention chirurgicale.

Les conditions météorologiques idéales et la température clémente ont favorisé la vitesse et la course qui devait durer une semaine et a été beaucoup plus rapide que prévu se terminant deux jours à l’avance, du jamais vu. C’est l’équipe 22, Team Maine/Southern Shore Riders, constituée d’un amalgame hybride d’un motoneigiste du Maine aux États-Unis, Robert Gardner, et d’un coureur de Wabush au Labrador, Andrew Milley, qui a été la première à franchir le fil d’arrivée sur le lac Tanya à Labrador City après seulement cinq jours, le 7 mars à 10 h 52. Les deux coéquipiers mettaient ainsi la main sur le trophée tout en récoltant une deuxième victoire d’affilée dans le cadre de cette compétition puisqu’ils avaient aussi remporté l’épreuve en 2016.

Des spectateurs ont entonné peu après la chanson de circonstance « bonne fête! » en apprenant que c’était le jour de l’anniversaire de naissance de l’Américain.

C’est une équipe innue portant le dossard 00, les Innu Hawks, composée de Len Rich et Aaron Poker originaires de Natuashish situé sur la côte atlantique du Labrador qui a terminé en seconde position à midi après avoir livré une belle lutte. Cet accomplissement contribuera certainement à redonner une certaine dignité aux Innus Mushuau de cette communauté isolée qui a été fondée en 2002 à la suite de problèmes sociaux récurrents et de plusieurs cas de suicide dans leur ancienne localité de Davis Inlet. La fierté était d’ailleurs palpable lors du départ au sein des nombreux partisans des huit équipes de motoneigistes innus puisqu’ils agitaient un drapeau sur lequel était inscrit « Innu Nation » afin de signifier leur présence et d’encourager les leurs.

Quarante-six minutes plus tard, l’équipe 88, Team Maine/Southern Snow Racing, résultat d’une alliance stratégique entre le pilote de motoneige ontarien Scott Biddle et son coéquipier Dixon Clements de Labrador City, ayant été victime de problèmes mécaniques lui ayant fait perdre un temps précieux, se classait au troisième rang devançant une seconde équipe innue de Natuashish, les Malleck Boys, qui a terminé en quatrième place à 54 minutes de leurs prédécesseurs.

Vingt-quatre des 41 équipes n’ont pas complété l’épreuve, mais certains retardataires, qui disposaient de 18 heures pour terminer la course après l’arrivée des vainqueurs, ont tenu à compléter le trajet malgré leur retard. Pour info : www.cainsquest.com et page Facebook Cain’s Quest Snowmobile Endurance Race.

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Publié le 19 mars, 2018, dans la publication : Numéro 05 Volume 36

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Publié sur le site le 20 mars 2018

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